Le Musée des introuvables – Fabien Ménar

Présentation de l’éditeur (en partie)
« Un beau matin, les libraires de la ville reçoivent dix romans, publiés chez autant d’éditeurs, mais ayant le même titre, Notre pain quotidien.  Qu’ils soient tous signés des initiales F.S et que l’ensemble paraisse construire une seule et vaste fresque romanesque, passe toujours, mais que deux des éditeurs soient assassinés enfume la rentrée littéraire d’un fameux brouillard. 

Il n’est pas sans intérêt, pour le plus grand bénéfice du lecteur, que l’enquête soit confiée au lieutenant Lemaître, lecteur érudit et grand practicien du subjonctif.  On apprendra aussi à connaître la fougueuse Clotilde, brillante étudiante en Lettres, qui s’est mise en devoir de mettre un visage sur les énigmatiques initiales, le malheureux Flemmar Lheureux, existentiel errant, ex-professeur raté devenu libraire non moins minable et son employeur, Edouard Masson, le mercandile propriétaire de la librairie du même nom. 

Dans les tourbillons drôlatiques de cette intrigue littéraire se côtoieront les lévitations d’un vieil alcoolo, le premier émoi amoureux d’un garçon de dix ans, le coma d’une centenaire qui a connu Marcel Proust et autant d’universitaires que de clochards. »

Commentaire
Quelle belle surprise dans ce colis swap « Books inside »!!!  Ce livre colle parfaitement au thème, mais alors, parfaitement et en plus, j’ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec ces personnages un peu fous et cette atmosphère un peu déjantée!  C’est tout à fait dans mes cordes, j’adore ouvrir de grands yeux aux folleries des personnages dans le roman et ici, j’ai été servie!  On s’entend, ce ne sont pas des bizarreries genre Christopher Moore ou Janet Evanovich mais c’est assez bizarre pour faire sourire!!  Et c’est rempli de livres, en plus!  Tout à fait ce que j’aime!! 

La présentation de l’éditeur résume bien la mise en situation et le contexte.  Le lieutenant Lemaître enquête sur des meurtres dans le milieu de l’édition et ce lieutenant est disons… particulier!!!  Très cultivé, amateur de littérature, ne pouvant supporter que ses subalternes soient incultes… il leur impose un bizarre de programme.  Disons que j’ai eu vraiment du mal à m’habituer à son parlé truffé de subjonctifs au départ mais on s’y habitue… et ça devient partie intégrante du personnage, surtout quand on s’aperçoit que les personnages du roman trouvent ça aussi bizarre que nous!!  Et son acolyte qui s’embrouille en essayant de l’imiter… trop drôle!!  Les scènes avec Ursula sont délicieuses (c’est la centenaire qui a connu Proust… et bien, bien d’autres), j’aurais bien aimé en avoir plus, de ce personnage!  Clotilde-la-terreur m’a vraiment plu aussi!!!

Notre lieutenant se retrouve donc promené entre des professeurs d’université particuliers, des clochards, un gourou alcoolo qui ne touche pas le sol (dans le sens propre du terme) ainsi que Flemmar Lheureux, looser aux grandes ambitions qui semble faire tout, tout croche!!  Je pense que ce sont ces personnages qui m’ont fait tant apprécier le roman, avec leurs bizarreries et leurs réflexions!!  J’ai aussi aimé le côté un peu décloisonné parce qu’on ne sait pas trop à quoi on a affaire, dans tout ça… et on accepte tout ça, comme ça!  C’est que tout n’est pas toujours réaliste… certains fantômes bien connus font tout de même leur apparition!!  Et tout ça finit par s’emboîter et faire un tout cohérent!!  Il n’y a qu’une question à laquelle je n’ai pas eu de réponse…  L’auteur se permet également quelques pointes à l’égard des librairies grandes surfaces et on y ressent un grand amour de la littérature… celle qui existe comme celle qui n’existe que dans notre imaginaire.

Un excellent moment de lecture pour moi, j’ai adoré!  Et en plus, avec la dernière page, ça me laisse un petit espoir… de suite!!!  Mais je ne trouve rien de prévu nulle part!  Alors, elle est pour quand, cette suite??  C’est que je l’attends, moi!!!  Et avec impatience à part de ça!

Un énorme merci à Kitty qui me l’a fait parvenir et sans qui je ne l’aurais jamais découvert.  C’est tout à fait le genre de livre qui se lit tout seul dont j’ai besoin en ce moment!!!

Plaisir de lecture: 9,5/10

PS: Je veux garder mon exemplaire au Québec (en plus c’est un cadeau…) Mais si je mets la main sur une autre copie, je le fais voyager, si certains sont tentés. Bon, je sais, il y a un « si » mais je vais chercher pour vrai! 

