Ma vie de parisienne… en vacances – 93 – Santander et sonnettes d’église

DSC_0466Oh boy, je suis ÉPUISÉE!!  Je pense aussi que j’ai un début de rhume.  Du coup, je ne suis pas une étoile filante, mettons.   Ce matin, nous nous sommes activés tôt pour aller tout le monde (sauf les parents de Fab) à Santander, à environ une heure de route.  C’est la plus grande ville de la Cantabrie et c’est aussi le centre économique.   Le but de la journée était de s’y balader un peu, de voir le parc de la Magdalena et de passer du bon temps.    Ah oui, idéalement, de contenter 10 personnes, de 4 à 42 ans!

 

La ville est très bien située, avec les montagnes au loin et une jolie baie avec des plages partout.   C’est un peu le Cannes des Espagnols, avec son festival de musique et son université d’été.    On a vu de ces maisons!  On a proposé à Fab d’enlever le haut dans les caméras de surveillance pour tenter d’attirer les propriétaires mais bizarrement, ça ne lui tentait pas.  Tout se perd!

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La ville a des origines romaines, au 26e avant JC, alors que l’empereur Auguste a voulu prouver sa domination en créant Portus Victoriae.   Par la suite, après la conquête de l’Espagne par les Maures provoque la fuite vers le Nord de plusieurs habitants, donc certains de Castille. On raconte que ces réfugiés auraient apporté avec eux, dans une barque, les restes de Saint Emeterio et Saint Celedonio, martyrs chrétiens du 3e siècle.   Le nom de la ville serait d’ailleurs une contraction de Sancti emeterii, devenu Sant Emeter, puis Santander.   Ces deux saints sont toujours les patrons de la ville.

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Grâce au Poké-stop, on découvre quand même pas mal de détails, sur les édifices!DSC_0533DSC_0534 DSC_0535 DSC_0537 DSC_0541 DSC_0543

Tresse, version Clara!DSC_0545 DSC_0550 DSC_0553

On commence par visiter la péninsule de la Magdalena, qui offre une superbe vue sur la ville.  ON l’a visité en petit train, ce qui fait qu’on n’a pas pu vraiment s’arrêter pour visiter le palais de la Magdalena, offert à Alphonse XIII et qui est maintenant un pavillon universitaire.  Ya pire comme location!  Il y a aussi un petit zoo avec des phoques et des pingouins étranges (Clara disait que c’était la fiancée de son doudou pingouin), ainsi que des chemins agréables et un drôle de rocher en forme de dos de chameau.    Finalement, il fait très beau, ce qui n’était pas prévu au départ!  On ne va pas se plaindre.   On en profite pour regarder les caravelles qui auraient servi à visiter l’Amazone au Museo del hombre del Mar.   Bon, sérieux, ça ressemble à des répliques.  Mais les enfants adorent.

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On choisit un resto de plage pour manger face à la mer, mais comme il est trop tôt (13h40), ils ne peuvent nous servir que les trucs frits.  Anchois frits, moules frites (frites dans l’huile, pas avec des frites), croquetas, bouchées au boudin et croquettes de poulet.  Le tout frit.  Très frit. Genre que TOUT sur la table était frit! J’ai donc été raisonnable, mais Fab et Lucie ont bouffé une gousse d’ail entière chacune, sans le vouloir!  Ça devait fleurer très bon!

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Après manger, on décide de marcher jusqu’au centre-ville.  On passe donc par le Paseo de Pereda au bord de mer, en regardant les villas et les bateaux, sans oublier de s’arrêter pour un coca en chemin, pour profiter de la vue.

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On se dirige ensuite vers la cathédrale de Santander, dédiée à l’assomption de la vierge marie.   La cathédrale a été construite entre les 12e et 14e siècle sur une ancienne abbaye.    Sur le portail principal, construit au 13e, on trouve le premier blason contenant des lions et des châteaux après l’unification.  Une galerie couverte est présente sur le côté et le cloître est plutôt joli.  Par contre, la cathédrale en elle-même est assez ordinaire, malgré les murs complets de dorures très baroques et très surchargées.    Il paraît qu’on a trouvé tout près les restes d’une maison romaine.

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Ces colonnes-là m’ont fait tripper!DSC_0586 DSC_0589

Dorures, vous avez dit dorures!DSC_0592 DSC_0593

L’anecdote de la visite? On est arrivés 10 minutes avant l’heure d’ouverture.  En Espagne, ce n’est pas de midi à 2 que c’est fermé, mais de 2h à 4h30.  Et manger avant 14h30, impossible!   Constance croit avoir vu des gens entrer, du coup, elle sonne.   Personne.  Elle sonne donc à nouveau.  Et là, la voilà prise d’une crise de panique…. Jusqu’à ce que la dame qui faisait le ménage arrive et la toise de la tête aux pieds, mais avec un air tellement, tellement revêche… c’était débile.  Elle a bien tenté de faire croire que c’était Clara qui avait sonné mais avouons que la sonnette était bien loin d’être à sa portée!   Nous étions tous morts de rire, Constance voulait descendre sous terre… de toute beauté.  C’était hilarant!

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Pendant que Fab allait rechercher la voiture, Charles et moi sommes allés dans le quartier marchand pour trouver une boutique de jeux vidéos.  Nous en avons profité pour regarder les hauts immeubles colorés ainsi que la banque qui ressemble à un palace.   Comme le monsieur a trouvé « un jeu qu’on ne voit complètement jamais à Paris », il était ravi et nous sommes revenus au point de rendez-vous, un carrousel  dans les jardins de Peredia.  Sauf que bon, petit souci, on ne trouve personne.  3 minutes plus tard, je reçois un texto sur le téléphone de Constance mais imaginez-vous que celui-ci ne fait que recevoir.  Quant au mien, il a choisi ce moment-là pour rendre l’âme, pour cause de « pus de batterie ».  Super.  Et bon, mes 9 mots et demi d’espagnol ne me permettent pas nécessairement de demander « serait-il possible de brancher mon téléphone, juste le temps d’envoyer un texto? ».  On ressort le langage des signes, mettons et je finis par m’assoir par terre à côté de la prise que la dame du bureau touristique m’avait indiquée et attendre que le truc finisse par recharger.  Une chance que la vue était jolie car j’avais l’air fine, croyez-moi.

