L’incroyable histoire de Mademoiselle Paradis – Michele Halberstadt

Résumé
« À dix-sept ans, Maria-Theresia Von Paradis est un être d’exception: fille unique du conseiller de l’impératrice d’Autriche, pianiste virtuose, belle et aveugle.  Lorsque son père fait appel au célèbre Mesmer qui soigne parmagnétisme, elle découvre la passion et toutes les émotions edont sa cécité la protégeait.  Au siècle de Mozart et de Salieri, un roman lumineux oèu tout est dit des sentiments, du destin et de la liberté. »

Commentaire
J’ai pris ce livre en grippe à la page 19 quand l’auteure m’a annoncé en grande pompe que la note de musique préférée de l’héroïne était… le do mineur!!!  À ce moment-là, je me suis dit « Oh my god… ça commence bien! »!  Il va falloir que je refasse mes classes de théorie parce que la note « do mineur » ou « mi majeur », jamais entendu parler.  En fait, dès qu’il était question de termes musicaux, je les ai sentis plaqués là pour faire « livre sur la musique » ou encore pour faire joli.  Je me suis même demandée si l’auteure connaissait réellement leur signification… Mais bon… on va se dire qu’en Europe ou au Québec, l’utilisation de la terminologie musicale peut être différente… ou que mes cours de théorie musicale sont passés date (Luciiiie… si tu tombes sur ce livre, j’aimerais bien ton avis là-dessus!!!)

J’ai choisi ce livre dans ma pile parce que je voyais un tas de billets à son sujet.  Je me suis alors dit que si ça continuait comme ça, j’allais connaître tout le livre sans l’avoir lu et que je n’aurais donc jamais le goût de le lire. Et comme ce livre est apparu dans ma pile sans crier gare (et c’est même vrai, cette fois… je l’avais commandé pour ma swappée qui le voulait et il est arrivé 2 mois plus tard dans les maritimes… je n’ai pas eu le choix de le garder), il ne fallait quand même pas le laisser moisir sur l’étagère à tout jamais!!!  Quelle horreur, n’est-ce pas!!!!

Bref, j’ai poursuivi ma lecture et finalement, ce n’est pas si mal.  Le fait de savoir que l’héroïne a réellement existé (et qu’elle était concertiste, et qu’elle a été soignée par Mesmer) a beaucoup aidé mais je dois aussi admettre que cette Maria Theresia est quand même bien attachante. Je voulais réellement savoir ce qui allait arriver.  De plus, la plume est généralement très simple et agréable.  Ca se lit de rien! L’arrière-plan de la Cour viennoise sous Marie-Thérèse d’Autriche (la maman de Marie-Antoinette, si je ne m’abuse) est également intéressant, bien qu’effleuré seulement. 

J’ai considéré ce roman comme l’un de ceux sur le passage à l’âge adulte, sur l’acceptation de la différence versus la normalité.  Une célébration de « l’autrement ».   Je n’ai pas nécessairement vu la cécité glorifiée mais plutôt une ouverture sur le monde qui a été difficile à vivre et qui a engendré une femme fonceuse malgré son handicap.  Parce que Mesmer ou pas Mesmer, j’imagine qu’elle aurait bien fini par s’ouvrir les yeux sur la réalité qui l’entourait… de façon métaphorique du moins!  J’ai trouvé le parallèle intéressant et j’ai aimé la femme que Maria Theresia, la jeune fille naïve est finalement devenue. 

Par contre, à aucun moment, je n’ai entendu la musique dans l’histoire.  On en parle, on clame l’amour de la musique au même titre que l’amour d’un dieu… mais je ne l’ai pas vraiment ressentie à travers les mots de l’auteure. Bon, ok, c’est probablement en raison de ma « prise en grippe » du début mais j’ai trouvé un peu artificiel tous les propos musicaux. 

C’est tout de même agréable à lire, mais sans plus. 

Question pour les connaisseurs: la partition sur le dessus, est-ce que c’est celle d’une composition de la réelle Maria Theresia?  Le concerto que Mozart lui a dédié? Je ne connais pas du tout ces oeuvres mais je suis une horrible curieuse!!!

7/10

La chambre des dames – Jeanne Bourin

Résumé
« Jamais le Moyen Âge n’avait inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d’une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis.  Jeanne Bourin y conte l’existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement de deux d’entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie.  Tout semble tranquille, assuré.  Rien ne l’est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.

