Un autre devin!!!

Je commence à croire que les bloggueuses possèdent vraiment des pouvoirs magiques!!!  Imaginez-vous que madame Cuné a réussi à deviner exactement quel jour je rentrerais de formation et qu’une très belle surprise m’attendait dans ma boîte!!!  Incroyable, n’est-ce pas!!!  Je suis certaine qu’il y a des dons de voyance là-dessous!!!


Ça a réellement égayé mon retour à la maison et comme je voulais lire ce livre (Mari et femme – Régis de san Moreira) depuis longtemps, je suis vraiment ravie!!   La générosité des bloggueuses m’étonnera toujours!

 

Merci, merci, merci Cuné, c’est vraiment apprécié!!!

 

Salon du livre de Montréal… twice!

 

Étant limitée dans mon temps-ordi (faudrait quand même pas que je passe 2 heures sur l’ordi de ma copine quand je la visite!), je vais limiter mon résumé du salon du livre à quelques lignes… (hé oui, je suis capable!!!)   Je vais aussi ajouter les liens un peu plus tard, là, ce serait vraiment trop compliqué!

 

– Le salon était génial!  Bondé mais génial! Et y aller deux jours de suite, c’est paaarfait!  Pas de stress! 

 

– J’ai eu besoin de faire un transfert de fonds d’un compte à l’autre suite au dit salon (mais bon, après les kilomètres et les kilomètres de marche, je méritais bien une petite gâterie … en fait, si je m’étais limitée à une, il n’y aurait pas vraiment eu de problème!!!)

 

– J’ai eu le plaisir d’y revoir Jules et Antonio, Danaée, Pimpi, Catherine (à peine sortie de l’avion), Éric  et Venise.  J’ai pu aussi rencontrer Mirianne, Lucie et Claudio.   Pour ceux que je connaissais déjà, ce fut génial, comme d’habitude!  Pour les autres, je suis réellement réellement ravie d’avoir pu faire votre connaissance! 

 

– Peut-être que si nous avions suivi la méthode hautement méthodique et séquentielle d’Antonio, j’aurais moins mal aux pieds aujourd’hui…

 

– Nous avons pu discuter avec plusieurs auteurs et avons obtenu plusieurs dédicaces… je ne les nommerai pas tous, ce serait trop long mais je dois souligner que Mélanie Gélinas (qui a été la Recrue il n’y a pas si longtemps) et vraiment gentille.  Rapidement, nous avons fait signer Michel Tremblay, Lucia Extebarria (ou quelque chose du genre) et une certaine personne a même réussi à faire signer Ken Follett, après s’être définitivement brouillée avec une certaine maison d’édition!

 

– Certains auteurs sont sur le bord de prendre un café avec chaque personne de qui ils signent le livre… c’est gentil… mais disons que la file est longue et n’avance pas vite!

 

– Jaser avec un auteur 15 minutes et ne pas acheter son livre, ça ne se fait pas, n’est-ce pas??  Ce serait définitivement impoli… non??

 

– Tout ce qui est en bas de 10$ ne compte pas.  C’est la salon-du-livre-law!!

 

– Certains attachés de presse n’aident vraiment pas leur auteur avec leur attitude.  Vraiment pas.  N’est-ce pas, les copines du vendredi soir?

 

– Le pepsi diet est presque aussi cher qu’à Paris dans les salons du livre… presque!!

 

– Lire dans le métro, pas de problème.  Lire en marchant dans une station de métro… ça peut aller… mais ne suivez pas de proche des gens avec des valises en espérant qu’ils vous ouvent le chemin… les gens avec des valises s’arrêtent forcément en bas des escaliers…  Et quand vous lisez, vous ne le voyez pas.  Et comme vous ne le voyez pas, vous aller immanquablement valser par dessus les dites valises, face première dans les escaliers!!! 

 

– Vous ne voulez vraiment, vraiment pas savoir combien ça m’a coûté.  Believe me!