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C’est qu’on est dépendants de ces trucs!

 

On se retrouve donc dès le texto envoyé, on prend un verre et on retourne dans le parking sous-terrain afin de récupérer les voitures (…) et reprenons la route vers la maison, tous un peu brûlés par notre trotte… et toute cette friture.  Claire et moi on sent que si on avale le moindre truc, on va être malades.  Je le savais aussi que cette glace au turron était de trop!  Toujours est-il que j’ai dû surtitrer le GPS parce que Fabienne semblait avoir décidé d’ignorer royalement son GPS.   Après 5 sorties ratées… j’ai fini par surtitrer!

 

Pendant que tout le monde placote jusqu’à 3h du matin, Fab et moi nous sommes couchées à quoi… 23h!  Bon, je l’ai trouvée en train de taper à l’ordinateur à 3h du matin, mais c’est un détail n’est-ce pas!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 92 – El Soplao et Pokemon Go

DSC_0414Température moyenne ce jeudi.  Du coup, la plage, ça va être difficile.  Bon, ok, j’avoue, pour moi, on en a déjà fait pas mal de plage.  Ça ne me manquera pas vraiment hein!  De toute façon, Fabienne doit aller chez le médecin avec Constance qui présente tous les symptômes d’une otite moyenne (c’est le festival des otites et des rhumes ici… je prévois être la prochaine) et après une balade le matin dans les sentiers qui dominent la mer, on mange (encore un repas incroyable, des calmars farcis.  Elles étaient à trois à cuisiner le matin pour réussir ça!) et on se prépare pour aller visiter la grotte El Soplao, à trente minute de route environ.

 

Le chemin est super joli, dans les montagnes.  Le paysage ici est vraiment magique.   Bon, ça tourne par contre et comme toute la famille a le mal des transports, les mamans ont correctement drogué tout le monde avant de partir.   Comme personne n’a ça chez nous, c’est tout un aspect du voyage auquel on n’aurait jamais pensé chez moi.   Le père de Fabienne est même revenu à pieds une fois!

 

Ceci dit, ça va quand même et on arrive à la grotte.  Je réussis à demander les tickets mais bon, faut croire que mon espagnol n’est pas parfait car alors que j’ai compris que la visite était à 16h15, elle était en fait à 6h15 le soir.  Et il est 15h.  On a donc quatre enfants à occuper pendant 3h.  On prend un coca mais bon, ils en ont vite marre.

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Que fait-on?  Pokémon Go à la rescousse!

 

On a donc chassé le pokemon pendant 3h.  Trois. Heures.  Vous avez bien compris.  Ceci dit, j’en ai profité pour les faire faire les deux balades panoramiques (qui montent pas mal) et regarder le paysage et les animaux.   Tout en attrapant des pokémon.  Lucky us, il y avait plein de poké stop et même une arène (qu’on a tenue pendant un moment) dans le coin.  Ça nous a occupés, mettons.  Et j’ai fait 19 000 pas dans mon après-midi.  Crevée j’étais!

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La grotte El Soplao est connue pour ses formations calcaires très particulières.   Bon, j’avoue n’avoir compris que 20% de la visite (en espagnol) mais assez pour comprendre que les photos étaient interdites (celle que j’ai est partie un peu toute seule, en voulant regarder l’heure, comme sa qualité en témoigne) et que la grotte avait un jour servi de mine de fer (jusqu’à 1979, dit le guide).  On y voit d’ailleurs des rails et des charriots qui servaient à transporter le minerai. On commence par une promenade en petit train (les enfants – et certains grands – adorent les petits trains) et ensuite, nous entrons dans de majestueuses cavernes toutes pleines de formations qui ressemblent parfois à des cristaux de neige.   Dans cette visite, nous ne voyons qu’un km de galeries alors qu’elle en fait 20 en tout.  IL y a aussi possibilité d’aller avec des spéléologues dans des endroits plus difficiles d’accès et voir plus de 4 km de galeries.  Of course, j’étais la seule que ça aurait tenté!  Déjà que Claire a failli ne pas survivre à un pont en fer au-dessus de l’eau car elle croyait que c’était très profond (because reflets) et qu’Alice et Charles n’étaient pas gros dans leurs culottes!

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Ceci dit, c’est magnifique.  Avec les reflets des formations dans les lacs et les illuminations, on a l’impression de se balader dans les châteaux de la reine des neiges, étant donné que tout a l’air de flocons de neige qui défient la gravité.   Je crois qu’on les appelle des hélictites et leur formation demeure un peu mystérieuse, même si on croit que l’action des forces capillaires permette la création de ces structures dont les gouttes d’eau se déposent n’importe où.    Certaines théories impliquent le vent (il faudrait qu’il ait soufflé quand même bien longtemps!) et d’autres des forces piézoélectriques.

 

Nous avons ainsi pu visiter la Galeria de los fantasmas, la Galeria Gorda, avec son lac et ses illuminations ainsi que plusieurs autres, dont l’une avec deux énormes stalagmites appelés les sentinelles qui avaient l’air, selon moi, de bonhommes du Ku Klux Klan.  C’est ma foi fort impressionnant.  À un certain moment, nous étions si près des formations que nous aurions pu les toucher.  Il a donc fallu mettre nos mains dans nos poches!

 

Au retour, le panorama était toujours aussi magnifique, mais cette fois agrémenté d’un énorme auroch au beau milieu de la route (c’est que les cornes sont juste énormes!) que je n’ai pas pris le temps de photographier (au cas où il aurait chargé)

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Un peu plus loin, ce fut le troupeau de vaches!  En pleine rue!  Bon, on s’entend, on voit parfois des chevaux dans les rues de Prellezo… du coup, pas si surprenant.  Et il y a même un troupeau de poules sauvages!