 

Si l’intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l’est pas.  Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s’est plu à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en ce XIIIe siècle rayonnant où l’on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle.  Et bien des idées reçues se voient battues en brèche. » 

 

Commentaire

Il s’agit encore une fois d’un livre de voyage, acheté au musée du Louvres suite à une suggestion de Stéphanie (eh oui, encore!  Il fallait bien vous imaginer qu’en plus d’une semaine, on réussirait bien à parler bouquins un peu!!).  Je lui avais en effet mentionné que je souhaitais lire un truc se passant à Paris au Moyen Âge qui serait assez juste historiquement et elle m’a proposé ce titre, que j’ai lu dans l’avion pour Vancouver (je sais, ça fait bizarre, dit comme ça!).

 

J’ai lu ce livre avec un plan de Paris dans les mains, en essayant de situer les endroits mentionnés par rapport au Paris post-Haussmann qui existe aujourd’hui.  J’étais toute contente à chaque fois que je reconnaissais un endroit ou que j’y avais passé… c’est mon petit côté bébé!  J’ai aussi retrouvé beaucoup de points communs entre ce qui est expliqué dans le roman et ce que j’ai pu apprendre dans mes diverses visites pendant mon voyage.  Je sautillais de joie quand, à la description d’un objet, je pouvais me dire que j’en avais vu un exemplaire dans tel ou tel musée!  Les coutumes de cette classe sociale ainsi que leurs croyances sont très bien décrites et l’écriture, simple malgré les termes parfois peu courants (parce qu’ils réfèrent à des objets qui ne sont plus utilisés), m’a transportée dans cette autre époque d’où je revenais à peine après ma lecture de « La dame à la licorne ».   Chaque objet est décrit et le cadre de référence est totalement différent.  Tous les éléments de l’histoire sont interprétés avec la culture de l’époque et les conclusions qui en sont tirées sont parfois à des années-lumière de ma façon de penser!  L’omniprésence de la religion, l’importance des prières (un peu plus et le médecin les prescrirait), les réactions des personnages, tout s’inscrit dans ce contexte particulier.  Bref, le côté historique du roman m’a beaucoup plu et mes dernières lectures ont réussi à me réconcilier avec cette époque dont je ne connaissais que les clichés.  D’accord, on relate ici la vie d’une classe sociale aisée mais j’admets que je préfère ça aux accumulations d’horreurs qui, bien que présentes, ne semblent pas représenter complètement l’époque. 

 

L’histoire proprement dite raconte simplement le quotidien d’une famille dont la vie sera bouleversée.  Dans ce roman, si j’ai quand même l’histoire – on veut savoir ce qui va arriver – je n’ai toutefois pas été emportée par les passions de ces femmes que j’ai eu parfois un peu de mal à comprendre.  Je ne me suis identifiée à aucun des personnages et la trame est somme toute banale.  J’ai par contre beaucoup apprécié l’analyse des sentiments des deux femmes avec la lunette de l’époque.  Mathilde, la mère, m’a particulièrement touchée et c’est à ce personnage que je me suis davantage attachée.  J’ai bien aimé voir la vie de sa fille Florie à travers ses yeux à elle.   Par contre, je dois admettre que si j’avais lu le roman à quinze ans, j’aurais sans doute craqué pour les personnages masculins et j’aurais vu l’histoire d’une toute autre manière! 

 

Bref, un livre vraiment très intéressant en ce qui concerne l’arrière-plan historique.  J’ai beaucoup apprécié cette visite au Moyen Âge, époque que j’ai maintenant le goût de découvrir davantage, ce qui n’était définitivement pas le cas après ma lecture de « Je, François Villon », que j’avais quand même apprécié… par moments!!

 

8/10

La réponse…


… à la question que certaines ont osé poser… et à laquelle je suis un peu honteuse de répondre…

… 27 qui comptent…
… et 15 qui ne comptent pas !!!!

La dame à la licorne – Tracy Chevalier

Résumé
« Désireux d’orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII.  Surpris d’avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l’artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s’éprend. 

La passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes. »

Commentaire
J’ai acheté ce livre à la sortie du musée du Moyen-Âge, à Paris, que Stéphanie m’avait vivement conseillé de visiter.  Après être restée en admiration pendant de loooongues minutes devant les tapisseries en question, je n’ai pu faire autrement qu’acheter le roman.  Ben quoi, ça fait un bon souvenir, non? C’est mieux qu’un T-shirt!!!

