Yummy colis!!!

Le vendredi, je suis en congé.  Non, non, pas juste cette semaine… TOUS les vendredis.  Je sais, c’est triste, mais il faut bien que quelqu’un se sacrifie de temps et temps!!  Et en plus, cette semaine, je crois que toutes les étoiles étaient alignées… En effet, non seulement j’étais en congé mais il a neigé hier, je n’ai pas eu le temps de pelleter, mon facteur a monté les marches sans rechigner ET (du jamais vu auparavant) il a sonné à la porte pour me remettre le paquet au lieu de me laisser un avis et de s’enfuir sans demander son reste!!!  C’est que je n’aurais JAMAIS pu patienter jusqu’à 5h pour aller chercher mon colis si ça avait été le cas!!!

Bref, comme je suis une petite Sherlock Holmes en herbe, j’avais réussi, après de longues séances de délibérations et de déductions, à deviner l’indentité de ma swappeuse: Delphine, que j’ai eu le plaisir de rencontrer cet été et qui a eu la gentillesse de jouer au touriste dans Paris avec moi pendant touuuute une journée (elle s’est même tapé les bateaux mouche, pour mon plus grand bonheur!)!  C’est aussi celle qui a eu le courage de me raccompagner à pieds de Bercy au Panthéon lors de Books in the City après une journée de marche déjà éreintante! 

Mais revenons au colis, parce que techniquement, si je ne me perds pas trop dans mes digressions habituelles, c’est de ça qu’on parle, ici!!!

En un mot, GÉNIAL!!! 
Et il déborde de sexy men en plus!!!!  Regardez ça!!

Quoi, elle est vide, la boîte???  C’Est que même le fond du colis était tapissé d’hommes!!  Il en sortait de partout!!  Quant à contenu, ça ressemblait à ça!!

(Au passage, je vous signale qu’il m’a fallu déployer énoooormément d’ingéniosité pour réussir à tout cadrer sans pour autant photographier le bordel qui décore joliment ma salle d’ordi-bibliothèque ces temps-ci…  Noter aussi que CE N’EST PAS DE LA POUSSIÈRE sur le plancher… ce sont les reflets du soleil dans la toile vénitienne!!  Non mais!!!)

Après plusieurs éclats de dire, j’ai pu découvrir touuuuuutes ces meerveilles!!!  Je sautais de joie comme une petite fille (non, non, je n’ai pas dansé toute nue dans mon salon, comme certaines mentionnent le faire parfois… mais c’est bien parce que les rideaux de mon salon sont au lavage!!) parce que je suis ravie, ravie, ravie!!!  C’était tout plein de belles surprises, ce colis!!!  Voyez donc un peu!

D’abord, les livres!!  Je crois que plusieurs swappeuses du sexy swap ont dû rater leurs maths de première année… ma swappeuse y compris!  En effet, elle a vraisemblablement des difficultés à compter jusqu’à trois… ou bien elle a du mal avec le concept véhiculé par la préposition « ou »!!!   J’ai donc eu droit à Angélique tome 1 et Angélique tome 2, que je désespérais carrément de trouver depuis que miss Fashion me les avait honteusement vantés… et ça c’est vraiment vilain parce que sans elle, JAMAIS je n’aurais eu l’idée de lire un tel livre!!!  En fait, je croyais que c’était un tome d’Harlequin… (quoi, j’ai dû lire 600 Harlequin dans ma vie??  Ok, je n’ai rien dit!!!)  Mais bon, elle n’arrêtait pas de nous vanter Joffrey alors je m’étais mis en quête de ces volumes… que Delphine m’a gentiment fait parvenir!  Je me garde ça pour le temps des fêtes!!! 

Ensuite, elle m’a aussi offert « Rises the night » de Colleen Gleason, qui fait partie de la série « The Gardella Vampire Chronicles » que je voulais découvrir!!  Je vous tiendrai au courant du sexy-something qu’il est supposé y avoir là-dedans!!  J’ai déjà dit que j’étais fan des séries de vampires, non??  Si je me souviens bien, il me semble que oui!!!  Bref, j’ai bien, bien hâte!!!

Bon, si vous avez bien compté, ça fait trois… mais ce n’est pas terminé!!!  Parce qu’il y avait aussi deux DVD dans la boîte!  « About a boy » (que je veux lire depuis que j’en ai parlé dans mon jeu du début de l’automne – il devrait d’ailleurs se poursuivre cette semaine… jamais je croirai que je ne récupérerai pas mon disque dur d’ici là!!) et qui met en vedette Hugh Grant *soupir*.   Aussi, « Infinity« , que je ne connais pas du tout mais que je me ferai un plaisir de découvrir!!!  J’adore les nouveaux trucs et j’ai tendance à faire confiance à Delphine!  Semble-t-il qu’un certain gentleman anglais manque à l’appel… aucuuuuuune idée de qui ça peut bien être… mais la gâterie pour compenser son absence n’existe déjà plus!!!!

Continuons donc en gâteries!!  Deux tablettes de chocolat, l’une au piment et l’autre à la fleur de sel, saveurs que je n’avais goûté.   En fait, je n’y ai toujours jamais goûté car comme je le mentionnais à Delphine, je suis partisane de la non-discrimation question bouffe… et pour prouver le tout, j’ai englouti un sac complet de petits chocolats à la menthe… pour déjeuner ce matin.   Bon, je ne me plains pas, c’était MON statement… sauf que disons que je n’ai pas particulièrement envie de chocolat à l’instant même… c’est étrange, non??  Mais comme je suis une essayeuse, j’ai bien hâte de voir ce que ça peut donner comme goût!!     J’ai aussi deux rochers au chocolat noir… miam!!!

