Ma vie parisienne – 103 – Quartier latin et paradoxes linguistiques

DSC_0104Aujourd’hui, grand-maman aurait eu 100 ans.    Même après 27 ans, on y pense…

DSC_0045

DSC_0046 DSC_0049Bon!  Retour au présent.   Lundi assez tranquille, entre les lavages et l’organisation des prochaines semaines.   Il faut dire que je suis un peu out of it et que j’ai toutes les peines du monde à me sortir de la maison.   Mais bon, il y avait un attrait de taille, une visite guidée en après-midi.  À 15h.  C’est que c’est tôt!

DSC_0052 DSC_0053 DSC_0054 DSC_0056 DSC_0057 DSC_0059 DSC_0061 DSC_0063

 

Je retrouve le guide à Saint-Michel, après ma petite trotte habituelle dans Paris.   La visite porte sur le quartier Saint-Michel, quartier où je me perds TOUT LE TEMPS.     La fontaine date du 19e, dans un style italien, et représente l’archange Saint-Michel terrassant le démon.   Directement sur le mur, elle est le symbole de la place… et elle fait la joie des chasseurs de pokémons.  Il y en a À POCHETÉE!  Des chasseurs, pas des pokémons!

DSC_0145

Le quartier latin était au moyen-âge celui des universités.  Les gens viennent de partout et il tirerait son nom du fait que les gens se parlaient en latin pour pouvoir se comprendre.     Si Paris a été un bon moment limité à l’île, avant le 4e siècle, une voie romaine passait sur la rive gauche.  Ensuite, avec les invasions, les gens se sont réfugiés sur la fameuse île.

DSC_0067 DSC_0068

On se dirige ensuite vers l’église Saint-Séverin, qui aurait été un ermite au 6e siècle.  Son ermitage aurait été détruit au 11e lors des invasions normandes.   L’église a été reconstruite à partir du 13e siècle et terminée au 15e.   Le portail, différent, a été « rapporté » de l’église saint-pierre lors de sa destruction.  C’est pour ça qu’elle semble un peu différente.

DSC_0069 DSC_0070 DSC_0071

À l’intérieur, les pylones ressemblent à des palmiers avec des nervures qui descendent et qui, parfois, sont torsadées.   Les vitraux datent de plusieurs époques différentes, du 15e au 20e siècle.  Disons que les différences sont assez frappantes mais pour ma part, j’aime assez.

DSC_0072 DSC_0074 DSC_0079 DSC_0080 DSC_0081 DSC_0082 DSC_0085

À côté, ce qui est aujourd’hui le cloître était auparavant un charnier.  Le tout a été vidé lors de la construction des catacombes.   Dommage, on ne peut pas entrer.

DSC_0086 DSC_0088 DSC_0090

DSC_0091 DSC_0092 DSC_0093

Dans la rue, notre guide nous montre une des rares maisons médiévales, avec celle de Nicolas Flamel au Halles, celle de la rue Volta et les maisons de la rue François Miron.   En effet, la maison daterait à la base du 12e.  Les fenêtres sont désalignées et ne sont pas non plus de la même largeur.   Le reste de la rue aurait été modelé pour aller avec elle.  Toujours selon le guide.

DSC_0095

Un peu plus loin, l’université d’Art et Morale et Sciences.  Comme plusieurs autres universités non-religieuses, elle n’avait pas beaucoup de financement.  Les étudiants étaient sur des bottes de foin et la rue était fermée le soir.  On dit que Rabelais et Dante y auraient étudié.

DSC_0099

DSC_0097 DSC_0098

On se dirige ensuite vers Saint-Julien le pauvre.  En chemin, rue Galande, on croise une enseigne qui rappelle d’ailleurs cette légende.   Julien, un jeune noble,  aimait donc chasser et un cerf lui mentionne qu’un jour, il allait tuer ses parents.    Il s’enfuit donc et se met au service d’un prince où il épousé une jeune veuve et se fit offrir un château.  Mais ses parents, partis à sa recherche, trouvèrent le château et rencontrent son épouse qui les reçut et les coucha dans le lit conjugal.  Quand il rentra de la chasse, il les prit pour sa femme avec un amant et les tua tous les deux.

 

Pour la suite, j’ai entendu deux versions.  Soit qu’il fit le vœu de pauvreté et s’en alla devenir passeur ou qu’il partit avec sa femme ouvrir un hospice.  Mais dans les deux cas, il fit acte de générosité envers un homme qui se révéla être Jésus et qui l’absous.

DSC_0100

Maintenant il y a souvent souvent des concerts à l’église, qui est l’une des plus anciennes de Paris, dépendant de si on prend la date de commencement ou la date de fin de la construction.  J’ai déjà assisté à l’un deux il y a quelques années d’ailleurs.

DSC_0104

L’édifice, c’est le Studio Galande, cinéma d’Art et d’essai au départ, mais qui présente deux jours par semaine le Rocky Horror Picture Show avec  des comédiens du public.   Il paraît que certains le connaissent pas cœur!

 

Là, je dois m’avouer vaincue parce qu’ensuite, nous passons devant une église catholique d’influence orthodoxe car elle est remplie d’icônes.  Toutefois, je ne sais plus DU TOUT comment l’église s’appelle.  Tout près, il y a un puits du 12e.  On raconte que le puits avait des vertus et que l’église, dans sa générosité habituelle, a décidé ensuite de faire payer l’eau.  How surprising!  Puis, on décide que c’est bien vilain tout ça et on cesse de faire payer l’eau miraculeuse.    Devinez ce qui arrive?  Les gens déduisent que l’eau ne doit plus être bonne… et cessent de venir!  C’est assez fascinant, non!

DSC_0105 DSC_0106 DSC_0107 DSC_0109 DSC_0110

Tout près, une fontaine des années 1980, déjà fort maganée, inspirée par le traumatisme de la Shoah de l’artiste.

DSC_0111DSC_0116Nos pas nous guident ensuite vers l’ancienne université de médecine, elle-aussi difficilement financée, surtout par les étudiants et les professeurs.  La façade est du 15e et la rotonde du 17e.  Ils ont déménagé en raison des crues fréquentes   C’est particulier à voir, cet ensemble.

DSC_0119

Puis, direction une ancienne rue, avec, au milieu, l’ancien égoût qui, heureusement, ne sert plus.  Notre guide nous mentionne que c’est de là que vient l’expression « tenir le haut du pavé ».  En effet, les riches marchaient sur les côtés, surélevés, tandis que les pauvres étaient tour près des ordures.  Of course.

DSC_0123 DSC_0120

Détour par la rue du maître Albert (le maître de Thomas d’Aquin) pour aboutir rue de Bièvre, où une place vide nous rappelle l’ancien emplacement d’une taverne « maudite », au 1 bis.   C’est aussi la rue où habitait François Mitterand et où sa veuve a vécu jusqu’à sa mort.  Un petit square est nommé en son horreur.

DSC_0124 DSC_0126

DSC_0127 DSC_0128 DSC_0129 DSC_0132

La balade se finit au Collège des bernardins, qui existe depuis le 13e siècle.  Il tient son nom de Bernard de Clervaux, chef des Cisterciens.  Benoit XII y aurait d’ailleurs été formé.  Le collage original a été détruit à la révolution, puis utilisé comme squat.  Ce n’est que depuis les années 2000 qu’il a été restauré.  L’extérieur est sobre, comme la plupart des édifices des cisterciens.

