Ma vie parisienne – 115 – Piscine et placotages

DSC_0035Oh que ce sera une petite journée aujourd’hui!  J’avais plein de trucs en tête, je voulais aller à Bologne, je voulais aller voir la tombe de Puccini et surtout, surtout, je voulais aller à la mer… mais finalement, je suis allée à la piscine… et je n’ai pas réussi à me lever à une heure convenable!

 

Bon, en fait, j’ai une excuse.  La croisière que je voulais faire à Viareggio partait assez tôt, je me suis levée à pas d’heure et Cécile avait absolument besoin d’aller à Lucca pour s’acheter une crème.  Du coup, j’abandonne l’idée et je m’installe sur le bord de la piscine pour geeker un peu et user comme il faut mon maillot de bain.    Avec de la crème 50, of course.  Question de ne pas bronzer!  Je suis déjà assez brune-rouge comme ça!

 

L’après-midi fut l’occasion d’une longue discussion dans la piscine avec Cécile, ainsi que celle de relaxer et de placoter entre copains.  Jeff dessine, Fab lit, et sérieux, je me dis que j’ai de la chance d’avoir des amis pareils.  Avec eux, la distance, ça ne compte pas!

 

Nous profitons de la soirée pour aller dire au revoir à Lucca en allant manger dans une pizzeria (la pizza, c’est le bien) et en buvant du vin italien.   Lucca by night, ce n’est pas mal du tout, en fait.

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Et demain, c’est le retour en France.

Chez Fab, qui est devenu mon 2e chez moi temporaire!  Bon c’est chez elle.. mais j’ai besoin d’avoir un peu d’appartenance quelque part.  Vous me pardonnez, hein!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 114 – Villages de montagne et thermes mystères

DSC_0804Tiens, c’est le 12 août (vous voyez l’ampleur de mon retard d’uploadage de photos!).  Je suis supposée acheter un livre québécois, aujourd’hui.  Ceci dit, je suis à Lucca, en Italie, avec un réseau non-sécurisé et aléatoire.  Du coup, c’est un peu manqué, je dis!  Je me reprendrai au retour!

 

Journée de changement de plans, aujourd’hui.  Au départ, on devait déposer Jean-François  Lucca pour qu’il puisse dessiner, les filles ne voulaient rien faire… et finalement, on a eu une journée pleine.   En fait, c’est compliqué de savoir combien ça va nous prendre de temps d’aller d’un point A à un point B.  Je pensais que j’étais habituée avec la France et l’Espagne mais non.  En Italie, les limites de vitesse restent et demeurent un mystère.  Genre, mais POURQUOI une zone de 30 sur une route droite et sans habitation, suffisamment large, et un limite de 60 dans les lacets?  Mais pourquoi?

 

On tente donc un départ pour aller visiter le village de Bagni di Lucca.  Une tante de Cécile, qui a beaucoup voyagé, nous le recommande chaudement.    Du coup, hop, go, on y va.     En oubliant le guide, sinon ce ne serait pas drôle, n’est-ce pas!  Ma faute, ma très grande faute!

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C’est donc le festival est routes en lacets et des Italiens qui conduisent comme sur une piste de course, en utilisant toute la route, si possible et en coupant les virages, sans ralentir ou vérifier une demi-seconde s’il vient des gens de l’autre côté.  Je pense qu’ils se sont lancé un défi : un point par touriste touché!  C’est fou, fou, fou!  Un « cédez le passage »?  Pourquoi je ferais ça!  « Priorité à celui qui est engagé au rond-point »?  Pfffff, pour les touristes.  Dépasser sur un rond point?  Signe de virilité, sans doute!  Bref, du jamais vu!

 

La route est vraiment super jolie et différente de ce qu’on a vu hier Jeff et moi.   On traverse le village de Borgo a Mozzano, avec son pont du diable si particulier datant du 12e (pas de photo… pas facile de guider et de photographier en même temps!) pour enfin arriver au fameux Bagni de Lucca, ville de thermes et de bains.  Elle a été très très fréquentée par les anglais au 19e.  Du coup, il y a une église anglicane et tout est bilingue.  La ville est encore très jolie mais a perdu de son prestige.  Plusieurs établissements sont en ruines et il y a un étrange mélange de nouveau et d’ancien pas toujours heureux.

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Toutefois, au bord de la rivière, c’est magnifique.  Le soleil se reflète dans l’eau, de petites chutes coulent un peu partout et les couleurs des établissements autour sont super jolis.   Et les routes sont… particulières.  Non, ce n’est pas une porte de maison que vous voyez en bas.  C’est une route.  Qui passe des deux côtés.

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Ceci dit, ce n’est pas, comme on nous l’avait promis, l’un des plus beaux villages du monde.  ON veut le nom de l’amant qui y habitait et qui a transformé la vision de la vénérable dame!

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Là-dedans, on rencontre.  Et certains ne prenne même pas le temps de freiner pour voir s’il y a quelqu’un de l’autre côté!DSC_0812 DSC_0816 DSC_0817 DSC_0819 DSC_0820

On poursuit ensuite la route vers Garfagnana, ou plutôt castelnuovo di Garfagnana.  Ce village, c’est le running gag depuis le début du voyage en Italie.  Un tel nom, c’est juste… surréaliste!  Du coup, il fallait y aller, non!

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En fait, la Garfagnana, c’est la région.  Et il y a plusieurs villages de ce nom.  Castelnuovo comprend la forteresse Ariostesca et, plus haut, la forteresse du mont Alfonso.  C’est un village avec quelques boutiques (aussi surréalistes que le nom… une barbie avec un bikini de chasse qui cohabite avec des couteaux… et des champignons en macramé) qui a jadis habité Ludovico Ariosto, auteur du Roland Furieux.  Il y a encore des conférences littéraires autour de l’œuvre dans la ville.

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On mange comme des italiens (primo plato, secundo plato et accompagnement) pour la modique somme de 10 euros.  Excellentes pâtes mais morue… étonnante pour moi!  On ne la fait pas comme ça dans mon Québec natal!

 

On revient donc en fin d’après-midi, dans des routes toujours aussi weird et on arrête à Lucca, pour faire dessiner Jeff… et pour acheter des souvenirs pour Fabienne.    On se donne RV à 18h à la voiture… et on décolle, direction rue Fillungo où se trouvent toutes les boutiques.  J’avoue, on la connaît par cœur.  Et eux encore plus que moi car ils l’ont écumée en plus alors que je visitais autre chose.    Il y a des choses dont on ne se lasse pas hein.  Genre… le shopping!

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(Très safe, hein!)

Et là, je dois avouer qu’on a fait TOUTES les boutiques.  TOUTES.  Et on a pas acheté de souvenirs.  Sauf à 2 minutes de la fin, of course.  J’ai trouvé un truc pour maman.  PERSONNE ne va jamais deviner ce que c’est.  Je lance l’ouverture d’un concours de devinette d’ailleurs, avec la gloire comme récompense (ouais, je sais, c’est pas populaire sur la blogo).

 

Par contre, bon.  Je reviens plus chargée de deux robes.  Fab en a pris une pareille à moi mais d’une autre couleur.  Photo coming soon.  Ou peut-être dans cet article… je ne sais pas quand est-ce qu’on va la prendre!  Vivent les soldes!

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(Boutique où on a acheté des trucs super jolis!)

Finalement, on est revenues à la voiture… à 19h.  JF était RAVI, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Mais bon, entre les boutiques de bouffe, les épiceries italiennes et les boutiques, c’était pas facile!  On a fait notre possible.  Mais on était un peu piteux-pitoux!

(Et Jean-François fait dire que bon, Bratislava, il faut l’oublier, Un partout, la balle au centre!)

 

On a donc fini la journée en buvant du chianti sur le bord de la piscine et en tournant des story débiles sur Instagram.  On a donc décrété que le sens de la vie… c’était l’endroit.  Et l’avant.  Du moins, pour nous. Oui, on sait, on est over distinguées… et philosophes en plus de ça!  Je plains les pauvres copains qui ont eu à supporter nos délires à distance.  C’est que préparer de la sauce puttanesca, ça donne des jeux de mots stupides… et hilarant après quelques verres!

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(Oups… poor thing!)

Allez, à bientôt!

 

 

Ma vie parisienne – 113 – Maisons-tours et émerveillement

DSC_0575Journée marathon!  Mais quelle belle journée!  Et que de belles choses nous avons vues!  Nous sommes partis de bon matin Jean-François et moi, alors que Fabienne et Cécile préféraient se reposer au gite.   Et moi, je vais devoir conduire toute la journée en Italie.   Avec ce que j’ai vu de la conduite des italiens, ça fait un peu peur!

 

Jeff et moi avons un plan fou fou fou.  San Gimignano, Sienne et Volterra.   Yep, tout dans la même journée.  C’est que partir plusieurs jours, ça veut dire prendre la voiture plusieurs jours  Du coup, go, on fait tout… sans courir quand même!  C’est l’Italie et on est en vacances!

 

On choisit de prendre les petites routes parce que c’est aussi ça la Toscane.  Quitte à aller moins vite, quitte à prendre un peu plus de temps… mais avoir l’impression de bien profiter du truc.  La campagne toscane est superbement superbe.  Oui oui, tant que ça!    Paysage vallonné avec une superbe lumière, des vignes, des villes et villages accrochées aux flancs des collines et des tours au loin.   C’est hyyyper beau.  Mais comme je conduis, je ne peux pas prendre de photos.  Ce serait… problématique, mettons!

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Premier stop, San Gimignano, la ville des tours.  On y va tôt le matin car c’est hyper touristique (c’est Disneyland, selon JF) et si on veut avoir une chance de se stationner (ma hantise, il faut l’avouer… étant donné que faire un créneau relève du domaine de l’impossible, ça peut être touchy!).

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Je me suis inquiétée pour rien.  On est stationné bien comme il faut, dans un parking même pas trop cher…et près de la ville.   On arrive en plein marché par une rue escarpée… pleine de boutique de cuir.  Mais PLEINE!  Et comme Jeff est à la recherche du « sac idéal », on les fait.  Toutes.  Et on prend des photos avec les sacs pour voir quel est le plus seyant à sa morphologie et à sa palette.  On ne regarde par les émissions de Christina Cordula impunément.

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(Fabienne… les franges, ça te plaît??)

Et vous savez quoi?  Il a trouvé!  Alleluia!

DSC_0463San Gimignano est une ville classée à l’UNESCO, qui a des origines au 10e siècle.  Elle est située en pleine mer d’oliviers et elle conserve plusieurs monuments du 13e et 14e siècle.   À l’époque, elle avait plus de 75 maisons tours mais comme plusieurs villes italiennes, deux camps se la disputaient : les Guelfes et les Gibelins.  Danté y aurait séjourné.  Elle s’est soumise en florence en raison d’une grande peste en 1348.   On y fabrique le vin Vernaccia di San Gimignano.

