Le soleil des Scorta – Laurent Gaudé

Présentation de l’éditeur
« L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait voeu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent ‘l’ argent de New York’, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.

Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur. »

Commentaire

J’ai dû acheter ce livre tout de suite après ma lecture de « La mort du roi Tsongor » de Gaudé.  J’avais tellement aimé l’écriture de l’auteur qu’il me fallait à tout prix lire autre chose de lui.  Sauf que bon, entre temps, j’ai lu que c’était à mourir d’ennui alors je l’avais relégué au fin fond de ma pile (je ne savais plus où j’avais vu ça, mais à chercher, je réalise que c’est sur le blog des Chats de Bibliothèque, qui se sont presque tous ennuyés).  Il a fallu un lecture commune avec Chiff et Reka pour que je l’en sorte… et j’ai drôlement bien fait parce que, encore une fois, je vais être bizarre et avouer que j’ai vraiment, vraiment aimé ce roman.  Et que j’ai pleuré comme une madeleine pendant les 30 dernières pages!!!  Et ça, c’est un signe indéniable que je suis rentrée dans l’histoire. 

C’est une saga familiale, mais pas une saga sur 500 pages…  Nous voyons des vies passer, des enfants naître, grandir et mourir, en laissant derrière eux l’héritage de la famille Scorta, famille née du viol d’une vierge et marquée par son origine.   Nous retrouvons les personnages à différentes époques de leur vie, dans leur village de Montepuccio, dans le sud de l’Italie, sur des terres arides et brûlantes sous un le soleil de plomb, qui dessèche mais aussi qui fait vivre.    Parmi eux, trois enfants, frères et soeur de sang et un autre, frère par choix.  Ils sont les Scorta.  Domenico, Giuseppe, Raffaelo et Carmela seront avant tout ça.  Frères et soeur.  Une famille, fière, envers et contre tous. 

Je suis toujours aussi admirative de la plume de Gaudé.  J’ai me suis laissée prendre à sa poésie, à la fluidité de ses mots, à la beauté de ses images.  Il nous transporte dans ce monde clos, où on ressent le travail, les difficultés, la pauvreté mais aussi la chaleur humaine et l’esprit de petit village, avec ses beautés et ses mesquineries.   Ce coin du monde, je l’ai réellement vu à travers les mots de l’auteur.  J’y étais.  Et, avec les personnages, je voyais d’un oeil un peu mélancolique les choses changer…

Parce que je crois que c’est mon esprit nostalgique qui a fait que j’ai tant aimé ce roman.  Autant je peux m’émerveiller du cours des choses, de la vie en général, autant je regarde parfois derrière moi avec un sourire, en me rappelant les rues ou les visages de mon passé.   J’ai été touchée par cette volonté de survivre à la fois dans le sang et dans les mémoires.  Touchée par le récit de Carmela, qui revient vers ceux qu’elle a aimés, sa famille,  à la fin de sa vie.   Touchée aussi par cette vie qui passe, par nous qui y passons, et qui laissons notre place.  De par la longueur du récit, je revoyais comme en flashbacks en ces personnages vieillis les enfants et les jeunes adultes qu’ils étaient il y a tout juste quelques pages, avec leurs rêves, leur fierté, leur jeunesse leurs espoirs.  On sent le temps qui passe, mais la mémoire demeure.

On pourra certes reprocher au roman de ne pas avoir une histoire très suivie, de ne pas se terminer en point d’orgue.  Il ne faut pas s’attendre à de l’action et à des révélations à chaque page non plus.   Mais ces aspects ne m’ont nullement dérangée. Un thème qui ne manque jamais de me toucher – et qui me donne à chaque fois le goût de vivre là, maintenant –  et une lecture que j’ai adorée!

Était dans ma pile depuis un bon 18 mois!


Les amis du crime parfait – Andrès Trapiello

Présentation de l’éditeur
Le club des Amis du Crime Parfait réunit périodiquement, dans un café madrilène, un groupe hétéroclite d’amateurs de romans policiers. À son programme, de longues discussions animées sur les grandes figures du genre et, surtout, l’élaboration collective d’un chef-d’œuvre, la mise au point d’un crime parfait. Chaque « ami » est désigné par le nom de son héros fétiche : Poe, Maigret, Nero Wolfe, Perry Mason, ou encore Sam Spade, le narrateur, de son vrai nom Paco Cortés.

L’action se déroule dans l’Espagne de la fin des années 1980. La démocratie est encore fragile. L’actualité offre de la matière à la littérature noire, à commencer par le coup d’État du 23 février 1981, dans lequel sont notamment impliqués de hauts personnages de l’État. C’est dans le contexte que le beau-père de Paco, alias Sam, est assassiné. Il ne reste plus qu’à mener l’enquête sur les raisons de la mort de ce sulfureux personnage…

Commentaire
Voici un livre que je n’aurais jamais lu sans BoB et Quai Voltaire, et ça aurait été bien dommage!  C’est un roman difficile à classer, quasiment inclassable, en fait!!!  Si on s’attend à un roman policier typique, on risque d’être déçu parce que le crime ne se déroule que page 230 quelque!!!  Au début, je me suis bien demandée où ça s’en allait (surtout pendant le premier chapitre, où nous nous promenons allègrement entre l’appartement de Paco et son roman) mais après un moment, on entre dans cette petite bande de copains qui se sont rassemblés par amour de la littérature policière et qui ont souvent peu de choses en commun.  La réflexion proposée sur la littérature, sur la place et l’influence de celle-ci dans le quotidien m’est apparue bien intéressante.   Toutefois, la curieuse que je suis aurait bien aimé en savoir davantage sur le contenu des rencontres et de leur analyse du crime parfait et des romans policiers.  Les bribes qui sont évoquées me sont apparues comme un hors-d’oeuvre sur le sujet… et j’aurais bien aimé le plat principal!

