Incroyable… mais vrai!!!!


Vous n’allez pas y croire!!!  En fait, je n’y crois pas moi-même!!!!  Mais attendez que je vous explique!

J’ai beaucoup parlé de coïncidences ces temps-ci.  Il m’en est arrivé tout plein et j’ai tendance à anticiper pas mal de trucs.  Bon, c’est souvent le cas, diront ceux qui me connaissent « dans la vraie vie » mais tout de même! 

Petit retour en arrière… dans la période où j’attendais impatiemment mon swap « noir c’est noir », j’ai eu une espèce de rage de chocolats assez incroyable.  A chaque fois que je passais à l’épicerie, il FALLAIT que je m’achète une barre de chocolat noir.  C’était plus fort que moi.   Étrangement, ça m’a passé après avoir reçu mon colis (bon… peut-être le fait que j’ai pu en grignoter à mon goût et que j’avais un spectacle de baladi en vue a pu influencer les choses… j’avoue…).  Et tout à l’heure, à l’épicerie, j’ai eu une méga crise de « je veux » devant les tablettes de chocolats… et j’ai fini par dévaliser l’étalage (le nombre de chocolats achetés étant indécent, je le taierai ici!!!)

Retour chez moi quelques minutes plus tard, je monte mes 6-7 marches d’escalier pour voir si j’ai du courrier… rien.   Il fait beau et je note que la neige a beaucoup fondu au bord de la maison… ET QUE VOIS-JE À ENVIRON 10 PIEDS DE LA MAISON, EN BAS DES ESCALIERS EN QUESTION????

Je vous le donne en mille… LE PREMIER COLIS SWAP QU’AMANDA M’AVAIT ENVOYÉ!!!!  Eh oui, celui que j’ai tant guetté, surveillé, attendu!!!!!  J’étais en train de grignoter du chocolat noir à la poire (ouvert dans l’auto… une rage, je vous dis) et je vois le fameux colis!!!!  J’ai failli me jeter en bas des escaliers!!!!

Hé oui… mon facteur a tenté de faire entrer ceci (une boîte d’environ 45 cm x30 cm x 20 cm) dans une petite boîte aux lettres de 4 cm d’épais, de 10 cm de haut et environ 30 de large!!!!!!  Le genre de truc qui n’est fait que pour recevoir des LETTRES pas des énormes colis!!!  Bien entendu, c’est parti au vent ou c’est tombé en bas de la galerie…  Bien entendu, il y avait près de 6 pieds de neige par terre… Bien entendu, le colis est allé direct au fond des 6 pieds de neige en question!!!  Bien entendu, il n’y avait pour moi aucun espèce de moyen pour l’apercevoir avant la fonte des neiges!!!  Bien entendu, on dirait que je l’ai plongé dans le bain et le tout est complètement détrempé!!! Disons que c’est pas fort fort comme manoeuvre factoriale!  Je sens que le bureau des facteurs va voir la photo de la boîte demain!!!!

Qu’y avait-il dans ce joli colis qui a attendu bien sagement 2 mois sous la neige???  Bien des belles choses!! Je n’ai pas photographié le chocolat qui était dans un drôle d’état et le café s’est auto-infusé (mais est resté dans la boîte et n’a rien taché!  Je suis bénie des dieux!!!) mais je crois qu’après une bonne séance de sèche-cheveux, je pourrai me régaler avec les romans!!

Il y a donc trois polars qu’il me tarde de lire (ben… je dois quand même attendre qu’ils sèchent!):
Pars vite et reviens tard – Fred Vargas
L’aliéniste – Caleb Carr (doublé d’épaisseur sur la photo… mais rien d’irrécupérable!)
One for good – Harlan Coben (le meilleur Coben selon Amanda)

Vous pouvez aussi voir les deux jolis marque page, la très belle boîte à café (qui a sauvé les livres d’une douche au café) et qui contenait un mélange à café péruvien et une gentille carte de ma swappée!  Absentes sur la photo: deux tablettes de chocolats maintenant informes, gracieuseté de la négligence de mon facteur!!!

