Au pied du sapin…


Il y avait entre autres…

– Deux docteurs…  Dr Who,  Dr House
– Une partie du corps rapiécée… Le coeur cousu – Carole Martinez
– Une promedade dans une autre époque…Voyage dans le passé – Stefan Zweig
– Quelque chose que je pourrais voir en levant les yeux, dans ma ville, si elle était anglaise… Le ciel de Bay City – Catherine Mavrikakis
– Une question que j’ai posée 1000 fois en voiture…  Où on va papa? – Jean-Louis Fournier
– Une dame du même prénom que Mrs. Dalloway – Clarissa – Stefan Zweig
– Quelque chose que j’aurais pu accrocher sur mon mur mais que je n’aurais pas eu le moyen de me payer… Le tableau du maître flamand –  Arturo Perez-Reverte
– Une façon d’utiliser les astres – Du bon usage des étoiles – Dominique Fortier

Bon, ok, je les avais magasinés avec ma mère (elle a abandonné depuis longtemps l’espoir de garder le fil dans ma pile et ma liste!) alors ce n’est pas une surprise, à part les DVDs qui ont été choisis dans une looongue liste!!! (Ben oui, j’ai une liste de ça aussi!)

Vous devinez de quels bouquins ou de quels DVDs il s’agit??

Et vous, vous avez eu quelque chose, côté littérature ou ciné??  Et, bien entendu, comme je suis curieuse, je veux savoir quoi!!! :))

Bon lendemain de Noël!

Presque le 25 décembre…

Tout est prêt…

Il règne un petit air festif…
Mon chez moi est féérique (bon… ça ne paraît pas nécessairement sur la photo)…

La famille et les amis arrivent bientôt et ils apporteront chaleur, amour, amitié et rires…

Joyeux Noël à tous!
Je vous souhaite tout plein de bonheur, d’affection… et de bouquins!
xxx

Midnighters (tome 2) – Touching Darkness – Scott Westerfeld

Résumé
« Alors que les Midnighters sont à la recherche d’information concernant l’heure secrète, ils découvrent un complot incroyable – entremêlé dans l’histoire même de Bigsby, Arizona – qui implique à la fois le monde de la Nuit bleue et celui du Jour. 

Les Midnighters courent un grand danger et  – le jour – leurs armes habituelles ne peuvent pas les aider. « 

Commentaire
Cette traduction partielle du 4e de couverture n’annonce rien de génial… mais soyons clairs, j’ai été enthousiasmée par ce second volume de la série Midnighters.  Si j’ai trouvé le premier tome « bien », celui-ci m’a réellement plu davantage!  Je l’ai dévoré!

Cette série de Westerfeld est moins « songée » que Uglies, les questionnements amenés sont moins existentiels mais il nous raconte une bonne histoire, pleine de rebondissements.  De plus, j’ai réussi à me laisser baigner par cette atmosphère bleue et calme qui recèle de grands dangers.   J’ai particulièrement apprécié que les personnages aient chacun leur personnalité, chacun leur talent et ne soient pas juste un groupe.  Les relations entre eux sont distinctes et bien définies, bien que la plus grande partie du roman soit centrée sur l’action; je ne m’y suis pas ennuyée une minute!  Mon seul « hic », j’ai parfois du mal à croire que cette « complicité » (je n’ai pas le bon terme… cette compréhension les uns des autres?? – insérer la traduction de « this understanding » ici) entre Jess et les autres se soient contruites en quelques semaines… mais bon, j’avoue que ça ne m’a pas dérangée outre mesure.

Dans ce tome, nous retrouvons Jessica, Jonathan, Rex, Melissa et Dess tout de suite après la découverte du pouvoir de Jessica, alors qu’ils croient être à l’abri des Darklings et des Slithers, créatures de cauchemar immémoriales.  Mais Jess aperçoit un soir un homme en train de photographier sa fenêtre… à minuit pile!  Quelqu’un est donc au courant de l’existence des Midnighters.  S’ensuit une bataille à finir mais surtout une recherche des origines et des savoirs des midnighters.  Pourquoi n’y a-t-il aucune trace d’eux depuis 49 ans?  Pourquoi n’y a-t-il aucun Midnighter pour guider ceux d’aujourd’hui?  Que s’est-il passé en 1952?