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C’est une ville close, avec un rempart et des tours nombreuses.  C’est impressionnant, à l’arrivée.   C’est une ville où il fait bon se balader dans les petites rues… si on a de bons mollets.  Il n’y a pas grand-chose sur le plat, disons!  Pour les geeks, c’est la ville médiévale du 15e dans  Assassin’s creed II!

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Nous visitons donc la collégiale de San Gimignano et l’église Sant’Agostino, sur la piazza del Duomo.    L’église date du 13e tandis que la collégiale est du 12e.  On y trouve plusieurs fresques de Bartolo et de Benozzo.

 

Nous nous promenons aussi à l’ombre des tours pour admirer la vue sur la campagne, sans oublier une mini-montée sur un rempart.  Bref, c’est joli et nous profitons amplement de la visite.

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C’est un musée.  Mais bon, on a juste visité l’extérieur. DSC_0515 DSC_0528 DSC_0530 DSC_0532 DSC_0535 DSC_0537 DSC_0543 DSC_0545 DSC_0546

À côté du musée du vin, on a failli prendre racine… en attendant pour aller aux toilettes.  Les plus longues de la terre.  Genre, celles que tu aimes tant, maman!  Mais personne n’est entré dedans avant le lavage, contrairement à toi!DSC_0553 DSC_0554 DSC_0556 DSC_0560 DSC_0552

(Dans une autre vie… Fabienne aurait acheté ça!)

Ensuite, directions Sienne.  Sienne, j’en avais entendu parler dans un livre jeunesse de Mary Hoffmann, le tome 2 de la série Stravaganza, où il était question de factions, d’une ville divisée en horloge ainsi que de courses de chevaux.  Quelle ne fut pas ma surprise de voir que c’était Sienne, et que j’y étais!  Nous réussissons à nous stationner dans un parking couvert et nous croyons que nous avons bien noté l’endroit.  Comment dire… l’avenir nous prouvera le contraire!

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Première priorité : mangeeeeer!  On a un peu traîné à San Gimignano et il est près de 14h… il faut trouver un resto qui sert encore, ce qui semble être complexe.  Pendant notre recherche, sans nous y attendre, nous débouchons sur la place principale, la piazza del campo, celle en coquillage.  Et là, pour moi, c’est l’éblouissement.  On mange ici.  Pas ailleurs.  Inutile de discuter.  Heureusement, il reste une pizzeria d’ouverte, avec une superbe vue, que Jean-François s’empresse de commencer à dessiner.  C’est animé et il y a une certaine grâce (voire même une grâce certaine) dans cet endroit et dans les contours des immeubles… c’est vraiment particulier.  Je mange donc le nez en l’air, en regardant la Torre del Mangia et le Palazzo Pubblico, ainsi que les commerces autour.  Le fait qu’elle soit inclinée lui donne une atmosphère très particulière et la magnifique fontaine y est pour quelque chose.  Devant le palazzo pubblico, des lignes en éventail, qui auraient déjà délimité les quartiers… mais peut-être est-ce aussi une légende.

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(Avaient-ils hâte qu’il termine, selon vous??)

Parlant de légende, celle de la ville veut qu’elle ait été construite par Senius et Aschuis, le fils de Rémus, qui y serait arrivés sur des chevaux donnés par Apollon pendant qu’ils fuyaient Romulus.  De là les couleurs de la ville, noir et blanc.   Maintenant, pour la vraie histoire, Sienne serait une ancienne colonie romaine sous Auguste.  Elle serait devenue siège épiscopal au 5e.  Puis tard, au 12e, la cité est rivale de Florence et très pro-gibelins (l’empereur, par opposition au pape).

 

Deux fois par année, le 2 juillet et le 16 août, se tient le célèbre Palio delle Contrade, course de chevaux où s’affrontent les différents quartiers.  Ily  a d’ailleurs des drapeaux et des lustres personnalisés partout  Elle se tiendra justement dans quelques jours et en après-midi, toutes les terrasses doivent se vider pour préparer le terrain pour les entraînements du lendemain matin.  Sauf que Jeff n’a pas fini son dessin… on est presque pas en train de se faire mettre dehors hein!

 

Qu’à cela ne tienne, pendant que j’explore la place, il s’installe par terre sur la place, où au moins une quinzaine de touristes le prennent en photo en train de dessiner.  Comme la préparation implique l’arrosage du sable, une chance que je me suis érigée en bouclier!  Je suis certes trempée, mais le dessin est sauf!

DSC_0616Dans les rues, on sent la course qui s’en vient, avec les lampadaires aux couleurs des quartiers et les drapeaux partout.  Un petit drame s’annonce, JF a vu un sac qu’il aime PRESQUE MIEUX que celui qu’il a acheté.  Va-t-on s’en sortir?  Ou acheter deux sacs?  OU encore acheter une autre paire de chaussures (il a craqué à San Gimignano)?  Mais non.  Juste une glace!  C’est qu’il est raisonnable!

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Petit stop ensuite à la cathédrale, le duomo de Siena.  On ne s’attendait à rien du tout, malgré la superbe façade très sculptée.  La cathédrale est tout en haut de la colline et il semblerait qu’il y ait eu quelque chose depuis le 9e siècle à cet endroit.  Toutefois, cette église particulière a plutôt ses origines au 13e.

 

À l’intérieur, par contre, c’est superbe.  Les marbres noirs et blancs donnent un aspect très particulier et le vitrail du choeur date du 13e.  C’est magnifique.

 

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On prend un petit couloir en croyant arriver nulle part et là, wow!  Une pièce toute (très) décorée avec des vieux livres dedans.  Nous venions de pénétrer dans la librairie Piccolimini.  Comment dire… j’étais en admiration devant les vieux livres!

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L’épreuve ultime aura été de retrouver la voiture.  On savait « à peu près » où c’était, mais JF a laissé son sens de l’orientation en France et il semblerait qu’il y ait plusieurs endroits sur Google Map qui aient le même nom que notre parking.   On a beau demander, ils nous envoient un peu n’importe où, jusqu’à ce qu’on suive notre instinct… et qu’on y arrive direct!  Ça nous apprendra à suivre des plans!  Ceci dit, j’ai eu peur pendant un petit moment, j’avoue!  Je nous imaginais appeler Fabienne « on a peeeeerdu la voiture », légèrement penauds!  Ça aurait été joli!

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(Oui, un voyage organisé de bonnes soeurs!  La séance a duré 15 minutes!)DSC_0687 DSC_0698 DSC_0699

(Ne lâchez pas… j’en ai photographié 15 différentes!)DSC_0700 DSC_0701 DSC_0702 DSC_0692 DSC_0703

On ressort de la ville (parce que oui, on avait trouvé le moyen de rentrer dans les fortifications sans trop s’en rendre compte) pour se rendre à Voltura, ville que Jeff a adorée.  Je me demande pourquoi je pense tout le temps aux vampires le temps que j’y suis… ce doit être à cause du « v »… jusqu’à ce que je réalise, une fois au gite… que c’est à cause de Twilight!  Volterra, la ville des Volturi!  Faut dire que j’ai lu ça à la sortie en anglais… ça date un peu!

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On arrive donc à Volterra avec le soleil couchant, et on peut voir celui-ci bien bas derrière les tours et les enceintes médiévales.  On commence par une glace (priorities first) et on remonte la rue principale en regardant les boutiques.  Étonnamment, on a presque réussi à se perdre alors qu’il y a trois rues!

 

Il y a un concert de prévu en soirée et les musiciens sont partout… et ça nous permet de visiter la cathédrale Santa Maria Assunta (une autre) ainsi que son baptistère… en nous couvrant.  Ce dernier date du 13e siècle.

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La ville a ses origines à l’âge de bronze et a été une cité étrusque.  Au moyen-âge, elle a été une cité indépendante associée à Florence, avant d’être conquise par les Médicis au 16e siècle et de faire partie du royaume de Toscane.  Nous y avons mangé… et n’avons vu aucun vampire scintillant.  Limite qu’on était déçus!  On a fini par attraper des pointes de pizza dans un bar local en regardant les JO.  Rien de trop glamour!

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La route du retour, rapidement dans le noir total, a été un peu plus fatiguant que l’aller.  On aurait presque pleuré quand on a réalisé qu’il n’y avait plus de place de parking dans le stationnement de l’hôtel et qu’on devait marcher!  Ça nous a semblé suuuuper loin.  Impression qui a été démentie dès le lendemain matin quand on l’a récupérée!  C’était juste à côté!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 112 – Maisons colorées et… ils sont fous ces italiens!

DSC_0240Aujourd’hui est la journée tant attendue : nous allons aux Cinq Terre.   Tous mes collègues m’en parlent depuis tellement de temps et avec tellement d’enthousiasme que je ne portais plus par terre.  En fait, le pourquoi du comment je voulais aller en Italie, c’était ça.  Voir les Cinque Terre.   Du coup, j’étais ravie.

 

Mais j’aurais dû un peu m’informer avant.  Sérieux, les gens, prenez le train.  Quand vous réussissez à vous stationner en quelque part, restez-y et prenez le train!  On voulait marcher un peu à pieds mais les sentiers s’étaient effondrés alors ce n’était pas possible.    Du coup, on a moins exploré que ce qui était prévu.  Ah oui!  Début août, ce n’est peut-être pas la période idéale non plus!  Bondé et surbondé!

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Ça faisait peur… mais on a eu beau temps!DSC_0231

Les Cinque Terre, il semble que ce soit avant tout un parc national où se trouvent cinq villages, sur la côte méditerranéenne de l’Italie : Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manarola et Riomaggiore.  Ils sont accessibles à partir de La Spezia, une ville pas jolie du tout.   Du moins dans les parties que nous avons vues!

DSC_0233Ok, entendons-nous, nous en aurons vu, des hurluberlus, sur cette route.  Entre le mec qui recule dans le poste de péage (mais pas qu’un peu) et l’autre  qui recule, mais sur la route principale, c’est pas gagné!  Et la route tourne, tourne!  Avec la championne du mal des transports (ex-aequo avec Michèle), c’est pas gagné.  Même quand elle conduit!

 

Pour une raison X, nous commençons par Manarola.  Le deuxième.  Faut croire que le chiffre nous plaisait.  Ceci dit nous avons de la chance, nous trouvons un stationnement pas loin du tout, et nous commençons à explorer.  Selon ce qu’on nous en a dit, ce pourrait être le plus ancien des villages des Cinque Terre, avec des mentions du début du 14e siècle.   Il y aurait des trucs de cette époque dans l’église, d’ailleurs.