Delphine pense à tout… vraiment à tout!  Elle se doutait bien qu’avec tout ce chocolat, il me faudrait me désaltérer!  Pour ce faire, elle m’a offert un thé mélange celtique (que j’ai bien hâte de goûter… dans ma région, le thé en feuilles n’existe que dans mes rêves les plus fous, je crois…)  Il sent TERRIBLEMENT BON!!!   Ce soir, je me fais un feu de foyer et j’y goûte, c’est certain!!   De plus, je crois qu’elle aussi a une part de devin en elle!!!  Comment pouvait-elle savoir que le vin chaud épicé était ma boisson après-ski par excellence??  Et que ma saison de ski commence demain (ben… samedi… on est vendredi après-midi, présentement!!) ???  Incroyable, non??  En plus, ça me rappelle Noël… j’adore!!!  Ces épices à vin chaud vont également être étrennées très bientôt, suite à une première journée à dévaler les pentes!!!

Dans les sexy things, j’ai aussi été gâtée!!!  D’abord, un calendrier personnalisé orné de mes sexy men préférés dedans et de Kitty dehors!!!  Comme ça, je peux le traîner partout et avoir l’air très correcte!!!  Qui se douterait que sous Hello Kitty se cache en fait le summum de la beauté masculine!!!  PERSONNE (et j’ai bien dit personne) ne peut penser une chose pareille!!!  

J’ai aussi reçu deux coupes « décorées » à la sauce Colin et Viggo!  Le champage n’en sera que plus pétillant!!!  Je JURE que je les sors à mon party de Noël de bureau (c’est chez moi, ça va être facile) pour faire baver les copines!!!  Reste à espérer que je sois encore en état de ne rien renverser parce que je n’ai pas encore trouver le moyen de les passer au lave-vaisselle sans faire de dégâts… mais toute mon énergie est là-dessus, je le promets!!

Finalement, le méga éclat de rire…  Delphine a considérer que je devais m’entraîner à joue
r au docteur!!!  Et pour ce faire, elle m’a fait parvenir un stéthoscope… avec une soooooo yummy photo de McDreamy without a shirt pour l’accompagner!!!!  Mais bon, comme elle est gentille, elle me donne le choix entre lui et le Dr House!  Difficile comme choix, non!!!  J’ai ri pendant un bon 5 minutes!!!!

Donc, merci, merci, merci Delphine pour ce colis complètement fou!!!  Je suis définitivement comblée et je vais passer le reste de la journée avec un sourire béat dans le visage!!!  Je suis réellement contente… et particulièrement gâtée, je l’avoue!!!!  

J’ai déjà dit que c’était génial, les swaps???  Merci aussi à Fashion pour l’organisation!!!

Charlie Bone and the Shadow of Badlock – Jenny Nimmo

Résumé
Le géant Otus Yewbeam, ancêtre de Charlie a des problèmes.  Il est emprisonné par l’horrible comte Harken dans les Badlock, gardé par une armée de trolls.  Charlie est aspiré dans un tableau de Badlock et après l’avoir rencontré, jure de le libérer. 

Pendant ce temps, à Bloors Academy, Dagbert Endless est prêt à tout pour récupérer son oursin d’or qui lui rendra tous ses pouvoirs.  De plus, les Bloor et Grandma Bone semblent particulièrement désireux de voir Billy Raven visiter Charlie…  Serait-ce lié à la présence de la toile de Badlock dans leur cave?

Commentaire
J’ai déjà parlé de la série « Charlie Bone » à plusieurs reprises (tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6) et en relisant mes billets, je réalise qu’ils ne sont pas vraiment flatteurs… et pourtant, dès qu’un nouveau Charlie Bone sort en magasin, je le lis immédiatement!!  Il y a donc un petit quelque chose d’incohérent dans toute cette histoire… mais avec moi, nous n’en sommes plus à une incohérence près!! 

Cette série a été souvent comparée à celle de JK Rowling mais selon moi, la comparaison est assez mince… oui ce sont dans enfants avec des talents particuliers dans une école qui, contrairement à Hogwarts qui fascine, fait plutôt peur.   La série raconte l’histoire des descendants du Red King, dont 5 des 10 enfants se sont alliés au Comte Badlock et se sont retournés contre leurs frères et soeurs.   La querelle continue 900 ans plus tard. 

Il s’agit vraiment de littérature très « jeunesse » (je dirais, très subjectivement, pour 9-11 ans, malgré des livres entre 300-400 pages) où les méchants sont très méchants (aucune ambiguité là-dessus) et les gentils très gentils.  Les vilains adultes sont vraiment vilains avec les gentils enfants, juste parce que c’est comme ça.   L’histoire est principalement basée sur l’action et sur l’histoire du Red King et de ses enfants plutôt que sur la psychologie des personnages, qui sont quand même assez simples.  Donc, c’est loin de Harry Potter et de son monde en ce sens-là.   Et si je cesse de comparer, je réalise que oui, j’aime bien ce monde et cette histoire qui, sans me fasciner, me distrait à chaque fois que j’ouvre un livre! 

