Mon « vrai » coin lecture!


On me l’avait déjà demandé mais j’attendais qu’il fasse un peu beau pour prendre en photo l’endroit où j’aime bien m’installer pour lire ou encore pour déjeuner le matin! 

Parce que ça ne paraît pas… mais je vous JURE qu’au-dessus du paquet de nuages, il y a même un peu de bleu!  Et l’eau n’a pas l’air siiii grise que ça en vrai!  Quel bonheur!

Quant à moi… je suis le genre de spot plus foncé dans le coin droit! 😉

Shutter Island – Dennis Lehane

Résumé
« Nous sommes dans les années cinquante, au large de Boston.  Sur un îlot nommé Shutter Island se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. 

Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent: le marshal Teddy Daniels etsoncoéquipier Chuck Aule.  Ils sont venus à la demande de l’autorité de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel.  Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée àclé de l’extérieur?  Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente, oeuvre incohérente d’unemalade ou cryptogramme?  Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. »

Commentaire
Je sors de cette lecture un peu bougonne, je l’avoue.  En effet, on m’avait PROMIS que JAMAIS je ne devinerais la fin de ce livre.  Promis juré!  Je m’étais même dit que je ferais exprès de ne PAS réfléchir pour ne PAS trouver la dite fin.  Et bien non.  Encore une fois, je savais pas mal de quoi il en retournait, et assez tôt à part de ça.  Ok, il y avait des détails qui n’étaient pas exactement en place, mais disons que j’avais très bien compris l’idée générale… à mon grand désarroi!  Je ne dirai pas à quel moment j’ai saisi le détail qui m’a fait accrocher sur quelque chose pour ne rien révéler, par contre.  Mais c’est un peu décourageant.  Beaucoup même.  Ce qui est surtout décourageant, c’est pourquoi je ne suis pas aussi perspicace dans la vraie vie!!!  Mais ça, c’est une autre histoire!

Est-ce que ma lecture a été complètement désagréable pour autant?  Bien sur que non!  En fait, tout au long du roman, je n’ai pu qu’espérer me tromper!!!  C’est donc dans cet espoir que j’ai tourné les pages avec avidité et que j’ai plongé tête première dans cette atmosphère incroyablement angoissante (à un certain moment donné, je me serais cru dans un roman gothique!!!) sur fond d’ouragan.  Si l’intrigue du début m’a fait penser au « Mystère de la chambre jaune », le climat s’alourdit impitoyablement et nous nous sentons oppressés, presque claustrophobes sur cette île isolée et balayée par la tempête, au milieu d’une ancienne forteresse et entourés de fous furieux.  Selon moi, Dennis Lehane réussit véritablement à créer des atmosphères incroyables.  À chaque fois, on s’y croirait.

De plus, l’intrigue est très bien ficelée.  Le rythme, assez lent au début, s’accélère en un tourbillon.  J’ai cru voir défiler un film (genre série B, en noir et blanc) devant mes yeux à plusieurs reprises et ça me plait.  Il n’y a qu’un détail (et c’est vraiment un détail) qui ne semble pas coller… du moins, il me tracasse!  Si quelqu’un a lu le livre et s’en souvient assez bien, qu’il me fasse signe! 

Bref, je conviens que le roman est vraiment très bien mais mon plaisir de lecture a été un peu gâché par le fait que bon… je ne suis pas tombée en bas de ma chaise à la fin!!!  Si ça n’avait pas vraiment d’importance dans « Mystic River« , ici, c’est un peu plus tannant, disons!

7,5/10

Ajout du lendemain matin: Bon… j’imagine que ça doit m’avoir marqué plus que je ne le pensais… parce que j’en ai rêvé toute la nuit!  Du coup, je suis légèrement cernée ce matin!!! 🙂

Mes doudous???


La Nymphette m’a taguée pour savoir quels sont mes objets doudous.  En fait, je réfléchis depuis plusieurs jours et franchement, j’ai de la difficulté à trouver.  Tout d’abord parce qu’à part mes bouquins et mes photos, j’avoue ne pas accorder énormément d’importance aux « choses de cette terre ».  En fait, je me dis un peu idéaliste (c’est beau, rêver!!) tandis que mes copains ont plutôt tendance à considérer mes comportements face aux trucs matériels comme:
a) de l’inconscience 
b) de l’immaturité 
c) de la folie pure et simple. 

