Books and the City… here I am!

Ben oui, je sais!  Cet événement, généreusement préparé par un groupe de bloggueuses parisiennes, est annoncé depuis le mois de janvier!  En retard, vous dites?  C’est décidé depuis longtemps… mais c’est que j’attendais que le passeport soit valide, que les vacances demandées au mois de mars soient confirmées par la boss, que les billets d’avion soient chez moi et que les démarches soient pas mal amorcées pour réellement commencer à y croire pour de vrai vrai vrai et à trépigner d’impatience!

Et là, c’est fait! 

Je m’envolerai donc pour la France le 19 juin, pour arriver à Bordeaux le 20 et être accueilie par la famille d’une amie, dans la région d’Angoulème.  Et par la suite, le 27 juin, c’est le départ pour la région parisienne où Stéphanie a la gentillesse de m’accueillir!  Je ne cesse de le répéter, c’est vraiment, vraiment gentil de sa part!!  Je retournerai ensuite chez moi le 8 juillet, soit quelques jours après le jeu de piste parisien Books and the City (où, je vous le jure, je ne vous ferai pas la honte d’arrivée chaussée de mes Crocs vert fluo!!)! 

Bien entendu, ça implique une tonne de préparatifs ô combien agréables!!!  Après m’être occupée des trucs-paperasse, voici que j’ai enfin pu aller me racheter des valises (les miennes dataient de l’âge de pierre… vous savez le temps où les roulettes hésitaient entre la forme ronde et la forme carrée??)  Il était hors de question que je me balade avec ça.  C’est toujours en spécial à 70% ces trucs-là… à se demander pourquoi ils inventent un prix de fou « normal »!!  C’est l’un des mystères de la vie!!! Ensuite, un joli petit guide de Paris pour me faire saliver ( et ne serait-ce que pour avoir une idée de la géographie et ne pas trooop me perdre… mes parents ont oublié de me donner le gène de l’orientation… c’est nécessaire).   Quoi, ça fait touriste??? Je saaaaaaais!  Mais c’est pas grave!!!

Et finalement, mon achat préféré… un nouvel appareil photo numérique parce que le mien, faisant déjà de l’âge d’or des kodaks (il date de 2000… ça donne une idée), ne tient ses batteries que quoi… le temps de 5 photos!  Parfait pour prendre les photos de colis swap… mais pour à peu près rien d’autre!!!  Et le mieux du mieux… devinez-quoi??  Ma nouvelle bebelle est rooooooose!!! Je suis ravie, ravie, ravie!!! 

(Extrait de conversation:
Ami: un nouvel appareil photo?  C’est quoi ses spécificités? 
Moi: Il est roooose!! 
Ami: Mais encore? 
Moi: Ben… rose un peu brillant… genre métallique! 
Ami: Se tait, complètement bouché face à ce gouffre insurmontable entre sa façon de penser et la mienne!)

Bien entendu, je suis super énervée (dans le sens de « avoir hâte »)!!!  Mon dernier voyage outremer date d’il y a 15 ans!!!  C’est complètement fou, quand même! Donc, un beau voyage, la chance de rencontrer plusieurs d’entre vous… que demander de plus!!!

D’ici là, plus de nouveaux livres d’ici un mois… bon… ok, c’est pas logique vu que je compte bien aller à la vente annuelle de livres usagés sur le Vieux Port en fin de semaine… disons alors plus de livres NEUFS pour moi d’ici mon départ (les cadeaux, ça compte pas, hein?)!  Question qu’il me reste un peu de place dans mes bibliothèques pour placer ceux que j’achèterai en voyage!!! 🙂

Vivement mes vacances!!!

Le funeste destin des orphelins Beaudelaire – tome 1 : Nés sous une mauvaise étoile – Lemony Snicket

Résumé
Cher lecteur,

Je regrette fort de devoir le dire, mais le livre que voici ne contient rien d’amusant. Il raconte la triste histoire de trois enfants qui ont toutes les déveines. Ils ont beau être bien élevés, et charmants, et intelligents, il ne leur arrive que des misères. De la première page à la dernière, ils vont d’une catastrophe à l’autre et collectionnent les pires ennuis – à croire qu’ils attirent les calamités.

Dans ce bref volume seulement, les enfants Baudelaire affrontent un sinistre personnage, de hideux habits qui grattent, un épouvantable incendie, un complot pour dérober leur héritage et de la bouillie froide au petit-déjeuner. Pour ma part, il est de mon devoir de relater ces funestes épisodes mais rien ne t’interdit, cher lecteur, de remettre immédiatement ce livre où tu l’as pris et d’en choisir un plus joyeux, si tu préfères les histoires gaies.