Nous en apprenons beaucoup sur les Midnighters dans ce tome et nous apprenons à connaître davantage les personnages de Rex et Melissa, alors que le premier tome est davantage centré sur Jessica (qui demeure quand même le personnage central).  Bien entendu, tout danger n’est pas écarté au moment où je ferme ce livre… et je crois qu’avant d’entammer un certain classique qui me prendra plus de quelques jours à lire… je ne pourrai pas résister à connaître la fin de la trilogie!  Quelque chose me chicote à propos de Jessica… ne s’appelle-t-elle pas « Day » après tout?

À noter que le premier tome « Midnighters, l’heure secrète » sort en français le 8 janvier 2009!

9/10

Le fabuleux tournage de Autant en emporte le vent – Roland Flamini

Résumé
« Tout film a sa petite histoire.  Celle d’Autant en emporte le vent est particulièrement mouvementée.  Ce monument du cinéma témoigne de la grande époque Hollywoodienne.  Les péripéties du tournage, la frénésie qui entoura le choix des acteurs et le dynamisme du bouillant producteur David O. Selznick, qui entraîna successivement trois réalisateurs dans cette aventure, en firent, avant même sa sortie, un film hors du commun. »

Commentaire
J’avais une fixation, est-ce que je l’ai mentionné?  Aucune exagération là-dedans (ma mère pourra en témoigner…)  Je publie deux billets pour une raison bien simple: quand, un jour lointain, je vais me décider à refaire mon index à droite, c’est plus facile de s’y retrouver quand chaque livre a son billet! 

Ce making of est quand même bien différent du précédent même s’il raconte sensiblement la même chose (le contraire serait étonnant!!) en s’attardant sur des points différents.   Si le précédent volume présenté était constitué de « un peu de texte et beaucoup de photos », celui-ci, c’est le contraire.  Beaucoup de texte et deux séries de photos au milieu du livre.  On raconte l’histoire du tournage comme un roman avec encore plus d’anecdotes, de potins et de petits détails (je raffole des petits détails, dans ce genre d’ouvrage). 

Encore une fois, l’ambiance de mythe et de l’âge d’or d’Hollywood est bien recréé et on passe davantage de temps sur les personnalités des acteurs et de l’équipe technique.  C’est moins « technique » et beaucoup plus « people »!!    Ce tournage était complètement chaotique, plusieurs ont failli faire une crise de nerfs et d’autres en ont carrément fait une.  Selznick menait tout le monde au burn out, était complètement désorganisé mais complètement visionnaire.  Vivien Leigh, qui s’ennuyait de son amoureux, Laurence Olivier (pas encore Sir à cette époque), se raccrochait au livre comme à un talisman et peinait du changement de réalisateur.  Semble-t-il qu’elle avait un langage particulièrement… fleuri qui impressionnait et choquait tout le monde dans cet univers qui croyait presque à son propre mythe!!  On raconte aussi qu’en tant qu’actrice, elle pouvait passer en une seconde d’une conversation banale avec un technicien à une scène très intense de façon particulièrement efficace.  Pour Clark Gable, c’était autre chose!  Nous apprenons aussi que sa petite amie, Carole Lombard, avait de bien drôles d’idées pour se rappeler à sa mémoire!  Bref, paaaassionnant, non??

Lu à la même époque que le précédent… (un gros 13 ans bien sonnés), je ne pouvais qu’apprécier… je les ai d’ailleurs carrément relus tout les deux pour écrire mes billets!  Souuuuvenirs!!!

La fabuleuse aventure d’un film – Autant en emporte le vent – Judy Cameron et Paul Christman

Résumé
« En 1939, David Selznick porte à l’écran le célèbre roman de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent, un best-seller pour une superproduction, celle d’un film aujourd’hui légendaire.