J’ai davantage apprécié le 7e volet que le 6e.  Dans celui-ci, Charlie doit faire face à une mystérieuse peinture que Grandma Bone a apportée dans son sous-sol et qui a le pouvoir de transporter les gens à Badlock, royaume du Comte Harken.  Charlie y rencontre l’un de ses ancêtres qui y est emprisonné et qui pleure la disparition de sa femme, Amoret (rencontrée dans le 4e tome).  Malheureusement, Runner Beam, le chien du meilleur ami de Charlie, le suit et est aspiré dans la peinture.  Charlie devra donc le secourir, avec l’aide de Billy Raven, qui peut parler aux animaux et que la famille Bloor semble vouloir voir disparaître.   Nous retrouvons donc tous les personnages habituels, à petites doses, vu que l’histoire est surtout centrée sur Charlie et que la mission est moins collective, cette fois-ci.  Oui, les solutions sont parfois un peu faciles… mais bon, c’est pour la jeunesse alors je passe facilement à côté!  Mon reproche principal à cette série serait que le but des méchants n’est pas réellement clair… ils veulent du pouvoir, ils continuent la bagarre, à chaque fois, ils ont un autre vilain plan et on devine, au cours des volumes, qu’ils veulent conquérir le territoire ayant anciennement appartenu au Red King mais ce n’est pas énoncé clairement.  Et comme tout le reste l’est, c’est un peu bizarre pour le lecteur!

Et heureusement que j’ai eu Wikipedia pour me souvenir des différents personnages, de la généalogie et des différents talents des personnages parce que ma mémoire m’a cruellement fait défaut ici!!   Je crois que les trois premiers tome sont sortis en français.  En fait non, je sais que les trois premiers sont sortis en français mais je ne sais pas ce qu’il en est pour le reste de la série!  Et malgré mes bémols, je poursuivrai certainement la lecture de cette série quand j’aurai le goût de retomber en enfance!!

8/10

Une Blogonulle veut savoir…


Petite question existentielle en ce jeudi après-midi…  (hé oui, ici, c’est jeudi après-midi  C’est le jour de mon party de bureau aussi… mais ça c’est une tout autre histoire!!!)

 

J’ai deux mini-bugs avec les blogs depuis que je suis passée à Vista et que j’ai upgradé mon ordinateur… je voulais savoir si quelqu’un savait comment régler ça!

 

1)      Dans les blogs d’over-blog, la fenêtre « commentaire » est supposée ouvrir quand on clique sur « ajouter un commentaire ».  Du moins, avant, c’était ce qu’elle faisait… Maintenant, comme il semble que o-b soit un peu psychorigide et réagisse un peu aux bouleversements de situation… la fenêtre s’ouvre toujours sauf que la fenêtre principale fait la même chose et j’ai deux pages « ajouter un commentaire » en même temps.  En fait, ça fait ça à chaque fois que je clique sur un lien où j’avais indiqué « ouvrir dans une nouvelle fenêtre ».  Ca fait ça sur tous les blogs o-b sauf celui de Yueyin, pour une raison étrange.  Ma question : y a-t-il un piton quelconque à cocher pour éviter ça??  Parce que c’est tannant quelque chose de rare!!!

 

2)      Mon blog-it express!!!  Je ne peux plus le modifier de chez moi!  En fait, peu importe le lien sur lequel je clique dans la page de blog-it express, ça me ramène toujours à la page d’accueil!!  WTF?!??!

 

Et avant que vous ne me souligniez que c’est la probablement la cause de tous les maux de la terre, oui, j’ai Internet Explorer… j’ai essayé un autre programme (deux différents en fait… mais bon, les noms, je ne m’en souviens plus) pendant une bonne année avant de faire une crise de nerfs et de vouloir tout garrocher par la fenêtre…  Je ne les aime vraiment pas.  Donc, si je peux rester ave IE et faire fonctionner le blog de façon acceptable, ça ferait mon affaire, disons!!!

 

Vous seriez teeeeeellement gentils si vous pouviez me donner un coup de main!  Parce que là, je perds un temps fou à fouiner dans les settings et pendant ce temps-là, je ne peux pas lire!!  Soooooo sad!

 

Donc, voilà mon cri du cœur… HEEEEELP!!!

 

Mari et femme – Régis de sa Moreira

Résumé
« La première chose qui t’étonne lorsque tu ouvres les yeux c’est le plafond de votre chambre.  Ça fait des mois que tu dors dans le salon.
Tu ne comprends pas.

Tu tournes la tête sur le côté, ta femme n’est pas dans le lit. 
Mais ses longs cheveux blonds s’étalent sous ta joue. 
Tu ne comprends pas du tout.

Tu mondes une main pour te gratter la barba.
Ta barbe a disparu.
Tu ne respires plus.

Tu descends ta main sous le drap.
Tu cherches quelque chose entre tes jambes.
Tu ne trouves rien.
Tu te redresses d’un coup.
Tu te tournes vers l’armoire à glace.
Tu cries.

Ta femme crie à ta place. »

Commentaire
Ce livre, gentiment offert par Cuné, m’a vraiment fait passer un bon moment.  C’est léger, ça se lit en un rien de temps mais c’est toutefois loin d’être insipide, selon moi. 

Tout d’abord, si vous n’aimez pas l’extrait qui sert de 4e de couverture, c’est un peu inquiétant pour la suite parce que ce style, haché, par petites phrases courtes, à la deuxième personne, est présent tout au long du roman.  J’ai bien aimé l’utilisation du « tu » et la façon qu’à l’auteur de mélanger les pronoms pour parler de lui (son esprit) et d’elle (son corps) en même temps.  Au départ, c’est un peu méli-mélo, on se demande qui est qui et qui fait quoi mais après quelques pages, j’ai pleinement apprécié. 

