Pause visite!


En fait, c’est une semi-pause!  Une pause de type  » pas le temps de lire les blogs des autres » et « lenteur à répondre aux commentaires » surtout!  En fait, j’ai une bonne raison, c’est que j’ai de la visite!  Et comme on est recevants par chez nous alors j’évite de passer des heures devant mon sooo pink computer en abandonnant la dite visite à leur sort!  C’est que je suis gentille, moi!!

Alors une copine anonyme, son copain tout aussi anonyme et son amie-en-visite-de-France encore plus anonyme passent donc quelques jours chez moi et je leur fait subir mon régime « on marche des heures », généralement en montant, et idéalement dans des conditions plus ou moins sécuritaires!  Ils ont donc pu faire une charmante expédition requérant les qualités métissées de coureur des bois, d’alpiniste et de patineur artistique!  Bon, ok, c’est moi qui me suis étalée par terre, arrêtée de justesse par un arbre alors que je réalisais que bon, la glace, elle était vraiment glissante.  C’est moi aussi qui ai voulu montrer que la neige était quand même tassée et qui ai fini calée jusqu’aux genoux, à plat ventre dans la dite neige.  Moi aussi qui ai fait de la crazy carpet dans la boue et encore moi qui ai fait exploser un petit pont de glace pour me ramasser les deux pieds dans un ruisseau… mais ça, c’est une autre histoire!!

De plus, j’ai entamé une opération-corruption!  Oui oui, je suis vraiment vilaine, je n’ai aucune pitié!  Imaginez-vous que j’ai fait rencontrer à la copine anonyme mon visiteur nocturne éclair de la semaine dernière (bon, je ne me souviens pas de sa visite, mais les preuves sont irréfutables!!) et imaginez-vous qu’elle est totalement séduite!  Il faut dire que j’ai sorti les gros canons et que j’étais certaine que cette « Good old J.K » réussirait si elle n’était pas convaincue par l’humour soooo british, les multiples références littéraires et un certain sourire (bon… un certain air ébahi aussi!!)  Devinez l’épisode choisi! :))  Au cas où elle « branlerait encore dans le manche », je vais l’amener rencontrer Dickens!!!

Alors il nous reste une journée complète pour visiter (déjà le dernier jour… c’est fou ce que ça passe vite, les vacances!!) et nous comptons aller faire un tour au Lac pour finir le tout en beauté.  Bon, reste à savoir s’ils vont vouloir réembarquer en voiture avec moi après que j’aie failli prendre le fossé tout à l’heure… mais c’est la faute de l’éclairage, en fait.  Ce gros trou avait vraiment, vraiment l’air de l’entrée du stationnement de la salle de billard!!  L’illusion d’optique était parfaite, alors c’est pas ma faute!!!

À bientôt! :))  En fait, pas si bientôt… parce que bon, à se promener toute la journée et à discuter des heures et des heures des charmes de Mr. Darcy, des personnages de Wives and Daughters, des différentes adaptations « à partir d’Austen », de Ranger, des charmes comparés d’Edward, de Zero et Kaname, et du fait que Severus Snape jouait aussi dans Love Actually (je vous jure, j’ai failli tomber en bas de chaise!!)… je ne lis pas! :))

Cyrano – Taï-Marc Le Thanh/Rébecca Dautremer

Présentation de l’éditeur
Cyrano avait un gros nez.
Cyrano était moureux
de sa cousine Roxane
Mais il n’osait pas le lui dire (à cause de son gros nez).

Heureusement, Cyrano était poète.

Voici les aventures tumultueuses de Cyrano racontées très librement (et même d’une façon un peu cavalière) d’après Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand.

Commentaire
Je suis tombée tout à fait par hasard hier sur cet album jeunesse, que je convoitais depuis longtemps, alors que je cherchais sans succès le lire pour le club de lecture… il fallait bien que je me console, non!!   En fait, Cyrano de Bergerac est une pièce que j’adore, tout simplement.  C’est l’une de ces histoires magiques dont le nom seul me fait m’imaginer des amours passionnées, des tirades enflammées… et un bien grand nez!!   J’en parlais tellement que j’avais même réussi à le faire lire en français (oh, quel exploit) aux copains… qui n’y ont strictement rien compris, bien entendu! 