Ce livre, célébrant le 50e anniversaire de la première, ouvre les coulisses d’une fabuleuse aventure.  La genèse d’un film, sa légende se mêlent ici aux documents originaux: notes et télégrammes échangés par les acteurs principaux, images de tournage et de costumes.  Parmi les photos, émouvantes évocations du film, quelques unes offrent le plaisir de découvrir les scènes disparues lors du montage.  Les pages consacrées à Margaret Mitchell éclairenet le parallèle des vies romanesques, celles de l’écrivain et son héroïne.  La recherche fiévreuse des interprètes, le choix des acteurs furent épiques et aboutirent à l’incarnation inoubliable par Vivien Leigh de cette Scarlett si têtue que Clark Gable, habité par Rhett, s’acharnera à la dompter.  La terre de Tara, aimée et meurtrière, la ville d’Atlanta, ravagée par les flammes étaient le théâtre de toutes les passions: la mise en scène allait donc exiger des prodiges de réalisation.  Au terme de cette gigantesque création jaillit l’effervescence de la Première, donnée à Atlanta.  L’enthousiasme manifesté par le public fut au-delà de toute espérance et les plus hautes récompenses courronnèrent ce succès. »

Commentaire
Comme je suis dans la veine des « making of », je vais vous présenter les deux premiers que j’ai lus, à l’âge vénérable de 13 ans.  Vous êtes surpris du film choisi??  Je crois avoir dit – maintes et maintes fois, d’ailleurs – qu’adolescente, j’étais complètement obnubilée par Autant en emporte le vent.   Je le savais carrément par coeur, le livre ainsi que le film!   Il m’était donc impossible de ne pas me jeter sur ce livre lors de sa sortie. 

Le principal atout de ce « making of » ce sont les photos!!!  Plusieurs photos à toutes les pages, des photos du film, des photos de scènes coupées, des acteurs, du tournage, de l’équipe, des décors du scénario… de tout quoi!  Plusieurs sont très belles et j’avoue m’être fait des photocopies couleur et les avoir fait laminer pour décorer mam chambre et, par la suite, mon premier appartement, à 18 ans (je sais… mes trips durent parfois longtemps).   Malheureusement, comme mon scanner parle toujours espagnol et que le simple fait de peser sur le bouton du scanner ne le fait plus fonctionner comme avant, je ne peux pas vous en présenter… mais elles sont superbes et accompagnées d’une petite notice explicative révélant souvent quelques unes de ces anecdotes de tournage dont je suis friande… mais qui ennuieraient probablement un lecteur qui ne serait pas passionné du dit film!!  De plus, on apprend que Selznick, le producteur, était un grand passionné, mais carrément impossible à supporter en situation de stress!  Il voulait tout faire lui-même, dépassait allègrement le budget, changeait et rechangait tout à mesure!  Tous les réalisateurs (il y en a eu quand même trois!!) se sont plaint du fait qu’il n’avaient plus de scénario à tourner… car le script était réécrit au fur et à mesure, en pleine nuit! 

On se retrouve aussi en plein âge d’or d’Hollywood, quand les stars étaient mythiques et le cinéma bien différent de ce qu’il était aujourd’hui.  Le technicolor étant tout de même assez récent, les ordinateurs inexistants et les moyens technologiques, bien différents d’aujourd’hui.  Il y a aussi le contexte social, l’image des acteurs – qui devait être parfaite – et tout ce glamour qui était omniprésent.  J’adore cette période du cinéma pour cette raison… le mythe, le côté irréel! 

Encore une fois, le livre est divisé en chapitres bien définis (l’auteure, le producteur, les préparatifs de tournage, le tournage, les costumes, les maquillages,  les décors, la postproduction, la première et les Oscars).  Le texte est généralement court (quelques pages) et les illustrations nombreuses.   Le tournage de ce film est un roman en soi!! 

Bref, à lire pour les fanatiques de GWTW!!

PS: Vous aurez certainement remarqué que ces livres sont en français… eh oui, dans ma région lointaine, les livres en anglais, ça n’existait pas à l’époque… ou presque!  Et comme mes parents ne lisent pas anglais (ma mère n’a appris cette langue que récemment), nos voyages à Montréal étaient davantage centrés sur La Ronde que sur Chapters!!!  De là le français!!!

Mes cartes de Noël…

Fantaisie de Noël
(c) Micheline Hamel, aquerelliste

Ces voeux de Noël sont une tradition pour moi… par la poste s’il vous plaît!!  Ça a un côté plus personnel et comme j’adore recevoir et envoyer du courrier, c’est parfait pour moi!