Mon premier commentaire est que j’aurais dû lire ce roman avant de voir la tapisserie, j’aurais sans doute pu observer différents détails.  En fait, il s’agit d’une vision romancée de la création des tapisseries mais j’aurais bien aimé pouvoir les revoir suite à la lecture du roman.  En fait, selon moi, les tapisseries sont les véritables héroïnes de ce roman qui nous amène entre Paris et Bruxelles et où nous assisons à leur création.  On parle des différentes étapes, des métiers et des artisans qui travaillent aux tapisseries et ce côté m’a beaucoup plu.  C’est fou le travail que ça pouvait représenter.  J’ai aussi aimé les scènes de vie au Moyen Âge, les conventions… j’ai eu l’impression d’y vivre à quelques instants. 

J’ai préféré la partie de l’histoire se déroulant à Bruxelles et j’ai bien aimé suivre les aventures de la famille du lissier.  J’aimais beaucoup Aliénor et sa façon de percevoir le monde.  J’ai passé un très bon moment en leur compagnie.  L’histoire à Paris m’a plu, mais quand même moins.  On s’entend que Nicolas des Innocents n’est pas nécessairement mon héros idéal!!!! 

Ce roman est basé sur certains faits véridiques et après avoir fouiné, il apparaît bien documenté.  L’auteure invente une histoire à la tapisserie (comme dans « La jeune fille à la perle », où elle raconte l’histoire fictive de ce tableau) mais il semblerait que les tapisseries aient vraiment été commandées par la famille Le Viste et qu’elles se soient promenées par la suite, pour finalement aboutir à Cluny.  À la fin, elle cite plusieurs de ses sources et explique mieux certains faits.  Le seul point qui m’a moins plu est la plume de l’auteure qui m’a énervée à plusieurs occasions, sans que je comprenne trop pourquoi.  J’ai souvent eu une impression de facilité.  Bref, j’ai aimé l’histoire, mais moins la façon dont elle était racontée!

7,5/10

Les joies du retour!

J’aime les vacances… je dirais même plus, j’adooore les vacances!  Par contre, revenir, c’est autre chose!  Surtout revenir le lundi soir et recommencer à  travailler le mardi matin!  Bilan de mon idée de génie servant à prolonger mon voyage, je pense que je vais avoir la tête dans la laveuse pour au moins 2 semaines – ça c’est quand je vais pouvoir m’en servir -, que mes papiers ne seront pas classés avant l’an prochain et que tous mes beaux projets de journal de bord vont être remis aux calendes grecques!  Quant à l’album photo, je vais avouer que je n’ai même pas encore trouvé le moyen de réussir à plugger mon appareil (roooose) sur l’ordi pour les transférer… c’est pas demain la veille que vous pourrez contempler les abdominaux bronzés des surfers!!  Mais bon, ça en valait la peine. 

Surtout qu’un grand, énorme, horrible malheur m’attendait à mon retour chez moi!!! 

Je pense que la ville où j’habite me hait.  Ou bien que j’ai un mauvais sort en ce qui concerne l’eau… Après l’inondaton de l’an dernier, due à une reconstruction en pente de ma rue, la pente arrivant direct dans mon entrée de sous-sol, voici maintenant qu’ils font des « améliorations » dans le quartier.  Résultat, PLUS D’EAU!  Et c’est rien, selon maman je l’ai échappé belle, une lettre est arrivée le jour même de mon départ (mi-juin, je vous le rappelle) pour dire qu’ils comptaient sur notre gentille collaboration pour nous passer d’eau sans nous plaindre pour un mois!  Bon, le mois est passé (6 semaines pour être précise) et je n’ai toujours pas d’eau qui soit utilisable dans la maison.  Dans la rue en entier, en fait.  La joie. 

La seule chose qui m’avait manqué, pendant mon voyage, c’est de me prélasser dans un bon bain chaud en lisant un bouquin.  J’ai bien tenté de le faire ce soir en me prenant d’avance… j’ai commencé à faire couler le filet d’eau qui sort du robinet dans le bain à 16h… et à 21h, j’avais exactement 4 pouces et demi d’eau dans le dit bain.  Je sais, j’ai mesuré!!!!!  Oui oui, avec la règle!!!  Vous auriez dû me voir la face tomber brusquement quand, après 5h d’anticipation, j’ai vu le petit fond d’eau d’une couleur douteuse dans mon bain (surdimentionné, je l’avoue).  J’aurais pleuré!  On va laisser faire les bubulles, n’est-ce pas!!! 