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Village de pêcheurs au départ, il est peint de couleurs chaudes et est bâti sur les rochers escarpés.  Il est juste magnifique, peu importe d’où on le regarde.  En fait, c’est presque plus beau de regarder de loin!  Parce que dedans… ce monde!  Mais ces sandales, aussi!  Les filles ont fait la provision de sandales!!!  Mais moi je suis over sage.

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Cécile et moi décidons d’aller marcher un peu sur la partie non-éboulée du sentier des amoureux, et elle nous mène au petit resto assez moyen, mais qui l’avantage d’être ouvert tôt… et d’offrir une magnifique vue sur le village et les vagues qui dansent et explosent contre le rivage.  La séance photo après descente des échelles est exaltante et c’est l’un de ces moments où l’on se sent vraiment présentes.  C’est superbe!

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Après le lunch, on visite un peu la ville et on se perd dans les petites rues et sur les falaises qui mènent à une autre vision de la ville.  Le soleil rend les couleurs encore plus vibrantes!    Partout au retour, des vignes en étage et la mer en arrière plan.

DSC_0307DSC_0311 DSC_0325 DSC_0330On décide ensuite d’aller voir un autre village… mais là, l’erreur… impossible de se stationner.  On fait des manœuvres improbables pour retourner, chercher, tenter de stationner la voiture à la one again…  impossible.  On se contente d’aller voir le village d’en haut (c’est super joli, en fait…) et on se dirige vers Vernazza, vu que les gens ont lu qu’il y avait plein de marches à monter pour aller à Corniglia.

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Ça commence quand même pas trop mal.  Mais bon, il faut reculer (dans les routes de montagne) à certains endroits vu que la route ne passe pas à deux… et ces italiens… ils sont FOUS!!!  Dépassements à moitié dans la forêt, dérapages dans les épingles.  À un moment donné, on voit passer l’un de ces bébés-camions à côté de nous à 70 à l’heure, sans ralentir une demi-seconde!

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C’est à ce moment (et aussi à celui où Fab était verte, même en conduisant), que nous avons décidé de nous contenter de vues de loin.  Déçus certes, mais sérieux, ça faisait vraiment peur.    J’y retournerai… en bateau (bateaux qui ne fonctionnaient pas en ce jour)!  Ou en train!  Nous avons quand même passé une magnifique journée.

 

Nous décidons donc de finir la journée à la plage, à Fortei di Marmi, station balnéaire à la mode sur la côte.   Le tourisme y a commencé à la fin du 18e et se poursuit jusqu’à nos jours.  Il paraît qu’Andrea Bocelli y habite… mais nous ne l’avons pas vu!   Première surprise, toutes les plages sont privées.  On marche donc le long de l’eau, dans des énormes vagues, jusqu’à ce qu’on arrive à une plage où il reste de la place… et où nous installons sur un transat.  En fait, nous faisons un peu de forcing hein parce qu’il n’était pas question que je ne passe pas la fin de la journée sur le bord de l’eau et que je ne mange pas des glaces!  Jeff, n’a qu’une envie, voir le coucher de soleil sur la mer!

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Les vagues étaient super bonnes, la température magnifique, les transats confortables.  On aurait même pu avoir des massages si on l’avait voulu.  C’est une plage over-chic!  Retour tranquille au gite, où nous avons passé une fin de soirée tranquille.  Enfin.  Tranquille pour nous.  Ce qui correspond souvent assez peu à la définition habituelle!

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Non mais… pauvres nains de jardin!DSC_0425

À bieintôt

Ma vie parisienne – 111 – Énième visite guidée et tours médiévales

DSC_0162Tiens, il faut chaud.  Quelle surprise!  Il fait même très chaud… mais on ne va pas se plaindre après le printemps qu’on a eu, n’est-ce pas!

 

C’est donc un début de journée italien relax, sur le bord de la piscine, en attendant le repas du midi ainsi que le tour guidé que je veux faire en après-midi.  Fabienne vient de réaliser qu’elle n’avait pas assez apporté de vêtements en Italie et JF veut un sac en cuir.  Du coup, on se dirige vers Lucca tous ensemble, même si personne ne veut vraiment faire la même chose.

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Artiste à l’oeuvre de bon matin!DSC_0083

Autre artiste, mais pas à l’oeuvre!
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Cette saucisse est ma foi bien étrange… Je suis fort perplexe, ce matin!  Visiblement, j’en perds ma robe!

 

Lucky me, je suis à l’heure pour le tour.  Toutefois, il sera plutôt bilingue anglais-italien, même si ce n’est pas ce qui était indiqué au départ.  Je suis comme la seule qui ne parle pas italien dans la gang alors bon, je ne me plains pas trop, hein!  La guide Vittoria, est super intéressante et je réalise que je comprends 70% de ce qui est dit.  Quand elle me demande ça fait combien de temps que je suis des cours d’italien, je ris toute seule… comment dire… je ne veux même pas essayer!  Pas question de me mélanger avec l’espagnol que je me rentre dans la tête de peine et de misère.

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(Le livre pour enfants écrit par notre guide)

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Nous arrivons donc en plein pendant la biennale d’art sur carton.  Tiens, c’était ça les bizarres d’autruches que nous pensions faites avec du scotch tape!   Ils ont choisi ce médium car vu que le brocart de soie n’est plus très lucratif, le papier et le carton ont été très importants pour la ville.  De là le truc.

 

La ville de Lucca date du 2e siècle avant Jésus Christ.  Jules César l’aurait même visitée un peu plus tard.  De la ville romaine, on peut imaginer l’amphithéâtre, sur la place du même nom, ainsi que le forum, situé place San Michele.   À l’intérieur de la plaza del’ anfiteatro, on retrouve d’ailleurs des murs datant de plusieurs époques différentes ainsi que des escaliers, restes et souvenirs des anciens gradins.

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Au début du moyen âge, elle est assiégée et passe entre plusieurs mains mais la ville s’enrichit au 11e siècle avec le commerce de la soie et du broquart.   C’est après la mort de Mathilde de Toscane que la cité devient libre.  Elle le demeurera pendant 5 siècle, n’ayant jamais été sous la coupe des Médicis et de Firenze.  Il y a d’ailleurs beaucoup d’humour et d’ironie quand Vittoria parle de Florence!  Il faut dire qu’à l’Époque médiévale, ça jouait dur entre Pise, Sienne, Lucca et Florence.   Lucca était sur la route de la soie et possédait le secret pour créer du brocart de soie, ce qui a fait la richesse de la ville.

 

En 1533, Les murs médiévaux sont refaits et on commence par la porte est.  Toutefois, elle deviendra le bureau touristique plus tard car les remparts sont déplacés un peu plus loin.  Les ruines par terre sont des  restes des remparts médiévaux.    Les nouveaux remparts sont longs de 4 km, hauts de 8m et larges de 30m.  Pas facile d’entrer.  D’ailleurs, ils n’ont jamais été attaqués.  Sur les remparts, 35 espèces d’arbres différentes.   À l’intérieur, 99 églises.  Bien entendu, on ne les a pas toutes vues!

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En effet, la ville était riche.  Et que font les riches?  Des églises.  Et des tours.  Il faut montrer notre richesse!  Et s’acheter une place au paradis!  Du coup, il y en a partout.  Et comme on ne pouvait pas construire de tours plus hautes que la tour du concile, les Guinigi, une riche famille s’étant auto-proclamée boss de la ville, a fait construire une tour moins haute… mais avec des arbres dessus!  Pourquoi pas!  On peut encore la monter, d’ailleurs.
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Lucca est aussi la ville de Puccini.  5 générations de Puccini ont  habité la ville et le plus célèbre est le dernier d’entre eux.  Il est enterré dans sa villa, près de la mer.  Le musée Puccini est située dans l’appartement du compositeur.

Bon, les prochaines photos sont de l’intérieur d’une église mais je ne sais plus laquelle.  On nous l’a fait visiter pour pouvoir voir Lucca comme à l’époque, car c’est représenté sur un tableau… mais vous m’excuserez, je ne sais plus trop!

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(En fait, c’est celle-là, das la rue principale.  Mais je ne sais plus le nom. )

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Vous voyez, c’est Lucca en bas.

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(Le tableau… celui du détail du début!) DSC_0135

 

Nous passons ensuite par l’église San Michele, installée sur l’ancien forum romain.  Elle date du 8e mais la façade est du 13e.  Avant, il y avait un temple à cet endroit.  L’architecture rappelle un peu celle de la tour de pise, avec ses nombreuses arches.  C’est d’ailleurs typiquement « période romane de Pise » mais celle-ci est bicolore.  On y retrouve des figures animales et végétales, ainsi qu’une certaine influence mauresque.  Les colonnes sont toutes différentes.  Retrouvez-vous le symbole de Starbucks?

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(Non mais elles ne sont pas belles, ces colonnes?!?!?!)DSC_0142 DSC_0145DSC_0144

 

Tout près, la Pietra Santa, où nous trouvons de l’art moderne.

DSC_0146 On nous raconte ensuite la conquête de Pise par Napoléon en 1799.  La ville a été vendue par un traître (je ne suis pas certaine que ce bout soit bien clair dans ma tête… mais bon!) et une place Napoléon existe désormais.  Place qui n’est pas du tout appelée comme ça par le locaux vu que bon, Napoléon… pas vraiment!   Elisa Bonaparte était bien contente de son palais… mais c’était un peu serré… il fallait une place.  Pourquoi pas tout détruire pour en faire une?  Le palais a été laissé en 1815 à Maria Luisa Bourbon, qui a laissé Lucca se joindre à l’empire Itaien.

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Dans les rues, on voit beaucoup de tours, certes, mais pour la bataille, ces tours étaient reliées par des palissades en bois.  On voit encore les pierres pour les installer.

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(Bouffe d’ici.  Et bonne à part de ça.)DSC_0149 DSC_0151 DSC_0153 DSC_0156 DSC_0157 DSC_0160

En passant près de l’église byzantine, on nous raconte la légende de Ste Zita, donc le corps a été momifié naturellement, probablement en raison d’une pollution par le plomb.  La façade est du 13e mais l’église serait du 6e.  L’intérieur est rempli d’œuvres d’arts du 10e au 20e siècle.

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Place de l’amphithéâtre, la guide nous fait remarquer les arches ainsi que les escaliers de pierre dans les maiaons.  Sur le mur extérieur, on peut voit le marbre blanc de l’époque romaine, les pierres des 6-8e siècles, les briques épaisses du 15e, le plâtre du 19e et le béton du 20e.   2000 ans dans un mur!!

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Nous passons ensuite devant l’école de musique de Bochcherini, du 18e.  Il est célèbre pour un menuet mais tous les Puccini ou presque y ont commencé.  Du coup, elle est célèbre!