J’ai un peu tendance à ne pas faire vraiment attention à mes affaires et à ne pas vraiment m’attacher aux choses: je perds, je retrouve, je prête, je donne…  J’ai beau essayer, c’est comme ça!  Et ça fait enrager les copains quand la « chose » en question était un cadeau de fête ou de Noël (je suis toujours plus contente de la carte que du cadeau… et toujours super déçue quand je n’ai droit qu’à un petit carton « A Karine, de … »  Mais il semble que malgré de nombreuses répétitions, ca reste ben, ben dur à comprendre!!!)!  Pourtant, j’adoooooore les surprises… allez comprendre!

Mais en fouillant un peu, j’ai quand même réussi à trouver quelques trucs vers lesquels je me tourne quand j’ai besoin de réconfort… mais je crains être très, très peu originale!!!!

1 – Mon piano
C’est ma direction première. Je m’assois et je pianote des chansons ou des airs que j’aime ou d’autres qui « fittent » avec la façon dont je me sens.   C’est souvent un intermezzo de Brahms qui amorce le bal… je sais pas pourquoi, c’est toujours ce qui sort en premier quand j’ai besoin de réconfort. 

2 – Les peintures accrochées dans mon salon
Deux d’entre elles en particulier.  Quand je bouillonne, je me plante devant l’une d’entre elles – une peinture représentant une tempête de neige et de vent – et je m’y perds en attendant que ça se calme.  Et une autre – une aquarelle un peu fantastique, pleine de musique, de mouvement et de féérie – réussit à me ramener quand je suis complètement survoltée.  C’est bizarre, mais c’est comme ça!

3 – Certains livres
Avouez que vous ne vous y attendiez pas!!!  Les livres « qui-font-du-bien » que j’aime relire quand j’ai besoin d’un remontant sont le plus souvent ceux de mon enfance: Le petit prince, la série Anne… la maison aux pignons verts, des contes pour enfants.  Et j’avoue que Stephanie Plum (et ses comparses Ranger et Morelli) ont aussi beaucoup de talent pour me sortir d’une période morose!

4 – Mes albums photo
J’ai souvent dit avoir des tendances nostalgiques.  Pas du « c’était mieux avant » mais j’aime me plonger dans mes souvenirs, un petit sourire aux lèvres, en me remémorant de bons moments et en me disant que juste pour ça, et pour les autres qui s’en viennent, ça vaut la peine!  Et en plus, ceux où ma maman écrivait des pages et des pages de commentaires sur les photos (je ne retiens quand même pas des voisins!) valent très, très cher pour moi!

5 – Ma boîte-à-cartes-à-lettres-et-à-petits-mots
Je garde tout-tout-tout!!!  Même les petites lettres décorées fluo et pliées de façon savante qu’on se passait en classe quand on était ados!  Ca me fait toujours rire de relire ça et j’aime bien me rappeler les gens qui ont traversé mon chemin pour une ou quelques saisons.  Nostalgique, vous disiez??? ;))

Quoi, ce n’est pas mon billet le plus intéressant??? Sérieux??? Jaaaaamais je ne m’en serais doutée!!!  Et là, techniquement, il faudrait que je taggue des gens… mais j’ai vu qu’une autre chaîne de tag « jamais sans » circulait aussi et que ça ressemblait pas mal… mais libre à vous de vous auto-tagguer si le coeur vous en dit!!! 🙂

Jamais contente – Le journal d’Aurore – Marie Desplechin

Résumé
« 12 février – On peut ruiner sa vie en moins de 10 secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l’instant. J’arrive à la porte de l’immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l’autre, quand Merveille-sans-nom surgit devant moi inopinément. A moins de 5 cm (il est en train de sortir et je m’apprête à entrer, pour un peu on s’explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes . Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d’égout et le tuyau du gaz. Sa voie amicale résonne dans l’air du soir : « – Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?  » Je reste la bouche ouverte pendant environ 2 millions de secondes avant de me décider et de lui hurler à la figure : « -Voua ! Merdi ! »

Commentaire
Pendant mon périple parisien, il m’est arrivé une chose horrible! J’avais une heure de transport à faire et je n’avais plus de lecture!!!  L’horreur, non!  Heureusement, Chiffonette, que j’avais épuisée pendant la journée à force de trottiner dans Paris, m’a ouvert toute grande sa bibliothèque et m’a gentiment prêté ce livre. 