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On ne se couche pas trop tard (on est quand même revenus avant de manger… à 8h45), question de se lever tôt le lendemain car on part en gang à Santander.  À dix.  Ce sera magnifico!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 91 – Santillana del Mar et Pikachu

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Tiens, on se serait crus en Bretagne, aujourd’hui!  22, soleil qui joue à la cachette, vent qui cause de superbes vagues…  Bref, j’adore.  Cette région est magnifique, rien de moins.

 

Après avoir traînassé un peu sur la terrasse, Fabienne et moi décidons d’aller marcher un peu dans le « chemin d’en haut ».  Nous montons dans le village, d’où nous avons une magnifique vue.  C’est fou, même les bâtisses neuves fittent dans le paysage.  La balade nous mène sur une falaise tout en haut d’une crique et la vue est juste magnifique.  J’ai eu beau glisser sur tous les cailloux qui étaient un peu ronds, je n’ai fait AUCUNE connerie digne d’être mentionnée ici.  Personne ne s’est vautré, personne ne s’est fait poursuivre par une vache ou par une guêpe géante.   Bref, rien qui vaille la peine d’être mentionné.

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Ah oui…

Il y a peut-être ça.

Mais bon… est-ce que ça vaut le coup?

 

Ok, je vais me faire chicaner si ne le raconte pas.  Il SEMBLERAIT (et je dis bien « il semblerait ») qu’à 4h10 ce matin (c’est la malédiction de 4h du matin), j’ai alerté toute la maisonnée en HURLANT dans mon sommeil.  Bon, je suis sceptique hein… je rêvais bien tranquillement à des châteaux de sable.  J’étais en train de creuser les fenêtres et les portes.  Ya pas de raison.  Imaginez-vous donc que TOUS ceux qui couchaient sur l’étage se sont imaginé en même temps que j’ai hurlé ma vie, à 4h10 du matin.  Charles et Fabienne ont bondi de leur lit, Thibeault  a jailli de sa chambre pour voir s’il y avait un mort… et moi, je dormais bien tranquillement et quand on m’a demandé ce que j’avais, j’aurais répondu, bien candidement « laisse-moi dormiiiiiir ».

 

Oui, rien que ça.

 

Bon, ceci dit, ce n’est qu’une rumeur!

 

Après manger, nous avons amené Charles ainsi que le jeu Pokémon Go et nous sommes partis par le petit village de Santillana del Mar.   C’est un petit village dont les environs sont habités depuis la préhistoire.  Nous n’avons pas visité la grotte préhistorique (mais je ne désespère pas… c’est reconstitué) mais nous avons pu voir la collégiale médiévale romane ainsi que le cloître. La légende veut que les reliques Santa Juliana, martyrisée en Turquie, aient été ramenées par un moine à cet endroit.    Un ermitage y aurait d’ailleurs été construit au 9e siècle pour vénérer les reliques.  L’église actuelle a des origines au 12e siècle.   Le portail principal est impressionnant (et d’ailleurs, il a été restauré à la renaissance) et le mur nord de l’église donne sur un magnifique petit cloître dont plusieurs chapiteaux sont historiés.

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Livres de musique… superbes!DSC_0399 DSC_0400

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Le cloître date de la fin du 12e mais surtout du 13e.   La partie est est quant à elle d’une époque ultérieure (possiblement du 16e).  J’ai fait une moitié de visite guidée (en espagnol… j’ai réalisé que je comprenais pas mal de choses, en fait… je vais m’en sortir!  Bon, les détails, c’est pas facile.  D’ailleurs, plusieurs des infos que je vous donne proviennent de pages internet en espagnol.  Du coup, vous excuserez les erreurs.  Il faut se souvenir que je ne parlais pas un mot d’espagnol – à part « una cerveza por favor » il y a 4 jours… – faut me donner une chance) qui expliquait les chapiteaux.  Plusieurs sont décoratifs, avec des motifs floraux, mais nous trouvons aussi des scènes de la vie du christ et de la bible.  Je vais vous éviter les détails!

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Le village est vraiment charmant.  Tout en pierres, tout en pavés, avec des façades soignées, certaines d’ailleurs dans le style montagnard espagnol, avec de grandes galeries souvent bien fleuries.   Nous nous sommes baladés dans les rues, admirant les constructions et les petites boutiques de souvenirs (on adoooore) ou de spécialités locales.  On a goûté le gâteau du coin, leur gâteau au fromage et au moins 6 sortes de chocolats.  ON a aussi ramené des petits biscuits appelés « orgasmes » (question de rester de bonne humeur… c’est même à la crème…) et on a vu des couilles de l’antéchrist… la prochaine fois, on en prend!

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Charles était ravi car le village était REMPLI de pokémons plus rares.   Comme je n’avais plus de batterie, il était littéralement attaché à moi et à ma batterie portable.  Aucun danger de le perdre!  Quant à la petite Clara, elle a attrapé un Pikachu, son préféré, en plein dans la maison.  Elle a crié Pika Pika pendant 15 minutes!

 

On a pris un verre dans un petit bar (j’ai commandé et on m’a comprise… wouhou!) et on est retournés tranquille pour manger.  On voulait aussi voir le château mais bon, il était plus de 19h!

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(Toutes ces chaussures… et devinez lesquelles ont tapé dans l’oeil de Fabienne?)

 

La soirée s’est terminée avec un MÉGA bon repas (je ne veux même pas savoir le poids que je vais peser au retour de ces vacances) et une partie de Rami pour les V.  Je ne me mêle pas de ça… c’est beaucoup trop intense!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 90 – Poissonneries et eau froide

DSC_0253Ô horreur ce matin.  Je n’aime plus le pepsi diet.  On en a trouvé en Espagne, je me suis jetée dessus avec une gourmandise non dissimulée… et ce n’est même pas bon.  Je suis limite confrontée dans mes certitudes!

 

Fabienne, quant à elle, a décidé de tester la « fontaine de coca » de bon matin.  Après toutes ces années de coca-addict, il semblerait que la miss n’avait pas encore fait le lien entre « coca brassé » et « coca qui explose »!  Peut-être est-ce en lien avec le fait qu’elle s’est fait réveiller au milieu de la nuit?