Le jeu des personnages – étape 2!


J’avais dit approximativement un épisode par semaine… voici donc le deuxième!!!  Et un super gros merci aux 19 bloggueuses qui ont tenté le coup avec le premier questionnaire!!  Une seule a réussi à trouver les 5 bonnes réponses… et la question 3 semble vraiment pas facile!  Voir les commentaires de ce billet, je donne des pistes!

Rappelons que vous pouvez trouver le concept ici, qu’il n’y a pas vraiment de règles (genre, vous pouvez tricher tant que vous voulez, vous échanger des réponses… mais pas dans les commentaires direct ok!!), que vous pouvez répondre à chacune des étapes dans l’ordre où vous voulez, au moment que vous voulez, que vous avez autant d’essais que vous voulez et que j’ai tendance à donner des indices plein les commentaires… et à répondre aux questions quand je me sens généreuse!!!

C’est pour s’amuser, tout ça!!!

Les nouveaux personnages à trouver, toujours provenant du même jeu (fait pas la New York Library) et d’autres ajoutées par mes soins!

6.  Cette ambitieuse héroïne (ou, plus précisément anti-héroine) d’un célèbre roman victorien dit d’elle-même qu’elle aurait pu être une bonne personne… si elle avait eu 1000 livres par an!

7.  C’est l’héroïne d’un best-seller américain.  On dit d’elle qu’elle n’était pas belle mais que les hommes en étaient généralement peu conscients lorsqu’ils étaient sous son charme.

8.  Cette héroïne très intelligente et idéaliste d’un roman victorien (eh oui, encore) se marie à un homme beaucoup plus âgé, avec des résultats désastreux.  Plus tard, elle aimera le jeune cousin de son mari. 

9.  Ce héros ambitieux, aspirant aux plus hautes sphères de l’Église catholique, succombera à la passion dans les bras d’une jeune femme qu’il a connue enfant (et non, ce n’est pas un Harlequin!!) 

10.  Ce héros de roman américain devra faire face à ses démons ainsi qu’à un terrible traumatisme de l’enfance afin d’aider sa soeur suicidaire.  

Si vous voulez encore jouer, envoyez-moi vos réponses à [email protected]!

Comme toujours… Have fun!

Tag… fantasmes de lectrice! (ou « si c’était possible… bah, alors)


Fashion est vraiment machiavélique!!!  En plus de me refiler un tag, elle a le culot de me voler d’avance toutes mes réponses!!!  Non mais ça ne se fait pas!!!  Alors en plus de devoir faire ce tag (créé par Emma), il faut en plus que je me creuse la tête!  Voici donc un questionnaire littéraire, gracieuseté de ma co-organisatrice du Doctor Swap et refileuses de challenges par excellence!!


1. Si on vous proposait d’écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre ? (eh oui, tout le monde n’a pas un don pour la littérature)

Bon, Fashion a fait fort en me volant ma réponse avant même que j’y pense!  Mais on va faire différent et je vais dire Janet Evanovich!  Elle aura le don de rendre mes déboires – qui sont souvent juste pathétiques – hilarants (bien que je refuse totalement d’attaquer des poulets et de faire exploser des voitures) et en plus, il est temps que Stephanie ait une rivale digne de ce nom!!   Je vais m’en occuper, moi de du pauvre Ranger duquel elle repousse tout le temps les avances!  Non mais!  Ma grandeur d’âme n’est-elle pas sans limites??

 

2. Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d’un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots siouplé) depuis une centaines de pages… Lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu’il s’appelle… Daniel Craig. Il a l’air chagrin. Il a une petite douleur à l’épaule, et est persuadé qu’un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ? (PS pour les garçons : à la place de Daniel Craig, merci de comprendre… Allez, soyons fous, Scarlett Johansson, mais en bikini, pas torse nu !)

Bon, Daniel Craig, pas vraiment.  Mais offrez moi Daviiiiiid, Colin ou Hugh Jackman et vous verrez encore une fois que je suis d’une générosité sans borne!   Mais bon, je vais en profiter, hein… je vais leur donner le bouquin pour qu’ils me lisent le dernier chapitre à haute voix, avec tout le talent dont ils savent faire preuve!!!  Quand même, je suis gentille mais pas tant que ça!!

