Ma vie de parisienne… en vacances – 83 – Randonnée et course au soleil

 

DSC_1350Réveil sous la pluie!  Et dire que Fabienne était inquiète pour moi et qu’elle avait peur que je ne survive pas à la température caniculaire du Sud-Ouest!  J’ai ma polaire et des bas de laine quand je vais dehors!

 

Ceci dit, ça n’a pas duré.  Je rame grave (et je me surprends à parler comme Constance) pour uploader des photos alors je sens que ma série de billets achève!  Comme je commence à être un peu hyperactive (quand je me balade en sautillant, normalement, c’est un signe), je décide de partir en rando « qui monte ».  Qui m’aime me suive!

 

Finalement, ya juste Constance qui m’aime, on dirait!

Anyway, Fabienne dans ce sentier, ça aurait mérité un film constant!  J’ose à peine m’imaginer!

 

Au bureau touristique, on nous prête un petit livre et une carte.  Comme je suis une adulte responsable, je le prends, et je décide de le suivre.  C’est en français.  Mais bon, je ne suis pas du tout certaine que ce soit écrit pour des gens qui ne connaissent pas le coin!  On se trompe de rue au départ mais correction rapide et on est parties.

 

Je m’ennuyais de la rando.  J’adore ça!  Petite partie en montée qui se fait super bien, petit détour par une ancienne propriété (ben quoi… longer le muret, c’était de ce côté… faut pas chercher à comprendre) en ruines, super jolie mais bon… on a commencé à se dire que ce n’était peut-être pas par là quand il a fallu se frayer un chemin dans les arbres et qu’on s’est fait fouetter un peu.

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Puis, soudain, derrière nous, le village de Saint-Antonin apparaît à travers les branches.  C’est sublime.

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Et un peu plus loin, nous sommes en bord de falaise, avec une magnifique vue sur la région.  Que de beauté!  Constance considère que ce décor est juste parfait pour faire des Musically.  On a ri comme des enfants… et beaucoup déconné aussi!  Une chance que le sentier n’était pas bondé!

 

DSC_1347 DSC_1357 DSC_1360 DSC_1366On continue à marcher en papotant.  On marche.  Et on marche.  Puis, soudain…

  • Tiens… on a pas déjà passé ici?
  • Ah ben oui… même que c’est la troisième fois!

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Incompréhensible, même qu’on a suivi le sentier et les indications!  Ok.  On ressort la carte.  Le téléphone.  On demande aux gens. On ne les écoute pas (on aurait dû), on se fie à la carte et aux indications données…

  • Tiens… on ne serait pas à l’envers?
  • Ah… ben oui…

 

Toujours est-il qu’on a eu la charmante idée de croire que vu qu’on suivait des flèches jaunes depuis le début, les « x » en jaune, ça voulait dire de ne pas y aller.  Sauf que bon, non.  C’était autre chose.  Il fallait quand même aller pas là.

 

On a envisagé d’appeler les pompiers (ben quoi… c’est cute, des pompiers) mais on s’est dit que Fabienne et Jean-François auraient été trop jaloux, alors on est revenues par nous-mêmes, sur une autre magnifique crête (après s’être trompées juste une fois… on a coupé à travers la montagne comme deux Heidi en devenir, en s’inquiétant quand même un peu des crottes qu’on voyait tout autour).

 

Ceci dit, les échelles et les cordes étaient nécessaires pour la descente.  Et même AVEC tout ça, la miss Constance s’est vautrée royalement, se beurrant largement le derrière.   Vous n’imaginez même pas le drame pendant la balade en ville.

  • Oh merde, ya du monde, et je suis toute crade. Et si je rencontre l’homme de ma vie, il va dire quoi?
  • Qu’il vient de rencontrer une fille saine et sportive?
  • Ouais, c’est ça, saine, sportive, et qui se chie dessus!!

J’avoue que je n’avais pas pensé à ça!  J’ai dû rire comme une folle pendant 5 minutes!

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Soirée tranquille.  On a bu du rouge.  On a chanté.  Je me suis fait tirer les tarots.  Et on a fait la course au soleil.  Ben quoi… le coucher de soleil était magnifique.  ON l’a donc poursuivi en voiture vers l’ouest.  Jusqu’à ce qu’il gagne la course.  Mais c’était chouette!

 

Je ne rencontrerai pas l’homme de ma vie en voyage (ouf!) mais ce voyage va changer quelque chose en moi au sujet de ma vision du couple et des hommes (ok, ça, ce ne serait pas mal).   Fabienne et ses cartes pensent que je devrais présenter mes trucs de voyage à un éditeur (moi pas, ce truc est tout sauf publiable) et elle va devenir riche, mais pas tout de suite!

 

 

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Bref, c’est du sérieux et du solide, tout ça!!  Of course!

À bientôt!

 

 

Ma vie de parisienne… en vacances – 82 – Chougasserie et saucisses toulousaines

DSC_1302Aujourd’hui, c’est simple, nous n’avons RIEN fait.  Bon, ok, non.  J’ai presque rattrapé mon retard d’écriture de billets.   En fait, nous avions prévu aller marcher sur les bords de l’Aveyron mais le temps qu’on se décide, il a commencé à pleuvoir.  Et il n’a arrêté qu’à 17h.  Et bon, à ce moment précis, j’aurais eu beau être un mec, viril, baraqué, je n’aurais pas réussi à convaincre Fab et Jeff de faire quoi que ce soit autre que glaner sur le bord de la piscine.

