A tale of two cities (Le conte de deux cités) – Charles Dickens

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« Il était une fois le temps de la révolution française – un temps de changement et de dangers.  Il était un temps oèu l’injustice était combattue par un désir de vengeance, et où la distinction entre les innocents et les coupables étaient rarement faites.  C’est dans ce décor que cette histoire nous est racontée.

Injustement emprisonné pendant 18 ans èa la Bastille, le Dr. Alexander Manette est retrouve sa fille Lucie et est transporté en Angleterre pour y vivre en paix.  Le destin veut toutefois qu’ils soient tous les deux demandés comme témoins à Old Bailey pour démoigner contre un jeune Français – Charles Darnay – faussement accusé de trahison.  Étrangement, Darnay présente une ressemblance étonnante avec un autre homme dans la salle de Cour, un homme dissolu du nom de Sydney Carton.  Cette coïncidence sauvera Darnay d’une mort certaine. »

(traduction très très libre du résumé de l’éditeur)

Commentaire
Autant le dire en partant, c’est un énorme méga coup de coeur que j’ai eu pour ce livre de Dickens.  Ayant déjà lu « Les grandes espérances », j’ai déterré ce livre du fond de ma PAL « officieuse » (i.e. : celle que j’ai cachée quelque part et que j’ai décidé de ne plus compter tellement ça fait longtemps que j’ai ces livres… et que je ne les lis pas) pour le challenge Fashion Klassik (horriblement en retard, d’ailleurs… comme tous mes challenges cette année!).   Et ce fut une révélation.  Immédiatement, je me suis laissée porter par les mots de Dickens… et j’y étais.  J’ai passé trois jours carrément magiques plongée dans cet univers.  Bref j’ai adoré.  

Avant de parler de l’histoire, il FAUT que je parle de la plume de Charles Dickens qui est un merveilleux, merveilleux conteur.  J’avais apprécié la dite plume dans « Great Expectations » et « A Christmas Carol » mais dans ce livre-ci, j’ai vraiment goûté toute sa magie… et pour que je savoure à ce point en VO, il faut quand même que ce soit particulier.   Sa façon de dire les choses, de décrire les personnages, les événements, les atmosphères m’a permis de voir un film dérouler devant moi. Certains mots qui reviennent, certains thèmes (l’ombre et la lumière, par exemple) ou caractéristiques associées à un personnage, les surnoms, toutes les redondances…  chacun de ces éléments donnent un cachet vraiment particulier au roman.  J’ai aussi particulièrement aimé la construction du roman, où chaque épisode trouve son sens plus tard, où rien n’est de trop.  Les échos de l’avenir dispersés ici et là m’ont également beaucoup plu.  Le chapitre où on voit le temps s’écouler à travers ces échos dans la maison de SoHo… wow!  Et cet humour qui pointe son nez de temps en temps – surtout au début, dans ce cas-ci- sans crier gare…  magistral selon moi!  Pas une seconde d’ennui!!  Entendons-nous tout de suite, je n’ai absolument pas les mots pour parler du style d’un roman… mais j’essaie!  Dans un autre ordre idée, quand je lis Dickens, j’ai toujours le goût de boire du thé… mais cette fois, en plus, j’ai été submergée par un goût incroyable de manger des scones avec de la crème lorsque l’action se déroule à Londres… sans même qu’on mentionne ce dessert dans le roman!  Faut-il que ce soit assez British à votre goût?? (Je sais, je sais, ce commentaire est sans aucun intérêt… mais ce n’est pas une joke, j’en ai cherché partout!!!  Et NON je ne suis pas enceinte pour avoir des goûts si bizarres!)

Quant à l’histoire, j’ai réussi à m’attacher à ces personnages parfois stéréotypés mais tout de même très vivants.  Le fond historique est très intéressant et ajoute un aspect de plus au roman.  L’injustice sociale est encore une fois abordée, mais des deux côtés.  J’ai tremblé devant leur destin car après quelques heures auprès de Lucie et son père près de la fenêtre, après avoir assisté au mariage de Lucie et Charles, après quelques minutes à la banque Tellson avec Mr. Lorry, après quelques promenades nocturnes avec Sydney dans les rues de Londres, après avoir assisté aux procès de Charles Darnay, après avoir vu comploter les personnages d’ombre, comment ne pas s’attacher à ces personnages pris dans un tumulte qu’ils ne contrôlent pas?  J’ai été carrément emportée. 