 

3. C’est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l’humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

Tant qu’à faire, je pense que je placerais un livre totalement fantaisiste, totalement pas rapport et non-représentatif… s’ils sont si géniaux que ça, les aliens, il faut leur donner un peu de fil à retordre, non!!!  Une genre d’énigme terrienne!  Pourquoi pas Harry, tiens… comme ça, ils penseraient que les chocogrenouilles ont existé!!!  Anyway, la fin du monde arrive en l’an 4 billions… c’est le Docteur qui l’a dit!!!

 

4. Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?

Dans mon monde idéal, quand je suis en forme, ma pause-lecture préférée est sur le sommet d’un cran rocailleux, après avoir monté une bonne demi-heure, avec vue sur la Baie, le soleil, les fausses lunettes Dolce Gabana, une petite brise, un thermos de thé… et personne qui vient me déranger!  Je le fais 5-6 fois par été, environ!!  Et j’ai fait connaître ce lieu aux bloggueuses qui ont eu l’audace de me visiter!  Autrement, chez moi dans une couverture, avec une autre vue sur la dite Baie, c’est pas mal non plus!!!

 

5. Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui  ?

Ah non, on a vu ce que ça faisait dans l’univers de Jasper Fforde!!!  Je veux qu’ils restent tous!!!  Mais bon, si je pouvais trouver un moyen d’avoir Darcy pour moi toute seule, ne serait-ce qu’un instant… je veux bien faire des compromis!!!

 

6. Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?

Tout pareil que Fashion! Ca me fait encore plus de peine de me désintéresser d’une série qui ne finit plus que d’être déçue de la mort d’un personnage!  Harry, c’est génial… mais ça suffit!!!  Je veux autre chose, tout aussi imaginatif et passionnant.  On peut passer commande??

 

7. Jusqu’où êtes-vous allé pour un livre ?

Pour un livre… je suis déjà allée jusqu’à me donner mal au dos pour cause de trop de livres à trimballer pour trop longtemps!!!  Et pas juste une fois à part de ça (on se rappellera de mon retour d’Angleterre avec mon sac à main contenant 12 bouquins… ainsi que le regard ébahi de l’agent de la douane qui les sortait un par un!!!  Une chance qu’il n’était pas pesé, le dit sac à main!!)  J’ai aussi déjà dit à une cliente dans un bouquinerie qu’un livre était vraiment nul et qu’elle ne devrait pas l’acheter… parce que c’était le dernier exemplaire et que je le voulais ab-so-lu-ment!!!  Je sais, c’est mal!!!

 

8. Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur. Ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ?

Ah mais je le fais souvent!!!  Le Docteur m’emmène voir qui je veux, quand je veux!!!  C’Est ça, quand on a une relation passionnée et fusionnelle, il ne peut me résister!!!  Mon premier choix, c’est Charliiiiiiie!!!!  Et quand je retrouve l’usage de la parole (en attendant, j’ai vraiment fait des beaux yeux et mon sourire le plus adorable), je l’invite à prendre un verre pour pouvoir lui dire tant de mots que je veux!  Mais sans mauvaises intentions, hein!  Faudrait pas rendre le Docteur jaloux!! (Et bon, comme Fashion, je lui tirerais certainement les vers du nez concernant Edwin Drood…  Pourquoi pas sous forme de lecture juste pour moi!  Il parait que c »était quelque chose, ses lectures!!!

 

9. Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.

Moi zoooooossi je veux mon manoir anglais, avec un grand feu de foyer, des livres jusqu’au plafond, sur deux-trois étages, avec des échelles pour aller chercher ceux du haut, plein de passages secrets dérobés qui mènent à d’autres pièces (un genre de cimetière des livres oubliés… version manoir anglais, quoi).  Il y a des fauteuils confos, des chaises berçantes suspendues (qui ne font pas de bruit) et le Tardis du Docteur dans un coin!  Le dit Docteur est bien entendu aux petits soins pour moi et me dit que je suis « brilliant » avec son petit regard sooooo irrésistible.  Et… ah oui, je veux un petit train qui se promène de pièce en pièce avec plein de bifurcations, des passages épeurants… comme dans « Le chagrin du roi mort » ou la maison hantée à Disney World!! ;))  Eh oui, rien que ça!!!

 

10. Vous retournez dans le passé (décidément, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu’il arrête de cramer des bouquins ?

Un truc bien endormant… pour qu’il ne se réveille que 50 ans plus tard et amnésique, tiens…  Ou encore je lui envoie comme cadeau la machine de l’oncle Mycroft!!! 

 

Bon… et à qui j’envoie ça…

On va dire Charlie Bobine, Chiff, Keisha, Leiloona (parce que j’aime ses billets égotistes), Mirianne, Jules et Karine (et ses livres).  Faut pas me remercier… ou vous sentir obligées!

