Ma vie parisienne – 124 – Stockholm, passé et présent

dsc_0333Me voici donc à Stockholm, ville où je n’aurais jamais pensé aller de ma vie. Les copines qui ont des congrès en Scandinavie, c’est pas mal, en fait!

 

Réveil chez Loretta, qui a sorti le grand jeu question petit déjeuner.  Pains suédois (knacke brod) plat et croustillant avec divers condiments, pains, fromages blancs.. c’est super bon.  Mo n’est pas over fan du truc anglais qu’elle lui propose, le marmite, à base de houblon (en fait, de lie de bière) mais moi j’aime bien, en fait.  Il faut goûter hein!

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Musée d’Abba…  Nous n’avons malheureusement pas pu aller visiter cet antre du kitsch…dsc_0031-copie dsc_0033-copie

Loretta a pris congé et nous profitons du temps magnifique pour aller au musée en plein air Skansen, assez immense et surtout hyper intéressant pour connaître un peu la vie à la suédoise au cours des siècles.   En fait, on nous montre divers artisans à diverses époques, afin que l’ont voit comment le tout a évolué.  La façon de présenter le parc est aussi assez représentative du pays.  Les sami, vivant au nord, sont au Nord et les tribus finlandaises sont à l’Est.  Mais sérieux, c’est super grand et super intéressant, avec des animations et des mises en situations.  Je suis certaine que maman aurait adoré ça!

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Oui, des poules.  Elles sont cute, les poules!dsc_0061-copie dsc_0067 dsc_0079 dsc_0080

Nous nous baladons donc dans la Suède et dans le temps dans cet immense parc.  Nous commençons par la rue principale, avec les boutiques typiques et les façons de faire à l’ancienne.   On peut acheter des bonbons d’il y a 100 ans (au prix d’aujourd’hui) et des brioches à l’ancienne, ce que nous ne manquons pas de faire.

dsc_0035-copie Démo de souffleur de verre. dsc_0036-copie dsc_0039-copie dsc_0041-copie dsc_0043-copie dsc_0049-copie dsc_0063 dsc_0064 dsc_0068 dsc_0070 dsc_0072 dsc_0075

On nous montre aussi les logements des ouvriers (la dame qui joue le rôle est géniale, à vouloir nous louer sa chambre à horaires tournants!) et des bourgeois de différentes époques.

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Il fallait bien que je photographie la biblio, hein!dsc_0092 dsc_0093 dsc_0094 dsc_0096 dsc_0097 dsc_0104 dsc_0106 dsc_0107 dsc_0108 dsc_0109 dsc_0112 dsc_0113 dsc_0120 dsc_0121 dsc_0122 dsc_0123

Frigo, ancien modèle!  Avec glace au-dessus!dsc_0127 dsc_0129

Puis, on se dirige vers les fermes où l’on exploite le lin et où nous pouvons voir les différentes étapes de la fabrication du tissu à partir de la plante et l’évolution des techniques.   Loretta est fascinée!!  J’avoue que je ne savais pas vraiment d’où tout ça provenait et les méthodes anciennes sont assez impressionnantes.

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Mo à l’oeuvre!dsc_0184 dsc_0187 dsc_0189 dsc_0193 dsc_0195 dsc_0200 dsc_0201 dsc_0207

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Le campement Sami, peuple nomade est aussi super intéressant.  Demeures coniques, souvent temporaires dépendant s’ils étaient dans les montagnes ou dans la plaine, réserves sur pilotis.  C’est super de les entendre parler de leur culture et de leurs enjeux.  Ils ont leur propre parlement et selon ce qui est dit, ils auraient leur identité et leur mot à dire.  Jusqu’à quel point est-ce vrai… je ne sais pas hein… mais bon!

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On passe ensuite devant le zoo (de l’avantage de la précision anatomique dans les sculptures d’ours) où se trouvent des rennes (qui sont en grève du Père Noël), des phoques, des caribous… et Wolverine!  Sérieux, je pensais que Hugh Jackman avait un peu plus de décorum.  Là, j’ai pu voir sa queue… mais bon, je l’ai déjà vu plus en beauté (non, vous n’avez pas lu ça… vous imaginez!!)

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On passe devant le campement finnois, on mange un super bon sandwich ainsi que des amandes caramélisées… et on repart se balader.  C’est qu’on a passé plus de 4h dans le musée en plein air.  Sérieusement, ce site est génial, et je conseille!

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Nous prenons le bateau, qui est accessible à partir de notre carte de transports en métro, pour nous rendre au centre, afin d’aller nous balader dans l’île de Sodermalm.  Anciennement une île de pêcheurs, très pauvre, elle est devenue l’endroit hype de Stockholm, avec son armée de Latte Dads et de hipsters, ses boutiques vintage et ses endroits à la mode. On appelle l’un de ses quartiers SoFo, c’est pour dire!

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Quant à moi, ce que je préfère, ce sont les anciennes maisons de bois, souvent construites directement sur le roc, qui nous font faire un vrai voyage dans le temps.   Plusieurs d’entre elles n’ont toujours pas l’eau courante, ni l’électricité… ni les toilettes dans la maison.  Tout de suite, ça fait un peu plus peur hein!

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Il y a un côté qui rappelle chez nous par ici, du moins dans la façon de vivre aux époques passées.  Par contre, question culture, c’est super différent.  Ici, les enfants sont rois et tout est bâti en fonction d’eux.  La fessée y est illégale (ce qui en soi n’est pas si mal) et sérieux, les parents sont patients.  Certains comportements m’auraient fait sortir de mes gonds tellement ils étaient impensables pour moi (genre pousser à deux mains des touristes qui étaient là où ils voulaient regarder et en les engueulant en suédois) et les parents nous faisaient au mieux un sourire d’excuses.  Mais j’ai dû mal tomber, je pense!

 

De plus, la façon de louer des apparts est assez incroyable.  En fait, il faut se placer sur des listes d’attente.  Et les apparts sont centralisés et leur sont attribués selon les points d’attente.   Pour Stockholm, ceci représente plusieurs années.  Du coup, déménager, c’est compliqué.  Vraiment compliqué.  Surtout pour ceux qui viennent de l’étranger, comme Loretta, qui attend un appart peut-être en décembre.  Peut-être.

 

Comme nous sommes un peu fatiguées, on se dirige vers le resto de banquets du moyen âge que Cryssilda nous avait recommandé et il y a de la place pour 20h.  Bon, on mange tôt ici et on n’a pas droit à la présentation à l’ancienne mais le décor n’est pas mal du tout et on en profite pour se balader avant dans Gamla Stan et pour faire les boutiques un peu (sages nous sommes… on n’achète que quelques souvenirs), en buvant des cidres… étranges!

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La bouffe au resto médiéval est super bonne.  On la mange avec juste une cuillère.  Pour ma part, je me sens comme dans Asterix parce que je mange du sanglier (oui, je sais, on a les références qu’on peut) avec une sauce hyper goûteuse.  C’est vraiment un délice.  Et l’atmosphère est trippante.  On peut entendre chanter bon anniversaire en Suédois, ce qui n’est pas mal du tout! dsc_0385
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Fin de soirée en visitant Stockholm by night… j’aime toujours voir les villes la nuit… et ça ne fait pas exception!  Ceci dit, en rentrant, à moitié morte, je me dis que me reposer, ça ne sera pas trop mal non plus!   Entendons-nous, je n’ai pas hâte de rentrer… pas encore… mais je commence à me faire à l’idée que dormir une semaine entière, ça risque d’être agréable.  Et de revoir mes cocos, ça va être chouette aussi, même si j’ai cru comprendre qu’ils ne s’ennuyaient pas du tout, ce qui est une fort bonne chose!