Et pour la petite histoire, je suis certaine que tous mes collègues de travail qui dînaient dehors avec moi le midi où j’ai terminé ce livre vont garder ce jour en mémoire… parce que je leur ai flanqué une frousse pas possible en éclatant en sanglots à un certain moment et en refusant toute tentative de secours de leur part (pas question de perdre de l’intensité en me faisant consoler!!!).  Je pense qu’ils vont penser je suis complètement folle (bon… de ça, ils en avaient une vague idée, déjà)!!! Aurais-je des tendances « madeleine » ces temps-ci??? (Et je le répète, je ne suis PAS enceinte!!!)

À noter que ce livre a aussi porté le titre français de « Paris et Londres en 1793 ». 

Mon plus gros coup de coeur de l’année à date!  Désolée pour l’incohérence, je suis encore émue, faut croire!!

10/10

Le potentiel érotique de ma femme – David Foenkinos

Résumé

« On dit souvent qu’il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu’Hector est un homme à objets.  Bien loin de comparer la femme à l’objet, nous notons toutefois d’évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine.  

 

Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d’escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d’oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s’est marié.   Alors, il s’est mis à collectionner sa femme. »

 

Commentaire

Sans une certaine personne qui semble collectionner les auteurs chouchous (quoi qu’elle se limite héroïquement à deux, aux dernières nouvelles), jamais je n’aurais eu l’idée de lire ce livre, produit de l’imagination de l’auteur chouchou #1 de la demoiselle en question.  En fait, je me sentais plutôt inculte de ne pas connaître cet auteur dont il est impossible de ne pas entendre parler quand on visite les bloggueuses parisiennes!  Je n’avais pas le choix de me lancer, faute de me sentir complètement « out »!

 

J’ai donc amorcé ma découverte avec « Le potentiel érotique de ma femme » (parce que c’est le seul que j’ai trouvé) et là, j’espère que Caro[line] va oublier de passer sur mon blog pour un moment… (ou qu’elle va passer, mais qu’elle sera pour une raison X (comme dans « raison inconnue »… pas « raison trois X »… pfff faut tout préciser, sur ce blog!) dans un état de béatitude intense et qu’elle ne m’en voudra pas trop) parce que j’ai certaines réserves.  Voilà, c’est dit… et je suis encore en vie!  Du moins pour quelques heures!
 

En fait, j’ai beaucoup aimé les deux premiers tiers du livre.  Je me disais que ce David Foenkinos était un être complètement capoté (dans le bon sens du terme) et les délires d’Hector et de ses congénères m’apparaissaient tous plus fous les uns que les autres.  Et comme j’adore quand c’est trop con pour être vrai, j’ai vraiment accroché à cette partie.  La collectionnite donne lieu à des moments empreints d’une drôlerie qui m’a fait souvent sourire.  Et en plus, j’ai bien aimé la narration.  Comme je suis fan des parenthèses (qui ne s’en était pas déjà aperçu!), j’ai pu savourer celles de l’auteur qui m’ont vraiment fait sourire.  On n’est pas niveau Christopher Moore côté « déjantéidude » mais il faut avouer que l’histoire est quand même plus réaliste (quoique…)

 

En fait, j’ai commencé à décrocher vers la fin où soit la narration s’essouffle, soit je me suis lassée.  En fait, j’attendais quelque chose d’autre, quelque chose de plus punché.  Et là, ça m’a fait l’effet d’un ballon qui dégonfle.  Pas pour rendre ma lecture désagréable…   juste pour dire que ça ne finit que sur une note « ordinaire ».  

 

Tout de même, j’ai apprécié l’originalité du début (sérieux, faut avoir des idées un peu bizarres pour inventer toutes ces collections!) et je retenterai certainement ma chance avec autre chose de l’auteur.  

 

7/10

La fille du pasteur Cullen – Sonia Marmen

Résumé
« La Fille du pasteur Cullen nous ramène en Écosse au début des années 1800 à travers une histoire d’amour très spéciale où se mélangent la passion, la brume des cimetières d’Édimbourg et une atmosphère occulte digne de cette époque. 

Même si Dana est fiancée à Timmy, sa rencontre avec le docteur Francis Seton bouleverse le cours de sa vie.  Malgré tout ce qui les oppose, l’amour les prend sournoisement dans ses serres.  Petit à petit, des incidents tragiques exhumeront le passé obscur du chirurgien et plongeront Dana dans un cauchemar sans issue. »

Commentaire
Si j’avais à décrire rapidement ce livre, je parlerais d’un bon gros bouquin sans prétention.  Toutefois, prétention ou pas, le bon gros bouquin en question m’a emportée dans l’écosse du début du 19e siècle pendant près d’une semaine… et j’étais un peu déçue d’en revenir!