Résultat de tout ça, je dois aller me laver chez mes parents – une chance qu’ils sont là… je ne sais pas ce que je ferais sinon… prendre ma douche au gym???  Je ne peux même pas me faire un spaghetti (qui constitue le summum de mon art culinaire) et je dois me brosser les dents avec une bouteille d’eau… que la ville ne veut pas nous fournir, bien entendu!  Et quant on avait la moitié de sa garde-robe dans sa valise… c’est gééénial de ne pas pouvoir faire de lavage! Je pense que vais caller SOS maman dans pas long!!!  Surtout que j’ai aucune idée de jusqu’à quand ça va durer! Ma prochaine étape, c’est de ramasser l’eau de pluie!  Avec la quantité qu’il y a par ici, ça devrait être efficace!!!

Mais, bien entendu, il ne faut pas chiâler parce qu’ils font ça pour nous!!! Ils s’attendent à notre plus entière collaboration en échange de la vie meilleure qu’ils s’apprêtent à nous offrir!!!!!  Sont fins hein!?!?!  Une chance que j’ai manqué 5 semaines de ce régime, je pense que je déménageais!

Je serais-tu chiâleuse, ce soir, moi?? ;))  Promis, demain ça va m’avoir passé… SI L’EAU EST REVENUE!!!

Bitten (Morsure) – Kelly Armstrong

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Elena vit à Toronto depuis un an.  elle a la vie normale dont elle a toujours rêvé, incluant un emploi stable comme journaliste et un bel appartement qu’elle partage avec son petit ami.  Mais Elena est la seule femme loup-garou au monde et elle doit cacher ses courses nocturnes et certaines pulsions inhumaines.  Une année auparavant, la vie d’Elena était très différente.  Elle vivait au sein du « Pack » (peut-être la meute en français… quelqu’un sait??) depuis qu’elle avait été mordue et elle accepte difficilement que son rêve de vie normale ait été balayée suite à cet événement. 

Mais soudain, le Pack l’appelle pour contrer un danger venu possiblement d’autre loups-garous renégats.  Même si Elena a juré de ne pas retournée parmi sa « famille » elle est déchirée entre deux mondes et doit maintenant faire un choix.

Commentaire
Ce résumé, adaptation libre par moi-même du quatrième de couverture, ne parle aucunement du principal attrait de ce livre, et j’ai nommé Clayton!  Wow, quel homme (et que je n’en trouve pas un ou une pour dire que je suis un peu obsédée par les Hommes avec un grand H… quoi que celui-ci ne le soit qu’en partie… bref, passons!!!)  J’en veux comme ça!!! 

Bon, cessons les éclats de groupie Claytonnienne émerveillée pour passer au livre proprement dit.  Comme je l’ai écrit hier, j’étais si contente de le trouver finalement que j’ai carrément sauté au coup du – charmant – libraire qui se demandait ce qui lui arrivait ou s’il était aux insolences d’une caméra.  En deux jours – de voyage – il était terminé, ce qui n’est pas peu dire comment j’ai été prise dans l’histoire!!!  C’est d’ailleurs assez différent de ce à quoi je m’attendais car nous avons affaire ici à un genre de thriller avec pour fond une histoire hot et une autre de quête d’identité.  Toutefois, les trois histoires sont très bien reliées et imbriquées et s’amorcent toutes les trois au début du livre, ce qui m’a agréablement changée de certains romans basés juste sur la romance et où l’action commence à la page 400 sur 469!!!  On y traite des loups-garous de façon très intéressante (j’ai été écrasée de rire à certains endroits de leur mythologie et sur leurs objets d’étude) et différente de ce qui est habituellement véhiculé.  Bon, ça part parfois un peu dans tous les sens, les décisions d’Elena sont souvent discutables (ok, j’avoue, j’ai parfois levé les yeux au ciel (ou plutôt au plafond de l’auberge de jeunesse) à certaines de ses réflexions… mais ça colle un peu avec sa personnalité désordonnée. 

J’ai beaucoup aimé les personnages, qui sont souvent assez nuancés (bon, avec une préférence pour Clayton, le very sexy loup garou qui assume parfaitement ce qu’il est et qui se met très peu de limites.  Jeremy, le mâle Alpha est quand même quelque chose!  Même les vilains sont tous différenciables (Marsten est vraiment comique avec son absence de morale, ses politesses et ses chaussures à 800$ volées!) et ne sont pas assimilés àune seule et même bande.  Même la distinction entre les nouveaux et anciens loups-garous m’a plu.  Le seul bémol par rapport aux personnages c’est que j’aurais aimé m’attacher davantage à certains d’entre eux… ceux qui ont lu comprendront. 