DSC_0135

La visite finit et je rejoins Fab chez Gibert, où on fait un loooong tour… et où on trouve un guide de l’Italie.  C’est que ça approche.  Et Gibert, c’est toujours over dangereux.  Je réussis pas trop mal.  Pas parfaitement sobre-de-livres, mais pas de grosse folie non plus.  C’est bien non??  Moi être fière de moi-même!!

DSC_0140 DSC_0143 DSC_0144 DSC_0146 DSC_0147

DSC_0149

Yep… j’ai décidé d’apprendre l’espagnol…DSC_0150

… alors que je m’en vais en Italie!  Logique, je crie ton nom.

Nous sommes revenues à pieds, comme souvent, avec un Starbucks en route, sinon ce ne serait pas drôle.  La soirée s’est terminée avec Jean-François, du champagne… et les reines du shopping.   Un truc avec un look total jeans.  Certaines candidates étaient… originales!  Ceci dit, on a ri comme des fous.  Ça nous en prend peu!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 102 – Paris, I’m back!

DSC_0041
Et on est revenus à Paris!

Et je vous avertis, les 5 prochains billets vont être un peu plates.  Parce que un, je les écris beaucoup plus tard et deux, ça a été fort calme!  Voire même un peu perturbé!  Mais bon, je vais vous épargner ça.

 

Ce matin, c’était les grands adieux entre les cousines, à grands renforts de « pour toujours » et de calins!  Très mignonnes les filles.  Ceci dit, à 8h et quelque, nous étions dans la voiture… et en route pour Paris.

 

Entre les aires d’autoroute et les leçons d’espagnol, c’est assez calme comme retour.  Quelques soucis, quelques inquiétudes, et du trafic en fou… mais bon, c’est normal, on dirait.   Le problème, c’est qu’on part en Italie dans 5 jours… je vais pas être mélangée pantoute hein!

 

Finalement, on revient avant de manger et le soir, on est littéralement claquées.   Charles va trouver son père et Constance, Fabienne et moi faisons une soirée de filles… très tranquille, en fait!  Mais je suis ravie de retrouver Paris pour quelques jours!

DSC_0043

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 101 – Pays basque et plage photogénique

DSC_0013Journée de départ ce samedi.   On lève tout le monde vers 8h et étrangement, personne ne se plaint, pas même les ados.  Et ça, ça vaut la peine d’être mentionné.  Elles sont toutes tristounettes et errent, pathétiques et tragiques dans la maison en se plaignant bruyamment que l’avenir est trop horrible vu qu’elles seront séparées et que c’est trop triste :  c’est vrai qu’elles ne se reverront que ce soir !

DSC_0768

Nous on est prêts super tôt.  Mais tout le monde est un peu stressé, un peu énervé, tout le monde a SA manière de faire le ménage, de paqueter la voiture et  tout le monde est visiblement insatisfait de l’oeuvre des autres.  Bref, un départ.

 

Le but de la journée ?  Se rendre jusau’à Peyrehorade, dans le pays basque (oups, non, on me souffle  à l’oreille que ce sont les Landes).  C’est à 4h de route mais Fab a promis à Charles qu’elle arrêterait à Bayonne pour acheter du jambon de Bayonne, à Bayonne.  Oui, je sais.  Et avec Charles, on ne plaisante pas avec les promesses.  Ça fait juste 2 semaines qu’il nous en parle !

 

La route, ça va.  Entre les disputinettes pour savoir quelle musique on écoute et les leçons d’Espagnol, au grand désespoir de Charles, qui en a rapidement son voyage.  Ceci dit, il faut dire que Constance s’est mise en tête de copier tous les mots et les phrases sur son téléphone, ce qui prend un temps fou et qui fait bugger l’appli en permanence.  Et qu’on doit tout refaire 4 fois1

 

Puis ,  on arrive à Bayonne.

 

Rapidement, on se rend compte qu’il y a un truc bizarre et que les ennuis s’annoncent.  En effet pourquoi tant de gens dans les rues, déjà saouls à midi ?  Pourquoi tant de haine envers la mode et tant de culottes bouffantes trois quarts et de ceintures rouges (pas fléchées) ?  Pourauoi tous ces foulards qui donneraient un air de boy scout à Clark Gable lui-même ?  Et POURQUOI toutes les rues remplies de voitures stationnées ?

DSC_0031

Étrange, non ?

DSC_0037

(Je vous épargne la photo de Fabienne déguisée en fêtarde!)

 

Ah ben kin,  c’est la fête de Bayonne.  Fête qui dure du mercredi au dimanche et qui implique, en gros ; de boire le plus possible pendant 5 jours.  Habillé comme un clown. Et on a le droit d’être malade.  Que du bonheur, quoi.   Ok, amis basques, ne me détestez pas.  Je n’ai appris qu’après que c’était le costume national et que l’appartenance au pays basque est super importante.  Mais sur le coup, j’ai été… surprise, disons.

 

Ceci dit, devant l’impossibilité de se trouver un parking, on chosit d’aller ailleurs, et on opte pour Biarritz.   Il fait beau, on a le goût de traînasser, parfait! En plus, Constance et Charles connaissent et Constance  est ravie de nous servir de guide touristique.

DSC_0002

Biarritz est une ville très touristique.  Station balnéaire basque très connue (la langue est toujours aussi weird) d’environ 26 000 habitants l’hiver… et de beaucoup plus l’été.  C’est pour les gens très riches, en fait.  Tout le monde est over looké.  Et tout est super cher.  C’est le retour du coca à 5 euros.   Pour mon plus grand désespoir, en fait.

DSC_0028

On se balade donc sur la plage, avec les petites cabines très typiques et la vue sur la pointe.  En fait, la mer est super dangereuse et seule une très petite partie de la plage est baiganable.    Nous, on se promène du casino à l’autre bout et on observe la mer assez déchaînée, sans pouvoir se baigner.  Triste nous sommes!

DSC_0004 DSC_0005 DSC_0006 DSC_0010 DSC_0014 DSC_0018 DSC_0022 DSC_0015

On se fait donc une super séance shopping de maillots de bain.  Bon, pas moi, j’en ai plein.  Mais il FAUT trouver un bikini à Fab.  Au début, nous avons un gros fou rire avec les maillots « C » pour Fab.  Disons qu’on est loin du truc.   Et non, pas de photo!  Pensez-y même pas!   Mais ça a quand même été assez épique comme aventure, avec moi qui amène des brassées entières de   bikinis dans les cabines et la miss qui fait « hmmmm… ok, oui… mais non! »!

 

Finalement, on va payer.  Et soudain, disparus! Fab et Charles sont disparus.  Enlevés par des extraterrestres.  Constance et moi abandonnons bien rapidement et pendant qu’elle spotte les boutiques, je trouve un café (et un poké-stop avec des machins qui tombent du ciel) pour attendre que le Tardis revienne et c’est là que nous découvrons que yep.  Welcome back to France!