J’ai beaucoup aimé cet album, tout particulièrement les magnifiques illustrations toutes en douceur de Rébecca Dautremer, qui transposent cette histoire dans un univers japonais où nous croisons kimonos, bonsaïs et herbes hautes.  J’aime généralement beaucoup les dessins de cette illustratrice et cette fois ne fait pas exception!

Cet album pour enfants est… écrit pour les enfants!!  Bon, ça semble idiot dit comme ça mais certains contes sont très ésotériques et psychédéliques (remarquez que j’aime bien ce type d’albums également… ce n’est pas une critique!). Celui-ci raconte, avec des phrases courtes et des mots simples, l’histoire de Cyrano, de Roxane et de Christian, en prenant soin de bien préciser les intentions et les sentiments des personnages.  Bien entendu, le peu de texte nous fait perdre de l’intensité, de la poésie et de l’humour mais l’histoire reste la même.   J’aurais aimé qu’elle me soit racontée quand j’étais toute petite!  Et je crois que plusieurs jeunes lecteurs apprécieront beaucoup… de même que des plus grands. 

Bref, un très bel album, que je suis bien contente d’avoir dans ma bibliothèque!!

8/10

Wives and Daughters (Femmes et filles) – Elizabeth Gaskell

Présentation de l’éditeur (en partie)
« Situé dans la petite ville anglaise de Hollingford en 1830, Wives and Daughters raconte l’histoire de Molly Gibson, la fille de 17 ans d’un médecin de campagne, veuf de son état.  Quand son père se remarrie, elle forme une amitié très proche avec sa nouvelle demi-soeur – la superbe Cynthia – jusqu’à ce qu’elles deviennent rivales pour l’affection des fils du Squire Hamley, Osborne et Roger.  Quand des maladies soudaines révèlent quelques secrets, tout en entourant d’autres éléments de mystère, Molly découvre que son petit monde ne va pas bien et que c’est à elle – à qui tout le monde fait confiance mais que personne n’écoute – que revient la charge d’arranger tout ça. »

Commentaire

Je dois faire un aveu pour commencer.  Comme Isil (qui m’a offert ce livre dans le cadre du Victorian Christmas Swap) m’avait menacée de m’envoyer les oeuvres complètes de Gaskell si je n’aimais pas celui-ci, j’ai failli (oui, juste failli quand même… je ne suis pas si malhonnête que ça!) penser à faire une critique assassine, au cas où elle aurait été sérieuse!!!  Parce que ce livre est un gros coup de coeur et que j’ai vraiment adoré  chaque minute de sa lecture.  J’étais à vrai dire bien déçue de voir arriver la fin; j’ai fait traîner les derniers chapitres en longueur!!  C’est tout dire!

Une autre petite précision… je ne retrouve pas vraiment le roman que j’ai lu avec délices dans la présentation de l’éditeur.  Oui, on y raconte l’histoire de Molly Gibson, qui doit composer avec une nouvelle belle-mère et une nouvelle demi-soeur mais nous ne sommes pas dans Cendrillon, ici!!  Personne ne lui fait laver les toilettes avec une brosse à dents et les filles ne s’arrachent pas les cheveux pour les beaux yeux de Roger et Osbourne Hamley!!  Ceux qui souhaitent lire des scènes de type « catfight », vous n’êtes pas dans le bon roman!  On nous raconte plutôt l’histoire d’une jeune fille de province, normale, qui aime énormément ses proches et qui possède une grandeur d’âme étonnante pour une jeune fille de cet âge.   Pourtant, jamais Molly Gibson ne m’a paru désagréable et moralisatrice, ce qui est souvent le cas avec ce type de personnage.  Au contraire, on apprend à la connaître depuis l’enfance et je l’ai appréciée comme s’il s’était agi d’une amie, douce et fidèle.   J’ai aussi apprécié les autres personnages du roman, qui ne sont pas tout d’une pièce.  Nous sommes dans les zones de gris ici et même les personnages un peu plus caricaturaux, comme Mrs. Gibson, ne le sont pas totalement.  Le portrait de Cynthia, la demi-soeur si belle, qui ne peut s’empêcher de séduire et qui n’a pas la profondeur de sentiments de Molly, m’a paru particulièrement réussi et n’est pas antipathique pour autant, loin de là.  En fait, personne n’est ni tout blanc, ni tout noir.  Même les Ladies, même les moins gentils.  