J’ai particulièrement apprécié les dialogues entre les principaux personnages qui m’ont bien fait rire ainsi que les réflexions d’Elena qui parsèment le roman.  C’est ironique et ça m’a bien plu.  Les joutes verbales entre Elena et Clayton m’ont bien fait rire (bon… j’ai bien aimé les autres joutes aussi… mais passons là-dessus pour rester dans la catégorie « public général »… parce que certaines scènes ne le sont définitivement pas!!!).  

Bien sûr, nous savons tous avant Elena (qui s’obstine à vouloir vivre une vie qui ne lui ressemble aucunement) que la cause du problème n’est pas nécessairement où elle pense.  Et on sait bien que dans le fond, elle le sait aussi mais elle ne semble pas vouloir se l’avouer, changeant d’idée toutes les deux minutes et cherche un coupable… qu’elle ne lâche pas quand elle croit l’avoir trouvé!  Ceci reflète d’ailleurs bien sa personnalité emportée et impulsive.  Bref, un excellent moment de lecture que je dois à Stéphanie qui me vante ce livre depuis un bon moment! Je me dois de lui donner raison… les grandes passions à 30 ans ça a un autre goût que les grandes passions de 17 ans!!!  Un coup de coeur de midinette, quoi!!! 🙂

À noter que j’ai aussi mis la main sur les 2 autres tomes de la série (Stolen et Broken) qui concernaient Elena… maintenant, tout ce que je me demande, c’est si d’autres personnages de la dite série y apparaissent aussi et si je peux ne lire que ces trois volumes… Du coup, je suis en réflexions intenses… c’est compliqué parfois, la vie, n’est-ce pas!

9/10

Back home… finally!!!


Après être passée du français-de-France à l’anglais de l’ouest canadien, du clavier azerty au clavier anglais-pas-d’accents, me voilà donc de retour dans mon Québec, avec mon clavier qwerty (béni soit-il!!!)  J’ai un peu beaucoup décroché du net ces derniers jours, étant baignée dans le Pacifique et entourée des montagnes rocheuses… et souvent bien loin d’une connection internet!!!  Résultat: plusieurs jours sans vraiment de nouvelles, absence totale sur vos blogs et pas de réponses aux commentaires… je sais, je sais, je fais dur!  Et je n’ose même pas aller voir mon blog roll, de peur de faire une mini-crise-de-coeur!!!  Mais j’étais vraiment ailleurs, de corps et d’esprit!!!  L’esprit est encore pas mal ailleurs, en fait et je me demande bien quelle sera mon efficacité au boulot demain!!!  En fait, je le sais pas mal… mais bon!!!

J’ai vraiment passé de merveilleuses vacances et je remercie encore ceux qui ont rendu mon voyage en France si agréable.  Je ne les nomme pas mais je suis certaine certaine qu’ils se reconnaîtront!!! :))

Bref, les billets devraient reprendre à un rythme plus ou moins régulier (j’ai, pour la première fois de ma vie de bloggueuse, du retard (et d’aplomb à part de ça) dans mes chroniques!!!  Des anecdores « littéraires » de mon voyage???  Bien sur qu’il y en a eu!  Mais bon, ma mémoire me joue des tours (après un red eye fly, c’est un peu normal, n’est-ce pas!).  Voici donc quelques « brèves » avant le retour aux billets littéraires!!

– J’ai FINALEMENT mis la main sur « Bitten » (Morsure) de Kelly Armstrong.  Il était dans l’arrière boutique d’un Chapters en plein Vancouver et ne voilà-tu pas que je vois dans l’ordinateur de la place qu’il y avait des copies disponibles… mais je ne les trouvais nulle part!!!  Après une chasse au trésor acharnée dans la librairie (les trésors étant le livre ET le libraire, qui étaient aussi difficile à trouver l’un que l’autre), j’ai fait virer la place de bord par le libraire (déniché avant le livre) qui a finalement trouvé le livre en question ainsi que les deux autre romans impliquant Elena, la femme loup-garou.  Je lui ai littéralement sauté au cou (et pas seulement au sens figuré… ne vous en faites pas, il était très très cute, ça n’a pas été trop difficile pour moi!!!)  Et, Stéphanie, je confirme, Clayton, c’est vraiment, vraiment quelque chose!!!  Yummy!!!!