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Le point final de la visite est la duomo di San Martino.  Cette église est encore principalement dansn le style roman de pise.  J’adooooore le look, tout plein de couleurs et de textures.  L’ancienne cathédrale est juste en face.  IL y avait un édifice à cet endroit dès le 6e siècle mais l’église actuelle date du 11e.   La façade est richement sculptée et l’acoustique y serait fantastique.    Tous les 13 septembre, on fête l’arrivée du crucifix de Nicodème à Lucca.  L’église a d’ailleurs été construite pour l’accueillir.

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(Un atelier de tissage… ils font des trucs superbes!)

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Au-dessus de la porte, de superbes fresques…DSC_0186 DSC_0187 DSC_0188 DSC_0190
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Sur le crucifix, on note que le christ est triomphant.  La foi était en effet différente à cette époque, plus orientale.  C’est l’église européenne qui a représenté davantage Jésus souffrant sur la croix.

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La visite a été un peu plus longue que prévu et je sens que les filles ont un peu hâte que j’arrive!  J’ai à peine le temps de m’assoir, et pas du tout celui de prendre un verre!  On prend quand même deux petites minutes pour une pause-gélato et retourne traînasser sur le bord de la piscine avec du vin… et nos téléphones!  Ces petits trucs sont plein de ressources… et occasionnent bien des fous rires!  Et non, vous n’aurez pas les photos!

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Ces volets s’ouvrent de tous les côtés!!DSC_0225

À bientôt!

Ma vie parisienne – 110 – Lucca en accéléré et tours de périph

DSC_0021Réveil à Lucca, dans notre gite, en cette belle journée.  Je pourrais même dire cette très belle journée. Il fait très chaud et la Toscane, l’été, ce n’est pas réputé pour ses petites brises!  Ceci dit, au rythme où on va, on devrait s’en sortir hein!  Parce qu’on est en total mode vacances!  On a comme objectif d’explorer un peu la ville et – pour moi, parce que les autres s’en fichent un peu – d’aller à l’office du tourisme, question de savoir un peu comment m’organiser.  Oui, je sais.  Mother, sors de ce corps!

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DSC_0002Après une première baignade matinale, première épreuve : se stationner près d’une épicerie.  Jean-François est venu ici il y a 13 ans. Et il se SOUVIENT d’où est l’épicerie.  Le Esse lunga plus précisément.  Il est près de la porte sud, là où il habitait il y a 13 ans.  Il le sait, il le faisait tous les jours.  C’est super proche, en plus.  On devrait se stationner là et aller en ville à pieds.

 

Ok, on veut bien.  On embarque dans la voiture et on commence le premier d’une longue, longue lignée de « tour du périphérique de Lucca en voiture ».

JF : Ça va être ici, juste là…

Moi : Heu… on est pas encore arrivés porte est, là…

JF : Il va juste falloir tourner à gauche… là!

Moi : T’es sûr??

JF : Non, pas encore là…. Attends… oui, je reconnais, c’Est LÀ!!!!!

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Finalement, 10 minutes plus tard, on trouve la rue qu’il cherchait… et on cherche le Esse Lunga.  Il y a un camion, ça doit être par là! Et on avance.  Et on avance… et on ne trouve pas!  Fabienne s’impatiente.

  • Mais c’est HYPER loin!! Moi, je ne fais pas ça à pieds!
  • Mais c’est à côté! L’autre Esse Lunga (qu’on a vu parce qu’on a déjà fait un tour) est aussi loin.
  • Non, je te dis. On est au bout du monde!
  • Tu racontes n’importe quoi, je sais, j’y ai déjà été!
  • Je te jure, c’est loin, et il y a pas d’ombre.

Et là, Fabienne sort un argument massue…

  • Rappelle-toi Bratislava.

 

Bon, Cécile et moi, on n’y comprend rien.. mais ça doit être un argument de poids parce qu’il abandonne aussitôt… et nous laisse aller nous stationner porte nord (il restera persuadé jusqu’au dernier jour que nous sommes entrés porte est… mais c’est un détail!)

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On commence donc à se balader dans la ville (avec un plan, cette fois) et nous trouvons assez rapidement la place de l’amphithéâtre, qui est justement l’ancien emplacement de l’amphithéâtre romain.  Et là, il y a des restos.  Et du Wi-Fi.   Nous nageons dans le bonheur!  Nous nous installons à La Grotta, Jean-François dessine et moi, je déguste la meilleure pizza du monde, avec de la mozzarella di Bufala.  Ce truc est dé-li-cieux.   Il va falloir revenir tellement c’est bon.  Orgasme culinaire!  La bouffe ici est ma foi excellente.  Aucune déception à date.

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Pendant que nos artistes se baladent dans le magasin d’art, on passe à la prochaine étape, trouver le bureau touristique.

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Je pense l’avoir trouvé sur la carte, et il semble en centre-ville.  Lucca a une forme ovale, beaucoup plus large dans son axe est-ouest que dans son axe nord-sud.   Elle est traversée presque de bout en bout par la via filunga où se trouvent beaucoup, beaucoup de boutiques.   Et techniquement, ça devrait être par là.

 

Sauf que bon, visiblement, non.  C’est écrit office du tourisme mais ça semble davantage être des bureaux.  On demande, donc.  On nous envoie porte Santa Maria.  Parfait.  C’est là où nous sommes stationnés.  On remonte la rue en s’extasiant un peu devant les boutiques (va falloir revenir) jusqu’à la fameuse place.  Et bon, faut bien s’en rendre compte, l’office du tourisme semble s’être évaporé.  C’est donc dans un italien approximatif (et teinté d’un fort accent espagnol) que nous réussissons à demander à un loueur de vélo OÙ l’office a-t-il bien pu se télétransporter!   Porte est, nous dit-on.  Et là, c’est pas à côté.  Et à voir la face de Fabienne, je sens poindre un léger découragement!  Elle décide donc d’aller s’asseoir pendant que je trottine jusqu’au bureau… par les remparts.  Pourquoi pas.  Ça promet d’être joli, non?

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Et en effet, du haut des airs, je vois une magnifique villa avec aussi un très très beau jardin.  J’ai aussi une très belle vue de la ville, ce qui me situe un peu.  La balade est chouette et ombragée et par cette température, on ne crache pas là-dessus.   Il y a des vélos partout, par contre… des vélos pas toujours over-prudents!  Mais c’est pas comme si on n’avait pas l’habitude.  À Paris, les trottoirs sont partagés avec vélos et motos.. alors on prend l’habitude!

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Au bureau, je prends un peu les distances, vérifie pour le train (long et compliqué… très long et très compliqué) ainsi que pour les attractions de la ville.  Bouffe, tours, Puccini et surtout, pour moi, tour guidé à pieds à 14h en anglais.  Bizarrement, je suis tentée pour le lendemain.  Surprise surprise!

 

Retour en jogging retrouver tout le monde.  Bon, ok, en jogging et en prenant des photos!  Je me suis pressée pour presque rien.  Nos deux artistes ont trouvé leur bonheur à un magasin de fournitures d’art et sont en plein essayage de leurs nouvelles bebelles…  ce qu’ils vont continuer de faire tout le reste de la journée, d’abord en ville, puis sur le bord de la piscine.   On repart quand même rapidement car certains ont chaud et qu’il y a un peu trop de monde à leur goût.

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Épicerie au Esse Lunga (climatisé… ouf!) où on compare allègrement la bouffe italienne à la bouffe française ou espagnole (ou à celle d’Israël pour Jeff… ce voyage lui rappelle Israël… demandons-nous ce que ça signifie dans les profondeurs de son subconscient!) avant de retourner au gite… et dans l’eau!  Nous finissons donc la journée sur le bord de l’eau, avec un verre de vin, nos livres pour Fab et moi, et leurs dessins pour Cécile et JF.

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L’une des deux rangées pleines de pâtes…DSC_0076

L’autre…

C’est qu’imaginez-vous que Fabienne et Jean-François ont découvert une nouveauté sur cette merveille qu’est Instagram (JF a presque toujours plus de 200 like par dessin maintenant… et il prévoir les 1000 abonnés d’ici un mois.. c’était l’événement du jour!)… les story.

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Ce sont des petites vidéos éphémères permettant de mettre autant de niaiseries qu’ils veulent sur leur fil « artiste »… sans conséquence à long terme.  Je vous laisse imaginer le making of de ces trucs au quotidien.   Bref, ils sont dans leur coin et se marrent comme des baleines, sous le regard curieux des autres habitants du gite!

 

À bientôt!

 

 

Ma vie parisienne – 109 – Oui, elle penche!

DSC_0574C’est déjà aujourd’hui qu’on dit au revoir à Florence. Ce que ça a pu passer vite!   Ceci dit, ce matin, je suis au taquet.  8h du matin, je suis douchée et je suis dans la file pour aller monter en haut du campanile de Giotto, près de l’église Santa Maria del Fiore.  Yep.  8h.  Avouez que vous n’y croyiez pas!

 

Si le campanile a été commencé en 1298, ce n’est que beaucoup plus tard qu’il sera terminé, et il est quand même assez loin du projet original.    Tout en marbre polychrome, orné de médaillons et de statues, il ne fait « que » 84,7 mètres.  Pas tout à fait les 110-115 planifiés au départ.  Ceci dit, j’ai monté quand même 416 marches de bon matin.  Avant mon premier café.   Mes cuisses n’étaient pas contentes rendues en haut… mais mes yeux oui!  De haut, Florence est magnifique.  Et si tôt, c’était quand même fort calme et agréable.    C’était chouette de dire un dernier adieu du haut du ciel!

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A la descente, je n’ai pu m’empêcher d’avoir pitié des ados en talons hauts et en tongs qui soufflaient déjà comme des bœufs après les 50 premières marches… c’est qu’ils étaient loin d’avoir fini!

 

Je récupère les deux beaux endormis et on va prendre notre café-croissant à notre café-qui-serait-devenu-habituel-si-on-était-restés.   On a quelques heures avant d’aller à l’aéroport chercher la voiture alors on en profite pour se balader un peu plus au nord.  C’est dimanche et plein de musées et attractions sont fermés.  Heureusement pour nous, la chapelle des Médicis est ouverte, gratuite… et presque vide.   Du coup, hop, on y va.

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À l’entrée, une collection de reliquaires.  Bien jolis, certes, mais loin des trois étoiles du guide.  Ceci dit, certains sont fort originaux.  Nous voyons aussi des chapelles et trésors et nous sommes sur le bord de partir quand nous apercevons une petite porte au fond.  Pourquoi pas.

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Et là, l’émerveillement.

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On ne s’attendait pas à ça.  Un décor très minéral, en marbres et pierres semi-précieuses.   La chapelle a été pensée par Michel Ange et contient les tombeaux des médicis, plus grands que nature.  Le tombeau de Julien de Médicis le représente en empereur romain et Laurent de Médicis est présenté en train de méditer.  Quant à Lorenzo le magnifique, son tombeau n’est pas terminé mais non moins grandiose.  Il repose avec son frère Juliano.