Nous assistons donc à quelques années de la vie de la famille Gibson.  Si la première moitié du moment a un rythme lent (avec, je l’admets, quelques répétitions, en particulier concernant la famille Hamley), comme la routine d’une maisonnée de province, le rythme d’accélère ensuite.  Bon, on s’entend, on ne parle pas du tout de rythme rapide et de rebondissements à répétition.  Les secrets sont levés graduellement, la vie coule tranquillement.  Et bien entendu, il y a une histoire d’amour!  La situation de Molly m’a vraiment beaucoup touchée; tous ces sentiments gardés pour soi, pour ne blesser personne, pour respecter les convenances et l’amitié, sans juger, sans devenir moralisatrice. 

Et savez-vous quoi??  J’ai littéralement vécu dans ce roman pendant près d’une semaine et demie.  J’ai déménagé en 1830 et partagé la vie d’une famille anglaise habitant une petite ville.  J’ai pris le thé, j’ai fait des visites, j’ai passé des heures à m’asseoir, tout simplement, dans des « drawing rooms » et des « sitting room »,  j’ai soupiré après des mots qui ne venaient pas et me suis baladée dans la campagne anglaise et dans des rues où se baladaient des dames à jupes longues en train d’observer le comportement des jeunes filles.  La plume d’Elizabeth Gaskell m’a transportée à cet endroit où voir une duchesse parée de diamants est un événements, où il ne faut pas se marier hors de sa classe sociale et où l’apparence est si importante.   J’ai été transportée ailleurs et cette lecture a été pour moi du vrai bonbon!  Bref, j’ai adoré!  Littéralement adoré!!  Je n’ai pas l’impression que ce billet exprime bien mon ressenti face à cette lecture, toutefois…

Il me faut tout de même mentionner qu’Elizabeth Gaskell est décédée subitement avant d’avoir le temps de terminer l’écriture du roman, même si la trame était connue de ses proches.  Les dernières pages expliquent la fin de l’histoire mais le roman est considéré comme incomplet.  Dommage, j’aurais aimé lire une certaine scène telle que racontée par l’auteure… *soupir*

Merci encore Isil pour ce livre… jusqu’ici, c’est deux coups de coeur sur deux romans lus!!

9,5/10

La virevolte – Nancy Huston

Présentation de l’éditeur
« Lin est célèbre dans le monde de la danse.  Elle aime Derek et, bientôt, les deux filles qu’elle obtient de lui la comblent de bonheur.  Mais par la suite, du soir au matin, elle se retrouve accaparée par son rôle de mère, et se surprend à regarder passer les saisons.  Elle se souvient que la danse était tout pour elle et réalise qu’elle l’est encore aujourd’hui.  Créer, défier l’apesanteur, emplir l’espace.  Soluble dans cette existence, elle est vulnérable, sauf lorsqu’elle danse.  Alors elle part et cède aux avances du démon de la danse. »

Commentaire
J’ai lu deux livres de Nancy Huston et les deux fois, j’étais certaine que ce serait inaccessible… pénible, quoi!  Et les deux fois, j’ai été détrompée parce que j’ai beaucoup aimé ce livre!  Et ce n’était pas difficile d’accès du tout!