En fait, il a très bien fait son boulot, ce petit livre jeunesse.  Il m’a fait passer le temps dans le métro et le RER et je l’ai lu d’une traite.  Pourtant, quelques semaines plus tard, j’en ai un souvenir très vague… vous aurez donc droit à un billet très vague!!!

Aurore, 14 ans, est une adolescente typique.  Tout est nul, il n’y a rien de bien, chacun des petits ennuis devient une grosse montagne, un mot de travers est un drame national.  L’adolescente type, quoi!!!   Elle décide d’écrire son journal un jour où elle n’a rien à faire et c’est assez crédible.  Un jour c’est blanc, un jour c’est noir. Les amis et les sentiments vont et viennent, les parents ne comprennent rien, les soeurs sont soit sans coeur, soit complètement lèche-bottes.  L’auteure a bien réussi à se glisser dans la peau de cette ado en pleine crise maniaque des galettes de riz. Ca m’a rappelé (par certains côtés, pas tous), une certaine étape moins glorieuse de mon développement où je pétais des crises de nerfs à mes parents parce qu’ils n’avaient pas acheté du pepsi diet avec la bonne couleur d’étiquette (ben quoi… ça faisait vraiment nul, boire du pepsi diet avec des oursons dessus!!!)

Pourtant, si j’ai trouvé ça pas si mal, ça se limite à ça.  Quelques sourires, quelques souvenirs mais je n’ai pas nécessairement été touchée ou vraiment émue par ce livre.  Un peu comme pour « Le journal d’Aurélie Laflamme« , j’ai eu l’impression de survoler tout ça sans vraiment m’arrêter.   Je suis par contre certaine que si j’avais lu ce livre à l’adolescence, j’aurais adoré.  La plus est quand même incisive et les exagérations m’ont souvent amusée.   Bref, une lecture moyenne pour moi et je ne crois pas que je lise la suite, à moins de tomber dessus par hasard!  Je ne me suis pas assez attachée aux personnages pour avoir réellement le goût de savoir ce qui va leur arriver ensuite. 

Un gros merci à Chiffonette pour le prêt et ainsi m’avoir réglé mon problème de métro-sans-bouquin!!!

6/10

Une question de perspective…


L’année 2008 est définitivement l’année des précipitations!  Si nous avons croulé sous la neige cet hiver nous coulons carrément sous la pluie cet été!  Il pleut touuuut le temps!  Tous les jours, au moins un petit peu… et souvent un gros peu!  On se croirait à Forks, c’est pas une joke (bon… il manque un élément MAJEUR pour que je me croie à Forks… son nom commence par E… juste au cas où vous auriez besoin d’indices!!!)!!

En fait, il pleut tellement que nos barèmes sont vraiment mélangés!  Vous avez des doutes?  Voici trois conversations réellement réelles s’étant déroulées dans la dernière semaine (bon, parce que pour me faire mentir, aujourd’hui, c’est quand même une belle journée!)

Extraits d’une conversation:
Ami américain: Est-ce qu’il fait beau chez vous?
Moi: Oui, aujourd’hui, c’est assez beau!
Ami américain: T’es chanceuse, ici, il pleut!
Moi: Aaaah ben ici aussi, il pleut!
Ami américain: Ben là… tu viens de me dire qu’il faisait beau!?!
Moi: Ben oui… il pleut mais il pleut pas vraiment fort!
Ami américain: …  (bouche bée… je le rend souvent bouche bée avec mes commentaires… je pense qu’il ne vient pas de la même planète que moi!!)

Scène vécue:
Ami en visite: Heu… on va pas aller marcher, là?? C’est parce que je ne sais pas si t’as remarqué, mais il pleut!   Et il pleut fort!
Moi: Oui oui, mais il fait au moins 17 degrés… on a même pas besoin de polar en dessous de nos gore-tex!  Faut en profiter!

Autre scène vécue… le lendemain:
Ami en visite: Pourquoi tu lis sur la galerie?  Il pleut!!!
Moi: Oui, je sais, mais c’est quand même bien.  Il ne vente pas trop fort alors mon livre n’est même pas mouillé!  C’est cool, non!!!
Ami en visite: … (un autre bouche bée!!)

Comme de quoi tout est question de perspective (ça peut aussi vouloir dire que je suis un peu bizarre… mais je pense que ça, vous vous en doutiez)!!!  En fait, avec mon bronzage, j’ai vraiment l’air d’une extra-terrestre comparé à tout le monde ici… il pleut sans arrêt depuis le début de juin… et il y avait de la neige à l’ombre jusqu’au 10 mai derrière chez moi!  Ça peut vous donner une idée!!  Je vous envoie faire un petit tour chez Venise, où elle nous présentait un strip de journal très, très, très représentatif!!!!