DSC_0023 DSC_0024 DSC_0025 DSC_0027 DSC_0029

 

Quelques pokémons plus tard, nous sommes de retour dans la voiture, direction Peyrehorade où habitent les parents de Thibault et où nous sommes attendus pour manger.  Ô horreur, les enfants ne peuvent pas se baigner.  C’est la cata.  Rien de moins.  Nous partons pour le lavage de voiture.  C’est que nous transportons une plage et demie dans la voiture.  Au moins!  Si vous nous aviez vues avec la balayeuse!  De toute beauté!

DSC_0035 DSC_0033

ON est super bien reçus, on mange bien, avec du champagne en plus de ça!  Mais on est très crevés… et finalement, je manque tomber endormie à table.  Demain, c’est la journée plate de retour à Paris!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 100 – Téléphérique et cabrales

DSC_0730Dernière journée complète en  Espagne.   Tout le week-end sera sur la route.  C’est que c’est pas la porte à côté, la région de la Cantabrie.  Au moins 12 heures de route.   Du coup, on va couper la route en deux et passer par conséquent deux jours sur les beaux (et embouteillés) chemins de France.   Dès le matin, on commence les bagages, les lavages, on récupère nos affaires qui sont disséminées un peu partout dans la maison.   Le temps est maussade, du coup, pas de plage le matin et ils prévoient aller à la crique en après-midi.

 

Après avoir paressé et traînassé un peu sur la galerie (maussade veut dire « pas ensoleillé », pas « pluvieux ») et profité des rayons de soleil qui perçaient de temps en temps, on a décidé d’aller faire le fameux « chemin des contrebandiers », dont tout le monde nous parle depuis le début.  C’est qu’ils ont découvert un escalier un peu caché qui mène à la mer et qu’ils y ont trouvé des poissons.  Du coup, c’est devenu la légende familiale et on se raconte des histoires de pirates et de trafic de bijoux (ou de drogues) à n’en plus finir.

DSC_0650 DSC_0651

Of course, Fabienne et moi on s’est un peu perdues et trompées de chemin (c’est devenu un véritable running gag… JAMAIS on ne va marcher sans se perdre) après avoir visité un champ joyeusement (et récemment) recouvert de bouse de vache, on a bien réalisé que ça n’allait pas le faire et qu’on allait devoir retourner (et retraverser le champ).  Une chance, la vue est magnifique.

DSC_0657 DSC_0658 DSC_0659 DSC_0660 DSC_0665

On trouve finalement le fameux escalier, qui semble totalement dangereux et qui mène à une crique seulement accessible à marée basse.  Bon, selon le cafetier (qui a une tête de personnage de roman), c’est plutôt un endroit pour aller récolter des algues super précises qui sèchent ensuite pour aller dans les cosmétiques.   Beaucoup moins romantique que les contrebandiers, j’avoue!  Mais bon, on voit les séchoirs et c’est un endroit génial pour baser une histoire du genre à la Daphné du Maurier!

DSC_0666 DSC_0669 DSC_0670 DSC_0672 DSC_0673

Et au retour, la vue du village est magnifique!

DSC_0674

Après le traditionnel repas du midi en gang, je profite du fait que la voiture n’est pas nécessaire pour aller à la crique et hop!  Kidnapping de voiture.  Je ne sais pas trop où je m’en vais et j’hésite entre Oviedo et prendre la route des montagnes et voir.  Finalement, l’idée de devoir me stationner en ville me hérisse et je choisis la route des pics d’Europe, mais pas du même côté, en me disant que peu importe, ce sera joli.

 

Et j’ai de la chance.

Je prends la route qui part de Panes vers Potes, le défilé de la Hermida qui fait un peu plus de 20 km.  Il longe la Deva, qui a creusé un peu partout dans la roche et qui donne un paysage un peu déchiré qui serpente entre les deux montagnes.  Au milieu se trouve le petit village de la Hermida, un peu au milieu de nulle part.  D’ailleurs, sur le chemin, les villages n’ont parfois que 2 maisons entre les deux pancartes du début et de la fin.  Je riais toute seule.

DSC_0680 DSC_0681 DSC_0682 DSC_0683 DSC_0685 DSC_0687 DSC_0688 DSC_0690 DSC_0692 DSC_0693

J’adore ce genre de route, avec ces paysages qui nous font sentir minuscules.  Après mon entrée dans le défilé, miracle, le beau ciel bleu et le soleil.   On voit les cimes des montagnes et il y a juste une toute petite mini brume.  Merveilleux!

 

Je vois donc une pancarte avec une vieille église.  Pourquoi pas!  Bon, elle n’est accessible que par visite guidée… en espagnol.  Et on ne peut pas prendre de photos à l’intérieur.  Tant pis.   On y va quand même.  Elle est trop mignonne, nichée entre les montagnes, dans la verdure.  La dame qui fait la visite a pitié de moi et me donne des dépliants en anglais!

DSC_0694 DSC_0698 DSC_0699 DSC_0700 DSC_0701 DSC_0704

L’église Santa Maria de Lebana est une petite église mozarabe du Xe siècle.  La tour et le portique sont plus récents.  On attribue sa fondation au comte de Lebana, don Alfonso.   C’est un plan avec des rectangles, un grand et neuf plus petits.   Elle est composée de trois nefs dont centrale un peu plus grande.  Le retable central est très doré et très espagnol, avec une copie d’une célèbre statue d’une vierge qui allaite (virgen de la buena leche) du 18e.  D’autres retables du 16e sont encore visibles à l’arrière et sur les côtés.  On trouve aussi plusieurs colonnes avec des chapiteaux aux motifs végétaux.  On voit émerger l’art roman.

 

L’autel est particulier, une grande pierre posée à la verticale gravée de motifs surtout circulaires.  C’est sa forme qui m’a davantage marquée, en fait.    Mais bon, pas de photos!

 

Ceci dit, j’ai compris au maximum 30% du truc, surtout les détails architecturaux.  Mettons que c’est pas gagné, cet apprentissage!

 

Je reprends la route vers Potes, une très jolie petite ville de montagne à la rencontre de 4 vallées assez touristique, mais avec une fort jolie vue.  Un stop pour prendre un verre (de coca… je conduis, voyons!).  Il paraît qu’il y a un monastère tout près aussi mais je préfère poursuivre vers le téléphérique et profiter du beau temps.  C’est un dédale d’escaliers et de ruelles, qui a des origines à la préhistoire mais que l’on retrouve surtout dans les textes à partir du 9e.

DSC_0706 DSC_0754 DSC_0753

C’est donc parti pour le téléphérique.  À la montée, je suis seule dans la cabine et pas grosse pantoute dans mes culottes, disons!  On monte de 800m en 3 minutes pour arriver au balcon, à 1800 quelques mètres d’altitude.  On y trouve des chèvres à travers les gens et surtout un joli sentier qui mène au refuge d’Aliva, vers la base du glacier.  Au loin, on voit les montagnes se découper, il fait 30 degrés et c’est magnifique.  Un petit moment d’éternité.  Si je n’avais pas d’heure de retour, j’aurais tout descendu à pieds, je pense.  Là, j’ai dû me limiter un peu.  Ceci dit, deux espagnols tenaient absolument à faire la route avec moi pour être certains que je ne perde pas, jeune fille esseulée en jupette et en camisole, qui semblait totalement pas arrangée pour aller randonner!  Ceci dit, je montais pas mal plus vite qu’eux (et ça ne montait presque pas)!  Je dois être pas si pire, vu que Charles m’a demandé, il y a quelques jours, si mon métier était de randonner!