 

 


Les Hauts du bas – Pascal Garnier

Présentation de l’éditeur
« Un vieux monsieur très riche, arrogant et irascible. 
Son aide médicale, entièrement dévouée…
Une grande maison dans la Drôme et les vautours qui rôdent. 
Aux côtés de Thérèse, Edouard Lavenant retrouve le goût de vivre. 
Mais il perd un peu le tête, il dérape hors de la réalité et développe de nouveaux instincts… »

Commentaire
Je retarde le moment d’écrire ce billet depuis un bon bout de temps pour une raison bien simple: je ne sais pas quoi en dire.  Avertissement donc, ce billet risque d’être encore plus vide de contenu que d’habitude!! 

J’ai fait la connaissance de l’écriture de Pascal Garnier dans « La théorie du panda » que j’avais bien aimé sans pour autant ressentir de coup de coeur.  J’ai moins accroché à ce roman-ci malgré une écriture sobre qui colle très bien au roman et une histoire un peu tordue.  Et j’aime les histoires tordues.   Mais bon, ici, je pense qu’on aurait pu aller plus loin dans le côté « tordu » de l’histoire, qui n’apparaît qu’assez tard dans ce court roman, somme toute. 

Toutefois, j’ai bien aimé le personnage d’Edouard, totalement détestable, à tel point que ça fait parfois sourire.  La chute vers la folie et l’absence de morale, la prise de contrôle sur la pauvre Thérèse qui n’en demandait pas tant est très bien décrite et on part avec eux dans ce tourbillon sans trop savoir où on s’en va.  Et ça, ça m’a plu.  Disons que cette infirmière, toute dévouée à son patient, est relativement torturée par tout ce qui se passe et, malgré elle, est prise dans tout cet engrenage.  Le personnage est bien intéressant, d’ailleurs. 

Bon, il  y a des côtés un peu tirés par les cheveux mais ça ne m’a pas ennuyée outre mesure.  Je suis restée un peu extérieure, sans être soufflée mais sans pour autant être ennuyée.  Il m’a manqué un petit quelque chose… une mini-déception, donc.  Même si ça n’a pas été la rencontre du siècle, je souhaite toujours lire « Comment va la douleur »!!  Je suis difficile à  abattre, je pense!!!

Je relis mon billet et, vraiment, il est poche!!! Le billet, pas le roman!!!   Désolée! :))

Plaisir de lecture: 6/10

Le tag du frigo… une éternité en retard!

Anjelica m’a tagguée, mon ordi a explosé, j’ai traîné… voilà donc bien en retard mon frigo!  Bien ordinaire et peu décoré!!!

En fait, jusqu’à la semaine passée, il n’y avait rien de rien dessus mais ma visite à une expo Kandinsky à New York m’a fait acheter ces magnets… je suis restée en admiration devant cette expo, il m’en fallait un bout chez moi!!!

Bref voilà!  Il est plate mon frigo!  Et surtout très miroitant, on voit pratiquement la moitié de la maison dedans!!  Une chance que mon ménage était fait!!!

Et vue sur les magnets… comme je peux!!!

Pas grandiose, n’est-ce pas!! ;))  Mais c’est ça!!!  Je manque totalement d’originalité!!

PS:  Bon, la photo a été prise il y a quelques jours… le paysage dehors – vu en reflet dans le frigo – est un paysage d’automne et on peut voir la baie et les montagnes… si je l’avais pris aujourd’hui… ça donnerait ceci!
Et j’ai failli faire s’étouffer mon équipe de travail aujourd’hui… Bon, je l’admets, je suis connue pour être disons… désorganisée et pas vraiment à mon affaire… pas négligente, mais presque (certains diraient qu’il faut enlever le « presque »… mais bon, du courrier, quand on sait ce qu’il y a dedans… pourquoi l’ouvrir!!!).  Alors comme je me plaignais que je devais faire 100 km sous la neige, sur des routes glissantes et que ma voiture n’avait pas ses pneus d’hiver, une collègue-qui-veut-mon-bien m’a gentiment demandé:

– Voyons, Karine, tu devrais le savoir depuis le temps!  Quelle est la chose la plus importante qu’il faut absolument que tu fasses quand il y a de la neige comme ça qui s’annonce et qui s’accumule?

Et moi de répondre, très sincère et très convaincue, même pas ironique pour deux sous…
– Ben… du thé!

22 paires d’yeux de sont retournées vers moi, l’air un peu ébahis au départ et vraiment, vraiment sonnés par la suite quand ils ont réalisé que non, je ne blaguais même pas!!  Le tout suivi d’un éclat de rire généralisé – tout le monde sauf moi avait compris que la collègue parlait de la pose des pneus d’hiver. 

