Books and the city – Prise 2!

(Photo honteusement piquée chez Fashion!)

Books, c’est un événement en soi!  Imaginez, faire tous ces kilometres deux années de suite pour participer à ce jeu de piste kulturissime concocté avec amour par nos 6 So Glamourous Organisatrices (Stephanie, Fashion, Chiffonnette, Amanda, Emeraude et Tamara – désolée pour le pas-de-liens…  gérer le clavier est tout ce que je peux gérer après avoir arpenté Paris en tous les sens pendant 3 jours (parce que je ne me suis pas limitée à Books… et que j’avais en plus une trotteuse consentante en la personne de maman dans mes loooongues escapades))!  Merci les filles, vous êtes g!niales de faire ca pour nous amuser!  Je suis ravie du superbe sac et des bouquins qu’il y avait dedans! J’ai trop hâte de lire l’histoire de la femme panthère!

Comme l’an dernier, nos SGO ont été diaboliques!  Mais comme j’ai pu me balader avec Darcy Forever sur moi toute la journée, peu m’importait!!  Notre équipe, composée de Yueyin, Delphine, Odile, Marie, Béatrice, ma mère et moi aurait dû gagner le prix de l’équipe qui a le plus ri!  Et aussi de celle qui a passé le plus de temps dans les cafés, même si nous, on a pas poussé notre luck jusqu’à aller chez l’écossais aux cheveux rouges (et non; c’est pas Jamie!!)  J’ai été ravie de revoir quelques vétérans de l’an dernier et aussi des nouveaux visages que je voulais particulièrement rencontrer (ils se reconnaîtront probablement… et s’ils le font, ca va m’éviter de taper les noms… duuuur pour la patience, ce clavier, vous pouvez pas savoir!!!)

La pluie de samedi (insérer point d’interrogation introuvable)  Ya rien la comparé à celle d’aujourd’hui!  Croyez-moi sur parole! Si j’ai eu Paris au soleil l’an dernier, j’ai appris à la connaître sous la pluie cette année!  Mais pas d’inquiétude, j’ai quand même marché… c’est pas comme si j’avais pas l’habitude et encore, il n’y avait même pas de neige… c’est rien du tout!!  Mais même sous la pluie, Paris demeure magnifique!

Anecdotes de voyage en vrac donc: J’ai trouvé mes Converse-bordeau-pareilles-pareilles-au-Docteur-Who (qui est à moi, je le répète, malgré les horribles insinuations de certaines)!  Mais elles sont tellemeeeent belles que je n’ose pas les mettre!  Me voilà bien avancée!

Je déteins sur Delphine.  Après quelques minutes seulement avec moi, elle avait déjà pris des cqrqctéristiques à moi (en plus d’un gros paquet de sacs…  de toute beauté le tas de valises dans le métro, sans elle, je pense que nous aurions couché en quelque part dans les escaliers!).  En effet, au bout de 4 minutes, elle est rentrée tête première dans un poteau de métro!  Merci d’être revenue nous faire un « petit coucou »!

Yueyin est vraiment une personne avec des facultés exceptionnelles: elle peut tenir deux conversations à la fois… au téléphone!!  Un de chaque oreille!  Vraiment, c’était de toute beauté!!  Et j’ai ça immortalisé en plus!  Quel instrument de chantage (qvec ça et l,incarnation d’Hemingway, je peux lui faire faire touuuut ce que je veux, désormais… elle est à ma merci!)

Les escaliers des tours de Notre-Dame… ça tourne… et ça tourne…  et ça tourne encore!!  Un miracle que je ne les aie pas descendues sur les fesses!

Le salon de Chiff est de toute beauté!!!  4 valises et 7 sacs, ça vous refait une déco en moins de deux!!   Je ne lui dirai jamais assez merci pour son accueil, d’ailleurs!  Va falloir qu’elle vienne me voir au Quebec!!

Une conversation animée d’études scientifiquement comparatives entre divers détails teeeeeeellement importants du Docteur (sexytude comparée des acteurs, analyse détaillée de scènes en lien avec divers courants de pensée philosophiques, à minuit, en plein milieu de l’Ile de la Cité… quoi de mieux pour finir une soirée!!  C’est que chez moi, PERSONNE ne me comprends… je suis une grande incomprise!  Plaignez-moi!!!

Je veux un macaron (un badge??  moi, j’appelle ça un macaron-aui-se-mange-pas) comme Isil, qui clignote… mais rose!!  gnak gnak!

Je suis allée chez Gibert, finalement… c’est un ANTRE de tentations, ce truc!  Ce devrait être illégal!  En une heure et demie, je n.en ai pas vu la moitié!!!!  J’ai failli avoir une crise d’apopelexie!  Et j’ai fait d’ééénormes économies de 89 dollars Canadiens!!  Non mais faut me féliciter!  Et en plus, je n’ai pris que 5 livres (bon, ok… c’est parce que je n’ai pas trouvé le Ibanes, les livres de Patricia Parry; Mister Dick et de noooombreux autres que je suis trop paresseuse pour taper… et aussi aussi que j’ai eu pitié de Yueyin qui vq me rapporter tout ça quand elle va venir chez moi cet été… avec des valises à vide!)!!    Vraiment, je prends de la maturité!! 