C’est donc le schéma devenu classique d’un homme et de sa femme – en pleine séparation et surtout en plein bris de communication – qui s’éveillent un matin dans le corps de l’autre.  Du coup rien ne va plus.  Alors oui, la trame est assez classique mais j’ai beaucoup aimé le traitement et le style qui permet d’éviter le méga cliché.  Parce que la façon de présenter les choses m’a beaucoup plus et que le ton de l’auteur m’a drôlement fait rire à quelques endroits!  Leurs mini-vengeances, les voir se confronter aux tracas quotidiens de l’autre, le pauvre chat qui ne sait plus trop où donner de la tête, les différences de perception… c’est présenté de façon ma foi assez drôle!  

Et puis soudain, les perceptions changent… on réalise qu’il y a peut-être quelque chose de plus derrière tout ça et dans mon cas, ce qui m’a frappée, c’est le jeu du « paraître » que chacun joue un peu et ce quotidiennement.  Cette réflexion m’a particulièrement accrochée et je n’ai pas eu l’impression de me faire faire « la morale » même si le dicton « ne vous fiez pas aux apparences » nous a été mille fois rebâché…

Toutefois, j’admets que les 178 pages m’ont suffi et que si le roman avait été un peu plus long, j’aurais fini par m’ennuyer.   Plus l’histoire avançait, plus l’humour quelque peu incisif du début me manquait… 

Une belle lecture détente qui parle des femmes, des hommes… et ce que c’est être tout ça à la fois!!

7,5/10

It’s mine!!!

 

I’m in love!

 

Il est beau, il comble tous mes désirs, il est roooose et surtout… il est à moi et rien qu’à moi!!!   Il ne reste que quelques aménagements à faire, internet à patenter, mes données à récupérer… et je vais être de nouveau fonctionnelle et « online »!

 

 

C’est fou comme on s’attache à ces petites bêtes-là!!  

 

Me reste qu’à lui donner un nom!!!  J’avoue que sa couleur peut poser problème sur ce coup-là!  C’est que je n’avais pas pensé à ça, moi!!!

Et après – Guillaume Musso

Résumé

Nathan Del Amico est  l’un des plus brillants avocats de New York.  Il est riche, habite un immeuble chic mais il vient de divorcer d’avec sa femme Mallory, amour de jeunesse et compagne de son enfance et doit vivre loin de sa fille Bonnie.  Sa vie entière est dévouée à son travail.  Mais un jour, un médecin du nom de Garrett Goodrich se présente à lui comme étant un Messager, un homme qui peut voir ceux dont la mort est imminente, un homme chargé d’aider les gens à faire la paix avec leur passé avant de mourir.

 

Commentaire

Je me rappelle avoir dit sur un blog récemment que je ne lirais pas de sitôt. Alors qu’est-ce que ce livre fait là?  En fait, j’étais chez ma mère et c’était le seul livre disponible… c’est donc celui que j’ai pris (ça m’apprendra à n’apporter qu’un livre dans mon sac en prenant le risque de le finir avant de revenir chez moi!!!). 

 

De plus, il m’avait été offert par une amie (et prêté à ma mère entre temps) dont c’est l’auteur préféré.  Et j’espère que cette amie va me pardonner pour ce qui va suivre… parce que je n’ai vraiment pas aimé.   Tout au long de ma lecture, j’ai été partagée entre ennui et agacement et, fait rare chez moi, j’ai réellement songé à le reposer, vu que j’étais absolument certaine de savoir exactement où ça allait mener et que j’étais plus énervée qu’autre chose de voir Nathan se débattre là-dedans.  Et, bien entendu, je n’avais pas tort… c’est allé, après maints détours, exactement où je croyais que ça allait aller (je sais, ça fait trois fois le mot « aller » dans une même phrase… mais je ne fais pas dans le style!!)

 

En fait, c’est surtout la façon de dire les choses qui ne me plait pas.  J’aime qu’on suggère, j’aime devoir observer les personnages, deviner leurs motivations, leurs failles, voir ce qu’il y a sous la carapace lorsqu’ils se dévoilent par des petits gestes, pas des dialogues…  Je n’aime pas qu’on me dise tout trop clairement dans le genre : Elle semblait une femme très forte mais en fait, elle était très fragile à cause de tel événement dans son enfance (ce n’est pas une citation du roman, c’est juste une image dans mes mots).  Et c’est comme ça un peu tout le long alors du coup, ça m’agaçait…

 

De plus, j’ai trouvé les personnages peu sympathiques (presque tous les personnages, en fait) et je n’ai pas réussi à me laisser toucher par eux et par les épreuves qu’ils ont vécues.   On aurait dit que je n’y croyais tout simplement pas, à leurs sentiments.  De plus, je n’ai jamais vu personne évoluer si rapidement et la plupart du temps, je soupirais à leurs réactions exagérées et à leurs grands sparages.  Vous aurez compris que je n’ai pas vraiment trouvé grand plaisir à cette lecture et que si j’admets que ça se lit facilement, que c’est léger et qu’on a pas besoin de se casser la tête, ça ne correspond pas à ce que j’avais le goût pour le moment.  Pourtant, je n’ai rien contre le very léger assumé mais cette fois-ci, ça n’a pas fonctionné.  

 

J’espère ne pas recevoir trop de bêtises pour mon avis pour le moins tranché!  Je le souligne encore, pour ceux qui n’auraient pas bien compris le but de ce blog: je ne dis pas que c’est nul, je dis seulement que moi, je n’aime pas. J’espère aussi que la copine qui me l’a offert (ce n’est pas une bloggueuse, pas besoin de se casser la tête) ne sera pas trop déçue que je n’aie pas accroché!

