Où il est question de PAL… et d’un tag!

Il court depuis quelques jours celui-là!  Et lorsque j’ai été taguée par la sooo glamourous Kulture Queen ainsi que par Stephie je me suis dit qu’après vous avoir étalé le contenu de la pile en long et en large (sur 5 billets, faute de caractères disponibles dans un seul et même billet d’over-blog), pourquoi pas vous la montrer!!  J’ai toujours eu un paquet de livres « à lire » (sauf que bon,  le concept de PAL m’était alors inconnu… je ne savais même pas que d’autres personnes pouvaient être assez bizarres pour avoir aussi plein de livres « à lire ».  Pour ça, fréquenter les blogs me rassure – un peu – sur ma santé mentale!!! 

Ce tag, c’est ça:
Prendre en photo les romans à lire. Il peut y avoir plusieurs photos.
– Dire celui qui vous motive le plus (vous pouvez faire par genre si ça vous branche).
– Dire celui qui attire le moins.
– Passer le bébé à 4 personnes.

J’ai donc sorti l’appareil photo et là, j’ai réalisé avec une très grande joie que ma PAL n’était pas siiii pire que ça… et qu’elle tenait sur 2 étagères et 1/16… et qu’en forçant un peu, je pouvais faire entrer le contenu du petit panier en osier dans les dites étagères!  Ô joie, ô miracle!  Je me considérais presque comme une petite joueuse de la PAL!    Je me suis même dit que je serais l’une de celle qui pourrait tout faire tenir dans une seule photo, voyez!!


Et NON, LES ÉTAGÈRES NE SONT PAS EN TRAIN DE RONDIR!!!  Pas du tout.. c’est une illusion d’optique.  Bon, elle touche plusieurs personnes qui voient les dites étagères mais ça ne veut pas dire que ce soit réel pour autant!!  Vous remarquez aussi que j’ai presque un classement… la tablette du bas étant les livres en français, celle du milieu étant les livres en anglais et celle du haut étant les livres qui n’entrent pas ailleurs ou ceux quon vient de me donner et que je ne sais pas si je vais lire ou non.   Ca semble pire que c’est en réalité parce que les livres de cette tablette (celle du haut) qui sont debout (Tolkien et cie) sont déjà lus et qu’il y a aussi des DVDs au travers (mais en belles piles droites… quand les piles sont droites, ça ne compte pas, n’est-ce pas, que ce ne soit pas du tout où ils vont normalement??) 

Et là, je me suis souvenue d’un détail… un siiii petit détail…  En fait, ce détail, c’est que derrière les piles « couchées », il y a une rangée de livres… et que ceux-ci font vraisemblablement partie aussi de la pile…   Notez ma régularité dans mon classement… toujours la même tablette en anglais, et la même en français… ça ne change pas grand chose mais ça m’a permis de noter que les livres anglais sont généralement plus colorés que les livres français… quelle trouvaille!!! 

J’ai donc décidé d’enlever la première couche pour prendre la seconde en photo… parce que quand on me taggue, je prends ça au sérieux, moi!!!  Vraiment!!!  Et ça a donné ça:


J’étais pas mal fière… c’Est que c’est bien raisonnable, tout ça!  Deux pauvres petites tablettes contiennent le tout!!!  Sauf que là, j’ai regardé par terre…  et j’ai vu les livres que j’avais enlevés des dites tablettes sous un autre angle…


Ça, par contre… ça fait peur!!!  Ca semblait siiii peu bien rangé dans les tablettes!  Que faire donc?  Mais replacer le tout comme c’était avant, se mettre la tête dans le sable comme la charmante petite autruche que je suis… et continer à me dire que c’est pas siiii pire que ça!!!!

Qu’est-ce qui me motive le plus??  Tout, ou presque!!  Je veux touuut lire ça!  Maintenant, tout de suite, tout de suite!  Bon, ça peut impliquer un petit problème de logistique, lire tous ces livres en même temps… va falloir que je me décide… et je ne sais jamais trop ce que je vais lire ensuite.  C’est comme magasiner mes bouquins une deuxième fois!!!

Ce qui me motive le moins?  Je dirais que celui que je songe à enlever de la pile, c’est « Les Bienveillantes »…  On dirait qu’il ne me tente pas vraiment.  Je n’ai pas encore décidé non plus pour quelques livres donnés et non passés en revue encore.  Il y a aussi tous ceux relégués à la pile « officieuse »… qui est bien cachée dans des boîtes en carton, au fond du sous-sol!!!  Et non, je ne vais pas défaire la précaire construction boîtesque qui décore le dit sous-sol pour vous montrer ce qu’il y a dedans!!!