Yen aurait plein d’autres… mais le clavier a eu raison de moi!!

Merci pour cette superbe journée, merci pour les livres de books, les livres hors-books (Angélique; Léa Sihol et Blondel… que demander de mieux!), l’accueil hors-pair et les efforts pour lire mon écriture pendant le rallye… parce qu’il paraît que mes lettres écrites ont aussi un accent… et que c’était une très mauvaise idée de me faire écrire le auqtrième de couverture (mais bon; il finissait avec un personnage qui venait sauver la lise en courant, qui levait un regard à la fois étonné et craquant… et qui mentionnait sa profession, by the way!! 

J’espère teeeellement revoir certaines d’entre vous un jour!!  Je me croise les doigts!!!

Une petite pause…


…pour cause de vacances!!!

Bon, d’abord, désolée pour l’image mal placée mais o-b a décidé qu’il ne me permettait plus de faire quoi que ce soit dans l’édition d’images… encore chanceuse que je puisse publier tout court alors je ne me plains pas trop!!  C’est un peu fantaisiste comme fonctionnement, ces jours-ci!!

Donc, je ne suis pas là.  Je croise les doigts pour que mon bébé-frère, à qui je prête la maison, prenne ça relax côté partys et limite le nombre de copains!!  Et moi j’irai me balader de l’autre côté de l’océan, où je rencontrerai certaines d’entre vous pour un certain rallye livresque!    J’ai hâaaate!!!  Malgré la pluie qui s’annonce mais bon, on va se croiser les doigts!!

Je retourne donc à mon combat épique, qui rappelle par plusieurs côtés celui de l’an dernier… Imaginez-vous qu’en plus, pour le retour de Londres… ILS ONT DIMINUÉ LE POIDS PERMIS DANS LES BAGAGES!!!  8 kilos de moins!!  C’est carrément pas humain!!!  J’ai donc dû me limiter à un seul livre (celui en cours… adieu l’espoir de remettre mon papier à temps pour le club de lecture!!), à oublier l’idée du séchoir et à n’apporter que 5 pauvres petites minuscules paires de chaussures!!  Vraiment, c’est terrible…  Je ne sais pas encore si je vais m’en remettre et surtout, SURTOUT… je réalise que même si je le voulais, je n’ai définitivement pas de place pour ramener le Docteur ou Darcy dans mes bagages!  What a shame!!

Malgré que bon, il pourrait peut-être transporter l’excès de bagages dans le Tardis… je dis ça comme ça, hein!!

À dans presque quatre semaines, donc!  À moins que je trouve un ordi  – et du temps – quelque part pour raconter quelques aventures en cours de voyage!

À bientôt! 🙂

PS: En fait… j’ai comme décidé que l’excès de bagages au retour ferait partie des dépenses budgetées… Non mais n’est-ce pas de la résilience à l’état pur, ça?  (Ceux qui voudraient me contester cet usage disons… particulier… du terme pourront le faire à mon retour… pas avant!!)  Mais… chuuuuuut!!!

La plage – Marie Hermanson

Présentation de l’éditeur
« Tangevik, une petite ville balnéaire sur la côte suédoise.  Ulrika y passait ses étés avec se meilleure amie, Anne-Marie, jusqu’à ce soir de la Saint-Jean où tout bascula.  La soeur adoptive d’Anne-Marie, petite fille sauvage et étrangement silencieuse, disparut subitement de la plage.  Cette disparition mit en lumière les secrets et les failles des membres de la famille d’Anne-Marie.  Vingt-quatre ans après ces faits, Ulrika se promène sur la même plage avec ses enfants, qui y déterrent une tête de squelette.  Cette macabre découverte lui permet de dérouler l’écheveau de la dispariton de la petite. »

Commentaire
Lorsque Laetitia, des Éditions du Rochers, m’a proposé ce livre, j’ai tout de suite accepté parce que premièrement, il me tardait de lire un ouvrage du Serpent à Plumes et deuxièmement parce j’ai lu le mot « nostalgie » dans la présentation.  Je me doutais que ça me plairait et je ne me suis pas trompée.  J’ai passé un excellent moment de lecture dans cette bulle un peu nostalgique, un peu rêveuse, où on sent le bord de la mer et la force des souvenirs d’enfance, qu’ils soient bons ou mauvais. 

Deux types de narration sont alternés dans ce roman.  Une narration à la 3e personne, où nous voyons Kristina, une jeune fille instable, qui se sent loin des gens et proche de la nature et une autre, racontée par Ulrika, maintenant 39 ans, ethnologue spécialisée dans les mythes d’enlèvement dans les montagnes, qui revient à l’endroit magique de son enfance et de son adolescence, la maison sur le bord de la mer où elle cotoyait la famille Gattmann qui la fascine et qui se souvient.  Elle se souvient des bons moments mais surtout de cet été-là, l’été de 1972 où Maja, la petite soeur adoptive d’Anne-Marie, sa meilleure amie qu’elle idolâtre, disparaît.  Cet été où elle s’est sentie comme faisant partie de quelque chose, pas seulement extérieure. 