 

3/10

The Gargoyle – Andrew Davidson

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Le narrateur de « The Gargoyle » est un homme très cynique dont presque toute la vie repose sur sa beauté: acteur porno et directeur de films du même genre, il est accro aux différentes drogues et vit dans un énorme vide émotionnel.  Au début du roman, il conduit – sous l’influence de la drogue – sur une route sombre et est distrait par ce qui lui semble être une volée de flèches enflammées.  Il s’écrase au fond d’un ravin et souffre d’horribles brûlures sur l’ensemble de son corps. Alors qu’il subit son traitement à l’aile des grands brûlés, il n’attend que de sortir de l’hôpital pour se suicider de façon bien planifiée, vu qu’il est maintenant un monstre aussi bien dans son corps que dans son esprit. 

 

Une scuptrice de gargouilles, très belle mais visiblement dérangée et répondant au nom de Marianne Engel apparaît au pied de son lit et elle insiste sur le fait qu’ils ont déjà été amants et amoureux dans l’Allemagne médiévale, où elle était soeur et scribe au monastère d’Engenthal. 

 

Commentaire

Mes amis plus « littéraires » m’avaient dit que c’était un genre de best-seller nul sans grande qualités, un genre de gros roman de gare pour presque illettrés.  Plusieurs critiques sérieux disent la même chose d’ailleurs, d’après ce que j’ai pu lire. Mais un billet de Book Lady (j’adore son blog, je ne sais pas si je l’ai répété assez souvent… je suis addict à son « alphabet » ces temps-ci!) qui a adoré ce livre, a quand même fait voler – sans que je m’en aperçoive bien sûr – ce livre vers mon sac lors de ma dernière visite à Montréal.   Résultat, j’en ai presque oublié de dormir et j’ai rêvé de monastères, de flèches enflammées et de grand amour. 

 

Dès les premières pages, j’ai été plongée dans l’action.  Le narrateur, très très cynique et très très peu aimable, se croit un peu au-dessus de tout et conduit complètement high sur une petite route.  Quand soudain, c’est l’accident et les flammes qui le consument.  En fait, à la page trois, il est en flammes.  Littéralement.  Et disons que c’est extrêmement bien décrit, très visuel… j’en ai frissonné.  Alors qu’il vit un enfer à l’aile des grands brûlés (on se demande si le pire est la brûlure ou le traitement… encore une fois extrêmement bien décrit), Marianne Engel apparaît.  Marianne Engel est échevelée, tatouée de la tête aux pieds, magnifique à sa manière et elle entend la voix de ses trois Maîtres qui lui parlent.  Elle entend aussi des gargouilles crier du fond de leur pierre pour qu’elle les en sorte.  Et Marianne Engel croit qu’elle a 700 ans et qu’elle doit redonner 1000 coeurs afin de pouvoir trouver la paix.  Elle soutient qu’elle l’a déjà soigné de graves brûlures et qu’il a été son grand amour, en 1330 environ.   Marianne Engel l’aime encore.  Marianne Engel est aussi suivie en psychiatrie. 

 

À travers les étapes de sa guérison, d’abord à l’hôpital et ensuite chez elle, elle lui lit « L’enfer » de Dante (qu’elle lui aurait déjà lu il y a 700 ans) raconte leur histoire, ainsi que des histoires d’amour tragiques vécues par des connaissances à elle.  On alterne donc entre passé et présent alors que Marianne Engel, à la manière de Shéhérazade, lui raconte leur vie commune et moyennâgeuse.   Et tout au long du roman, même si tout indique qu’elle est folle, que c’est impossible, j’ai vraiment voulu y croire, pour une raison folle.  Je me suis prise à y croire à cette histoire dont elle conserve les reliques, dont elle témoigne mais dont elle ne peut fournir de preuves tangibles et réelles.  J’ai voulu croire malgré ma raison, croire malgré tout, même si ce n’est pas vraiment mon genre (mes copains témoigneront!) Non seulement elle raconte une belle histoire d’amour qui survit au temps mais j’ai adoré sa vision du Moyen Âge (certe romancée) et cette vie de scribe à travers les grandes oeuvres de son temps.  L’enfer de Dante est un élément important du roman car non seulement Marianne Engel soutient qu’elle l’a traduit en allemand dans les années 1300 (soit plusieurs centaines d’années avant les traductions officielles) mais cette vision de l’enfer influencera énormément le narrateur (dont j’ai réalisé qu’on ne savait pas le nom au seul moment où ce nom est gravé quelque part) qui vit son propre enfer personnel.  La symbolique apparaît très présente.  En fait, il faut qu’un livre me passionne pour réussir à me faire me plonger dans un tel volume (parce que oui, je me suis tapé « L’enfer » suite à ma lecture. 

 

Finalement, le cheminement du narrateur d’une vie dissolue et sans intérêt, caché derrière sa grande beauté vers une foi « en quelque chose », du moins en l’amour, m’a beaucoup plu.  On espère réellement qu’il traverse son enfer (sans trop savoir si ce qu’est réellement cet enfer) pour « retrouver les étoiles ».  Marianne Engel m’est apparue fascinante dans sa folie et j’ai aussi adoré la fin.  La voix du narrateur évolue réellement au cours du roman (bon, peut-être un peu trop… il est carrément éclipsé par Marianne à la fin… mais c’est un roman, non?) et les remarques cyniques sur le monde du début, avec un humour un peu noir où il s’adresse directement au lecteur m ‘ont souvent interpellées, surtout celles sur les gens (son psychiatre, en l’occurence) qui ont peu confiance en eux.   À une occasion en particulier, j’ai trouvé qu’il visait étonnamment juste.