Mais tout est bien qui finit bien!  Amanda a vraiment fait des choix géniaux et j’ai eu un deux pour un!  Donc, merci, merci, merci, pour les deux paquets!  C’est une très très belle surprise que j’ai eue aujourd’hui!  Very inattendue, en plus!!!

Je devrais donc être correcte pour un temps côté « envie-subite-et-intense-de-me-bourrer-de-chocolat-noir »!!!!!

La Samouraï – Arièle Butaux

Résumé
« De notre correspondant en Italie, Riccardo Landini:
« Arrivés ventredi soir à Venise pour une semaine de repos après leur tournée triompnale en Europe, Éric et Hisako Berney ont été retrouvés morts dimanche matin à leur hôtel.  Les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer un double suicide, mais aucune information n’a encore filtré sur la manière dont le couple se serait donné la mort.  Ce geste inexplicable, de la part d’artistes qui semblaient aussi heureux à la scène qu’à la ville, suscite une vive émotion dans le monde musical… » »

Commentaire
C’est un drôle de hasard qui ma poussée à lire ce livre.  J’étais à fouiner dans les CDs de Shubert pour mon challenge classique ABC – horriblement en retard, je sais –  quand je suis tombée sur un coffret de 3 CDs du Duo Crommelynck, qui contenait, entre autres, la Fantaisie en Fa mineur dont je parle ici.  Je connaissais ce duo de réputation, couple au piano comme dans la vie qui s’est donné la mort sans explication en 1994.  Je suis tombée dans ce CD, que j’écoute depuis avec délices.  Mais bon… ça n’explique rien, tout ça!  Voilà donc qu’au moment où je passais à la caisse, j’entends à la radio parler de ce livre, s’inspirant librement des personnalités et de la mort de Patrick et Taeko Crommelynck.  Il leur est d’ailleurs dédié, à eux dont l’hitoire est bien différente.  Un peu plus tard, sous le charme de leur musique, c’était décidé, il me le fallait!

J’ai bien aimé cette lecture, qui évite de tomber dans le patho malgré le thème et la situation finale connue dès le début: le double suicide du célèbre duo. Éric et Hisako, deux enfants qui se sont précipités dans la musique pour fuir la réalité et se bercer de douces illusions.  Ils se sont connus autour du sublime, le piano, la musique, pour ensuite bâtir une relation « normale », presque banale pour ces deux artistes.  Ce livre, c’est le récit d’illusions brisées, de mensonges, de trahisons, pour protéger l’art.    Le fameux duo.

Éric est dominateur, plus difficile à aimer au départ, mais il est en adoration devant Hisako l’artiste.  Hisako se laisse dominer.  Douce, elle renonce à ses rêves pour son mari, qui lui, y renonce beaucoup moins.  La narration se balade entre maintenant et avant, entre différents personnages.  Des voix entre, ressortent, pour finir en un dernier crescendo, tragique.  Des vies sacrifiées pour l’art, pour l’idéal illusoire.  Une grande quête de l’extraordinaire, de la légende.  Des personnages qui n’auront pas su vivre dans le réel, dans l’âge adulte. 

La musique est, malgré ce que peut sembler réfléter mon billet, en arrière plan.  Tout tourne autour mais elle est en sourdine.  Je n’ai pas toujours ressenti la passion qui est sensée animer les personnages, les concerts devenant presque routine plutôt que moments transcendants.  L’écriture est simple, je n’ai pas été réellement emportée mais j’ai bien aimé!

8/10

Fantaisie en Fa mineur – Franz Schubert – Challenge classique ABC

Je sais, je sais, j’ai pris horriblement de retard dans ce challenge!  Je ne vois d’ailleurs pas comment je pourrai y arriver!  Mais je n’abandonne pas car ce fameux challenge m’a fait faire de belles découvertes, dont ce gros coup de coeur pour la Fantaisie en Fa mineur pour piano 4 mains de

Schubert. Je l’avais déjà entendue mais pas vraiment écoutée

Franz Schubert est né près de Vienne, en Autriche, ele 31 janvier 1797.  Il est le 12e d’une famille de 14 enfants et il est initié très tôt à la musique par son père et son frère aîné.  Élève d’Antonio Salieri, il commence très tôt à composer et son oeuvre comprend de la musique pour orchestre, pour piano, de la musique de chambres, des lieder (plus de 600), des opéras.  Il fut relativement peu reconnu de son vivant et plusieurs de ses compositions ne seront rendues publiques qu’après sa mort.   De son vivant, il vit de la musique est est logé dans différentes chambres mises à sa disposition par ses amis.  Les salons viennois organisent des « Schubertiades », soirées musicales autour de ses compositions.