 

Ceci dit, va bientôt falloir que je me bouge, sinon, je vais exploser dans ma tête!  Je suis à la veille de commencer un programme d’entraînement sur le bord de la piscine, avec muscu et tout!

 

En résumé?

 

La copinothérapie, c’est chouette.  Vraiment.  Surtout avec notre trio d’enfer.

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Jeff est toujours en mode régression.  Il s’est fixé deux objectifs : avoir 500 followers sur sa page instagram et trouver un BG à Constance (qui plaise à sa mère).  Leurs conversations sont é-di-fi-an-tes.   Il faudrait les filmer!    Ceci dit, je me suis offert pour faire ses devoirs de vacances à sa place, mais bizarrement, il n’a pas utilisé mon produit fini.  Pfffff… après tout le mal que je me suis donné!

 

Charles en est à affronter la Team Pokémon.  Nous avons droit à la visite guidée du jeu!  Moi qui aime les visites guidées.

 

Constance et Fab ont acheté un livre de tests.  J’ai donc découvert que j’avais trois types d’hommes.  Je vous l’avais dit que je n’étais pas difficile!  Fabienne nous a prouvé que la saucisse toulousaine n’avait aucun secret pour elle!d

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J’ai fini la soirée dans le noir le plus total, à uploader des photos et  me battre pour le spot wi-fi avec un ÉNORME scarabée.  Grand comme la paume de ma main, qui faisait un bruit d’hélicoptère.  Rien de moins!

 

Ceci dit, un nouveau verbe est né.

Chougasser.

Ce qu’on fait avec brio!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 81 – Marché et finale de foot

DSC_1177Quelle belle journée!

La température est magnifique, la compagnie est idéale, on a une piscine, des bouquins… bref, c’est parfait.   Ceci dit, il va falloir que je finisse par bouger un peu plus sinon je me connais, je vais faire virer tout le monde fou!  Ceci dit, j’ai plein de billets à mettre en ligne, de billets-livres à finaliser… c’est pas comme si je n’avais rien à faire en traînassant.  Yep, j’ai un peu de mal à ne rien faire, à part quand je suis chez moi.  Faudrait me psychanalyser ça.

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Après quelques cafés pour eux et quelques cocas pour moi, on va faire le marché à Saint-Antonin.  Il paraît que c’est un super marché… et oui, c’Est le cas!  Même qu’il y a un monde fou, fou, fou!  C’est animé, il y a de tout, et surtout, du monde partout.  C’est vraiment chouette, dans ces petites rues et dans ce paysage grandiose, avec les montagnes tout autour.  Comme Lau nous attend à la maison avec les enfants, nous voulons faire vite alors Fab va à l’épicerie et nous, au marché.

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Et là, c’est le drame pour Jean-François.  Et si quelqu’un pensait qu’on est un couple, moi avec ma robe qui a l’air Desigual?  Non mais ça va l’empêcher de pécho (oui, il est en mode régression… il a treize ans.  Du coup, ça fait une copine à Constance)!   Du coup, il se tient le plus loin possible!

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Deux personnes qui vivent seules et qui n’ont jamais fait le marché pour une famille de leur sainte vie doivent faire ces choix dé-ci-sifs pour tout le monde.  Surtout quand l’une des deux personnes (en l’occurrence, moi), pourrait se nourrir de céréales et de pâtes pendant 3 semaines sans en ressentir le moindre malaise, voire même le moindre problème.   Nos discussions devant les stands, c’était limite BEAU.

 

  • On prend des œufs, non? Deux douzaines?
  • Je ne sais pas, je n’en mange pas…
  • Ben il en faut combien par personne?
  • Je sais pas… un, deux? On en prend douze?
  • Bah… disons six!

 

L’avantage d’être québécoise dans un marché français, c’est qu’on peut jouer tant qu’on veut à la nouille sympathique… et que ça passe!   Ceci dit, on a un petit problème avec les quantités (je n’avais jamais réalisé ce que ça coûtait de nourrir une famille) et avec notre estimation de la durée d’une épicerie.  Pour nous, on en avait LARGEMENT pour une semaine… et en deux jours, je prévois qu’il ne restera plus rien.

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Au supermarché, c’est opération moustiques.  Constance a fait la guerre avec un moustique hyperactif et Lau et moi avons servi de porte-avion à un escadron de mouches.  Quand à Charles et Jeff, ils nous ont gentiment offert le moustique qui les emmerdait… jusqu’à ce que Laurence l’écrapoutisse.

C’Était limite drôle d’entendre les clap clap clap de partout!  Et quand on a réalise ce matin qu’il y avait, en fait, une tapette à mouches… on a mis Jeff, super exterminateur, sur le coup.  Ou plutôt J’AI mis Jeff sur le coup après m’être battue 15 minutes avec une mouche… et qu’elle ait gagné!

 

Saint-Antonin est un petit village d’environ 2000 habitants, dans le département du Tarn-et-Garonne.  C’est une cité médiévale pour vrai de vrai et il paraît que son hôtel de ville est le plus ancien de France et qui date du 12e.   C’Est un véritable enchevêtrement de rues, ruelles, passages à ogives et passages couverts.  Des petites placettes qui apparaissent comme par magie et on peut facilement imaginer la vie ici au moyen-âge.    La ville a d’ailleurs « accueilli » Simon de Montfort en 1212 et elle est ensuite entrée dans le domaine royal.  Pendant les guerres de religion, au 16e,  il y a aussi eu des combats et le massacre a été évité grâce à une rançon conséquente pour l’époque.