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Plancher..
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Ce serait pas pire comme chemin de table hein!DSC_0641 DSC_0643 DSC_0644 DSC_0645 DSC_0648

Selon Jeff, la lumière est juste trop géniale.  Du coup, on se selfise à mort, sous l’œil hilare des autres touristes.  Petit coup de cœur pour les armoiries.  Je les ai toutes prises en photo!

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(Les deux derrière étaient… sur internet!)DSC_0666

On jurerait qu’il me fait peur hein!

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Alieeeeeeen!!DSC_0668 DSC_0670

Tiens… il en forme, ce vieil homme!DSC_0672

Saviez-vous que les prothèses mammaires existaient à l’époque??
DSC_0674 DSC_0675 DSC_0683(Le cadeau de Fab à elle de elle.  Trop belle avec les petits coeurs!)

Et on a bien fait d’y aller à ce moment précis parce qu’à la sortie, ô surprise, il y a la file.  C’est qu’il y a TELLEMENT de monde à Florence!

 

Sur le chemin de retour, on voit… le marché San Lorenzo.  Un marché, des bebelles, nous… vous pouvez vous imaginer qu’on n’a pas pu résister.   Entre les chandails, les sacs et les répliques douteuse (et à grandeur de pénis variées) du David de Michel Ange, on a le choix.  Je trouve donc un sac bleu pétant que j’aime d’amour.  Il me reste à en trouver un turquoise!   J’ai en plus trouvé une très jolie petite aquarelle.  Mon genre de souvenirs!

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Le marché central est situé dans un édifice de la fin du 19e, structure en fer et en verre.  Le premier étage est consacré à la bouffe… et ils font goûter.  Vous pouvez vous imaginer le nombre de fromages, de saucisses et de pains que j’ai goûtés!  J’aime beaucoup la déco, presque tout est illustré, c’est aéré et  ma foi fort alléchant.   Visiter les marchés et les épiceries est toujours un événement!

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C’est donc le moment d’aller chercher la voiture.  Imaginez-vous que pour nous, Rental cars, c’était une compagnie de location.  Mais non, en fait.  C’est juste le site.    La mission, si vous l’acceptez : trouver dans LAQUELLE des 20 compagnies on a loué la voiture!  Et, of course, pas de wi-fi.  Ce serait trop simple!

 

Quelques péripéties (et quelques minutes de 4G) plus tard, on récupère la voiture.  Lucky for us, elle a un GPS… et la clim.    Tout rentre hyper easy dans le coffre… et on est partis pour la gloire.

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Ou plutôt pour Pise!  C’est là que Cécile nous attend, devant la tour.

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Et je confirme, elle penche.

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(Ceci est la seule photo où elle a l’air de pencher un peu.  J’ai pris TOUTES les autres photos assez croches pour qu’elle ait l’air droite!  Même celle-ci n’est pas vraiment super droite!)

 

Ok.  De 3,5 degrés vers le sud.  Mais sur 55,86m (du côté court.. le long fait 56,71m), croyez-moi, ça parait.    Même si elle penche moins qu’avant.

 

Elle est surtout très belle, selon moi, avec sa typique architecture toscane romane.  Débutée en 1173, la construction s’est étalée sur 2 siècles.    Elle est recouvertes d’arches aveugles sur toute sa hauteur ou presque et elle est décoré de très belles sculptures (animaux et autres).   La tour est penchée depuis l’époque de sa construction.  Défaut de construction,  fondations sur une plaine alluviale, affaissement… toujours est-il qu’un côté s’enfonce et l’autre non.

 

Mais aucune photo n’est bonne.   On dirait que je les redresse toutes sans faire exprès!

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Je voulais visiter la cathédrale di Santa Maria Assunta mais elle est bondée… et les visites sont minutées.  Je pourrais la voir à 19h.   Heu… comment dire… non??

 

L’extérieur est toutefois impressionnant.  La construction a débuté au 11e et la cathédrale a été consacrée au début du 12e.   En face, un baptistère et à côté, un cimetière.  La tour de Pise en est en fait le campanile.

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(Photo croche…)DSC_0776

(Autre photo croche… normalement, le sol, il est DROIT!!)DSC_0777 DSC_0779 DSC_0798 DSC_0801 DSC_0802

L’architecture est romane avec des touches byzantines.   La façade est impressionnante avec ses rangées d’arches et ses clés de voûtes ornées.  Derrière, un dôme, moins impressionnant qu’à Florence mais un dôme quand même.  Les églises sont quand même bien différentes d’en France, je trouve!

 

On retrouve Cécile tout de suite, au milieu des HORDES de gens qui se prennent en photo en train de pousser la tour de Pise.  Sérieux.  Il y en a sur 200m.  Et écouter les conversations est HILARANT!  C’est que ce sont presque tous des français alors je comprends!

  • Avance… non, avance, mais dans l’autre sens… un peu moins… non, tourne. Mais TOURNE!  Pas juste la tête. Ta main droite, plus haute.  L’AUTRE DROITE!  Non, devant toi!  Non, LA MAIN!  Pas AVANCER devant…

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Répété à tous les 2 m.  C’est trop drôle.  Sans compter la horde de nanas qui se prennent en photo avec la tour entre les jambes.    Je pense que c’est LA chose qui m’a fait le plus rire!

 

On va manger, voir l’université toute proche (l’institution date du 14e quand même et comporte le orto botanico, plus ancien jardin botanique d’Italie, du 16e) et on se dirige vers notre gite pour la semaine, tout proche de Lucca (Lucques).  Je ne connais pas cette ville mais il paraît que c’est proche des Cinque Terre et comme c’est THE THING que je veux faire cette semaine, ça me va parfaitement.

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L’endroit, la Casa BiancaLana est une ancienne église installée en gite depuis plusieurs années.  L’hôtesse, Attilia, fait tout toute seule.  Nous avons pour nous un appart avec deux chambres, une cuisine et une salle à manger.  C’est très convivial et le jardin est super, avec une piscine et des transats.  Disons qu’il fait chaud, en Toscane.  Ca ne sera pas de trop.

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(Normal…)DSC_0818

(Et là, le cri de Jeff… NICHONS!!!  Et nous voilà droites!)DSC_0819 DSC_0820 DSC_0821

On s’y installe d’ailleurs vers 17h, juste avant d’aller manger.   Ya pire, comme vie, je dis!

 

On a trouvé notre hymne du voyage.  Un truc pop-bonbon de Giovanotti (orthographe aproximative) qui dit « mia ragazza e magica ».  Elle a joué TROIS fois pendant l’heure et demie de voiture.  Je sens qu’on n’a pas fini.  Heureusement, c’est kitsch à souhaits.  Du coup, on aime, comme vous pouvez vous imaginer!

 

On va donc à Lucca pour manger.  La ville entière est entourée de remparts.  On entre par la porte nord et comme il est tard et qu’on ne connaît pas la place, on erre un peu.  Jeff nous guide sur ses souvenirs  d’il y a 13 ans, qui sont ma foi… embrouillés parce qu’on en fait des tours et des détours!  On finit par trouver un resto ouvert sur une place et c’est le retour de la pizza.  Je ne me laisse pas des pizzas.  Je ne me laisserai JAMAIS des pizzas!

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La ville a gardé un aspect très médiéval, avec des tours partout et des rues étroites bordées de hautes constructions.  C’est cool de s’y balader le soir mais JF nous dit que nous n’avons vraiment pas tout vu.  Du coup, on va y revenir demain.  Après les courses!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 108 – Jardins Boboli, Galeries des Offizi… et autres mots qui se terminent en « i »

DSC_0539Buongiorno Firenze (orthographe approximative)

 

Seconde journée florentine fort occupée!  En fait, les horaires sont très courts pour la quantité de touristes.   Et les files sont IMMENSES.  4-5 heures de queue souvent.  En fait, il faut des billets coupe-file.  Mais il faut les acheter plus de 48 heures à l’avance, nous l’avons appris à nos dépends!  Ceci dit, nous n’avons pas pu tout voir, mais je suis fort satisfaite de ma journée.   Et un peu « overwhelmed » aussi.   Cette ville contient tellement d’œuvres d’arts qu’on n’a qu’à déplacer nos yeux pour en voir d’autres.  Du coup, j’ai eu l’impression de ne plus savoir où donner de la tête.    Fabienne dit que j’ai eu un léger syndrome de Stockholm.  Moins la crise d’angoisse.   Ouf, je m’y suis prise à temps.  Surtout que je n’y croyais pas une demi-miette, à ce syndrome!

 

Nous avons donc débuté la journée par un café italien, un vrai.   En fait, je n’ai pas bu de café depuis des années, pour cause de mal à l’estomac.  Mais là, il fallait.  Après tout, je n’étais pas pour aller en Italie sans boire de l’espresso!  Et, ô miracle, je file nickel!   Ravie je suis!  Du coup, j’ai pris un croissant « a la crema » pour fêter ça!  Un petit délice.

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J’en profite pour aller visiter le battistere  San Giovanni du complexe Il duomo.   C’est le plus ancien monument de l’ensemble.  Nous avons en effet la preuve qu’au 5-6e siècle, un baptistère primitif se trouvait déjà à cet endroit.   Le bâtiment est octogonal, référence aux 7 jours, plus un huitième, où le soleil ne se couchera point.   Le baptistère dans ses dimensions actuelles serait apparu au 11e siècle mais il a été agrandi aux 14e-16e siècle. Les lourdes portes de bronze sculptées par Pisan et Ghiberti datent du 14e et 15e siècle.

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À l’intérieur, c’est très grand, avec quelques éléments antiques.  Dallage qui rappelle le moyen orient, grands sarcophages et surtout, surtout, plafond majestueux complètement fait de mosaïque et qui daterait du 13e.  Un grand jugement dernier, magnifique, et ensuite, épisodes de la genèse, de la vie de Jésus ou de Joseph.   Je suis restée en admiration devant ce plafond, à m’en donner mal au cou!

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(Les photos ne donnent rien… sorry)

 

On voulait visiter la cathédrale mais sérieux, la file faisait le TOUR de l’église.  C’est limite ridicule.  Et bon, la dite cathédrale ferme à 16h30.  Et ouvre à 10h.  Alors si on a pas de coupe-file, on oublie ça. On va donc se concentrer sur l’extérieur, à moins qu’on réussisse à y aller demain matin.  Idem pour le dome.  Booké pour jusqu’à lundi soir.  Samedi matin.  Tout. Va. Bien.