Mes cartes de Noël partiront donc demain.  Elles arriveront donc après Noël… mais c’est l’intention qui compte non??  Cette année, la majorité de mon carnet d’adresses est encore prisonnier de mon ancien ordinateur… j’espère que certaines personnes ne m’en voudront pas… et qu’elle me réenverront leur adresse pour l’an prochain!  Message subliminal ici!

Cette année, j’adore mes cartes… j’ai d’ailleurs hésité à en garder une de chaque pour moi!  C’est que ce sont des reproductions d’aquarelles d’une artiste québécoise, Micheline Hamel.   J’adore ce qu’elle fait.  Elle a un univers féérique, rempli de musique, d’instruments qui nous font des clins d’oeil, de mouvement et de magie.   Ça me correspond tout à fait!

Voici donc un aperçu de ses oeuvres (certaines sont des cartes de Noël et d’autre des aquarelles), que vous pouvez voir dans sa galerie.   Toutes les images lui appartiennent, bien entendu.  Je les enlèverai si elle y voit le moindre inconvénient mais je tenais à vous la présenter… en particulier pour ceux dont j’ai égaré les adresses!!

Et… pour ceux qui veulent voir l’original de l’oeuvre qui ouvre ce billet… rendez-vous dans mon salon!  Pour plusieurs – et j’espère que vous vous reconnaîtrez – c’est une invitation formelle!  Quand vous voulez!

Le secret des fougères
(c) Micheline Hamel

Nuit de Noël
(c) Micheline Hamel

Je t’écoute
(c) Micheline Hamel

Les secrets de la mare
(c) Micheline Hamel

C’est le 20 décembre!!! C’est le temps du Victorian Christmas Swap!!

Bon, ok, on est pas ENCORE le 20 décembre… en fait,  je viens de finir de déballer mon maagnifique colis sous les yeux ébahis d’un copain-en-visite!!!  Mais je ne peux pas attendre pour écrire mon billet!!!  De toute façon, si j’attends, il ne restera plus aucune gâterie et je vais être obligée de faire tout ça de mémoire!!!!  Impossible!!  Alors après avoir fini de sauter partout, de battre de mains, de mentionner à maintes et maintes reprises que « je n’en reviens tout simplement pas » (« tout simplement » est l’expression du jour, en fait… je la dis aux 3 mots, aujourd’hui!!!), je prends le temps de m’assoir pour vous montrer toutes les belles choses que le dit paquet contenait!  (Mon ami-en-visite approuve cette action d’ailleurs… c’est que je peux être un peu étourdissante quand je suis contente… si peu!!)

J’ai été TROP gâtée, c’est fou!!!  Un premier coup d’oeil…


Déjà là, on voit que ça regorge de paquets et de surprises!!!   Il y a un petit mot  « à ouvrir en premier », ce que je m’empresse de faire… mais ça ne m’aide pas à trouver l’identité de ma swappeuse!!!  J’ai son vrai nom mais je ne sais toujours pas de qui il s’agit!!!  Mais tout de suite en commençant à déballer les paquets, je réalise toutefois que c’est une Victorian connaisseuse!!  Petite anecdote: J’ai au départ cru que le paquet « surprise » comportait un indice pour m’aider à découvrir qui était ma swappeuse… j’ai vu une couronne de papier, une pince à cils, une petite blague en anglais… et j’ai tiré plein de conclusions à partir de la langue de la blague, de la consonnance du mot « cil »… et le pire… c’est que j’avais deviné juste!  Même si, bon, à bien y penser, je crois que ça n’avait aucun espèce de rapport et que ce n’était pas là pour ça duuuu tout!!!!  Je me trompe?? Je n’en suis pas à une bizarrerie près, en tout cas!!!

Bon… dans tout ça il y avait quoi???  Des livres bien sûr!  Et quels livres!!!  Comme j’ai l’habitude de lire en anglais ce qui a été écrit en anglais, ma swappeuse m’a offert quatre livres en VO, trois que j’avais repérés sur ma liste et un que je vais découvrir!!!