Comme un autre cerveau bizarre  l’avait rapidement deviné, j’ai pioché ce livre dans la pile parce qu’il y avait « Cullen » dans le titre (vous savez Forks, Bella, Edward Cullen, la famille Cullen… je sais, je suis pathétique!) et ce malgré ses 912 pages… et le peu de temps que j’avais à y consacrer cette semaine.  Mais le vol Forks-Édimbourg s’est fait assez rapidement merci parce que j’ai réussi à entrer dans l’histoire, même en la lisant par petits bouts!

J’admettrai tout de suite que oui, c’est une saga romantique.  Oui, il y a une histoire d’amour mais il y a aussi autre chose.  D’abord, il y a l’Écosse de l’époque, avec les closes d’Edimbourg, ses tavernes, ses cimetières et les côtes balayées par la mer.  À certains moments je m’y suis crue (bon, là, le problème, c’est que je veux visiter l’Écosse!  Avant, c’était pour un certain Jamie, maintenant, c’est pour visiter tous ces lieux… et pour Jamie!!!).  

Il y a aussi cette incursion dans le monde de la médecine de l’époque, plus particulièrement de la chirurgie.  À un moment où les chirurgien étaient considérés comme un peu mieux que des bouchers… mais pas tant que ça et où les autopsies étaient presque considérées comme un péché par l’Église, nous rencontrons le Dr. Seton, qui croit qu’on peut apprendre de la mort et pour qui la science a préséance sur la religion.  Pour sauver des vivants, il doit aller bien loin.  Quant à Dana (la fameuse « fille du pasteur Cullen », elle a été élevée par un père très puriste en ce qui concerne la religion et cette opposition science/religion et religion/morale donne au roman un autre aspect très intéressant. 

Et en bonne fille fleur bleue que je suis (je ne tente même plus de m’en cacher depuis le temps), j’ai beaucoup aimé cette histoire où l’amour naît tranquillement, sans trop se faire voir et où il se révèle après un certain temps.  J’ai toujours tendance à croire davantage à ce genre de relation dans les romans qu’à celles engendrées par THE coup de foudre immédiat et fulgurant.  Cet amour interdit par les situations et les lourds secrets m’a convaincue et j’ai facilement accepté tout ce que les protagonistes sont prêts à faire pour lui.  Et quant aux secrets, ils sont révélés petit à petit (en fait, ce n’est pas vraiment si « caché » que ça…) mais à chaque fois, j’étais toute contente de voir que oui, c’était bien ça!   Le noeud se dénoue tout doucement, révélation par révélation et l’auteure réussit à maintenir l’intérêt de cette manière plutôt que par un gros clash final.  Et oui, il y a un truc que j’aurais pu comprendre bien, bien plus tôt… et sur lequel je n’ai pas allumé tout de suite!

Finalement, j’ai réussi à m’attacher aux personnages…  à Dana, pas si sainte nitouche que ça… À Francis qui doit lutter pour son métier et pour ce qu’il aime… À Jonat, le frère bien aimé disparu trop tôt… À Timmy aussi, qui aimait bien mal… À Weeping Willows et tout son petit monde, à la maisonnée d’Edimbourg et de Kirkcaldy.  C’est sans prétention mais j’ai eu l’impression de partager leur quotidien.  Et juste pour ça, ça me plait. 

Le « hic » de ce roman (sans parler de son poids… c’est débile, il pèse une tonne et quart, ce livre!  Je sens ma tendinite au pouce revenir!!!), c’est comme souvent certains mots ou expressions qui viennent à me taper sur les nerfs à force d’être lus.  Il y a des précisions qui sont inutiles, voyez-vous… Quand quelqu’un dit une bitcherie épouvantable… me semble qu’il n’est pas nécessaire de dire que c’est dit méchamment, d’un air narquois ou sournois…  me semble que c’est assez clair!  Je sais, ça fait plusieurs fois que je fais ce commentaire, sur plusieurs romans différents, mais c’est un truc qui m’énerve toujours!  Et après la 80e répétition, on le sait que Dana a les yeus vairons (en plus, j’aime pas ça, ce mot-là!! Bon-e!).  Et j’ai carrément levé les yeux au ciel à un certain passage où « leurs âmes s’élèvent vers les étoiles et ne veulent plus en revenir » (ou quelque chose du genre… je n’ai pas le livre sous les yeux pour vous donner la citation exacte). Mais n’empêche que j’ai beaucoup aimé la plume pour certains passages.  Les mots et expressions choisis m’ont souvent beaucoup plu (bon, d’autres fois un peu moins… il y a certains clichés… mais j’ai passé par dessus assez facilement).  Et quand je croise au détour d’une page Sir Walter Scott, que l’héroïne lit Austen et rêve de l’histoire d’amour d’Héloïse et Abélard (qu’il faut définitivement que je lise… depuis Books and the city, il me semble que je les vois partout, ces deux-là!!!), je ne peux qu’être séduite!