DSC_0706 DSC_0707 DSC_0708 DSC_0709 DSC_0721 DSC_0723 DSC_0725 DSC_0729 DSC_0731 DSC_0736 DSC_0739

Ceci dit, c’est une vraie montagne.   Le paysage est grandiose et le fait de me promener toute seule me fait me sentir toute minuscule et totalement présente, là, à ce moment.  C’est probablement pour ça j’aime me balader seule de temps en temps.

DSC_0741 DSC_0742 DSC_0744 DSC_0746 DSC_0747

Au retour, je décide de prendre une route différente pour voir un point de vue « classé 3 étoiles » sur les guides.    Je suis « presque » à l’heure pour manger et techniquement, en m’arrêtant, je devrais n’avoir que 10 minutes de retard sur l’heure demandée par Mme V.   Sauf que bon.  Le destin en a décidé autrement.

DSC_0758

En effet, je roule 45 minutes et je vois des voitures arrêtées.  Beaucoup de voitures arrêtées.  Dans un tout petit chemin de montagnes large comme une voiture et quart.  J’attends un peu, sors de la voiture en me disant qu’il y a peut-être un accident et que mon passé de secouriste va peut-être servir.  C’est donc en mode full adrénaline que j’avance un peu pour voir…

 

Des chèvres.  Mais genre un PAQUET de chèvres.

 

Comment dire…  il y a un fuckignos troupos de cabrales qui bloque la route.

 

Tout le monde klaxonne et tente comme il peut de leur faire débarrasser le plancher (ou plutôt le bitume) et je suis à même de constater que « shhhhh » est international.  Et visiblement inefficace.

 

On ne devrait pas dire têtu comme une mule mais têtu comme une chèvre.  Ou plutôt comme un troupeau de chèvres qui se montent entre elles.  D’un autre côté, étant donné la largeur de la route et le fait qu’il y ait un mur d’un côté comme de l’autre, je vois assez mal où elles pourraient aller !  Même si les gens s’obstinent à leur gueuler dessus pour les faire partir (ou s’envoler, ou s’évaporer… j’ai pas bien compris)

 

Après plusieurs minutes d’attente, je décide de rebrousser chemin.  Ok, le fait que deux chèvres se soient visiblement donné le mot pour charger sur la première voiture de la file  (avec un superbe échantillon d’insultes en espagnol en réaction… profitez de toutes les occasions pour enrichir votre vocabulaire) a probablement influencé ma décision.   Et là, peu importe le calcul, je vais être en retard pour manger.  Heureusement, sur les routes de montagne, aller et retour sont forcément très différents quand on conduit.  En fait, j’imagine parce que je n’ai pas vraiment testé le contraire hein.   N’empêche que j’ai eu un moment de panique.  Ils vont m’attendre.  Et m’en vouloir.  J’envoie des textos désespérés à Fabienne et Claire (au cas où un téléphone serait mort entre temps), qui ont bien fait rire tout le monde.   Le tout le monde en question s’est bien foutu de ma gueule à mon retour.

 

Demain, on retourne en France, avec un petit stop par le pays basque.  Comme Charles veut manger du jambon de Bayonne…

DSC_0762 DSC_0763

Ce soir, ce sont les dernières fois.  Dernier repas tous ensemble, dernières blagues pourries, derniers pokémons attrapés et surtout, surtout, dernière cagna con limon.  Et ça c’est triste !

On profite donc des derniers moments avec la superbe vue sur la mer.  C’est qu’elle était bien, cette terrasse !

 

À bientôt !

Ma vie de parisienne… en vacances – 99 – Châteaux de sable et Wi-Fi

DSC_0640Bon ben, faut s’y faire, l’Espagne, ça achève!  Plus qu’une journée complète et après, c’est fini et c’est le retour à Paris pour quelques jours.  Il y a tant de choses que je n’ai pas vues… le pics des Tres Mares, le funiculaires à Dé Fuenté, Oviedo, Bilbao… bref, il va falloir revenir dans le coin un jour!  C’est une magnifique région, en plus.   Je ne me lasse pas de ces montagnes verdoyantes et de cette mer à la fois belle et sauvage.  Je ne regrette pas ce périple dans une région où je ne serais jamais allée autrement!  Anyway, pas le choix.  Je parle encore espagnol comme un berger allemand!

 

Aujourd’hui, nous sommes partis en matinée nous balader à San Vicente pour faire quelques achats.  J’avais brisé mes tongs, ô malheur!  Et j’aime toujours autant faire la visite touristique des supermarchés étrangers.  Ici, 25 sortes de chorizo et de jambons, dont certains de couleur douteuse et d’une forme géométrique encore plus douteuse.  Je ne crois pas qu’il y ait de cochon hexagonal quelque part en ce monde!  Ni d’un carré parfait d’ailleurs.   Fab a dévalisé le rayon safran (et moi le rayon coca), on a pris un verre dans un café, au soleil (et avec Wi-Fi), on a longé le port et on est rentrés pour manger et retourner à la plage.

DSC_0639

C’était encore une journée très chaude, mais avec du vent.  Du coup, c’était parfait pour la plage et la baignade.  Heureusement je semble avoir arrêté de bronzer, ce qui n’est pas une mauvaise affaire, en fait!

DSC_0641

(Vous ne le voyez pas.. mais ya des gens qui pique-niquent entre les voitures… scrary!)DSC_0642 DSC_0644

Aucun incident drôle ou hilarant, je suis restée sur mes deux pieds, je n’ai insulté personne avec mon espagnol ma foi fort approximatif… on va s’en sortir!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 98 – Village médiéval et tapas

DSC_0565Savez-vous quoi?  Aujourd’hui, j’ai mangé la meilleure paella du monde.  Rien de moins.  Le problème, quand on a une top cuisinière à la maison, c’est qu’après, la bouffe de resto, ça ne le fait pas vraiment.   Sérieux, c’était un DÉLICE.  Je vais en rêver!  Quand madame V. va sortir son livre de recettes (on travaille à la décider), je vais faire une super pub!

DSC_0534

Il fait un peu frais ce matin.  Ce qui veut dire que se promener à la plage dès le matin, ça va être difficile.  Du coup, on traînasse un peu avant de manger, je lis et on placote.  Je pense que j’épuise Fabienne en fait.  Elle ne voudra plus jamais partir en voyage avec moi!  J’avoue que ma bougeotte peut être bien gossante parfois!  Il me faudrait du Ritalin!

DSC_0535 DSC_0536 DSC_0537 DSC_0539 DSC_0543 DSC_0547 DSC_0549 DSC_0552 DSC_0553 DSC_0554

Après manger, pendant qu’ils vont nager à la crique, je pars plutôt avec la voiture dans la Cantabrie intérieure pour aller visiter le village de Barcena Mayor, petit village montagnard très bien conservé depuis le moyen âge.  Ceci dit, il y a beaucoup de bâtiments du 17e et du 18e aussi… On y trouve plusieurs maisons à balustrade de diverses époques, une école ainsi qu’une jolie rivière avec un sentier de rando qui part de cet endroit.    Typiquement, les maisons avaient deux étages et le rez de chaussée était consacré aux bêtes et aux outils.  Bon, maintenant, ça sert surtout de parking, avouons-le!  C’est super joli et tout petit.  Après la balade en ville, je fais quelques kilomètres sur le sentier de rando au bord de la rivière.  Bizarrement, je ne me suis pas perdue cette fois.  Wow, on va brûler un cierge!