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Il paraît que je me suis endormie en deux secondes et quart…  how surprising!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 123 – Grosse frousse et prix Nobel

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Aujourd’hui, j’ai failli manquer mon avion.  Alors que j’étais arrivée à l’aéroport 1h30 à l’avance.  C’est quand même un record hein!  Disons que je ne me serais pas trouvée drôle!

 

Au départ, tout allait bien.  Levée à temps, partie à temps, arrivée à temps.  Je m’installe donc dans le salon d’attente,  assez relax.  Et je m’endors.  JE. M’ENDORS.  Assez pour ne pas me réveiller quand ils font les appels.  Et les derniers rappels.   Je me suis réveillée d’un coup… et… plus personne.  Genre, salon vide.  Et je vois « boarding closed ».  J’ai failli avoir une petite crise cardiaque!    Ma chance, dans tout ça?  Un avion de Montréal est en retard et j’ai pu entrer en même temps que le mec qui prenait aussi cet avion.  Mais j’ai eu l’air d’une maudite folle pas de tête.  Genre la nouille de services.

 

Et pendant tout ce temps, je rêvais… aux escaliers de l’aéroport.  Mais pour vrai, là.  C’est qu’à ce hall de départ, c’est un étage et demi, en fait.  Chaque resto est en bas.  Et il a un escalier.  Pas roulant.  Et tout le monde se trimballe des valises.  Des fois, je me demande à quoi ils ont pensé!  Ou s’ils ont pensé tout court.  Bref…

 

Je me suis assise dans l’avion et je n’étais même pas attachée que nous partions.  Ça a passé vite, du coup… mais mautadit que ça a passé proche!

 

Le vol s’est bien passé, même si je ne pouvais m’empêcher de me dire que mon « presque-désastre » était « peut-être un signe ».   Oui, je sais, maman, ne dis rien!

 

On a de la chance, on voit assez bien le paysage.  On survole le Danemark et ses petites îles, ainsi que plusieurs villes-mystère.   Et quand on arrive au-dessus de la Suède, c’est tout à fait différent.  Très boisé, quelques mines à ciel ouvert et des maisons brunes à toit pointus au milieu de tout ça.   Changement de ce que j’ai vu de l’Europe à date!

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À l’aéroport, tout le monde s’obstine à me parler suédois, alors que je n’en parle pas un maudit mot.  En fait, je sais dire Hej.  Et Tack.   Bref, j’ai fait des très grands yeux souvent souvent souvent!  Je me demandais où j’étais tombée.  En Espagne et en Italie, je comprends un peu mais là, PANTOUTE!  Je comprends un peu plus mes cocos qui ne comprennent rien!

 

J’ai de la chance, Loretta, l’amie de Mo, me rejoint à la gare.  Du coup, je ne suis pas trop perdue.  J’ai bien potassé mon guide dans le bout d’avion où j’ai été réveillée mais je dois avouer que je suis un peu perdue.   Loretta est anglaise, mais habite à Stockholm où elle fait de la recherche.  Du coup, j’ai un super guide!

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On commence donc par aller se balader un peu dans la vieille ville, ou Gamla Stan.  Ce qu’il faut savoir, c’est que Stockholm est construit sur plusieurs plusieurs îles, qu’il y a de l’eau partout… et aussi des ponts.   On en passe plusieurs et il commence à pleuvioter.  Du coup, on voit une église en chemin.  On va s’arrêter, hein!  Maximisons la température!

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Notre premier stop est l’église de Riddarholmen, nécropole des rois de Suède.  Cette église, dont la construction a commencé au 13e, abrite les rois de Suède ayant régné du 17e au 20e.  La dynastie actuelle est enterrée ailleurs, au cimetière Haga.   Située au bord de l’eau, son extérieur est un curieux mélange de briques et de pierre blanche (est-ce que c’est du marbre… bref, j ene sais pas).  On dirait des bouts d’église collées ensemble mais bizarrement, ça fonctionne assez bien.

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C’est sous le règne de Magnus III que l’église a été commencée.  C’était alors une abbaye complète, qui occupait toute l’île, ou presque.   Elle est restée une abbaye jusqu’au 16e puis, après le départ des moines, l’église a été convertie en temple protestant.   Une première flèche date du 16e mais au 18e, elle a brûlé et a été remplacée.   Au départ, il y avait une nef unique et des chapelles ont été construites par la suite.   Dans celles-ci, on trouve plusieurs cercueils et sarcophages.

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(La preuve que la ville est construite sur le roc!)DSC_0465 - Copie DSC_0466 - Copie DSC_0472 - Copie

(N’empêche que c’est over-bizarre de trouver ça sur un plancher d’église!!!)DSC_0476 - Copie DSC_0485 - Copie DSC_0486 - Copie DSC_0484 - Copie DSC_0511 - Copie DSC_0512 - Copie DSC_0514 - Copie

Sur les murs, les blasons des chevaliers de l’ordre du Séraphin, fondé en 1748 par Frédérick 1e.   On y voit entre autre ceux de Charles de Gaulle, de Nelson Mandela… et de François Mitterand.  En fait, il y a des blasons partout dans l’église!


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Dans le chœur, trois tombes.  Celles de Magnus III (13e) et de sa femme ainsi que de Charles VIII de Suède (15e).  J’ai fini par les photographier sans la horde de touristes… mais bon, c’était pas gagné!

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Autour, plusieurs chapelles mais surtout la chapelle Gustave-Adolphe et la chapelle Caroline.  Il y a autant de bébé-tombes que de grandes tombes là-dedans… ça fait de la peine.

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On ressort de l’église et je manque me planter sur le roc qui est à fleur de sol, de même que sur les sculptures des pierres tombales qui ornent le plancher.  C’est une journée comme ça, faut croire!

 

Nous retraversons donc quelques ponts, en passant près du palais royal, pour nous rendre place Stortorget pour visiter le musée Nobel.  En effet, c’est à Stockholm qu’il est né.  Mais premièrement… la bouffe!

 

Le Café Nobel est ma foi super bon et super abordable.    Pour 100 couronnes suédoises, on a un plat (avec pain et beurre à l’ail), thé ou café, petits gâteaux et salade.  Je choisis une soupe de poissons et j’adore.  C’est très particulier comme goût et anyway, je me mourais de faim.  Et tout d’un coup, on voit qu’à la table d’à côté, les japonais ont un super dessert…

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JE LE VEUX!

 

C’est la nobel Ice Cream, dessert qui a été servi pendant des années au souper des prix Nobel.  Glace vanille et glace rose (au cassis, je pense), avec de la barbapapa, un coulis et des fruits.  Le tout super bien présenté.  C’est juste super beau, et super bon!

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(tous les récipiendaires signent sous les chaises…  voici pourquoi il y en a d’accrochées au plafond.  Et bon, on les a TOUTES retournées!)DSC_0526 - Copie DSC_0529 - Copie

Bon, c’est presque aussi cher que le menu complet.  Mais on s’en fiche hein!

 

On fait donc la petite visite guidée du musée.  Alfred Nobel est suédois mais a longtemps vécu à Paris.  Riche homme d’affaires et inventeur de la dynamite.  Son frère est mort lors de l’explosion de nitroglycérine dans l’usine familiale et c’est peu de temps après que vint la fameuse dynamite.  En fait, il possède quelque 300 brevets et a aussi tenté d’écrire.  Toutefois, avouons que ce qui reste le plus célèbre dans son écriture… c’est son testament!