Bref, un très bon moment de lecture pas trop compliqué.  Parfait pour un petit voyage éclair (ben… avec 900 pages, pas si éclair que ça!) en Écosse!

8,5/10

Compter jusqu’à cent – Mélanie Gélinas

Résumé

« Le matin du 11 septembre 2001, Anaïs ressent l’onde de choc des tours qui s’effondrent jusque dans sa chair.  L’ampleur de la catastrophe se fait l’écho d’un crime oublié, survenu dix ans auparavant.  Resurgit alors une décennie passée sous le signe de la survivance.  Que vaut la reconstruction d’une vie sans envisager le pardon?  Dans l’ébranlement sans mesure dans lequel les attentats la plongent, elle se rappelle les vieux écueils de son enfance, et aussi la cicatrice d’un terrible secret.  Il n’y avait que le pire pour faire renaître son corps de ses centres… »

 

Commentaire

Je me demandais depuis un moment ce que cette couverture jaune pouvait bien cacher.  Je pourrais bien faire preuve de mauvaise foi (mais jaaaamais je n’oserais faire une chose pareille) et vous raconter que La Recrue du mois m’a OBLIGÉE à l’acheter pour les suivre dans leur lecture du mois d’août mais non… je n’ai même pas cette raison en banque.   J’avais craqué avant, sans même lire l’endos du livre (bon, ça, je fais ça souvent!), juste parce que le truc jaune m’intriguait.  Je sais, je suis incorrigible!!!

 

« Compter jusqu’à cent », c’est tenter de dire ce qui ne se raconte pas parce que ça fait trop mal.  À travers cent courts chapitres, l’auteure nous offre cent fragments entourant le drame, ou évoquant le drame lui-même, cet indicible.   Le drame, c’est ce viol qui n’a jamais été dit… jamais été réellement raconté.  Ce secret qui fait que depuis, le « je » se cache et s’exprime par l’intermédiaire d’Anaïs, qui court en s’étourdissant depuis dix ans.  Et quand les tours s’effondrent dans ce drame collectif qui ébranle l’Amérique, les barrières qui retenaient le drame personnel s’effondrent avec elles.   

 

C’est l’été.  L’été, normalement, je veux des lectures légères, qui ne me demandent pas de trop réfléchir.  Disons que je me suis trompée de registre pour celui-ci mais j’ai quand même apprécié ma lecture. J’ai mis un peu de temps à entrer dans le roman au départ, juste le temps que les pièces du puzzle commencent à s’emboîter mais une fois les premiers chapitres passée, j’ai beaucoup aimé.   Pourquoi?  Tout d’abord pour la plume de Mélanie Gélinas que j’ai trouvée réellement très belle et poétique.  Pleine d’images, de métaphores, de liens.  J’ai trouvé plusieurs phrases assez belles pour avoir le goût de les lire à voix haute (comme j’étais pendant ma pause au boulot, croyez-moi, il fallait que ça vaille la peine parce que ça donne l’air un peu bizarre!!).  Bon, ok, ça demande quand même une certaine attention et j’ai dû relire certains passages plus d’une fois pour bien les saisir.  Mais ça ne m’a pas déplu, au contraire.  Entre Montréal et New York, qui sont tellement vivantes, nous, le Lecteur, écoutons ce « je » et ce « elle » confondus.  De plus, à travers la succession de souvenirs, on réussit à voir un peu l’enfant qui était avant ça et de ce fait, elle réussit à nous toucher, à nous faire ressentir une partie de l’horreur sans que pour autant ce soit sordide ou une séance de victimisation en bonne et due forme.  Parce qu’il y a tout de même une lueur d’espoir dans tout ça. 

 

Toutefois, je crois que  l’essai de l’auteure, ainsi que le mot de sa directrice littéraire étaient superflus.  Je n’ai pas compris ce besoin de justifier un roman qui se suffisait très bien à lui-même.  C’est dommage car cette analyse fait que nous fermons le livre sur des considérations qui nous éloignent de l’émotion ressentie dans le roman.  J’aurais préféré terminé en force plutôt que sur un essai tiède et ça a un peu gâché mon impression finale.  Ceci dit, je n’avais qu’à ne pas le lire, direz-vous!  Mais je suis une horrible curieuse, je crois que je l’ai déjà dit.  

 

Une auteure à suivre donc!

 

8/10

You suck – a love story – Christopher Moore

Résumé
« Etre mort, ça fait ch…  Parlez-en à Thomas C. Flood.  En sortant d’une nuit d’amour incroyable, il découvre que sa copine, Jody – la femme de ses rêves – est un vampire.  Et surprise!  Il en est un aussi!