1) J’ai carrément harcelé mes compagnes de voyage pour traverser la frontière américaine en bateau en partant de Vancouver.  J’ai tenté de menacer, de faire pitié, de supplier, de promettre des gros cadeaux, elles n’ont rien voulu savoir!  Pourquoi, pensez-vous??  Parce que le bateau en question arrive à Port Angeles (ça commence à vous allumer des petites lumières??) et que tout près de là se trouve une ville très, très verte dont les bois sont habités par un certain specimen….  Bref, pour le spunir, je vais leur offrir un certain bouquin en cadeau… et elles comprendront alors ce qu’elles ont manqué!!!  Pfffff!!!  Nous étions si près!  Par contre, j’ai vu des « rainforest » très très comparables et je me suis fait tout plein de scénarios en m’y baladant… je vous montrerai des photos quand j’aurai le courage de les downloader sur mon ordi!!!  Pour être vert, c’est very vert!!!

2) J’ai trouvé le moyen de bouquiner « in english » un peu partout… Si mes compagnes s’exclamaient à chaque fois qu’elles voyaient un Starbucks (ce qui arrivait souvent, laissez-moi vous dire… il y a des Starbucks aux endroits les plus inusités dans l’ouest canadien!!!), moi, c’était à chaque fois que je voyais un Chapters!  J’ai un certain talent pour les « spotter de loin » et en plus, ils ont beaucoup plus de stock que par chez-nous… et ma réduction s’applique!  Pourquoi s’en passer!  J’ai réalisé que ça s’en venait grave quand ma chume, pour me faire comprendre de quelle ville elle parlait me l’a décrite ainsi « tu sais, c’est celle où le Chapters est sur le bord de l’eau avec une baie vitrée pour pouvoir lire avec la vue…  Hmmm… j’ai un problème, vous pensez??

3) Dans toutes les villes que nous visitions, ma question était la même dans les libraires pour me trouver un souvenir « Est-ce qu’il existe un livre qui se passe ici, dans cette ville-ci? ».  Réponse unanime: NON!!! Du moins, ils ne le savaient pas!  Mais il y en a au moins un qui a trouvé que c’était une bonne idée de souvenir, c’est toujours ça!!!

4) Lire sur une plage with lunettes de soleil est un excellent moyen pour observer incognito les surfers.  Mais Fashion, je crois que tu vas partager ma déception quand j’ai réalisé qu’à Tofino, oui, la plage grouillait de beaux surfers mais c’est un peu décevant vu qu’ils font tous du surf habillés de – très – décevants wet suits.  Ce fut vraiment LA déception de mon voyage.  La désillusion totale!  Pour observer les – nombreux – six packs, il fallait être attentif (tout en faisant semblant de lire) et de les attraper quand ils enlevaient le wet suit en question! Pas nécessairement évident pour prendre des photos… mais bon, je te montrerai ce que nous avons réussi à prendre photographier en usant d’une ruse sans borne et d’une subtilité incroyable (faut ici s’imaginer trois filles sur la plage qui décident brusquement de se lever pour prendre une photo d’elles en riant comme des folles quand, en fait, elles zooment sur l’arrière-plan… en terme de subtilité, c’est le top – ironiquement parlant, bien sur!!!)

Bref, je promets que je vais faire une tournée des blogs heu… bientôt et aussi répondre aux commentaires… tout aussi bientôt!  Mais je ne peux pas vous donner une limite de temps par contre!  Promis, promis, je vais le faire… quand les bagages seront au moins un peu défaits et que j’aurai repris un horaire potable!

A bientôt 🙂

Hot Gimmick – tomes 1 à 5 – Miki Aihara

Résumé
« Hatsumi Narita, lycéenne, vit dans la résidence réservée aux employés d’une même société.  La hiérarchie y est telle que, depuis toute petite, elle doit supporter sans broncher les brimades de Ryôki, le fils de la terrible épouse du PDG.  Mais un jour, Ryôki découvre un terrible secret grâce auquel il entend bien faire chanter Hatsumi. »

Commentaire
J’ai biein du mal à déterminer ce qui me plait tant dans cette série… mais il y a définitivement quelque chose!  En fait, l’histoire est assez banale (les éternels triangles – ou quadrilatères – amoureux de l’adolescence, les querelles de famille) et les personnages très caricaturaux (Hatsumi manque terriblement de confiance et est presque trop « sainte personne », Ryôki est vraiment détestable au départ et Azusa trop beau pour être vrai) mais j’ai littéralement dévoré les cinq premiers tomes (achetés chez THE Sam en personne) de la série… pour voir ce qui allait arriver ensuite. 