J’ai beaucoup aimé ce roman pour des raisons qui me sont toutes personnelles.  D’abord, je plonge à chaque fois tête première dans ces histoires où une bulle hors du temps marquent à jamais la vie des personnages.  J’adhère toujours à cette nostalgie de ce qui aurait pu être, à ce sentiment de vide suivant parfois un événement intense.  Et c’est ce que j’ai ressenti dans le roman.  Ulrika a laissé une partie d’elle-même cet été-là, même si elle croyait être passée à autre chose.  Elle a pour métier d’étudier les mythes de disparitions, inconsciemment pour trouver cette réponse-là.  Chacun a tenté de fuir à sa manière, certains avec plus de succès que d’autres. 

Même si on sait assez rapidement où l’histoire s’en va, ça ne m’a nullement empêchée d’apprécier ma lecture.  J’ai aimé les mots, la façon de raconter, précisément parfois mais aussi à travers le voile du souvenir.  Je me suis vraiment sentie au bord de cette plage, dans cette maison, avec cette famille qui impressionnait tant Ulrika, jeune fille se sentant tellement commune à côté de ces êtres plus flamboyants.  Certes, il y a trop de personnages pour qu’ils soient tous bien développés et, de toute façon, ils sont vu à travers un regard subjectif.  Il y a aussi certaines réactions qui sonnent « déjà lu » et j’avoue avoir eu un peu peur à la page 291 exactement mais non pour finir… ça passe et cette recherche d’une réponse, n’importe quelle réponse, n’a pu que me toucher.  Malgré l’histoire qui est racontée, l’histoire d’un bonheur qui se fragmente suite à un événement tragique, il m’en reste une impression de douceur, une impression que les personnages réussiront à détourner leur regard vers l’avant et vers aujourd’hui.  Peut-être.

Bref, un très bon moment de lecture et je crois qu’après plusieurs commentaires lus sur les livres du Serpent à Plumes, je rechercherai à nouveau cette étiquette!  Et non, je ne dis pas ça pour être « teteuse » comme on dit par ici!!  Merci encore aux Éditions du Rocher pour la lecture en avant-première de ce livre qui paraît aujourd’hui!

Plaisir de lecture: 8,5/10

Bleak House (BBC)

Je pense que j’ai suffisament clamé mon amour pour Dickens et, plus récemment, pour Bleak House, un méga coup de coeur de la fin de l’année 2008!  En effet, c’est Isil qui me l’a offert dans le cadre du Victorian Christmas Swap et il s’est mérité un 10/10 question plaisir de lecture, ce qui n’est pas rien!!  Mon billet ici (qui ne disait pas grand chose, je le réalise en le relisant). 

C’est donc très logiquement que j’ai immédiatement commandé la minisérie de la BBC, série que j’ai mis dans mon DVD une fois que Cuné se soit mise à Dickens et à ses adaptations.  Et mon ressenti?  Après un début un peu houleux, j’ai finalement accepté que bon, ça ne pouvait pas être exactement pareil pareil pareil au roman, avec tous tous tous les mots de Dickens en arrière-plan… et je me suis laissée emporter.  Mais j’ai bougonné pendant trois épisodes entiers en me disant que définitivement, la plume de Dickens me manquait, que c’était trop, bien trop évident, que les sentiments et motivations étaient révélées trop tôt, qu’il n’y avait pas assez d’humour, pas assez d’ironie, pas assez de descriptions comiques, pas assez de personnages, pas assez Dickens, quoi…  Difficile d’égaler mon imaginaire en ce qui concerne ces personnages.  Mais finalement, je termine la série sur une note très positive, pour ce qu’elle m’a procuré en émotions (j’ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois, notamment pour Jo, pour Lady et Sir Dedlock ou pour Mr. Jarndyce, à la fin) et pour m’avoir fait revivre cette histoire que j’aime d’amour.