 

En effet, ne pas dire à une poulette de 4 ans de nous réveiller pour bosser le matin tôt.

Et c’est ce que miss Fab a demandé à sa nièce Clara, qui a pris son boulot très très très au sérieux!

 

En effet, nous avons été réveillées par une petite voix, toute mignonne, à la porte qui disait :

  • Tata Fabienne, il faut travaaaaaailler!

Et là, on lève les yeux et il fait nuit noire.  Fab va recoucher Clara.

  • Non mais il est quelle heure?

Je m’attends à voir 6h, je sais pas…

  • Ah bon… 3h50!

Le « PUTAIN » de Fabienne valait cher!

C’est que c’est fiable, ces petites bêtes-là!

 

Le matin, on décide d’aller se balader dans le petit village de San Vicente de la Barquera, juste à côté.  C’est un ancien village de pêcheurs avec la mer, des plages et, au loin, les montagnes et les pics de neige éternelle des Picos de Europa.    Le village de bord de mer est plein de poissonneries, de petits bars et est très animé.   Au loin, un long pont à 28 arches, daté du 16e siècle, mène aux plages.  En haut, un château, des remparts, ainsi qu’une cathédrale que je compte bien aller visiter d’ici la fin du séjour.  Dans le coin, il y a aussi des grottes, des villages médiévaux et d’autres avec l’architecture typique des montagnes, à deux étages avec des grandes galeries de bois.    Il y a aussi des randonnées ainsi que de magnifiques panoramas.  Bon, on a 2 semaines pour voir tout ça!  Si je me décide à me bouger un peu!

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On prend donc un verre dans un bar AVEC WIFI (wouhou) pour la modique somme de un euro 20 avant de rentrer au milieu de l’après-midi pour manger.  Yep, semblerait-il que nous soyons passés à l’heure espagnole!  Et moi, avec ma sieste de l’après-midi, je ferais une super espagnole, je pense!  Paraîtrait-il que Fab a tenté sans succès de me réveiller pour aller à la crique.  Je n’ai bizarrement pas de mal à le croire.  Je file limite aujourd’hui et je suis overdue pour un massage et je suis pas mal certaine que Mr. Chiro va limite pleurer quand il va me revoir dans 3 mois!

 

Je pars donc à pieds les retrouver à la plage Berellin, dans le village de Prellezo où nous habitons.  La vue est superbe, avec le village niché dans les hauteurs et la vallée et la petite église au loin.   On passe devant des chevaux, et on arrive au-dessus de la crique, d’où on a une magnifique vue sur l’eau bleue turquoise et les rochers.   C’est beau, mais c’est beau!  Tellement que ça me prend deux fois plus de temps pour m’y rendre!

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Je me suis « presque » baignée malgré l’eau froide.  Presque!

Les enfants n’ont visiblement pas de nerfs sensibles à l’eau froide!!

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Retour à la maison où on se régale de méga steaks de thon et de saucisses délicieuses (je REFUSE de me peser!) et c’est l’heure du Rami quotidien, toujours aussi mouvementé!  Après le grand-père qui fait des menaces à la crise cardiaque et Constance qui asperge tout le monde de coca (le pire, c’est quand elle a tenté de le ramasser par terre… avec l’éponge pour laver la vaisselle… la seule… les gens ont hurlé encore plus fort que quand ils ont été parfumés au coca!), tout va bien!    J’ai aussi pu apprendre que pour les élèves de Claire, le roi entre Louis XIV et Louis XVI était peut-être Henri VIII, mais fort probablement Charles de Gaulle, ce qui a été fort constesté par les autres (« ben non, c’est pas un roi, un empereur » « tu déconnes, c’est un aéroport! ».  Bref, que du bonheur!

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Et là, la partie achève, paraît-il que personne n’a de jeu… et moi, je vais aller me coucher!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 89 – Parasols et Maillots de bains fugitifs

DSC_0203Journée à 42 degrés (ouais, je sais, c’est le chiffre magique).  En plus, il y a une voiture au garage alors ça limite les déplacements.  Anyway, sans aucun nuage, plein soleil, ça risque d’être difficile!

 

On profite donc de la terrasse, avec un verre de coca, ainsi que de la magnifique vue sur la mer et les collines vertes.    Ya pire, comme vie!  On s’en va ensuite au marché et au bazar.  Mon but, c’est d’apprendre les noms des aliments en espagnol afin d’arrêter de tanner Fabienne et son père avec mes questions existentielles genre « mais comment on dit « je voudrais des olives » en espagnol ou « sur quelle syllabe il faut mettre l’accent dans le mot… »?  C’est que j’ai de la suite dans les idées!

 

La nourriture ici est encore différente de celle de France.  Il y a encore plus de sortes de saucissons, de saucisses ou encore de fruits de mer en conserve.  On se régale!  Mais bon, là, ma mémoire commence à se remplir de noms de bouffe, surtout que souvent, je ne savais même pas comment ça s’appelait en français!

 

On a ensuite la charmante idée de laisser Clara se choisir des jeux.  Son choix s’est porté, en plus de jeux de plage et de trucs pour les cheveux, sur des petites balles rebondissantes qui clignotent.  Et qui font un bruit de FOU quand elles font des bons sur le plancher de bois.  Fabienne et moi, pendant la sieste, on pensait qu’il y avait des feux d’artifices!!

 

C’est que pour faire une sieste dans une maison avec 5 enfants, aussi gentils et adorables soient-ils, c’est quelque chose!   En plus de « l’épisode de la balle », nous avons eu « l’épisode de la poulette qui voulait se cacher sous nos lits » et l’épisode de « Je trouuuuuuve plus les élaaaaastiques » à plein poumons (et à répétition!)  C’était hilarant!

 

ON change de plage aujourd’hui.  On va au village même de San Vicente, avec vue sur les bâtiments.  Il faudrait vraiment y passer un peu de temps d’ailleurs.  Ça semble agréable comme tout comme endroit.  Et bon, il y a des bars à tapas.  Ça dit tout, non!