En 1928, Schubert décède à l’âge de 31 ans, des suites du typhus.

Fantaisie en Fa mineur D940

Ce n’était pas l’oeuvre que j’avais choisie au départ mais je suis tombée en amour avec cette oeuvre pour piano 4 mains.  (Note: je sais, ce n’est pas la bonne pochette… mais elle y ressemble beaucoup et je suis trop paresseuse pour scanner la mienne!) Littéralement.  S’ouvrant sur un thème chantant mais sous lequel on sent gronder une passion, elle alterne les moments doux avec d’autres plus exaltés.  On se laisse emporter par la vague, on respire plus doucement quand les tempêtes se calment, pour bientôt repartir.

Dans la version que j’ai écoutée, celle interprétée par le duo Crommelynck, j’ai particulièrement apprécié la complicité entre les différentes voix qui se répondent, toujours en harmonie par rapport au sentiment exprimé.  La mélodie apparaît réellement contruite sur les basses et j’adore la richesse sonore des pianos 4 mains. On sent parfois la douceur, parfois la passion, parfois l’urgence… on passe par énormément d’émotions différentes en moins de 20 minutes.  Et, à plusieurs reprises, ce premier thème, parfois en majeur, parfois en mineur, que je me représente bien malgré moi comme l’idéal à atteindre, qui ne nous apparaît que plus beau après chaque tempête.  Bref, j’adore.

J’ai un peu peiné pour trouver une version que j’aime sur le net.  Vous pouvez écouter un extrait ici mais je n’y ai pas ressenti la même émotion que sur mon disque.  Dans l’autre version que j’ai trouvée, ça semble être un enfant qui joue la partie du haut, avec bien des sparages et du visuel… mais moi, ce n’est pas vraiment mon genre!  Quant les artistes en mettent trop, j’ai toujours l’impression que c’est « fake ».  Mais comme je suis loin d’être une pro, ça reste mon humble avis!

Subordonnée – Isabelle Gaumont

Résumé
« Simone Beaubien, jeune femme dans la vingtaine, travaille pour une grande compagnie dans une tour à bureaux montréalaise.  Elle est la subordonnée modèle dans toute sa modeste splendeur et ses mille et une misères.

Ses patrons sont des vampires du rendement.  Ses collègues, des cas sociaux incurables.  Ses clients, de misérables victimes du crédit.  Tous ces gens concourent à rendre sa vie professionnelle proprement infernale.  Sur le plan personnel, ce n’est guère plus brillant.  Son conjoint, le Laid, ne voit en elle qu’une femme de ménage, une pourvoyeuse et un robot culinaire – encore là, une subordonnée.

Un incident insignifiant fournit à Simone le prétexte rêvé pour échapper au cercle vicieux de son existence et lui offre la chance d’améliorer sa condition  Jusqu’où peut aller une femme qui se réveille et se révolte?

Subordonnée est le roman de l’aliénation sous toutes ses formes et sur tous ses terrains: travail, vie de couple, vie personnelle.  l’obsession de la performance à tout prix s’y étale dans toute so horreur et son absurdité, de sa manifestation la plus ténue jusqu’à ses conséquences les plus extrêmes. »

Commentaire
N’est-ce pas moi la fille qui souhaitait à tout prix lire du « léger » ces temps-ci?  J’ai choisi ce roman car l’auteure est aussi humoriste.  Je croyais donc être partie pour quelques éclats de rire.  Toutefois, oui, c’est complètement absurde.  Oui, les situations sont décrites de façon ironique, presque comique.  Mais c’est loin d’être drôle.  Loin d’être drôle car trop réel. 