Bien entendu, même si j’ai boudé parce que certaines de mes scènes favorites étaient écourtées ou absentes, je comprends parfaitement qu’il ait fallu faire des choix: impossible de tout inclure de ce roman si riche.  Il manque donc des personnages (on s’entend que dans Dickens, il sont nombreux), certaines actions changent d’acteur et le jeu des acteurs, leurs expressions, révèlent beaucoup de choses tôt dans le téléfilm.  Pourtant, la trame principale est présente et j’ai ressenti le désespoir de Lady Dedlock (j’avoue que Gilian Anderson m’a surprise), j’ai détesté Mr. Tulkinhorn, Mr. Skimpole (que j’avais le goût de frapper à chaque fois qu’il disait « I’m a child »!) et Mr. Smallweed (détestable, celui-là… mais excellent! J’avoue avoir dû cessé de grignoter – je grignote toujours devant la télé!) à chaque fois que je voyais ses dents!  Shake me up, Judy!!), Mr. Guppy m’a fait mourir de rire (comme Cuné, le voir changer 3 fois d’idées et tenter, lui si stuck up, d’être un amoureux passionné… j’ai vraiment ri.  À noter que l’acteur est celui qui joue Owen dans Torchwood!) et je me suis prise d’affection pour Mr. George et Miss Flite.  En fait, les personnages qui m’ont le moins touchée dans le téléfilm sont Ada (l’actrice est celle qui joue Sally Sparrow dans Dr. Who) et Richard, bizarrement, alors que je les ai adorés malgré leurs failles dans le roman.

De plus, j’ai beaucoup aimé la réalisation (on s’entend que je n’y connais rien… mais ça m’a plu quand même, naa!) qui m’a fait plonger dans cette atmosphère particulière, sombre et froide par moments, chaleureuse à d’autres. Les images de Londres ou de la campagne anglaise m’ont beaucoup plu.   Le rythme me convenait tout à fait et je n’ai pas vu le temps passer pour les 2e et 3e CD, que j’ai dévorés à la vitesse de l’éclair, complètement prise par l’histoire que, pourtant, je connaissais.  On en perd un peu côté critique sociale (le système judiciaire, la vie des plus démunis à Londres… c’est effleuré mais pas aussi fouillé que dans le roman…) mais j’ai vraiment passé un bon moment et je reverrai sans doute la série, après l’avoir prêtée aux copains-copines, pour en parler des heures!!

Une série dans laquelle je me suis laissée emportée donc, à partir du moment où j’ai cessé de comparer avec le livre! Je n’hésiterais pas à la conseiller!!!

Ill wind – Rachel Caine

Présentation de l’éditeur (encore une fois mal traduite par mes soins… aucun talent là-dedans!)
« La Wardens Association existe depuis toujours.  Certains Gardiens contrôlent le feu, d’autres contrôlent la terre, le vent, ou l’eau.  Les plus puissants peuvent contrôler plus d’un élément.  Sant les Gardiens, Mère Nature rayerait l’humanité de la carte en un rien de temps.

Joanne Baldwin est une Weather Warden.  Habituellement, elle peut facilement venir à bout d’une violente tempête.  Sauf qu’à ce moment, Joanne doit fuir une autre genre de tempête: des accusations de corruption et de meurtre.  Alors elle en est réduite à utilise la très humaine tactique de courir pour sauver sa peau (note de moi-même… tiens, j’en connais un autre qui l’utilise pas mal, cette tactique… preuve que ce n’est pas nécessairement humain!  De qui je pourrais bien parler, donc!!)…

Son seul espoir est Lewis, le plus puissant Warden.  Malheureusement, il est aussi en fuite et se cache du Conseil Mondial.  Il semble qu’il aurait volé non pas une seule mais trois boutelles de Djinn, faisant de lui par le fait même l’homme le plus recherché sur terre. Et sans Lewis, les chances de survie de Joanne sont très, très minces. »

Commentaire
Je ne crois pas que ce livre soit traduit en français, du moins, pas encore…  J’ai pris l’idée chez Virginie, qui a mentionné dans l’un de ses tops qu’il y avait un top-sexy-something dans ce roman.  Et comme je ne peux résister à aucun sexy-whatever-it-is, j’ai décidé de tenter le coup avec cette nouvelle série (eh oui, encore une autre… ça devient désespérant, le nombre de séries amorcées!!!), coup que je n’ai absolument pas regretté!!

Nous sommes donc dans un monde surnaturel fait de Gardiens, membre d’une association très réglementée.  Quand un gardien est assez puissant, il se voit assigné un Djinn, qui dort dans une bouteille, qui doit servir son maître, mais qui n’a pas nécessairement de tapis volant.  Ils ont par contre bien d’autres attraits, sur lesquels je n’élaborerai pas… jamais je n’oserai!!

Vu qu’il n’y a aucun vampire dans la série, on ne peut pas vraiment dire que ce roman fait partie de la « Bit Lit »… Toutefois, il en a plusieurs codes… sauf les vampires aux longues dents!  Joanne, la narratrice, est une héroïne avec beaucoup d’attitude, un excellent sens de la répartie, elle a un bon potentiel de puissance, aime briser les règles, est débrouillarde mais se retrouve souvent dans de drôles de situations.  J’aime généralement ce genre de narration impertinente, pleine d’auto-sens de la répartie, qui nous révèle les divagations de l’héroïne et les petits secrets qu’elle se révèle à elle-même au cours de l’histoire.  Ca a aussi fonctionné ce coup-ci. 