 

– Jules, le truc que j’avais trouvé pour ne pas trop dépenser chez Chapters ne fonctionne pas.  Définitivement pas…  Le degré de fatigue et de mal de jambes n’est pas inversement proportionnel au montant de la facture!!

 

– Le salon du livre de Toronto, la prochaine fois???  Je suis définitivement partante!!!

 

 

 

 

Midnighters – tome 1 – The secret hour – Scott Westerfeld

 Résumé

« Des choses étranges se produisent à minuit dans la petite ville de Bixby, Oklahoma.  Le temps s’arrête.  Plus personne ne bouge…

 

Pendant une heure secrète, à minuit, la ville appartient aux créatures sombres de la nuit.  Seul un petit groupe d’adolescents connaît l’existence de cette heure bleue.  Eux seuls peuvent bouger librement à minuit. 

 

Ils se sont donné le nom de Midnighters… »

 

Commentaire

J’avais vu cette série chez Chrestomanci (désolée pour le pas de lien… je ne suis pas chez moi, je ne trouve rien de mes bookmarks habituels) et j’avais tout de suite eu le goût de la lire.  Pour ceux qui n’ont pas fait le lien, Scott Westerfeld est celui qui a écrit la série « Uglies » qui a fait fureur sur les blogs.   Je ne sais pas si cette trilogie plus ancienne a été traduite mais j’ai passé un très bon moment en compagnie de ces midnighters… au point de passer tout droit de 4 stations dans le métro… c’est bon signe!!!

 

Quand Jessica Day arrive à Bixby, elle se met soudain à faire de drôles de rêves.  De drôles de rêves ou la nuit est bleue et ou les gouttes de pluie ressemblent à des éclats de cristal figés dans le temps.  Et dans cette ville bleue, il n’y a personne… du moins le croit-elle au départ.   Toutefois, bien entendu ce n’est pas le cas et elle rencontre Rex, Melissa et Dess, trois adolescents inadaptés à la vie « du jour », qui vivent réellement pendant cette heure qui leur appartient à eux seuls.  Chacun a son propre talent qui lui permet de combattre les créatures de la nuit qui hantent ce moment.  Par contre, Jessica se trouve un peu inutile parmi eux, ne sachant pas trop quel est son talent. 

 

Westerfeld crée encore une fois un monde fantastique mais pas trop.  Juste assez pour nous permettre d’y croire un peu.   Cette heure secrète, magique, dont personne n’a conscience sauf certaines personnes ayant une certaine caractéristique en commun, est remplie de dangers et à l’arrivée de Jessica, les créatures qui l’ont crée pour eux s’inquiètent et deviennent soudain agressives.  Les midnighters ne sont plus en sécurité. 

 

Cet univers et ce roman suscite moins de questionnements que la série Uglies.  Les créatures de l’heure secrète semblent tout droit sorties de nos cauchemars, elles viennent de temps immémoriaux et ont vu l’homme évoluer.  Elles craignent le changement, la technologie, la pensée scientifique et mathématique.  Et Jessica semble leur faire peur.   Il reste deux tomes à la série, il m’est donc difficile de voir vers quoi l’auteur veut aller pour le moment mais ce roman, une fois que j’ai réussi à entrer dedans (le début flotte un peu) m’a procuré de bons moments de lecture.  À part Jessica, les personnages sont bizarres à souhait et plus on avance dans le roman, plus on se questionne à leur sujet.  Westerfeld a réussi à créer des êtres distincts et non pas un groupe d’ados.  Plus ça va, plus on comprend les liens différents qui les unient.  Et à la fin, on se demande vraiment comment ces adolescents étranges et peu doués pour les relations humaines vont évoluer et on se questionne réellement sur leur capacité à travailler ensemble pour vaincre les créatures qui leur en veulent. 

 

Bref, je ne sais pas si vous avez saisi… mais je veux lire la suite!  Il m’étonnerait que l’auteur n’ait pas une idée derrière la tête!  J’ai trouvé ça un peu moins enlevant que l’autre série parce que moins creusé (en fait, on dirait que l’auteur met l’histoire en place dans ce tome) mais je suis quand même très, très curieuse!