Non mais… mes priorités ne sont-elles pas bien placées???

Des phrases courtes, ma chérie – Pierrette Fleutiaux

Présentation de l’éditeur
« Ma mère, deux voix, deux visages.  Je les entends, les vois tout à tout.  Je n’ai jamais su sur quel pied danser avec elle, mais cmome elle m’a fait danser, personne ne m’a fait danser comme elle.  Elle est par-dessus mon épaule, haletant légèrement, comme lorsque j’étais enfant.

Un passage douloureux de la vie à la mort pour une mère qui se retrouve seule dans une maison de retraite, dépendante de ses enfants.  La vieille dame tente de préserver sa dignité, tout en ressassant inlassablement ses souvenirs, et laisse sa fille désespérément seule face à ses anglisses. 

Pierrette Fleutiaux retrace avec sensibilité son propre chemin, parcouru avec sa mère.  Des épreuves, au coeur d’une relation mère-fille confuse, où de nouveaux liens se tissent.  Un récit envoûtant et saisissant par son dynamisme, sa pudeur et sa cruauté.  Un témoignage d,amour bouleversant. »

Commentaire
Bon, je l’avoue d’emblée, si ce livre n’avait pas été une lecture commune avec Reka, je l’aurais probablement abandonné assez rapidement.  Pas que ce soit un mauvais livre, pas du tout… mais ce n’était vraiment pas pour moi.  Je lis rarement les 4e de couverture et je me suis laissée tenter par ce roman en raison de l’auteure dont j’aime beaucoup la plume mais si je l’avais fait, le mot « témoignage » m’aurait fait reculer.  J’ai énormément de difficulté à entrer dans ce type de récit dans lequel je ne sais pas très bien me positionner.  Et ça a encore été le cas avec ce livre.

Pourtant, la plume me plaît toujours autant et à aucun moment Pierrette Fleutiaux ne tombe dans le mode « plaignez-moi » (ce qui a le don de m’horripiler).  Elle décrit son ambivalence, sa culpabilité, son vécu, ses changements émotifs par rapport à sa mère très âgée avec laquelle elle ne sait plus sur quel pied danser.   J’ai trouvé beaucoup de justesse dans tout ça. Bon, ma mère est plus en forme que moi alors je ne le vis pas du tout mais plusieurs amis sont passées par là et vraiment, c’est en plein ce qu’elles tentaient d’exprimer. 

Pourquoi ça n’a pas fonctionné, alors?  En grande partie parce que ce thème est l’un de ceux qui m’effraient le plus, l’une de mes craintes profondément ancrées et que j’avoue que je n’ai pas le goût d’y penser d’avance.  Pas le goût du tout.  Donc, ça m’a mise profondément mal à l’aise.  De plus, je me sens toujours un peu voyeuse, comme si lire ce récit était manquer de respect à la mère en question.  De là un malaise constant.  En effet, on parle de la « vieille petite mère » tout au long du livre, c’est sans doute représentatif mais j’ai été agacée et vraiment pas à ma place.  Ces sentiments qu’elle avoue avec une grande honnêteté même si c’est difficile à dire, j’ai l’impression que ce n’était pas à moi de savoir ça.  Du coup, je me laisse moins toucher. 

J’ajouterai par contre que les dernières pages sont vraiment très belles et qu’elles, elles ont su me toucher.  Mon plaisir de lecture est limité mais c’est vraiment une difficulté de rencontre entre le livre et moi.  Je suis certaine qu’il saura rejoindre d’autres personnes qui aiment ce genre de récit ou qui vivent une telle situation. 

Plaisir de lecture: 5,5/10

Richard III – William Shakespeare

Présentation de l’éditeur
« Le portrait d’un homme ambitieux et fourbe qui séduit, trahit et tue pour accéder au trône. »

Commentaire
Première constatation: Lire Shakespeare me fera toujours douter de mon niveau d’anglais!!!  À chaque fois c’est la même chose.  Je lis, je me laisse bercer par les mots, par leur rythme… et à la fin du paragraphe, je réalise que je n’ai strictement rien compris!!!  Dans ce cas, j’avais la chance d’avoir une édition française chez moi alors disons que j’ai fini par lire la pièce deux fois plutôt qu’une!  Et c’est fou la différence entre les deux!  Si ça reste du Shakespeare, le souffle poétique est définitivement très, très différent!  Bref, même si ça me demande un temps fou, je vais continuer à le lire en VO!!!