Il y a aussi un sexy man, ténébreux à souhait, un méga problème à régler (dans ce cas-ci, une Demon Mark dont il faudrait idéalement se débarrasser), des situations sans issue, qui apparaissent les unes après les autres.  En fait, après un début assez lent et un peu répétitif, je suis totalement entrée dans cette histoire et j’ai dévoré les 200 dernières pages (sur 335) à la vitesse de l’éclair, malgré un horaire surchargé qui impliquait que je n’avais absolument pas le temps à accorder à une combattante de tornades!!  Je voulais absolument savoir comment elle allait se sortir de cette situation.  Et je vais mentionner, comme ça, off-handly, qu’il y a quand même certaines scènes qui sons susceptibles de donner chaud aux pauvres petites lectrices que nous sommes!!  Juste au cas où ça vous intéresserait!  J’ai beaucoup aimé les personnages masculins (tous assez hot, bien entendu)… Paul, Lewis, Davis (par ordre d’apparition)…  ils ont tous un petit quelque chose (bon, parfois un gros quelque chose… et ne pas penser mal, là!!!  Ca n’a aucun lien avec un certain type de quelque chose!!)  et je serais ravie d’en savoir davantage sur eux!  Il y a encore bien des choses à en dire, il me semble!

Bref, un roman qui ne réinvente pas le genre mais qui m’a fait passer un bon moment de lecture.  Comme ma malédiction pèse encore sur moi, j’avais deviné assez tôt plusieurs éléments-clé de l’histoire (je n’y peux rien… je ne fais même pas exprès!!) mais j’avoue que certains éléments m’ont quand même surprise.  Et pour ceux-ci, j’ai hâte de lire la suite, juste pour voir où cette histoire va mener les protagonistes!! 

Plaisir de lecture: 7,5/10

Ma liste d’achats anglaise! Besoin d’aide!


Je crois avoir déjà dit que j’avais trois types principaux de souvenirs quand je vais en voyage (en fais, je SAIS que je l’ai dit… mais ça fait étrange de l’énoncer de cette façon!): des Pins, des Sacs pour Trimballer des Livres et… des livres, bien entendu!

Mais pas n’importe quels livres!  Bon, ok, il y a les livres introuvables chez moi (ceux-là font tout de suite partie de la catégorie « ne comptent pas », je l’annonce d’emblée!!) mais là où j’ai besoin de votre aide c’est pour les autres critères!

J’essaie généralement d’acheter un livre qui se déroule dans la région ou la ville visitée, ou qui a un lien avec une oeuvre ou un monument vu pendant le voyage.  Par exemple, j’ai acheté « La dame à la licorne », de Tracy Chevalier, après avoir vu la fameuse tapisserie à Cluny l’an dernier.    Je fouine toujours un peu mais je ne voudrais pas passer à côté d’incontournables!!

Alors voilà ma demande: Je vous donne quelques endroits que je compte voir et si vous connaissez des livres qui s’y déroulent, j’aimerais que vous m’en donniez les titres!  Comme ça, je serais certaine de ne rien manquer!  Ca va??  (Quoi, toutes les raisons sont bonnes pour acheter des livres??  Mais comment osez-vous même PENSER une chose pareille!!! ;)) )

Donc, en Angleterre, à part Londres (où j’ai quand même une bonne liste de choses lues et à lire, avec le London swap d’Ys l’an dernier), j’irai dans les coins de :

Canterbury
Winchester
Brighton
Bath
Portsmouth

(Enfin, tout le sud de l’Angleterre… on passe plusieurs jours sur cette côte)
Stonehenge
Bristol
(on y est de passage, en fait)
Cardiff (défense de rire… OUI j’y vais pour la raison que vous pensez!)
Stratford upon Avon
Chester
Liverpool
les Highlands
(je vais prendre le train d’Harry Potter!!! Ou un de ses jumeaux!!)
Édimburgh
York
Cambridge
Oxford

Bon, je sais que j’en oublie et je commencerai pas à détailler tous les musées que je veux voir à Londres au cas où il y aurait un livre qui aurait été écrit sur l’une des oeuvres qui y est… mais si ça vous passe par la tête, je suis preneuse!!  J’ai teeeeellement hâte!!

Merci d’avance! :))

L’amour est à la lettre A – Paola Calvetti

Présentation de l’éditeur
« Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges.

Le charme et l’originalité de sa boutique résident dans sa spécialité: les livres consacrés à l’amour.  emma, qui semble s’être résigné au célibat depuis son divorce, n’a pas son pareil pour dénicher l’ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre.

C’est évidemment par l’intermédiaire d’un livre qu’Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse.  alors qu’ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s’ils ne s’étaient jamais quittés.  Si ce n’est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d’une adolescente.  Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l’existence. « 

Commentaire
J’ai passé par toutes les étapes par rapport à ce livre.  Autant avant sa lecture que pendant.  Au départ, je voulais absolument le lire.  Puis, j’en étais moins certaine.  Finalement sont apparus d’autres avis positifs et j’ai accepté la proposition de Chez les Filles, en me disant que je savais à quoi m’attendre et que j’entreprendrais ma lecture en sachant que j’avais affaire à un roman-guimauve, avec tout ce que ça implique, et que ce serait parfait pour me changer les idées. 