DSC_0556 DSC_0560 DSC_0561 DSC_0564 DSC_0566 DSC_0567 DSC_0581

DSC_0568 DSC_0582 DSC_0583 DSC_0585 DSC_0588 DSC_0589 DSC_0591 DSC_0593 DSC_0595 DSC_0597

Ce qui est bien en Espagne, c’est que quand on prend un coca en terrasse, on nous apporte un TAS de tapas.  J’ai donc pu goûter à à peu près tout ce qui se vendait dans la boutique de produits « typicos » d’en face, qui sont apparus devant moi comme par magie.  J’adore cette coutume moi, qui fait que chorizos, fromages, coquillages et craquelins arrivent de nulle part.   Ceci dit, je n’avais pas très faim à mon retour.

DSC_0599 DSC_0603 DSC_0608 DSC_0609 DSC_0611 DSC_0615 DSC_0616

 

Au retour, je me dis que ce ne serait pas mal de changer de route pour voir autre chose.  Comme je n’ai plus de réseau, je regarde un peu à peu près sur la carte, repère un chemin qui semble aller dans la bonne direction, je me dis que bon, ça devrait le faire et hop, go!!

 

Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que c’était une route de montagne.  Le genre qui tourne, tourne, tourne!  Les points de vue étaient magnifiques sur les petits villages au milieu de nulle part.  Bon, je n’ai pas pu prendre de photos parce que je conduisais mais il faut imaginer de la pierre, des galeries plus neuves et des toits rouges, mais récents.  Et tout plein de fleurs!

DSC_0620 DSC_0623 DSC_0624 DSC_0627

Au loin, on voit les pics d’Europe visités hier.  Ces montagnes sont juste magnifiques.  On se sent minuscules et éphémères en se disant que ces montagnes étaient là bien avant nous et seront là bien après…  curieuse sensation!

DSC_0629 DSC_0631 DSC_0634

Retour à la maison en soirée, où se déroule au terrain de bola en face le tournoi régional.  Il y a un monde fou dans le village, tout le monde est autour pour encourager leur équipe, la bière coule à flots et on entend les applaudissements et les « benga benga » à répétition.  En fait, par ici, ils disent ça tout le temps.  Et on ne parvient pas à savoir que ça veut vraiment dire.    Peut-être que ça remplace le « vale » qu’on entend partout ailleurs.  Mais bon, là, c’était un concert de « benga benga »!  Il y avait même un photographe officiel (le boucher chez Lupa) et des poignées de mains secrètes de la mort qui tue.

 

C’est une véritable religion, les boules!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 97 – Pics d’Europe et sentiers fantômes

DSC_0405Journée rando  dans les Pics d’Europe aujourd’hui.  Je suis ravie, mais claquée, comme un peu tout le monde, je pense!  Ceci dit, Charles veut jouer à des jeux de société, Fabienne est dopée aux endorphines et Constance jase dans sa chambre.  Ya que moi qui suis un peu knock out.  Les trois cervesas ont peut-être un peu aidé, j’avoue.

 

Ceci dit, c’était une magnifique journée, les enfants ont adoré et la vue était splendide.   Nous avons quitté le matin en direction de Las Arenas de la Cabrales, où nous avions entendu parler de sentiers de randonnée faciles.   Le village est très équipé pour recevoir des randonneurs, il est tout plein de queserias (où l’on fait le fameux fromage bleu local, le cabrales) et de maisons colorées.   Un petit tour à l’office du tourisme et on décide de manger un peu avant d’aller marcher.  On cherche donc un endroit cute et trippant mais, à notre grande surprise, ce qui fait le kif de Charles et Constance, c’est de manger… assis dans le coffre de la voiture!   C’était d’un chic!  Ceci dit, on a pu découvrir que le coca light en bouteille est carrément inexistant dans cette région.  Impossible d’en trouver!

DSC_0339 DSC_0341 DSC_0344 DSC_0346 DSC_0349 DSC_0352 DSC_0353 DSC_0354 DSC_0356 DSC_0357 DSC_0360 DSC_0361

On part donc sur le sentier « facile », un aller-retour de 1h30 selon la brochure.  C’est un sentier qui longe la rivière, avec des constructions au bord de la route et les montagnes tout autour.  Ceci nous mène de las Arenas à Poo de la Cabrales.  Oui, je sais.  Poo.  Ya mieux comme nom!

DSC_0363DSC_0366DSC_0369DSC_0371DSC_0373DSC_0374DSC_0377DSC_0379

Après 25 minutes, l’aller est terminé, on est tout sauf fatigués et on en est à se balader dans le village de Poo, en pleine forme.  Le village est montagnard, avec des gens sur les balcons et sur les bancs publics, qui semblent ne rien faire du tout sauf regarder les gens (et les poules) passer!   Selon Fabienne, c’est très espagnol. Il fait chaud, donc les gens vivent dehors

DSC_0386 DSC_0391

Après avoir vu un super bel (et énorme) insecte bleu et violet sur le muret (un coléoptère, selon Charles, car ses écailles recouvrent ses ailes), on décide de faire une autre boucle, difficulté moyenne, cette fois, pour revenir au village.  Disons-le tout de suite, les indications sont so-so mais par un pur miracle (que nous avons découvert après, car nous n’avons vu le balisage qu’au retour) on a pris le bon sentier, celui qui monte dans l’une des montagnes.

DSC_0385

Et il monte.

Et il monte encore.

Fab rassure Charles et lui dit qu’elle va aller à son rythme à lui (alors qu’elle a du mal à le suivre, dixit elle-même) et Constance et moi commençons la montée en mode « On chante du Mika en faisant une chorégraphie » pendant la grimpette.   C’est que ça énergise en pas pour rire!  On voit d’ailleurs un bizarre de cimetière, en hauteur, au milieu de nulle part et, un peu plus haut, une étrange porte barricadée qui mène vers l’intérieur de la montagne.

 

Repère de contrebandiers, on dit.  Non mais, on ne nous la fait pas, à nous!

DSC_0394 DSC_0403 DSC_0405 DSC_0404 DSC_0406 DSC_0407 DSC_0410 DSC_0413 DSC_0416

On poursuit donc, avec la magnifique vue sur les Pics d’Europe et les villages en contre-bas.  Les champs forment une véritable courtepointe et au loin, les montagnes et les nuages procurent un sentiment d’irréalité.   C’est superbe.  On a même vu une licorne, oui oui!

 

On continue donc dans le sentier qui ressemble le plus à la direction de la carte.  Au départ, un peu d’herbe.  Puis, beaucoup.  Puis, des ronces.  Puis un sous-bois.  Puis, un énorme champ de fougères.  Beaucoup de fougères.

DSC_0419 DSC_0422 DSC_0424

Genre qu’on voyait le village, qu’on était exactement là où on aurait dû se trouver mais le chemin?  Disparu.  Limite que c’était Poudlard et que nous, on était des moldus qui ne pouvaient pas le voir, ce qui est ma foi limite assez insultant!

 

Je ne crois pas que j’aie randonné sans me perdre depuis le début de ce voyage.  Les sentiers français ne me font pas!

 

C’est en redescendant qu’on réalise que ça montait, en fait.