En fait, à un certain moment, un revirement de situation rend toute l’histoire beaucoup plus intéressante.  De plus, le fait que je réussisse à reconnaître les différents personnages (ce qui n’est pas toujours le cas dans les mangas) est définitivement un avantage.   La situation de Hatsumi, complètement prise dans cette hiérarchie sociale étouffante ou chacun de ses gestes peut avoir une influence sur le travail de ses parents, semble un peu désespérée.  Par contre, je peux assurer à celles qui sont à la recherche de galipettes que ce n’est pas là-dedans qu’ils en trouveront.  C’est qu’elle est very prude, cette Hatsumi!  Very, very!!! 

Bref, un agréable moment manga, bien léger, et ce malgré une couverture ÉPOUVANTABLE!!!!

North and South (Le nord et le sud) – Elizabeth Gaskell


Résumé
Au mariage de sa cousine avec qui elle a été élevée, Margaret Hale retourne vivre avec ses parents à Helstone, un tout petit village du Sud magnifique.   Toutefois, sa vie est bouleversée quand les doutes de son père, pasteur, l’amènent à abandonner sa paroisse et à aller habiter dans le Nord, dans une ville industrielle (bon, là, vous m’excuserez mais j’ai laissé le livre à Fashion et résultat, je ne me rappelle ab-so-lu-ment plus du nom de la ville en quesiton… à croire que j’avais la tête ailleurs!) ou elle fera la rencontre de John Thornton, propriétaire d’une usine, qui a des convictions totalement différentes des siennes.

Commentaire
C’était là LE livre, le seul et l’unique que j’avais apporté du Québec pendant mon voyage en France.  Résultat, sa lecture m’a pris environ 2 semaines et fut fort décousue, ce qui m’a sans doute empêchée de me passionner pour cette lecture, que j’ai trouvée très bien sans pour autant avoir de gros coup de coeur.  Tout d’abord, notons que le résumé n’est pas celui du quatrième de couverture parce que l’événement qu’ils y décrivent se produit finalement à la page 462!!!  A se demander s’ils ont réellement lu le livre!  Bref, je vais tenter d’être cohérente même si ma lecture a été très fractionnée et que j’ai beaucoup de difficulté à m’en faire une idée qui se tient.

Tout d’abord, du point de vue de la langue, les parties de dialogues provenant des ouvriers (en genre d’argot local) ont été assez difficile à décoder au départ.  J’en suis venue à bout mais j’ai eu besoin d’une petite période d’adaptation, tandis que le reste du texte est fluide et se lit facilement.   Il y a peut-être certains trucs que j’ai ainsi manqués, surtout au départ.  Je dois dire que le sujet traité est l’un de ceux sur lesquels j’ai peu lus et que, de fait, il m’a tout de suite intéressée.   L’Angleterre que je connais – et je ne suis même pas certaine que ce soit le même siècle – est celle d’Austen et la vie des villes industrielles n’est pas vraiment son sujet de prédilection.   Bref, différentes visions des choses sont exposées dans le roman et j’ai bien aimé les discussions à ce sujet, tout particulièrement le fait que les points de vue ne soient pas « tout blanc » ou « tout noir » et que tous ceux-ci évoluent au cours du roman.   On connaît l’avis d’un syndicaliste, d’un patron et aussi de la fille du sud qui arrive avec de gros gros préjugés.  Bref, cet aspect est tout à fait intéressant. 

J’ai aussi aimé les relations de la famille Hale, les interactions entre les différents personnages (même si Mr. Hale m’a parfois un peu énervée…).  Quant à l’histoire d’amour, j’aurais aimé les voir davantage ensemble mais Mr. Thornton a quand même un certain potentiel… (et même un potentiel certain!) qui aurait pu être exploité davantage!  C’est la traditionnelle histoire des deux personnes que tout sépare et qui se sont mutuellement antipathiques au départ.  Hmmm… ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça?  Bref, j’ai bien aimé sans que le tout me fasse rêver autant qu’un certain autre monsieur anglais!!  Mais comme je le disais, ceci a pu être influencé par les délais de lecture car je sais que ce livre a passionné de nombreuses lectrices et d’ailleurs, je n’hésiterais pas à le recommander à toutes celles qui aiment l’Angleterre du 19e siècle!

8,5/10

De retour… pour mieux repartir!!