Mais ce livre, ce n’est pas que ça.  C’est aussi le cheminement des personnages, tous assez fouillés, ont souvent plus d’épaisseur qu’il n’en laissent paraître au premier abord.   On les voit dans leur vie réelle, très différente des romans dans lesquels ils s’évadent.  Tous un peu désoeuvrés, souvent un peu loosers… sans m’attacher terriblement, je les ai suivis avec intérêt étant donné leurs bizarreries pas si bizarres, finalement. 

C’est aussi l’Espagne des années 80, encore fragile et pas à l’abri des coups d’état.  On se rappelle encore Franco, la guerre civile n’est pas loin dans les mémoires et dans les coeurs.  On sent le pays en équilibre précaire, les attitudes de chacun le laissent entrevoir mais on ne tombe jamais dans le « trop » politique.  Moi qui ne connaît presque rien à l’histoire de l’Espagne, ça ne m’a pas ennuyée mais plutôt donné le goût d’en apprendre davantage sur ce pays et son histoire.  Et malgré tout, j’ai pu comprendre suffisamment pour que ça ne nuise en rien à mon appréciation de l’histoire. 

Et finalement, il y a le meurtre.   Et même là, le traitement n’est pas typique.  Ce n’est pas réellement l’enquête de la police qui est intéressante mais plutôt celle de Paco, lente et après coup, qui se croit ailleurs mais qui a toujours un peu de mal à distinguer la réalité des enquêtes fictionnelles de ses romans policiers.  On y explore encore ce concept du crime parfait en littérature et en réalité en suivant Paco dans ses déductions et démarches comme sorties de l’un de ses romans. 

Une bien agréable lecture donc.  Certaines parties auraient pu selon moi être un peu raccourcies mais j’ai vraiment apprécié le traitement du sujet!!  Encore merci à BoB pour le partenariat!!

Indomptable Angélique – tome 4 – Anne Golon

Présentation de l’éditeur
SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS!!

« Partie sur la Méditérannée, où corsaires chrétiens et barbaresques se livrent à une lutte acharnée, Angélique, marquise des Anges, aborde la terre d’Afrique.  Elle vient y chercher son premier mari, le comte Joffrey de Peyrac, échappé au bûcher auquel l’ont condamné Louis XIV et l’Inquisition.

Mais en ces lieux règne, des côtes nord-africaines aux rives du Niver et aux sources du Nil, Moulay Ismaël, celui que l’on a surnommé « l’Épée de l’islam ».  Cruel et raffiné, ivre d’orgueil et de puissance, il entretient un harem où le goût de la volupté et celui du sang créent d’étranges langueurs chez les captives.  Pourtant, même au milieu d’un esclavage sordide, la séduction de l’Orient continue d’agir…

À la poursuite du fantôme de Joffrey, qui fuit devant elle comme le mirage du désert, la belle Angélique va vivre des heures passionnées et tragiques.  Elle va risquer son corps et son âme, sans jamais renoncer à sa liberté. »

Commentaire
Devinez quel sera mon premier commentaire au sortir de ce roman?  Voyons, pensez-y un peu!!!  Eh oui, c’est ça!

*soupir* Le Rescator *soupir*


Ce personnage a d’ailleurs été la cause d’un mail hystérique (ça faisait longtemps, n’est-ce pas!!!) et quand il était présent, j’en oubliais presque de tousser tellement j’étais passionnée!!  Ah, ce masque!  Ah, cette voix!  Ah, ce charme!  Ah, ce mystère!  Et je vais arrêter là mais je pourrais continuer comme ça longtemps.  Vous comprenez que le mode midinette est à « on »!!!

Ce tome d’Angélique est différent des précédents.  Suite à la révélation que lui a faite le roi à la fin du 3e tome, Angélique part à la recherche de Joffrey, son premier mari, en se raccrochant au fil ténu des rumeurs.  Alors, nous sortons rapidement de France pour nous retrouver en pleine Méditérannée, entourés de pirates plus ou moins gentils et de villes orientales et africaines aux parfums d’encens, où se mélangent sensualité et cruauté.  Déjà, cet univers de flibustiers plaît à la graaaande romantique que je suis (je suis d’ailleurs toujours à la recherche du Harlequin « the pirate », dont Fashion a déjà parlé!)  Alors notre Angélique, toujours si courageuse et frondeuse, dans cet univers, c’était gagné d’avance!!  Mais elle ne l’a décidément pas facile, notre Angélique.  J’ai carrément dévoré la première moitié du livre, jusqu’à ce qu’il arrive un certain événement, que je n’expliciterai pas, mais qui m’a presque fait manquer de souffle!!!  Quoi??  Elle fait ça??? Résiste, mais résiste!!!   Noooooooooooooon!!!! (mon cri déchirant s’est élevé et a retenti dans toute la maison… mais quarantaine oblige, personne ne l’a entendu… Non mais pourquoi, quand j’ai mes moments « héroïne de roman », personne n’est là pour les entendre, hein???)