Je cherche encore où ils ont caché la machine à pluie!!!  C’est rendu vraiment presque drôle! 

Je vais donc retourner à « La fille du pasteur Cullen », de Sonia Marmen, que je lis petit bout par petit bout pour cause de manque de temps (dès qu’il cesse de mouiller, il FAUT que j’aille dehors… c’est plus fort que moi… du moins dès qu’il cesse de mouiller fort!!!). 

Un morceau de robot à celui qui devine pour quelle raison j’ai choisi cette brique de presque 900 pages à ce moment précis où je n’ai pas beaucoup de temps!  Pas de cadeau à gagner… mais beaucoup de prestige!!! 😉

Emma – tomes 5-6-7 – Kaoru Mori

  

Résumé

Emma, femme de chambre est amoureuse de William un bourgeois de la haute société, qui est aussi amoureux d’elle.  Ils se sont retrouvés mais de nombreux obstacles se dressent encore sur leur route, notamment le fait que William soit fiancé avec Eleanor, fille de Vicomte.

 

Commentaire

J’ai maintenant vu se terminer les aventures de William et d’Emma, dans cet univers victorien que j’aime beaucoup.  Dans ce manga, les dessins m’ont toujours beaucoup interpellés, ils sont toujours soignés (même si je n’ai commencé à distinguer certains personnage que dans le tome 7) et comporte beaucoup de détails et de plans sans bulles de texte.  Ce manga se passant dans un autre lieu et une autre époque que les autres séries que j’ai commencées, il est un peu à part. 

 

Mon bilan final?  J’ai bien aimé.  Ce ne sera pas mon préféré, mais j’ai bien aimé.  Il manque un petit quelque chose aux personnages de William et d’Emma pour que je puisse réellement y adhérer à 100% et si l’action se précipite vers la fin, certains tomes sont un peu plus lents, les nombreux retour dans le passé ou les détours dans la vie de personnages secondaires m’ont un peu mêlée (dans le tome 5, à un moment, je me demandais vraiment VRAIMENT si je ne m’étais pas trompé de manga… je n’y comprenais plus rien… avant de réaliser qu’il ne s’agissait pas des personnages que je croyais…) et m’ont détournée de l’histoire principale.  Certains trucs se règlent trop facilement à mon goût… mais je crois que c’est un peu le propre du genre.  Certains personnages – par exemple Hakim, que j’aime bien par ailleurs – ont un rôle assez flou… en fait, je ne sais pas trop quel est leur rôle!!!

 

Bref, ce fut par cette série que j’ai amorcé ma découverte des mangas et je crois que le fait qu’il ne se déroule pas au Japon et ne met pas en vedette une jeune fille de 15-16 ans m’a permis d’apprécier le style… pour pouvoir ensuite me tourner avec avidité vers les mangas qui se passent au Japon et impliquent des jeunes filles de 15-16 ans (ne suis-je pas paradoxale, parfois??)  Selon moi, la qualité des dessins est sans doute l’un des points fort de la série. 

 

Maintenant, je dois noter, n’est-ce pas???  C’est difficile parce que je ne vois pas vraiment ça sur la même échelle que les romans… c’est tellement différent!  Et pour marquer cette différence, je vais commettre un geste révolutionnaire – pour la personne un peu rigide que je suis, ça a l’air… bien que j’ai de nombreux arguments qui démentissent cette rumeur… bref, on ne discutera pas de ça ici! – et noter les mangas sur 5.  Wow, quel changement drastique!  Je sens que je vais avoir de la misère à m’habituer… mais essayons toujours… une grande respiration et hop!

 

3,75/5 

(pour ne pas que vous soyez trop perdus… ça équivaut à 7,5/10!!!)

 

 

Après le challenge ABC… le tag ABC!


Plusieurs tags ont circulé pendant mon mois-et-quelque d’absence… et j’imagine que j’en ai manqué quelques uns!  Par contre, je me souviens avoir été tagguée pour celui-ci (j’avoue par contre que je ne me souviens pas par qui… je me suis dit que je m’en souviendrais et je n’ai pas noté… donc, chère taggueuse, prière de se signaler pour que je puisse insérer ton lien!!!) et l’idée me plaît alors, allons-y! Au fait, c’est Isil qui m’a tagguée!  Merci de compenser pour ma mémoire qui semble ressembler à du fromage suisse ces jours-ci!
 