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En effet, à son décès en 1896, il n’a pas d’héritier et beaucoup, beaucoup de sous.  Certes, il laisse 10% à sa famille mais le reste sera dédié à créer des prix pour les découvertes les plus utiles à l’humanité en médecine, physique, chimie, littérature et la paix.   Ça a tout de même pris 5 ans car il a fallu établir des comités, déterminer les modes de sélection… Les premiers Nobel ont été décernés en 1901.  Mais avec des médailles en fer parce qu’en plus de voter sur les candidats, imaginez-vous que le comité a commencé à vouloir décider de la couleur des médailles.  Et ça… c’est jamais gagné d’avance.

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Sur un support se promènent tous les portraits des prix Nobel… une fois aux 6 heures, il y a Einstein qui passe.  Et moi j’ai repéré plein de noms rencontrés dans le roman de Yanick Grannec que j’ai lu dernièrement.  Weird!DSC_0532 - Copie

On nous explique le mode de sélection, de vote (50% +1… souvent plusieurs tours donc), ainsi que a semaine des banquets.  Tout est remis à Stockholm, sauf la paix, toujours le plus polémique, qui est remis en Norvège, à Oslo.

 

Puis, les objets.  Chaque récipiendaire a laissé un objet représentatif pour lui.  Un parapluie, des chaussures, un foulard… des lettres pour Einstein (qui dit comment dépenser sa bourse), une robe… et on a les histoires, en plus.  Certaines sont assez comiques, même!

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L’expo temporaire était très drôle.  Un artiste a demandé aux récipiendaires de dessiner ce pourquoi ils ont eu le prix.  Et c’est ma foi fort comique.  Surtout les réflexions qu’ils ont fait.  Je riais toute seule!

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Il y a aussi des films sur les récipiendaires.  Très intéressant de découvrir ces personnalités, et ce qui les a menés à leurs découvertes.  Ces histoires sont parfois étonnantes, parfois émouvantes.   On s’est assises là… et on a écouté un peu émerveillées!

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C’est vraiment super bien fait.  Plusieurs tableaux électroniques avec les prix, leurs histoires, leurs bios.  Et j’ai vu un recueil de nouvelles des récipiendaires du prix de littérature.  J’ai hésité.  Vraiment!

 

Petite balade ensuite dans la vieille ville, où nous avons pu voir plusieurs places et boutiques.  C’est brumeux, on a l’impression de marcher dans un rêve, avec les façades colorées et les parapluies. C’est fantômatique et magnifique.

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On récupère Mo à la gare (elle a trouvé le moyen de se tromper de gare, alors que le bus l’avait laissée devant) et là, c’est le festival des gaffes à gogo.  Genre que je suis à fouiner dans la valise…  quand imaginez-vous que l’escalier roulant a décidé qu’il était fini.  Bon, ok, décider de fouiller dans ma valise en plein escalator n’était peut-être pas l’idée du siècle.  Ceci dit, on était deux à essayer de rester debout sur le foutu escalator… c’était beau.

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(Du réalisme des ours en peluche… cauchemars garantis!)DSC_0579 DSC_0581 DSC_0583

Ouiiii… Noël!DSC_0584

Petites bonnes femmes typiques en SuèdeDSC_0585 DSC_0588 DSC_0589 DSC_0590 DSC_0593 DSC_0595 DSC_0596 DSC_0597 DSC_0599

Ceci dit Loretta a rapidement compris.

Il faut me surveiller.  Elle a commencé à développer un talent pour rattraper ce que j’échappe.  Bières, tomates…  Un véritable festival!  Je dois être fatiguée!

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(Nenon… on et pas dans une boutique de souvenirs québécoise!)DSC_0601 DSC_0603 DSC_0605

Chez Loretta, elle nous fait des pâtes avec sauce pesto-crème maison et nous nous régalons des desserts que Mo a apportés.   La soirée se termine à planifier la journée de demain et à discuter coutumes suédoises (les papas, les politiques sociales, le rythme de vie)… et Brexit!

 

Allez, à demain!  Je vais continuer ma découverte de la Suède!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 122 – Train (again) et bouffe thai

DSC_0430Tiens, allô 5h du matin!  Il y a longtemps que je ne t’avais côtoyé!  J’ai dû trop dormir hier… ou alors me réveiller en me disant que je n’avais pas vérifié les visas pour la Scandinavie.  Ouais c’est plutôt ça.  Et je me suis dit que tant qu’à être réveillée, ça ne valait pas vraiment la peine de me rendormir pour me relever 1 heure plus tard.

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C’est que j’ai un train à prendre, moi.

6h de train.  Aussi long que de faire Montréal-Paris en avion.

Et moi, les trains… on dirait que ça ne me fait pas!  J’en vois de toutes les couleurs.

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Ceci dit, ça commence assez bien.  Presque personne à Toulouse, j’ai une bien jolie vue et  j’ai pendant 3h la banquette pour moi toute seule.  Puis arrive un père avec des jumeaux de quoi… un an.  Qui vont des concours de grimaces baveuses et de coucous!  Ceci dit, ils sont mignons comme tout hein!

 

À Bordeaux, une jeune fille me demande de changer de place avec elle.  Ok oui, pas de souci… sauf que j’ai réalisé que son banc était 4 wagons plus loin.  Moins tentant.  Pas du tout tentant, en fait.  Ceci dit, j’aurais peut-être dû parce que son mec est un enrhumé-du-train… et que j’ai une peur bleue d’avoir le rhume en Scandinavie, ce qui serait, je l’admets, fort chiant!  Anyway, tout le train est un nid à microbes.

 

Par contre, expliquez-moi pourquoi, mais POURQUOI certains ressentent le besoin de transporter avec eux leur énorme valise ET leurs deux sacs à dos à chaque fois qu’ils vont aux toilettes ou au wagon restaurant, hein?  POURQUOI?!?!  Et tant qu’à faire, accrochons tout le monde au passage!  Je me suis quand même mangé un coup de roues de poussette sur la tête!  Quant à savoir ce que foutaient des roues de poussette à la hauteur de ma tête… dieu seul le sait!

 

Bref, j’ai pris le train.  Heureusement que la vue n’était pas trop mal!

 

Ce sera un billet assez short, vu que la soirée à été consacrée à la lessive et à la préparation des valises, vu que je repars demain pour la Scandinavie.    Jean-François est venu nous trouver, nous sommes allés manger au resto thai et miss Constance est venue passer la soirée avec nous.  Bon, ok, elle est venue jouer sur son téléphone dans sa mom-house!  Mais c’était super chouette de la revoir!

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À demain!

Ma vie parisienne – 121 – Brique rose et moule qui rit

DSC_0431Tiens, j’ai dormi 12 heures.    Et encore, je ne me suis réveillée que parce que Lau m’a brassée à midi moins quart!  Sinon je pense que j’aurais continué encore.  Je rêvais.  Bon, un truc bizarre mélangé entre patrouille de ski et retrouvailles d’orthophonie, où j’avais, pour une raison x, perdu mon sac à main.  Et où j’étais toute nue.  Sinon ce ne serait pas drôle!

 

Ceci dit, il faut quand même manger et se préparer car on va se balader à Toulouse aujourd’hui.  Le but visé : acheter des guides pour Stockholm et Helsinki.  Ceci dit, on en profite quand même pour se balader un peu hein!   Toulouse est une ville fort agréable… même quand il fait 35 degrés à l’ombre.  Au moins, on a de l’air et Lau trouve qu’il fait « bon »… du coup, ça va!  Ceci dit, sa descente à toute vitesse du château hier lui cause un tic vocal.  En effet, à toutes les fois qu’elle descend les marches, elle a tendance à dire « aïe »!