Après ce point culminant de ma lecture, j’ai eu du mal à m’y remettre et j’ai eu besoin de temps pour m’attacher aux nouveaux personnages!  Il a fallu tout le charme froid et calme d’Osman Ferradji, le Grand Eunuque,  pour me remettre dans l’histoire.  Quel persnnage, celui-là . Insensible à la féminité d’Angélique, il développera avec elle une relation très particulière.  J’ai donc un peu moins apprécié les passages se déroulant dans le harem de Moulay Ismael.  Par contre, la fin!  Ah, quel suspense haletant!!!  Angélique allait-elle s’en sortir (et non, je refusais de me dire que vu qu’il y avait treize tomes avec son nom dedans, c’était bien obligé!!!)??  Les péripéties s’enchaînent à une vitesse folle, aucun répit pour Angélique!   Et avouez, que le personnage de Colin, ce géant et Roi des esclaves, c’est tout de même quelque chose!!! 

Dans ce livre, le contexte historique relève plus de la vie en mer, des traffics des pirates et de l’état de la situation entre les chrétiens et les musulmans à l’époque.  Chacun croit que l’autre est dans l’erreur et veut le remettre sur la bonne voie; la sienne, bien entendu.  Le commerce des esclaves est florissant, d’un côté comme de l’autre et il suffit d’être au mauvais endroit au mauvais moment pour être pris, peu importe le statut social.   C’est incroyable tout ce qu’on apprend dans Angélique, non??  Je pense même qu’il pourrait y avoir des crédits d’histoire quand on passe toute la série, tiens!!  Histoire de France sous Louis XIV, histoire de la piraterie, histoire du Québec… incroyable, non!!  Je vous jure, ça mérite réflexion!!

Un roman d’amour et d’aventure qui tient en haleine, quoi!!!  Un gros merci à Pimpi pour le prêt!

Plaisir de lecture: 8,5/10

Dead until Dark (TrueBlood 1) – Charlaine Harris

Présentation de l’éditeur
« Moi, Sookie Stackhouse, j’ai un faible pour les vampires. Et à La Nouvelle-Orléans, ce n’est pas ça qui manque. Le mien a débarqué dans le bar où je travaille un samedi soir. Comme j’ai la faculté de lire dans les pensées d’autrui, j’ai vite compris qu’il avait de gros ennuis : des chasseurs de vampires lui tendaient un traquenard. Ni une ni deux; je lui ai sauvé la vie. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Bill Compton. Il est charmant, bien élevé ( il faut dire qu’il a été vampirisé en 1870 et que les Confédérés étaient des gentlemen).Il n’en reste pas moins un amateur d’hémoglobine, et parfois je ne sais pas s’il me rassure ou s’il me terrorise. Surtout depuis cette vague de crimes en ville… Suis-je inconsciente ? On me dit qu’il n’y a pas d’avenir entre nous, mais moi je sens que notre équipe de choc va faire des étincelles. »

Commentaire
J’ai lu ce livre en anglais.  Une chance!!  Parce que la « voix » de Sookie, que je n’ai appréciée que très moyennement dans cette langue me tombe royalement sur les nerfs en traduction!!!  En fait, j’avoue que je ne sais trop quoi penser de cette série et que je suis moins convaincue que la plupart des lectrices enthousiastes dont j’ai récemment lu les billets. 

C’est Pimpi qui m’a offert ce livre lors du Bloody Swap.  J’étais très, très curieuse au sujet de cette série depuis que j’avais vu la fille de Yueyin dévorer le premier tome en l’espace d’une soirée!!  J’ai du mal à déterminer à qui s’adresse la série, en fait…  Sookie est extrêmement naïve malgré ses 25-26 ans (j’ai souvent eu le goût de la secouer un peu) mais disons que c’est plus « hot » que Twilight!  

Dans ce tome, on met en place les personnages et cette petite communauté du village de Bon Temps.  Dans le monde de Sookie, les vampires sont en effet « sortis du cercueil » et vivent avec les humains, se nourrissant d’un sang synthétique conçu par les Japonais.  Mais bon, ils préfèrent tout de même le vrai sang.   Ce n’est pas tout le monde qui accepte les vampires dans la société.  Certains ont peur, d’autres voudraient les voir partir, mais certains autres, les « fangbangers », apprécient plutôt leur compagnie.  Mais il y a des meurtres à Bon Temps.  Et on soupçonne les vampires. 

J’ai donc pu faire la connaissance de Bill le vampire (Bill?!?!  Un peu turn off, non??), qui me semblait prometteur et qui semble faire « la chose » comme un dieu… mais finalement, il m’a assez peu convaincue.  Il m’a manqué un peu de mystère, de charme… ça m’a semblé trop facile, tout ça!  Et de le voir s’incliner devant les les autres vampires au club, ça refroidit aussi mes ardeurs.  Et quand je n’accroche pas tant que ça sur le personnage masculin, dans ce genre de série, ce n’est pas bon signe.  Par contre, certaines personnes m’ont fait savoir qu’Eric le vampire était nettement mieux… à voir, à voir!!  Je crois aussi que le monde des « supernaturels » va se complexifier avec les volumes.