Agnes Grey – Anne Bronte
Je le voulais depuis longtemps, celui-là, sans jamais le trouver!!!  J’ai beaucoup aimé l’autre livre d’Anne Brontë que j’ai lu et je désespérais de pouvoir lire celui-ci en anglais!!!  Du coup, bien entendu, je sautais de joie!

Wives and Daughters – Elizabeth Gaskell
Dans une édition rooooose (malgré que selon ma swappeuse, ce soit mon pire défaut, d’être pink addict!!)  En plus, une bloggueuse avec qui je partage plein de goûts communs vient de le placer dans sa liste de livre « plus préférés à vie »!  Ca semble parfaitement british, parfaitement victorien… parfaitement parfait pour ce swap et parfaitement juste pour moi!!!

Bleak House – Charles Dickens
Un titre de Dickens que je ne connais pas… mais comme je suis carrément en amour avec l’écriture de Dickens, je ne suis pas du tout inquiète que ça devrait me plaire!!!  En plus, il fait partie des deux livres de Dickens favoris de ma swappeuse – qui comprend parfaitement qu’on puisse adoooorer Charles Dickens, je crois!!! – alors j’ai bien hâte de le découvrir!!!

Oscar Wilde and the Candlelight Murders – Gyles Brandreth

Un autre livre que je voulais vraiment parce qu’il y a « Oscar Wilde » dans le titre!  Le plus bizarre, c’est que j’ai lu sur la vie de Wilde, que j’adooore ses aphorismes… mais que je n’ai absolument rien lu de lui!  À défaut de le faire maintenant, je vais pouvoir lire un livre avec Wilde comme personnage principal, ce qui me plait particulièrement!  C’est ce qui s’appelle aborder un auteur de manière détournée, non??

Décidément, les swappeuses ont du mal à compter!!!  Mais ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre, loin de là!!!  Je suis teeeeeeeellement contente!!!  Sur la photo, vous pouvez aussi voir 5 magnifiques marque-page soooo Victorian (dont un de Wilde et un de Gaskell)…  Ils sont vraiment jolis!  Et comme le dit ma swappeuse, la carte a été faite juste pour moi!!!  Un livre, de la musique, un paysage magnifique… c’est parfait!! 

Deuxième partie, la partie « Christmas »!!!  Je l’ai déjà expliqué, je suis une Christmas Freak!!!  J’ai plein de thèmes différents dont un « Rouge et Or », un « Coin féérie », un « Coin enfants »  un « Coin bonhomme de neige », un coin « Village de Noël victorien »…  Et je dois alterner parce que bon, c’est grand chez moi mais il y a quand même une limite!!!  Noël me fait rêver!!!  Et imaginez-vous que ma swappeuse a frappé en plein dans le mille avec de jolies décorations dans les tons de rouge et or!!

Donc!!!  Deux décorations en plein dans mes couleurs: une boule à motifs anciens dorée avec des pierres rouges (la photo ne lui rend pas justice, elle est bien plus jolie en vrai!), un petit cheval à bascule rouge (parfait pour mon coin « enfants »), un petit personnage féérique de Noël (parce que, comme ma swappeuse le mentionne, la féérie avait une signification particulière à l’époque victorienne) et 6 boules de Noël soooo victorian (j’ai un faibles pour ces petites boules-là, j’avoue!  Je les trouve vraiment, vraiment belles et je les ai placées bien en vue dans ma déco de Noël!!!) 

Et finalement, les gourmandises… PLEIN de gourmandises!!!  Et encore une fois, ma swappeuse m’a très bien cernée… parce que c’est plein de chocolats!!!  Miam!!!


Non, non, je n’en ai pas rajouté pour faire joli!!!  Il y avait vraiment tout ça dans mon colis!!! Incroyable, non!!!  J’adore les chocolats aux fruits et j’ai été vraiment gâtée pour ça… et en bien d’autres choses!  Dans mon paquet, il y avait donc:
Une tablette de chocolat  noir et framboise
Une tablette de chocolat au coulis d’orange
Une Dairy Milk à l’abricot
Une Galaxy Ripple

Une boîte de chocolats Lindt (« pas très victorien mais si rose », comme me le mentionne ma swappeuse!!!  Comment ne pas aimer, dans une boîte rose!!!)
Un Christmas Pudding (parce que je n’ai pas peur de faire des essais!  Je vous en donnerai des nouvelles!!)