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Au bout d’une demi-heure, Jean-François déclare qu’il ne bouge-plus (avec l’accent, étrangement réapparu pour cette occasion) et s’installe dans les halles avec son téléphone.  Limite qu’il y a de la 3G, je pense.   Moi, je fais semblant d’aller chercher des champignons mais en fait, je veux prendre des photos et explorer un peu, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Fabienne revient me chercher et se perd – ô surprise – dans une boutique de fringues, de laquelle elle revient avec un t-shirt jaune avec des ananas dorés.  Christina ne validerait pas!

 

Retour au gite, après un stop au bureau touristique (je découvre que je suis un peu trop comme maman… je dévalise littéralement le truc).

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  • Oh magnifique point de vue! Déclare Fabienne…

… avant de s’arrêter un kilomètre et demi plus loin.

Nous voilà donc partis à pieds, au bord d’une route passante, pour trouver « the » fameux beau spot et là, soudain, Fabienne s’arrête.  Je l’interroge du regard… et celui-ci s’éclaire.

  • Ya du réseau!

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Et elle arrête là.  Pendant 10 minutes.   Au moins.

Jean-François et moi avons bien ri.   Ah, cet esclavage du wi-fi (dit la fille qui est présentement assise devant l’ordi… sur le bord de la piscine).

 

Le reste de la journée s’est écoulé en papotages (pour les filles) et en dessin (pour Jeff), en baignades (pour tout le monde), chorégraphies trop hot, jeux de volley endiablés (on est troooop hot!) et en bières et vins variés.

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Et bon, comme le dit Fab, certains font des kilomètres pour trouver de l’eau, nous, on fait des kilomètres pour trouver du wifi.  First world problems!  Ca a un avantage.  On sait TOUJOURS où trouver quelqu’un qui a momentanément disparu.  Faut voir le bon côté des choses.

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Après avoir mangé, on décide d’aller en ville, direction un bar, pour écouter la finale de l’euro.  C’est pas tous les jours que la France y est!  On prend donc le premier bar du bord (qui se trouve à être un proprio portuguais) et on s’installe avec un verre.  Et on attend les buts.

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Ceux qui ont vu le match savent qu’on a attendu longtemps!  Mais on a alors découvert que Constance était devenue momentanément une pro du foot.  Elle reconnaît les jeux de merde, les fautes et tout!  Je vous jure, elle est à fond et s’accroche à Jean-François pour pouvoir survivre à tant de pression.   Quand les portugais ont marqué, c’était la fin-de-sa-vie!  C’était une injustice totale, l’arbitre était vendu… je me serais cru au hockey.  Limite qu’on aurait dit moi!

 

Bon, après un moment, nous, on part en explorateurs.  La lumière dans les rues est magnifique, de toutes les couleurs.  Et on joue aux explorateurs.  Charles s’imagine dans un jeu de pokémon.   Le village est magnifique le soir.  Et la place est pleine et animée.   Bref, c’est chouette.

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Quelles couleurs!DSC_1294 DSC_1298 DSC_1299 DSC_1301

Même si « on » a perdu!

Ceci dit, on a convaincu Laurence de rester un soir de plus.  Ce ne fut pas siiiii difficile en fait.  Nous avons juste eu à faire des yeux de piteux pitoux!  Mais pour ça, on a du talent!

 

À bientôt!

 

Ma vie de parisienne… en vacances – 81 – Embouteillages et bronzette

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Ça y est, on est à Saint-Antonin-Noble-Val!  On va y passer une semaine, alors j’espère qu’on va continuer à s’y plaire tout autant que maintenant.

 

On est donc partis à 6h du matin, avec la voiture pleine à craquer, après une intense séance de Tétrissobagages.   Mais bon, on y est arrivés et nous voilà partis.  Dans les bouchons.  À 6h du matin, un samedi.

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C’est qu’en France, les locations sont du samedi au samedi.  Du coup, tout le monde part le même jour.  Ceci explique cela.  Du moins, ça explique l’heure que ça nous a pris pour sortir de Paris!  Et le pire, c’est qu’on ne comprend ab-so-lu-ment pas pourquoi ça bloque.  Parce que ça débloque soudainement, comme ça, for no reason at all.  Le trafic est partout pareil.

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De Paris à Montauban, c’est 6h sans circulation.  Avec c’est… plus long.  Mais nous étions larges et vers 13h30, après 7h30 à jouer à « Devine à quoi je pense », à chanter et à danser sur des musiques plus ou moins glamour, on réalise qu’on a le temps d’aller porter les affaires au gite avant de passer à Montauban.  C’est qu’en fait, miss Angéla Morelli a une séance de dédicace à Montauban à 15h, qu’on doit y récupérer Jean-François et son bagage et revenir ensuite.  Et sincèrement, avec tout le stock qu’on a dans la voiture, je ne vois pas vraiment comment on pourrait les faire rentrer.  A moins de les attacher sur le toit… hmmmm… cette perspective est ma foi fort cocasse… et tentante!  On saura pour la prochaine fois!

 

En arrivant au gite, ô malheur, la piscine ferme à 19h.  Ce qui signifie qu’après la dédicace, on oublie ça, on n’aura plus le temps.  Les enfants se décomposent.  Du coup, en bonne âme que je suis, je me propose de rester ici avec eux, question de les faire se baigner un peu.  Call me helpful.