L’histoire en soi n’est pas très originale; on tente de résoudre les meurtres.  Un événement m’a surprise; je n’aurais pas cru que l’auteur aurait osé!!!  Et le personnage de Bubba, un peu sorti de nulle part, m’a tout de même fait rire, même si je me demande quand même ce qu’il vient faire dans tout ça.  Les ficelles sont un peu grosses, j’ai lâchés quelques « ben voyons » au cours de ma lecture… et c’est ça.  Ca se lit tout seul, par contre et je ne me suis pas ennuyée.  Même que je vais donner sa chance à la série et lire rapidement le deuxième tome! 

Un gros merci à Pimpi pour me l’avoir offert!

Plaisir de lecture: 6/10

Lire en VO: 4

Challenges et compagnie!


Avec tous les challenges de la blogo, j’ai réalisé que j’étais un peu mélangée quand à savoir auxquels je participais!  C’est que j’ai souvent eu l’intention de m’inscrire… sans finalement le faire ou en le faisant juste dans ma tête!!!
 
Récapitulons donc ce que j’ai amorcé depuis deux ans… et pas vraiment fini!  Après le succès éclatant de mon challenge ABC 2007, je me suis lancée tête baissée dans le challenge ABC 2008… avec pour résultat que j’en ai 13/26 de lus… 2 ans plus tard!  Mais étant la ténacité incarnée, je n’abandonne jamais!!!  En plus j’ai 7 livres de sélectionnés qui sont dans ma pile, je n’aurai pas le choix!!!  C’est que j’ai la tête dure, parfois!!!  Mais en fait, en y pensant bien, c’est pas vraiment ma faute parce que certains livres sont introuvables… ça décourage une fille, ça!

En 2008, c’était aussi le challenge « Le nom de la rose » de Grominou… Six livres seulement, c’était rien!  Ehhhh non, fallait compter sans mon esprit de contradiction interne  parce que sur ces 6 livres j’en ai lu… seulement trois!!  Et les autres sont dans  me pile, en plus, ce n’est pas comme si j’avais une raison!   Quoi qu’en y pensant bien, on m’a tellementn découragée de lire Michel Faber qu’en fait, c’est pas vraiment ma faute!!  Mais celui-là aussi, je le finirai… d’ici 10 ans!

Ensuite, ce fut le challenge Fashion Klassiks.  Parce que vous croyiez que je m’étais domptée??  C’est bien mal me connaître!!  Sur cinq livres à lire, il m’en manque deux… je ne parviens toujours pas à me décider à ouvrir la fameuse chartreuse (Fashion, ne pas taper) ainsi que Belle du Seigneur…  mais comme c’est une question de culture, je n’abandonne pas!!!  Toutefois, en y pensant bien, le refus que je lise « Laysen disparue » nouvelle de Margaret Mitchell pour remplacer GWTW m’a fortement ébranlée… c’est pas vraiment ma faute, hein??

J’ai eu davantage de bon vouloir avec le challenge Blog-O-Trésors de Grominou.  Bon, j’ai cédé un peu cas mes deux hémisphères n’arrivaient pas à s’entendre… je me sus donc ramassée avec deux listes.  Et, ô surprise, mon hémisphère gauche a terminé son défi!!!  Pour le droit, il me reste deux livres à lire, dont « La princesse de Clèves » qui est nouvellement dans ma pile.  Et si je ne réussis pas, ce ne sera pas ma faute vu que le dernier, « Le pays du dauphin vert » est introuvable.  Voilà!!

Le grand succès, ce furent les Harlequinades de Fashion et Chiffonnette cet été.  Pour le bien kulturel de la blogosphère, j’ai lu une quantitié industrielle de ces petits livres (oui oui, je le jure, j’ai fait ça par esprit collectif et professionnel!!) et j’ai même fait un billet!  Une grande réussite, saluez bien bas!!!  I deserve it!!!  Quand je réussis, ça, c’est ma faute!!!

Et bon, faut aussi parler du grand flop total de l’année et j’ai nomé le défi PAL d’Antigone.  En fait, j’ai réussi à faire monter ma pile de +40.  C’est terrible terrible, je sais!!!  Mais bon, en fait, je n’ai pas tooootalement raté parce que ça m’a fait lire des livres qui traînaient depuis des lustres!  Donc, j’ai comme un peu réussi… et je poursuis en 2010!  Comment ça, est-ce que j’entends les mots « mauvaise foi » quelque part??

Et pour 2010??

Mais c’est que je suis hyper raisonnable!

Bien entendu, je me suis inscrite à mon propre challenge « English Classics » ( le « english » étant un peu élargi!!), que j’ai d’ailleurs déjà complété… je dois être contaminée par un truc bizarre mais c’était troooop facile pour moi, tiens!!!  Je sus la queen des challenges!