Cette pièce est la première que je lis qui ait été classée dans les drames historiques à certains moments.  Nous voilà donc à la fin de la guerre des deux Roses, à la mort d’Edouard IV.  Richard, duc de Gloucester est prêt à tout pour prendre le pouvoir et il ne reculera devant rien.   Pour la réalité historique de la chose, il faut savoir que Shakespeare prend des libertés et l’interprète à sa manière, de façon à plaire au roi de l’époque (oui oui… j’ai retenu quelques trucs de mes visites à Stratfort et au Globe!!!).   Pourtant, c’est cette version du personnage de Richard (en tant qu’assassin des deux petits princes de la tour de Londres et d’un paquet d’autres personnes dont son frère, sa femme et la famille de la reine) qui est la plus largement connue du public… je ne suis pas assez experte pour savoir exactement ce qu’elle comporte de réalité, par contre!!

Ce qui me plaît toujours dans Shakespeare, à part ses mots (je me répète mais il me fait toujours planer, à chaque fois!), c’est l’humour sous-jacent, même dans les tragédies les plus sombres.  En effet, cette pièce, marquée dès le début par les malédictions de la Reine Margaret, veuve d’Henri VI, est sombre à souhait.  Mais il reste un côté comique aux machinations de Richard III, vil à souhait, quand on compare l’image qu’il tente de projeter et ses desseins réels.  J’ai même éclaté de rire à un certain moment donné, pour un « vive le roi Richard!! » disons… légèrement forcé!! 

Certes, il faut avoir une petite idée de qui sont les personnages dans cette époque trouble d’Angleterre sinon on risque de s’y perdre assez facilement, avec tous ces noms et titres semblables.  Mais j’ai quand même beaucoup aimé, même si cette pièce ne détrône pas Hamlet dans mon coeur, me délectant tout particulièrement des prédictons de la reine Margaret et des apparitions des fantômes à la fin. 

De plus, (et je vous avertis d’avance, ceci n’a aucun, mais aucun rapport), la pièce s’ouvre sur la célèbre phrase « Now is the winter of our discontent » – presque aussi célèbre pour moi et mes copains que le fameux « mon royaume pour un cheval! » – qui, suite au kultissime « Reality Bites », est devenu la réponse habituelle au téléphone (pour faire comme Ethan Hawkes dans le dit film kulte) des dits copains!!!  J’étais vendue d’avance!!!

C’était donc une lecture commune avec Isil au départ.  The Bursar et Hermione sont également de la partie!!!

Plaisir de lecture: 8,5/10

Était dans la pile depuis une éternité… 1990, je crois! 19 ans, presque 20!!

Challenge english classics : 1/2


1… et du Shakespeare, ça compte vraiment, believe me!!!

La planète des Alphas – Marie-Claude Huguenin et Olivier Dubois


Commentaire
J’ai terminé d’explorer ce livre depuis quelques semaines et j’ai déjà plusieurs ébauches de billets à mon actif, sans en être jamais satisfaite.  Ça se transformait toujours en un espèce de délire orthophonico-pédagogique (déformation professionnelle… difficile de s’en sortir!) qui n’aurait intéressé personne d’autre que moi!!  En effet, quand on me parle d’une méthode de lecture, alors que j’ai grandi avec une maman prof et première année et que je travaille avec des enfants en difficulté de langage et d’apprentissage, difficile de faire autrement!

Je vais donc essayer de rester loin des technicalités pour vous parler de ce conte qu’est « La planète des Alphas ».  Première précision, je n’ai pas connaissance de toute la « méthode » et je considèrerai ce que j’ai sous les yeux (et dans les oreilles) comme un outil d’apprentissage de la lecture.  Vu que je crois fermement que chaque enfant apprend différemment et qu’il faut adapter nos stratégies à chacun, dépendant de ses difficultés spécifiques, j’ai du mal avec la notion de méthode universelle pour les troubles d’apprentissage.  Et je ne pense pas non plus que ce soit ce que les auteurs aient voulu proposer.

Nous avons donc ici un conte illustré (et raconté sur CD) où Olibrius s’ennuie dans sa chambre.  Il est soudain transporté par un personnage, Cosmopolux, sur la planète des Alphas, planète habitée par de drôles de petits personnages qui ont la forme d’une lettre et en font le bruit.  Sauf que oups, problème!!  Certains personnages ont été kidnappés par leur méchants voisins les bêtas et il faut les secourir! 

On nous présente donc toutes les lettres à travers ce conte qui a un thème bien choisi, en particulier pour nos garçons (sans généraliser, hein, certaines filles aimeront aussi), qui aimeront les caractéristiques de batailleurs et l’idée de l’espace.   Les petits personnages sont vraiment mignons et très représentatifs (je veux la version « petits bonhommes » comme déco dans ma biblio d’ailleurs!!!)  Bon, le gulu ou le zibulus passent moins bien en langage québécois mais c’est un peu normal, vu la provenance!