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(La petite église intérieure)

N’empêche qu’il faut boire… idéalement du coca.  Mais bon, dans la station de métro, c’est presque 3 euros… même pour une bouteille d’eau.  On se dirige donc vers le monop, le grand, dans la rue… pour réaliser que c’est AUSSI CHER.   Aucune f… bouteille d’eau à moins de 2 euros.   Limite du ridicule, quand même.  Certes, pour les cocas, si on les achète en pack de 4, c’est 3,70.  Mais si on en sort un?  2,25.  Et no way que je me trimballe 4 cocas toute la journée… on va donc s’en passer.

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Heureusement, certaines boutiques de thé font des dégustations… et nous empêchent de nous dessécher sur place.   Et tout aussi heureusement, il y a les glaces.  Je déguste une boule au figues en l’honneur du prochain roman de Fab!

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On arrive donc à librairie Ombres blanches, lieu de perdition toulousain pour la bouquinovore que je suis.    Ceci dit, je n’ai presque pas dépensé.  Un peu dans la section voyages, tel que prévu, et RIEN dans la section littérature générale.   Non mais ne suis-je pas forte?  On a par contre profité de l’occasion pour passer chaque étalage les uns après les autres, en  commentant chaque roman.   Ca fait partie du plaisir!  On a pris plein de notes… et découvert Anne Hébert ainsi que Éric Dupont dans les « romans français ».   Ceci dit, je n’ai pas réussi à trouver un livre québécois que je n’avais pas lu pour faire ma journée du 12 août en retard…  pas facile, cette recherche!

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(Mon butin post-chez-Lau)

Un petit thé glacé au salon de la librairie puis nous reprenons notre balade… pour se diriger vers l’Imagin’ère.  Et là, ô enfer et damnation, il y a UN ÉNORME TAS DE FUNKO POP.  Des Funko que je veux.  Mais bon, qui sont le double du prix de chez nous, quand même, ça fait hésiter.  Mais bon… je pense que je vais quand même passer une petite commande à Lau pour Ten avec ses lunettes toutes mignonnes et Harry avec le choixpeau magique.  Au moins pour Ten.  Et je ne compte même pas toutes les autres cuteries que j’ai vues.  Mais je n’ose pas commander, je m’imagine la tête de Pierre-Alexandre, qui recevrait ça à la maison… il me penserait cinglée!  Mais que c’est dur de résister.

Anyway, je vais devoir acheter une autre valise pour le retour.  Faudrait la remplir, non?

 

Nous finissons notre petit tour par une église à la façade kitschissime, mais qui me plait beaucoup : l’église Notre-Dame de la Dalbade.  Entendons-nous, la façade me plait.  Ainsi qu’une statue où la vierge est ainsi placée qu’elle donne l’impression d’être assise sur un pot de fleurs qui ne casse pas… ou de voler!  J’aime les bizarreries!  Certains trucs sont heu… particuliers!

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La façade date du 15e  ou du 16e mais l’étrange truc émaillé est du 19e, en réponse à une promesse faite par l’un des grands-pères du donateur.   En effet, l’église a subi des dommages à la révolution mais la tour a été épargnée… de là le vœu de Villeban, architecte de la ville.  Plus tard, c’est le clocher qui s’effondre… tuant deux personnes au passage.  Il n’est rebâti que depuis 1949.

 

L’église est tout d’un bloc et assez sobre à l’intérieur… et pas franchement remarquable.  Mais cet émail est trop kitsch pour être vrai, même s’il est inspiré des  fresques de Fra Angelico du  monastère San Marco à Florence… que je n’ai pas pu voir.  Franchement, j’ai encore plein plein de choses à voir en Italie!

 

Retour à Saint-Alban, où Laurence s’endort en 3 minutes et demie et où je peux terminer un billet (yep ça faisait longtemps) avant de repartir manger des moules à Toulouse à La moule qui rit.  Choisi pour le nom.  Ceci dit, ce nom a entraîné plusieurs conversations plus ou moins discrètes par textos… en plein repas.  Quelques perles aussi…

 

Moi : * regarde fixement la table *

Lau : Ya un truc qui va pas ?

Moi : J’ai échappé de la sauce à la crème, là…

Lau : Pas grave…

Moi : (chuchotant) Oui mais tu vois, on dirait que un mec… ben tu sais… sur la table!

Lau : Ben non, c’est pas un mec, c’est juste ta moule!

 

Tout. Va. Bien.

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Ceci dit, c’était fort bon.  Et les sundaes étaient très bons.  Et énormes.  Il a fallu marcher un peu ensuite pour les faire passer.   Des dames rouges qu’ils appelaient ça.  Ne cherchez pas à savoir comment, mais ça a mené à une discussion ma foi fort animée sur l’origine étymologique et historique de l’expression « les anglais ont débarqué ».   Et moi d’allumer… que c’est parce que leur cape était rouge!  Oh boy… le puits de mon inculture n’est pas près de se remplir hein!

 

Comme Lau tient ABSOLUMENT à nous faire goûter son rhum arrangé à l’ananas, nous nous sacrifions, avec peine et abnégation, of course…  On est comme ça, nous!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne -120 – Fromage et clés fugitives

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Tiens… l’anniversaire d’une copine d’enfance que je n’ai pas vue depuis 28 ans, je pense.  Moi et ma mémoire étrange des vieilles affaires!  Je m’émerveille moi-même à me souvenir de son numéro de téléphone et d’oublier où j’ai bien pu foutre mes lunettes 10 fois par jour!  My brain is weird.

 

La journée commence par une fermeture de maison, question que les parents de Lau ne reviennent pas dans un bordel post-rencontre-copinesque.   Allez savoir pourquoi, Lau semble prendre un vilain plaisir à marcher dans TOUS les tas que font les honnêtes balayeurs de bon matin.   En plus, le grille-pain ne semble pas bien s’entendre avec la machine à café… et Laurence doit appeler maman à la rescousse pour régler un problème de sécheuse.  Comme quoi, on a toujours besoin de sa maman hein!

 

Mais à quatre, on s’en sort pas mal et à 10h, c’est l’heure des bisous et des au revoir.   Tina m’a donné une envie folle de retourner dans le coin d’Angers car il paraîtrait que j’ai manqué plein de choses dans mon petit voyage éclair dans le coin!  Une abbaye, entre autres!  Je vous le dis, je vais définitivement manquer de temps.

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Premier arrêt au retour, l’abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d’Échourgnac.   Pas pour la visiter car elle est encore en activité et reçoit plusieurs personne en hotellerie de retraite.   C’est une abbaye de moniales cirterciennes qui fabrique le fromage de la trappe.  Et les pâtes de fruits.  Et la pâte d’amandes.  Bref, de bien bonnes choses.

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L’abbaye est assez récent en tant que tel.  Il a été habité par des moines fin du 19e et début 20e.  Les moniales sont quant à elles arrivées en 1923.   Elles vivent en complète autarcie, sauf pour quelques parties de la fabrication du fameux fromage de la Trappe parfumé à la noix, qui est super bon.  Imaginez du Oka, mais avec une saveur de liqueur de noix en plus.   Yummy!

 

Et j’ai la PREUVE de ce que j’avance depuis toujours!  Sainte-Karine, c’est moi!

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On roule encore un peu sur de très jolies petites routes de campagne, en passant par de minuscules villages de 8 maisons et de très beaux champs.  C’est le temps des tournesols, je dirais!  Puis deuxième arrêt, au château de Duras, dans la ville du même nom, où trouver de la nourriture après 14h relève du défi olympique.  Plus de resto, superette fermée… merveilleux!  Assez pour se rabattre sur une glace et un pique-nique d’aire d’auto-route.  Mais j’anticipe.