Je me suis aussi inscrite à Lire en VO de Bladelor, catégorie bilingue.  Bon, pour moi, ce serait de ne PAS lire en VO qui serait un défi!!  Je suis donc assez confiante pour celui-ci, du moins assez confiante d’atteindre les 12 du maxi-challenge (auquel je ne peux participer, bien entendu!)

C’est par la suite Pimpi et son super logo qui m’a corrompue pour « Une année en Russie« .  J’adore ce qui touche ce pays et j’ai des provisions!!!    Allez, je vais y arriver!!!

Et puis, GeishaNellie propose un challenge SF!  Depuis le Docteur, je suis bizarrement plus ouverte à la SF.  En fait, faut savoir s’intéresser au mode de vie et aux intérêts de notre grand amour, non???  Le Docteur va m’encourager, je vais réussir!!!

Et avant tout ça, j’avais décidé de m’inscrire au challenge Mary Elizabeth Braddon, de Lou.  Je n’ai pas changé d’idée et je vais être obliiiigée de m’acheter un livre!  Quel drame!!!

Et je m’étais inscrite « dans ma tête » au challenge « Coups de coeur de la blogosphère » de Theoma.  J’avais juste oublié de le dire à l’instigatrice!  Je sais, c’est maaaaal! :))

Et finalement, une autre inscription fantôme chez Cryssilda, avec son Wilkie Challenge!!  J’espère qu’il n’est pas trop tard!!!

Si je récapitule… je me suis inscrite à plus de challenges juste cette année que depuis le début de l’ouverture de mon blog. Connaissant mon taux de réussite… vous trouvez pas que ça fait un peu peur?!?!   Mais bien entendu, si je réussis, ce sera tout à mon honneur, en raison de ma grande persévérance et si j’échoue… je trouverai bien le moyen de mettre la faute sur quelqu’un d’autre!! ;))  C’est ma spécialité!!

La cité des jarres – Arnaldur Indridason

Présentation de l’éditeur
« Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L’inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un  » truc bête et méchant « 
qui fait perdre son temps à la police… Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la  » cité des Jarres « , une abominable collection de bocaux renfermant des organes… »

Commentaire
Ce livre a occupé bien agréablement mon voyage de retour de Montréal en fin de semaine!  C’était parfait pour l’occasion.  Un polar, un style agréable sans être complexe… ça occupe bien un voyage du dimanche soir où la gang des enfants-qui-voyagent-seuls-au-retour-de-la-fin-de-semaine-chez-papa-ou-maman s’en donnent à coeur joie!  Comme me l’a expliqué ma petite voisine, ils sont toujours les mêmes et se connaissent bien.  De là les courses dans le bus!  Mais revenons au livre!!
 
Il s’agit du premier tome de la série de polars islandais impliquant l’inspecteur Erlendur Sveinsson (je mélange toujours le nom de l’auteur et celui du personnage… je l’ai appelé Erlendur Indridason tout le long!), un policier dans la cinquantaine, divorcé, très seul, père pas très présent pour ses deux enfants qui ne sont pas vraiment dans une situation rêvée, c’est le moins que l’on puisse dire.  Sa fille, Eva, est d’ailleurs bien présente dans le roman, alors qu’elle apparaît au début pour demander de l’argent à son père de sa façon bien personnelle.  C’est un anti-héros bien sympathique, qui a une méthode d’enquête bien à lui, méthode qui laisse parfois ses collègues, Elinborg et Sigurdur Oli, assez pantois. Dans ce tome, un homme est tué et cet homme n’a rien d’un enfant de choeur.  Erlendur se plonge donc dans son passé pour tenter de résoudre ce crime qui n’est pas aussi « bête et méchant » qu’il n’y paraît. 
 
J’ai beaucoup aimé ce livre.  J’aime le style d’enquête qui y est présenté.  J’aime ces sous-entendus que l’on ne comprend que quelques lignes plus tard, j’aime la lenteur de l’enquête qui n’est pas pleine de fausses pistes inutiles.  On a l’impression de sentir le temps passer, de passer un moment dans cette Islande pluvieuse et grise.  J’aime aussi le fait que des problématiques d’ordre social soient exposées dans le roman, comme cette fameuse « cité des jarres »… ça questionne énormément sur l’accès à l’information, sur la confidentialité et l’utilisation des données confidentielles.  Comme c’est un sujet « à l’ordre du jour » avec les nouvelles technologie dans mon milieu de travail, ça ne pouvait que m’intéresser.  Bon, on reste en surface (et il y a aussi des incohérences quand un policier que ça questionne raconte son enquête « with » noms à ses proches…) et on ne pousse pas loin mais quand même, ça porte à réflexion. 
 
Comme on ne nous mène pas en bateau et qu’on ne nous pousse pas dans tous les sens, j’ai très rapidement compris ce qui s’était passé (assez en détails, cette fois) et chacun des éléments poussaient en ce sens.  Je vais faire ma pointilleuse sur la précision de certains trucs médicaux (un mode de transmission assez nébuleux – ou mal expliqué) mais c’est un détail, tout de même!  Peut-être mes infos ne sont-elles pas à jour… 
 
Bref, un bien agréable moment de lecture, même si on ne fait pas dans la dentelle.  Pas de descriptions gore mais une ambiance très « grise », des personnages vraiment répugnants et des dialogues assez durs.  C’est certain que je lirai la suite, ne serait-ce que pour ce héros que j’aime bien!!