 

Un livre qui ne plaira sans doute pas à tous (à la fois pour son côté crû et pour le côté « facile » que mes copains plus cultivés que moi décrient) mais il m’a carrément envoûtée.  Il m’a fait me questionner sur les questions de la foi, de la croyance, de l’amour, des choix qu’on fait et de leurs conséquences.  En plus, j’ai maintenant le goût de visiter l’Allemagne!  Bref, j’ai adoré et je pardonne aisément les quelques faiblesses que j’ai pu y trouver!  Il n’est pas encore traduit mais vu son succès commercial (ça, ça va en décourager plusieurs, je le sens), je ne doute pas qu’il le soit un jour.

 

9,5/10

The woman in black – Susan Hill

 Résumé

« Fière et solitaire, Eel marsh House veille sur les marais balayés de vent séparés de la terre par le passage de Nine Lives Causeway.  Arthur Kipps, un jeune notaire, est dépêché pour assister aux funérailles de l’unique habitante de la demeure, inconscient des secrets tragiques qui se cachent derrière ses fenêtres.  Ce n’est que quand il aperçoit une jeune femme émaciée, toute habillée de noir, qu’une sensation de malaise commence à s’emparer de lui, sentiment renforcé par le silence des habitants par rapport à la maison, à la femme en noir… et ce qu’elle représente »

 

Demi-traduction du quatrième de couverture…

 

Commentaire

Mettons les choses au clair, je suis une horrible peureuse.   Et je suis allée lire ce livre en pleine nuit, pas chez moi, dans un lieu plein de bruits que je ne connais pas, qui craque de partout. 

 

Résultat: j’ai failli mourir de peur.  Littéralement.  J’ai ouvert toutes les lumières et j’ai fini par aller réveiller la personne qui m’hébergeait (après avoir été réveillée par un teeeeerrible bruit et m’être mordu la langue au sang tellement j’ai fait un saut) pour m’assurer que c’était normal, tous ces bruits et ces ombres (m’imaginer ici avec une petite voix bien piteuse, à 3h du matin, assez gênée pour vouloir me cacher dans un trou de souris mais complètement paniquée par mon histoire de fantômes!!!)!

 

Mais malgré tout, c’est une lecture que j’ai vraiment, vraiment aimée.  J’ai réellement apprécié les mots de l’auteur; on se croirait réellement au début du siècle, au bout du monde, dans une contrée balayée par le vent, les effluves de la mer et les grands brouillards.  La langue utilisée est parfaite pour l’atmosphère, j’ai été transportée dans une autre époque.  C’est gothique à souhait (bon, il n’y a pas de jeune femme faible en détresse mais un jeune homme qui veut être courageux et qui fait face à la musique du mieux qu’il peut), les lieux sont lugubres mais magnifiques.  On entendrait presque le…qui arrive…  En se retournant, on croit apercevoir l’ombre de la dame en noir…  L’auteur en fait juste assez (considérer « juste assez » pour la pire peureuse de la terre) pour effrayer sans tomber dans la dérision.  On dirait une légende du coin qui nous est racontée par quelqu’un qui l’a vécue.   J’ai été envoûtée, même s’il y a relativement peu d’action.  Une véritable bulle de lecture!

 

Quand le roman commence, le narrateur est dans la quarantaine (ou la cinquantaine, je ne m’en souviens plus…), c’est Noël et d’entendre sa famile faconter des histoires de fantômes lui rappelle son histoire, qu’il décidra d’écrire.  Tout au long de son récit, nous le sentons profondément marqué par cet événement qu’il a tenté d’occulter et qu’il a du mal à évoquer.   J’ai trouvé sa voix très, très prenante.  L’évolution du personnage est rapide mais crédible.  Il est rationnel, ne veut pas y croire, veut faire face aux démons… mais ils vont le rattraper. L’atmosphère est si bien rendue que je m’y croyais presque.

 

À noter que ce livre (écrit en 1983… j’en ai été étonnée après avoir cotoyé la plume de l’auteur) et a été adapté au théâtre et au cinéma depuis.   Je ne sais pas s’il a été traduit en français par contre.   Dommage qu’il se déroule en grande partie un peu plus tard que l’époque victorienne car il aurait tout à fait convenu au Victorian Christmas Swap.  Dommage!

 

9/10

Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants – Xiaolu Guo

 Résumé

« Quand la jeune héroïne chinoise de ce roman arrive à Londres afin d’y apprendre l’anglais, envoyée de Wenzhou par ses parents ambitieux, elle commence par perdre les roues de sa valise made in China, puis son nom!  Zhuang Wiao Qiao se transforme en Z car, ainsi qu’elle l’explique dans un anglais impossible, « moi pas prononçable ».

 

Armée de son anglais fastidieux, souvent exécrable mais toujours craquant – et de son dictionnaire bilingue – Z arpente les rues de Londres et fréquente ses cinémas.  C’est d’ailleurs là qu’elle rencontre l’homme qui deviendra son amant, un quadra désabusé du quartier de Hackney et à sa grande horreur (surtout pour une fille de paysans chinois amateurs de viande de porc), végétarien. »

 

Commentaire

C’est grâce à Yueyin que j’ai pu mettre ce livre dans ma valise (légère en partant) en vue de ma semaine montréalaise!  C’était une lecture parfaite!  Agréable, légère mais comportant quand même des trucs un peu moins légers!  De plus, les chapitres courts, c’est parfait pour lire dans le métro!!!  Même quand ça nous fait rater notre station (hein?? quoi??   Station Lionel Groulx??  Mais qu’est-ce que je fous là, fallait que je débarque 4 stations plus tôt!!)!!