  • Charles, fais attention, tu vas glisser, entend-on derrière nous.

Cette petite phrase prononcée d’un ton impératif suivi d’un scrhhhhhhtch boum et d’un « oh putain » bien sonores.  Je me retourne donc… et je vois Fabienne sur le derrière, écrasée de rire et Charles qui la regarde d’un air interloqué.

Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, quoi!

Comme elle riait trop, elle était incapable de se relever, ce qui a donné lieu à une scène de comédie romantique impliquant une position à quatre pattes et un look plein de branches over glamour.   Comment pourrait-il en être autrement!

 

Ceci dit, nous n’avons jamais compris où nous avons bien pu nous tromper dans ce c… de chemin qui nous a niaisés d’aplomb!  Il n’y avait PAS d’embranchement.  Et nous étions au bon endroit.  Moi, je dis que c’est un coup du docteur.

 

Mais je vous jure que le coca FRIA était bon de retour au village.   Je n’ai jamais autant apprécié un coca, je pense!

 

Après avoir acheté un bâton de marche à Charles (avec bout pointu… limite qu’il va falloir faire attention et expliquer à la frontière), on reprend la route vers Poncebos, où il y a un funiculaire qui mène vers Bulnes.    On voit bien le panneau (hourra) et on suit la route comme de bonnes filles obéissantes.  Et on suit encore.  Et encore.  On passe à travers trois tunnels d’affilée creusés dans le roc.  On voit des rivières et des défilés plus grands que nature.

 

Mais pas de funiculaire.

 

On aboutit dans un petit village au-bout-de-l’univers appelé Sielve.    Quelques maisons, un hôtel… et des rues à peine plus larges que la voiture.  Ok.  C’est pas gagné!  Demi tour, toutes… et on réalise qu’en fait, ce n’était pas le panneau de direction pour la route… mais le panneau qui indiquait le téléphérique en question.   Ceci dit, ça nous a évité d’attendre car on a embarqué illico pour une grimpette de plus de 400m, à l’intérieur de la montagne.   Je vous jure que quand on voit arriver le train qui descend de l’autre côté, on ne se sent pas gros dans nos culottes!!

DSC_0437 DSC_0441 DSC_0434 DSC_0428

À l’arrivée, étonnamment,  pas de point de vue de fou sur le bas de la vallée mais plutôt un spot idéal pour regarder le pic Uriellu (ou Naranjo de Bulnes) tout près.   C’est une montagne en forme de croc qui culmine à 2519 mètres.  C’est nuageux, certes, mais on voit quand même pas mal et ça donne un côté assez fantomatique au truc.  C’est impressionnant d’arriver face à ces pics qui se perdent dans les nuages et dont on devine à peine les sommets (mais sur les photos, j’avoue, on ne voit rien du tout… c’était plus beau en vrai!)

 

On suit donc la route pour arriver à un petit village qui doit être approvisionné par corbeaux ou par dragons vu qu’il n’y a pas de route visible autre que la marche et le téléphérique.  Là-bas, une chapelle, une rivière, quelques restaurants, mais surtout un panorama superbe qui nous fait nous sentir petits petits petits.    Jusqu’en 2001, année de la construction du téléphérique, aucune route de ne reliait l’endroit (et ses 34 habitants) au monde.  Traditionnellement, il vivait de la fabrication du fromage mais maintenant, le tourisme a pris la première place.

DSC_0469 DSC_0470 DSC_0472 DSC_0479 DSC_0485 DSC_0489 DSC_0494

On déconne avec les photos (as usual)… avant de réaliser qu’on a passé devant les gens et qu’en fait, d’autres touristes attendaient pour se photographier sur le petit pont de bois branlant.  ON avait envie de sauter dans l’eau.

 

C’est un village de carte postale et on aperçoit un autre chemin… qui monte!

Fab abandonne et les enfants et moi continuons jusqu’en haut, sans trop savoir ce qui nous y attendait.  En fait, c’était la partie haute du village, encore moins peuplée mais encore habitée.  Du moins, c’est ce que le fait que deux dames étendaient leurs vêtements et leurs culottes… sur le mur de l’église a pu nous laisser croire!   Des hommes qui discutaient, des édifices super bien entretenus et d’autres complètement abandonnés, c’est très particulier et nous réalisons, en voyant l’arrivée du téléphérique, que nous avions bien monté, encore.

DSC_0495 DSC_0496 DSC_0500 DSC_0502 DSC_0504 DSC_0510 DSC_0512 DSC_0513 DSC_0521 DSC_0522

Selon l’appli de Fabienne, nous avons monté plus de 50 étages.  Ce que je crois être très très sous-estimé.  Parce que bon, sérieux, c’était toute une trotte!  Tout le monde était suuuuuper jaloux quand on leur a dit ça (en fait, ils remerciaient le ciel de ne pas s’être laissés entraîner dans l’aventure), vous pouvez vous imaginer.

 

On pourrait passer 3 jours juste dans ces pics.  Nous n’en avons vu qu’une toute petite partie, en fait.  Il va falloir revenir en Cantabrie et dans les Asturies!

 

Au retour, bière au citron et thon au BBQ nous attendaient.

Je vous jure, ya pire, comme vie!

 

Vraiment!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 96 – Dorures et blagues pas drôles

DSC_0269Hé, je me suis levée avant midi!  Le doigt toujours endolori (j’ai l’air de faire tout le temps le doigt d’honneur, c’est chicos) et un peu enrhumée mais ça n’a pas – encore – dégénéré.  J’ai fait le tour des guides et je me suis trouvé des activités à faire en journée, quand je file spring.  Du coup, j’ai des plans de rechange.

 

Ce matin, le but était d’aller à la crique en matinée et à la plage avec des vagues en fin de pm.  Du coup, à 10h, on était presque en route, à pieds pour nous et en voiture pour les petits, pour arriver à la crique avant le gros des gens.

DSC_0161

C’est vraiment paradisiaque comme endroit avec les rochers tout autour, aux étranges formes, sculptés par la mer.  On est arrivés à marée haute et on a nagé vers des plages secrètes, où nous n’avons accès que par la mer.  Toutefois, quand l’eau descend, même plus besoin de nager et le paysage change totalement.  C’est magnifique, avec les passages secrets et les petites criques qui apparaissent tout à coup.  L’eau est super claire et de toutes les couleurs au loin.

DSC_0162 DSC_0165 DSC_0168 DSC_0169 DSC_0170 DSC_0175 DSC_0184

On s’est baignés et on a fait des photos dans l’eau, les enfants ont fait des concours de châteaux de sable, on a lu et paressé au soleil.  L’endroit a vraiment quelque chose de spécial, une vision de bout du monde.

DSC_0194 DSC_0197 DSC_0205 DSC_0218 DSC_0220 DSC_0210 DSC_0222 DSC_0224 DSC_0228 DSC_0231

On mange un délicieux roti de porc et le temps que la température baisse, on se fait des manucures et des pédicures.  Les petites adoooorent les petits points et les petites fleurs.    Repartir a été quand même difficile, quand même.  Fabienne a presque dû me tirer de mon lit parce que je serais restée là!

DSC_0233

Finalement, pas de plage avec des vagues ce soir, le soleil est un peu voilé et avec le vent, ça risque d’être un peu frisquet dans l’eau.  Changement de plan, on va visiter le castillano del Rey ainsi que l’église Santa Maris de Los Angeles.