Me voila de retour dans mon pays… 6 heures de décalage plus tard!!!  Je suis arrivée a Montréal hier sous un beau soleil et une température de 33 degrés!  Si vous considérez qu’il faisait une température excécrable mardi matin a Paris, vous pouvez vous imaginer comment je ne fittais pas dans le décor avec mes jeans, mes espadrilles, mon chandail de laine et mon imper!!!  On aurait dit que je m’étais trompée de saison!!  Grâce a un copain qui a bien voulu m’endurer jusqu’a 23h30 hier soir dans un état complètement second, j’ai réussi a ne pas me coucher a une heure pas possible pour reprendre un peu un horaire normal, ce qui est déja pas trop pire!  Parce que la ou je pars demain, il y a encore trois heures a combler… dans le même sens!  Donc, aujourd’hui, journée lavage, relaxage et brettage… je ne suis pas bonne a faire grand chose d’autre de toute façon!!  Je suis par contre ravie d’avoir retrouvé mon clavier qwerty… même si je suis chez une copine et que je n’ai pas encore réussi a trouver le a accent de grave!!!  Et faut croire que certains automatismes du clavier français commençaient à rentrer parce que j’ai réussi à (je viens de demander à Marie-Pierre comment faire le à!!!) lors du premier mail que j’ai envoyé, j’ai réussi à mêler quelques  »a » et  »q » et j’ai fait ben des hiéroglyphes à la place du point! Mais bon, j’écris quand même plus vite que chez Stéphanie, ce qui n’est – elle pourra le confirmer – pas difficile à battre!!!

Quant à la journée d’aujourd’hui, elle fut consacrée à parfaire mon imitation de la larve… vous savez, l’espèce de bestiole qui ne fout strictement rien de constructif et qui passe la journée effoirée en quelque part en se bourrant de Tim Bits (je taierai le nombre de ces trucs englouti aujourd’hui… c’est indécent!!!).  Une chose positive au sujet du Québec… seigneur que c’est pas cher!!!   J’adooore le fait de pouvoir manger un repas complet plus une bière pour 15$ canadiens, vous pouvez pas savoir!!!

Bref, je reviens de France enchantée de mon voyage et encore estomaquée par la gentillesse et la générosité de tout le monde qui se sont gentiment usé les jambes pour me faire voir Paris sous tous ses angles… et je sais parfaitement que je suis difficile à « achever » quand il est question de promenade!!  Et je crois que je vais m’ennuyer de vos traditionnelles soirées en « S » du vendredi soir (Starbuck-Sam-Sushis)!  Ca se prend vite, de telles habitudes!  Et je suis trèeees curieuse de connaître les résultats de vos recherches intenses de galipettes!!  Et je suis encore crampée de rire en pensant que votre libraire manga chouchou avait l’air de penser que certaines (que je ne nommerai pas) semblaient avoir besoin de leçons niveau de base pour les galipettes en question!!!

Bref, Paris est une ville magnifique que je voudrai certainement revoir un jour!  De plus, je me dois de souligner que j’ai été particulièrement raisonnable côté livres dans le voyage en question (bon, ok… ya le fait que je me gardais des sous pour les librairies de Colombie Brittanique pour des livres en anglais… et que la limite « poids des bagages » qui me faisait une peur bleue!!  Et je signale que j’ai passé l’épreuve haut la main!!!  Beaucoup moins de troubles qu’à l’aller!!).  En fait, je n’ai acheté que 6 livres dans tout mon voyage, et j’en ai reçu un en cadeau (meeeerci Emeraude!!!), ce qui est un miracle en soi!  (Avis à toutes les mauvaises langues… les mangas, ça ne compte pas!!!! Mais moi, au moins, je ne l’ai pas dit devant Sam!! lol)

J’aurai quand même plusieurs billets à rédiger (les mangas, ça se lit drôlement vite, même si ça ne compte pas!!! ;))) dès que j’aurai un peu de temps… c’est à dire dans quoi… 2 semaines… ou plus tard dans la journée si l’opération « lavage-version-intense » se déroule bien!  Je vais aussi tenter de répondre à certains commentaires ici mais ne vous insultez pas si je ne commente pas tous les blogs… Ça va aussi attendre mon retour.  C’est un peu une joke le nombre d’articles non lus sur mon blog roll!!! ;))

J’en profite pour dire, encore une fois, un ÉNORME merci à Stéphanie qui a accepté de dormir sur un divan pendant 11 jours pour me permettre de visiter Paris et qui a eu la gentillesse de m’héberger.  Ce fut un plaisir de vous rencontrer toutes et je me ferai une joie de vous faire visiter le Québec si le coeur vous en dit, un de ces jours! J’espère que les rencontres effectuées lors de ce voyage ne se limiteront pas à cette seule fois et que nous garderons contact!  Merci à tout le monde car sans votre folie douce qui a permis la tenue de Books and the City, je n’aurais jamais passé de si merveilleuses vacances!

Merci!
xxx