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On décide ensuite d’aller visiter les jardins Boboli, derrière le palais Putti.    Il fait déjà beau et nous en profitons pour passer dans les petites rues et passer sur le pont de la Santa Trinita d’où nous avions une super jolie vue sur le Ponte Vecchio et l’Arno, qui est ma foi fort vert.

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(La robe la plus couvrante de la terre!)DSC_0270 DSC_0272 DSC_0273 DSC_0274 DSC_0275 DSC_0277 DSC_0278 DSC_0279 DSC_0280 DSC_0281 DSC_0283 DSC_0284 DSC_0285 DSC_0286 DSC_0287 DSC_0292 DSC_0293 DSC_0294 DSC_0296 DSC_0297 DSC_0298 DSC_0299 DSC_0300

Nous avons donc arrêté en passant à l’église Santa Spirita, beaucoup plus sobre à l’extérieur, en pierre, sans marbres fous fous fous.  Ca change!

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À l’intérieur, pas de photos permises (et on est surveillés) mais c’est assez classe avec de grandes hauteurs et de très beaux tableaux partout et un autel très sculpté et bien coloré. Tiens, je vais d’ailleurs essayer de trouver des photos sur internet pour m’en souvenir.    Bon.  Parce que je suis un peu nounoune, je n’ai pu m’empêcher de remarquer , dans le style « je cache le sexe de mon modèle comme je peux », un homme avec le pénis carrément enturbanné.  Aucun danger.  On ne verra rien!

 

Fab et Jeff m’attendent dehors.  Pas de souci.  Imaginez-vous qu’à Florence, ya du Wi-Fi partout.  Et en dehors de l’église, il y a du BON wifi.  Du coup, ils sont un peu trop enthousiastes pour que ça ne soit pas un peu inquiétant. Ceci dit..  Ya pas grand-chose qui est normal avec nous!

 

Les jardins sont géantissimes et installés sur une colline derrière le palais Putti.  Je vous passe toutes les combinaisons possible pour visiter le truc… c’est qu’il y a 7 musées dans ce complexe et qu’acheter les billets, c’est tout un poème.

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Le palais en lui-même est juste un peu grand et massif.  Juste un peu.  Et pour voir le jardin, ça monte.  C’est surtout un panorama magnifique, avec une très belle vue sur Florence, des fontaines et des allées où les arbres se rejoignent au-dessus de nos têtes.  Je vous passe les séances de pose qu’on a faites là-bas!  On est capables de virer n’importe quoi en gros délire.

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On décide de monter dans la cour du musée de la porcelaine (allez savoir pourquoi, on l’a skippé, celui-là. Avouez, vous êtes surpris) et là, la vision de paradis.  Des collines verdoyantes, avec des arbres disséminés et des petits palazzi un peu partout.  C’est magnifique et c’est un réel voyage dans le temps.  ON pourrait vraiment s’imaginer revoir la ville au temps des Medicis.  Fab et moi, on est transportées.  Et on ne veut plus partir!

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(Un peu accrocs?)DSC_0375 DSC_0379

 

Bon, il faut hein… on a des billets pour les Offices à 14h.  Du moins, on espère.  Parce qu’on n’a pas reçu la confirmation et que ça nous inquiète.  On veut voir « le jardin des colonnes » mais finalement, il n’y a que deux machins de plantés au milieu d’un peu nulle part.    On ressort par l’autre bout et hop, direction resto, une trattoria conseillée par le guide d’hier.

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Dedans, c’est super joli, il y a une vitre par terre qui laisse voir le tracé d’une ancienne voie de je ne sais trop quelle époque et surtout, juste des italiens ou presque.  Et plein de carabineri dedans.  On n’a pas encore réussi à comprendre pourquoi l’un avait un genre de costume et l’autre un autre genre… les policiers italiens sont ma foi fort mystérieux.  Surtout, la bouffe est délicieuse.  La bouffe italienne est pour moi une révélation.  Les pâtes sont juste parfaitement cuites, la sauce délicieuse… bref, rien à voir avec ce qu’on mange au Québec.  Sérieux.  Rien. À. Voir.

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(Des morceaux de voie romaine, comme ça, dans le resto!  Pourquoi pas!)DSC_0391 DSC_0392

On a supposément des billets pour les Offices à 14h.  Supposément était le mot-clé car si on était certains qu’on avait bien réservé sur le site du musée et tout, finalement, on avait été redirigés ailleurs et  on n’a jamais eu de confirmation.  Du coup, ça ne fonctionnait pas du tout.  Bon, on était déçus mais on se préparait à aller ailleurs quand on nous a proposé un tour guidé du musée en anglais, avec le billet d’inclus.  Of course, il faut payer le tour mais sérieux, pour moi, il fallait ça.  Fabienne et Jeff sont donc allés s’effondrer sur une terrasse et moi, j’ai pris le tour pour voir les œuvres principales des Offices.

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Et sérieux, UNE CHANCE.   Je n’aurais pas su où donner de la tête.  C’est énorme et quand on ne connaît rien à la peinture, on ne sait pas trop où se garrocher.  Notre guide était sympathique, on a eu un tour de près de 2h30 avec explications et j’étais ravie.

 

Le musée des offices n’est musée que depuis 1765.  Toutefois, ils ont été bâtis au 16e par les Médicis, qui s’étaient installés au palazzo Vecchio, symbole du pouvoir.   Les offices, du moins le rez-de-chaussée, était occupés par les bureaux des anciens dirigeants.  Aux étages supérieurs, carrément sur leurs têtes, les Médicis se baladaient, y avaient leurs bureaux et y exposaient leurs collections d’art de toute sorte.  Maintenant, il y a surtout des peintures mais à l’époque, il y avait autant d’art picturesque que de sculpture, d’armures ou encore de découvertes scientifiques.   À l’heure actuelle, la collection artistique des Médicis est dispersée dans les divers musées de la ville mais la collection exposée n’en demeure pas moins monumentale.  C’est que l’Italie telle que nous la connaissons (ou presque) date du 19e.  Avant, Il s’agissait surtout de duchés séparés.  Le duché de Toscane était donc très puissant.

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Les armes des Medicci.  La boue fleur de lys, c’est leurs reines de France. DSC_0402

Lorenzo le magnifiqueDSC_0403 DSC_0406 DSC_0404 DSC_0405

Les deux reines de France.  Marie et Catherine de Médicis.

 

Le bâtiment contient plus de 100 pièces , disposées sur trois niveaux, en forme de U allongé.  De grandes galeries ainsi que des salles d’exposition dédiées à un peintre ou à ceux qu’il a influencés.

 

Dans les corridors, des sculptures de l’époque romaine, souvent des copies de statues grecques datant de l’antiquité, bordent le passage.   Le plafond est à caissons, en imitation de ce qui se trouvait dans le palais de Néron.  Oui, rien de moins.   Tout au long se trouvent également deux collections de portraits.  D’un côté, les Médicis, avec au bout Giovanni de Medicis, fondateur de la banque, et de l’autre, des personnalités importantes du monde.   C’est ma foi super impressionnant.

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(Le guide)DSC_0411

(Le plafond)DSC_0418

(Au fond, le premier banquier Médicci)

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On commence par une salle où est exposée l’œuvre de Giotto, peintre médiéviste et vraiment révolutionnaire pour l’époque.  En effet, sa vierge à l’enfant ressemble vraiment à une femme, avec des seins et des genoux apparents (on l’appellerait d’ailleurs la vierge aux seins) et il a tilisé comme modèle une vraie femme avec son enfant, magnifiée selon ses critères.  La vierge est donc robuste et pas vraiment éthérée comme celles de ses maîtres.  Il maîtrise aussi fort bien la perspective ainsi que le clair obscur, ce qui est révolutionnaire pour l’époque.    Ses anges ont aussi les deux pieds sur terre, au lieu de flotter joliment dans les airs.   Et tout ça un bon siècle avant la « renaissance officielle ».

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On continue ensuite vers la Tribuna, pièce où étaient exposés les objets les plus précieux.   La pièce est décorée selon les quatre éléments.  La terre, représentée par le marbre du dallage, le feu, avec les murs de velours rouge, l’eau, avec la coupole garnie de nacre et de coquillages et l’air, avec le puits de lumière du plafond.  Et bon, il faut quand même avouer que ça en jette!

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Nice view!DSC_0435

(re-corridor)DSC_0436 DSC_0437

Nous visitons ensuite la salle Michel Ange où, en fait, il y a un tableau et une sculpture de Michel Ange, qui était surtout sculpteur et qui a peint des fresques plus que des tableaux.  Du coup, il n’y a qu’un seul tableau vraiment de lui, un médaillon biblique de la sainte famille avec beaucoup de mouvement et des couleurs vives et très lumineuses.  Les autres tableaux sont de son école, avec le même genre de couleurs (maniérisme).  Le guide nous raconte que le background de sculpteur de Michel Ange et très apparent dans sa peinture et on le voit bien dans les bras musclés de la vierge qui nous est présentée et la peinture pourrait représenter le passage de la vie païenne  à la vie chrétienne.   Les femmes sont souvent musclées chez Michel Ange d’ailleurs.

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La statue est celle d’Ariane abandonnée sur l’île, après avoir été abandonnée par Thésée.  Je ne vais pas aussi vous raconter l’histoire hein!

 

Ah oui, il aime bien dessiner des personnages à poils.  Paraît-il que les personnages de la chapelle sixtine étaient presque tous tous nus au départ et que le pape détestait… mais ne souhaitait quand même pas froisser l’artiste.  Ils ont donc attendu sa mort (à plus de 80 ans, quand même) pour engager un autre peintre pour leur cacher « le nécessaire ».  Le peintre a d’ailleurs récupéré un surnom après ça.. mais je l’ai oublié et j’avoue que j’ai un peu la flemme de le chercher!

 

La salle suivante est consacrée à Boticelli et à sa célèbre Naissance de Vénus (du 17e), que j’ai tellement vu partout que j’étais certaine qu’elle était au Louvre.  Et Fabienne aussi d’ailleurs.  La preuve que mes hallucinations ne sont pas si débiles.  Quoique…  bon.  Ok.  J’avoue.  Fabienne n’est pas un bon critère!   Nous voyons donc une Vénus bien chaste, poussée par les vents de la passion vers une terre, probablement Chypre, où elle est attendue par l’une des trois grâces, qui a un voile pour la couvrir.   Comme l’auteur n’a pas laissé de notes, difficile de l’interpréter mais une théorie voudrait qu’il représente les deux visages de l’amour : l’amour passion et l’amour platonique.  Bon, ça se tient assez, je trouve.  Même si j’avoue (je sais, c’est mal) qu’il rejoint moins ma sensibilité que l’autre grand tableau du peintre exposé, Le printemps.