DSC_0235DSC_0236

DSC_0239 Le château est assez petit mais la vue est magnifique, même avec un ciel un peu grisounet.   Sa construction date du 13e siècle et il servait à défendre le port de la ville.  À l’heure actuelle il y a un expo sur l’histoire de la région, ainsi que des maquettes (dont une de la ville au 16e)  et des gros calibres qui nous ont fait rire.  Oui, je sais, on a 12 ans dans notre tête!  Même que Charles et moi on fait semblant de grimper partout pour énerver Fabienne qui a le vertige.  Et savez-vous quoi?  Ça fonctionne! Elle a hurlé et nous, nous trouvions ça over drôle.  Ok, je retire ce que j’ai dit.  Pas 12 ans.  Onze.

DSC_0240 DSC_0242 DSC_0244

DSC_0254 DSC_0260 DSC_0261 DSC_0264 DSC_0267DSC_0282

Tel est pris qui croyait prendre!DSC_0278 DSC_0285 DSC_0286 DSC_0289

La partie de la ville où nous nous trouvons, en hauteur, est la plus ancienne, avec ses rues pavées qui donnent sur la ville basse et sur le port.  Nous pouvons y voir un ancien hôpital en ruines (et plein de moutons), la mairie, des escaliers qui descendent ainsi que, tout au bout, l’église Santa Maria de Los Angeles.

DSC_0249

DSC_0294 DSC_0292 DSC_0296 DSC_0300 DSC_0298 DSC_0303 DSC_0305 DSC_0306

La construction de l’église aurait été ordonnée par  Alfonso Vill de Castille en 1210.  C’est une église qui n’a l’air de rien de l’extérieur mais qui surprend à l’intérieur.  En effet, les portes semblent romanes, mais il y a à l’extérieur des arcs boutants et à l’intérieur, trois nefs d’égale hauteur.

DSC_0307 DSC_0309 DSC_0311 DSC_0312 DSC_0317 DSC_0319

Et là, il y a trois ÉNORMES (et surtout très DORÉS) retables (très) baroques  Je vous jure, tant de dorure et de kitsch, ça force le respect.   Celui du centre date du 17e et on y a conservé l’image de la patronne de l’école burgalese qui date du 15e.  Je pense que c’est celle qui allaite, mais malgré les gentilles explications (en espagnol) de la dame, je ne suis pas ceeeertaine d’avoir bien compris.    Mais tant de dorures… sérieux, c’est a bit scary!  En plus, comme les planchers sont en bois, ça a une étrange odeur là-dedans…

 

En faisant le tour, on arrive vers la chapelle de Corro, pour l’une des plus importantes familles de la ville.  Dedans les gisants des parents, ainsi que la sépulture de l’inquisiteur de Séville (juste ce mot me fait froid dans le dos), mort en 1564, personnifié en marbre, en train de lire.

DSC_0314

Derrière, les anciennes murailles de la ville et encore une fois, une vue superbe.

DSC_0321 DSC_0328

Après un peu de magasinage en ville, nous allons rejoindre le reste de la famille pour manger au centre-ville mais je dois avouer que la mère de Fabienne cuisine 20 fois mieux que les restos alors ça enlève un peu de piment au truc.  Les rationes et les menus étaient un peu fades, un peu gras…  bref, on va profiter de la super cuisinière pendant le reste du séjour.   C’est loin de valoir le coup d’aller au resto!

DSC_0329 DSC_0332 DSC_0337

Ceci dit, on est revenus après 22h, on a jasé un peu et hop, au dodo!  C’est que demain, on a prévu d’aller randonner et pour ça… faut se lever!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 95 – Plage et bolas

DSC_0152Savez-vous quoi?  Un ou deux bouillons à l’eau de mer, ça fait quand même une bonne job pour vider les sinus quand on a le rhume.  Ca va beaucoup mieux côté nez ce soir!  Bon, j’ai encore mal à la gorge, je suis un peu moche mais au moins… je RESPIRE!

 

Le mot d’ordre de la journée pour moi, ça a été impatience.  Pas ma meilleure quoi.   J’étais malade, fatiguée, j’avais envie de trépigner, limite.  En fait, je voulais faire quelque chose.  N’importe quoi mais quelque chose.  Vous savez, le genre de mood où je m’énerve moi-même et où j’énerve tout le monde par la même occasion?  Entendons-nous, je n’étais levée à midi au son de « venez, on part à la plage », et on est pas partis avant 16h15.   Ceci dit, j’ai presque terminé le tome 4 des rois maudits au soleil sur la terrasse, avec la mer en arrière plan (je sais, ya pire) mais j’avais une impatience digne de maman!  Et elle, de l’autre côté de l’océan, qui me demande pourquoi je ne suis pas plus active… bref, c’était une journée comme ça!  Mais là, c’est passé!  C’est bien de ne rien faire, parfois!

 

Devant notre maison, il y a un jeu de bolas, un genre de jeu de quilles typique de la région.  Les gens prennent ça hyyyyper au sérieux et aujourd’hui, c’était tournoi.  Ils répètent des « benga » à tout bout de champ, et on a pas encore réussi à comprendre ce que ça voulait dire… un équivalent de « vale » peut-être… bref, c’est bien mystérieux, ce truc!!  Entre chaque partie, ils arrangent le terrain, ils le couvrent s’il y a apparence de pluie… du sérieux, je vous dis.  Et bon, je pense que le père de Fab a compris comment ça marche.  Nous, par contre, c’est pas encore gagné!

DSC_0129

Toujours est-il que nous avons mangé comme des rois (as usual…  la cuisine est un sport national chez les V.) et que vers 16h15 (nous nous sommes mis à l’heure espagnole), nous nous sommes mis en route vers la plage, à San Vicente.  J’adore vraiment cette ville, dominée par le château, surtout à marée haute.  Ça donne un cachet tout particulier.

DSC_0130 DSC_0155

Les vagues, j’adore.  Et jouer avec des enfants dans les vagues, c’est super.  Bon, je me suis foulé un doigt en tentant de lancer Charles dans la mer, ceci dit.  Of course, je ne l’ai vraiment réalisé que plus tard, ce qui m’a fait sur le coup penser à de l’arthrite galopante.  Hypocondriaque un jour…

DSC_0151 DSC_0158

Ceci dit, il n’y a rien qu’une bonne cerveza con limon ne guérit pas.  Je suis capable de les commander toute seule maintenant!

 

En soirée, ce fut manger, lecture et dodo vers minuit pour tout le monde.   Les quelques heures à la plage dans les grosses vagues avaient crevé tout le monde, on dirait!  Même pas de traditionnel Rami!  Faut que les V. soient fatigués, pour ça!

 

Ah oui!  En faisant le lavage, on a réalisé que Fab avait piqué une serviette à je ne sais qui.  Bon, au cas où ça vous intéresse… elle est rouge!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 94 -Gaudi et tournesols

DSC_0074Oh que je suis moche-moche, aujourd’hui!  Le rhume est en train de m’avoir!  J’ai dormi comme une buche (malgré un étrange incident araignéesque chez Constance à 3h du matin) et je me suis levée par super top 12h plus tard.   Et ça a dû prendre au moins 2h pour que j’émerge vraiment.  En fait, le temps que les Advil fassent effet.   Je me suis installée au soleil, devant la mer, avec espoir de lire un peu, mais je n’ai finalement que regardé ma liseuse en discutant avec Fab.  Ah oui, j’ai aussi discuté avec l’application d’espagnol que j’ai finalement réussi à télécharger après 3 jours d’essais infructueux.  Un jour, je vaincrai cette langue!  Je comprends de mieux en mieux, je peux lire des pages wikipedia et comprendre 75%… mais c’est pas gagné.