Pour plusieurs couples, ça aurait été fatal.  Mais Tommy et Jody sont en amour et tentent de résoudre leurs problèmes.  En plus, il y a la servante (gentiment appelée un minion en anglais… aucune idée de comment traduire ça… mais on saisit l’idée générale) de Thomas, Abby, 16 ans, goth de son état, parce que quelqu’un doit bien faire les courses pendant le jour, n’est-ce pas!

Résoudre leurs problèmes de couple ne sont touefois pas le principal souci de Tommy et Jody pour le moment.  En effet, les copains de Tommy, fervents adeptes de turkey-bowling (traduction libre: bowling-à-la-dinde) ont décidé de l’attraper, à la demande d’une prostituée teinte en bleu appelée… Blue!

And that really sucks »
(Note: ceci est une traduction-adaptation libre de la jaquette du livre… pas toujours facile à traduire!)

Commentaire
Christopher Moore est un grand malade.  Il suffit de lire l’un de ses livres pour s’en douter… quand on en lit deux, on en est certain!!!  Je suis pas mal certaine qu’il a le même fournisseur que Jean Leloup (quand il s’appelait encore comme ça et qu’il a composé – par exemple – « les fourmis » ou « Le monde est à pleurer ») et que c’est du maudit bon stock!  Ça n’a comme aucun bon sens, toute cette histoire!!!  C’est un délire total!

En fait, j’ai attrapé ce livre par hasard (parce qu’il était à genre 70% de rabais dans le rack « en spécial » chez Chapters… vous savez, celui qu’ils mettent à côté de la file d’attente pour passer à la caisse) mais en fait, c’est le deuxième volume… il y avait un premier tome avant. Mais je ne m’en suis aperçue qu’aux trois quarts en fait, quand les références sont devenues plus directes.  En effet, dans n’importe quel autre livre, on se demanderait pourquoi le vilain vampire a été moulé dans le bronze en compagnie d’une snapping turtle et de la dulcinée du mec (mais elle a réussi à sortir par les trous qu’il avait faits pour qu’elle puisse l’entendre quand même) et qu’il décore maintenant l’appartement des tourteraux… mais c’est du Christopher Moore ici alors on se dit que c’est genre… normal et on ne se pose pas trop de questions!!

L’histoire dans ceci?  Ben… je ne sais pas trop en fait… Tommy et Jody sont des vampires, il y a des caves qui veulent les attraper, il y a aussi des policiers qui veulent les attraper (mais qui veulent surtout ouvrir une bouquinerie à leur retraite) et il y a aussi un vampire moulé dans le bronze qui leur en veut à mort… Ah oui!  Ils ne savent pas trop comment être des vampires, aussi!  Mince, vous dites? Je sais!  Mais ce n’est pas ça qui fait que j’ai bien aimé ce livre… c’est plutôt les détails.  Christopher Moore est l’as des « détails-qui-tuent » et qui nous font pouffer de rire… ou encore rouler les yeux au ciel tellement c’est con!  Les copains de Tommy, employés de nuit dans une épicerie, qui sont soit saouls, soit gelés et qui s’amusent à jouer au paintball avec comme cible un copain accroché sur une croix ou encore qui utilisent une dinde comme balle de bowling…  Un « huge shaved cat » nommé Chet qui porte un chandail (j’adore Chet le huge cat!!!)  Une prostituée teinte en bleu de façon permanente qui s’est envoyée en l’air pour 600 000$ avec les copains de Tommy… Chaque personnage est trop débile pour être vrai! 

Ce qui m’a fait le plus rire?  Les passage du journal de Abby Normal (Allison, de son nom d’esclave-de-jour), totalement goth et totalement adolescente-qui-se-prend-totalement-au-sérieux.  Son monde est complètement décalé (ou alors moi, je suis vieille… ou un peu des deux) avec ses règles bizarres.  La demoiselle mi-goth mi-emo est bien entendu ravie de devenir l’esclave de son « Dark Lord » et de la « Contesse »!    Il faudrait compter le nombre de « I was like… » dans ces pages-là, ça doit être effrayant!  Mais sa vision ado était vraiment comique!

Pour ma part, j’ai un peu moins aimé que « Le lézard lubrique de Melancholy Cove« , probablement en raison du contexte (livre interrompu pour événement majeur: l’acquisition prématurée de Breaking Dawn… je sais, je sais, mes billets sont dans un ordre assez étranges, ces jours-ci).   Il n’est pas nécessairement nécessaire (je sais, c’est pas super beau comme tournure de phrase!) de lire le premier tome, mais j’imagine que ce serait mieux!  Je ne crois pas le lire mais comme j’ai un autre roman de Moore dans ma PAL, je relirai volontiers l’auteur… pour délirer encore un peu!