En fait, j’ai été touchée par cette histoire qui parle de danse, de passions, de maternité, d’intensité et d’émotions décuplées. Lin, la danseuse qui est maintenant devenue une mère en premier, est fascinée par ses filles mais réalise aussi la responsabilité, l’abandon de soi et de liberté que ça implique.  Cet amour qu’elle leur porte lui fait presque peur, elle se sent vulnérable face à tout ça, sentiments qu’elle réussit à transcender avec son corps lorsqu’elle danse.   Dans les mots de Nancy Huston, j’ai réussi à ressentir cette soif de grandeur, ce désir d’exprimer toujours plus avec son corps, exprimer ce qu’on ne peut accepter de la vie, de soi.  Dans les passages sur la danse, j’ai vraiment été presque oppressée par cette tentative désespérée de vivre, vivre à tout prix, de vaincre la mort et le commun, pour un moment. 

Et, par ailleurs, j’ai aussi été touchée par ceux qui restent derrière.  Ceux qui ne comprennent pas et qui ressentent cet abandon et qui tentent de survivre, de contrôler, de ressentir aussi, par d’autres moyens.  La détresse de sa deuxième fille m’a touchée, la résignation de Derek m’a peinée.  Et la plume de Nancy Huston, que j’ai beaucoup appréciée avec ses reprises, ses arrets, ses mots en suspens et ses envolées soudaines a permis pour moi à cette histoire, qui pourrait être banale, de me toucher réellement.  Cette plume a fait danser les personnages pour moi leur chorégraphie d’espoir, de mal-être et de désir.  Pas de grandes analyses poussées ici… des scènes de vie, des moments….  Bon, parfois certains  crus m’ont un peu écorché les yeux par rapport au reste du style mais ça, c’est moi avec mes caprices de vocabulaire…  Bref, une très belle lecture. 

8,5/10

The Spook’s Apprentice (L’apprenti-épouvanteur) – Joseph Delaney

Présentation de l’éditeur
« Depuis de nombreuses années, Old Gregory est l’épouvanteur du comté, débarassant les villages des forces obscures.  Mais son temps touche à sa fin.  Qui prendra la relève?  Vingt-neuf ont essayé – certains ont échoué, d’autres ont fui ou n’ont pas réussi à rester en vie. 

Seul Thomas Ward,  reste en liste.  Il est le dernier espoir, le dernier apprenti. »

Commentaire
D’abord, je vais bougonner.  Mais pourquoi n’ont-ils pas conservé le titre et surtout la couverture anglaise en Amérique!!!  Premièrement, ça m’a pris une éternité à faire le lien entre les « Wardstones Chronicles » et « The last apprentice » (bon, je sais, je n’ai peut-être pas été vite vite surs ce coup-là!!) mais la couverture noire est teeeellement plus jolie que le bonhomme bleu-gris dans un cimetière!!  Bref, c’était la coche du jour!!

Revenons au livre proprement dit… ça a été une drôle d’histoire ce livre parce que j’ai changé d’avis 21 fois sur mon opinion durant la lecture (je n’exagère presque pas, ici).  D’abord, j’ai été enthousiasmée et surtout j’ai eu très peur (je sais, je suis peureuse… la maison hantée m’a glacée d’effroi et pourtant…).  Ensuite, je me suis demandée où ça s’en allait et ses erreurs sont tellement évidentes que ça m’a tapé sur les nerfs… En fait, je pense que j’étais surtout surmenée, épuisée et vidée… je m’étais totalement sorti de la tête que j’étais en train de lire un livre jeunesse… Finalement, j’ai intriguée par les personnages (surtout Alice et l’Épouvanteur) car ils me semblent qu’ils ne sont pas si prévisibles que ça, pour finir.  Et même Tom, avec son bon coeur qui lui joue des tours, m’est devenu sympathique, une fois que j’ai eu rationnalisé que bon, ce n’était qu’un jeune ado confronté à l’inconnu, à une chose à laquelle il ne comprend rien et soudain, il n’a pas le choix de s’organiser tout seul… c’est un peu normal qu’il fasse des erreurs.  J’ai fini par dévorer la fin du roman et je suis vraiment très curieuse de voir ce qui va se passer ensuite.  Je me dirige tranquillement vers l’accro-ite!!