Avec mes sentiments respectueux,

Lemony Snicket

Commentaire
C’est un billet que je ne trouve pas facile à rédiger parce que j’ai franchement passé un moment désagréable à la lecture de ce court volume.  Par chance, ça se lit en moins d’une heure mais même dans l’heure, je me suis souvent questionnée à savoir pourquoi je continuais à lire ce truc!  En fait, je le sais un peu… c’est qu’il a connu un succès fou et qu’il plait beaucoup aux jeunes.  Mais même si j’aime beaucoup les contes, si j’aime beaucoup la littérature jeunesse, cette fois, ça n’a pas passé. 

Pourtant, j’ai été prévenue à plusieurs reprises: si on n’aime pas les histoires de méchants qui sont méchants (parce que c’est leur métier d’être méchants) avec les enfants, on est mieux de passer notre chemin.  Et moi, les suites de malheurs, je n’aime pas.  À côté du compte Olaf, la famille Dursley ont l’air de la famille idéale!  Ça commence mal, ça va mal et ça finit mal.   Je suis bien prête à pardonner une histoire cousue de fil blanc avec un dénouement tiré par les cheveux (c’est de la littérature jeunesse… faut quand même que ça ne demande pas deux cours classiques pour être compréhensibles) mais je n’ai pas accroché.  Je ne crois pas avoir réussi à me mettre suffisament en mode « âme d’enfant » pour apprécier l’histoire.  Ça m’énerve qu’on puisse être si mauvais avec des enfants; je n’arrive pas à y voir une grande aventure.

De plus, si j’ai bien apprécié le fait que l’auteur interpelle directement son lecteur et qu’il semble avoir un certain lien avec l’histoire, les définitions intégrées au texte des mots moins courants m’ont un peu énervée.  Mais bon, je dois m’en souvenir… c’est un livre jeunesse!  Le livre est aussi parsemé de quelques références littéraires (les noms des personnages entre autres) et je me suis fait à plusieurs reprises le commentaires que j’aurais dû le lire en VO pour ne rien manquer.

Bref, j’étais bien contente d’avoir tourné la dernière page de ce livre.  Sauf qu’après l’épilogue, je me suis surprise à me demander où les pauvres orphelins allaient bien pourvoir être envoyés par la suite!    Et comme il était hors de question que je me tape un autre volume de la série, j’ai commis un crime irréparable… j’ai consulté Mr.Wiki… et je suis allée lire les résumés des livres suivants.  Je sais, je sais, honte à moi!!  Promis, je ne le referai plus!En fait, j’ai trouvé la lecture des « plot summary » beaucoup plus agréables que le livre lu! 

*Léger risque de spoilers… ou risque de spoilers légers!*
La suite de la série semble plus intéressante: Dans les 7 premiers livres, les orphelins sont « barouettés » (en bon québécois) chez différents membres de leur famille où le méchant Olaf apparaît chaque fois, déguisé.  Par la suite, ils doivent eux se sauver car faussement accusés de meurtre.  Les enfants se servent toujours de leur habileté particulière et rencontre une foule de personnages qui semblent liés à une organisation appelée VFD.  Les rebondissements apparaissent nombreux et pas trop gore.  Je comprends qu’une telle histoire puisse passionner.  De plus, certains personnages ne semblent ni tout blancs, ni tout noirs et ne font pas « que passer » dans un tome en particulier.

Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant (à ma lecture des résumés et articles), ce sont les références culturelles et littéraires qui semblent être mentionnées dans les romans.  Les noms des personnages, les anagrammes et, particulièrement, la signification des phrases de un mot de Sunny (traduit par « Prunille » en français) qui sont tordantes!  Si j’avais lu la série au complet, je crois que c’est cette « chasse aux références » à travers le texte qui m’aurait le plus passionnée!  Je trouve cette idée réellement intéressante.

Bref, je ne noterai pas la série en raison du fait que j’ai carrément détesté le premier tome et que je n’ai pas lu la suite, qui semble mieux.  Mais pour mon plaisir de lecture, ça équivaudrait à un 3/10…
 

To the nines – Janet Evanovich

Résumé
Vinnie, cousin et patron de Stephanie, a rédigé un « Visa bond » (léger problème de traduction ici… je connais maintenant beaucoup mieux le vocabulaire des chasseurs de prime en anglais qu’en français, allez donc savoir pourquoi) pour un travailleur indien, Samuel Singh.  Quand, une semaine avant l’expiration du dit visa, Singh disparait, Vinnie n’a qu’un seul but: le retrouver.  Il charge donc Ranger de l’affaire et Stéphanie l’aidera.  Sauf que tout n’est pas si simple… »

Commentaire
Quoi?  Un peu étrange de passer de Shakespeare à Stephanie Plum?  Je ne vois pas pourquoi vous dites ça!  On dirait que quand il fait beau et que je m’installe dehors pour lire, il me faut un truc léger et comique.  Et ça convient parfaitement à Stephanie Plum!