Et finalement?  Oui, c’est un roman-guimauve avec plusieurs de ses clichés (on s’entend, l’intrigue est un peu digne d’Harlequin) mais ça ne m’a pas dérangée outre-mesure.  Je n’ai pas accroché tant que ça au couple Federico/Emma (en fait, je préférais les parties narratives à leurs lettres… et j’ai plus accroché au personnage et au couple d’Alice… je sais, ce n’était pas ce qui était prévu!). Je n’ai eu qu’un bug avec ce roman.  Mais un méga bug, qui m’a empêché de l’apprécier à sa juste valeur.   Mais j’en reparle plus tard!

La librairie et les livres en tant que tel sont très, très présents dans le roman et c’est ce que j’ai préféré dans tout ça. Bien entendu, j’ai souligné plein de titres qui étaient dans ma liste!  En effet, malgré que la librairie soit réservée aux romans d’amour, elle inclut à peu près tous les classiques et les héros qui nous font soupirer (aucune référence à Ranger, toutefois… je suis déçue!!  Mais il y a Darcy!)  On parle de livres, on survole ce qu’ils nous apportent, et parfois ce qu’ils ne peuvent nous apporter.  Et mon inkulture est moins grande qu’elle ne l’était; j’ai réalisé que « You’ve got mail » était un remake du film « The shop around the corner »!!!  J’étais soufflée, j’ai même emailé en direct de Toronto à Pimpi pour lui annoncer ma grande découverte… dont elle était parfaitement au courant bien entendu était beaucoup moins inkulte que moi!!  

De plus, je veux absolument visiter une telle librairie!!  Le classement par thème, les vitrines (qui semblent géniales), le petit coin café en haut, l’atmosphère chaleureuse… je veux aller faire un tour!  Je veux aussi aller faire un tour cet automne dans la librairie New Yorkaise dont elle parle, classée elle aussi par thèmes… vraiment, il me faut une telle visite!  Vous en connaissez, des librairies du genre??  Ici, on n’en a pas.  Malheureusement!!  J’ai aussi beaucoup aimé les histoire d’auteurs, l’histoire de Sarah Bernhart, et tout ça… c’est la partie qui m’a plu!

Allons-y pour le bug.  Encore une fois, je vais être à l’envers de tout le monde parce que mon bug s’appelle Emma.  Ce qu’elle a pu m’énerver!!!  Je l’ai trouvée tellement, tellement condescendante, c’est incroyable.  Tout ce qu’elle pense est bien (et fonctionne à merveille, bien entendu).  Tout ce que pensent les autres n’est pas bien et un peu stupide.  Bien entendu, elle les bouche généralement par une réplique sans riposte ou accepte pour leur faire plaisir, même si elle trouve ça complètement stupide.  Son antitechnologie (tout ce qui ne date pas de son enfance est résolument mauvais, un mal nécessaire), ses jugements constants sur un peu tout.  J’en suis presque venue à espérer que quelque chose, au moins une petite chose, ne fonctionne pas pour elle!!!  Je sais, c’est vilain!  Mais j’ai tellement grincé à ses propos!

Et ce qui m’est tout à fait personnel… Emma méprise le marketing, méprise ceux qui parlent d’argent, … mais elle le fait sans cesse elle-même et sérieusement, ça m’a tapé sur les nerfs.  Non, mais sérieux, ça apporte quoi de savoir qu’elle a achetés ces livres pour 100 Euros?  Cette table pour 10?  Que ses chambres se louent 180 euros la nuit? (chiffres approximatifs et un peu aléatoire, dans l’idée générale de la chose… on s’entend que je n’ai pas du tout refouillé le livre pour vérifier!!)  Je sais, c’est un détail.  Un petit détail.  Mais quand même, ça m’énerve!!!

Donc, des hauts et des bas.  J’ai aimé le début, la découverte de la librairie, vers les 2/3 du roman, ça s’essouffle, une partie m’a davantage plu – celle juste avant la fin –  et finalement, j’aurais préféré une autre finale (mais bon, c’était un peu stupide d’espérer autre chose, on s’entend!!!)

Donc, merci à « Chez les filles » qui m’a offert le roman ainsi qu’aux Presses de la Cité! 

Plaisir de lecture: 5,5/10

The Master of Ballantrae (Le maître de Ballantrae) – Robert Louis Stevenson

Présentation de l’éditeur (bizarrement traduit par moi)
« En 1887, Stevenson voyage jusqu’au Lac Saranac, dans l’état de New York, à la recherche d’un climat plus sain.  C’est là qu’il commence à travailler sur « Le maître de Ballantrae », une histoire de rivalité, d’obsession et de haine amère entre deux frères.  L’histoire commence en Écosse pour atteindre son point culminant dans l’Amérique sauvage, en passant par la piraterie, les intrigues politiques et les trésors enfouis. »

Commentaire
Quelle histoire passionnante!!!  Je découvre Stevenson avec ce livre, choisi dans le cadre du challenge « Blog-o-Trésors » de mon hémisphère droit et j’ai passé un moment très intense dans les pages de ce roman de capes et d’épées (bon, je cherche encore les capes… mais vous comprendrez l’idée générale) qui nous plonge dans l’atmosphère malsaine d’une rivalité entre deux frères ennemis, prêts à tout pour voir la perte de l’autre, quitte à en faire le but ultime de leur vie. 