Passer le bébé?  Bon, je suis en retard dans ma lecture de blogs alors je ne sais pas trop qui l’a fait et qui ne l’a pas fait…   On va dire: Pimpi, Isil, Keisha et Yueyin.  Vous n’êtes pas obligées, les filles, c’est juste si ça vous tente!!!

Au sujet de la littérature jeunesse…

(Le rapport de l’image??  C’est que je naaage dans les questionnements, voyons!!!  Quel à-propos, n’est-ce pas!!!  Et en plus, il ne fait que -8 chez moi… je suis à la veille de sortir en maillot de bain pour aller déblayer mon entrée!!  Ca change agréablement des -35 des derniers jours!)

Ce billet, je l’avais promis à Ekwerkwe il y a quelques semaines déjà alors qu’elle jouait la carte de la provocation (auto-proclamée, d’ailleurs) dans mon billet sur « Maintenant, c’est ma vie » de Meg Rosoff.   Voici donc son commentaire:

« Ce qui me conforte dans l’idée qu’il vaut mieux lire un mauvais roman pour adultes qu’un bon roman jeunesse.
^^
Nan, c’est de la provoc.
Mais quand même… »


J’avais promis un billet « discussion » sur le sujet et le voilà!!  Je suis très intéressée à connaître vos opinions là-dessus, dans la bonne humeur, bien entendu!  Pas pour se chicaner!!

Pour ma part, je lis beaucoup de littérature jeunesse… il n’y a qu’à regarder le nombre de livres dans cette catégorie dans mon index de gauche!!  Par contre, je n’ai pas de connaissances précises dans ce domaine… j’en appelle à ceux et celles qui en ont… et aux autres qui n’en ont pas mais que ça intéresse ou qui ont, comme moi, des « critères-maison »!!  Je suis très consciente de mon ignorance!  De plus, fait bizarre, je n’ai apprécié cette littérature qu’une fois devenue « adulte »… Quand j’étais ado, j’avais tendance à trouver ça un peu vide et surtout très « bébé » (un peu paradoxal de la part d’une fille qui a lu tout Sweet Valley High à l’âge vénérable de 13 ans… mais dans ma petite tête d’ado, je les lisais en les comparant aux Harlequin de ma grand-mère… en me disant que c’était « pour passer le temps »… c’est que j’étais snobinette, à 13 ans!!)!  J’ai donc découvert les classiques pour ados à l’université ou après!!

Donc, la littérature jeunesse.  Des fois j’aime, d’autres moins… mais une chose est certaine, je n’y cherche pas nécessairement la même chose que dans les livres dits « adultes » et qu’il m’arrive souvent de les lire différemment, en considérant que c’est de la littérature jeunesse… mais le devrais-je?  Je mentionne « dits adultes » parce que je me suis parfois posé la question à savoir pourquoi on considérait un livre comme un livre « jeunesse » et d’autres fois comme un livre « adulte ».   Ça dépend de quoi, l’âge des personnages?  Le niveau d’écriture et de langage?  Des thèmes?  Du niveau d’abstraction?

Pas évident parce que si c’est parfois assez clair (clairement adulte ou clairement jeunesse, je veux dire… aucune question à se poser), d’autres fois, ce l’est beaucoup moins.  Je ne trouve pas grand chose de mutuellement exclusif dans les options citées ci-haut!  En effet, on peut avoir des protagonistes jeunes dans les livres pour adultes.  Et si dans la littérature jeunesse on retrouve souvent des héros jeunes, le contraire peut aussi être vrai.  Il y a des romans jeunesse qui utilisent une langue très riche (d’autres, beaucoup moins…).   Et les thèmes qui touchent les ados touchent aussi les adultes dans plusieurs cas.  Pas tous, mais certains.  Moi, par exemple, j’adore le thème du passage à l’âge adulte ou de l’abandon de l’enfance.  J’aime aussi les remises en question de la société que nous retrouvons parfois dans la littérature jeunesse, ce regard un peu naïf qui remet les choses en perspective.  J’ai déjà vu des messages très forts, autant dans des livres jeunesse que dans la littérature « adulte ».    Bref, j’ai souvent un « sentiment » jeunesse en lisant un roman… mais il arrive parfois que je ne saurais trop dire pourquoi (d’autres, par contre, je pourrais parfaitement!!!)