Mais bon, je n’ai pas vraiment dit de quoi il s’agissait… Nous rencontrons donc Tom, treize ans, septième fils d’un septième fils, caractéristique essentielle pour devenir Épouvanteur.  Il commence donc son entraînement mais est confronté beaucoup plus vite que prévu aux difficultés vu qu’il n’aurait pas dû faire confiance aux filles aux souliers pointus…  Tom se retrouve donc tout seul, devant des choses qui le dépassent, obligé de prendre des décisions aux conséquences énormes.  C’est cet aspect que j’ai le plus apprécié dans ce premier tome; cette découverte d’un univers inconnu et étrange, mais fascinant à la fois, où le jeune devient soudainement un acteur de premier plan.  Mais je crois que j’ai déjà dit que j’aimais les romans d’apprentissage!

Dans ce tome, nous faisons la connaissance de sorcières, de gobelins (boggarts), de fantômes et d’ombres (ghasts… je ne sais pas comment traduire ça) en même temps que Tom.  Les sorcières sont vraiment vilaines mais en même temps, l’auteur évite de tomber dans l’hécatombe remplie d’hémoglobine.  Je crois que le roman pourra plaire aux jeunes comme aux moins jeunes! 

Finalement, je ressors sur une note bien positive, malgré une période de découragement au milieu du roman… et j’ai décidé que c’était la faute à la couverture… je n’aurais pas eu cette impression si j’avais eu la jolie couverture anglaise, na!  J’en suis certaine!!  (Je sais, je suis horriblement influençable! 🙂  Le seul problème, c’est qu’il y en a 4 autres de parus et un autre à paraître bientôt… je pense que les séries sont mon lot dans la vie!!

8/10

Au fait… Joyeuses Pâques!


Eh non, pas de course aux cocos de Pâques à travers ce blog cette année… faudrait que je commence par envoyer le paquet qui attend sagement la dernière gagnante de mon dernier jeu avant d’en commencer un autre (je sais, c’est terrible, j’espère qu’elle me pardonnera un jour!!!)

Mais quand même…

JOYEUSES PÂQUES!!

J’irai pour ma part chez ma mère pour le brunch traditionnel où nous « casserons notre coco » chacun notre tour!!  Si on réussit à ne pas crever le jaune, on aura une belle année et sinon… gare à nous!!  Je me demande si on va faire essayer mon bébé-neveu cette année… ça risque d’être drôle… ou bien salissant, selon son humeur!

Je sais, Pâques c’est techniquement la fin du carême aussi… mais bon, comme pour moi le carême dure généralement un gros 5 minutes (et ça, c’est quand j’y pense), ça a comme moins de signification!!  Par contre, c’est l’occasion rêvée pour nous bourrer de chocolats sans même se sentir coupables!!!  C’est fait pour ça!

Bonnes dégustations chocolatées à vous et vos familles!!

J’ai tout compris!!!


Depuis plusieurs jours que je cogite sur la chute de la fameuse pile à lire (je sais, un événement si banal – en apparence – suscite deux billets… je pense que je n’ai vraiment rien à dire!!!)  et j’en suis venue aux conclusions suivantes:

1)  Il est impossible qu’une tablette d’une demi-tonne chute SANS RIEN DÉPLACER DE LA TABLETTE DU DESSOUS, fixée de la même manière!

2) Impossible aussi que la dite tablette atterrisse au beau milieu de la pièce et non pas juste en dessous…

3) Encore impossible qu’aucun livre n’ait même un coin corné ou une égratignure!!!  J’ai regardé et rien du tout!

4) Encore plus impossible que plancher de bois n’aie pas la moindre « puck », lui qui reste indéfiniment marqué si j’échappe un crayon ou mes clés!!

5) Impossible également que rien ne soit brisé… ni les supports, ni la tablette, ni même le rail au mur…  Le tout en parfait état, aucune raison pour que ça décroche comme ça, en pleine nuit, après des mois!!!

J’en suis donc venue à l’inévitable conclusion…

En fait, j’ai eu tout de suis un bon instinct mais je n’avais pas encore songé à certains éléments explicatifs!!  Voici donc ce qui s’est – j’en suis certaine – réellement passé!!