 

Il s’agit donc de prendre chaque lettre de l’alphabet et de citer notre roman préféré dont le nom de l’auteur commence par celle lettre.  Bon, la phrase est mal structurée… mais je pense qu’après avoir vu ce petit jeu une bonne vingtaine de fois dans les derniers mois, vous pouvez inférer de quoi il s’agit!

 

Je m’amuse un peu et je fais l’exercice dans un petit café devant un mocaccino (chaud… parce qu’on gèle ici!).  En vous servant de vos pouvoirs de déduction, vous pouvez comprendre que je suis loin de ma biblio et loin de mon ordi… et que je dois donc tout faire de mémoire!  Ce qui pourra peut-être résulter en des oublis de taille… mais qu’importe!

 

J’ai aussi dû « adapter » (certains diraient « tricher »… mais je préfère « adapter » comme terme) parce que certaines lettres me causaient vraiment un méga-problème.  Fidèle à moi-même, avec grand optimisme et toujours en mode solution *tousse*, j’en ai trouvé une… ou quelques unes!!!  Bon, ok, ce ne sont pas tous de graaaands classiques mais ce sont ceux qui me sont venus en tête en premier!

 

Austen Jane – Orgueil et préjugés
(Daaaaarcy!!!)

Brontë Emily – Les hauts de Hurlevent

Conroy Pat – Le prince des marées

Du Maurier Daphne – Rebecca

Evanovich Janet – Stephanie Plum serie
(Ranger… soupir!)

Fleutiaux Pierrette– Nous sommes éternels

Germain Rafaelle – Soutien-gorge rose et veston noir
(Quel classique!!!)

Hugo Victor – Notre-dame-de-Paris

Irving John – Une prière pour Owen

J – Camus Albert – Les justes
(“justes”, ça commence par « j »… c’est pas vraaaaaiment tricher! À peine!)

Kay Susan – Phantom
(aucun doute que celui-là va passer à l’histoire… auto-dérision, bien sûr!!!  Mais bon, si je passe par-dessus mes trips d’ado, je dirais Nicole Krauss -L’histoire de l’amour)

Larsson Stieg – Millenium

Mitchell Margaret – Autant en emporte le vent

Niffeneger Audrey – Le temps n’est rien
(Dur de trouver un « n »… mais celui-là a eu le mérite de me faire pleurer comme une madeleine!!!)

Orsenna Erik – la grammaire est une chanson douce

Pasternak Boris – Docteur Jivago

Q – Powers Richard – Le temps où nous chantions
(remplacé par un deuxième « p »… ils sont voisins d’alphabet après tout… ils peuvent bien se donner un coup de main de temps en temps!!!  Et et en plus, il n’y a qu’à virer le « q » à l’envers pour obtenir le « p »… c’est prédestiné (Et tous ceux qui voient en cette phrase autre chose que des lettres de l’alphabet… mon dieu que vous pensez croche!!!)

Rostand Edmond – Cyrano de Bergerac

Setterfield Diane – Le treizième conte

Tartt Donna – Le maître des illusions

Uhlman Fred – L’ami retrouvé

Vian Boris – L’écume des jours

W – Meyer Stephenie – Twilight
(remplacé par un deuxième « M »… suffit de virer le « W » à l’envers!! Impossible de passer ni Edward ni Rhett sous silence!!!)

X – St-Exupéry Antoine (ben quoi… ya un « x » dans Exupéry… ça compte) – Le petit prince

Y – Tropper Jonathan – Le livre de Joe
(remplacé par un deuxième « T »… si on met les deux branches du « Y» horizontales, ça fait un « T », non??)

Zafon Carlos Ruiz – L’ombre du vent

 

J’ai eu de loooongues hésitations (Zweig a failli gagner pour le « Z », entre autres) et je me réserve le droit d’en rajouter après coup!!! Ca va comme adaptations?

 

Et comme je crois que tous ceux qui voulaient le faire l’ont fait, si ce n’est pas le cas, considérez-vous comme taggués!!!