Si certains livres jeunesse me bouleversent et me touchent de façon impressionnante et que d’autres me font vivre des aventures magiques, fantastiques et exaltantes, comment expliquer que je reste parfois avec un sentiment d’inachevé…  (Ok, vous pouvez me dire que c’est parce que je suis devenue très vieille… et c’est probablement vrai!!  Mais je TIENS à trouver autre chose!!).  Comme si parfois, tout plein de portes sont là, qu’elle n’attendent qu’à être ouvertes… mais restent fermées.  Parfois, il n’aurait fallu que quelques mots, quelques phrases… 

Bien entendu, il y a ces livres qui donnent s’adressent aux jeunes comme s’ils étaient des adultes attardés n’ayant aucune profondeur de sentiment et aucune capacité de creuser un peu plus loin.   Ou qui sont écrits comme une mauvaise composition d’un jeune de 10 ans… Mais ça, c’est une autre histoire!!  Ceux-là, j’évite.  Du moins, j’essaie!  J’évite parce que je suis choquée qu’on puisse si peu considérer le jeune lecteur.  Et je ne parle pas de littérature légère, drôle ou divertissante!  Tout n’est pas obligé d’être sérieux, dans la vie! 

Bref, c’était ma réflexion… très tangentielle et peu aboutie, je l’admets!
Et j’aimerais vous entendre là-dessus!
Et j’ajoute même deux questions!

1) Qu’est-ce qui fait selon vous un bon livre jeunesse (ados ou jeunes adultes)?  Qu’il plaise à tous ou qu’il plaise aux jeunes?

2) Et, parce que ma pile n’est pas assez haute (of course)… Quels sont vos livres jeunesse favoris?  Vos tops du top!!

La parole est à vous!!  (Je n’en reviens comme pas que certains aient pu lire jusqu’à la fin mes divagations… je me sens légèrement incohérente!!)

The mystery of Edwin Drood (Le mystère d’Edwin Drood) – Charles Dickens

Résumé
Edwin Drood et Rosa Bud, tous deux orphelins, ont été fiancés par leurs parents depuis l’enfance et, lorsqu’ils découvrent qu’une certaine obligation a remplacé l’affection, ils décident de rompre leur engagement.  Peu après, au milieu d’une tempête un soir de Noël, Edwin disparaît, ne laissant rien sauf quelques effets personnels, une forte suspicion à l’égard de Neville Landless, un jeune homme avec qui il s’était querellé ainsi qu’une soif de vengeance incroyable chez son oncle, John Jasper. 

Charles Dickens est mort avant de compléter l’écriture de Edwin Drood et le roman reste à jamais inachevé.

Commentaire
C’est une sombre conspiration de Pimpi qui m’a fait acheter et lire ce roman immédiatement.  En effet, elle m’a annoncé, dans un grand état d’excitaition, la sortie prochaine d’un roman de Dan Simmons (que je ne connais absolument pas, soit dit en passant…), auteur qu’elle vénère, qui parlera des cinq dernières années de la vie de Dickens vues par Wilkie Collins.  Bizarrement, ce roman s’appellera « Drood ».  De là la lecture de ce livre!

  Tout d’abord, il faut savoir que nous parlons ici d’un roman policier inachevé, mais vraiment inachevé!  Il ne manque pas que la toute fin… mais carrément la moitié du roman (6 épisodes sur 12 ont eu le temps de paraître)!   Vous pouvez donc deviner que c’est horriblement frustrant… et que je nage dans les spéculations (et dans la lecture des dossiers contenus dans mon édition et sur le net) depuis que j’ai refermé le livre!!  Mais malgré tout, Dickens demeurant Dickens, j’ai beaucoup aimé cette lecture parce que qui dit Dickens dit « plume de Dickens », avec tout ce que ça implique de scènes qui sont presque des nouvelles en soi, de détails qui semblent inutiles mais qui prennent toute leur importance plus tard, d’ironie face à certaines institutions et à certains traits de caractère et de charme désuet.  Dans ce livre, les philantropes prennent une bonne claque!

Ce roman-ci se situe dans la « Old Cathedral Town » de Cloisterham, un petit village dominé par la tour sombe de la cathédrale et où, selon certains, le sol serait carrément rempli de tombeaux depuis des centaines et des centaines d’années.  C’est sombre à souhait, on se promène dans des demeures assez lugubres, un cimetière, une crypte, des maisons d’opium…  Tout pour nous mettre dans l’ambiance du roman policier.    Par ailleurs, les personnages sont très Dickensiens.  Plusieurs reprochent à Dickens ses personnages un peu unidimentionnels et caricaturaux: moi, j’aime Dickens exactement pour ça, entre autres!  J’adore ses personnages.  J’ai failli mourir de rire avec Mr. Sepsea (tellement imbu de lui-même, c’est fou!) et Durdles (c’est que si il sort trop tard le soir, un jeune garçon lui lance des roches… et il le PAIE pour ça!) et la scènes avec les philantrophes Londoninens est vraiment drôle.  Je me suis rapidement prise d’affection pour Neville et Helena Landless ainsi que plusieurs autres.  Edwin Drood en soi n’est pas particulièrement aimable et Rosa est adorable dans son rôle d’enfant gâtée!  Quant à Jasper, l’oncle vengeur, je le trouve carrément terrifiant!!!