1) Il y a bien eu une attaque d’extra-terrestres dans ma bibliothèque, qui voulaient en fait donner vie à ma PAL afin qu’elle vienne me hanter dans mon sommeil…

2) Le Dr. Who ou Jack – ou tiens, pourquoi pas les deux… c’est ça, les deux!! – sont effectivement venus… ils ne m’auraient pas laissée périr aux mains d’aliens-venant-posséder-ma-PAL tout de même!!!

3) Mais pour mon bien et ma santé mentale, ils ont effacé ma mémoire!!!!!

Voilà!!!! J’ai trouvé, c’est pour ça que je ne me rappelais de rien!!!  Ils ont utilisé le screwdriver supersonique ou le bracelet magique et ils m’ont enlevé ma mémoire!!!   Je suis donc l’une des chanceuses qui ont rencontré the Doctor et le Captain Jack!!!  Avouez que vous êtes jalouses!!

Maintenant, il me faut vite le numéro d’un excellent thérapeute en hypnose pour qu’il me fasse vite retrouver ma mémoire!!!  Je veux me souvenir dans les moindres détails de ces moments rares!!!  Vous pensez que mes assurances vont payer pour ça??

Quand même… ils auraient pu ramasser la tablette et faire un peu de ménage avant de partir, vous ne croyez pas???

Un homme à distance – Katherine Pancol

Présentation de l’éditeur
« Ceci est l’histoire de Kay Bartholdi, un roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle.  Un inconnu écrit à Kay, libraire à Fécamp, pour lui commander des livres.  Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi.  Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux.  Ils se font des scènes, des confidences, s’engagent peu à peu dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de repousser… Dis-moi ce que t lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes… semble dire ce roman de Katherine Pancol […]. »

Commentaire
D’abord, un gros merci à Pimpi, qui m’a offert ce roman pour mon anniversaire et qui fait partie des livres qui ne comptent pas!!  J’ai eu une journée bizarre aujourd’hui!!  Entre les visites surprises, les épisodes de Torchwood, les mangas et ma tentative de me mettre à jour dans les blogs (ça fait carrément peur, mon affaire…) j’ai intercalé ce court roman épistolaire, lu en à peine une heure et demie.

Je ne cacherai pas qu’il est difficile de s’empêcher de comparer avec « 84, Charing Cross Road » d’Helene Hanff, que j’ai beaucoup aimé.  Un libraire qui lie une relation épistolaire avec un client, ça fait penser à ça.  Bon, j’ai préféré le livre d’Helen Hanff, je le dis tout de suite.  Les récits s’éloignent après un moment.  Mais bon, j’expliquerai plus tard mes réserves…

Tout d’abord, certains côtés du livre m’ont définitivement plu.  J’aime beaucoup la forme épistolaire, j’adore recevoir des lettres par la poste et ce type de roman part souvent avec une longueur d’avance!  Les dates, les tons qui changent, ce temps qui passent plus vite, l’attente… bref, ça, ça me plait!  Je me sens à chaque fois projetée dans une autre époque!

Et ce que j’ai le plus aimé dans ce livre?  Les références littéraires, la manière de parler des livres, l’amour de la littérature qui se ressent un peu partout, la beauté des phrases, la magie de la lecture recréée à travers les mots des personnages qui sont parfois bouleversés, parfois déchirés par la lecture d’un roman.  J’ai pris des tas de notes et je souhaite lire plusieurs livres qui sont mentionnés dans le livre, surtout parce que j’aime aussi les histoires de passion et d’amours torturés… dans les livres!!  J’aimerais savoir parler des livres comme ils le font (même si bon, je ne parlerais pas des romans policiers de cette manière un peu condescendante… ça m’a un peu fait réagir, j’avoue!!), savoir capter la phrase dans le roman qui lui donne tout son sens. 