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La morale des journées de plage, c’est que maintenant, je comprends pourquoi les gens achètent des maillots un peu trop petits qui font parfois des bourrelets. Les vagues étaient géniales, on a eu un plaisir fou à crier et à faire les enfants dans l’eau… mais on a tellement perdu nos maillots qu’on a dû développer un code!  A vous de deviner ce que SAL, CAL, TAL et BAL veulent dire!

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Ce soir, on  a pique-niqué sur la plage, au soleil, et j’ai pu goûter aux célèbres « tunisiennes » de la mère de Fabienne.  C’est un délice. En plus, au bord de l’eau, comme ça, la nourriture est encore meilleure, je trouve.  Je sens que ça va être un peu difficile de revenir à la vie réelle après ces deux semaines.  On est un peu dans un autre monde, dans un autre rythme.

DSC_0218 DSC_0223Je commence à tomber amoureuse de la Cantabrie.  C’est tellement beau que je m’étonne à chaque fois.  IL y a une lumière ici qui est juste magnifique et qui varie selon l’heure de la journée… mais elle est toujours aussi belle et elle nous révèle à chaque fois un autre aspect du paysage.  Je ne me lasse pas de prendre les mêmes choses en photo encore et encore!

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On a fini la soirée à deux heures du matin, à boire du rosé et à terminer le lunch du soir, sur la terrasse, avec en contrebas le village éclairé et la mer au loin.  Ya pire.  Vraiment pire.

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À bientôt!

 

 

Ma vie de parisienne… en vacances – 88 – Volley Ball et Rami de compétition

DSC_0179Premier réveil en Espagne, au son du café qui chauffe et des enfants qui jouent.  Ça a un côté très réjouissant, je trouve.

 

Après avoir mangé, Fabienne et moi partons explorer.  Le but de la mission?  Trouver un chemin jusqu’à la mer et voir si on pouvait s’y rendre à pieds.  On fait un peu le tour du village, avec quelques bâtiments en pierre et certains autres, très colorés.  Il y a des maisons à vendre… pourquoi pas!  On continue un peu au hasard de la chance, pour finalement arriver sur une colline près de la mer, avec une très belle vue sur le village et la vallée.  C’est étonnamment vert, avec des montagnes au loin et, assez près pour avoir peur qu’il nous arrache la tête, un tracteur qui désherbe sans trop trop d’occuper de ce qui tombe sur son couteau!

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Entendons-nous, il fait 40, le matin.  Il fait soleil et il paraît que ça monte, au retour, dixit Fabienne!  C’est une jolie balade et pour les matinées, ça promet.

 

Mon but pour ces deux semaines?  Apprendre l’espagnol.  Du coup, comme le père de Fab le parle couramment, je le harcèle un peu pour savoir comment tout se dit et tout se prononce.  J’avoue que je peux être gossante quand je commence à demander des règles de grammaire et de l’histoire de la langue.   Mais à date, il a l’air de me supporter alors ça va!

 

En après-midi, il faut rester à l’ombre.  C’est qu’il fait chaud.  Mais TRÈS chaud.  Je comprends parfaitement pourquoi les espagnols font la sieste en après-midi.   La famille V. joue au Rami de manière ma foi fort compétitive!  Juste les regarder, il faudrait du pop corn!  Ils se gossent, se lancent des défis… et écouter leurs conversations, c’est ma foi fort instructif!

 

DSC_0116 DSC_0117 DSC_0118 DSC_0120J’ai donc appris que certains avaient peur du camping car ils avaient peur de se faire attaquer par des sangliers et que si on avait inventé l’énergie nucléaire, c’était pas pour pisser dans des toilettes chimiques!  Claire, pour égaler la « vie sauvage » d’un copain parti en Finlande en traîneau à chien et où il fallait creuser la glace pour avoir de l’eau, a décidé de dormir une nuit dehors… dans le sud de la France à 10m d’une maison! Ça promet, cette semaine!

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(Passage à San Vicente de la Barquera)

Départ à la plage, donc.  C’est un peu compliqué d’y aller, certaines plages n’ont plus de parking et tout et on finit par réussir à se stationner à la dure, à moitié dans le fossé.  Je me disais que ça allait aller mais quand j’ai vu d’un peu plus loin, j’ai quand même eu de peur que la voiture se renverse!  Après un méga fou rire, on a fini par changer de place (je l’ai gardée au péril de ma vie!) et on a fini sur la plage, avec tout notre petit monde.  C’était limite un campement!

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Ok.  L’eau était pas chaude!  Plusieurs parties de nos corps étaient complètement congelées, et on se questionnait à savoir dans quel état elles étaient.  Et non, je ne dirai pas laquelle.    On a fait résonner la plage de nos glamourous hurlements et petits cris rythmés!  Selon Fabienne, je suis enfin un peu de la famille.  En effet, sans même que j’y pense et que j’y réfléchisse, quand une énorme vague glaciale m’a heurtée de plein fouet, il y a un « PUTAIN » qui est sorti de ma bouche à moi.  J’ai aussitôt mis ma main sur ma bouche et Fab a hurlé de rire!  Limite qu’elle se mettait à chanter « Elle est des nôooootres!  Elle a dit « putain » comme les auuuuutres! »

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J’ai aussi pu constater que bon, le bikini, ça avait quand même certains désavantages.  Genre de se ramasser bien loin de l’endroit où ils devraient être.    Bref, tant mieux pour ceux qui ont pu se rincer l’œil!  Et non, pas de photo!

 

L’après-midi s’est déroulé entre parties de volley-ball (plusieurs ont des amis imaginaires et prennent un malin plaisir à lancer le ballon le plus au milieu possible) et de balle, séances de pose pour les filles et balades au bord de la mer, avec le bruit des vagues en arrière-plan.   J’aime le côté sauvage de la mer.  Même si le maillot en prend parfois un coup!