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Fab repart et nous, c’est maillot illico pour s’en aller dans la piscine, que nous avons pour nous tous seuls presque tout l’après-midi.  À 35 degrés, c’est un peu le bonheur.  C’est donc lecture hors de l’eau mais aussi volley ball dans l’eau (Charles est vraiment pas mal du tout!), concours de pirouettes, olympiades nautiques, cours de crawl et fous rires-sur-matelas de bain.   Oui, je sais, ma vie est dure.

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Finalement, Yueyin, qui était allée rejoindre les deux autres à la signature, vient nous retrouver vers 18h30, et on attend miss Angie et Jeff avec deux petites bêtes affamées et fatiguées par le soleil.  Et on découvre, quand ils arrivent à 20h20, que sur ces petites routes, rien n’est jamais « court ».   Surtout quand certaines personnes n’avaient pas fini leurs valises et se perdent en se rendant chez leurs parents… mais je passerai les détails sous silence.  Je suis gentille, moi!

 

Heureusement, ils ramènent du vin et on peut manger dehors, sur notre patio.  Le chalet est ma foi très bien, à côté d’un mini terrain de camping, avec sept couchages et quand même de la place pour nous tous.  C’est tout équipé, les propriétaires sont super sympathiques mais – et là c’est le drame…  le wifi et la 4G sont ma foi… fort insconstants.  En fait, le WiFi est très bien dans le petit salon et les espaces communs mais dans les chalets, c’est autre chose.

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Imaginez quatre accros comme nous, loin du WiFi.  C’est limite l’apocalypse.  Constance est « au bout de sa vie », Fabienne fait des aller-retours constants entre le « spot où il y a du WiFi » et le chalet et Jeff est désespéré à l’idée que ses followers instragram ne l’oublient pendant cette semaine.  Quant à moi, j’ai l’air saine d’esprit, comme ça, mais ma 3G fonctionne relativement bien sur mon téléphone.  Je ne le dis pas trop fort!

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Super soirée placotage, on est ravis de se retrouver tous ensemble, même si certains sont épuisés.  Du coup, demain, c’est reprise… et on ne fait RIEN!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 80 – pédicure et rien d’autre!

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(Oui, je sais, mon bronzage des pieds fait dur… je vais y travailler!)

Tiens, le 8 juillet!  C’Est l’anniversaire d’une copine du secondaire.   J’ai des dates, comme ça, que je n’oublie pas.  Et plus elles sont anciennes, moins j’oublie.  ON me chuchote que c’est un signe d’Alzheimer… mais bon!

 

Journée de préparatifs et de traînasseries au soleil, aujourd’hui.  Fabienne a des rendez-vous toute la journée, elle court partout comme une poule pas de tête (c’est elle qui le dit) entre les rendez-vous pro, les rendez-vous médicaux et les rendez-vous pré-voyage.  C’est que demain, on part pour 3 semaines.  Et faire entrer les bagages de 4 personnes dans une voiture, c’est quand même quelque chose.  Ceci dit, mes bagages sont faits et travailler sur le blog sur le balcon est tout de même assez agréable!  Je procrastine donc.  Longtemps!

 

Maman trouverait cette journée fort peu rentable!  Anyway, je dois être prête assez tôt car je dois voir Stephie ce soir, depuis le temps qu’on tente de se trouver un créneau.  Du coup, je veux être certaine que tout soit prêt avant!

 

Constance est avec une copine et Charles me donne un cours avancé de pokémon (depuis que j’ai relu ses livres, ça va, ça me revient) vu que j’ai déjà joué au pokémon bleu et jaune, il y a une petite vingtaine d’année.  Même que j’ai passé le jeu!  Du coup, on a un super sujet de conversation, même si ma mémoire est quelque peu défaillante à l’occasion!  Je n’étais pas mal à Zelda, Mario Bros et Final Fantasy, aussi…  mes ex-côtés geek!

 

I’ll be back!

 


Retour le lendemain (je suis dans la voiture), au départ des vacances!

Finalement, changement de programme, Stephie a eu un empêchement (on est mau-di-tes, je vous dis!  Reste à voir si on va réussir à s’attraper en août ou septembre!  Du coup, je ne suis plus pressée et je décide, après avoir été récupérer la voiture (les mecs qui louent les voitures ont une patience d’ange.   Sérieux, j’hallucinais aux demandes et incompréhensions de certains clients), d’aller me faire faire une pédicure.

 

Sincèrement, je n’ai jamais eu une pédicure comme ça.

Pas dans le bon sens.  Surtout pour ce prix!

Bref, mes petits pieds ont trempé 8 secondes en tout dans l’eau froide, avant qu’elle commence à couper mes ongles et gratter mes pieds (très très amolli, comme vous pouvez vous l’imaginer), elles étaient deux à la fois, une sur chaque pied et elles ont réussi à me blesser en coupant mes ongles.

 

Imaginez le look, en jupe, avec une fille de chaque côté, toutes deux hilares et qui parlent entre elles (je ne comprends rien vu que c’est en chinois), moi bien écartée parce qu’il y en a une de chaque côté.  J’ai passé mon temps à tenir ma jupe pour ne pas donner une superbe vue de mon string en dentelle rose fluo à tous les autres clients.

 

Bref, je suis revenue boitillante et délestée de plusieurs euros.  Mais mes ongles sont bleu-poudre.  Voilà!

 

Demain, c’est le départ!

À bientôt!