Mes réserves??  Le côté un peu « mélo », surtout à la fin, à laquelle je n’ai pas accroché.  Les grandes révélations, pas mal devinées dès le début grâce à mon fameux instinct « tannant » qui me fait tout deviner.  C’est la partie qui m’a semblé la moins sentie dans le roman et je sens que ça aurait dû être le contraire.  En fait, à plusieurs reprises, je ne comprenais pas les réactions de Kay, ses colères, ses frustrations, même dans les premières lettres.  Bref, j’ai mois adhéré à ça pourtant, pour plusieurs raisons, ça n’aurait pas dû être le cas… 

Donc, des aspects beaucoup beaucoup aimés et d’autre moins!  Je me répète mais… meeeerci Pimpi!!  C’est aussi un livre de la chaîne des livres, à laquelle je ne participe pas mais que je suis avec intérêt!! (Edit: j’ai cru que c’était un livre de la chaîne… mais c’est un autre livre de l’auteur « Encore une danse »… ma mémoire qui flanche… un autre signe que le Docteur est passé par là!)

7/10

Vampire Knight – tomes 3-4-5-6 – Matsuri Hino

Présentation générale de l’éditeur
Cross Academy comprend deux groupes d’étudiants: La Day Class et la Night Class.  Le soir, quand les étudiants du jour retournent à leur laboratoire, ceux de la nuit vont en classe.  Yuki Cross et Zero Kiryu sont les Gardiens de l’école, ceux qui protègent la Day class contre le secret de l’académie: la Night Class est une classe de vampires

Commentaire
J’ai dévoré en quelques heures ces quatre tomes de Vampire Knight, achetés à Montréal en fin de semaine dernière.  J’ai commencé à lire la série en anglais alors je suis un peu réticente à poursuivre en français, même si la série est plus avancée!  Et pourtant, je suis comme légèrement accro.  Très légèrement bien sûr (comment ça, je ne suis pas crédible??)

Je vais donc commencer par la question que tout le monde qui me connaît un pepu juge primordiale: qui je préfère!!  Bon, je pense que je vais être une zero-girl, mais la porte est encore ouverte à Kaname, sait-on jamais.  Le côté torturé de Zero me fait défaillir!! :))  Je sais j’aime les trucs compliqués.  Cette question épineuse réglée, je vais tenter de parler un peu de ce qui se passe dans le manga, ne serait-ce que pour ceux pour qui je parle chinois (ou plutôt, japonais) en nommant Kaname, Zero et compagnie!  Bien qu’on aura certainement deviné qu’il s’agit des deux personnages masculins!

Dans ces tomes, Yuki (je l’aime bien d’ailleurs, je la trouve plus débrouillarde que plusieurs héroïnes de mangas même si bon… ça reste quand même une fille de 16 ans qui voue un amour éternel à un vampire depuis l’âge de 5 ans!) a récemment découvert un secret concernant Zero et est prête à l’appuyer.  Kaname semble aussi avoir des projets secrets et il est plus impénétrable que jamais.   Nous faisons aussi la connaissance d’une nouvelle étudiante de l’academy Cross, qui a le don pour semer la zizanie dans les clans et dont Zero et Kaname semblent se méfier.   Et de plus en plus, alors qu’on en apprend davantage sur Zero et la mort de sa famille, Yuki se questionne de plus en plus sur sa relation avec son ami d’enfance.  Celle-ci ressent d’ailleurs un besoin grandissant de connaître ses origines.

J’aime énormément l’atmosphère de ce manga, cette école ambiance gothique, ces vampires qui sont là pour on ne sait trop quelle raison.  Il y a un côté fataliste dans tout ça, je ne peux pas croire que tout ça finisse bien car plusieurs situations semblent totalement sans issue.  Ce n’est pas oppressant mais ça fait carrément du bien quand un personnage sourit (bon, je sens que je ne suis pas claire mais parfois, j’ai l’impression qu’un sourire éclaire soudain l’histoire, allège le tout).  Yuki est loyale, sait bien que l’avenir réserve des épreuves mais elle avance quand même là-dedans… même si ce n’est pas toujours très éclairé, son affaire!  Et j’aime bien la plupart des « vampires secondaires », que je reconnais bien – ô miracle!!