Quant au mystère en soi (Edwin Drood a-t-il été assassiné et par qui? Est-il seulement parti?  Qui serait l’assassin), ce n’est pas ce qui m’apparaît le plus mystérieux.  En effet, pour avoir lu quelques autres Dickens dans la dernière année, on remarque certaines ressemblances entre des scènes particulières ou des attitudes qui nous guident vers une certaine piste.  Ca, ça me semble assez clair.  Ce qui l’est mois, c’est COMMENT on va le retrouver (bon… ok, on a aussi de bons indices), que va-t-il arriver aux personnages auxquels on s’est attaché et surtout, surtout, QUI est celui qui, vraisemblablement aura le rôle du « détective » dans tout ça!!  Ce personnage-là m’intrigue terriblement et je crois avoir tout supposé ce qu’il était possible de supposer!  Malheureusement, je n’aurai jamais la réponse!  Et pour ça, je suis carrément frustrée!!!

Mais malgré ce sentiment d’inachevé, j’ai encore une fois beaucoup aimé ma lecture et je ne la regrette aucunement!  Reste à voir ce que je vais penser du fameux Drood, au début de février (what a shame… je vais être obligée de passer une nouvelle commande internet… et devoir compenser avec certains titres pour arriver à 39$ pour avoir la livraison gratuite!!)

8,5/10

The Giver (Le Passeur) – Lois Lowry

Résumé
« Le monde dans lequel vit Jonas est parfait.  Tout est contrôlé.  Il n’y a pas de guerres, de peur ou de douleur.  Il n’y a pas de choix.  Un rôle est attribué à chaque personne dans la Communauté. 

Quant Jonas a 12 ans, il est sélectionné pour devenir Receveur et est entraîné par le Passeur.  Son entraînement doit être tenu secret, il ne peut en parler à personne, pas même à son unité familiale.  Le Receveur est celui qui sait, qui ce souvient… et quand on se souvient, on a passé le point de non-retour… »

Commentaire
Ce livre a été conseillé par une libraire à un ado alors que j’étais à portée d’oreille, dans une librairie.  Ce qu’elle en a dit m’a plu (bon, après coup, je me demande si elle avait vraiment lu le livre vu qu’elle parlait « d’épopée fantastique palpitante »… mais en anglais) alors je l’ai vite pris et visiblement, j’ai très bien fait car cette courte histoire, écrite en 1993, m’a fait un effet très fort.

Le monde décrit par Lois Lowry, en apparence parfait, calme, paisible et efficace, m’est apparu comme terrifiant.  Un grand vide, une énorme absence de saveur, en fait.  Dans ce monde, où personne n’a de choix, où tout le monde change d’âge en même temps, où tout le monde est pareil (depuis « the Sameness »), où est considéré comme impoli de toucher les gens, de poser des questions ou d’attirer l’attention sur la différence, où tout est décidé par d’autres, même les conjoints et les enfants.  Tout ça pour le bien de la société, cette société qui n’a jamais connu ni peur, ni douleur. 

C’est petit à petit qu’on réalise à quel point ce vide est pesant et omniprésent.  Quand Jonas commence son apprentissage en tant que Receveur, celui qui doit se sacrifier et connaître la douleur, afin que tous les autres en soient épargnés (hmmm… ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça??), il réalise ce qu’il a manqué et, en voyant le monde différemment, sans pouvoir en parler, remet tout en question.   Cette dystopie, sur le thème de « jusqu’où peut-on aller pour faire le bien et protéger le monde », m’a rappelé la série Uglies de Westerfeld (bon, ça devrait être le contraire vu que ce livre est paru bien avant!), avec moins d’action, toutefois.  Certaines chose m’ont paru affreuses et cette ignorance « bienfaitrice », terrible.   La fin m’a beaucoup plu, même si elle me laisse certaines interrogations, étant donné l’état des protagonistes à ce moment. 

Une très bonne lecture, qui m’a beaucoup remuée, principalement en ce qui a trait à la réflexion sur le libre choix, sur l’intensité des choses et l’importance de ressentir à la fois avec son coeur et sa tête.   C’est court et efficace. Il paraît que c’est un genre de trilogie mais dont les tomes peuvent se lire séparément… à voir!