Est-ce que les enfants sauront lire – ou connaîtront toutes les lettres – après une écoute de ce conte??  Je ne pense pas, à moins qu’ils aient une mémoire d’éléphant et une attention incroyable (le conte est assez long… à surveiller avec les enfants ayant des difficultés attentionnelles, du moins, s’ils ressemblent à ceux que je côtoie pour qui 3 minutes à écouter, c’est l’épreuve olympique!).   Par contre, le conte précise qu’il s’agit plutôt de donner le « déclic lecture » et ça, je pense que ça peut fonctionner (du moins pour certains… les enfants nous jouent de drôles de tours, parfois!).  En effet, le conte rend concret l’alphabet et le place au niveau de l’imaginaire des enfants.  Ils auront ainsi des référents connus lorsque viendra le temps d’apprendre à lire et l’abstraction demandée pourra être moindre. 

Bon, je vais éviter ici les grands étalages « de recherche » concernant l’apprentissage de la lecture.  Je considère ce conte comme un moyen attrayant d’intéresser les enfants mais pas une solution « tout-inclus »!  En effet, il y a beaucoup d’autres facteurs qui entrent en ligne de compte dans l’apprentissage de la lecture!  Mais bon, je n’ai pas toute la méthode, je ne peux donc pas en parler.  

Je vous envoie donc vers le site du livre associé à l’association « Le droit de lire », à laquelle appartient Marjorie, qui m’a envoyé ce livre. 

Pour les gens au Québec qui voudraient voir ce qui s’est fait par chez nous en termes d’outils dans la même lignée (mais c’est quand même différent!!  Il ne s’agit pas de personnages avec des caractéristiques mais de dessins, et de différentes petites histoires, pour chacun des sons/lettres), vous pouvez allez voir la trousse Raconte-moi les sons (pour la première année +) et Raconte-moi l’alphabet (pour la maternelle). 

Merci donc à Marjorie!

Un challenge « English Classics ». J’en voulais un, je vais en avoir un!

(Merci à Bladelor pour le logo!  Merci aussi à Celsmoon qui m’en avait envoyé un tout aussi joli!  J’ai dû tirer au sort!!!)

Ben voilà… tout a commencé dans les commentaires chez Fashion à propos d’un challenge Gaskell.  J’en voulais un alors elle a eu une idée géniale, j’allais l’organiser!!!  Pourquoi pas, c’est pas si compliqué!!  Du moins, je crois! 

Suite à une idée de cette même Fashion (eh oui, encore elle… nous avons des conversations passionnantes hors-blog!), je vais élargir aux classique anglais.  Et par classique, je vais encore une fois être assez « lousse » en disant « n’importe quoi écrit par un auteur venant du Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles) ou de l’Irlande  avant le 20e siècle – avant 1900 – que se soit un ancêtre-Harlequin ou un monstre de la littérature… je ne ferai pas ma difficile!! (Je sais, les Irlandais ne sont pas Anglais!!!  Mais je manquais d’inspiration pour le titre!!

Alors les « obligations » du challenge. 
Vous allez voir, j’ai fait ça simple!

Lire deux romans « classiques anglais » avant le 31 décembre 2010 (dans ma grande générosité, on peut commencer tout de suite.  Vous noterez que je suis very réaliste et que je me donne une petite possibilité de réussir!!!  Ca fait donc 1 an et 3 mois pour faire le challenge!)
Tout le monde peut participer, blog ou pas blog.  Pour ceux qui en ont un, un petit billet, ce serait bien!!!
– On peut choisir les titres tout de suite mais on peut changer quand on veut. 

Pas compliqué, non?

Et pour que ce soit drôle, un mini-concours!  Celui ou celle qui produira le plus de billets (et je précise… billets de livres!!!) dans le cadre de ce challenge aura une surprise du Québec!  Et autre précision pour les tricheurs potentiels… un billet par ouvrage!!!  Un mot par billet, ça compte pas!! ;))

Ah oui, j’oubliais!!!
Je suis blogonulle et computer-deprived, ces jours-ci!!
Qui aurait la grandeur d’âme de faire un petit logo, tout simple??
Je vous en serais éternellemen reconnaissante!!!
MERCI, DEUX LOGOS REÇUS… JE VAIS DEVOIR TIRER AU SORT, ILS SONT SUPER TOUS LES DEUX!!!