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En fait, celui-là aussi a été interprété par des critiques, et e plusieurs manières.  Certes, il y a 9 personnes qui dansent dans une clairière mais il y a davantage.  Le personnage bleu serait Zéphyr, qui souffle pour féconder Clora, qui devient Flora, une fois enceinte.  On verrait ensuite Vénus, avec Cupidon, symbole de l’amour aveugle.  Ensuite viennent les trois grâces et finalement Mercure, qui essaie de dissiper les nuages.

 

Allégorie de l’époque de Lorenzo le magnifique?  Tableau pour le mariage du dit Lorenzo?  Ceci dit, les personnages (Mercure et la 2e grâce) ressembleraient à Lorenzo et son épouse, elle le regarde et Cupidon pointe vers elle.  De plus, il y a l’orange, symbole des Médicis.  Mais bon… à vous de décider.

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(fleurs régionales, selon le guide!)DSC_0449

 

 

Par la suite, nous voyons une adoration des mages où nous voyons un autoportrait dans le personnage qui nous regarde.  De plus, il y a, dans les adorateurs, les portraits de Cosimo the Elder (yep, j’ai eu le tour en anglais), de Pierre et de Lorenzo, ainsi que de Juliano, celui qui a été tué dans l’attentat.  À côté de ce dernier, les 2e et 3e à gauche, ce serait des philosophes.

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On nous parle ensuite de la transparence chez Boticelli et du symbolisme de la pomme-grenade, pour la fécondité et le sang.

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Le Centaure et la Minerve (plus grande) seraient quant à eux la représentation de l’intelligence et de l’instinct.

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Dans le corridor, on nous montre une statue qui était admirée par Michel Ange, la mort de Laocoon, qui était opposé à l’entrée du fameux cheval.  On y voit les deux serpents envoyés par Athéna pour le tuer.  L’expression sur le visage de l’homme est frappante.

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(vue de la terrasse)
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je me demande bien s’il va réussir à l’enlever, l’écharde de son pied!DSC_0469

Hmmm… no comment!

 

On poursuit donc avec la salle de Raphaël, qui a eu une vie bien différente de Michel-Ange, vu qu’il est mort à 37 ans.  On y voit le Madonne et le chardonneret où le guide nous fait remarquer des influences de Michel Ange et de de Vinci, en particulier le shading en arrière-plan.

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(C’est le même bébé que la photo du haut)DSC_0477 DSC_0478

Sur cette toile, on y voit Léon X en pape et Clément 7 en cardinal, les deux papes Médicis.  On nous fait remarquer les détails multiples.

DSC_0480DSC_0479Mort d’Adonis, avec Venise en arrière plan.  Pourquoi ne pas peindre ce que l’on connaît bien?

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Finalement, la salle de Vinci, avec l’annonciation, avec le fameux shading derrière, où on sent le scientifique qui tente vraiment de représenter une vision réaliste d’un paysage à distance.    On remarque les vraies ailes de l’ange et la réplique d’un tombeau des Médicis devant la vierge.  En effet, le vrai tombeau a été sculpté par Verrochio, le maître de deVinci.  Ceci explique cela!    C’est aussi une des premières représentations de l’annonciation en plein air et pas sous un porche.

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La Vénus du Titien (commandée parait-il pour donner des cours à la femme de l’acheteur) est aussi exposée à cet endroit.  Tiens, une autre que j’étais certaine d’avoir vue!  Au début, je croyais que la fille derrière était malade dans le coffre… mais non, elle cherche des vêtements!  C’était l’un des premiers trucs érotiques à l’époque.

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Dernier stop chez Caravage, avec le bouclier avec la méduse (qui fait peur) et Bacchus qui a abusé.  ON le reconnaît à ses fonds noirs, sans background et avec des lumières très particulières (chandelle, éclairage de côté).  Et c’est terminé.  Je suis au bord de l’overdose, malgré la petite quantité de tableaux vus et expliqués.  C’est qu’il y en a partout!!

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Je retrouve donc Fab et Jeff piazza Santo Spirito où ils ont trouvé un café avec du Wi-Fi.   JF dessine et Fabienne boit de la bière au citron.   Je préfère quand même la cagna con limon de l’Espagne, en fait!

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Ce soir, j’ai une idée fixe : aller écouter de l’opéra.  Un concert à Florence, ça le fait, non?  Et je manquais de musique.  Du coup, hop, un petit tour sur internet et je repère un mini-concert dans une chapelle juste à côté.  Arias célèbres d’opéras accompagnés au piano.   Du coup, mes deux copains décident de me suivre, certains avec plus d’enthousiasme que d’autres!  Jean-françois voudrait aller draguer les italiens à la place.

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(en cherchant la chapelle… visitons l’église voisine et ses boiseries!)DSC_0514 DSC_0515

Finalement, nous allons manger dans une petite trattoria repérée au hasard de mes pérégrinations pour aller acheter des billets d’opéra.   Et c’est un délice.  Sérieux, la bouffe en Italie, ça le fait.  On prend un peu n’importe quoi, on partage des entrées délicieuses et mes pâtes au sanglier sont une tuerie.  Et je ne parle même pas du tiramisu.   Le personnel est très sympathique, on y trainasse un peu et on discute avec des français qui sont dans la région pour 3 semaines.  Yep, des français.  Encore.  Il y en a ÉNORMÉMENT dans la ville, sans déconner!

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Entendons-nous, j’ai adoré le concert.  Boire un verre de vin à Florence à l’entracte, en pleine rue, ya pire.   La chanteuse, Veronica Lazzeri (qui a d’ailleurs déjà chanté à Montréal) a une voix qui transporte et le pianiste, David Boldrini, a joué quelques trucs que j’ai déjà tenté de jouer… du coup, ça me plaît.  Et je suis top, je n’ai pleuré que 2 fois!  Yéééé!!

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Retour tranquille à la chambre, en spottant les italiens.  Sérieux, on a pas vu un seul italien moche.  Je vous le dis, l’Italie est un pays à exploiter!

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(Party sur les marches de l’église)DSC_0531

(Parking à l’italienne)DSC_0534 DSC_0537 DSC_0538 DSC_0542 DSC_0545 DSC_0547 DSC_0548 DSC_0549 DSC_0552 DSC_0555 DSC_0559

(La classe!)DSC_0564 DSC_0565

À demain!

 

 

Ma vie parisienne – 107 – Touristes et Médicis

DSC_0071Je reprends la plume après plusieurs jours où je n’ai rien écrit (merci les post-it… je vais écrire ces journées-là plus tard!), en direct de Florence, en Italie.  Nous avons marché toute la journée, pris l’avion et là, c’est notre repos pré-dîner.  Fabienne dort comme une buche.  La semaine à Paris a été pleine de hauts et de bas et bon, écrire, ça me tentait juste moyen.  Fab, elle, ça ne lui tentait pas du tout!  Ceci dit, c’est reparti, et on se croise les doigts!

 

On s’est donc levées de bon matin avec un objectif en tête : partir à 8h.  Et étonnamment, on a assez bien réussi, malgré les douches et les lavages de cheveux matinaux.  On a retrouvé Jean-François à Bastille, fini par trouver un taxi et hop, à l’aéroport.  Ça a un peu changé.  Tout de suite, on passe à la sécurité.  Toutefois, il faut attendre l’embarquement dans l’avion pour qu’on regarde mon identité et mon passeport.  Qui disait mesures de sécurité renforcées?  L’avion a un peu de retard, il y avait des orages sur Florence ce matin.  On est tous séparés malgré l’enregistrement la veille (on est pas les seuls… tout le monde semble être séparé) et je suis presque assise dans les toilettes.  Dernier banc derrière, sans fenêtre.  J’ai donc eu la grande chance de pouvoir être au courant des problèmes érectiles du mari de l’une des hôtesses de l’air (bander mou, ça se dit en français de France aussi, ça a l’air) et des problèmes de zonage de la maison de l’autre.   Je n’en demandais pas tant!

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À l’arrivée, on nous avise que « l’atterrissage va être très rude » et le freinage sec.  Et là, j’entends l’hôtesse de l’air habituée dire que vraiment, c’est sec, qu’on rebondit et que la piste est super courte.  L’autre s’inquiète un peu et mentionne qu’en queue d’avion, c’est encore pire.  Youhou!

 

Ceci dit, j’ai vécu pas mal pire.  La dame qui dormait un peu plus loin et qui avait laissé un verre d’eau dans le porte-verre a, quant à elle, connu un réveil subit… et humide!  ON a de la chance, quand on arrive, il fait à nouveau beau et chaud… on est parés pour rencontrer Florence.    Jeff a repris sa course au like et juste pendant le vol, il en a plus de 100… il ne porte plus à terre!

 

Notre logement est en plein centre de la ville, juste à côté de la cathédrale di Santa Maria del Flore.  On est juste au-dessus de chez Armani et en face de Longchamps.   Je pense qu’on devrait survivre.  On hésite un peu à prendre la firenze Card, bonne pour 72h mais il va nous manquer de temps pour rentrer dans nos sous.   Du coup, on va payer à la fois… et risquer d’attendre davantage.  Florence est une ville chère.  Presque autant que Paris, je dirais.  On a vu des cafés à 7 euros!

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Premier objectif : aller manger.  On s’arrête dans un resto piazza della Signora.  Jeff entreprend de dessiner la tortue dorée (non mais sérieux… what’s that!?!?!) mais est « grave vénère » qu’on n’interdise pas aux touristes de s’approcher.  Non mais quoi, on lui bloque la vue!  Ceci dit prendre une photo du machin avec personne dessus, c’est quand même toute une aventure.  Nous avons une très belle vue sur le palazzo Vecchio et sa tour drôlement asymétrique.  C’est particulier.  Juste à côté, un portique, avec des statues en plein air et un peu plus loin, les offices, où nous irons demain.   C’est fou, fou, fou, Florence.  Partout où je lève les yeux, il y a une sculpture, un médaillon, un balcon particulier.  Chaque édifice est une œuvre d’art.  C’est émouvant et un peu « overwhelming » à la fois.   Mon appareil photo ne savait plus où donner de la tête.  Il a d’ailleurs été déchargé à 19h!!

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Ah oui.  À Florence, ya plus de touristes que de florentins.  Ça frappe.

 

J’écoute les conseils de mon amie Claudine et je prends une pizza margherita toute simple mais super bonne.  C’est vraiment différent de chez moi.  Par contre, je me REFUSE à apprendre l’italien, même si je comprends pas trop mal quand je le lis.  En fait, j’ai peur de me mélanger avec l’espagnol.  Je vais donc me contenter de Grazie, Scuzi, Chianti et Prosecco.  Ça devrait suffire!