8,5/10

 

Full Tilt – Janet Evanovich et Charlotte Hugues

Résumé
« Jamie Swift a une priorité dans la petite ville sans histoire de Beaumont, Caroline du Sud: faire rouler le journal local.  L’amour vient en second.  Mais quand son partenaire en affaires silencieux, le célèbre, mystérieux et sexy Maximilian Holt, la vie de Jamie se retrouve sans dessus dessous.  Max prétend qu’il est en ville pour donner un coup de main à son beau-frère, qui est candidat à la mairie.  Ancien lutteur, Frankie Fontana se lance en effet dans la politique!  Sauf que certains ne semblent pas apprécier et il reçoit des menaces à peine voilées.  Tout ça se complique quand Jamie et Max sont attaqués dans le local du journal et qu’ils décident de se lancer à la poursuite de leurs assaillants… »

Commentaire
Pimpi m’a offert « Full House« , le premier tome de la série des « Full », d’Evanovich, pour Noël.  Bien entendu, comme elle m’a aussi mentionné que la suite était encore meilleure (secondée par Fashion, d’ailleurs), il me fallait la lire!  Et savez-vous quoi?  Elles avaient raison!!

Nous retrouvons donc mes personnages préférés, Max Holt (vous vous souvenez, le fameux Crazy Max , le jeune ado surdoué, hacker et exploseur de bombes du premier tome), sa soeur Deedee (qui a maintenant 46 ans, des bouffées de chaleur, mais qui n’est PAS en ménopause) et son ex-lutteur de mari, qui a foulé d’un pouce (pour ne faire « que » 6 pieds 7… terrible, non?) et qui se lance en politique!  Bon, notre Max a un peu grandi et est devenu soooo hot et sooo sexy… tout en étant toujours soooo brilliant!  Tout pour me plaire, quoi!!!  J’en voudrais bien un tout pareil… et tout à moi!  Bon, ok… peut-être un tout petit mini-peu moins arrogant, ça pourrait aller (disons que son égo est comme… démesuré) mais il a des qualités qui compensent! 

Dans les premières pages, nous faisons aussi la connaissance de Muffin, à la voix digne de Marilyn Munroe et dotée d’un tempérament explosif.  La Muffin en question est, je crois, mon personnage préféré de ce second tome, elle est tout bonnement hilarante!!  J’avoue avoir dû relire les premières pages quelques fois pour m’assurer que j’avais bien compris… et que je n’avais pas la berlue!  Eh non, il y a très peu de limites à l’imagination complètement loufoque d’Evanovich!!  Pour ceux qui l’ont lu, « l’après » conversation avec Deedee m’a fait mourir de rire!!!  Beenie, l’assistant personnel de Deedee est également tout un numéro!  Et après son « accident »… trop drôle!

Bien entendu, il y a une intrigue policière derrière tout ça!  Mais comme toujours avec les romans d’Evanovich, c’est un peu au second plan.  En fait, on en parle tout le temps, c’est rapide, les péripéties s’enchaînent mais ce n’est pas pour ça que je la lis!  C’est la rigolade, le plus important!  Nous sommes tout de même très loin du ton « guimauve » de Full House et nous avons quand même affaire à un assassin très inventif!!  Et je sens que Max va entrer dans mon panthéon des sexy men (bon, il n’égale pas Ranger… mais quand même!!)! 

Et dans tout ça, il y a Jamie, qui veut une vie de famille avec son fiancé Phillip mais qui est avant tout une femme de tête, habituée à se débrouiller seule.  Sauf que l’arrivée de Max va remettre beaucoup de choses en question, comme on peut s’en douter!!  Un excellent moment de délire!!

8,5/10

PS: Juste pour l’info, la couverture a vraiment l’air de ça, sauf qu’elle est comme qui dirait… plus rose encore… Vous savez, le genre de rose fluo qui fait mal aux yeux?  Ben voilà, c’est ce rose-là.  Et OUI je l’ai lu dans le métro… avec des lunettes fumées!

Des fois, ya juste rien à dire…


J’ai enlevé mes décorations de Noël, aujourd’hui (oui, je sais, nous sommes fin janvier… j’ai eu disons… des contretemps… plein de contretemps…)

Et ce faisant, je suis tombée dans la laveuse…
Ma mère a failli mourir de rire mais bizarrement, elle n’était pas vraiment surprise…

Sans commentaires…

L’étrange histoire de Benjamin Button – Francis Scott Fitzgerald

Résumé
« Dès sa naissance, loin d’être un beau poupon joufflu, Benjamin Button ressemble à un vieillard voûté et barbu!  Ses parents découvrent peu à peu qu’il rajeunit chaque jour: de vieillard, il devient un homme mûr, un jeune homme, un enfant… Bénédiction ou malédiction? »

Commentaire
J’ai acheté ces deux nouvelles vite-vite dans le métro parce que  le titre me disait quelque chose (bon, l’auteur, je connaissais, quand même… je ne suis pas si extra-terrestre que ça!) et j’ai compris pourquoi le titre en question me disait quelque chose quand j’ai vu les nominations aux Oscars!  Ce livre contient donc deux nouvelles de Francis Scott Fitzgerald, dont j’ai pas lu grand chose excepté « The great Gatsby« , que j’ai beaucoup aimé; celle qui donne son titre au livre ainsi que « La lie du bonheur« , une nouvelle qui traite de la vie de deux couples d’amis qui seront confrontés à de grandes épreuves. 