J’ai ausis reçu deux thés, un Earl Grey à la bergamote et un English Afternoon Tea dans une MAGNIFIQUE boîte à thé venue de Londres!!  Pas besoin de préciser que je vais me régaler!  Un bon thé devant un feu de foyer pendant l’hiver, il n’y a rien de mieux!  Soooo Victorian, n’est-ce pas!!!

Une petite vue d’ensemble??  Avouez que c’est impressionnant!!!

Donc, un ÉNORME, ÉNORME merci à ma swappeuse (vous avez remarqué que je vous fais subir le même processus que moi… et que je ne vous révèle son identité qu’à la fin!!!) Isil qui a m’a concocté un colis tout simplement génial!!!  Disons que ça paraît qu’elle apprécie l’époque victorienne et sa littérature!!!  Je suis encore épatée de toutes les petites
attentions et du contenu de mon Victorian colis!!!  C’est génial, génial, génial!!!

Donc un gros sac tout plein de mercis à Isil (aussi gros que le sac du Père Noël, tiens!!!) pour un colis parfaitement réussi!  J’ai déjà dit que j’étais contente??

Et merci aussi à Lou et Cryssilda, notre super Victorian Team pour ce swap très réussi qui m’a fait découvrir beaucoup de choses sur l’époque victorienne!!!  Thanks!!!

Pour ajouter à l’esprit des Fêtes, on ne fait pas mieux!!!

PS: Vous remarquerez que comme mon blog reste obstinément à l’heure d’Europe malgré mes pressantes demandes… j’ai décidé que ce serait le 20 décembre français!!!  Et bon, même s’il n’est que 18h chez moi… je ne triche pas parce que c’est écrit « 20 décembre » en haut du billet!!!  Na!!!

« Movies based on books » – 3e et dernier round!


Je sais, je sais, il était temps!!!  Mais bon, j’ai eu des ennuis d’ordinateur et jusqu’à aujourd’hui, je ne désespérais pas de récupérer mon ancien disque dur.  Il semble que ce soit possible… mais compliqué.  Bref, ce que j’ai perdu, c’est le document excel des scores des participants.  J’aurais teeellement dû continuer dans mon so cute grand livre rose au lieu de faire confiance à la magie de l’informatique!!!  En plus, ça me plonge dans un total état de désillusion!  Grrrrr!! 

Là, je vous entend ronchonner en disant que vous avez fait tout ça pour rien… MAIS NON!  Les réponses sont dans mes emails… il faut juste que je récupère tous les mails, que je corrige à nouveau toutes les réponses et que je recompte le tout.  Pas compliqué mais long.  Mais ce sera fait, n’ayez aucune crainte!

En attendant, voici la dernière série de questions (pas parce que je n’en ai plus… mais parce que ça a suffisamment traîné en longueur comme ça!!

1.  Quel film Dickensien se termine avec un personnage qui fait « a far, far better thing »?

2.  Dans quelle adaptation d’un roman de Philip Roth peut-on voir Richard Benjamen en libraire et Ali McGraw en princesse juive américaine?

3.  Pour quelle adaptation d’une célèbre trilogie a-t-on choisi comme ligne publicitaire au premier film:  « Power Can Be Held In The Smallest Of Things » ?

4.  Quel film à propos de prisonniers américains et d’un commandant japonais a permis à Pierre Boulle de remporter l’oscar du meilleur scénario adapté dans les années 50?

5.  Quel costume arborait Bridget Jones au pique-nique sur le thème de « Putes et Pasteur » dans l’adaptation à l’écran de « Bridget Jone’s diary »?

6.  Qui était l’auteur du livre rare que cherchait Johnny Depp dans l’adaptation de  » Le Club Dumas » d’Arturo Perez-Reverte?

7.  Dans quelle histoire (tirée d’un roman de Jack London) peut-on retrouver Ethan Hawke dans la peau de Jack Conroy, en pleine ruée vers l’or au Yukon?