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Jeff nous propose ensuite, guide en main, d’aller à Santa Maria Novella, un peu plus loin, pour voir l’église et l’ensemble monastique.  Sauf que bon.  IL y a un mais.  Il faut passer devant El Duomo, la cathédrale des 13-14e , le baptistère et tout l’ensemble.  Sans pour autant se diriger vers lui.   Il nous avertit d’avance et… et… raté!  Il faut absolument voir de plus près, impossible de résister.  Cette cathédrale est hallucinante.   Je n’ai jamais rien vu de tel avant.  Toute faite de marbre polychrome, elle est ornée de statues, dont celle de la vierge.  Devant, le baptistère octogonal avec les portes du paradis sculptées par Lorenzo Ghiberti.   À côté, le campanile.  Et cette énorme cathédrale, avec ses médaillons et cette architecture qui nous frappe de plein fouet.  Chaque point de vue nous révèle quelque chose.  Limite trop grand pour mes yeux!

 

Après avoir appris qu’un tour guidé part justement de Santa Maria Novella, nous y trottinons joyeusement et arrivons à temps pour visiter l’église et les cloîtres.  Devant l’église, une piazza de forme assez étrange, datant du 14e, du moins son tracé.  En face, la loggia di San Paolo.  Et ensuite, l’église en tant que tel.  Cette église a été commencée au 13e mais ce n’est qu’au 14e qu’elle a été achevée.   Elle a été bâtie pour les dominicains et on y tentait un rapprochement entre les guelfes et les gibelins. Essai raté d’ailleurs.

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Ces mini-voitures ont un avantage… passer sur des routes moins larges que des voitures!DSC_0056 DSC_0057 DSC_0062 DSC_0065

Gelaaaaato!DSC_0067 DSC_0070 DSC_0077 DSC_0080 DSC_0083

L’extérieur a un aspect très particulier fait de formes géométriques simples.  À l’intérieur, c’est autre chose.  Le chœur est complètement recouvert des fameuses fresques de Ghirlandaio représentant des scènes sacrées, mais avec les visages de l’aristocratie italienne de l’époque… et du peintre lui-même.  Nous avons pu aussi voir la trinité de Masaccio, avec des innovations de perspective pour l’époque, ainsi que le polyptique d’Orcagna.

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Juste à côté, le cloître vert est orné de fresque de Ucello et ses élèves ainsi qu’une chapelle et le petit cloître des morts, avec des passages entièrement dallé de pierres tombales.  Le grand cloître semble aussi très orné mais nous ne le voyons que de loin.  A l’intérieur, le musée est dans l’ancien réfectoire et est fort intéressant à voir, même si je suis passée un peu vite.

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Pur une raison X, ces colonnes m’ont plu!DSC_0137 DSC_0138 DSC_0140 DSC_0141 DSC_0143 DSC_0146 DSC_0147 DSC_0151

Difficile de parler de Florence sans parler des Medicis, qui ont dominé la ville pendant près d’un siècle.  En fait, Florence était un peur LEUER ville.  Famille d’origine obscure, elle fut brillante pendant tout le 15e siècle, en particulier à travers la figure de Laurent le magnifique, celui des deux frères ayant survécu à la conjuration des Pazzi.  Banquiers et marchands, ils sont surtout mécènes artistiques et figures politiques.  Deux papes sont issus de cette famille (Clément VII et Léon X) ainsi que deux reines de France, Catherine et Marie.   Leurs armes sont 5 cercles rouges et un bleu avec trois fleurs de lys dedans.   La famille Médicis a gouverné par la suite mais jamais de façon aussi grandiose.

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(Lanterne dragon!)

Nous passons donc à côté de San Lorenzo, ensemble avec une chapelle, une bibliothèque dessinée par Michel-Ange (que je n’ai pas visitée, à mon grand regret) ainsi qu’une crypte avec tous les tombeaux des Médicis.  Ce fut aussi l’église de paroisse de cette famillle.  Rien de trop beau!  Par contre, la façade n’a jamais été terminée par le marbre prévu.

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Tout près, le nouveau marché central, avec des kiosques et, au premier, une vraie halle de bouffe à visiter, selon notre guide.

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Les panneaux italiens me font mourir de rire!)

Nous passons ensuite piazza de la republicca (l’ancien forum romain) pour nous diriger vers le quartier médiéval, avec ses toutes petites rues et en hauteur, le fameux passage couvert de Vasari des Médicis, qui traverse le Ponte Vecchio et qui relie le palais vieux au palais Pitti.   Commandé au 16e, il fait plus d’un km.

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Dans ce quartier, il y avait de nombreuses échoppes et beaucoup d’animation.  Par contre, beaucoup d’édifices ont été détruits pendant la 2e guerre mondiale, comme à plusieurs endroits.  Le Ponte Vecchio, par contre, reste.  Il date de 1345 et est bordé de boutiques en encorbellement.   Au milieu de grandes arches et une magnifique vue sur l’Arno.

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(Un autre pas mal du tout!)DSC_0188 DSC_0189 DSC_0190 DSC_0191 DSC_0193 DSC_0196

On prend la via Toscellana (ou quelque chose du genre), petite rue très prisée des artistes où on nous souligne une très bonne trattoria, pour déboucher juste devant le palais Pitti, qui est quand même assez énorme.   Plusieurs musées et les jardins Boboli s’y trouvent et il paraît que ça vaut la visite.   Il date du 15e siècle et a été bâti pour les Pitti, famille rivale des Médicis.  Quand ils furent ruinés, la maison est acquise par les Médicis qui l’ont – ô surprise – agrandi.

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C’est là que la visite se termine et Fabienne et Jeff nous ayant abandonnés depuis longtemps, je les retrouve piazza  San Firenze (Fipei ze, selon Fabienne… une chance que j’ai des pas pire pouvoirs de déduction) pour un verre de Chianti devant des bâtiments encore une fois magnifiques.

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(Sur le pont..  Faut savoir qu’on est sur un pont hein!)DSC_0212 DSC_0214DSC_0218

L’entrée des officesDSC_0219 DSC_0220 DSC_0221 DSC_0222 DSC_0223

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Puis, après un petit repos, direction le resto  Giuppe Rosse, recommandé par le guide pour ses cocktails et sa bouffe.  Fab et moi partageons un Bistecco à la florentine (délicieux), qui ressemble à un t-bone, avec des légumes grillés et une sauce câpres-anchois juste trop bonne.  Sans parler du Muscato d’Asti!  Yummy!

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Bon, ok.  Comme Jeff le dit, on se croirait dans Truman Show avec des figurants.   On a un violoniste qui nous joue les mêmes airs en boucle (Con te partiro, la toune de Titanic, les canons de Pachelbel… vous voyez le répertoire) et des serveurs trop cute pour être vrais en plein dans notre champ de vision.  On en demandait pas tant!

 

On retourne donc à l’hôtel… et BANG orage!  Une chance qu’on était pas loin.  C’était ma foi fort impressionnant.  Une pluie diluvienne.  Mais vraiment.  Et là, comme Jeff s’est ASPERGÉ de citronnelle, on a dû ouvrir la fenêtre… et nous avons droit à un concert à minuit.  Yep, un mec sur un triporteur a de la musique au boutte, juste sous nos fenêtres.  Il baisse parfois le son pour draguer… mais pas longtemps!

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C’est pas gagné!

Surtout que Fab et Jeff sont penchés à la fenêtre pour cruiser les BGs italiens!  En les hélant.

Oui, j’ai honte.

Et j’ai une magnifique vue sur leurs derrières.

Que je ne vous montrerai pas!

 

Allez, à demain!

 

Ma vie parisienne – 104-105-106 – Préparatifs et Canapé

DSC_0180Allez, pour la première fois, je vais regrouper trois jours.  De un parce que je les écris très en retard et de deux parce que sérieusement, il n’y a pas grand chose à dire.   J’étais dans un mode « j’écris des billets et je prépare l’Italie ».  Avec un fonds d’anxiété en prime.  Ça faisait longtemps, tiens!  Je ne m’en ennuyais pas!  Mais à l’heure qu’il est (soit plusieurs jours plus tard), c’est passé et ça va beaucoup mieux.  Du coup, ce n’était qu’une passe!

 

Mardi matin, nous avons retrouvé Abeline pour prendre un café à 11h à l’Industrie… et nous en sommes ressorties après 15h!  Ça occupe une journée!  Constance est venue nous rejoindre, on a papoté, on a fini par manger et on est rentrées.  Un lunch avec Abeline, c’est toujours haut en couleurs!  C’est que la demoiselle n’a pas la langue dans sa poche… et le récit de certaines de ses aventures – surtout racontés par elle – valent le détour!

 

Et j’ai fini la journée… sur le canapé, en tête à tête avec mon ordi, et sur Face Time.  Après tout, du wi-fi, c’est précieux, comme on a pu se rendre compte en Espagne!

 

Mercredi a été une autre journée-maison.  J’ai uploadé des photos, vérifié et organisé des trucs avec Jean-François pour l’Italie.  Il faut dire que Fab a du boulot!

 

Le soir, petite balade à pieds pour aller rejoindre Fab et Cécile rue Montorgueil, que j’aime toujours autant!  On a bien espoir d’aller dans une boutique repérée dans « Les reines du shopping »… mais c’est les vacances pour tout le monde hein!  Fermé!  Cocktails en terrasse et placotage à gogo, puis dîner à leur resto habituel où j’ai limite eu un orgasme gustatif avec un mi-cuit au chocolat.  Yummy!

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Puis le retour, le nez en l’air, en regardant les immeubles et les coins de rue.  Partout où on regarde, il y a un truc particulier.  Un dessus de porte, une sculpture, une porte particulière… c’est ça Paris pour moi.  Et je ne m’en lasse pas!

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Porn Star Spritz… on comprend pourquoi… on s’est imaginé qu’il y avait plein de spermatozoïdes dedans!!  
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Le jeudi, veille du départ, ça a été valises et achats de dernière minute.  Mises au point voyage aussi.  Partir avec 4 « je » séparés, ça demande de la préparation et un peu d’adaptation.  Quoique je ne sois pas vraiment inquiète!  Un peu de shopping plus tard, on retrouve Blandine et Rui pour des apéros et un dîner près de chez Fab, où nous étions allés faire les courses.

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(Oh!  Ya un pokémon dans ma photo!!!  Lequel est-ce selon vous?)

J’ai ainsi pu découvrir que si un jour je voulais aller habiter en France, vu que je ne peux pas travailler ici comme orthophoniste, je pourrais peut-être tenter le concours pour être prof de maths.   Selon Ruy, j’aurais davantage le niveau que certains participants.  14 / 34 hein… tout simple!  On enlève les 4 à la fin!  Mais bon, si ce ne sont pas des 4… ah ben là, c’est plus compliqué!  Fous rires, mais fous rires!

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Et on se couche tôt… départ demain pour l’aéroport.

J’ai déjà dit que j’aimais pas prendre l’avion hein!

 

À bientôt!