 

8/10

 

 

Un vrai devin, je vous dis!!!

 

Je vous le jure, Yueyin est un véritable devin!!!  Oui, oui, un vrai de vrai!!  Et comme je suis certaine que vous vous mourrez d’envie de savoir pourquoi, je vais vous le révéler dès maintenant…

 

 

TOUT À FAIT PAR HASARD, ELLE A RÉUSSI À TOMBER PILE SUR LA DATE DE MON ANNIVERSAIRE DE 32 ANS, 8 MOIS, 2 SEMAINES ET 3 JOURS ET MON CADEAU EST ARRIVÉ JUSTE À TEMPS!!! :))

Comme je n’ai pas d’ordinateur (je dis ça comme ça, pour le bénéfice de ceux qui n’auraient pas encore eu le privilège de m’entendre me plaindre depuis les deux dernières semaines), je ne peux pas prendre de photo mais voici ce que contenait l’enveloppe!

 

Bien entendu, je suis super contente parce que j’avais repéré ce livre et qu’il n’est vraiment pas facile à trouver ici!  En fait, je ne l’ai même jamais vu!  Du coup, je suis ravie, ravie, ravie et je l’insère dans mes bagage pour ma looongue fin de semaine de 6 jours, où j’aurai le grand plaisir d’assister à une formation, de visiter le salon du livre (idéalement 2 fois… une seule, ce n’est jamais assez) et d’aller voir un certain film avec une connaisseuse, que je pourrai faire suivre d’une discussions hautement kulturelles et intellectuelles!  Ca promet!!!  Ca veut aussi dire que je vais être pas mal absente du net jusqu’à jeudi prochain… pas mal! :))

 

Alors merci encore Yueyin!  Grâce à toi, ma pile s’alourdit encore un peu!  Mais je t’en fais pas, je trouverai bien un moyen de me venger!!!   Gnak gnak gnak!!! 🙂

 

 

 

Les swaps sont un sport dangereux…


Ça y est, mon colis swap est parti!  Je crois que c’est le swap qui m’a fait le plus rire et qui a suscité le plus de discussions (imagées) passionnates (avec un tel sujet, comment faire autrement) avec les copines et les collègues!   J’espère juste ne pas m’être trop laissée emporter dans les folleries!  Je croise les doigts pour que ma swappée ait le quart du plaisir que j’ai eu à concocter mon colis en le déballant… mon objectif sera largement atteint!!!

Ce fut une préparation swappesque pleine de défis, toutefois!  Comme vous le savez tous (je me suis suffisament plainte un peu partout), je n’ai plus d’ordinateur… plus de documents… plus de photos… plus de liste… plus de paint shop pro (plus de LAL non plus… mais ça, c’est une autre histoire)!  Ce qui signifie que j’ai  dû me « revirer de bord » assez vite!!   Mais bon, même si, comme d’habitude, je ne suis pas complètement satisfaite de mon colis (j’ai dû faire un tri pour que ça rentre dans la boîte), je crois que je m’en suis quand même sortie!!!

Sauf que…

Un colis swap, il faut l’emballer…

Je suis toujours aussi nulle. 

C’est pathétique.

Et cette fois, comme je pars pour quelques jours (en fait, quand ce billet sera publié, je serai probablement déjà partie), il fallait que j’envoie mon colis absolument aujourd’hui. Et, bien entendu, j’avais remis à la dernière des dernières minutes l’opération emballage… je crois que j’espérais encore me réveiller un matin et réaliser que le colis s’était emballé tout seul.  Bref, même si je l’ai souhaité très très fort (en claquant les talons de mes souliers rouges et en le répétant plein de fois), ça n’a pas fonctionné et j’ai dû, sur l’heure du midi (et sous les yeux ébahis de certains collègues et de ma stagiaire) me décider à sortir papier, scotch tape et ciseaux.  Par chance, j’avais préalablement enveloppés 2-3 trucs (parce que bon… il y a des explications que je n’avais pas vraiment le goût de donner…) mais comme j’avais les deux yeux dans le même trou et que j’avais aussi coupé mes pantalons de pyjama en même temps que le papier d’emballage… j’avais préféré déclarer forfait!