J’ai toujours l’impression de lire un « appetizer » quand je lis des nouvelles, surtout quand il n’y en a que deux (je sais, le mot français, c’est « hors-d’oeuvre » mais ça ne signifie pas du tout ce que je veux dire ici…).  J’ai beaucoup aimé celles-ci et j’ai beaucoup apprécié leur lectures à toutes les deux, principalement en raison du style de Fitzgerald, qui coule très bien et qui demeure assez sobre, malgré les sujets.  Dans l’étrange histoire de Benjamen Button, j’ai beaucoup apprécié le portrait de l’époque, des époques, et l’auteur nous laisse le soin d’imaginer plus en profondeur ce qu’a pu ressentir Benjamin, qui rajeunit au lieu de vieillir, qui voit les autres changer « à l’envers ».   Et les parallèles à faire entre son « rajeunissement » et le vieillissement sont tout de même nombreux.   Cette « vie pas comme les autres », le regard qui est porté par tous et chacun, même les proches…  J’ai beaucoup aimé.

Quant à la deuxième nouvelle, il m’a été impossible, avec le métier que je fais, de ne pas compatir avec Roxane, qui voit son mari dans un état quasi-végétatif et qui s’en occupe en premier lieu, en continuant de l’aimer.   Tout ça sans tomber dans le mélo, loin de là.  Une sorte de sérénité se dégage de la nouvelle, malgré sa tristesse. 

Comme souvent dans les nouvelles, j’aurais aimé faire un plus long bout de chemin avec les personnages mais toutefois, je sens que je commence à apprécier davantage.  Disons que j’apprivoise le genre et que pour le métro, ce sont les lectures idéales et que les mots de l’auteur m’ont tout de même happée. 

Et, bien entendu, comme je sais maintenant qu’il y a un film (je me demande vraiment, parfois, si je ne vis pas sur une autre planète), je veux le voir!  Je me demande bien ce qu’ils en ont fait!  C’est bien??

8/10 

Les lois de l’addition…


Il y a des choses qui me surprendront toujours.  Par exemple: comment est-il possible, quand on a fait d’énormes efforts pour être raisonnables, à plusieurs, plusieurs occasions, dans les librairies, de revenir chez soi et de réaliser que, finalement, l’équation suivante est forcément vraie…

VLTR + VLTR + VLTR + VLTR +VLRT + VLRT + VLTR + VLTR + VLTR= EQLPR

Légende
VLTR: Visite en Librairie Très Raisonnable
EQLPR : Énorme Quantité de Livres Pour Finir

Sérieux, j’ai eu la surprise de ma vie quand j’ai empaqueté mes affaires, au moment de revenir.  Une chance que, par hasard, j’avais pensé, juste comme ça, en mettre un grand sac vide dans une valise!!  J’étais sincèrement convaincue d’avoir battu des records de raisonnabilité pour une semaine passée à l’extérieur!  Bien entendu, certains ne comptent pas (les mangas, ceux achetés parce que je devais prendre le métro et que le reste de mes achats étaient à l’hôtel, ceux achetés pour camoufler des trucs… rien d’illégal, rassurez-vous!!) mais tout de même, au final, ça fait pas mal!  Un peu ironique sachant que j’avais, dans ma formation, une journée complète sur la dyscalculie et les troubles de résolution de problèmes en mathématiques!  J’ai l’impression que j’en ai manqué des bouts en quelque part!!