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Le château date du 12e siècle, dans le Lot-et-Garonne. Il appartenait à la famille Bouville.  Toutefois, on était alors loin du château actuel.  Il a surtout servi de château défensif, principalement à partir du 14e.  En effet, Clément V était l’oncle de Bertrand de Got, qui était propriétaire du château.  Ça n’a pas dû nuire, disons!  Puis, le château a passé de mains en mains : nous sommes dans l’ancienne Guyenne (ou tout près… j’ai du mal avec cette frontière) et entre les anglais, les français et les ducs d’Aquitaine, ça se chamaillait dur aux 14-15e siècles.  Le château a finalement abouti dans les mains des Durfort-Duras à la fin du 15e, et y est resté jusqu’à la révolution.  La demeure est alors devenue lieu de plaisance avant d’être un lieu défensif.   C’est à ce moment que la demeure commence à ressembler à ce qui est visible aujourd’hui.

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Récupéré par la famille suite à la révolution, le château sera finalement racheté par la commune de Duras en 1970, qui l’a transformé en lieu touristique.  Selon Lau, la visite est bien différente de ce qu’elle était il y a 20 ans… c’est en constante amélioration!

 

On entre donc par la cour d’honneur avant de visiter le château proprement dit.  Au départ,  l’audioguide nous amène dans les pièces en sous-sol, avec les cuisines et ses pancartes sur les recettes d’antan et les plantes comestibles, les passages secrets qui mènent aux puits ainsi que les endroits plus « utilitaires » de la bâtisse.    On nous explique l’histoire du pain à travers les âges et je dois avouer que c’est fort intéressant.  Ouais, je sais, j’ai une petite obsession avec le pain, ces temps-ci!

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Puis, en haut, on a accès à une magnifique cour intérieure (mon endroit préféré du château avec un balcon et des escaliers de pierre) ainsi qu’aux appartements principaux.  On peut donc visiter les chambres des ducs ainsi que la très belle salle d’apparat dite salle des trois maréchaux.  Yep, il y a eu trois maréchaux dans la famille… faut que ce soit mis en évidence non?

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(Moi et les armures… mais c’est vrai que ça doit être ma foi fort inconfortable…)DSC_0371 DSC_0373

Les foyers ne sont plus là mais on y retrouve un magnifique plafond ainsi que de beaux ornements.   Les planchers de tout le château sont d’ailleurs intéressants.  Dans une pièce, il y a trois recouvrements différents!  Why not!

 

Deux animations sont très chouettes.  La salle des fantômes, où l’on voit apparaître différents personnages de l’histoire qui nous racontent leur vécu dans le château ainsi que la salle de la maquette qui nous replace en contexte historique, avec les étapes de la construction.  On comprend ainsi beaucoup mieux l’évolution du château à travers le temps.   À me relire, je réalise d’ailleurs qu’ils étaient beaucoup plus clairs que moi dans leurs explications!

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Du balcon, on a une magnifique vue sur le village, qui semble limite entouré de remparts de l’extérieur tellement il est bien délimité.  Dommage que la place soit complètement transformée en parking.  Ça rend le tout moins joli.  Toutefois, la campagne environnante est très belle et on ne se lasse pas de la regarder.  Du coup, on décide d’aller la voir encore mieux, du haut de la tour.

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On monte toutes les marches – dont les dernières, ma foi assez étroites… quelle idée de monter en gougounes, aussi – pour avoir en effet une très très jolie vue.  Sauf que ce n’est pas bien long avant de réaliser que Lau est assise par terre, en train de vider son sac.   La raison de cet étalage d’effets personnels?  Les clés.  Les clés de la voiture ont sans doute beaucoup aimé l’endroit car elles semblent avoir décidé d’y rester.   La miss dévale donc le MINUSCULE escalier à vitesse démesurée pour refaire la visite à l’envers… et retrouver les fugitives!  Je n’ai même pas eu le temps de voir où elle allait!

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Ceci dit, je me suis perdue une petite seconde dans une belle salle au plafond de bois qui accueillait une expo de peinture.  Bon, j’ai juste admiré la salle hein… fallait revenir aux clés et on avait un ado de 17 ans affamé avec nous.   Se grouiller était plutôt à l’ordre du jour!

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Lucky us, on nous offrait avec la visite une dégustation de vins dans la cour.  Quand vint le dur moment de choisir ce qu’on voulait goûter, on apprend… qu’on peut en goûter plusieurs.  Quelle tristesse!  On a donc bien testé les blancs du vignoble… et on en a acheté trois.  Quand même, il fallait bien que Thierry puisse en profiter aussi.   Nous sommes de gentilles filles, nous.  Généreuses et sensibles à l’autre, n’est-ce pas!

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Comme il nous était impossible de manger, nous sommes repartis, en réalisant que bon, finalement, c’était un peu plus long que prévu.   Laurence est un peu stone alors c’est café-time… avec tarte canneberge-pistache pour moi.  On achète un petit jeu de questions-réponses sur l’histoire… et ça nous tient bien éveillés jusqu’à l’arrivée, tout en nous faisant jaser des différentes époques.  Je sens que je vais bien aimer ce petit truc!

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Nous arrivons finalement à Toulouse, un peu fatigués mais quand même en forme pour une petite soirée à goûter les vins achetés plus tôt dans la journée.  Ô catastrophe, plus de coca… va falloir boire de l’alcool.  J’en suis fort fort triste, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Ceci dit, on reste raisonnables.  As usual.

 

Longue soirée placotage avec Lau, où on en profite pour jaser de tout ce dont on n’avait pas pris le temps de parler depuis la dernière année.  Moment où j’ai aussi réalisé, à mes réactions, que contre toute attente, j’étais un peu fatiguée et un peu sur les nerfs aussi.  Tssss… moi qui ne fais rien depuis 4 mois!   Ne me demandez pas comment je vais faire avec un rythme normal!  Je pense que je ne survivrai plus!

 

Allez, à bientôt!

Ma vie parisienne – 119 – Sens de l’orientation… ou son absence!

DSC_0296Tiens… je me suis levée à 10h30 du matin.  Parce que Laurence m’a réveillée sinon, je pense que je dormirais encore.   Ceci dit, je suis complètement coincée mais là, complètement.  Ma tête ne dépasse pas 10 degrés vers la droite.   Peut-être le fait que j’aie trouvé le moyen de tomber dans les 30 cm qu’il y avait entre le lit et le mur ont quelque chose à voir dans le truc.  Ya QUE moi pour faire ça!  Vous pouvez vous imaginer que le canoë, dans cette situation, c’était pas vraiment possible.  Genre, même pas envisageable.

 

De toute façon, ils en ont pour maximum 2h et ensuite, on a prévu aller se balader dans un village pas très loin

.  Du coup, Tina et moi, on va les attendre et aller chercher du pain à la boulangerie.  C’est facile et ça prend 10 minutes, selon Lau.  On descend la côte, on tourne à droite et ensuite, c’est tout droit jusqu’au village.   ON les laisse partir, on fait le plein de caféine… et on est parties.

 

En bas de la côte, on tourne bel et bien à droite et on marche une bonne dizaine de minutes.  On pense qu’on est arrivées… mais ah non… un T… Bon, pas de souci.  Tina est venue au pain au moins 40 fois.  Ça va aller.  Et on suit à droite.  Lau a peut-être omis une « droite ».  On marche encore.  Et encore.  Oups…un autre T.

 

Mais bordel, on est où! Tina n’a aucun souvenir d,être passée par là et voudrait tourner à gauche.  Sauf que bon, la pancarte du nom du village est à droite… je vais quand même me fier à la pancarte, étant donné que Tina a – selon ses propres déclarations – le sens de l’orientation d’une huitre.

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Et oui, c’était bien à droite.  Un km plus tard.

On arrive juste avant la fermeture.  Vu que ça a pris.. 40 minutes.  Thanks Lau!  Mais bon, il reste du pain, on sait où on est… et on est reparties.  Ceci dit, on a fait 9000 pas.  Ça va aller!  On va être des filles en forme et en plus, c’est joli!  On est devenues copines avec les vaches et les tournesols!