La scène: le plancher de mon bureau (du moins l’espace qui reste pour marcher dans mon bordel-pas-ramassé-parce-que-je-n’ai-pas-une-minute). Tous les paquets étalés par terre et moi, aussi assise par terre au milieu de tout ça.  Je crois déjà avoir déjà expliqué ma méthode un peu particulière (et les résultats tous aussi heu… particuliers) en ce qui concerne l’empaquettage…  Pour ceux qui ont manqué l’épisode, la dite méthode implique MINIMALEMENT deux mains, des dents et AU MOINS un pied.  Bien entendu, pour bien faire, j’étais en jupe…  Soooo cute, croyez-moi!   

Je crois que ma stagiaire ne me verra plus jamais de la même façon (surtout qu’elle a assisté à une partie du magasinage… les risques du métier de stagiaire quand on n’a pas de voiture… on suit sa superviseure dans ses commissions « post-boulot » avant qu’elle vienne nous reconduire… pauvre fille!!!) après cette scène soooo glamourous!

Mais bon… c’est parti!

Ok, j’ai une bande de cheveux en moins (d’une largeur qui coïncide presque parfaitement avec celle d’un morceau de scotch… quel hasard!).  Ok, je dois aller me magasiner un nouveau pyjama (j’en avais justement croisé un super cute la semaine dernière… ya de ces signes dans la vie…). Ok, les collègues ne se contentent plus de me prendre pour une fille un peu weird… mais me prennent maintenant pour une fille un peu weird, un peu obsédée par la gent masculine (un collègue m’a dit d’un ton vraiment sympathisant qu’il allait me présenter des copains à lui, vu mon obsession), et un gros peu en situation de handicap quand vient le temps des fêtes et des paquets!!!

Ce swap m’a aussi fait utiliser un tube de polysporin…  Il a aussi provoqué une presque émeute dans une boutique…  mais ça, c’est une histoire que vous saurez une fois que ma swappée aura reçu son colis!  Reste plus qu’à prier pour qu’il arrive sain et sauf!!!

Hamlet – William Shakespeare

Résumé coup-de-coeur.gif
« Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark…

Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d’Elseneur.  Il crie vandeance.  Honte à son frère Claudius, le lâche assassin!  Hamlet, son fils, a primis… Ce crime ne restera pas impuni.  Mais au bord du gouffre, le voilà qui vacille.. Être ou ne pas être? »

Commentaire
Je ne copie qu’une partie du quatrième de couverture, juste au cas où certains ne connaîtraient pas l’histoire d’Hamlet.  Pour ma part, j’ai découvert cette pièce (ainsi que plusieurs autres) à l’adolescence.  En fait, je me suis passionnée pour le théâtre de Shakespeare (j’adore le théâtre Shakespearien… j’aime tout – bon… presque tout –  c’est plus fort que moi…) à cause de… « Autant en emporte le vent »…  Je vous mets au défi de trouver le lien!  Mais il y en avait un, je le jure!!!

Suite à ma lecture de « Sauvez Hamlet » de Jasper Fforde, j’ai bien entendu eu envie de me replonger dans cette histoire, ce que j’ai fait pendant les 4 minutes par jour que je ne passe pas à courir comme une folle.   Toutefois,  j’ai lu ce texte en français alors que j’ai toujours lu cette pièce en anglais.  C’est… différent!   J’ai beaucoup aimé la traduction, où chaque mot a sa place, où chaque symbole est présent, mais c’est très, très différent du texte original avec son rythme, ses rimes, ses expressions si particulières, sa langue…  La pièce a une grande force en français également mais j’y ai trouvé moins de charme que dans sa version originale. 