Je crains que mes commentaires sur la série ne soient un peu répétitifs… parce que Evanovich tient une recette gagnante et qu’elle la reprend de façon un peu différente à chaque fois. Il y a toujours un moment où je ris au larmes dans chaque livre et cette fois, ce fut l’image mentale du Tom Jones devant se débattre avec un string « hot pink » appartenant à Lula sur la tête!!!  M’imaginer Cal tomber dans les pommes a aussi incité une bonne dose de rire!  Comme j’étais au parc en lisant ceci, j’ai dû avoir l’air d’un drôle de numéro!

L’intrigue, même si on s’y attarde plus cette fois-ci, est encore une fois prévisible (et bon, le fait qu’il y a genre 5 autres volumes dans la série nous indiquent que Stephanie va s’en sortir, n’est-ce pas!!) à tel point que je me suis demandée tout le long pourquoi ils n’allumaient pas plus vite!  Mais bon… je commence à en avoir l’habitude!

Je dois aussi admettre que dans ce volume, la famille de Stephanie, qui me fait toujours, toujours, toujours hurler de rire  m’a un peu manqué. Lula, avec son régime « viande seulement » (qui consiste à déjeuner avec 7 double cheeseburgers bacon… sans manger le pain) est bien comique… mais elle ne vaut pas Grandma Mazur!!  Heureusement qu’il y a *soupir* Ranger et Morelli!!!  J’espère seulement que Morelli ne deviendra pas trop « acquis » à Stephanie… c’est plus drôle quand elle doit courir un peu!  Et je ne cesse d’espérer quelques passages plus « hot » avec Ranger, mon superhéros préféré!!!  Le « mini-teaser »de ce tome est déjà pas mal!!  Au fait, vous pensez que je peux demander ça, un superhéros comme Ranger, pour Noël??  Je sais, je m’y prend d’avance!

7,5/10

Le songe d’une nuit d’été – William Shakespeare

Résumé
« Les elfes s,Éveillent quand les humains s’endorment.  Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer?  Contre les lois irrationnelles des bois s’affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d’Athènes.  Hermia en est une victime.  Égée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Héléna.  Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins… »

Commentaire
J’ai décidé de m’offrir ce petit plaisir en ce bel après-midi ensoleillé.  C’est donc dehors, au soleil (bon… tout de même pas en bikini, il ne fait quand même que 15 degrés celcius… avec vent!) que j’ai relu cette pièce de Shakespeare, découverte à l’adolescence. 

C’est au film « Dead Poets Society » que je dois ma vraie découverte de Shakespeare.  En effet, cette pièce était jouée par lNeil, e personnage principal, et l’on pouvait voir quelques courts extraits.  Comme ce film fait encore et toujours partie de mes films cultes et qu’il m’avait fait verser au moins la moitié des larmes de mon corps, je me suis jetée sur la pièce originale de Shakespeare afin de rester connectée avec les personnages de ce film. (Bon… il faut se souvenir, j’avais 13 ans… on est bizarres, à 13 ans!)

Cette comédie légère m’a conquise et je suis restée conquise depuis.  J’adore Puck et ses embrouilles, j’adore penser que la nuit, dans certains lieux, fées, elfes et autres petits êtres s’en donnent à coeur joie et influencent la vie des humains à leur façon.  J’aime m’imaginer une part de magie dans ce qui m’entoure… j’ai toujours été comme ça!  Et cette pièce est pour moi une ode à l’imagination de chacun.  C’est probablement pour ça qu’elle a une place toute spéciale dans mon coeur, malgré (et probablement en raison de) sa légèreté.

J’avoue avoir vraiment pouffé de rire à la représentation de « La pièce » basée sur le mythe de Pyramus et Thisbe (d’ailleurs plusieurs personnages de la pièce sont basés sur des mythes).  Cette « pièce dans la pièce » où tout est dit, explicité, où aucune place n’est laissée à l’imagination (Je pense au Mur et aux « explications » des personnages… my god, trop drôle!) est tordante! 

Mon seul bémol à cette lecture, c’est mon édition.  Comme je ne sais trop où j’ai mis celle que j’avais étant étudiante (j’ai égaré plusieurs livres datant de cette époque… je me demande bien où ils ont pu se sauver), j’ai trouvé ce feuillet pas cher du tout en librairie et, si ma mémoire est bonne, la traduction est différente de mon souvenir.  Elle n’est pas vraiment  « mauvaise », juste différente.  Et la différence, par rapport à nos « cultes adolescent », c’est pas bien du tout!!!  Maintenant, je meurs d’envie de le lire en VO, chose qu’étrangement, je n’ai jamais faite!