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Ce qui est bien, c’est qu’il est 13h25.  Ils vont bientôt arriver, on va bientôt manger.  On est comme affamées!

 

Un 2 litres de coca et 2h plus tard… on les attend encore.  Et on s’inquiète un peu.  Ceci dit, on ne s’est pas ennuyées une demi-seconde hein.  On a placoté non stop!  Et ils sont arrivés à 15h45.

 

Yep, ma copinette m’a plantée là pendant presque 5h, alors que je souffrais le martyyyyyre.  Elle m’a préféré un canoë.  Tout se perd, tout se perd.

 

Ils sont donc revenus complètement trempés pour cause de bidon inefficace.   Nous avons donc recueillis un trio dégoulinant, plein de terre…. qui a dû faire sécher une pile de 50 euros sur la corde à linge.   Yep… on est glamour comme ça, nous!

 

Après le dîner (magret et tzaziki maison), nous sommes partis vers la petite ville de Gurat pour voir une autre église troglodytique.  On veut faire une étude comparative, en fait!  Ceci dit, l’aller fut un peu rude pour cause de minuscules routes défoncées et de GPS hors-réseau.  Même avec 4 téléphones sortis, on a trouvé le moyen de faire un méga détour.  On ne sait toujours pas comment on a réussi ça!

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Un très joli petit sentier mène à l’église Saint-George, ou à ce qu’il en reste.  Moi et les ruines, c’est un peu une grande histoire d’amour.   Cette église date du 9e et est installée sur l’ancien ermitage d’un gentil solitaire-qui-voulait-vivre-comme-Jésus.  Au départ, le chœur était à l’extérieur de la grotte et la nef était, elle, à l’intérieur.   Le village est carrément construit sur l’église.  Juste en haut, c’est une maison.

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L’église a beaucoup souffert dans la guerre de 100 ans et dans les guerres de religion et elle n’est plus consacrée depuis un bon moment.  Toutefois, elle garde une atmosphère toute particulière, même si c’est à une échelle beaucoup plus humaine que celle d’Aubeterre.  Les piliers sont taillés dans un roc très brut et un tout petit couloir mène à une grotte qui a été aménagée aussi pour faire partie de l’église.   Dehors, des tombes, comme souvent.  Fort chouette endroit!

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Puis, c’est le retour, avec comme objectif, vu qu’il est super tard, de trouver des bières et du coca light.  On a finalement trouvé la première moitié de la bouffe dans un supermarché qu’on a fait rouvrir avec des yeux de piteux pitou, puis l’autre moitié à Aubeterre.  Ceci dit, il y avait plusieurs bouteilles à la grange.  Mais on l’a découvert après.  Sinon ce ne serait pas drôle!

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Ah oui, j’ai vu des noix pas mures dans un arbre.  Je pensais que c’était des kiwis et je me demandais bien ce que ça foutait là.  Et oui ça teint les mains, n’est-ce pas!

 

C’est déjà le départ demain alors après quelques conversations censurées que je ne relaterai pas ici, nous avons dîné, placoté, rigolé et englouti un bon nombre de baguettes de pain.  Je pense que c’est ce dont je vais le plus m’ennuyer à mon retour.  Le pain.  Il faudrait que je me trouve ou beau p’tit boulanger pour me le ramener dans mes bagages.  Pour les baguettes.  (Et interdiction de penser mal!)
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(Un tout petit origami – sur mon ordi – made by Laurence!)

Demain, back to Toulouse!

À bientôt!

Ma vie parisienne – 118 – Monolithe et Starmania

DSC_0163Savez-vous quoi?  Ce matin je me suis levée à 7h toute seule comme une grande fille!  Limite que ça faisait longtemps!  C’est que mon train était à 8h45 à l’autre bout de Paris… y faut ce qu’y faut!

 

C’était donc un départ de bon matin pour aller rejoindre Laurence en Dordogne, où elle a squatté la maison de ses parents.   C’est donc un Paris-Angoulême… à 8h40!  Call me warrior!  On n’a pas beaucoup de temps alors il faut maximiser.

 

J’ai quand même une malédiction des trains.  Ceci dit, il est parti à l’heure, le wagon était presque vide.  Ça s’annonçait bien.  Puis, comme ça, pour… arrêt de 45 minutes pour une raison inconnue, après 10 minutes à  vitesse démesurée… mais dans le sens inverse.  On a jamais trop compris pourquoi mais il paraît que c’est normal et que poser des questions, c’est mal vu.  Du coup, bon.  J’en ai profité pour lire un peu (toujours Yannick Grannec) et m’endormir…  pourquoi pas!

 

Puis, quelques arrêts plus tard, ça a commencé à se gâter.  Un groupe d’enfants qui partent en camp de vacances sont entrés avec les accompagnateurs.  Les enfants, d’une dizaine-douzaine d’années étaient éperdus, les mères pleuraient dans les couloirs… de toute beauté.  Puis le train part, ils se calment et les accompagnateurs, un couple dans la soixantaine, commencent une partie des 7 familles, question de les dérider un peu.  Mais ils y ont mis du leur, c’est le moins que l’on puisse dire!  Au bout de 3 minutes, la dame était debout en train de faire des annonces à tue tête et des petites danses de la joie quand elle récupérait une carte, au grand plaisir de tous les autres voyageurs, comme vous pouvez vous l’imaginer!   Joyful.

 

Je me retourne donc vers l’autre porte… pour réaliser que le couple assis tout à l’arrière, en biais, semble avoir bien du fun.  Yep,  se faire passer le doigt dans un wagon rempli d’enfants, il semblerait que ce soit « in ».

 

Puis, l’arrêt suivant, une dame entre avec ses trois enfants et m’annonce que je dois changer de place.  Heu… mais pourquoi?  Je suis à ma place, mon billet, ma voiture…  WTF!  Oui, elle sait.  Elle a des place, mais dans un autre wagon, mais elle est chargée, n’a pas envie de marcher et bon, elle, elle a des enfants, je n’ai qu’à me déplacer, avec mon bagage.  Heu… ok.  Lucky for me, le contrôleur l’a envoyée s’asseoir à sa place… dans le wagon juste après.    Les.  Gens.

 

Ceci dit, je suis arrivée avec juste 30 minutes de retard.  Ce qui n’est pas mal du tout étant donné notre départ.  Lau m’attendait avec tous les personnages de bande dessinée.  Un jour, il faudra que je visite cette ville, que j’ai vue rapidement en 2008 pour aller au  marché et faire des courses (coucou Sébastien!).  Le souvenir le plus précis (et le moins jet-laggé) que j’en ai est celui d’une rampe de parking qui me semblait mi-nus-cu-le!  Donc, à revoir.  Idéalement pendant le festival!

 

Quelques petits méandres routiers plus tard (ouais, on visite en voiture, nous), nous sommes enfin sur la bonne route et nous allons retrouver Tina et François à la maison du Papou (qui n’y est pas), dans le village de Saint-Antoine-Cumond, à la frontière de la Dordogne et de la Charente.   C’est une grande maison, avec un grand jardin, mais une marche entre chaque pièce et un escalier… oups, pardon… une échelle pour monter au deuxième.  J’adore les plafonds en bois c’est très frais à l’intérieur.  Heureusement car à l’extérieur, c’est 42.  Ouais, la réponse est toujours 42!