Ten big ones – Janet Evanovich

Résumé

Alors que Stephanie Plum se pose une question existentielle (nachos ou sandwich) devant un déli, elle assiste à la fuite du Red Devil, un cambrioleur qui sévit depuis un moment à Trenton, New Jersey et a l’occasion de voir son visage.  Malheureusement, le voleur en question est membre d’un gang de rue qui souhaite la voir disparaître.  Comme son copain (le célèbre Morelli pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les aventures de Stephanie) souhaite la garder en sécurité (ok… l’emprisonner serait un terme plus approprié), la chasseuse de primes ramasse ses affaires et déménage.  Devinez pour aller où!!!


À noter que ce tome n’est pas encore traduit en français et que c’est pour ça que je n’ai pas indiqué le titre en français.
 

Commentaire

Lire un Stephanie Plum, c’est pour moi de la thérapie.  Ça se lit comme un charme, je ris la moitié du temps et je salive à la pensée de Ranger et Morelli (bon, ok, surtout Ranger) l’autre moitié.   Et comme il est beaucoup question de Ranger dans ce tome-ci (du moins, il est présent olfactivement… celles qui ont lu comprendront!), la Ranger-fan que je suis ne peut qu’être satisfaite!!!

 

De plus, dans ce tome, nous retrouvons Sally Sweet, chanteur, chauffeur d’autobus jaune, wedding planner et travesti en pleine thérapie anti-juron, toujours aussi cinglé.   Grandma Mazur est toujours aussi pétillante et Lula toujours aussi cinglée!    La trame?  Same old thing.  Stephanie essaie d’attraper des criminels en évitant de se faire tuer, tandis que ses deux Hommes (notez le « h » majuscule) tentent de limiter les dégâts.  Ce n’est pas pour l’histoire que je lis les aventures de Stephanie Plum.  C’est plutôt pour essayer de me faire des films dans ma tête afin de pouvoir visualiser toutes les situations abracadabrantes dans lesquelles Stéphanie réussit toujours à se fourrer.   La palme cette fois-ci?  La voir se mettre parfaitement à l’aise – en se donnant, bien entendu, parfaitement bonne conscience – dans un endroit qui n’est visiblement pas chez elle; la scène avec Connie et Lula dans la maison sur le bord de la plage, la discussion matinale avec Ranger (« quoi, dans le budget distraction??? » et les arrivées au poste de police… juste m’imaginer la tête des policiers en la voyant arriver – encore –  et je suis morte de rire!  Et c’est sans compter les réflexions que Stéphanie se fait à elle-même, soit pour se justifier ou pour se raisonner.  Je suis crampée de rire à chaque fois… bien que je m’inquiète un peu quand je réalise que je me fais à l’occasion les mêmes…  peut-être devrais-je me recycler chasseuse de primes!!!

 

Et mon impression finale… je veux ab-so-lu-ment un échantillon du gel-douche de Ranger…  Bulgari, c’est une marque de savon qui existe pour vrai, vous pensez? (je sais, je sais, je sors toujours de mes lectures avec des impressions très, très édifiantes… ne me félicitez pas!!!)

 

9/10

Le sablier – tomes 1-2-3 – Inako Hashihara


Résumé

La vie d’An se trouve bouleversée à la suite du divorce de ses parents et d’un déménagement à la campagne… Heureusement que Daigo, son nouveau voisin, l’aide à accepter sa nouvelle vie!  Toutefois, an va découvrir que l’amour est à la fois précieux et fugace…

 

Commentaire

La petite histoire entre ce manga et moi commence chez THE Sam.  En fait, c’est Fashion qui venait de demander le troisième tome et moi, bien innocemment (d’ailleurs, ne le suis-je pas toujours), je lui demande de quoi il s’agit.  J’ai à peine eu le temps de finir ma question que les trois tomes étaient déjà apparus entre mes mains (par un tour de magie de la dite Fashion) et qu’elle me vantait les mérites de la série avec son enthousiasme coutumier.  Du coup, j’étais faite à l’os… De toute façon après les avoir touchés, il aurait été impoli de les remettre dans les rayons devant Sam, n’est-ce pas… Ca ne se fait pas, des choses pareilles!