Ma vie parisienne – 79 – Jazz et magasinage

DSC_1084Savez-vous quoi?  Après-demain, on part pour 3 semaines dans le sud et à la mer.  Et savez-vous aussi quoi?  On n’avait rien de prêt.  Du coup, on a passé cette merveilleuse journée parisienne à trotter partout pour préparer le tout.  Le ciel est tout bleu, sans un nuage, il fait beau et chaud, on est en robes soleil (Constance et moi… Fab est en pantalons… mais au moins, elle n’a pas mis ses boots, ce qui est une nette amélioration) et c’est chouette!

 

Ceci dit, si on devait trouver des souliers de rando et des maillots pour les enfants, je suis revenue de toutes ces pérégrinations (qui ont duré jusqu’à 16h tout de même) avec 3 t-shirts (dont un rose full fluo.  Faut pas rêver par contre… les autres sont noir et blanc!),  2 hauts de maillot et trois bas de maillot (oui, il faut piler sur mon orgueil.  Sachant que je prends, je crois, la plus grande taille pour une boutique de maillots « régulière » en France… ce qui et un peu con, en fait…) et un ballon de volley.  J’avoue que Jean-François a eu très peur quand j’ai parlé de ballon de volley.   « Mais pourquoi faire?!?! » J’entends d’ici son ton ébahi (et complètement freaké) quand il doit penser à ça!  J’ai bien prévenu les enfants, il faut viser sa tête!

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Je ne voulais pas aller trop loin car j’étais supposée voir Stephie dans la journée, entre l’un de ses nombreux rendez-vous pro, mais la miss bavarde a dû trop placoter et elle a fini par prendre du retard… et finalement, on va se voir demain.  Moins pressées, moins à bout de nerfs (j’ose même pas imaginer, après tous ces rendez-vous)… et on va pouvoir jaser à notre goût!

 

J’ai terminé cet après-midi par une pause Yves Rocher, question de récupérer une peau qui a de l’allure.   Ya encore du boulot à faire mais bon… c’est un bon début.  Ma peau ressemble à celle d’un crocodile!  Et un qui a 103 ans, en plus de ça!

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Ah oui!  Ne pas demander à Fabienne des indications!  Pour aller chez Jeff (où elle va 100 fois par jour), elle m’avait indiqué le mauvais numéro et le mauvais côté de rue.  L’orientation, c’est pas donné à tout le monde!   Au moins, elle m’avait donné le bon étage, c’est toujours ça!  Et je lui avais fait mimer le fait de sortir de l’escalier, juste pour être certaine que c’était le « bonne » gauche qu’elle m’indiquait!

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Puis, soirée de filles avec Constance.  On va à souper concert Jazz manouche tout près.   J’étais ravie d’avoir quelqu’un pour m’accompagner et surtout quelqu’un à qui faire découvrir la guitare manouche.  Et c’était chouette!   D’abord, l’hôtesse indique à un couple que sa place est « près des deux jeunes filles ».  J’étais over ravie, of course!    L’homme fête son anniversaire alors ils sont en mode festif et nous offrent tout de suite du vin, pour faire goûter à la québécoise le bon vin!  Bon, j’ai dû mettre un « hola » quand ils ont voulu remplir le verre de la miss.   Ils m’ont trouvée vraiment sévère jusqu’à ce qu’elle dise son âge!  La bouteille est repartie plus vite que son ombre.   Puis, un australien fin vingtaine début trentaine vient s’asseoir de l’autre côté du couple et ils engagent aussi la conversation, et ils découvrent que c’est un musicien et un danseur de lindy hop.  Le vin recommence à couler à flots (juste pour moi.. mais je sirote, croyez-moi! Dès que mon verre est à moitié plein, ils tentent de me le remplir.)  La musique est bonne, des classiques jazz aux chansons françaises jazzées en passant par les airs manouche.  Ils jouent beaucoup de chansons sur lesquelles j’ai dansé en gitano.  J’adore et j’ai une petite pensée pour Marie-Chantale, Martine, Maryève, Claudine, Julie, Sylvie et Nataly, mes copines de troupe de danse!

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C’est la demi-finale, la France joue contre l’Allemagne et à chaque but, c’est le party dans le bar.  Imaginez quand ils ont gagné!  J’ai permis une gorgée de vin pour fêter ça.  Une.  Mais le clou, pour miss Constance, c’est quand Travis, le fameux australien, l’a invitée à danser.    Elle était toute mignonne, toute ravie et rougissante!  C’était fort cute.  Par contre, bon, je me suis débrouillée pour mentionner, comme ça, en passant, son âge au bel australien.  Qui a failli faire une crise cardiaque quand il a réalisé qu’elle avait moins de 18 ans.  Fabienne, Lilian, je vous conseille de la surveiller pour les 5 prochaines années!  Vous n’avez pas fini, avec cette petite chougassette!

 

Retour dans les rues en fête, mais une belle fête, avec des gens ravis, mais encore ambulants et intelligibles, pour la plupart.  Ca donnait le goût de danser dans les rues.  On l’a fait un tout petit peu mais on est rentrées avant que ça dégénère.  On est malignes, nous!!

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Bref, super soirée, super ambiance!

J’aime ma vie parisienne!

 

À bientôt!

 

 

Ma vie parisienne – 78 – Musées et perches à selfie

DSC_0970 - CopieJour à marquer d’une pierre blanche!  Imaginez-vous qu’à 10h, j’étais réveillée, douchée, que j’avais mangé et que j’en étais à mon deuxième thé!  Incroyable!  Serais-je de nouveau opérationnelle?