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Après un super BBQ (je n’ai pas eu le choix de prendre des bières… ça aurait été impoli sinon, n’est-ce pas!) où nous avons comparé avec brio les différentes versions de Starmania en tentant de chanter l’opéra-rock de la première à la dernière note, on s’en va dans le village d’Aubeterre, à 1 km, où il y a une église monolithe, Saint-Jean la sous-terraine.  Ah non, même si c’est ce qui est écrit sur le dépliant, c’est en fait une église troglodytique.  Je l’avais repérée dès le départ sur Google Map!  C’est très très différent de l’église de Saint-Émilion mais aussi très beau.  Elle n’est plus consacrée depuis une demi-éternité.  La construction daterait du 12e siècle et selon les chercheurs, elle aurait été construite pour abriter un reliquaire géant et monolithe (pour vrai, celui-là) qui aurait recueilli un morceau de la vraie croix.   C’Est qu’elle en avait des morceaux, cette fameuse croix!

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Les murs sont pleins de salpêtre, qui a, bien sûr, été utilisée pour la poudre à canon fin du 18e.  En haut, une galerie qui était autrefois destinée aux nobles est rejoignable par un petit escalier qui m’a ATTAQUÉE.  Mais vraiment, avec perfidie.  J’ai une méga bosse sur le coco!

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Juste à côté, un ossuaire avec plusieurs tombes creusées dans le roc, où les pèlerins s’arrêtaient.  Sous l’église, une crypte autrefois accessible par deux escaliers qui sont maintenant condamnés.  Les marches sont disons… d’origine.  Vous pouvez vous imaginer leur forme.

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J’adore ce genre de visite.  Quand on entre dans l’église (qui n’est plus complète, nous n’en avons qu’une partie, la nef étant presque toute détruite), c’est très surprenant et aussi très émouvant.  Ce sentiment de grandeur est quand même assez unique.

 

Ensuite, petite balade dans le village pour aller voir le potier préféré de Laurence.  Il fait des trucs magnifiques, où la terre brute est la principale beauté.  Je suis tombée en amour avec les petits pots… et une théière.  Je suis encore en réflexion à l’heure qu’il est.

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On marche alors vers le haut du village pour aller voir l’église Saint-Jacques, qui remonte également au 12e.  Bon.  Il ne reste que la façade de l’époque.  Le reste est beaucoup plus dépouillé et beaucoup plus moderne.  Toutefois, la façade romane est magnifique, avec ses frises représentant les signes du zodiaque ainsi que des métiers y étant associés.  J’ai retrouvé les poissons, fort amochés, mais bien là.   Et on dirait qu’il y a des feuilles de pot sur le haut.  On se pose des questions.  De sérieuses questions!

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On redescend par des petits chemins mystérieux et des petits chemins très mystérieux, qui ont une superbe vue sur la campagne.  Très agréable balade.

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Des pensées, ça me fait penser à ma grand-tante Marguerite, qui en avait plein dans son jardin!DSC_0234 DSC_0237

Après avoir rejoint Tina pour un verre au café de la place, sous les arbres, on réalise que le ciel est bien noir.  Et tiens… c’est quoi ce gros vilain bruit?  Et cet autre grand vilain bruit?

 

Ah ben tiens donc… des gouttes.  Ça va, il n’y en a pas trop.  On reste tranquilles encore un moment, puis on se dit que bon, quand même, il pleut pas mal fort.  Voire même très fort.  Je cède la première et je prends une course jusqu’à la terrasse couverte du resto… juste à temps!  Quelques minutes plus tard, il pleut mais À VERSE!  Un mur de pluie.  Dans la côte, c’est limite une rivière.  Et dire que Laurence voudrait faire du canoë demain… voilà, on a trouvé l’endroit!

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Après 10 minutes qui rappelaient le déluge de 96 on entend un autre drôle de bruit.  Des petits poc-poc.  Puis des plus gros.  Yep.  Tempête de grêle, et avec d’assez gros grêlons pour que ça fasse bien mal quand on allait dessous!

 

Pas le choix.  En attendant de pouvoir partir, il faut prendre une autre bière!

 

Une petite demi-heure plus tard, on retourne dans une voiture trempée (quelle bonne idée de laisser les fenêtres ouvertes) et où on a « les idées bien au frais », comme dit Lau.  Mais bon, l’apéro est pris et c’est l’heure de manger, ce qu’on fait dehors, après un bon essuyage des chaises!

 

On finit la soirée au son de la guitare de François et de Starmania (oui, encore.  Et je n’ai clairement pas la voix pour chanter ça).  J’ai décrété à François qu’il fallait définitivement qu’il travaille son répertoire de feu de camp.

 

Et je me suis écroulée.  Sur le divan.  AVANT que le divan-lit soit défait.  Normal, quoi!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 117 – Retour et bris de communication

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Nous sommes revenus… et je suis fatiguée!

 

J‘avais prévu une visite guidée du cimetière, ou encore de retourner à Orsay, mais en fait, j’ai fait du lavage, j’ai pitonné sur internet, j’ai fait la sieste… et bref, je n’ai pas mis le nez dehors de la journée.  Pendant que Fabienne allait voir ses cocos, j’ai traînassé et tenté de discuter avec Laurence pour planifier les prochains jours.

 

Ça a l’air simple comme ça, mais en fait, elle est en Dordogne, elle n’a pas de réseau et on dirait que les messages ne sont pas dans le bon ordre, ce qui n’est ma foi pas idéal. Un moment donné elle veut que je vienne la rejoindre, un autre tantôt, elle ne veut plus… bref, c’est compliqué.  Et je veux vraiment donner du lousse à Fab qui a besoin de bosser… et vite!

 

Finalement, on réussit à se rejoindre et j’achète mes billets d’avion.  Destination la maison à Mr. Papou pour 2-3 jours.  Mais ça aura été complexe!

 

Fab nous a mis au régime alors  pour souper, ce sera de délicieuses crevettes aux courgettes, avec les reines du shopping et l’amour est dans le pré en arrière-plan.  Notre effort kulturel est fantasmagorique ,je sais!

 

Allez, sur cette journée sans événement… je vous dis à bientôt!

Et je viens de réaliser que je devrai partir chez Lau avec des bas de maillots de bain pour cause de manque de culottes.  Ma vie est over-glamourous!

Ma vie parisienne – 116 – Grimpette et Puccini

DSC_0057Journée de retour à la vie « normale » aujourd’hui.  Le but du jour?  Passer du bon temps en Italie et être à l’heure pour notre vol de ce soir.  Me connaissant, il fallait que je m’occupe un peu.  L’avion et moi, on est pas super amis, en fait.  Je pense que depuis le temps, vous le savez hein!  Nous avons été super efficaces le matin.  À 9h58, nous étions dans la voiture, tout était payé, tout était bien empaqueté.    Limite incroyable, nous connaissant.

 

C’est surtout incroyable d’avoir réussi à faire entrer tous les achats de tout le monde dans la voiture… mais passons!

 

On décide donc d’aller dire au revoir à Lucca avant de partir soit pour la plage, soit pour Viareggio pour voir la tombe de Puccini.   Ceci dit, conjuguer quatre « je » différents n’est pas toujours évident hein!  On ne veut pas nécessairement les mêmes choses au même moment.

 

On s’en va donc dans notre cantine Lucca-esque, la Grotta, où on a mangé très souvent (et très bien)… et dont on connaît le wi-fi.    Question de discuter de tout ça.

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Le panacotta au petit-déjeuner… ya pire, je dis.

Ceci dit, Weight Watchers m’attend à Paris, je crois!  C’est un peu la catastrophe question « entrer dans mes vêtements ».  Ou plutôt « entrer gracieusement dans les vêtements! »

 

Chacun y va de ses petites emplettes (matériel d’artistes et cuir pour certains, cartes à poster pour moi) et quand Cécile propose d’aller réserver dans la trattoria que nous avait conseillée le guide et qui était complète la veille, je comprends bien que la journée va se passer en zonage dans la ville… et en stressage pour moi!  Connais-toi toi-même, qu’y disaient!