9/10

La vie de Liszt est un roman – Zsolt Harsànyi

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« Il donnait des leçons pour vivre et parfois, lorsque ses doigts ne supportaient plus les efforts violents et cruels, il lisait pour se reposer.  Tout, à tort et à travers.  De nouveau il avait cessé de fréquenter la société, il rencontrait à peine ses amis.  Balzac lui aussi était très occupé.  Victor Hugo travaillait à un grand roman qui avait pour cadre l’église Notre-Dame.  Berlioz n’était pas à Paris, Musset courait constamment le jupon.  Et lui, il restait assis pendant des heures interminables au piano et luttait avec lui comme avec un démon.  Ce fut un combat effroyable.

L’itinéraire du jeune Liszt est ici restitué par un biographe attentif et cmoplice qui, de Doborjàn (Autriche) où naquit le virtuose en 1811, à Vienne où il fit ses classes, en passant par l’Allemagne et Paris où il vint parfaire son éducation musicale et devint le familier du cercle romantique, le suit pour l’accompagner ensuite, compisitaur au faîte de sa gloire, à Weimar, Dresde, Budapest, Rome ou Leipzig puis à Bayreuth où il mourut en 1886. »

Commentaire
Cette biographie romancée de Franz Liszt est un cadeau de Noël.  J’en avais entendu parler je ne sais trop où et je désirais vivement la lire… mais quand j’ai aperçu l’épaisseur du livre en le sortant du paquet, j’avoue avoir connu un moment de dépit!  Une biographie de 743 pages?!?!?!  Oui, je sais, les biographies ont souvent cette envergure… j’en lis d’ailleurs assez peu.  Je me souviens m’être dit que je lirais ce livre probablement dans la semaine des 4 jeudis… et il faut croire qu’elle est arrivée (quoi que s’il y avait eu vraiment 4 jeudis dans cette semaine, je n’y aurais pas survécu… la journée de jeudi a été un mélange de course folle et de « au-delà du réel »…)

J’ai donc passé plusieurs jours en compagnie de Franz Liszt, ce grand virtuose au piano (on le dit le plus grand pianiste du 19e siècle) et aussi compositeur.  Je dois avouer que je connais relativement peu la musique de Liszt… de lui, je n’ai joué que quelques « Consolations » et si je connaissais quelques une de ses « Études d’exécution transcendantes » et « Rhapsodies hongroises », je ne peux pas dire que j’étais très « ferrée » en ce qui concerne ce compositeur.  Bien entendu, j’ai profité de cette semaine pour pallier (en partie) à ce manque de culture musicale et ainsi écouter plusieurs de ses oeuvres!

Le terme « biographie romancée » est assez parlant.  Plusieurs informations m’apparaissent exactes (selon mes dictionnaires de la musique, en tout cas), j’imagine qu’il faille en prendre et en laisser!  En effet, l’auteur adopte une vision « de l’intérieur » de Liszt, décrivant ses hauts, ses bas et ses questionnements existentiels par rapport à la vie, l’amour, l’art, la musique et la religion.  De plus, le point de vue adopté m’est apparu résolument romantique et on y rencontre un grand homme, fier et passionné.  Malgré le fait que ses travers (les femmes, l’ambition dévorante, sa difficulté à se fixer, à être présent pour ses enfants) soit bien en évidence, on s’attache tout de même à cet homme.

J’ai réellement apprécié chacun des moments de cette lecture.  L’écriture est très accessible et le titre est révélateur: ça se lit comme un roman.  J’ai une nette préférence pour l’époque de Paris où nous croisons également Chopin, Hugo, Balzac, Berlioz, George Sand et Musset.  J’aurais bien aimé être un petit oiseau pour écouter les conversations que tenait ce cercle romantique!  Et on parle de musique bien sur.  De celle de Chopin, de Wagner de Berlioz, de Liszt aussi, bien sûr.  L’accueil qui leur fut réservé, les « politicailleries » de la cour, les jeux de pouvoir desquels dépendaient les musiciens.  J’ai bien apprécié le portrait du monde de la musique du 19e siècle qui est dépeint dans le roman.  De la vie complètement folle et bohême du virtuose qui court de concert en concert aux tentatives de faire accepter la « nouvelle musique » et la musique à programme par tous les moyens possibles.  Les guerres de clan, les trahisons, les grandes fièvres créatrices.  Et la fin, bien entendu.  J’ai été emportée dans le tourbillon de la vie de ce compositeur.