 

Bref, j’ai attendu une heure potable avant d’entrer dans la chambre de Constance qui dormait encore.  Pas le choix.  Sinon je sortais sans culotte.  Et avec le show que j’ai donné hier, on comprendra qu’à moins de vouloir être arrêtée pour grossière indécence, c’est peut-être pas l’idée du siècle!   C’est qu’elles sont dangereuses, ces bouches de métro!

 

J’ai donc pris mes pattes et entrepris de marcher vers les musées pour aller récupérer un papier au Louvre et, idéalement, me rendre au musée d’Orsay, le tout par un temps magnifique.   Paris me séduira toujours!

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J’en ai bien entendu profité pour aller saluer Notre-Dame.  Il y a quand même un bon moment que je ne l’avais pas vue!

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Bon, tant qu’à être au Louvre, pourquoi pas faire une aile tranquille?  C’est l’avantage quand on a l’abonnement.  On peut y passer une heure ou deux, profiter pleinement… et se dire qu’on va revenir.  J’ai donc pu voir les peintures italiennes, car je voulais voir certains tableaux de Léonard de Vinci, Boticelli, Arcimboldo ou Raphaël.  Je les aime bien, ces italiens.  Le contexte politique italien a donné un bon coup de main aux artistes, vu que toutes les familles voulaient montrer leur puissance… et leur bon goût!

 

Je vous mets ici des tableaux ou des bouts de tableaux qui ont attiré mon regard lors de cette visite.  Des fois, je remarque des détails pas rapport, je sais!  Mais bon, on ne construit pas une culture artistique si rapidement, hein!

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Le Christ a vraiment l’air de se demander pourquoi ils le regardent comme ça.  C’est limite un appel à l’aide!DSC_0998 - CopieJe sais pas pour vous, mais moi je suis bien curieuse de voir ce qu’il y a de si coquinou dans le tableau d’à côté!DSC_1001 - Copie DSC_1002 - Copie DSC_1010 - Copie

Encore une fois, le Christ semble vraiment se demander ce qu’il fout là… et s’emmerder royalement!  Ok je sais, c’était sans doute pas le but visé par l’artiste!DSC_1017 - Copie DSC_1024 - Copie DSC_1025 - Copie

Non mais la pose, la pose!  On dirait un défilé de mode, version drag queen!  Et c’est bien miraculeux que cette étoffe tienne comme ça… à moins que.. Bref, passons!DSC_1027 - Copie

Oui, je sais, j’ai des goûts de calendrier.  Mais Arcimboldo, j’aime!  On avait appris ça à l’école primaire!DSC_1028 - Copie DSC_1029 - Copie DSC_1031 - Copie

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Un autre miracle de la gravité…

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Tiens… un autre drap bien pratique… et je ne veux pas vraiment savoir comment il peut tenir là.

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Derrière toutes ces perches à selfie… ya la Joconde.  C’est limite drôle!

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J’avale un sandwich sur la pelouse du Louvre, avec 12 mille 12 autres touristes et je traverse le pont pour me rendre au musée d’Orsay.   Comme je n’ai pas beaucoup de temps, je préfère m’abonner.   J’aime pas être pressée dans un musée (vu que, comme je l’ai dit plus haut, je stick sur des détails pas rapport!).

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Donc, en cette belle journée, ce ne sera que l’expo sur le Douanier Rousseau, peintre du 19-20e.  J’ai connu le Douanier Rousseau à cause de la compagnie créole (et là, pour être certaine que vous l’avez tous bien en tête, je vais même vous donner le refrain… c’est comme dans les tableauuuux, du Douanier Rousseauuuu, ya des perroquets bleus, qui boivent du lait d’cocoooo!).  (Ceci dit, il y a des singes qui renversent une bouteille de lait et qui jouent avec des gratte-dos… c’est pas tout à fait ça, mais bon, on est dans le registre!).

DSC_1056Henri Rousseau est donc un peintre autodidacte (certains diront que des fois, ça se voit un peu), qui a commencé à peindre vers 40 ans.  Ceci dit, il ne se prend pas pour n’importe qui… ya qu’à le voir dans son auto-portrait, avec une récompense fictive à la boutonnière, plus grand que la tour Eiffel!  Il se dit d’ailleurs l’inventeur du « portrait-paysage » alors que bon, l’expo, qui met en parallèle ses influences, les gens qu’il a infuencés, et ses œuvres prouve un peu le contraire.

 

On parle d’innocence archaïque dans l’expo.  Ceci dit, le douanier Rousseau a pour marque de commerce ses personnages figés, sans profondeur ainsi qu’une perspective… fantaisiste (ou inexistante), c’est le moins qu’on puisse dire.  Il faut aimer!  Pour ma part, je n’aime pas tout mais j’ai trouvé la visite intéressante, avec ses salles sur les portraits, les femmes, les enfants (un peu freakants), la guerre, les natures mortes, ainsi que les jungles (souuuvenir du roman de Richard Powers!!)  Il n’a lui-même jamais quitté la France mais il dit avoir pris son inspiration pour ses jungles dans les récits d’anciens soldats étant allés au Mexique.   Il y a un imaginaire très particulier, il juxtapose tout et n’importe quoi, et pour ma part, j’aime surtout observer la forme des feuilles et des branches.  Call me crazy!

 

Photos interdites!  Désolée!

J’ai par contre envie de découvrir un peu plus Carra et Ensor.  On va voir ça!