Le narrateur de l’histoire, MacKellar,l’intendant du domaine de Durrisdeer, nous raconte donc l’histoire des deux frères, lui qui les a connus à l’époque de la rebéllion de Bonnie Prince Charlie et qui a toujours servi son maître, Mr. Henry, auquel il voue une amitié sans borne. Le Maître de Ballantrae, le fils aîné, part rejoindre les troupes rebelles tandis que Henry, le plus jeune, va rejoindre les anglais, afin que de faire face à toutes les opportunités.  Les deux frères sont foncièrement différents; autant le Maître est arrogant, charismatique, séducteur, égocentrique et plein d’assurance, autant Henry est calme, travaillant et peu flamboyant.  Pour MacKellar, le Maître est l’ennemi, l’homme à abattre, la cause de tous les maux.  Et il n’est pas loin d’avoir tort parce que ce personnage, dans son désir de vengeance et son don incroyable pour la manipulation, est carrément terrifiant et prêt à tout pour parvenir à ses fins.  Mais quand même, le charisme dont on parle tant réussi parfois, l’espace de quelques moments, à rejoindre le lecteur.

J’ai été carrément emportée par la plume de Stevenson, qui donne la parole à un homme instruit mais simple, ce qu’on ressent dans la narration, fortement teintée de ses perceptions.  J’ai été plongée dans la vieille demeure Écossaise, j’ai été pirate, j’ai traversé l’océan sur un vieux bateau et couru les forêts froides rempli d’Indiens, presque dévorée par le même passion que les personnages.  La haine qui dévore les deux frères (l’évolution d’Henry, entre autres, est fascinante) est ressentie dans toutes les pages et le Maître, carrément machiavélique, est une ombre constante sur la vie des protagonistes. 

Les personnages sont tous tragiques à leur manière et on les voit s’enfoncer et se détruire sans rien pouvoir y faire.  Bref une lecture très prenante,  très loin du rose bonbon, mais des aventures et des rebondissements.  J’ai vraiment le goût de lire autre chose de Stevenson. Reste à savoir quoi!!

9/10

Doctor Who – saison 4

Non mais c’est pas humain!!!  Mais comment ils peuvent nous faire ça!  Je vais tenter d’arrêter de pleurer en écrivant mon billet!  Mais cette finale… incroyable.  Et j’ai bien entendu décroché le téléphone et commencé à expliquer à un copain – qui n’y comprenait, bien entendu, absolument rien  et qui n’en demandait surtout pas tant – pourquoi c’était si triste…  Heartbreaking!!

Ça y est, c’est terminé, et je suis dans tous mes états.  Bon, il faut savoir que ce billet a été écrit le 2 mai (tout juste après un certain mail hystérique que certaines ont eu la chaaaance de recevoir!), j’ai peut-être eu le temps de m’en remettre un peu!!  Last series with David… soooo sad.  Je crois que ne plus voir David courir (parce que oui, le Docteur court.  Il court beaucoup, même…) va se mériter une minute de silence… ou un jour de deuil, je n’ai pas encore décidé!

Ok, je sais, j’avais dit que je ménageais la série et que j’y allais mollo… mais j’ai quand même tenu parole, non?  Une semaine complète pour tout écouter, c’est quand même long!!  Au moins, je ne me suis pas tapé de nuit blanche! Et mon verdict?  J’adore toujours autant.  Je songe d’ailleurs sérieusement à recommencer la série du début!  Mais promis, promis, je ne ferai pas de billet à chaque réécoute!  Au pire, j’inonderai mon blog-it!

Dans cette saison, Catherine Tate reprend son rôle de Donna Noble (vous savez, celle qui apparaît dans le vaisseau du docteur tout de suite après la saison 2 et qui accompagne le docteur dans The Runaway Bride, le spécial Noël??).  Donna, qui a décidé de ne pas suivre le docteur après cette aventure a des arrière-pensées et est prête à tout pour le retrouver, ce qui mène à une séance de mime assez hilarante à travers des fenêtres.  Donna a beaucoup changé depuis sa première apparition et continue d’évoluer au cours de la série.  Je l’ai trouvée touchante avec son manque de confiance, sa pauvre estime d’elle-même et son sens de la répartie.  Ma préférée demeure Rose – parce qu’on l’a vue plus longtemps, je crois… je vote pour que les compagnes restent au moins 2 saisons – mais toutes les compagnes du Docteur, bien différentes, avaient un petit quelque chose.  Donna se découvre en voyageant avec le Docteur; elle réalise qu’elle n’est pas si insignifiante que ça et qu’il y a grand, beaucoup plus grand. 