Ce livre a été lu en lecture commune avec Bladelor et Restling… et d’autres je le crois mais je n’ai pas pu tous vous localiser!

The Princess Diaries (Journal d’une princesse) – Meg Cabot

Présentation de l’éditeur (traduite par quelqu’un qui ne sait pas traduire, c’est à dire moi!!)
Mia Thermopolis est presque certaine qu’il n’y a rien de pire que d’être une fille de 5 pieds 9, sans poitrine, qui en plus est sur le point d’échouer en algèbre. 

Mais elle aura des surprises!

D’abord, sa mère annonce qu’elle sort avec le professeur d’Algèbre de Mia.  Ensuite, son père ose lui révéler qu’il est le prince couronné de Genovia.  Et devinez qui n’a pas de cavalier pour le Bal de la Diversité Culturelle?? »

Commentaire
Ce livre est tombé juste au bon moment!  L’état de mon cerveau ne me permettait de lire que des livres légers-légers et l’état de mon body me demandait de choisir des livres qui n’étaient… pas lourds!  Ce choix a donc été tout à fait judicieux dans les circonstances, à un point tel que j’ai enfilé les trois premiers tomes (les seuls qui étaient dans ma pile) les uns après les autres!  C’est que ça se lit tout seul, ces petits romans!!

Nous faisons donc la connaissance de Mia, 14 ans, habitant Manhattan, fille d’une artiste de Greenwich village, dont le père, qu’elle ne voit que pendant les vacances, habite Genovia, un petit pays de l’Europe presque inconnu de tous.   Mia a de fortes convictions écologistes, est très végétarienne, a une meilleur amie, Lilly, fille de psychiatres, qui n’a pas la langue dans sa poche et qui a sa propre émission de télé.  Et bien entendu, sa vie est selon elle une catastrophe. 

Alors qu’elle ne croyait pas que ça pouvait empirer, elle apprend, ô horreur, qu’elle est la princesse héritière du trône de Genovia.  En fait, son père ne fait pas qu’habiter Genovia, mais il en est le prince et suite à un cancer des testicules suivi de chimio, il est devenu stérile.  Pas d’enfant légitime en vue, donc.   Mia devient donc  Princesse Mia.  La catastrophe, non?  Et avec le titre, vient Grandmère.  Pour lui donner des « Princess lessons ».  Et Grandmère, elle effraierait n’importe qui!!!

Mais Mia a de bien pires problèmes.  En effet, comme toutes les filles de l’école, elle est en amour avec Josh, le plus beau garçon de l’école.  Qui, bien entendu, sort avec la plus belle fille de l’école!  Typique, non??

C’est donc le journal de Mia que nous lisons.  Sans être complètement hilarant et déjanté comme Le journal de Georgia Nicolson, par exemple, le ton est léger, très drôle et on sent l’espit adolescent derrière tout ça.  J’ai adoré les réflexions tordues (je m’y suis pas mal retrouvée d’ailleurs…  le genre « oh my God, je suis troooop en amour avec ce gars… mais faudrait surtout pas qu’il le sache!! »), les priorités un peu bizarres, les angoisses et les grands problèmes de Mia.  Elle est attachante, d’ailleurs, cette Mia!  Très ado mais pas désagréable; elle a vraiment bon coeur et de grandes convictions.    Les personnages secondaires sont aussi hauts en couleur.   Ce premier tome met donc le tout en place… et rendez-vous pour les suivants!

Une charmante série, donc!!

Plaisir de lecture : 8/10

Lire en VO – 5

Au bon roman – Laurence Cossé

Présentation de l’éditeur
« Un fou de Stendhal et franc misanthrope, reclus dans un hameau de Savoie, est abandonné en forêt par des individus qui l’y ont amené de force en pleine nuit.   Une très jolie blonde rôdée à la conduite automobile quitte brusquement une route qu’elle connaît comme sa poche.  Un Breton sans histoire, habitué à faire chaque matin la même promenade au bord d’une falaise, trouve sur son chemin deux inconnus qui ont tout l’air de l’y attendre.  Mais le lecteur comprend bientôt qu’on n’est pas  dans un roman policier classique.  Les agresseurs ne sont ni des agents secrets ni des trafiquants.  Ils ne s’attaquent pas à des durs mais à des tendres, un ancine routard devenu libraire, une mécène mélancolique, et à une entre prise dont aucun des deux n’avait imaginé qu’elle pourrait fâcher.

Qui, parmi les passionnés de roman n’a rêvé un jour que s’ouvre la librairie idéale?  Non pas ce qu’on appelle une bonne librairie, où l’on trouve de bons romans, mais une librairie vouée au roman où ne sont proposés que des chefs d’oeuvre?  En se lançant dans l’aventure, Ivan et Francesca se doutaient bien que l’affaire ne serait pas simple.   Comment, sur quels critères allaient-ils faire le choix des livres retenus?  Parviendraient-ils un jour à l’équilibre financier?