8/10

Une promesse – Sorj Chalandon

Résumé
« Nous sommes en Mayenne, unemaison à l’orée du village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close.  Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil.  Les uns après les autres, chacun sontour et chacun sa tâche.  S’accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres: la parole donnée pour retarder le deuil.  Voici l’histoire d’un mystère et d’une fraternité. »

Commentaire
J’ai ouvert ce livre sans but précis, sans attentes, bien installée dehors après le souper.  Je l’ai refermé quelques heures plus tard, en larmes. 
 
En fait, je ne sais trop pourquoi il m’a fait cet effet parce que la brochette de personnages, déjà âgés et très loin de moi, ne m’inspiraient pas particulièrement au départ.  Entre Paradis et ses clés, le professeur, Madeleine, Ivan qui rêve d’être Lénine, Berthevin l’Andouille, Léo qui ne peut oublier Angèle, morte dans un accident de bicyclette et qui marche maintenant à côté de son vélo et Bosco, le jeune frère, il y a la promesse.  La promesse de tenter de garder vivants Etienne et Fauvette, décédés il y a maintenant 10 mois.   Chacun son jour, ils passent à la Ker Ael, la demeure inhabitée, pour ouvrir une fenêtre, parler, mettre la table ou lire à voix haute.  Dix mois qu’ils tentent de ralentir la vie du dehors, retarder l’oubli. 
 
Au cours des pages, on apprend à connaître une parcelle de la vie des différents personnages, chacun écorché à sa manière.  Mais surtout Étienne et Fauvette, figures parentales ou d’anges gardiens.  Ils sont presque trop beaux pour être vrais… ou est-ce le souvenir qui est mieux que ce qui était vrai? 
 
Une histoire sur l’amour et l’amitié, sur le souvenir, le deuil et l’oubli, baignée de légendes et d’histoires… celles auxquelles ont veut croire.  De plus, j’ai noté toute une panoplie de phrases qui m’ont touchée.  J’ai beaucoup aimé cette écriture imagée et douce.  Je crois que ce sont les mots choisis par l’auteur qui m’ont tant touchée.  Plus que les personnages, plus que l’histoire, j’ai réussi à ressentir les mots.  Ce deuil qui ne finit pas, qu’on a tellement retardé pour éviter d’avoir mal qu’on a l’impression de trahir, d’abandonner, quand finalement on voudrait s’y décider.   Laisser partir quand on pourrait continuer?
 
La partie un peu « fantastique » du roman ne m’a pas dérangée, contrairement à d’autres.  J’ai préféré voir le tout comme une image.  Mais je ne veux pas trop en dire…
 
Bref, une lecture qui m’a beaucoup touchée, même si je ne m’y attendais pas du tout au départ.  Le seul reproche que j’aurais à formuler: j’ai eu du mal à démêler les personnages… comme s’il y en avait trop.  Mais bon, rapidement, j’ai laissé ça de côté pour me laisser emporter par l’histoire.  Un très bon moment de lecture. 
 
8.5/10
 

Mon « vrai » coin lecture!


On me l’avait déjà demandé mais j’attendais qu’il fasse un peu beau pour prendre en photo l’endroit où j’aime bien m’installer pour lire ou encore pour déjeuner le matin! 

Parce que ça ne paraît pas… mais je vous JURE qu’au-dessus du paquet de nuages, il y a même un peu de bleu!  Et l’eau n’a pas l’air siiii grise que ça en vrai!  Quel bonheur!

Quant à moi… je suis le genre de spot plus foncé dans le coin droit! 😉

Shutter Island – Dennis Lehane

Résumé
« Nous sommes dans les années cinquante, au large de Boston.  Sur un îlot nommé Shutter Island se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. 

Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent: le marshal Teddy Daniels etsoncoéquipier Chuck Aule.  Ils sont venus à la demande de l’autorité de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel.  Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée àclé de l’extérieur?  Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente, oeuvre incohérente d’unemalade ou cryptogramme?  Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. »

Commentaire
Je sors de cette lecture un peu bougonne, je l’avoue.  En effet, on m’avait PROMIS que JAMAIS je ne devinerais la fin de ce livre.  Promis juré!  Je m’étais même dit que je ferais exprès de ne PAS réfléchir pour ne PAS trouver la dite fin.  Et bien non.  Encore une fois, je savais pas mal de quoi il en retournait, et assez tôt à part de ça.  Ok, il y avait des détails qui n’étaient pas exactement en place, mais disons que j’avais très bien compris l’idée générale… à mon grand désarroi!  Je ne dirai pas à quel moment j’ai saisi le détail qui m’a fait accrocher sur quelque chose pour ne rien révéler, par contre.  Mais c’est un peu décourageant.  Beaucoup même.  Ce qui est surtout décourageant, c’est pourquoi je ne suis pas aussi perspicace dans la vraie vie!!!  Mais ça, c’est une autre histoire!