Bref, un excellent moment de lecture.  Si je n’y ai trouvé aucune longueur, je pourrais comprendre que d’autres puissent être en désaccord sur ce point.  C’est très accessible mais je crois qu’il faut tout de même aimer un peu la musique pour le savourer à plein.  Le seul reproche que je lui fais est une vision un peu noire de certaines femmes (bon, peut-être qu’elles étaient vraiment détestables… sait-on jamais), à qui Liszt en a fait voir de toutes les couleurs… et qui le lui ont bien rendu!  C’est que monsieur le pianiste a été, semble-t-il un bourreau des coeurs!

Bref, si vous connaissez d’autres biographies accessibles de compositeurs (signification: qui se lisent de façon fluide), je suis partante, n’importe quand! 

Et je termine sur une phrase d’un copain qui m’a bien fait rire: « Lire une biographie?  T’es bizarre… je ne comprends pas l’intérêt… tu sais déjà comment ça finit… ça finit qu’il meurt à la fin de sa vie »!  J’ai été carrément bouchée!!!

9,5/10

Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante – Annie L’Italien

Résumé
« Depuis quelques années déjà, Anne semble s’être installée dans un joyeux célibat.  Toutefois, malgré une vie bien chargée, partagée entre le boulot qui prend trop de place, les séances de magasinage thérapeutique et les 5 à 7 avec les copines, cette jeune trentenaire n’a pas complètement écarté l’idée de rencontrer un homme pour qui elle acceptera de perdre un peu de sa lberté.  Mais l’homme en question se fait attendre.  Ses quatre grandes amies ont d’ailleurs diagnostiqué qu’il s’agissait là d’une conséquence directe de son excès d’orgueil, ce défaut qui l’aurait trop souvent empêcher d’oser rigoler/pleurer/chanter/vivre pleinement.  Sans tenir compte de leurs remontrances répétées, Anne est demeurée dans ses rassurantes habitudes d’incorrigible orgueilleuse.  Mais les filles n’ont pas dit leur dernier mot: pour son anniversaire, elles lui offrent une étonnante chasse au trésor qui l’amènera à sortir de sa zone de confort, et, par la même occasion, à rencontrer un homme potentiellement intéressant. Un événement à la fois espéré et terriblement appréhendé par cette célibataire pas tout à fait endurcie.  Osera-t-elle risquer le ridicule et s’ouvrir à l’inconnu? »

Commentaire
Mes copines ont presque toutes aimé ce livre.  Elles disaient que j’aimerais aussi vu qu’elles croyaient que le style d’écriture (tout plein de parenthèses et de mots bizarres) ressemblait au mien.  Du coup, j’étais étonnée, parce que je n’écris pas à part des mails groupés sans queue ni tête et des articles plus ou moins structurés sur ce blog.  Du coup, apprendre que j’ai un « style d’écriture »… ça a fait bizarre!  Donc, j’étais curieuse de découvrir ce roman et comme j’aime bien la « chick lit » (ou, comme certaines préfèrent les appeler, les « comédies romantiques »), tout à fait ouverte.  Quand « La recrue du mois » a choisi ce livre pour mai, je me suis dit que c’était l’occasion rêvée.

Sauf que.

Et oui, parce qu’il y a un « sauf ».  Un gros « sauf » en plus parce que je n’ai pas du tout aimé.  Peut-être est-ce dû à ma lecture précédente (L’histoire de l’amour de Nicole Krauss), que j’ai trouvée plus forte et décidément mieux écrite mais je n’ai vraiment pas accroché, ni à l’histoire, ni au style. 

Mes bugs dans l’histoire?  Anne a 35 ans.  Je devais sans cesse me rappeler ce détail parce que je croyais lire les aventures d’une jeune fille début vingtaine.  J’ai donc eu dès le départ de la difficulté à croire à tout ça et à me laisser emporter, d’autant plus que c’est tellement loin de mon univers et de mes préoccupations!   De plus, je n’ai rien contre le fait que ce soit prévisible (d’ailleurs, c’est une qualité dans la chick lit… je veux rêver sans craintes avec l’héroïne et savoir que ça finira bien… mais en ayant un peu peur de me tromper, tout de même!) mais tout de même, je n’ai pas du tout envie que tout tout tout me soit dit explicitement et que je n’aie à me poser aucune question.  Autre chose, si mes copines m’avaient fait un coup pareil, même par affection, même par amour, je les aurais assommées.  Réellement.  C’est pire qu’une initation à l’université, leur truc!  J’adore les chasses au trésor mais quand même!!!  Et la petite morale « à 5 cennes » tout au long du roman… ça m’a énervée plus qu’autre chose (et si quelqu’un ose dire que c’est parce que je pourrais en prendre une partie pour mon compte, il va avoir droit à mon regard assasin… pour au moins 1 grosse minutes, et je jure que je vais « toffer » la minute au complet!!!)  Tous les problèmes de la demoiselle sont reliés à son orgueil (bien entendu, c’est aussi simple que ça) et je n’ai pas trouvé beaucoup de profondeur aux personnages.  De toute façon, tout ce qu’ils pensent, ont le goût de penser, ressentent ou espèrent ressentir est nommé et explicité au fur et à mesure.  Je n’y ai pas trouvé de place à l’anticipation, aux questionnements.