Mais ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’était le succès. »

Commentaire
« Au bon roman » est un livre que je voulais lire depuis longtemps, que j’ai acheté à Paris cet été, dans mon unique visite-éclair chez Gibert (je n’avais que 45 minutes top chrono… la gardienne du temps veillait).  C’est une lecture commune avec Bladelor, Keisha, George et Theoma qui m’ont fait ouvrir ce livre-ci en partlcuier, à ce moment précis!  Très bonne idée d’ailleurs car j’ai beaucoup aimé cette lecture, un livre qui parle de livres et duquel ressort un grand amour des romans, une passion pour la littérature. 

Ivan et Francesca se sont rencontrés par hasard, dans un petit comptoir-librairie.  Il ne voudrait vendre que les livres qu’il aime; elle voudrait faire quelque chose de bien et est une amoureuse des lettres.  Le projet de Au Bon Roman naît de cette association d’un drôle de numéro un peu bohème et d’une femme-bonne-fée, forte et fragile à la fois.  Il s’agit d’ouvrir une librairie où ils ne vendront que des bons romans.  Des romans qu’ils ont aimé, et des romans qui sont choisis par un comité de lecteurs dont l’identité demeurera secrète.  Sauf que ça déplaît à certains et ils seront bientôt victimes d’attaques qui auraient pu s’avérer fatales.

Ce livre d’environ 500 pages se lit rapidement, presque comme un conte, je trouve.  J’y ai vu l’histoire d’un idéal, leur idéal, confronté à plusieurs embuches qu’il devra surmonter pour réellement exister.  On nous raconte l’histoire de la librairie Au Bon Roman ainsi que celle d’Ivan et Francesca, qui sont derrière le projet.  L’histoire est racontée par ces deux personnages à un enquêteur et j’ai apprécié la petite touche de nostalgie que cette particularit conférait au roman.  On se laisse embarquer dans la spirale enthousiaste de l’ouverture, tout en sachant que la période idyllique ne durera pas, que nous avons affaire à une parenthèse heureuse… une « bulle » comme je les appelle.  J’ai beaucoup aimé l’enthousiasme des personnages et leur amour évident de la littérature, à laquelle on fait un bel hommage.   Vous ne pouvez même pas imaginer combien de titres j’ai pu noter.  Bon, ok, que j’ai post-it-é!!  Mon livre est plein de petits papiers multicolores!!!

Le milieu de l’édition et du livre en général n’est pas épargné.  On y dénonce le copinage, certains choix des maisons d’édition qui choisissent des livres non pas pour leur qualité mais parce qu’ils se vendront probablement, certains critiques littéraires…  Et impossible de ne pas se questionner sur la littérature, sur ce que nous sommes comme lecteur, quand nous lisons ce roman!  Par contre, je n’ai pas senti qu’on nous « imposait » ce qui est « le bon goût », même si certains auteurs sont cités plus d’une fois.  Je n’ai pas vu non plus un éloge de l’élitisme mais plutôt l’idéal de deux personnes.  Et c’est tout.  Est-ce que « Au bon roman » serait ma librairie idéale?   Je ne sais pas.  J’aimerais probablement la visiter pour faire des découvertes mais comme je n’ai aucunement honte d’aimer aussi des trucs très légers et pas très sérieux (quoi, ils n’ont pas de Harlequin??), je me baladerais probablement d’une librairie à une autre!!!  J’aime lire dans tous mes états d’esprit… qui sont variables et diversifiés!

La seule partie qui m’a embêtée a été l’histoire d’amour, à laquelle je n’ai pas du tout adhéré, et encore moins au personnage d’Anis (j’aime pas la réglisse noire, ça doit être pour ça), qui m’a énervée plus souvent qu’autrement.  C’est à Francesca que je me suis le plus attachée.  Et je me demande pourquoi l’auteure a choisi de faire intervenir un « je » dans la narration… je me suis demandée ce que ça apportait, en fait.   Par contre, certains passages, surtout la lettre de Francesca, sont magnifiques!!

Une très belle lecture donc… et une liste énorme!!


Où on découvre que je n’ai rien d’une artiste…


Quand Isil et Lamousmé ont décidé de nous concocter le swap « Un livre, un peintre » (auquel je n’ai bien entendu pas pu résister… je résiste rarement à quoi que ce soit), elles ont été carrément diaboliques!  Non seulement il fallait trouver le cadeau idééééal pour notre swappée mais en plus, nous devions réaliser une « oeuvre d’art » de notre cru.  Connaissant ma maladresse légendaire, ce n’était pas gagné… et bon, après 2h de duuur labeur, j’avoue que ce ne l’est toujours pas!!

En fait, je pense que le jeu qui va accompagner la dite oeuvre sera « devinez ce que j’ai tenté de représenter ».  Et je vous jure, le degré de difficulté est assez élevé!!!  Bon, ce n’est pas encore fini fini… mais j’ai fait la partie facile et c’est déjà le désastre!!!  Imaginez la suite!!!

Quelques constatations, donc…

1) J’aurais pu me la donner un peu plus facile…  dessiner, genre…  une pomme!  Je suis très bien pour dessiner des pommes!  Même mes petits cretons au boulot reconnaissent les pommes que je dessine!  Bon, aujourd’hui, il y en a un qui a eu du mal à distinguer une de mes superbes pommes d’un chat (que j’avais aussi dessiné)… mais je me dis que probablement qu’il a besoin de lunettes, le pauvre petit!!