Donc, je suis revenue avec…

– Ludwig Revolution 1-2 (dont j’ai parlé déjà, d’ailleurs)
– Confessions de Georgia Nicolson, tomes 2-3 5-6- Louise Rennison (Là, je vous entends penser… pourquoi pas le 4??? C’est qu’en fait, j’ai pris les tomes 5-6 dans une « vente finale » à 1$… je pouvais pas passer à côté de ça… alors ils sont pour plus tard!) –
– Michael Tolliver livesArmistead maupin (à 1$… pas grave si je n’ai pas lu le reste de la série non??)
– The time travellers (Gideon trilogy – tome 1) – Linda Buckley Archer (la couverture était jolie… et il était tout seul, le pauvre petit… fallait pas qu’il s’ennuie!!)
Full tilt – Janet Evanovich (les suites de séries, ça compte pas, non??  Toute façon, j’étais en manque de Max, c’était thérapeutique!)
The mystery of Edwin Drood – Charles Dickens (pas le choix, si je veux lire Drood, de Dan Simmons, qui sortira en février… et ça, c’est la faute à Pimpi!!)
SweetheartsSara Zarr (j’avais faim et la couverture représente un biscuit en forme de coeur sooo pink… pas pu résister!!)
The Portrait – Iain Pears (en full méga spécial… ça ne se refuse pas!!)
Plum LuckyJanet Evanovich (La série Plum, ça compte pas non plus… c’est inscrit dans mes gènes!!)
Crocodile of the SandbankElizabeth Peters (sur la liste et introuvable depuis un moment… ça aurait été stupide de ne pas le prendre maintenant sinon j’aurais dû RETOURNER en librairie pour l’acheter… avec tous les risques que ça implique!)
– L’étrange histoire de Benjamen Button – Francis Scott Fitzgerald – (Ca compte pas, c’était pour lire dans le métro… il me fallait un tout petit livre!!)
– The Giver – Lois Lowry (J’ai entendu la libraire le conseiller vivement à un jeune… alors vite, vite, je suis aller m’en chercher un exemplaire!  Je n’avais pas ma liste avec moi et je l’aurais oublié, sinon… le draaaaame!!!

Je suis revenue avec autre chose en plus.  Une super solution anti-jalousie décidée à la dernière minute… mais ça, j’en parlerai dans quelques semaines!!!  En fait, c’est pas siiii pire que ça, non?  En fait, ce n’est pas une EQLPF mais plutôt une ARPLRV (Assez Raisonnable Pile de Livres Ramenés de Voyage), ce qui est nettement, nettement mieux!  Am I not a sensible girl???

(Traduction: Ne suis-je pas une fille raisonnable?… je le précise parce que je ne suis plus certaine du mot « sensible » et que je n’ai pas le goût de chercher… fatigue post-voyage et transportage de bouquins!!!)

On the bright side, I’m now the girlfriend of a Sex God (Confessions de Georgia Nicolson – tome 2 ) – Louise Rennison

Résumé
Georgia Nicolson, 14 ans, devrait être au comble du bonheur; elle est finalement la copine secrète du Sex God.  Sauf que son père est maintenant en Nouvelle Zélande et voudrait que sa famille vienne le rejoindre.  Quel drame pour Georgia!  Et en plus, imaginez-vous que Sex God se questionne au sujet de leur différence d’âge.  Drames adolescents en perspective!

Commentaire
Pour commencer, fermez les yeux et imaginez la scène.  Je suis dans le métro bondé, habillé avec mon joli manteau chic, mon foulard sooo glamourous et mes bottes à talons hauts, armée de mon étui à portable, maquillée et peignée.  La totale dans le style « jeune professionnelle efficace ».  Et là, je m’assois, je croise joliment les jambes, avec style et grâce… et je sors mon livre… CE livre!   Avouez que la suuuper photo et les mots « Sex God » en gros, ça ruine un peu l’image chic et urbaine??  Combiné avec les fous rires (très discrets, bien entendu) causés par les réflexions sans queue ni tête de Georgia Nicolson, j’ai eu droit à bien des drôles de regards!

Le deuxième tome de cette série m’a autant plu que le premier et est d’ailleurs dans la même veine.  On retrouve tous les personnages que nous avons déjà rencontrés (Robbie « Sex God », Tom, Jas-la-meilleure-copine, les amies du Ace Gang, Wet Lindsay, Libby-la-petite-soeur-cinglée et surtout Angus le chat (j’adore Angus!) ainsi que « Dave the laugh », l’homme de transition servant à rendre Robbie jaloux et entrant parfaitement dans la théorie de l’élastique, prise dans le très sérieux ouvrage « Les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars » (ou l’inverse… je ne sais jamais). 

Encore une fois, nous avons droit aux réflexions adolescentes, aux jeux de mots pas si drôles mais qui font quand même rire miss Georgia… et nous aussi, aux blagues idiotes, à la mauvaise foi impressionnante… mais j’adore.  Le portrait qui est dressé me rappelle tellement de souvenirs, c’est fou (parce que oui, j’étais une catastrophe ambulante côté caractère à 14 ans… j’avais toujours la réponse à donner à tout!)  Georgia est hilarante, parfois détestable, les scènes avec les copines qui font semblant de la croiser partout sont vraiment comiques… j’adhère!  Ce qui me fait le plus rire sont les réflexions de Georgia, parfois complètement inattendues et à côté de la plaque, tellement déconnectées qu’on se demande où elle va chercher tout ça!  Elle passe du grand bonheur au grand malheur en quelques secondes, de la grande amitié au mode « tu n’es plus mon amie » et trouve des solutions pour le moins inusitées aux problèmes qui n’en sont pas!