Je n’élaborerai pas sur l’histoire, vu qu’elle est très connue. Je ne me risquerai pas non plus à analyser les thèmes, le contenu ou encore le personnage d’Hamlet, dans toutes ses nombreuses dimensions… bien d’autres s’y sont aventurés!  Je me souviens de plusieurs looongues discusions au sujet de (l’apparente) folie d’Hamlet, sur ses motivations, ses hésitations, ses relations avec les divers personnages (je l’ai déjà dit, j’ai des amis bizarres…)  Ici, presque tout l’important est dans les monologues et chaque mot à sa signification.  On peut trouver des symboles un peu partout et en plus, les images évoquées ont vraiment quelque chose de spécial.  À chaque fois que je lis Shakespeare (surtout en VO, je l’avoue), je suis transportée dans son monde, dans la tête de ses personnages.    Certaines phrases de la pièce sont cultes pour moi (en particulier la dernière phrase d’Hamlet.. « The rest is silence »… c’est vraiment évocateur pour moi… tout avait été dit…).

Bref, je relis toujours Shakespeare avec grand plaisir… c’est l’un de mes incontournables! 

9,5/10 

Parce qu’on est aujourd’hui… (petite parenthèse nostalgique…)

 

Quand j’étais ado, nous avions déclaré le 18 novembre notre « Ourselves day ».  C’était parti dans un salon, autour d’un feu de foyer et – probablement – après une longue série « d’apéritifs » mais nous avions décidé, les copains et moi, que parce que nous étions nous et que nous le valions bien, nous avions droit à notre propre jour férié (ben oui, pourquoi pas!).  Ce jour-là, c’était un 18 novembre… pourquoi ne pas commencer les bonnes choses tout de suite!   On était jeunes, on était encore tous là, on pensait qu’on y serait toujours et nous étions un peu déchaînés et un peu wild!  On croyait qu’on serait toujours ensemble, inséparables.  Chacun pensait qu’il changerait le monde (ou qu’il passerait sa vie à tripper autour d’un feu avec une guitare et une caisse de 24, c’est selon) et si on nous avait dit à ce moment-là qu’on finirait par travailler dans un hôpital, devant un ordinateur, dans une école, dans un bureau et qu’en plus, nous serions heureux comme ça, nous lui aurions ri au nez!  Et pourtant…

Alors mon petit côté nostalgique me fait envoyer ce petit clin d’oeil aux copains du temps (qui se reconnaîtront certainement), où qu’ils soient.  Et aux détracteurs (qui se reconnaîtront aussi), OUI j’adore Hedley et NON, je n’en ai même pas honte!!!  Vous pouvez me traiter d’ado attardée tant que vous voulez!! Bon-e!! 🙂

Fin de la parenthèse-à-souvenirs… je reviens bientôt avec des bouquins, promis!!!

Old School
Hedley

Don’t believe everything happiness says
Nothing feels better than hiding these days
We bury our fears in the drinks, in these tears
For the days we believed we could fly

Call up your brothers and sisters and friends
We’ll go back to the place where the night never ends
We’ll remember the fires, the burning car tires
Boy how in the hell did we get here?

Refrain
So why don’t you meet me, down behind the old school
We’ll waste away the weekend, with perfect regard for how
Cavalier we used to be, that beautiful insanity
The apathy’s surrounding me
Don’t close your eyes or we’ll fade away

Over and over and over again
We sat down for a minute, grew up into men
Now we’re putting out fires and changing car tires
Man how in hell did we get here?

Refrain

And we’ll never get back what we
Gave away, when we still have that fire in our eyes
Don’t believe everything happiness says
Nothings as real as our old reckless ways
When we drink by the fires
The burning car tires
Bad girls and good liars
The dreams we’d conspire
The days we went crazy
The nights wild and hazy
Man how in the hell did we get here?