Mes bugs quant au style?  D’accord, comme moi, elle fait tout plein de parenthèses, s’adresse directement au lecteur, divague un peu… mais jamais je n’aurais l’idée d’aller écrire un roman!!!   Selon moi, il y a une grande différence entre un livre publié et un blog où je délire un peu et (je l’avoue, même si je sais que ce n’est pas bien…) où je ne prends même pas la peine de se relire!   Bon, ok, elle fait quand même bien mieux que ce qu’il y a sur mon blog (qui est souvent syntaxiquement très douteux), ce n’est pas comparable… mais quand même!   Je n’ai rien contre les structures « orales » dans les romans, ni contre la légèreté, mais j’ai eu l’impression de lire un roman jeunesse par son style et le vocabulaire utilisé. Je n’ai rien non plus contre les romans jeunesse… mais je vous rappelle que l’héroïne a 35 ans et le héros 38…   Et… il y a un synonyme au mot « orgueil »???  Pleaaaase!!!

Tout de même… c’est un livre qui se lit très rapidement et facilement.  Il ne m’est pas tombé des mains et n’est pas franchement désagréable.  C’est frais, léger, jamais vulgaire, ça fait rêver de partir en voyage…   Et je me suis quand même trouvé des points communs avec l’héroïne (je suis entre autres aussi peureuse qu’elle et je suis la championne pour ne « pas vouloir avoir l’air de »…).  J’aurais cru pouvoir m’y identifier mais non.   Peut-être que si le livre avait été plus long, j’aurais pu réussir à m’attacher aux personnages, à aimer leurs petites habitudes et leurs petites insides, à entrer dans leur petit monde quoi. 

Bref, une lecture dans la lignée de « Amours, chocolats et autres cochonneries » ou encore « Les aventures d’India Jones »!  Pas mauvais mais peut-être lu dans un moment qui ne convenait pas à ce genre de lecture.

4/10

Accro aux swaps, vous dites??

Je ne m’en défends même pas!!!  Et il m’était absolument impossible de résister à celui-ci, organisé par Anjelica, vu qu’il allie littérature et musique!  Le contenu du colis est en effet un livre et un CD d’auteurs féminins!  Comment résister à un tel swap, moi qui adore littérature et musique!

Bon, il y a le fait que serai en Europe dans la période de réception du colis et d’écriture du billet.  Disons en plus que je ne fais pas du tout confiance à mon amie La Poste pour conserver un paquet pendant 2-3 semaines avec mes mésaventures passées!!!  Mais ma petite maman pourra toujours servir de réceptionniste!   Comme je vous le dis… il fallait que je participe, c’était trop tentant!  Tout va s’organiser!  Et merci à Anjelica d’accepter ces petites adaptations!

Pour plus d’informations, allez faire un tour chez Anjelica!

Totalement non-littéraire… et d’un intérêt douteux!


Note: Vous vous apprêtez à lire une suite d’inepties… vous voilà prévenus! 

J’ai déjà dit que je faisais des trucs stupides, des fois??

Hé oui, je suis de nature – un peu trop – passionnée… je me laisse emporter et après, j’en paie le prix!  Donc, quel est le truc stupide, vous demandez-vous?

Il faut rétablir le contexte (sinon je vais vraiment avoir l’air encore plus stupide, ce qui n’est pas peu dire) de ce pari, parce que oui, c’est un pari.  Moi, qui n’ai jamais même acheté un « gratteux » de ma vie, j’ai parié.  Et sur quoi?  Une foutue game de volley ball! Vous vous demandez encore pourquoi c’est si stupide?  Voilà la réponse!  Une foutue game de volley ball dans laquelle JE jouais!  Pourtant, connaissant mes performances remarquables, j’aurais pu me donner un conseil d’ami et m’abstenir… mais non!  Je n’ai pas eu cette gentillesse envers moi-même!