Et… je raconterai un jour pourquoi j’ai été OBLIGÉE d’acheter ce livre à ce moment précis… une certaine personne comprendra!!!

8/10

Ludwig Revolution – tomes 1-2 – Kaori Yuki

Résumé
« Beau, intelligent, arrogant et dragueur, le prince Ludwig, alias Louis, voyage à travers le monde avec son valet Wilheim, à la recherche de la femme idéale…  Des contes de fée que nous connaissons bien vont être transformés en parodies grandioses et satiriques. »

Commentaire
J’ai été obligée d’acheter ce manga hier parce que je n’avais rien à lire.  Oui, oui, c’est vrai!  Mes bagages (et le livre – parce que, croyez-le ou non, il n’y en avait qu’un – que j’avais emporté était retenu prisonnier dans un coffre de voiture et que je devais attendre une heure complète à mon hôtel que le propriétaire de la dite voiture finisse de travailler pour que je puisse récupérer mon stock!   Et comme en face de l’hôtel il y a – par le plus grand hasard de la terre, bien entendu – deux librairies (que deux, malheureusment), je me suis vue dans l’obligation d’acheter ces deux tomes.  Remarquez bien que j’ai été raisonnable… je n’en ai pris que deux!  Bon, ok, les deux autres n’étaient pas dans la librairie en question… mais ça ne veut pas dire que j’aurais pris les 4 tomes s’ils avaient été là, non??  Bref, je suis fière de moi!!

Par contre, ce n’est que partie remise parce que j’ai vraiment accroché sur ce manga et que c’est écrit dans le ciel que je finirai tôt ou tard par lire le reste de la série… plus tôt que tard, d’ailleurs!  On rencontre donc le prince Ludwig, très intelligent, pas mal pervers, pas très moral et obnubilé par sa propre beauté.  Son but dans la vie?  Trouver une princesse idéale pour devenir son épouse, idéale étant définie par la taille des bonnets de son soutien-gorge!  Il rencontrera alors de drôles de numéros, adaptés librement des contes de Grimm, version plus sanglante et non-censurée. 

Chaque chapitre fait référence à un conte différent, remaniée à la sauce de la mangaka (ou du mangaka… en plus de ne jamais savoir dans quel ordre placer les deux noms, je ne sais jamais si c’est un homme ou une femme… je sais, c’est pathétique!) qui nous réserve toujours des rebondissement étranges.   J’ai littéralement adoré cette réécriture qui m’a surprise plusieurs fois et qui m’a parfois fait pouffer de rire!   Imaginez une Blanche-Neige méchante ou un petit chaperon rouge tueuse à gages!   Le premier volume traite des contes de fées plus connus (Blanche Neige, Petit chaperon rouge, Barbe-Bleue, La Princesse Ronces (La belle au bois dormant)) tandis que le second volume s’attarde sur des contes moins « populaires » mais tout de même connus (Raiponce, Mlle Maleen, le Roi Grenouille, La petite gardeuse d’oies).   Dans ce deuxième tome, l’histoire du Prince Ludwig se complexifie, avec un complot provenant de Julinan, son demi-frère, fils caché du roi.   L’histoire est digne d’un conte de fées elle-même!!

Le tout part de la remarque que les princes dans les contes sont, de façon générale, particulièrement insipides (ben oui… à part d’être charmants, ils n’ont pas grand chose d’autre, souvent!).  L’histoire est donc racontée du point de vue du Prince, qui se retrouve complètement emmêlé dans les histoires déjà complexes et sanglantes du conte « original ».  Et c’est savoureux!   Je conseille par contre de lire la version « Grimm » des dits contes avant, pour apprécier toutes les subtilités et les détournements contenus dans le manga!  Savoureux, je dis!  Même si parfois, on ouvre de grands, grands yeux (je pense à la finale de Blanche-Neige, le premier conte exploré… je me suis franchement demandée dans quoi je m’étais embarquée!!)!   Mon seul petit commentaire moins positif… les blagues sur les « gros seins », plutôt drôles au départ, sont devenues redondantes et un peu « plaquées » à quelques endroits…  mais bon, parfois, c’est vraiment très drôle!

Vivement la suite, donc!  Je me demande juste quels seront les contes choisis, vu que les plus connus sont déjà passés (à part Cendrillon…)  Il faut vite que je lise les 2 autres tomes pour savoir!

TVLess a lu les 4 tomes et a aussi beaucoup aimé!