Refrain

Why don’t you meet me, down behind the old school
We’ll waste away the weekend, with perfect regard for how
Cavalier we used to be, that beautiful insanity
The apathy’s surrounding me
Don’t close your eyes or we’ll fade away

Something rotten (Sauvez Hamlet) – Jasper Fforde

Résumé coup-de-coeur.gif
« La détective littéraire Thursday Next a une mission – et ce n’est pas seulement une mission pour sauver la planète.  Si seulement c’était aussi simple…

Au chômage suite à une sombre scandale international impliquant du fromage, Thursday fait face à une multitude de problèmes: Hamlet est en visite dans le vrai monde et pendant ce temps, Ophélie fait des misères à la pièce, Le président Fornby doit contrer un coup d’état mené par Yorrick Kaine et, de plus, elle doit récupérer son mari qui a été éradiqué à l’âge de 2 ans par la Goliath corporation..

Adapté très librement d’un quatrième de couverture possiblement écrit par quelqu’un qui n’a fait que lire le livre en diagonale…  plusieurs modifications ont donc été effectuées… par moi!

Commentaire
On m’a récemment fait savoir que dans « First among sequels », le cinquième volume de la série, il y avait Darcy… Il n’en fallait pas davantage pour que je me précipite sur le quatrième, afin de pouvoir lire le cinquième au plus vite!  Vous me suivez??  Et suite à cette lecture, je confirme ma fan-attitude vis-à-vis de Jasper Fforde.  La lecture de cette série est pour moi un pur délice!

Ca peut parfois causer des problèmes, par contre… Imaginez une fille morte de rire dans le salon de ses parents (parce que voyez-vous, en plus de faire très bien la cuisine et d’avoir un excellent niveau de conversation, ma mère possède un truc d’une valeur peu commune… UN ORDINATEUR!!!!  Disons qu’elle trouve qu’elle me voit pas mal depuis dimanche dernier!!) et des parents qui lui demandent d’expliquer pourquoi elle rit… La fille en question bafouille un truc en rapport avec un personnage de roman, 10 livres plates qu’il faut absolument lire avant de mourir et des allégations mensongères qui veulent faire croire au bon peuple que toutes les fautes de la terre (de l’éradication des cormorans aux accidents de voiture) sont à mettre sur le dos des Danois…   Les parents en question, quant à eux, se mettent à douter de la santé mentale de la dite fille… mais bon, c’est pas nouveau!!!  La dite fille à l’habitude!

Ce tome est différent du précédent.  Il y a plus d’action (on se demande vraimet comment ça va revirer, tout ça) et moins de métalangage, moins d’apparitions surprise de personnages de romans… mais c’est tout aussi bien!  Nous retrouvons donc Thursday 2 ans après la naissance de Friday (son fils), alors qu’elle décide de sortir du monde des livres et de laisser tomber la Jurisfiction pour revenir aux SpecOps, dans le vrai monde.  Aussitôt arrivée, elle réalise qu’il y a bien du pain sur la planche!  D’abord, elle traîne avec elle un Hamlet qui s’inquiète de son image dans le vrai monde et qui veut vérifier par lui-même (Hamlet est teeeeellement Hamlet que c’en est drôle… ses discours m’ont fait mourir de rire!) et doit habiter chez sa mère, qui héberge déjà Lady Hamilton et Herr Bismark.  Ajoutez à ça qu’elle n’a pas toujours de gardienne pour un Friday de 2 ans qui parle le « Lorem Ipsum » (et qui a grand besoin d’une orthophoniste, à mon humble avis), qu’elle doit récupérer Landen, que Yorrick Kaine a décidé de devenir dictateur, que la Goliath Corporation a décidé de devenir une religion, que les personnages d’Hamlet font des misères et que pour une raison étrange, Kaine a décidé que le Danemark était le nouvel ennemi public numéro 1 et que tous les livres Danois (des contes d’Anderson aux livres de Blixen) devaient être brûlés!  Sans compter qu’elle doit à tout prix gagner une partie de croquet…  Bref, tout un programme!!!