8.  De quel livre est tiré le film  qui raconte une correspondance de 20 ans par-dessus l’Atlantique entre les personnages joués par Anthony Hopkins et Anne Bancroft?

9.  Dans quel film peut-on voir Christian Slater interpréter un jeune moine, apprenti de Sean Connery?

10.  De quel roman est tiré le film où nous pouvons voir l’histoire d’amour de Yuri et Lara, sur fond de neige et de révolution?

Je donnerai les réponses (et le gagnant) le 10 janvier 2009.  Disons que je me laisse le temps de compter tout ça!  Je choisirai la surprise – qui devra, je vous le rappelle, entrer dans un format « enveloppe » à la poste – à ce moment-là aussi!

En attendant, comme aucune réponse n’a été donnée publiquement, tous ceux qui veulent participer à ce round-ci ou aux précédents peuvent le faire et m’envoyer les réponse à :moncoinlecture[at]hotmail.com.  Et comme je ne vais pas ces mails tous les jours, un petit commentaire ici va me permettre de savoir que vous m’avez envoyé quelque chose!

Round 1 et règlements
Round 2

Bonne recherche (Google et Wikipedia peut devenir votre meilleur ami!) et merci de jouer avec moi!! Si vous saviez comme ça m’amuse… même sans cahier rose!!!!  

Les héros de mon enfance – Michel Tremblay

Résumé
« Le Petit Poucet – Parfois je rêve à une histoire où les enfants qui en ont marre des loups, des ogres et des princesses, des Rapunzel aux longues tresses, des fées des fois, des trois cochons, des pauv’ enfants du pauv’ bûcheron, pourraient enfin, oh! quelle chance, user de leur intelligence. »

Commentaire

J’ai déjà vu cette comédie musicale il y a plusieurs années, montée par des amis.  J’étais certaine de l’avoir déjà lue aussi mais je réalise, après mon achat impulsif du salon du livre que non, je ne l’avais pas fait.  J’avais gardé un excellent souvenir de la pièce, où les personnages s’expriment avec l’accent français mais dans un langage truffé d’expressions d’ici.  Les chansons m’avaient souvent fait mourir de rire!

Bon, je dois avouer toutefois que le passage en version papier a plus ou moins fonctionné pour moi.   Quant on ne connaît pas nécessairement les mélodies des chansons, les lire, c’est moins bien.   Et il m’a manqué un petit quelque chose, on aurait dit que j’avais du mal à imaginer la mise en scène, ce que je n’ai aucun problème à faire normalement.  Bref, un peu mitigée malgré le thème qui me plaît normalement beaucoup. 

En fait, nous avons ici plusieurs personnages de contes de fées qui en ont assez de leur conte et qui veulent s’affranchir.  La mise en scène?  Le Petit Poucet arrive déguisé en petit chaperon rouge… et veut nous dire pourquoi!  Mais à chaque fois qu’il veut parler, un nouveau personnage arrive et nous ne le sauront qu’à la fin de la pièce.  Nous avons donc droit à un Petit Poucet mal engueulé et faussement vertueux qui veut tuer tout le monde et qui finit par découvrir le « vrai sens de la vie » soit s’envoyer tout le monde pour les rendre heureux.  À une fée carabosse vraiment vilaine… mais en mal d’amour.  À un prince charmant qui rêve, lui aussi, de son Prince et qui n’en a assez de n’apparaître que quelques secondes à la fin du récit.  À une Belle qui cruise le méchant loup et qui ne pense qu’à dormir…  C’est totalement délirant, tout le monde se chicane, s’obstine et s’envoie allègrement promener. 

Michel Tremblay écorche joyeusement les contes de fées, tout en soulevant un questionnement sur leur pertinence, leur côté convenu qui guide tout le monde vers un même modèle.  Les personnages en ont assez et veulent autre chose.  Pour moi, qui adore les contes de fées et qui les prend rarement de façon littérale (plusieurs traitent selon moi des perceptions et non pas de la réalité), parfois ça passe bien, des fois un peu moins bien (juste un petit froncement des yeux, là… pas plus que ça!).  Mais ça, c’est moi et mes petits caprices!

Finalement, j’ai nettement préféré la version chantée au livre, qui m’a même parfois un peu ennuyée alors que la comédie musicale ne m’a pas du tout fait cet effet là!