Est-ce que ma lecture a été complètement désagréable pour autant?  Bien sur que non!  En fait, tout au long du roman, je n’ai pu qu’espérer me tromper!!!  C’est donc dans cet espoir que j’ai tourné les pages avec avidité et que j’ai plongé tête première dans cette atmosphère incroyablement angoissante (à un certain moment donné, je me serais cru dans un roman gothique!!!) sur fond d’ouragan.  Si l’intrigue du début m’a fait penser au « Mystère de la chambre jaune », le climat s’alourdit impitoyablement et nous nous sentons oppressés, presque claustrophobes sur cette île isolée et balayée par la tempête, au milieu d’une ancienne forteresse et entourés de fous furieux.  Selon moi, Dennis Lehane réussit véritablement à créer des atmosphères incroyables.  À chaque fois, on s’y croirait.

De plus, l’intrigue est très bien ficelée.  Le rythme, assez lent au début, s’accélère en un tourbillon.  J’ai cru voir défiler un film (genre série B, en noir et blanc) devant mes yeux à plusieurs reprises et ça me plait.  Il n’y a qu’un détail (et c’est vraiment un détail) qui ne semble pas coller… du moins, il me tracasse!  Si quelqu’un a lu le livre et s’en souvient assez bien, qu’il me fasse signe! 

Bref, je conviens que le roman est vraiment très bien mais mon plaisir de lecture a été un peu gâché par le fait que bon… je ne suis pas tombée en bas de ma chaise à la fin!!!  Si ça n’avait pas vraiment d’importance dans « Mystic River« , ici, c’est un peu plus tannant, disons!

7,5/10

Ajout du lendemain matin: Bon… j’imagine que ça doit m’avoir marqué plus que je ne le pensais… parce que j’en ai rêvé toute la nuit!  Du coup, je suis légèrement cernée ce matin!!! 🙂

Mes doudous???


La Nymphette m’a taguée pour savoir quels sont mes objets doudous.  En fait, je réfléchis depuis plusieurs jours et franchement, j’ai de la difficulté à trouver.  Tout d’abord parce qu’à part mes bouquins et mes photos, j’avoue ne pas accorder énormément d’importance aux « choses de cette terre ».  En fait, je me dis un peu idéaliste (c’est beau, rêver!!) tandis que mes copains ont plutôt tendance à considérer mes comportements face aux trucs matériels comme:
a) de l’inconscience 
b) de l’immaturité 
c) de la folie pure et simple. 

J’ai un peu tendance à ne pas faire vraiment attention à mes affaires et à ne pas vraiment m’attacher aux choses: je perds, je retrouve, je prête, je donne…  J’ai beau essayer, c’est comme ça!  Et ça fait enrager les copains quand la « chose » en question était un cadeau de fête ou de Noël (je suis toujours plus contente de la carte que du cadeau… et toujours super déçue quand je n’ai droit qu’à un petit carton « A Karine, de … »  Mais il semble que malgré de nombreuses répétitions, ca reste ben, ben dur à comprendre!!!)!  Pourtant, j’adoooooore les surprises… allez comprendre!

Mais en fouillant un peu, j’ai quand même réussi à trouver quelques trucs vers lesquels je me tourne quand j’ai besoin de réconfort… mais je crains être très, très peu originale!!!!

1 – Mon piano
C’est ma direction première. Je m’assois et je pianote des chansons ou des airs que j’aime ou d’autres qui « fittent » avec la façon dont je me sens.   C’est souvent un intermezzo de Brahms qui amorce le bal… je sais pas pourquoi, c’est toujours ce qui sort en premier quand j’ai besoin de réconfort. 

2 – Les peintures accrochées dans mon salon
Deux d’entre elles en particulier.  Quand je bouillonne, je me plante devant l’une d’entre elles – une peinture représentant une tempête de neige et de vent – et je m’y perds en attendant que ça se calme.  Et une autre – une aquarelle un peu fantastique, pleine de musique, de mouvement et de féérie – réussit à me ramener quand je suis complètement survoltée.  C’est bizarre, mais c’est comme ça!

3 – Certains livres
Avouez que vous ne vous y attendiez pas!!!  Les livres « qui-font-du-bien » que j’aime relire quand j’ai besoin d’un remontant sont le plus souvent ceux de mon enfance: Le petit prince, la série Anne… la maison aux pignons verts, des contes pour enfants.  Et j’avoue que Stephanie Plum (et ses comparses Ranger et Morelli) ont aussi beaucoup de talent pour me sortir d’une période morose!