DSC_0170 DSC_0171 DSC_0178 DSC_0186 DSC_0188 DSC_0189Et je le redis, jouer à des jeux avec les V., c’est toujours musclé!  On a fait sauter l’échelle de décibels, rien de moins.  Le jeu du petit bac prend un sens tout autre avec eux.  C’était de toute beauté, entre les réponses loufoques et les indignations ma foi fort… indignées (et sonores), on a ri comme des fous!

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Demain, il paraît qu’il va faire encore deux fois plus chaud.

Ca va être le temps d’apprendre à faire la siesta en après-midi!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 87 – Tetris et Cantabrie

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Journée de route, aujourd’hui!  Le but du jour, c’était arriver en Espagne avant la fin de la journée.  Ce qui, à la gang qu’on était, n’était pas nécessairement gagné!

 

Début de journée un peu chaotique, vu qu’il fallait tout ramasser.  Il y en avait un peu partout.  Voire même beaucoup!  Ceci dit, à trois, à partir de 8h du matin, ça allait.  Je pense qu’on n’a rien oublié.  J’étais là, à me dire que bon, on avait hyper bien géré et tout, quand j’ai regardé dans la voiture.

 

J’ouvre grand les yeux.  Fabienne était en train de vider des sacs dans le coffre, pour tenter d’insérer bouquins et serviettes hygiéniques dans les trous entre les valises.    Genre, un jeu de Tetris géant.  Elle est à deux mains, les pieds bien ancrés, à pousser de toutes ses forces pour tenter de faire rentrer un bouquin récalcitrant, pendant que Jean-François, accoudé à la voiture dans une pose flatteuse, était en train de tenter de gagner des « likes » sur Instagram.

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Jusque là, ça va encore.  Sauf qu’ensuite, je regarde DANS la voiture.  Sous un énorme sac et quelques serviettes, on peut apercevoir le bout du nez de Charles.  Le siège est plein et par terre, des énormes sacs de bouffe.  J’ai un ordi, un sac et un sac à dos.  Et, accessoirement, moi.  Jean-François s’est installé devant et Constance et moi avons comme mission – et pas le choix de l’accepter – de nous loger toutes les deux sur la banquette arrière.

 

Et là, c’était parti pour le voyage le plus inconfortable de ma vie.   Un pied entre la porte et le siège avant et l’autre entre les deux sièges.  À moitié couchée.  J’avais l’air d’être chez le gynécologue.  Ah oui.  J’étais en robe.  J’avais oublié de préciser ce détail.   Je pense que Constance en rit encore.   Il y avait du stock partout partout et JF, devant, nous montrait les beautés du paysage – que nous ne voyions pas, of course – et tous les endroits où il avait été traumatisé par le camping avec les scouts étant petit.

 

  • Oh, regardez, le panorama est magnifique!

 

Yep, on te croit sur parole!!

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On a fait un petit arrêt à Penne (le village, pas les pâtes), question de récupérer de la sensation dans les jambes.  C’est un magnifique petit village juché sur la montagne, tout en pierre.   Des traces d’habitation ont été trouvées dès le 6e siècle et l’église actuelle date du 12e et 13e siècle.   Pendant les guerres de religion, le village a été le théâtre d’un massacre où tout le monde, même les femmes ayant défendu la ville, ont été massacrées.   Le château fort domine le village mais nous ne l’avons pas visité, faute de temps.

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Cute hein!DSC_0055 DSC_0057

Nous montons donc dans le village, moi en tongs, Constance en talons hauts.  On est des touristes glamour!  Il y a de très belles vues, de magnifiques bâtisses et pendant que nous nous baladions, Jeff a dessiné la place rapido.   Chouette arrêt! DSC_0059 DSC_0061 DSC_0065 DSC_0068 DSC_0072 DSC_0073 DSC_0074 DSC_0076 DSC_0078 DSC_0079 DSC_0080 DSC_0081 DSC_0082

L’intérieur de la petite église…DSC_0083

… et ses couleurs.

 

Ensuite, retour dans la boîte à sardines (cette fois, pas besoin de pousser pour qu’on y entre cette fois… c’est mieux), jusqu’à Montauban où nous avons laissé Jean-François, qui était RAVI de nous abandonner!  Nous lui avons proposé de venir avec nous, à condition qu’il voyage sur le toit!  Bizarrement, il a refusé!

 

Constance a hâte d’arriver, Charles a décidé d’apprendre par cœur les chansons de Barbelivien et moi, j’ai entrepris de lire le prochain roman d’Angéla Morelli, qui va sortir en octobre, juste après mon départ.   Au début, c’était over tranquille.  Je rigolais et tout mais soudain, le déluge!  Ä faisait une éternité que je n’avais pas pleuré comme ça dans un roman.  Et là, la méchante à côté de moi qui n’arrêtait pas…

  • Oh, je suis horrible, mais je suis ravie! Ce que je suis méchante!

Et moi qui ne suis pas capable d’arrêter de pleurer.  Et bien entendu, c’est à ce moment que la miss décide qu’elle doit arrêter.  J’étais magnifique, dans la halte routière, le visage plaqué et les yeux rouges et vitreux.  Une vraie beauté fatale.

 

Au moins, je lui aurai fait plaisir.

 

La Cantabrie est une très belle région.  Beaucoup moins aride que le reste de l’Espagne, selon ceux qui connaissent, et très vert.  Il y a des montagnes et la mer, au loin.  Des petits villages surgissent de temps en temps, avec une architecture bien différente de la France.   Bon, ok.  Il y a quand même plusieurs « architecture-faux-pas » mais quand même.  Dès qu’on entre dans ce pays, on SAIT qu’on est plus en France!

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Finalement, on arrive à Pellezo, le petit village où est la maison, vers 20h.  Le souper nous attendait, avec toute la famille de Fab.  Ses deux sœurs, les enfants et ses parents.   On est donc douze dans une grande maison avec vue sur la mer au loin.   Trois étages, six chambres, un grand salon et une cuisine.   C’est super et ça promet!

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Sur ce, go, au dodo!