L’intrigue, malgré le fait qu’elle semble aller dans tous les sens d’après mon résumé se tient tout à fait et au moins une révélation m’a fait tomber en bas de ma chaise!!  J’ai d’ailleurs le goût de relire la série à la lumière de ça, juste pour voir!!!  J’ai aussi eu un petit moment émotif à la fin du roman…  Et à chaque fois que je lis un roman de Fforde, le commentaire que je fais le plus souvent , c’est que c’est complètement, complètement capoté!!   Le monde créé par l’auteur est complètement fou et les réflexions de Thursday sont vraiment à tomber par terre tellement elle ne s’étonne de rien!  Bonne surprise dans ce roman, le père de Thursday est présent, Spike aussi et même si je me suis quelques fois ennuyée avec le monde complètement fou des livres, l’apparition de certains personnages m’ont contentée (j’adore Zhark et Mélanie Bradshaw!!)!

En résumé, j’adore… et j’ai déjà hâte de lire le cinquième tome, même si je compte bien me faire patienter un peu!!

9/10

The Resistance (La Résistance: l’histoire de Peter) – Gemma Malley

Résumé
« Nous sommes en 2140.  Ayant échappé aux horreurs de Grange Hall, Peter et Anna vivent librement à l’extérieur et tentent de mener des vies normales.  Toutefois, ils sont incapables de laisser la Déclaration – et leur expérience de Surplus – complètement derrière eux.  Peter est déterminé à infiltrer Pincent Pharma, la compagnie appartenant à son grand-père, qui prétend que le nouveau médicament sur lequel ils travaillent « Longévité+ » ne se contentera pas  de stopper le vieillissement des organes internes mais donnera la jeunesse éternelle.  Mais ce que Peter et Anna découvrent derrière les murs de Pincent Pharma  n’est pas si rose… »

Commentaire
Je sens que je vais me sentir toute seule sur ce coup-là (du moins, je me sens un peu comme ça après avoir lu la marée de commentaires positifs du côté anglophone) mais j’ai été déçue pas la suite de « La déclaration« , que j’avais beaucoup aimé.   J’admets que le timing y est probablement pour quelque chose (j’ai eu une semaine disons… légèrement désagréable et bien des préoccupations autres) mais j’ai eu franchement du mal à entrer dans cette histoire et les 100 premières pages m’ont paru réellement longues.  Ma lecture a d’ailleurs traîné pendant plusieurs jours.  Si mon intérêt s’est tout de même éveillé ensuite, il n’en demeure pas moins que je suis plutôt mitigée. 

L’histoire débute peu après la fin du précédent volume.  Peter et Anna (qui ont toujours 15 ans) vivent maintenant en couple et doivent s’occuper de Ben, le petit frère d’Anna.  Ils s’en sortent étonnament bien,  d’ailleurs.  Peter est engagé dans l’Underground, le mouvement guidé par Pip, le charismatique leader de l’organisation, qui souhaite renverser Pincent Pharma et la pilule de Longévité.  Dans ce but, il infiltre le labo de son grand-père est est entraîné par le Dr. Edwards, qui lui apprend les rouages de la pharmaceutique.  D’un autre côté, il y a Jude, un certain crack en informatique qui semble bien intéressé à Peter. 

Le monde créé par Gemma Malley est toujours aussi terrifiant.  Les Légaux sont toujours aussi imbus d’eux-mêmes et oublient de penser à vivre intensément, vu qu’ils peuvent vivre pour toujours. La plupart d’entre eux semble aussi assez corrompue… disons qu’il n’y a pas beaucoup de gentils Légaux et que la jeunesse leur fait carrément peur.  Peu importe leur statut, Anna et Peter sont vus comme menaçants et sont à peine mieux considérés.  C’est glaçant et il est toujours possible de faire certains parallèles avec d’autres situations où la discrimination est très présente.  Sauf que par moments, ça m’a semblé un peu trop.  Un peu trop noir ou blanc. 