4 – Mes albums photo
J’ai souvent dit avoir des tendances nostalgiques.  Pas du « c’était mieux avant » mais j’aime me plonger dans mes souvenirs, un petit sourire aux lèvres, en me remémorant de bons moments et en me disant que juste pour ça, et pour les autres qui s’en viennent, ça vaut la peine!  Et en plus, ceux où ma maman écrivait des pages et des pages de commentaires sur les photos (je ne retiens quand même pas des voisins!) valent très, très cher pour moi!

5 – Ma boîte-à-cartes-à-lettres-et-à-petits-mots
Je garde tout-tout-tout!!!  Même les petites lettres décorées fluo et pliées de façon savante qu’on se passait en classe quand on était ados!  Ca me fait toujours rire de relire ça et j’aime bien me rappeler les gens qui ont traversé mon chemin pour une ou quelques saisons.  Nostalgique, vous disiez??? ;))

Quoi, ce n’est pas mon billet le plus intéressant??? Sérieux??? Jaaaaamais je ne m’en serais doutée!!!  Et là, techniquement, il faudrait que je taggue des gens… mais j’ai vu qu’une autre chaîne de tag « jamais sans » circulait aussi et que ça ressemblait pas mal… mais libre à vous de vous auto-tagguer si le coeur vous en dit!!! 🙂

Jamais contente – Le journal d’Aurore – Marie Desplechin

Résumé
« 12 février – On peut ruiner sa vie en moins de 10 secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l’instant. J’arrive à la porte de l’immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l’autre, quand Merveille-sans-nom surgit devant moi inopinément. A moins de 5 cm (il est en train de sortir et je m’apprête à entrer, pour un peu on s’explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes . Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d’égout et le tuyau du gaz. Sa voie amicale résonne dans l’air du soir : « – Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?  » Je reste la bouche ouverte pendant environ 2 millions de secondes avant de me décider et de lui hurler à la figure : « -Voua ! Merdi ! »

Commentaire
Pendant mon périple parisien, il m’est arrivé une chose horrible! J’avais une heure de transport à faire et je n’avais plus de lecture!!!  L’horreur, non!  Heureusement, Chiffonette, que j’avais épuisée pendant la journée à force de trottiner dans Paris, m’a ouvert toute grande sa bibliothèque et m’a gentiment prêté ce livre. 

En fait, il a très bien fait son boulot, ce petit livre jeunesse.  Il m’a fait passer le temps dans le métro et le RER et je l’ai lu d’une traite.  Pourtant, quelques semaines plus tard, j’en ai un souvenir très vague… vous aurez donc droit à un billet très vague!!!

Aurore, 14 ans, est une adolescente typique.  Tout est nul, il n’y a rien de bien, chacun des petits ennuis devient une grosse montagne, un mot de travers est un drame national.  L’adolescente type, quoi!!!   Elle décide d’écrire son journal un jour où elle n’a rien à faire et c’est assez crédible.  Un jour c’est blanc, un jour c’est noir. Les amis et les sentiments vont et viennent, les parents ne comprennent rien, les soeurs sont soit sans coeur, soit complètement lèche-bottes.  L’auteure a bien réussi à se glisser dans la peau de cette ado en pleine crise maniaque des galettes de riz. Ca m’a rappelé (par certains côtés, pas tous), une certaine étape moins glorieuse de mon développement où je pétais des crises de nerfs à mes parents parce qu’ils n’avaient pas acheté du pepsi diet avec la bonne couleur d’étiquette (ben quoi… ça faisait vraiment nul, boire du pepsi diet avec des oursons dessus!!!)

Pourtant, si j’ai trouvé ça pas si mal, ça se limite à ça.  Quelques sourires, quelques souvenirs mais je n’ai pas nécessairement été touchée ou vraiment émue par ce livre.  Un peu comme pour « Le journal d’Aurélie Laflamme« , j’ai eu l’impression de survoler tout ça sans vraiment m’arrêter.   Je suis par contre certaine que si j’avais lu ce livre à l’adolescence, j’aurais adoré.  La plus est quand même incisive et les exagérations m’ont souvent amusée.   Bref, une lecture moyenne pour moi et je ne crois pas que je lise la suite, à moins de tomber dessus par hasard!  Je ne me suis pas assez attachée aux personnages pour avoir réellement le goût de savoir ce qui va leur arriver ensuite. 

Un gros merci à Chiffonette pour le prêt et ainsi m’avoir réglé mon problème de métro-sans-bouquin!!!

6/10