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 86 – Farniente et BBQ

 


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Aujourd’hui, nous devions aller à Bruniquel.  On était fort motivés, on a même mangé un peu plus tôt pour ça.  Mais voilà.  Il faisait hyper beau, hyper chaud, on est allés à la piscine le matin et on s’est installés avec un verre après manger… pour se relever 3 heures plus tard, ni l’une ni l’autre en état de conduire…. et d’une curieuse teinte fort rose.

 

Du coup, pour la balade, c’était un peu raté!

 

DSC_0003 Et bon, ce n’était pas plus mal, en fait.  On a passé un super après-midi à lire et à traînasser sur le bord de la piscine, à discuter et à rigoler, parfois avec un livre, parfois non.   Jean-François s’est amusé à dessiner sa « famille » à l’aquarelle et j’ai terminé le tome 2 des rois maudits.   Bref, étonnamment, moi qui ai du  mal à rester sans rien faire, j’étais ravie de ma journée.  Je vais peut-être y prendre goût.  Ça fait du bien, je trouve, d’essayer de vivre autrement et d’arrêter d’être dans le mode « je dois en voir le plus possible », même si je sais que je ne reviendrai peut-être pas de sitôt.   Thérapie à moi de moi.  Et en Espagne, ça risque d’être la même chose.

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Inutile de dire qu’après un tel après-midi (et un tel apéro… il nous restait des bières… et on n’a presque plus de place dans la voiture), cuisiner, ça nous tentait moyen.  Ou plutôt, ça tentait moyen à Fab.  Nous, on est plutôt les helpers hein!  Je peux parfaitement cuisiner, mais faut me dire quoi faire! Du coup, le fait qu’il y ait un BBQ d’organisé pour tout le site tombait pile!  On a eu droit à un super BBQ saucisses, poulet et côte de porc, avec des salades, du vin… bref, la totale.  Et on a pu parler anglais avec des hollandais et des allemands.   Avec tout l’alcool qui coulait, c’était nettement plus facile au début qu’à la fin.  Ils étaient fort sympathique et c’est super d’échanger comme ça avec des gens de différentes cultures.   Moment fort agréable.

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Les propriétaires ont trouvé les dessins de Jeff magnifiques et elle était limite émue.  C’est fou, tout de même, avoir tout quitté pour retaper une ferme et d’en faire ce qu’ils en ont fait…  Vraiment magnifique!

 

Mais bon, demain, c’est vraiment le départ!

 

À bientôt!

Ma vie de parisienne… en vacances – 85 – Montauban et souvenirs d’enfance

DSC_1489Aujourd’hui, c’était journée pèlerinage montalbanais pour miss Fabienne, qui n’y était pas allée depuis 20 ans.   Après une petite pause piscine le matin, on s’est donc embarqués pour the ville où la miss a grandi.

 

Jean-François voulait nous montrer la piscine de Montauban et nager.  Du coup, on commence par là.  Bon, ok, il vente, il fait froid, il y a des méga nuages noirs et se mouiller à l’extérieur, pour moi, c’est impensable!  Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour des abdos de fer!  Ceci dit, j’en ai profité pour lire pendant que les enfants nageaient et le spectacle était ma foi… étonnant!  Pendant que Jeff faisait des longueurs, Fabienne a tenté d’accompagner ses enfants dans les glissoires.  Du coup, je pense que son hurlement a alerté la ville au complet.  Dommage, par contre, je n’avais pas mon appareil photo de prêt quand elle a glissé sur le dos, les pattes en l’air et bien écartillées!  Tout un show.  Ceci dit, Charles a sauté plusieurs fois du 3m, sans hésitation.  C’est qu’il est courageux, le petit!

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Montauban a été fondée en 1144 par le comte de Toulouse.  Entendons-nous, il ne reste plus grand-chose qui date de l’époque.  Elle a été anglaise pendant la guerre de 100 ans, de là le château du fameux prince noir (Prince de Galles, Edouard de Woodstock).    Bien entendu, pendant les guerres de religion, comme beaucoup d’endroits dans la région, la population est majoritairement huguenote, mais comme la ville a été place forte, l’histoire a été un peu différente d’ailleurs.  Les fortifications ont été détruites, puis reconstruites, puis redétruites, et il y a eu une université protestante dès 1598.

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La cathédrale, très différente du reste de la ville, a d’ailleurs un look bien différent du reste de la ville (toute rose) avec ses pierres blanches et son allure peu « sud-ouest ».   Sa construction a en fait été ordonnée par Louis XIV pour marquer bien comme il faut la présence du pouvoir royal et du catholicisme.  La cathédrale en soi n’est pas particulièrement jolie et le tableau d’Ingres que je voulais voir est en expo ailleurs… tant pis!

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Ce que j’ai préféré dans l’église!DSC_1505 DSC_1506

Après avoir vu l’église Ville Nouvelle, l’école primaire, le collège et le lycée de Fabienne et Jean-François, nous nous dirigeons chez les parents de celui-ci pour y discuter avec ses parents et ses sœurs.  Je pense que c’est la première vraie grande maison dans une grande ville que je vois!  C’est énorme, avec des meubles anciens, en bois et ça a un cachet très particulier.

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La ville en soi est vraiment jolie, avec des briques roses et des volets souvent colorés.  Le quartier central est très homogène et il date principalement du 17e et du 18e siècle.  J’adore la place nationale, ancienne place royale, avec sa double rangée d’arcades.   Bon, par contre, c’est dimanche et tout est fermé.  Du coup, pour magasiner (le but avoué de Constance et Fab), il nous reste le H et M dans un centre commercial!  Bon, ceci dit, j’ai craqué aussi hein… 2 tops et une robe.  Mais à la plage, ça va être pratique!  Du coup, ça ne compte pas.

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Vu que Charles en avait plutôt marre, nous avons ouvert le Wi-Fi… et amorcé la chasse aux Pokemon dans le centre commercial!  Il a beaucoup plus de talent que moi pour jouer à ce jeu et la manipulation des poké-balls, ça se perd, croyez-moi!  Ca fait quand même 20 ans que je n’ai pas joué à ça!  On avait quand même l’air fins à se balader les yeux rivés sur le téléphone, à arrêter de temps en temps et à s’exclamer quand on réussissait à attraper un truc!