Le pari en question a eu lieu au cours d’un 5 à 7 de bureau un peu – trop – arrosé où nous avions une discussion enflammée sur les performances au travail des femmes et des hommes.  Bien entendu, moi, mes 3 coupes de vin et mon café brésilien soutenions férocement la cause féminine quand mon collègue a mentionné que c’est comme en sport, les hommes sont mieux « bâtis » pour avoir de l’énergie et des capacités physique… la preuve, il y a des catégories différentes aux Jeux Olympiques pour les hommes et les femmes.  Le rapport, vous vous demandez?  Aucun.  C’est que 7 Heineken l’avaient joyeusement guidé vers cette association d’idées!  Et moi, mue par un éclair de génie, je m’exclame que je ne suis PAS-DU-TOUT-D’ACCORD et que la preuve, on ferait une partie de volley « les gars contre les filles » et qu’on les planterait d’aplomb!  Le lien?  C’est qu’on joue au volley le midi au bureau.  Je croyais tenir une idée de génie parce que normalement, on ne s’en sort pas trop mal!  Les autres filles étaient enthousiastes!  C’Est que nous, les filles, on n’est pas championnes mais il y a deux gars qui vraiment, vraiment, en arrachent alors on se disait qu’on n’aurait qu’à « smasher » sur ceux-là!

SAUF…

… que ce sont des gars… des gars très orgueilleux.  Des gars qui ont invité d’autres collègues beaucoup meilleurs (genre qui ont joué collégial) pour remplacer les deux gars qui en arrachent… Résultat, on s’est fait joyeusement planter!  Mais d’aplomb, là!!!  Mes deux principaux exploits ont été de rentrer tête première dans le filet en voulant rattraper un ballon (et ainsi me grafigner un côté du visage de façon assez impressionnante) et ensuite de faire un presque-double-axel-sur-pieds dans le but d’éviter un smash qui menaçait de m’arracher la tête!!!  On a même cessé de compter les points tellement c’était ridicule!

Bon, jusque là, j’ai l’air un peu trop confiante mais pas vraiment stupide!  Mais ça s’en vient!

C’était un pari.  Qui dit pari dit conséquence.  Les gars se sont donc concertés et, pour moi, ont choisi la honte suivante: Je devais porter mes Crocs toute la journée au boulot aujourd’hui!  Pour la maniaque de souliers que je suis… c’est duuuuuur!!!  Et en plus, j’avais une réunion où je devais être habillée assez propre… heille, ça fitte, ça, des Crocs vertes fluo ornées de charmantes petites fleurs orange et rouges avec une jolie petite robe!  En fait, ça fitte avec rien d’autre qu’un kit de jardinage ou des shorts et un top de maillot de bain!!  Et je me serais très mal vue porter ça au boulot!  Je vous épargne les commentaires reçus, c’est déjà assez long de même!

Et comme la suite de ma punition pour m’être crue supérieure à cette race tellement torturée par leur orgueil qu’ils sont prêts à tricher (je parle de ma gangs de supposés « hommes » ici), je devais l’avouer au monde entier!  Difficile d’être plus internationale qu’ici… alors c’est chose faite!  Ma honte est complète! Et voici même, en prime, une photo des Crocs en question!  Avouez que vous en voulez des pareils!!! 😉

Celebrate the author – Daphne du Maurier – 13 mai 1907

Jusqu’à très récemment, je croyais – ô inkulte que je suis – que Daphne du Maurier avait été un « one hit wonder »!  Je sais, je sais, c’est ridicule!  Mais je n’avais entendu parler que de « Rebecca« , ses autres livres m’étant tout à fait inconnus.  C’est tout de même moins pire côté inkulture que le commentaire entendu récemment qui se résumait comme suit : « Daphne du Maurier?  C’est celle qui a inventé les cigarettes du Maurier, ça? » !!  Et nonk je ne ferai pas de révélations choc quant à l’identité de l’auteur de ce commentaire!!!  J’ai donc été ravie de saisir l’occasion fournie par ce challenge pour la découvrir davantage!

Daphne du Maurier est née le 13 mai 1907, à Londres.  Elle est la deuxième des trois filles de Sir Gerald du Maurier, acteur et metteur en scène et de Muriel Beaumont, aussi actrice. On (« on » faisant ici référence à Mr. Wiki) raconte qu’elle est la cousine des fils de Llewelyn Davies, ceux-là mêmes

qui ont inspiré J.M. Barrie pour « Peter Pan » et les enfants perdus.   Daphne du Maurier se maria au Lieutenant général Sir Frederick « Boy » Browning, de qui elle eut 2 filles et un fils.  Toutefois, l’orientation sexuelle de l’auteure n’apparaît pas claire et quelques relations homosexuelles lui sont aussi attribuées.  Elle s’est parfois définie comme ayant une énergie définitivement masculine et ce secret lui aurait fourni l’élan créateur nécessaire à l’écriture de son oeuvre.  À noter que ces derniers renseignement proviennent de sites internet… je n’ai pas entre les mains de réelle biographie de Daphne du Maurier!