Ce roman met en vedette Simone, petit robot dans une grande entreprise qui voudrait être parfaite, qui endure tout sans mot dire, parce qu’elle croit qu’elle mérite son sort, n’étant pas, justement, parfaite.  Elle se trouve complètement nulle face à ses réactions, face au fait qu’elle n’a pas la bonne réponse à toutes les questions d’actualité, qu’elle ne sache pas tout.  Complètement abrutie par des conditions de travail complètement dingues, un bureau digne de celui d’Amélie Nothomb dans « Stupeur et tremblements« , sans la barrière culturelle, des collègues étranges (avec leur boulot… on les comprend un peu!  La description de ces collèegues m’a bien fait sourire… sans le vouloir, certains visages nous viennent en tête!)et un chum qui ne la voit pas et semble s’en ficher complètement.  La plume de l’auteure rend le tout facilement digérable mais disons qu’il est impossible de ne pas réfléchir sur les valeurs véhiculées par la société suite à la lecture de ce roman. 

Parce que ce roman dénonce.  Il pourrait avoir été écrit en réponse à Lucien Bouchard, ex premier ministre du Québec, qui a raconté à un journaliste que « les Québécois ne travaillaient pas assez ».   Il dénonce la société qui valorise la performance à un point tel que l’humanité des employés est parfois oubliée.  Il dénonce le sexisme encore présent tant dans les médias, dans la culture qu’au travail.  Il dénonce le lavage de cerveau qu’on nous fait parfois subir en nous abrutissant toujours davantage.   Je n’ai toutefois pas eu l’impression que l’on me faisait la morale, ce qui est souvent le cas avec les romans un peu engagés que je lis.  J’y ai  trouvé quelques longueurs mais probablement était-ce voulu, étant donné le thème du roman et le message qu’il souhaite véhiculer. Les répétitions volontaires de paragraphes entiers m’ont plu, reflétant bien la routine, l’éternel recommencement présent dans le roman.

Je ne me suis pas reconnue dans Simone (ok, ok, je l’avoue, je veux quand même être performante, j’ai beaucoup de difficulté à faire les choses à moitié, je pourrais facilement me pousser à bout au boulot mais pour les enfants que je vois, pas pour mon patron… Par contre – au grand désespoir de mon boss – je n’ai pas ce côté « sainte personne » qui endure tout et je dis généralement ce que j’ai à dire.) mais j’ai quand même pu comprendre comment elle en était arrivée là, sans trop l’avoir voulu.   J’ai aimé ma lecture mais disons que ça ne comble pas du tout mon besoin de légèreté et que j’aurais davantage apprécié à un autre moment!!!

8/10

Des blogs littéraires en langue de Shakespeare??

Vous en connaissez? 

Ce n’est pas que je sois insatisfaite des blogs francophones, loin de là!  Mais je serais bien curieuse de lire des blogs anglophones – juste quelques uns, pas une centaine… et je suis un peu paresseuse pour tous les explorer – pour voir les romans qui y sont « à la mode », moins connus et particulièrement appréciés. 

Et alors, vous avez des blogs littéraires anglo préférés?

Update…
Ouffff!  Pas facile de s’y retrouver!  C’est pas mal différent des blogs francophones!  On peut dire que les challenges sont populaires chez eux!

Quand je fouille des blogs, je regarde en premier lieu les coups de coeur, en deuxième lieu les listes de livres lus… ça me donne une idée de ce que les bloggueurs aiment.  Et disons que j’ai eu du mal à trouver ce genre de choses!  Donc, suggestions toujours bienvenues! 
    

Lost in a good book (Délivrez-moi) – Jasper Fforde

Résumé
Après l’affaire Jane Eyre, Thursday Next devrait être tout ce qu’il y a de plus heureuse. Mariée avec Landen, l’homme de sa vie, elle vogue sur une vague de célébrité – plus ou moins désirée, tout de même – suite à son rôle dans le sauvetage de l’héroïne de Brontë.