DSC_0597

(Ça c’est Charles.  Le blanc, c’est le matelas de Charles.  Le vert, c’est mon lit.  J’ai donc ça qui causait un mini-tremblement de terre, ce matin!)

 

Comme les horaires sont étranges par ici, nous attendons « l’après-midi » espagnol pour partir à Comillas, où il y a une maison construite par Gaudi.  Juste pour ça, ça vaut le déplacement.  Ceci dit,  après avoir mangé du lapin et des pâtes aux champignons, on avait besoin de temps pour digérer un peu.  J’ai rarement vu autant de bouffe!

DSC_0001 DSC_0004 DSC_0006

(C’est plus fort que moi chaque fois que je passe à San Vicente… il FAUT que je prenne cette vue en photo!!)

Comillas est un petit village côtier près de San Vicente, où Alphonse XII avait coutume de séjourner.   Au 19e siècle les marquis de Comillas ont fait fortune à Cuba et sont revenus pour faire construire un palais au beau milieu d’un parc énorme, le palais de Sobrellano, que je retournerai visiter un autre jour parce que bon, une visite par jour de truc culturels, ça suffit largement pour Constance et Charles qui en avaient un peu marre de ma visite de fond en comble de la maison de Gaudi.

DSC_0010 DSC_0013 DSC_0014 DSC_0015 DSC_0018

Cette maison a d’ailleurs été commandée par le marquis de Comillas vers la fin du 19e.  Gaudi tenait toujours compte des goûts et du style de vie des gens qui allaient habiter les maisons qu’il construisait et du coup, l’amour de la musique, des plantes exotique et la vie de célibataire du marquis a été prise en ligne de compte.   Il s’agit d’un pavillon assez conservateur (pour Gaudi), construit avant le parc Guell.  En fait, les murs sont presque droits.  Presque.  L’extérieur se caractérise par des matériaux très variés mais surtout un côté un peu musulman et une haute tour qui a l’air d’une certaine partie de l’anatomie masculine.  Il y a des tournesols partout ainsi que des balcons en fer forgé extérieurs, qui donnent l’impression de s’asseoir dans le vide.

DSC_0023 DSC_0025 DSC_0027 DSC_0028 DSC_0030 DSC_0031

À l’intérieur, beaucoup d’attention aux détails.  Les plafonds sont tous différents, les cheminées en céramique font partie du décor, la salle de douche est grande et magnifique et j’ai eu un coup de cœur pour les fenêtres à contrepoids qui font de la musique.   C’est assez extraordinaire.

DSC_0035 DSC_0037 DSC_0038 DSC_0050 DSC_0046 DSC_0052 DSC_0054

L’extérieur est aussi particulier avec le portail à colonnes, la grotte artificielle où Charles jouait à la cachette et le jardin avec des bancs.  Il paraît que Gaudi aimait tellement son œuvre qu’une statue de lui la regardant est installée sur le banc.

DSC_0040 DSC_0041 DSC_0044 DSC_0049 DSC_0055 DSC_0056 DSC_0058 DSC_0059 DSC_0061 DSC_0062 DSC_0072 DSC_0074 DSC_0080

On part ensuite se balader dans la ville pour tenter de trouver des boutiques pour Constance (raté, au cas où ça vous intéresse) et on se balade dans les rues bordées de jolies maisons à plusieurs étages, souvent bien fleuries.  Sur la place de la Constitution, on voit l’église San Cristobal, patron des pêcheurs, commencée au 17e et bâtie pendant 100 par les habitants du village, qui ne voulaient plus de l’ancienne église.  Pendant que les autres se baladent dans les boutiques, je décide de la visiter et là, j’avoue que je suis foutument contente de ne pas avoir eu de public.

DSC_0082 DSC_0083 DSC_0084 DSC_0085 DSC_0086 DSC_0087 DSC_0089 DSC_0091 DSC_0092 DSC_0094

Parce que bon, je voulais prendre des photos, et je n’ai pas remarqué qu’il y avait, entre les bancs, des machins pour s’agenouiller.  Je me suis donc ÉTALÉE mais ÉTALÉE!  Ma jupe a trouvé le moyen de se prendre dans un banc et je me suis ramassée aplatie sur le ventre avec la jupe remontée jusqu’en dessous des bras.  La classe, je vous dis.

 

La réaction de Fab quand je le lui ai annoncé?  « Il y avait un prêtre pour te voir, au moins?? »

On ne la changera pas hein!

DSC_0095 DSC_0096 DSC_0097 DSC_0098 DSC_0100 DSC_0101 DSC_0103 DSC_0099

On continue la balade jusqu’au bord de mer, où il y a une très très belle plage, mais aussi pas très grande.  Au loin, on voit le port et tout autour, de très beaux pavillons avec des piscines et des gens qui se font bronzer.   Très bel endroit.  On revient par le cimetière, bâti sur une ancienne église, dominé par l’ange exterminateur de Llimona Bruguera.  Le fronton est aussi très particulier.

DSC_0108 DSC_0109 DSC_0110

On voit aussi le monument au marquis de Comillas et le parc qui l’entoure, où se trouve une étrange maison en plein milieu de nulle part.  J’avoue avoir un peu la flemme de fouiner pour savoir ce que c’est!  L’université a aussi un pavillon assez impressionnant qu’on voyait au loin.

DSC_0121DSC_0116Le cimetière est quant à lui en hauteur et dominé par un ange victorieux, d’un sculpteur célèbre dans le coin.  J’aurais bien aimé le visiter un peu plus!

Bref, une bien jolie petite ville!

DSC_0122 DSC_0123 DSC_0125

On revient pour les ribs du souper, où je peux assister à une conversation hilarante autour d’une bouteille de vin que Claire et Lucie avaient de la difficulté à ouvrir (« Des fois, ça rentre bien mais ça reste pris » « C’est le sortir qui est plus compliqué » « C’est bien quand c’est bien appuyé sur le bord » « Vas-y par petits coups, c’est mieux ».   Le tout devant leur mère et moi qui n’osait pas rire because leur mère, justement!

 

La partie de Rami habituelle est fort hilarante (et toujours aussi sérieuse), avec un terrible gage : celui qui perd va à la messe!  Claire défie les statistiques et est fort mal partie, ayant posé deux fois en 12 parties.  Nous, si elle va à la messe demain, on va regarder ça, pour la voir débaucher le curé!  Ou trouver l’amour de sa vie chez les catholiques d’Espagne!  En tout cas, à regarder ces parties de Rami, j’accumule du dossier!  J’aurai de quoi faire chanter tout le monde, et longtemps, en plus!

 

Ceci dit, c’est l’heure d’aller me coucher.

Si je veux survivre à the rhume de la mort qui tue et au moins lire un peu demain.

Ce qui n’est pas gagné!

 

À bientôt!