 

On passe devant le musée Ingres, mais avec les deux enfants, ça aurait un peu difficile.  Anyway, je suis un peu la seule à avoir envie d’y  aller et avec Lau qui reste tout proche, ça va être facile d’y retourner.

 

On mange donc sur la place nationale, avec de la musique pas loin et un coco à la chasse aux pokémon, pendant que Jeff dessine au crayon.  C’est chouette, il fait beau et la vue est superbe.  On va aussi voir l’église où Fab allait petite et on retourne à pieds à la voiture, pour rentrer, encore tard, au camping.

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DSC_1542C’est cool de la voir retrouver ainsi ses origines avec autant d’enthousiasme!  Je pense que ça m’a fait aimer l’endroit encore plus!

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À bientôt.

Ma vie de parisienne… en vacances – 84 – Pont Valentré et feux d’artifices

DSC_1414Définitivement, ces vacances nous donnent la flemme!  Malgré le temps so so, on tente de profiter des quelques rayons de soleil (quand ils passent).  En fait, j’ai fait de l’exercice toute la journée.  Mets le chandail, enlève le chandail, remets le chandail, renlève le chandail.  Et ce TOUTE la journée!  Ceci dit, j’en ai profité pour mettre quelques billets en ligne et uploader des photos.   Je me doute qu’en Espagne, ça risque d’être compliqué.  Fabienne doit travailler, Jean-François aussi… journée relax pour moi.

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Parce que bon, ce que « j’ai » à faire, c’est bien ma faute et ma très grande faute.  Personne ne m’oblige à rien.

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(Joli escargot, non??)

Puis, vers le milieu de l’après-midi, Jean-François se réveille et propose d’aller manger à Cahors et voir  ce qui se passe pour le bal et visiter la ville.  Il connaît tout, tout, tout et a tout vu dans la région et en plus, il aime bien me montrer.   On commence donc à tenter de commencer à se préparer.  C’est un peu la panique chez Charles et Constance car cette dernière a un souvenir horrible de Cahors.  En effet, paraîtrait-il qu’il y a plusieurs années, Charlou a été malade en voiture, sur Constance, qui en garde un souvenir très fort et fort ému, d’ailleurs.   Du coup, c’est le running gag de la journée.

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On commence donc par aller voir le pont Valentré, aussi appelé le pont du Diable, pont fortifié du 14e siècle franchissant le Lot.  Il présente trois tours fortifiées et six arches.

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Comme sa construction s’est étendue sur près d’un siècle, une légende l’entoure.  En effet, il paraîtrait que le maître d’œuvre ait été tellement agacé de la lenteur des travaux qu’il aurait signé un pacte avec le diable.  Selon le contrat, le diable devait tout mettre en œuvre pour la réalisation du pont et s’il exécutait vraiment, vraiment tous ces ordres, il aurait son âme en paiement.   Le pont s’est achevé et à la toute fin, pour sauver son âme, il a demandé au diable d’aller chercher de l’eau à la source des chartreux et de la ramener dans un tamis.   Of course, ça n’a pas fonctionné et pour se venger, il a envoyé chaque nuit un diablotin pour enlever la dernière pierre du pont, remise en place la veille.

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Au 19e, lors de la restauration, à l’emplacement du vide, on a installé un petit diablotin.  Comme ça, quand le diable vient vérifier son œuvre, il croit que le diablotin est à l’œuvre.

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Ceci dit, je ne l’ai jamais de trouvé de ma sainte vie.   Jean-François était au bord de me pousser pour me faire avancer et aller retrouver les autres, qui étaient partis chercher des toilettes autres que publiques!  Il s’agissait aussi de trouver un resto qui plaise aux cocos.  On les récupère donc au resto, où j’ai finalement mangé le pire repas depuis mon arrivée en France.

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(Le truc bleu, c’est un jeu pour enfant.  Je pensais que c’était une oeuvre d’art représentant une capote… no comment)DSC_1410 DSC_1412

D’abord, on nous apporte du rosé.  Avec des miettes de pain dedans.  ET imbuvable.  Si ni Fab ni moi ne prenons plus qu’une gorgée, c’est nettement dégueulasse.  Aucune autre explication.  On le renvoie… et on a découvert ensuite qu’on nous l’avait quand même chargé.  Sans possibilité de faire autrement.  Supeeeer.   Tout est juste moyen.  Et cher.  Bref, pas un succès, on en laisse la moitié… pas génial.  Mais bon, la bière est bonne. Une chance!

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Cahors est une ville ayant été habitée au moyen-âge et à l’antiquité.  Le bastion situé à cet endroit, Uxellodunum, aurait longtemps résisté à César un bon moment d’ailleurs et il en fait mention dans la guerre des Gaules.  ON y trouve encore un centre historique plein de petites ruelles toutes croches et remplies d’hôtels particuliers.

 

La cathédrale Saint-Étienne, dont je n’ai aucune photo potable,  a une façade fort étrange et massive, de style roman, qui date du 14e pour la façade.  Le cloître gothique date quant à lui du 15e.   Dans la ville, on retrouve des traces de Jean XXII, né Duèze, dont on entend pas mal parler dans les rois maudits.  J’adore relier la lecture aux trucs que je vois.   Ceci dit, j’aurais dû lire avant sur la ville car je n’ai pas regardé à mon goût les monuments et les maisons anciennes.  Mais bon… pour les visites, je dois m’y prendre de bonne heure!

 

Après avoir écouté un peu la musique, les feux d’artifices – fort beaux  d’ailleurs – commencent.  Bon, as usual, ça ne fait pas des super photos et là, soudain, Charles ne se sent pas bien.   Vite, vite et vite, on retourne à la voiture pour réaliser que Charles, Jeff et Fab, partis devant nous, n’y sont pas encore… ben oui, les grands connaisseurs du sud-ouest se sont perdus!

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Et savez-vous quoi?  La malédiction de Cahors a fonctionné.  Charles a été malade.  Deux en deux, c’est pas mal, non?

 

Allez, à bientôt!