 

Ce livre raconte, dans un français plus qu’approximatif, les aventures de Mlle Z qui arrive à Londres avec ses repères chinois et sa culture chinoise.  Elle arrive comme ça, sans trop savoir où elle va et décrit ses aventures avec une voix bien à elle, teintée de ses perceptions particulières.  Elle est à la fois exaltée et naïve et je me suis rapidement attachée au personnage, qui ne comprend absolument pas la culture occidentale même si elle tente de s’y adapter.  Les mots incompris, les expressions qu’elle ne comprend pas et surtout sa façon de dire les choses avec une syntaxe et un vocabulaire plus qu’approximatifs sont assez révélateurs.  J’ai adoré sa façon de s’exprimer et les lapsus font parfois réfléchir.  Elle veut cadrer, elle fait des efforts mais les réflexes sont bien ancrés!

 

Le choc culturel est d’autant plus grand quand elle tombe en amour et se donne à un homme dans la quarantaine, plutôt désabusé, artiste ayant plusieurs expériences derrière lui.  Dans sa tête, ils sont ensemble ensemble, c’est toujours et c’est pour la vie.  Pour lui… ps nécessairement!  Non seulement le choc culturel est exploré mais à travers le regard de Z, les relations homme-femme sont aussi explorées de manière un peu différente.  Pas facile de discuter quand les systèmes de référence sont tellement différents.  On dirait parfois qu’ils ne sont pas sur la même planète!  J’ai aussi beaucoup aimé visiter les rues de Londres par ses yeux.  C’est particulier de voir ce qu’elle remarque, ce qui attire son attention.  On est vraiment dépaysés!  La culture chinoise m’intéresse beaucoup depuis que j’ai lu des romans d’Amy Tan et ce livre me donne aussi le goût de poursuivre en ce sens, même s’il se passe à Londres!  Le seul passage que j’ai trouvé moins intéressant est celui du voyage.  J’avais hâte qu’elle revienne parce que bon, un peu plus longtemps en voyage et j’aurais pu commencer à m’ennuyer. 

 

Je tiens aussi à souligner (parce que c’est rare que je dis ça) le travail de la traductrice qui avait une lourde tâche et qui s’en est ma foi très, très bien sortie!!  En effet, la langue dans laquelle Z s’exprime est pour beaucoup dans le charme du roman (en VO, ce doit être un anglais approximatif) et ici, le français « langue seconde », qui évolue du début à la fin du roman de manière très graduelle et naturelle, est très bien rendu.  On parle beaucoup de règles de grammaire, de temps de verbes et d’éléments très syntaxiques (anglais, visiblement) mais les équivalents en français sont vraiment très adéquats.  Chapeau!!

 

Bref, un très agréable roman où l’héroïne apprend à se définir en tant que femme, pas juste en tant que femme chinoise et que femme anglaise.  Même si elle est dans la vingtaine, on sent qu’elle devient vraiment adulte dans ce roman, qu’elle apprend à assumer ses décision et à choisir dans les cultures ce qu’elle souhaite être.  Oui, c’est léger.  Oui, ça parle d’amour.  Oui, le livre est rose.  Mais bon, j’y ai vu plus que ça et j’ai beaucoup aimé!

 

Merci encore Yueyin!!

 

8/10

Twilight… the movie!

 

 Par un heureux hasard, je passais à Montréal juste à la sortie du film Twilight… C’était bien entendu un signe du ciel, rien de moins!  Et quand Pimpi m’a proposé de l’accompagner au ciné pour voir *soupir* Edward, pouvais-je résister???  Bien sûr que non!!  Depuis quand je résiste à Edward!!!

 

Nous voilà donc bien en avance (pour être certaine d’avoir des places) à placoter au ciné.  Il faut dire qu’il faut être champion pour placer un mot entre Pimpi et moi quand on commence à discuter bouquins ou sexy men!!  Son copain a fait bonne figure mais je crains qu’une certaine partie de nos conversations hautement kulturelles aient pu lui passer un peu au-dessus de la tête (genre: à quels hommes peut-on pardonner d’être blonds??)

 

Et là… roulement de tambours… je dois avouer que les discussions avec Pimpi ont été le highlight de la soirée!!  Parce que j’ai été très déçue du film.  Une chance que je n’avais pas trop d’attentes et que j’avais décidée de ne pas être trop difficile!  Les critiques ne sont pourtant pas mauvaises.  Mais pour moi, ça n’a tout simplement pas fonctionné.  Je dirais même plus… ça n’a pas du tout fonctionné!!!

 

ATTENTION – SPOILERS AHEAD!!!

 

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais quand vous aimez moins un film ou un livre, je suis toujours moins précautionneuse avec les spoilers… Donc, je vous avertis, je vais m’en donner à coeur joie!  Que personne ne vienne me chicaner, vous êtes avertis et vous n’avez qu’à ne pas continuer à lire!!  Gnak gnak!!