 

Bref, c’est à mon retour de l’ouest canadien que j’ai ouvert cette série manga et je crois que c’est ma préférée jusqu’à date.   J’aime beaucoup l’histoire, intrigante à souhait ainsi que les personnages (que, ô miracle, je suis capable de démêler très facilement… ça vaut quand même la peine d’être mentionné) et le manga est empreint de cette atmosphère nostalgique qui me plait à chaque fois.   L’histoire s’ouvre sur An, déjà adulte et à la veille de son mariage.  Dans ses affaires, elle retrouve un petit sablier, symbole pour elle d’une partie de son enfance et de son adolescence et revit ses souvenirs à partir du moment où elle déménage de Tokyo vers la province avec sa mère.  Très vite, la vie d’An va basculer et ce sera l’amitié qui la lie à ses trois amis – Daigo, Shiika et Fuji – qui lui permettra de passer à travers les épreuves. 

 

Ce manga ne semble pas raconter un simple épisode de la vie d’une héroïne mais couvre une assez longue période.  En effet, dans les trois premiers tomes, on voit An passer de l’enfance à l’adolescence et les quatre personnages principaux sont bien exploités, chacun ayant ses drames personnels.  Le sablier représente le temps qui passe et ce thème est présent tout au long de l’histoire.  On saisit des images de bonheur, des flashes, des atmosphères un peu tendres ou alors tragiques…et ça file!  J’avoue que c’était fait pour me plaire.  J’aime beaucoup ce genre d’histoires un peu tristes et mélancoliques.   Mes seuls bémols : j’aime plus ou moins les dessins moins « finis » qui sont parfois utilisés dans les mangas (et pas seulement dans celui-ci) pour la simple et bonne raison que je ne reconnais alors plus les personnages… et ça m’enrage à chaque fois!  Et comme dans tous les shojos… les héroïnes ont la larme facile!

 

La série ne comporte « que » dix tomes en japonais, et elle est terminée… ce qui laisse présager un espoir de la finir un jour… même si c’est relativement long et qu’il n’y a que trois tomes de parus en français à date.  Il faut maintenant attendre.  Duuuur la vie!!!   

 

Breaking dawn – Stephenie Meyer

 Résumé
« Etre passionément amoureuse d’un vampire est à mi-chemin entre le conte de fée et le cauchemar.  C’est pourtant la dangeuse réalité de Bella Swan.  Déchirée entre son humanité et son désir de rester à jamais avec Edward, l’heure des choix a sonné. »

Commentaire
Je vous le dis tout de suite, ce billet est totalement non objectif. J’étais vendue d’avance à la cause de Bella et d’Edward et Stephenie Meyer serait arrivée avec n’importe quoi, ça aurait réussi à me plaire, seulement pour avoir le plaisir de voir encore évoluer les Cullen, Bella… et même Jacob!  Mais même si j’ai été un peu déçue, j’ai parcouru avec avidité ces 754 pages (je le dis, au cas où quelqu’un aurait comme moi la mauvaise idée d’aller vérifier… et verrait ce qu’il ne doit pas voir!!!) en moins de 24 heures.  En fait, j’aurais pu publier mon billet hier soir mais bon, je me suis dit qu’il était probablement préférable d’attendre la date de sortie officielle, du moins (l’avantage d’avoir un magasin grande surface qui n’était pas au courant de ce graaaand événement internationalement planétaire qu’est la date de sortie de la finale de « Twilignt » et qui m’a appelée 2 jours à l’avance, sans avoir allumé que le livre en question n’était officiellement pas encore sorti…). 

De plus, comme je ne veux rien spoiler, je vais tenter d’être le plus vague possible.  Vous aurez donc droit à un billet vague, incohérent et totalement partisan!  Que demander de plus, n’est-ce pas!!!  Et je demanderais aux commentateurs qui ont lu le livre de rester dans le même ton « vague« …  je sais que plusieurs copines ont bien hâte de lire ce livre et il serait bien qu’elles le découvrent d’elles-mêmes!!

D’abord, il est très difficile de parler du livre en restant vague.  J’ai l’impression que quoi que je dise, je vais révéler des trucs!!!   Je vous dirai d’abord que j’avais deux question principales en l’ouvrant:
1) Vampire ou pas vampire
2) Galipettes ou pas galipettes (je sais, je suis incorrigible!!!)

Et – roulement de tambour – je connais maintenant la réponse à ces questions (j’espère bien, vu que j’ai fini le livre et que la série est finie… j’aurais un sérieux problème si ce n’était pas le cas!!!)!!!  Plus sérieusement, malgré ses défauts (il ne faut quand même pas se le cacher… question vocabulaire, parfois, ça peut être répétitif!!! Et c’est quand même une histoire de vampires pour « jeunes adultes »!) j’ai beaucoup aimé la série, même si ce 4e tome est celui qui m’a le moins plu.  Mais chaque fois que j’ai ouvert un des volumes, j’ai été emportée dans ce monde, où à chaque fois j’ai vécu carrément un jour ou deux à Forks et qu’à chaque fois, j’avais le goût d’y croire, même si on s’entend que je ne suis quand même pas rendue cinglée à ce point!!!  Dans ce tome-ci, il se passe plusieurs trucs majeurs, le rythme varie beaucoup d’une partie à l’autre, il y a des trucs improbables mais j’ai quand même accroché.