Il y a beaucoup de rebondissements dans le livre, beaucoup d’action, surtout à partir du deuxième tiers du livre.  Au départ, on ne raconte que l’histoire de Peter (Anna n’apparaît que plus tard) qui s’introduit dans le labo.  Et soudain, tout déboule.  Et pourtant, malgré plusieurs filons intéressants, je me suis parfois un peu ennuyée.  Possiblement parce que j’ai tout vu venir d’avance et que je suis malgré tout restée sur ma faim.   Par contre, le personnage de Pip m’a beaucoup plu… beaucoup intriguée.  Je me demande bien s’il y aura une suite et si on l’y reverra.  Jude apporte aussi un petit quelque chose à l’histoire et fait parfois sourire (mais juste un peu) dans cet univers froid où la grande compagnie manipule tout le monde et où bien des choses sont truquées ou forcées.   J’avoue toutefois que j’ai préféré les personnages d’Anna et de Peter dans le premier tome… j’ai beaucoup moins perçu leur fraîcheur dans ce tome et je les ai trouvés moins attachants.

J’aurais aimé lire ce livre à un meilleur moment… et je crois qu’il plaira à plusieurs bien davantage qu’à moi; je ne voudrais pas que mon billet vous empêche de lire ce livre, qui semble par ailleurs bien reçu.  Je suis déçue d’être déçue!!!  Encore une fois, il est difficile de ne pas faire de comparaison avec « Never let me go« , d’Ishiguro, qui a été un coup de coeur pour moi.  N’empêche que s’il y a une suite (parce que la fin laisse tout de même la porte ouverte), je la lirai probablement… ne serait-ce que pour savoir comment tout ça va se terminer! 

6,5/10

Le remède…

Que faire quand on reçoit une méga brique sur la tête au boulot, qu’on doit dealer avec les décisions des autres (et ramasser le trouble après leur passage) , qu’on a l’impression que l’hôpital délire totalement et qu’on est franchement passé dans une autre dimension où la logique n’a plus sa place???

Pour avoir tenté diverses solutions toutes plus géniales les unes que les autres comme:

– Expliquer en long et en large aux bonnes personnes pourquoi ça n’a aucun bon sens…
– Expliquer en long et en large aux copains (donc, pas du tout les bonnes personnes… mais ça défoule) pourquoi si ça continue comme ça, je vais prendre une retraite anticipée… de 25 ans!
– Manquer d’air pendant quelques secondes pour finir par faire une simili-crise-d’angoisse devant des collègues sans pouvoir dire pourquoi j’étais dans un état de panique totale…
– Décompenser totalement devant ses parents complètement éberlués au retour de la journée (ma mère est parfois un ange… disons que parfois, quand je suis dans tous mes états, la cohérence n’est pas mon fort!)
– Expliquer de long en large les étapes de ma planification de burn out (ces temps-ci, si je pouvais attraper un doc qui me dise que le traitement idéal pour me remettre sur le piton se donne exclusivement à Cuba, je serais ravie…)
– Fabriquer quelques poupées vaudou (et ne pas les utiliser… au cas où ça fonctionnerait)
– Jouer aux dards avec la photo de quelques personnes comme cible…
– Invoquer secrètement Ranger pour qu’il vienne leur faire peur un peu (et me faire un rapport ensuite, bien entendu… idéalement au milieu de la nuit)
– Me bourrer de chocolat jusqu’à en avoir mal au coeur (des frites et du choco pour souper, c’est le repas idéal, non??)
– Trépigner, bougonner, faire des gros yeux…

Devinez ce qui a le mieux fonctionné???


UN MARATHON DR. HOUSE!!!! (8 épisodes en ligne, en fait… vive la compulsion paternelle à tout enregistrer les émissions sur leur nouvelle gogosse qui permet d’enregistrer numériquement les émissions!!!)

C’est la seule chose qui a réussi à me dérider, en fait.  Il est tellement, mais tellement con qu’auprès de lui, tous les employés de tous les hôpitaux du monde n’ont pas l’air si pires que ça…  bien que des fois, je me le demande!

Ca rassure, non??

I looooooooove it!!!