 

D’abord… mon point principal… C’EST QUOI CET EDWARD?!?!?!  Il n’a pas vraiment les cheveux « red-brown »… il a juste l’air d’avoir des mèches bleachées et pas reteintes en avant (ça donne un genre d’orange dépendant de l’éclairage… pfff)  Pour moi, il est zéro sexy!!!  Et là, je dis bien pour moi!!!  Il n’est pas duuuuu tout comme dans mes rêves… mon Edward n’est pas comme ça.  Mon Edward est classy, impassible, gentleman, mais sooo hot!  Mon Edward a un petit sourire charmeur, est magniiiifique et réussit à charmer tout le monde d’un regard!  Et surtout, surtout, MON EDWARD N’A PAS L’AIR SUR LE BORD D’AVOIR MAL AU COEUR QUAND IL SENT BELLA DANS LE LABO!!  IL NE SE PINCE PAS LE NEZ ET NE MANQUE PAS TOMBER EN BAS DE SA CHAISE!!!  Pour moi, ça a été fini là!!!  C’était sensé être dramatique et, à l’unisson, Pimpi et moi avons éclaté de rire… et nous avons eu bien, bien du mal à nous arrêter!!!  Je n’y croyais presque pas (en fait, voir Bella passer devant un ventilateur et y rester, les cheveux au vent, en plein cours de bio, c’était assez surréaliste aussi!!!)!!!

 

Les acteurs… J’ai déjà élaboré sur Edward.  En fait, les vampires sont sensés être magnifiques, se déplacer avec grâce, parler avec une voix attirante.  Et là, ça a un peu manqué.  Carlisle ne va pas duuuuu tout (il est pas sensé être suuuper beau, super charismatique?)  Rosalie est belle mais pas d’une beauté fracassante.  J’ai bien aimé Alice, même si je l’imaginais un peu plus spontanée tandis que Jasper et Emmet, qu’on ne voit presque pas, s’en tirent assez bien.  L’acteur qui joue Emmet a quand même un petit quelque chose!!!   Dans les humains, celui que j’ai préféré est le père de Bella, qui fournit presque tous les moments comiques.  Bella elle-même est… fade mais c’est un peu ce qui devrait être, probablement.  En  fait, elle passe la moitié de son temps à respirer fort parce qu’elle a peur, qu’elle est émotive, qu’elle est inquiète, qu’elle réfléchit… bref, elle respire fort tout le temps!!!  Et les copains de l’école!!!!!  Seigneur, pas étonnant que Bella choisisse les vampires!!!  Ils sont heu… décourageants!!! Vraiment!!!   N’importe quoi plutôt que ça!!!  Quant à Jacob, étonamment, je l’ai bien aimé (contrairement à Pimpi).  Et ça, c’est pas normal.  Pas normal duuuu tout!!!

 

D’autres reproches???

 

ILS ONT SCRAPPÉ LA SCÈNE DE LA CLAIRIÈRE!!!!  Pour moi, c’était THE scène avec la tension sexuelle sous-jacente, dans la clairière magnifique où le soleil apparaît pour montrer Edward étincelant… et là… C’EST PAS ÇA DU TOUT!!!  (Je suis fru, ça paraît-tu???)  Pas vraiment de clairière, Bella n’a pas du tout peur sur le dos d’Edward quand il court et que dire du Edward étincelant… on aurait dit qu’il s’était saupoudré le corps de genre de paillettes que certaines filles et madames placent stratégiquement dans leur décolleté (j’allais dire « dans leur craque », mais j’ose pas… mais bon, vous voyez de quelle genre de poudre paillettée je veux parler…)! 

 

Je n’ai pas senti vraiment la tension sexuelle non plus… et dieu sait qu’il y en a, dans le roman!  Et là, pas vraiment.  On n’a eu droit qu’à un seul bisou et demi (parce que le deuxième ne vaut vraiment pas le coup)!!!  Si c’est pas de la triche, ça!!!!  Et Edward n’est même pas obligé de dire à Bella « breathe »!!! (Je sais, ce sont des détails… mais bon, je suis un peu cinglée, je l’admets!!!).  À part le moment un peu heu… weird où Edward voit Bella dans la salle de cours, je n’ai pas vraiment ressenti son dilemme, son combat.  Et qu’est-ce qu’ils foutaient dans cet arbre???  Est-ce qu’ils placotent vraiment au sommet d’un méga arbre dans le livre???  Genre Bella dans un arbre à 50 m sans qu’il la tienne??? ok…

 

De plus, dire que la fuite et le combat final s’est déroulé rapidement est disons… un euphémisme!!!  Et que dire des effets spéciaux de type « fast forward »!!!

 

Le plus drôle dans tout ça, c’était les réactions simultanées de Pimpi et moi… vraiment c’en était comique!!!  Je lui laisse d’ailleurs le soin de relater d’autres détails dans son billet, qui viendra certainement bientôt!!

 

Est-ce que ça devrait vous empêcher d’y aller??  Si vous êtes comme moi, même une avalanche de billets tels que le mien ne pourrait vous en empêcher!!!  Ca plaira certainement à plusieurs (des filles se pâmaient en sortant du ciné) mais moi, disons que ça n’a pas fonctionné.  Mais là, pas duuuuu tout!!   La compagnie de Pimpi et de son copain (et le fait que c’était à 4,50$) ont sauvé la soirée du désastre!!

 

J’ai par contre une horrible crainte.  Horrible.  J’ai peur de ne plus être capable de m’enlever cet Edward de la tête quand je vais penser à lui!!!  Et ça, ce serait une catastrophe!  Vraiment horrible.  Heeeeeelp me!!!  Je vais avoir besoin de counseling, vous pensez???

 

Alors, vous avez encore hâte?!?!?! 😉