Pourtant, soudain, Landen disparaît.  Éradiqué.  Décédé à l’âge de 2 ans, soit 37 ans auparavant.  Personne n’a de souvenirs de lui, à part Thursday, qui va tout faire pour le retrouver, quitte à sauter à nouveau entre les pages d’un livre.

Et, à travers tout ça, elle devra manoeuvrer avec un manuscrit de Shakespeare bizarrement retrouvé, des hommes à tout faire à la fois de Goliath et des SpecOps, faire face à une série de coïncidences dangeureuses… et éviter la fin du monde!!

Commentaire
Après ma lecture de « L’affaire Jane Eyre« , j’étais carrément tombée sous le charme de ce monde parallèle et ça avait été un coup de coeur.   J’étais donc enthousiaste à l’idée de lire la suite des aventures de Thursday Next mais j’avoue que je suis un peu plus mitigée par rapport à ce deuxième volet de l’histoire.  J’ai passé un très bon moment mais je n’ai pas été emportée de la même façon.

Nous sommes toujours dans cet autre 1985, où les livres et la littérature ont une grande importance, il y a toujours les très secrètes et mystérieuses « SpecOps », les personnages de romans et les dodos (d’ailleurs, j’en veux toujours un… modèle avec ailes qui réussit à se tenir sur une jambe ET qui me rapporte mes clés!).  Mais peut-être l’attrait de la nouveauté et de la découverte était-il moins présent.  Ce monde, d’ailleurs très riche, vole un peu la place à l’intrigue, qui m’a paru un peu mince, parfois décousue… en arrière-plan, quoi.  Comme il y a beaucoup d’éléments à mettre en place, j’ai trouvé ça un peu long et je ne suis entrée dans l’histoire qu’au moment où elle rencontre la Jurisfiction et devient apprentie. À partir de là, j’ai beaucoup aimé. 

Ce que j’ai surtout aimé, ce sont les multiples références aux ouvrages littéraires et aux auteurs.  Ils sont très vivants, fidèles à eux-mêmes tout en vivant leur vie de personnage.  J’adore ce concept!  Une Miss Havisham plus vraie que nature (dans la voiture… quel numéro!! J’ai d’ailleurs une envie folle de relire « Great Expectations »), Marianne Dashwood, le Chat de Cheshire, la Dame de Coeur (complètement cinglée) et une apparition « caméo » du Petit Prince m’ont fait apprécier le roman et rire un bon coup!   J’ai même eu envie de lire Kafka après avoir fait une incursion dans « Le procès »… ce qui est tout de même un événement improbable!!!  J’aime énormément l’idée d’un monde parallèle dans les romans!  Ça fait rêver! Sait-on jamais, si c’était le cas, peut-être pourrai-je avoir une aventure avec Mr. Darcy AVANT qu’il ne rencontre Elizabeth Bennett!!!  Pour Mr. Darcy, je me contenterais bien d’une aventure!!! 😉

J’ai, encore une fois, adoré le père de Thursday, avec ses apparitions surprise… c’est définitivement mon personnage préféré.  Granny Next – qui doit lire les 10 livres les plus ennuyants pour pouvoir mourir – est vraiment comique aussi.  Et les jeux de mots!!!  Je me demande comment ils ont fait pour les traduire car ils sont partout partout!!!  Et les notes de bas de page… vraiment original! Pour ceux qui savent lire l’anglais, je crois que lire la série en VO doit en valoir la peine!

Finalement, je lirai certainement la suite parce que 1) J’ai deux autre volumes chez moi et 2) Je veux savoir ce qui va arriver ensuite!  La fin de ce tome-ci est réellement faite pour que nous poursuivions notre lecture!

7,5/10

Paul en appartement – Michel Rabagliati

Résumé
Nous sommes au début des années 80 et Paul, après avoir terminé ses études en graphisme, part en appartement avec sa copine Lucie sur le Plateau Mont Royal.

Commentaire
Ces jours-ci, j’ai besoin de lectures soit courtes, soit légères.  Petit coup de fatigue et écoeurantite aigüe des tempêtes de neige et du froid qui ne lâche pas.   Un épisode de « Paul » m’attendait bien sagement sur les tablettes de ma bibliothèque… parfait pour moi!