 

Du coup, opération « je m’occupe »!

Première activité : monter la Torre de Guinigi.  Vous savez, cette tour qui était la propriété d’une famille riche qui voulait montrer sa puissance?  Oui, comme bien d’autres, direz-vous.  Mais celle-ci, pour pallier au fait que leur tour ne pouvait pas être plus haute que la tour de l’horloge… a planté des arbres sur le dessus.   Jolie façon de contourner le problème!

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La tour date du 13e siècle.  La première partie se monte très facilement, même pour notre auteure souffrant de vertiges, mais à la vue des escaliers en métal de la seconde, notre miss a abandonné.  J’ai donc gambadé seule vers le sommet (et je confirme, elle n’aurait jamais pu monter ces escaliers.  Limite qu’on l’aurait retrouvée pétrifiée et larmoyante assise sur une marche 2 ans plus tard.  Limite.  La transparence des escaliers ne lui fait pas!).

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De là-haut, c’est fort achalandé mais aussi fort beau.    On a une très belle vue sur Lucca est sur les alentours verdoyants.  De haut, on voit vraiment la forme ovale de la ville, avec ses remparts, ses tours, ses églises.  On devine aussi la place de l’amphithéâtre et l’harmonie des toits est de toute beauté.    Mais bon, il faut redescendre (pour ça, il faut faire tout le tour (c’est pas large) derrière deux ados qui se prennent en selfie devant toutes les vues possibles.  Et ça, croyez-moi, c’est long.  C’est que les selfies doivent être FLATTEURS, voyons!

DSC_0082Retour sur la terre ferme, JF veut dessiner, les filles cherchent de l’ombre… et moi je pars au petit trot pour aller visiter la maison natale de Puccini (oui, call me crazy.  Ou stressée.  Or both), un peu plus loin dans la ville.  Ce n’est pas aussi loin que je ne le pensais.  Du coup, ça se fait plutôt bien.

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(Ok, avouons… sur le coup, je ne pensais pas que c’était de la glace!)

Giacomo Puccini est né à Lucca en 1858.   Il est issu de 5 générations de musiciens, dont plusieurs ont vécu à Lucca.  Ses ancêtres étaient surtout connus pour leur musique sacrée.    Dans sa maison de naissance, on a tenté de recréer l’ambiance 19e, mais on y trouve aussi de nombreux documents et lettres de Puccini, le tout sur fond d’airs de ses opéras célèbres (La bohême,  Manon Lescault, Tosca, Turandot, Madame Butterfly ou encore un opéra far west que je ne connaissais pas, la fille du Far West).  Plusieurs costumes sont aussi exposés.

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C’est assez émouvant de voir certaines versions manuscrites ou encore les programmes des premières d’opéras si connus maintenant.  Surtout sachant qu’au départ, madame Butterfly, La Bohême et Tosca avaient reçu un accueil assez mitigé!  On y trouve aussi des lettres à Elvira, la femme qu’il aimait… même si elle était déjà mariée.   Ils ont fini par se marier mais après avoir eu une longue aventure où tout Lucca était au courant… sauf le mari.

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La visite est assez courte mais comme c’est tout le temps que j’ai… je ne vais pas me plaindre hein!

 

On se retrouve donc à la trattoria Gigi et nous n’allons pas le regretter.  Contrairement à nous craintes, Jeff ne s’est pas évanoui au soleil et on le voit réapparaître pas très pimpant (because migraine) mais quand même fort affamé.  On prend des entrées délicieuses et variées (on a ENFIN goûté à la pancetta dont Fab nous parle depuis le début du voyage) et des pâtes, une dernière fois.  Mes pâtes aux crevettes sont une totale tuerie!  Je vais m’ennuyer de la bouffe italienne!

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Je conduis donc jusqu’à Pise pour déposer Cécile à l’aéroport, ce qui se fait relativement sans difficulté.  Fab dort à poings fermés et derrière, c’est aussi fort tranquille.  Le stress du retour, sans doute.   Puis, direction Florence pour aller rendre la voiture.  Encore une fois, aucun souci.  Malgré le fait que je me demande encore comment on a fait pour retrouver l’endroit totalement au pif, vu que rien n’était indiqué… et qu’en fait, ce n’est pas à l’aéroport.  Sérieux, ça me fascine.  Rien de moins.

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À l’aéroport, adrénalyne partie, j’étais MORTE de fatigue.  Merci candy crush, j’ai survécu.   Ceci dit, on a pu passer nos bagages en soute sans problème et même être assis ensemble.  Incredible!    Le décollage sur la ville est magnifique.  ON voyait le dôme et la vieille partie de Florence.  Un coucher de soleil plus tard, on était à Paris.

 

Pour voir arriver ma valise (qui était en fait celle de Fabienne) complètement défoncée.  Mais là, complètement.  Je ne vois pas DU TOUT comment une valise a pu être aussi pétée dans une soute.  Tout était déchiré.   Et il manquait un pantalon de yoga dedans.

 

Ceci dit, à la décharge d’Air France, le remplacement de la valise a été IMMÉDIAT.   Sur place, aucun souci.  Pour le pantalon, faut faire une réclamation, mais Fab a maintenant une valise très neuve rouge pétante.  Bon, ok, l’autre était neuve aussi hein.   Et au moins, je n’ai pas dû récupérer mes culottes les unes après les autres sur le tapis. C’est toujours ça de gagné.

 

Un taxi plus tard, nous sommes de retour dans le 11e.   J’ai eu plus peur dans ce taxi que sur les routes italiennes.   Je pense qu’il se pensait sur le circuit Gilles Villeneuve et que pour lui, les cotters étaient juste un obstacle pour prouver que sa voiture volait!

 

Au dodo maintenant.

Crevée je suis!

 

À bientôt!

La reine étranglée – Les rois maudits 2 – Maurice Druon

rois maudits 2Tiens tiens… je ne pensais pas aimer autant ce truc!  Je me souviens l’avoir lu toute petite et d’avoir trouvé ça over over compliqué mais là, ma foi, je trouve ça très distrayant.  J’avoue que d’avoir vu des endroits dont on parle et d’avoir entendu parler des personnages en contexte, ça simplifie les choses.   Vous riez, je le sens, mais pour moi, ce n’est pas de la culture acquise.  C’est voire même exotique.  Juste l’année 1300 est exotique.   Bref…

 

Dans ce volume, nous retrouvons la cour après la mort de Philippe le Bel. Son héritier, Louis X dit le Hutin, est dépeint de manière ma foi fort déplaisante.    On nous le présente comme un homme faible, complètement absorbé par lui-même et ne pensant qu’à utiliser le pouvoir du royaume pour satisfaire ses propres besoins.  Dans ce tome, il veut un pape.  Absolument.  Parce qu’imaginez-vous que sa femme, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée et qu’il en veut une autre.  Du coup, il faut annuler le mariage.  Le reste, il s’en fiche un peu, en fait.

 

Bon, on sait que c’est romancé, tout de même!  Mais bon.

 

Il est en fait pris entre deux feux : son oncle Charles de Valois (non mais il M’ÉNERVE ce personnage!  Comme rarement un personnage m’a énervé) et Marigny, le conseiller de son père.  On dirait que ce roi prend systématiquement les mauvaises décisions.  Et entre Valois et Robert d’Artois, qui ne veut que retrouver son comté, dont il s’estime dépouillé par sa tante Mahaut, il n’est pas au bout de ses peines.

 

Si les manipulations sont parfois un peu redondantes, le truc s’enchaîne parfaitement et on ne s’ennuie pas une minute!  Je vais continuer.