2) Au départ, j’avais eu une autre idée mais j’ai dû abandonner une fois pour toutes quand j’ai réalisé que c’était réellement possible de VRAIMENT rater une peinture par numéros!!!  Là, au moins, je vais avoir une excuse, vu ma grande ambition!!!

3) J’ai vais devoir lancer une nouvelle mode question vernis à ongles.  Parce que bon, cette peinture-là, ça ne s’enlève pas avec du remover, ça a l’air.  Du moins, pas avec MON remover.  Mais c’est pas grave… mes ongles à motifs colorés, variés et originaux sont magnifiques!  Et assez inusités!

4) Ma table, décorée dans les mêmes teintes, c’est un peu moins joli, par contre… mais en grattant un peu, ça devrait partir… espérons!

5) Je n’ai qu’une mèche de cheveux qui a trempé dans la peinture et qui sera probablement irrécupérable!!!  Oui oui, une seule!   C’est bien, non??

6) J’ai un sérieux problème de proportions…  tout a l’air obèse sur mon dessin.  Obèse et aplati en plus… une splendeur!!

7) Maintenant, j’ai une crampe du diaphragme à force de rire… non mais pauvre swappée… je la plains sincèrement!!!

8) Même la copine que j’ai tentée de joindre sur Skype pour partager mon fou rire avec elle n’a pas osé répondre… probablement qu’elle se doutait de quelque chose et qu’elle n’a pas voulu avoir de vision d’horreur avant d’aller se coucher!!!

Mais je ne désespère pas… je vais attendre que ça sèche… et continuer  tout à l’heure… et demain… et le jour d’après aussi!!  Au pire, si la catastrophe est réellement trop catastrophique, un coloriage au crayon de cire, ça peut aller???   Je devrais pouvoir réussir à bien colorier un Hello Kitty, il n’y a qu’une boucle rouge à faire!  Je peux même me mettre un petit défi supplémentaire et tenter le coup avec Dora!

*soupir*
Allez, au boulot!!

Petits suicides entre amis – Arto Paasilinna

Présentation de l’éditeur
« SONGEZ-VOUS AU SUICIDE?
Pas de panique, vous n’êtes pas seul.
Nous sommes plusieurs à partager les mêmes idées, et même un début d’expérience.  Écrivez-nous en exposant brièvement votre situation, peut-être pourrons-nous vous aider.  Joignez vos noms et adresse, nous vous contacterons.  Toutes les informations recueillies seront considérées comme strictement confidentielles et ne seront communiquées à aucun tiers.  Pas sérieux s’abstenir.  Veuillez adresser vos réponses Poste restante, Bureau central de Helsinki, nom de code « Essayons ensemble ».

Deux suicidaires se retrouvent fortuitement dans une vieille grange où ils souhaitaient partir tranquilles.  Entravés dans leurs funestes projets, ils se metent en tête de rassembler d’autres désespérés pour monter une association.  Commence alors, à bord d’un car de tourisme flambant neuf, un périple loufoque mené à un train d’enfer. »

Commentaire
Ce livre avait tout pour me plaire.  Plusieurs bloggueuses à qui je fais entièrement confiance ont adoré, il est rempli d’absurdités et d’humour noir et grinçant, c’est loufoque, sans queue ni tête…  Allez donc savoir pourquoi je n’ai pas accroché plus que ça, avec tous ces éléments positifs!  Mais c’est quand même le cas. 

En fait, j’ai accroché à environ 100 pages de la fin… Et c’est le ton de l’auteur, que j’aime bien, qui a sauvé la mise au final.  Il a le don pour affirmer des énormités – dans la narration ou dans la bouche des personnages – avec un « ton » de parfaite évidence qui me fait pouffer!  Il y a beaucoup d’humour dans le roman et on traite de suicide avec un ton assez décalé.  Le tout en écorchant le système au passage!  Certaines aventures sont complètement folles et auraient été désopilantes si j’avais été davantage « dedans ».

Mon premier bug… le nombre de personnages.  Il y en a une quantité et leurs noms ne parviennent absolument pas à m’entrer dans la tête.  Bon, j’imagine que l’auteur a prévu tout ça parce qu’il précise à chaque fois le métier dudit suicidaire… la directrice adjointe Helena Puusari, l’adjudant hors-cadre Jarmo Korvanen, l’éleveur de rennes Uula Limanski…   Et quand je dis à chaque fois, c’est chaque fois… et pour moi, c’est devenu lourd un moment donné.  Et je n’ai même pas compté le nombre de « les désespérés » ou de « les suicidaires »…  De plus, toute la première partie m’a semblé pas mal répétitive (nouvelles personnes, nouvelles histoires, allez hop, on embarque!) et j’ai bien failli tout lâcher.  J’ai d’ailleurs mis 4 jours à venir à bout des 200 premières pages!!!  Par contre, la fin m’a davantage accrochée et j’ai ri toute seule de les voir ainsi pris dans leurs histoires!!  Genre qu’on sait depuis loooongtemps comment ça va finir… on a juste hâte de voir comment les personnages vont s’en rendre compte!

Bref, une petite déception sur ce titre, que j’étais certaine d’aimer, par ailleurs… Une question de timing, peut-être…

Plaisir de lecture: 6,5/10