On y retrouve Paul, qui s’installe avec Lucie.  On y voit les débuts de leur relation alors qu’ils sont aux études dans une école de graphisme qui sera révolutionnée par Jean-Louis, nouvel enseignant très artiste et très proche de ses étudiants.  On y fera aussi la connaissance de tante Janette, qui a vécu une vie hors-norme et palpitante ainsi que de Coco la perruche (j’adore la perruche… vraiment mignonne et toujours les pattes dans les plats!)

Encore une fois, nous nous retrouvons 25 ans en arrière, avec les succès de l’époque (des chansons disco aux épisodes de Dynasty) et le paysage urbain d’il y a quelques années.  On y retrouve toujours beaucoup de sensibilité, les réflexions de Paul sont toujours empreintes d’une grande honnêteté.  J’aime beaucoup voir Montréal représentée par ces traits noir et blanc!

Si ce tome est moins drôle que le précédent et remue moins de souvenirs personnels en moi (quoi que le voyage d’étudiants à New York…), il est quand même rempli de moments drôles (les répliques de Tintin, les rencontres des parents, le réparateur) et émouvants (tante Janette).  Et j’ai adoré l’idée de la photo de la fin de la BD!

Bref, un bon moment de relaxation… et là, je vais tenter de me rendre au boulot… en espérant que la route soit maintenant ouverte!!!

8/10

La héronnière – Lise Tremblay

Résumé
« Les cinq nouvelles de « La héronnière » mettent en scène un village en perdition où, sous les mensonges du quotidien, se cachent des drames croisés.  Chacune d’elles aborde des aspects de la vie villageoise, derrière laquelle planent toujours le doute, les faux-semblants et le mystère.  Où naissent donc les monstres qui poussent les personnages de cette chronique de l,arrière-pays à poser des gestes irrévocables?

De son écriture simple et fluide, Lise tremblay cerne avec brio le clivage enetre ville et campagne.  Les citadins, en mal de tranquillité éet d’authenticieé, ont tôt fait de se heurter aux silences masquant difficilement les secrets douloureux des villageois.  Ces derniers, en proie au désarroi menaçant leur survie, balancent entre désespoir et fuite vers la ville.  Mais au-delà des considérations sociologiques, la fiction nous amène ici sur le terrai de l’âme humaine et aussi, peut-être, de l’âme d’une terre, l’esprit d’un lieu. »

Commentaire
Il est rare qu’un quatrième de couverture décrive si bien ce que j’ai ressenti à l’égard de ces nouvelles de Lise Tremblay.  Je me demande même ce que je vais trouver à y ajouter!  Après avoir aimé « La soeur de Judith« , de cet auteur, j’ai attrapé au passage ce recueil de nouvelles un peu sans savoir qu’il s’agissait de nouvelles.  Il faut dire que ce n’est pas mon genre littéraire favori au départ!

Pourtant j’ai passé un excellent moment de lecture dans ce petit village isolé des grands centres, qui tente de survivre dans un monde qui ne semble plus fait pour lui.   Le fait que toutes les nouvelles se déroulent dans le même village m’a beaucoup plu.  J’ai bien apprécié les allusions aux personnages rencontrés dans les nouvelles précédentes.   Le portrait que l’auteure dresse n’est pourtant pas gai.  Elle nous montre ce fameux village, qui survit grâce aux « étrangers » et aux chasseurs – et qui ne l’accepte qu’à moitié –  sous son plus mauvais jour.   Mais on y sent le désespoir, le clivage entre les villageois et les touristes qui, bien qu’ils y possèdent une maison et viennent au village depuis des années, ne seront jamais considérés que comme des étrangers.  L’écriture de Lise Tremblay, très simple mais très belle, s’accorde parfaitement à son sujet. 

Bien entendu, ce ne sont pas tous les petits villages qui sont aussi mal en point et qui vivent ainsi dans le passé.   Ce ne sont pas tous les villageois qui s’ennuient tellement qu’ils vivent par procuration la vie du village entier, loin de là!  Par contre, j’ai retrouvé l’atmosphère un peu « vase clos » de certains endroits que je connais, où tout le monde sait la vie de tout le monde mais où il y a plein de secrets de familles et de vieilles chicanes non résolues.   On s’y croirait, dans leurs festivals, leurs fêtes et leurs tentatives de parties de hockey. 