6,5/10

Lire en VO??


J’ai reçu un commentaire par mail cette semaine.   L’expéditeur me demandait, anonymement et en termes moins polis, pourquoi je « trahissais ma langue et ma culture »  en lisant en anglais « même les livres qui ont été traduits dans notre belle langue tellement plus riche que l’anglais« .   Selon cette personne, je ne mérite pas l’honneur de parler le français et je n’ai qu’à déménager dans un milieu anglophone « vu que je semble tant aimer ces *** d’anglais » (je cite ici… ça ne vient pas du tout de moi!!!)

J’avoue, ça m’a fait rire.  Quoi, c’est pas bien??  Ok, d’accord, mais ça m’a fait rire quand même!  Je respecte entièrement le fait que pour certains, le français ait une grande importance (je ne dis pas que ma langue n’est pas importante pour moi, là!), mais la façon d’amener les choses, très jugementale (je vous ai épargné la collection d’épithètes dont je me suis vue affublée) m’est apparue assez comique, pour ne pas la qualifier autrement!  La question soulevée, par contre, est intéressante et c’est pour cette raison que je l’adresse ici:

Lisez-vous en version originale?  Et surtout…. Pourquoi? ou Pourquoi pas?

Je crois que c’est assez évident pour qui parcourt ce carnet de lecture de temps en temps… je lis dans ma langue maternelle, en français, environ 60% du temps.   Le 40% restant, je lis en anglais.  En fait, je lis généralement en anglais les livres qui ont été écrits en anglais, peu importe s’ils ont été traduits ou non.  

Pourquoi maintenant?   D’abord parce que je le lis bien, ce qui aide, n’est-ce pas!  Assez pour que j’y prenne autant de plaisir qu’en français et que ce ne soit pas une corvée.  Mais ce n’est pas la raison principale. 

En fait, dans mon histoire personnelle, il y a de l’anglais et il y a du français.  Le tout assez coupé au couteau, d’ailleurs.  Ma famille est très francophone (je les faisais damner quand j’écoutais une série en anglais) et j’avais des copains anglophones.  Mon petit univers anglais (ma petite bulle) n’ayant aucun, mais aucun lien avec mon univers français, j’ai associé ces deux langues à deux mondes différents.  Pour moi, on ne peut tout simplement pas dire exactement la même chose en français et en anglais.   Les connotations sont complètement différentes, le rythme et la « musique » sous-tendus par les syntaxes sont totalement différents, et surtout, les souvenirs qui s’y rattachent sont complètement différents.  Et moi, qui suis une lectrice de type « atmosphère », je me crée une atmosphère très, très différente si c’est en anglais ou en français.  Parce que les deux langues réfèrent presque à deux « vies » différentes, deux cultures (bon, je m’exprime mal… mais je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire par là!).  Le « franglais » parfois assez impressionnant (autant au plan du vocabulaire qu’au plan syntaxique) que j’utilise souvent vient aussi de là… parfois, je ne peux tout simplement pas trouver l’expression qui veut dire « exactement » ce que je veux dire dans une langue ou dans l’autre.  Je change, donc.  Et souvent, je ne m’en aperçois pas, ce qui est un problème!!!

Pour cette raison, j’ai l’impression de perdre énormément de l’essence du roman original quand je lis en traduction.  Je me sens comme si je lisais une histoire qui avait été « déménagée » d’un monde à l’autre.   Et ça me rend insatisfaite.   Je tiens toutefois à dire que je respecte énormément le travail des traducteurs, métier que je serais totalement incapable de faire (après quelques cours de surplus, à l’université, j’ai abandonné l’idée… je peine à traduire les quatrièmes de couverture, c’est tout dire…) et que si je bougonne après les traductions plus souvent qu’autrement, c’est généralement à cause de ce que je viens de vous expliquer!

Et vous?  Vous en pensez quoi?

Et… je n’ai aucunement l’intention de déménager pour aller vivre dans un milieu anglais!!!   Je pense qu’il y a plusieurs façons d’aimer sa langue maternelle, plus ou moins exclusivement… et qu’il n’y a rien de mal à ça!!!