Si l’oeuvre la plus connue de l’auteure est sans conteste « Rebecca », Daphne du Maurier a à son actif plusieurs romans et nouvelles, de même que trois pièces de théâtre.  C’est à l’âge de 24 ans qu’est publié son premier roman « The Loving Spirit ».   « Rebecca » a été publié relativement tôt dans sa carrière, en 1938.  Son dernier ouvrage de fiction « Rule Brittania » est publié en 1972.  Si son oeuvre romanesque est souvent qualifié de « romantique », ses nouvelles s’ouvrent quant à elles sur un univers plus terrifiant; nous n’avons qu’à penser aux fameux « Oiseaux ».  De plus, elle a écrit quelques ouvrage non-fictionnels, notamment plusieurs biographies familiales ainsi qu’une biographie romancée de Branwell Brontë , frère de Charlotte, Emily et Anne.

 

Plusieurs de ses oeuvres ont été adaptées à l’écran, dont certaines par Hitchcock (Rébecca, L’auberge de la Jamaïque, Les oiseaux).  Ont été aussi portés à l’écran « Ma cousine Rachel » et « Frenchman’s Creek ».

Du Maurier est décédée le 19 avril 1989 à son domicile de Cornwall, où sont situés plusieurs de ses romans.

J’ai choisi de lire « L’auberge de la Jamaïque », qui est sur ma LAL depuis une éternité, mais je ne réussis pas à mettre la main dessus!  Si ma quête se révèle infructueuse, je me rabattrai sur « Rendez-vous », un livre que j’ai chez moi et qui a été déniché dans un fond de tiroir… je n’avais aucune idée que je possédais ça!  Et « L’auberge de la Jamaïque » sera pour plus tard!!

Ça sent la coupe – Matthieu Simard

Résumé
« Un homme, sa télé, ses Canadiens, ses amis: bienvenue dans le petite monde en circuit fermé de Matthieu.  Quatre-vingt-treize chapitres, un par match.  Tout au long du journal de la saison 2003-2004 de ce partisan de la Sainte-Flanelle, Matthieu parle moins de hockey que… de la vie.  La vie avec Julie, la vie sans Julie et la vie de ses chums qui viennent rire et pleurer dans son salon. »

Commentaire
Je vous le dis tout de suite, moi j’ai adoré!  Je vous le dis aussi tout de suite, je ne suis pas certaine que ça puisse plaire à tous!  En effet, si vous ne connaissez rien au hockey et à nos Glorieux (signification: les Canadiens de Montréal, qui vient de glorieusement se planter en deuxième ronde des séries contre Philadelphie), au hockey et général et aux Méchants Mardis Molson Ex, je ne suis pas certaine que vous accrocherez à ce livre autant que moi!

L’anecdote relative à tout ça (parce qu’il fallait qu’il y en ait une!): J’ai grandi dans un monde de hockey.  J’étais une « petite fille du patin », mes deux frères ont joué (et jouent encore dans une ligue de garage – genre les Boys, vous voyez le tableau) au hockey, mon père était statisticien et gérant de l’équipe, je restais après tous mes entraînements de patin pour regarder les games (et les joueurs… mais ça, c’est une autre histoire) et les parties des Canadiens, chez mes parents, c’est sacré.  Le principal sujet de conversation entre mon père et mes frères… c’est le hockey, leurs pools et tout ça.  Je peux même dire que quand je suis allée en Europe, c’était  pour des tournois de hockey… ça veut tout dire!!!

Donc, les références aux joueurs, aux commentateurs, aux attitudes des fameux sportifs de salon, je les comprenais toutes… et je les riais de bon coeur!  Sincèrement, je pense que mon père n’a pas encore bien saisi que même s’il crie avec ardeur ses indications inspirées au coach du fond de son divan, ce dernier ne les entend pas nécessairement là où il est (le coach, pas le divan!)  Et ça me fait rire à chaque fois!

Ce roman ne se réduit toutefois pas à des résumé des games des Canadiens!  Matthieu, le narrateur, est le « king » des analogies hockeyesques et nous raconte son quotidien par le biais d’un journal qu’il tient les soirs de matches.  On y raconte la vie du bon gars, toujours là pour chacun mais seul au milieu de tout son petit monde, qui déteste les parties nulles et le fameux point que donne une défaite en prolongation.  On le voit évoluer dans ses amitiés, ses amours, pendant une année de sa vie.  La vision du gars, pas si insensible qu’il en a l’air. De plus, j’adore l’écriture de cet auteur.  Écriture très orale, certes, très québécoise, très imagée dans son genre.  À chaque fois, j’adore.  Il me fait invariablement sourire et j’apprécie le moment de lecture.  Je crois que j’ai préféré ce livre-ci à « Échecs amoureux et autres niaiseries« , du même auteur.  Je lirai volontiers ses autres livres!  Et plus, avec la fièvre des séries qui retombe doucement, c’était d’actualité!

9/10