J’ai vraiment adoré cette saison.  Je fouille dans les épisodes et je ne parviens pas à citer une liste de préférés; je les nommerais tous!!  Je vais donc les nommer… presque tous!  L’épisode double « Silence in the library » est incroyable et m’a terriblement touchée, « Midnight » est carrément terrifiant avec son hystérie collective, « The wasp and the unicorn », construit comme un roman d’Agatha Christie (je caresse d’ailleurs le projet de lire tous les livres de l’auteure auxquels on fait référence dans cet épisode  Un jour, un jour) … et bien entendu la finale, où l’on voit réapparaître plusieurs anciens compagnons du Docteur ainsi que de vieux « amis » armés de siphons de toilette.  Le discours du chef qui veut que les Daleks soient la seule race de l’univers, tous pareils, tous dénués de sentiments, fait carrément peur et rappelle certains autres discours moins imaginaires…

Et que dire de la fin, sinon que j’ai vraiment eu de la peine pour certains personnages.  Pour le Docteur, en particulier, qui doit toujours tout sacrifier p our « the Greater Good », et qui redevient toujours le dernier des Time Lords, seul en fait, à voyager dans le temps dans une boîte bleue.  Le contraste entre les deux dernières scènes dans le Tardis est vraiment triste.  Et cette plage… ce qu’il voudrait dire et qu’il ne dit pas.  Et cet espèce d’adieu, dans la cuisine… Les vannes étaient vraiment ouvertes!

Bon, je sais, je suis vague mais c’est exprès que je ne nomme personne… je ne voudrais rien gâcher pour ceux qui n’ont pas vu la série (je n’ai même pas mis la photo que je voudrais vraiment placer, la preuve!!).  Mais c’est triste!  Autant que la fin de la saison 2!!  Je prie donc pour que la mini-saison 2009 soit dispo en DVD l’an prochain… j’ai beau tenter le harcèlement téléphonique avec mon cablo, il n’est pas du tout d’accord pour passer un contrat avec la BBC juste pour moi!!!


Diamond Head – tomes 1-2 – Setona Mizushiro

Présentation de l’éditeur
« À peine arrivée à la prestigieuse école Saint Mehabiah, Nanao Ichihashi se retrouve perdue dans les couloirs et fait la rencontre de Raïka Hanégi, une beauté androgyne.  Elle va alors s’attirer la sympathie des membres du « club judiciaire », au grand dam des autres filles de sa classe.  Exaspérée par leurs brimades, Nanao leur intente un procès. »

Tome 2
« Setsu Mirozuni, un ami des membres du club, revient de Seattle où il était parti vivre il y a trois ans.  Ils l’invitent à rejoindre le club mais arrive alors une demande de « procès ».

Commentaire
Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce manga… mais certainement pas à ça!  Avouez que quand la deuxième phrase du « personnage charismatique » est « Elle zieute mon zizi », ça fait peut!  Et quand il poursuit, quelques case plus loin avec « D’accord, j’vais me promener le zizi à l’air », je me suis vraiment dit que j’étais en plein dans le burlesque!!  Et même si je n’ai pas détesté, si j’ai ri un bon coup à quelques endroits, je ne suis pas non plus sous le charme (malgré que bon, Katsuma n’est pas mal du tout!!)

Diamond Head, c’est l’histoire de trois copains du « club judiciaire », qui sont mandater pour régler de façon disons… flamboyante… les petits conflits disons… triviaux… des élèves de leur école!  C’est un peu surréaliste, tout cet étalage de moyens, d’analyses et de mises en scène, pour un petit mensonge ou encore pour une tache de sauce à spaghetti!!  J’avoue que le « procès » de la sauce, je n’en croyais carrément pas mes yeux et je me serais crue dans une sitcom!  Je me serais passée des petites morales, par contre.  En fait, un ton plus grinçant m’aurait davantage plu, je crois!

Si Nanao m’a passablement énervée au début, je me suis habituée.  Par contre, je n’ai pas encore réussi à me faire à l’image ou à la personnalité de Raïka, la « beauté androgyne et énigmatique », qui passe son temps à manger… et qui ne m’intéresse pas du tout, en fait. Je préfère nettement les deux autres personnages masculins!  L’arrivée de Setsu change un peu la donne et promet des rebondissements intéressants.  L’un de ses commentaires me porte à penser qu’il y a peut-être davantage en Raïka que ce que j’ai vu jusqu’à présent!

Bref, j’ai cru lire en quelque part que c’était une série en 5 tomes alors je crois que je poursuivrai, ne serait-ce que pour connaître le fin mot de l’histoire, ce qui risque d’arriver assez vite!  Par contre, j’avoue que si la série avait eu 15 tomes, je l’aurais arrêtée là… et je serais allée lire un résumé de la fin quelque part!  J’aime bien, mais pas assez pour justifier un investissement monstre!!