Bref, je veux la suite, je veux savoir ce qui va arriver à Yuki, Kaname et surtout Zero, je veux savoir ce que Kaname a en tête, je veux voir comment Zero va dealer avec l’avenir, je veux connaître l’enfance de Yuki… Je veux lire la suite, quoi!!

Nikolski – Nicolas Dickner

Présentation de l’éditeur
« A l’aube de la vingtaine, Noah, Joyce et un narrateur non identifié quittent leur lieu de naissance pour entamer une longue migration.  Fraîchement débarqués à Montréal, ils tentent de prendre leur vie en main, malgré les erreurs de parcours, les amours défectueuses et leurs arbres généalogiques tordus.  Ils se croient seuls; pourtant, leurs trajectoires ne cessent ne se croiser, laissant entrevoir une incontrôlable symétrie au sein de leur existence. »

Commentaire
Il traînait dans ma pile depuis un bon moment, celui-là.  Le résumé ne me tentait pas, les trois poisson me faisaient peur (le rouge au centre donne l’impression de vouloir m’avaler tout rond) et bon, ça ne me disait rien malgré les avis très enthousiastes de plusieurs personnes de ma connaissance.  Mais comme j’ai décidé de déterrer de temps en temps ces livres qui sont dans ma pile depuis plus d’un an et demi/deux ans, je l’ai glissé dans mon sac lorsque je suis allée à Montréal la fin de semaine dernière et j’ai plutôt passé un bon moment. 

Nikolski, c’est un petit village dans le nord du nord, comptant 36 habitant et quelques troupeaux d’animaux.  Nikolski, c’est là où pointe un certain compas qui devrait pourtant indiquer le nord.  C’est là aussi où doit se trouver Jonas Doucet, nomade qui semble disparu dans la nature et qui a, tout loin qu’il soit, une certaine influence sur les personnages de notre histoire.

Les personnages, ce sont Noah, améridien ayant grandi dans une camionnette en Saskatchewan, récemment arrivé à Montréal pour étudier l’archéologie. Joyce, descendantes de pirates et flibustiers de toutes sortes, qui décide de perpétrer la tradition familiale, ainsi qu’un libraire sédentaire qui collectionne les guides de voyage. Et ils m’ont beaucoup plus, ces personnages solitaires, qui cherchent à répondre à leur passé, chacun à leur manière, en fouinant dans ce qui en reste, dans ce que les acteurs passés ont laissé derrière.  Chercher son passé en le fuyant en même temps, ce n’est quand même pas évident… Tout au long du roman, ils se croisent par de curieuses coïncidences, dans des événements banals, sans conséquences, semble-t-il.  Les personnages secondaires sont aussi hauts en couleurs sans pour autant devenir totalement non crédibles. 

J’ai beaucoup apprécié les divers décors, de l’Amérique centrale, en passant par les plaines ou encore le Marché Jean Talon.  Les atmosphères sont bien décrites et on se laisse emporter par ces histoires et par la plume de Dickner que j’ai par ailleurs beaucoup appréciée.    Certains éléments, comme le fameux livre sans visage, qui ne cesse d’apparaître, m’ont beaucoup plu. 

Vient l’heure du bémol.  Si j’ai beaucoup apprécié tout le temps de ma lecture, j’ai eu l’impression de terminer le livre en plein milieu.  Je suis même allée voir en magasin pour voir s’il ne me manquait pas des pages… et non.  Je suis restée un peu sur ma faim, avec un certain sentiment d’inachevé.  J’aurais voulu que les personnages m’en dévoilent un peu plus, aller plus loin.  Bref, j’étais complètement dubitative en refermant le livre…  Tout ça pour ça?  Mais bon, je ne regrette nullement ma lecture car le livre m’a fait passer un réel bon moment.  J’aurais juste aimé que la fin soit plus… comme une fin!

Moi qui ai toujours aimé les fins ouverte, on dirait que j’ai du mal, ces temps-ci… mais bon, ça me passera!

7/10