 

Je remonte donc jusqu’à Montparnasse pour aller prendre un verre avec L’Irrégulière, qui y a un rendez-vous et du temps libre ensuite.  C’est toujours cool de rencontrer des blogueuses.  Encore une fois la sensation de se connaître depuis longtemps.   On boit du vin en plein après-midi et on se trouve bien décadentes!  Anyway, en France le vin est moins cher que l’eau.  Et l’eau, il faut l’économiser, n’est-ce pas!  Je suis une grande écolo, en fait!  Ma tolérance commence à augmenter, sérieux!

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Petit détour par le Jardin des plantes au retour.  Tant qu’à être dans le mood du Douanier Rousseau et de ses feuillages abondants et multi-verts!  Pause-coca sur le balcon et ensuite, direction rue Montorgueil pour aller dîner avec Cécile et Fabienne.  Of course, nous n’avons tenu QUE des propos hautement intellectuels (Jean-François pourrait confirmer), nous n’avons pas du tout discuté du choix alimentaire de Fab et pas du tout abusé du Bourgueil.   Ben quoi… Cécile conduisait, il ne fallait pas que cette bouteille se perde!

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J’aime Paris la nuit.  J’aime l’ambiance, la vie qu’il y a, peu importe l’heure.

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Et je me dis que je ne dois pas oublier de respirer chaque jour… et de me dire que je suis là, ici, maintenant.

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 77 – Tour Eiffel et testicules géantes

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En fait, c’était parti pour être comme hier.  Je me suis bravement levée, vers 8h30.  Même que j’avais parlé et tout.  Peut-être même avais-je mis du poids sur mes pieds.  Mais bon, à l’insu de mon plein gré, je me suis rendormie.  Constance m’a parlé pendant un moment avant qu’elle ne réalise que je dormais dans tout ce barda!  Ma capacité à dormir n’importe où, dans n’importe quelles conditions sonores est parfois impressionnante!

 

J’avais un peu l’intention d’aller au musée d’Orsay.  Mais après avoir mangé avec Charles et lu tout son guide des Pokémon, j’ai eu droit à une conférence animée d’éclats de rire sur « les différences entre les divers glitches dans les différentes versions de Pokémon » et « de l’originalité des bugs dans les jeux vidéo vintage, avec exemples et démonstrations à l’appui ».  Du coup, il était trop tard pour sortir, surtout que Mo devait venir me trouver vers 15h pour pouvoir organiser notre trip en Finlande fin août.

 

On a presque réussi à coordonner le truc, avec 2000 fenêtres ouvertes et Anne, la copine de Fab, est arrivée pour le café.

 

Bon, Fab n’y étais pas hein… on dirait qu’elle a la tête un peu dans les nuages ces jours-ci.  Mais elle a fini par arriver… et faire le café, mes derniers résultats caféiniques ayant été fort mitigés (et imbuvables).

 

Finalement, je suis sortie (ouf!) pour accompagner Fabienne et Charles chez le copain de celui-ci puis, en raison d’un autobus peuplé de gens ayant eu fort chaud dans la journée, on est descendus près de la tour Eiffel… et on a fait le reste du chemin à pieds, en prenant les mêmes photos, au même moment… et en les postant sur instagram en même temps.   Et en se trouvant fort drôles, en plus de ça.

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Étrangement, je n’avais pas encore vu la tour Eiffel depuis que je suis arrivée en France.  Ceci dit, elle a pris une apparence très « manly »… je pensais qu’ils lui avaient mis un testicule pendouillant… avant de réaliser que c’était un ballon de soccer!  En fait, paraît que je ne suis pas très originale et que tout Paris a pensé ça… mais bon, détail.  Détaillounet!

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J’adore photographier Paris.  Le kitsch du pont Alexandre III me réjouit, la différence (et la ressemblance) entre des buildings voisins me fascinent et j’adore voir les toits se détacher sur le ciel, surtout quand, comme aujourd’hui, il est bleu bleu (ce qui n’arrive pas si souvent depuis que je suis arrivée!) (Oui, ça fait 2 fois le même verbe dans la même phrase.  Ça arrive!)

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Ceci dit, j’ai pu découvrir que les policiers en France et les policiers chez moi, c’était fort différent question gentillesse!  Comme il y avait une manif, j’ai pu en voir se moquer ouvertement d’une touriste qui lui avait osé lui demander son chemin, en plein dans sa face, et nous nous sommes fait répondre avec une condescendance incroyable quand nous avons posé une question, comme si nous avions 4 ans.  Je veux bien croire qu’ils en ont marre des gens et des manifs et que leur boulot n’est pas facile tous les jours… mais je ne vois pas ce que ça leur apporte d’être aussi bêtes avec des gens qui les abordent gentiment.  Bref…

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On a fini par retrouver Constance (qui likait nos photos à mesure, du coup, elle savait exactement où on en était) pour manger japonais juste en bas de chez Fab, et j’ai pu découvrir pourquoi les japonaises aiment le saké.  Fou rire!  Bon, le meilleur du show, c’est que la miss a découvert musically, qui implique de faire des « lipsych » sur des chansons ma foi improbables… et qu’elle nous faisait ça en plein resto!  J’adore voir une ado avec cette confiance et cette joie de vivre.  Vraiment, c’est chouette!

 

On voulait se coucher tôt mais on a fini par jaser par fb d’une chambre à l’autre pendant que  les musically allaient de bon train dans la chambre à côté!  Peut-être vais-je me bouger un peu demain!  Les miracles, c’est possible!