Bon, j’avoue, j’ai eu un gros, gros moment de décrochage quand j’ai compris un truc.  Parce qu’il y a un moment donné où j’ai vraiment roulé les yeux au ciel en me disant « c’est troooop gros, franchement!!! ».  En fait, j’ai ri de découragement pendant un bon 15 minutes avant de me décider à réouvrir les pages, bien décidée à ne pas lâcher ce truc gâcher mes derniers moments avec Edward!  Quand vous aurez lu le livre… essayez donc de deviner de quoi il s’agit, juste pour rire ensemble!!! Mais pas dans les commentaires… à moins de rester très très très nébuleux!!

Un autre gros aveu à faire… un truc que je n’aurais JAMAIS pensé dire, était une Edward-girl all the way… mais j’ai beaucoup, beaucoup aimé Jacob dans ce tome.  Il prend la narration pendant une partie du roman et j’ai vraiment ri dans cette partie.  C’est qu’il est comique, le loup garou!!! Les échanges entre lui, Bella et Edward m’ont souvent fait sourire et finalement, je l’aime beaucoup.  Je sais, je sais, ça surprend… avant, je le voyais comme un genre de gros insecte fatigant que j’avais juste le goût d’écrapoutir à coup de tapette à mouches (ok… on va dire une grooosse tapette à mouches) mais je l’ai trouvé très attachant et vraiment touchant dans la partie où il est le « je » dans « Breaking dawn ».   Vraiment.  À tel point que je me suis surprise moi-même… c’est que je suis d’une inconstance, c’est fou!!!  Bon, plus tard, j’ai failli reprendre ma position initiale… mais bon, j’ai résisté et j’ai décidé que je l’aimais bien quand même! Quelle force de caractère, n’est-ce pas!!!

Bref, j’ai beaucoup aimé retrouver les Cullen – surtout Edward… mais bon, c’était à prévoir – même si après tant de tomes, j’ai un peu perdu le côté « dazzling » de la famille et que j’en suis venue à trouver leurs capacités et leur état de vampires presque normaux, ce que je regrette un peu.   Je me suis ennuyée de cette fascination, justement, que j’avais au début et qui disparait un peu à force de lire leurs exploits et de s’imaginer leurs prodiges.  Certains nouveaux personnages sont… intéressants aussi. Bon, je ne vous dirai pas lesquels… mais j’ai bien aimé les rencontrer ou les rencontrer à nouveau! 

Et ok, il y a certains trucs qui sont un peu trop faciles, ok il y a des clichés, ok j’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages… mais cette lecture a été aussi « addictante » que les précédentes et je n’ai presque pas dormi pendant plus de 24 heures.  Ca doit vouloir dire quelque chose (bon, d’accord… ça pourrait vouloir dire que je suis un folle aussi… mais je n’ai jamais nié ça!!!)!!!  Je m’étais mise en mode « ado romantique » et ça a fonctionné à plein car j’ai été emportée, parfois touchée, parfois émue, parfois hilare.  Il y a un truc, vers la fin que j’ai trouvé particulièrement cute!!! 

En somme, pas de la grande littérature… mais un excellent moment de lecture!  Je vous annonce donc que je suis officiellement en deuil (si je n’étais pas blogonulle, je hisserais le drapeau du deuil sur mon blog pendant quelques jours!) et que je crois que je vais relire « Fascination » pour me remettre un peu et revivre la magie de « Bella et Edward » du début… 

Aucune objectivité… je vous avais avertis!!!

7/10

Edit de quelques jours plus tard: Une fois la magie retombée (Edward me fait perdre mon jugement!), je dois admettre qu’il y a certains trucs limite quétaines! Et qu’à y repenser, certains « bugs » me buggent plus que je pensais!  En fait, si je m’écoutais, j’enlèverais probablement mon petit coeur très « émotif » et non « argumenté »!  Mais bon;)  Je vais quand même laisser ça comme ça!