Ce qui est dommage, par contre, c’est qu’on réalise que plusieurs petits villages se meurent, les jeunes n’y restant pas et les plus vieux n’y faisant plus grand chose, par manque d’économie à faire tourner.  Triste mais vrai.

J’aime bien cette auteure… je lirai certainement autre chose d’elle!

8/10 

Tag-à-souvenirs!

C’est la faute à Ys si vous êtes en train de lire ces « premières fois » qui ne concernent aucunement la lecture!  Ne vous inquiétez pas, ça reste décent!  Ceux qui sont ici en raison d’une recherche avec « première fois » dans un moteur quelconque (ben quoi… yen a qui font ce genre de recherche « discrète ».. avec les cookies, rares sont les personnes qui veulent que leur mère – ou grand frère agaceux – mère troombe sur des mots-clé derecherche bien explicites à ce sujet, non?), vous ne risquez pas de trouver grand chose, je n’ai nullement l’intention de dévoiler ici de mode d’emploi pour quelque première fois que ce soit!!!

Les règles?

Répondre aux questions (ça, c’est la partie que j’aime bien!)
Taguer 6 personnes à notre tour! (ça, c’est la partie que j’aime moins!)

Premier job:  Ma première « jobbine » était d’être monitrice de patinage artistique.  Je m’occupais des petits-petits (2-5 ans… c’est impressionnant les angles que peuvent faire – sans se briser – les pattes de petits de 2-5

ans quand ils font un vol plané en patin!  Je les préparais pour des petites compétitions, montait leurs numéros de spectacle… c’était cute à mort avec leurs petits costumes à paillettes!  J’avais aussi des plus grands élèves mais c’est mes bébés-patineurs qui m’ont le plus marquée!  C’est probablement pour ça que j’ai choisi de travailler avec des enfants de cet âge dans ma « vraie job ».  Plus tard j’ai été guide touristique… et comme j’ai souuuuvent de la visite chez moi, je pratique encore à temps partiel!  Ben quoi… quand on connaît par coeur tous les mautadits numéros de téléphones et toutes les distances entre telle et telle ville ou attraction touristique… c’est quand même pratique!  J’ai déjà dit que j’avais une mémoire stupide, n’est-ce pas!  Ca fait quand même 15 ans de ça!!

Première voiture:  Première voiture à moi, une Saturn « couleur poussière » (pour ne pas avoir à laver l’extérieur souvent) qui m’a toffé 9 ans et 295 000 km.  À la fin, c’était une épave ambulante et me rendre du

point à au point B devenait un réel challenge!  Je me serais cru dans Amazing race à tous les jours!!!  Mais bon, je trouvais ça un peu normal que je sois la seule à être capable de conduire le bazou en question!  Imaginez ma surprise quand j’ai eu une voiture neuve!!  Une voiture qui ne stallait pas à tous les coins de rue à moins de donner du gaz à un moment précis du cycle du moteur, j’ai réalisé que ça existait!!!!

Première page de scrap/web:  Ben… celle-ci!  Je suis blogonulle mais je suis encore pire avec mes 10 doigts!  Voir mes prouesses d’emballage pour plus de détails!!!

Premier voyage: Plus difficile celle-là… quand j’étais petite, aller à Québec, c’était un voyage, dans ma petite tête!!!!  Premier voyage hors du

pays, c’était aux États-Unis.  La Floride, colonie de vacances des Québécois, en voiture en longeant la côte.  J’ai été tellement détestable pendant ce voyage (faut me pardonner… j’avais 13 ans, un copain dans ma région et un camp d’été de patinage… un voyage en famille, ça me tentait moins que pas!) que ma mère refuse encore d’en parler!    Moi j’avais beaucoup aimé mon voyage (en fait, je lisais toute la journée sur la plage ou sur le balcon avec mes – charmants – voisins de condo en disant à mes parents que je restais enfermée dans la chambre d’hôtel à l’air climatisé pour les faire se sentir coupables ben comme il faut de m’avoir traînée là.  Ils ont dû trouver que les lampes du condo avaient des propriétés bronzantes!) mais le reste de la famille sont encore traumatisés!  Ne vous en faites pas, je ne suis plus aussi détestable!!!