 

La morale de cette journée?  Si vous êtes à Paris et que vous passez sur une grande grille à carreaux et que vous êtes en jupe… tenez-là.  Je ne vous cache pas que j’ai pu offrir mon derrière – qui n’est pas trop mal… je me console comme je peux – en spectacle à plusieurs passants sans le vouloir.   Marilyn, sors de ce corps!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 76 – Rien et… rien!

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Le résumé de la journée sera fort simple.

Pendant que Fabienne s’activait et courait partout d’un rendez-vous à l’autre… j’ai traînassé d’un air un peu hébété, entre le salon et le balcon.  Je pense que j’étais over claquée sans m’en rendre compte.

 

En fait, vers 15h, j’ai changé la question existentielle du jour – qui était jusque là « comment vais-je m’habiller aujourd’hui » –  pour cette autre, beaucoup plus réaliste : « vais-je m’habiller aujourd’hui ».  Je vous laisse deviner la réponse.

 

Bon, ceci dit, j’ai fait un effort hein… j’ai vaguement envisagé de sortir.  J’ai fait 2 brassées de lavage, j’ai lavé mes cheveux.  Même que j’ai pré-publié 8 billets pour un jour rattraper le retard.

 

Mon efficacité me fascine moi-même.

 

Bref, je ne suis sortie qu’à 21h pour aller au Monop’, après que nous ayons réalisé qu’il n’y avait plus de lait pour le petit déjeuner du fils de Fab.

 

Ma vie est passionnante, je sais!

Il a fallu boire une bouteille de Vouvray mousseux pour au moins se dire qu’on avait fait quelque chose d’utile de notre journée!

 

Allez, à demain!

Mon tour de France – 75 – Retour et foot

DSC_1364Ça y est, on revient!  Retour à Paris pour mes parents et moi, et dans ma tête, c’est un retour chez moi.  Mon chez-moi pour les prochains mois.    Je vous avertis tout de suite, les prochains billets risquent d’être très plates parce que je ne ferai RIEN.  Anyway, avec tout le lavage que j’ai à faire, je n’aurai plus de vêtements pour sortir, ce qui règle le cas des pérégrinations!

 

Départ après que papa ait eu fait le plein de café, de chocolats et de gomme pour la route.  On n’a pas tout à fait 5h à faire mais avec le trafic (et bon, on arrive quand même à Paris hein), on ne sait pas… et on essaie de réduire les causes de problèmes.   Finalement, je ne sais pas pourquoi tout le monde nous dit que les routes de Bretagne, c’est une catastrophe.  Sérieux, ça roule super bien.  Même qu’on aurait eu le temps d’arrêter à Rennes, selon maman.

 

Aucun événement incroyable sur la route.  En fait, je dors presque tout le temps.  C’est psychologique chez moi.  Longue route = dodo.  Je fais même pas exprès.

 

Si les parents avaient fait leurs valises, ce n’est pas du tout mon cas.  Mais alors pas du tout!  Ma valise est presque vide… mais j’ai des dizaines de petits sacs qui trainent dans le coffre, sans compter les caisses de vin, les verres… c’est l’enfer!  J’ai foutu un bordel monstre dans l’entrée de Fabienne… bordel qui est déménagé dans la chambre de Constance à l’heure qu’il est.   Quelle tête elle va faire demain, la pauvrette!  C’est… impressionnant!

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Ceci dit, je suis ravie de retrouver Paris et « ma » rue!

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Après un petit verre de coca, maman est prête à repartir, question de ne pas perdre sa journée.   Elle a en tête d’aller à l’orangerie voir les Nymphéas, sauf que le premier dimanche du mois, c’est quand même toute une aventure.  Finalement, ils sont allés jusqu’à la tour Eiffel.  A pieds.  Aller-retour.  12 km.  Rien que ça.  Pendant que Fab et moi mettions notre placotage à jour.  Bon, j’étais très décousue, disons… je n’arrivais plus à me suivre moi-même!

 

Je dis au revoir aux parents (3 mois sans les voir… la fille fusionnelle que je suis risque de s’inquiéter!) et on s’enligne pour une soirée girly foot-vin-apéro.  La France joue contre l’Islande.  Bon, je prends pour l’Islande.  Pour une vague raison ayant rapport avec un certain fantasme viking, gros bras, barbes et longs cheveux.  Ceci dit, le clapping islandais me plaît terriblement.  Bref, je ne prenais pas pour la bonne équipe, surtout qu’il y avait une spécialiste du foot dans la place, en la personne de Blandine, une amie de Fabienne!

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Ceci dit, j’étais assise dos à la télé (mais je sais ce qu’est un hors-jeu, maintenant) la moitié du temps, mais comme on est des fans de foot lambda, on a surtout discuté d’histoire des pays nordiques entre les buts.  Ceci dit, on a eu de la chance, il y en a eu.  Pas pour l’équipe pour laquelle je prenais, certes.  Mais il y en a eu quand même.  Et ils ont fait leur clapping à la fin.  J’étais donc satisfaite.

 

Ceci dit, Mo et moi, on veut bien aller consoler les islandais.  Ou faire le tour de l’Islande.  À cheval.  Ou tout ça.  Et non, on avait pas bu tant que ça!

 

J’ai fini par tomber de sommeil à 1h30 du matin, pendant que Fab, Mo et Blandine continuaient à placoter.  De foot, of course.  Quoi d’autre.

 

À bientôt!