Une liste très incomplète (et peut-être pas très juste), parce que dressée en 10 minutes, d’auteurs anglais pré XXe… vous pouvez en rajouter dans les commentaires, je complèterai à mesure!!

– Austen Jane
– Von Armin Elizabeth (ses premiers romans ont été écrit fin 19e… on va être large et tout prendre quand même!)
Blackmore Richard
– Braddon Mary Elizabeth
– Brontë Anne
– Brontê Charlotte
– Brontë Emily
– Bunyan John
– Carroll Lewis
– Collins Wilkie
– Conrad Joseph
(bon… encore une fois, on va dire, les premiers ont été écrits fin 19e et il a vécu en Angleterre et écrit en anglais!!)
– Chaucer Geoffrey 
– de Quincey Thomas
– Defoe Daniel
– Dickens Charles
– Eliot George
– Fielding Henry
– Gaskell Elizabeth
– Hardy Thomas
– Hope Anthony
– Jerome K Jerome
– Kipling Rudyard
– Lewis Matthew
– Marlowe Christopher
– Milton John
– More Thomas
– Pepys Samuel
– Radcliffe Anne
– Richardson Samuel
– Scott Walter
– Shakespeare William
– Shaw George Bernard
– Shelley Mary
– Sterne Laurence
– Stevenson Robert Louis
– Swift Jonathan
– Thackeray William
– Trollope Anthony
– Walpole Horace
– Wilde Oscar

Qui en est??
Incriptions dans les commentaires!!!

EDIT DU 19 OCTOBRE *****
En font partie pour l’instant (liens à venir un jour… pressée un peu ce matin): Cryssilda, Yueyin, Emmyne, Lou, Bladelor, Caro[line], Cynthia, Neph, Mo, Fashion, Kali, Jules, Ys, Isil, Pimpi, Theoma, Mirianne, Marguerite, DViolante, CecileSBlog, Hydromielle, Brize, Caklou, Edea, Petite Fleur, Pauline, Mara, Alice, Diane, Karine, Titine, Choupynette, Keisha, Céline C, Lael, Paradoxale, Tiphanie, Loulou et moi-même.

39 personnes!  Coool!!
(PS: Ne pas taper si j’en ai oublié… ou si j’ai mal compté!!)

EDIT DU 21 OCTOBRE *****
Se sont ajoutés: Choco, Doriane, Papillon, Isabelle, Erell, Crazyprof, Christelle, Valérie, Chiffonnette, Abeille, Bookworm, George,  Moonrise, Laetitia la liseuse, Emilie, Chimère,  A girl from Earth, GeishaNellie, Marie, Axielle, Keisha, Mango, Levraoueg, Yoshi73, Dominique.

EDIT DU 3 NOVEMBRE*****
Encore des ajouts!  Keltia, Iluze, Cocola, Lewerentz, Selena, Céline, Meya, Kathel, Pimprenelle, Maijo, Caro, Pando, Stephie, Dominique, Aelys, Denis, Ankya, Artemis, Nanne, Pascale, DeL, Cannibale Lectrice, Soie, Fleur, Goelen, Bookomaton.

Nous voilà 90!!!  Vraiment, c’est génial, votre participation!  Merci de votre enthousiasme!

Un petit rappel…


Bon, ceux qui sont sur mon F***book savent maintenant que la preuve est faite: Fashion et moi, on ne sait pas compter jusqu’à 20!  Même à deux.  Même avec tout plein de bonne volonté. Et en plus, ça nous prend une bonne semaine pour le réaliser!!!  Et pire que ça, on trouve ça drôle.  Très drôle.  Pour ne pas dire hilarant!!  Tous les efforts de mes profs de calcul différentiel et intégral pour en arriver là!!!  (Bon, croyez-le ou non, j’ai réussi haut la main ces cours… ça fait peur, non?!?!)

Bon, ça y est, vous connaissez notre unique défaut (ya pire, avouez!)… vous nous aimez quand même, dites??

Mais bon, comme je crois être encore capable de lire un calendrier, je rappelle aux participantes (qui ne sont finalement que 19) que c’est ce soir la date limite pour les Doctor-questionnaires!  À moins que le Docteur soit prêt à vous ramener dans le passé pour remédier à ça, ça veut dire que celles qui ne les ont pas renvoyé, c’est l’heure de s’y mettre!

C’est que je suis prévoyante, moi!!!

PS: J’enverrai une bonne dose de Rayon-Dalek à tous ceux qui osent mentionner l’éventuelle influence de notre léger trouble de dénombrement sur le décompte de notre PAL!  Vous remarquerez que je suis gentille, moi, et que je ne vous menace pas de torture moldave!!  Ma générosité est incroyable!!