Premier baiser: Premier bisou, je devais avoir 4-5 ans… un bisou vite-vite sur le bec avec un copain juste pour prouver aux autres copains que ça ne

m’écoeurait pas (ce qui était totalement faux, un bisou à Yann ou à un serpent, c’était aussi dégueu l’un que l’autre dans ma tête de fillette!)  Mais je pense qu’il a été plus traumatisé que moi car ce bisou-là l’a – à ses dire – fait revirer de bord!  Vous vous inquiéteriez, à ma place?  Et le premier vrai baiser, plusieurs années plus tard… un agréable souvenir… que je vais garder pour moi!

Puisque je n’ai pas le choix (ça me met toujours mal à l’aise), je vais tagguer Charlie Bobine (je la taggue tout le temps, pauvre elle!!!), Fashion, Amanda, Stéphanie, Lune de Pluie et Bladelor.  Je n’ai pas eu le temps de faire le tour des blogs aujourd’hui donc je ne sais pas trop si quelqu’un d’autre vous l’a déjà refilé… Si ça ne vous tente pas, ya pas de souci!

Seven Up – Janet Evanovich

7up.jpg Résumé
Tout ce que Stephanie Plum, chasseuse de primes, a à faire est de trouver (et idéalement d’appréhender) Eddie DeChooch, une espèce de mafioso à la semi-retraite de l’âge de Grandma Mazur.  Toutefois, celui-ci semble avoir un talent particulier pour disparaître juste au bon moment. 

De plus,  Dougie a mystérieusement disparu et Stephanie mettra tout en oeuvre pour le retrouver, avec l’aide de Ranger, son mentor (et possible superhéros).  Mais l’aide de Ranger semble, cette fois, avoir un prix!

Commentaire
Mais comment elle fait, Janet Evanovich?  À chaque fois que je me dis que je vais cesser la série pour un moment, que ça commence à devenir un peu répétitif par moments et que je vais me laisser un peu de temps pour m’ennuyer de tout ce beau petit monde (bon, ok, j’avoue tout, surtout de Morelli et Ranger!!), elle réussit à finir sur un truc incroyable… et sur lequel je voudrais avoir des détails!!

En fait, ce volet des aventures de Stephanie Plum a, encore une fois, tous les éléments pour plaire.  Une histoire pas possible, des personnages hauts en couleurs et des aventures complètement incroyables de notre héroïne qui pourrait facilement enseigner à tous l’art de se mettre les pieds dans les plats.  Même moi, j’ai l’air complètement inoffensive, comparé à Miss Plum (quoi que personne n’a jamais osé me mettre un fusil dans les mains…). 

Les scènes de famille des Plum sont hilarantes.  La mère de Stephanie est une sainte!  Et voici donc que Valerie, Sainte Valerie, la soeur plus-que-parfaite de Stephanie débarque avec ses deux enfants.  Son mari ayant préféré disparaître aux Caymans avec la babysitter (à laquelle Valerie a offert un beany baby pour son anniversaire), elle a décidé de revenir à Trenton… et de devenir lesbienne.   Grandma Mazur est toujours aussi farfelue et imprévisible. 

J’ai toutefois moins accroché à cet épisode… moins de Ranger et de Morelli, d’une part, et d’autre part, les personnages secondaires de Mooner et Dougie, que j’ai bien aimés dans le volume précédent, m’ont un peu ennuyée dans celui-ci.  Je crois sincèrement que je vais faire une pause dans la série. 

Toutefois, ce fut une lecture quand même agréable, avec de nombreux éclats de rire… impossible de ne pas sourire en imaginant une méga bataille de boue entre Stephanie, Lula et des lutteuses professionnelles!  Quoi qu’on en pense, les romans de Janet Evanovich nous font la plupart du temps passer un très bon moment!

7,5/10