Ma vie parisienne – 136 – Boutiques chic et assiettes artistiques

dsc_0247Journée tranquillou à Megève, avec finalement beaucoup de beau temps, beaucoup de rires et de jeux d’enfants.    C’est très relaxant, la montagne.  La vue est magnifique et on dirait que même l’air est plus frais et agréable.

 

On s’est donc levés, nous avons pris notre petit déjeuner et nous sommes descendus à pieds au village, histoire de nous balader et de boire un thé au soleil.    Comme hier, la vue de la montagne à la descente est juste époustouflante.   On joue à cherche et trouve dans la rue avec Solal, Liam fait le coco dans sa poussette et nous nous arrêtons sur une terrasse.  Thé et café power!  Cécile profite du fait que les cocos veulent absolument faire un tour de calèche pour aller nous balader dans les petites rues et voir les boutiques.

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Ceci dit, on ne fait que les regarder hein.  Parce qu’en « grande solde », les chaussures sont encore à 300 euros!  Vive Megève!  Ceci dit, l’endroit est très sympa, été comme hiver.   Selma nous rejoint pour les courses et nous remontons à pieds, question de pouvoir manger tant de viande de grison et de fromage qu’on veut à l’apéro.  Ben quoi… faut quand même pas exagérer!

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Dîner avec Selma, David et leurs enfants.  Toujours aussi agréable.  Ils sont franchement très sympa et c’est cool de discuter de tout et n’importe quoi!  David a adopté le terme « bitchy »… pour lui-même!

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On revient en fin d’après-midi, et je peux découvrir toute l’étendue du répertoire de comptines de Cess!    C’est qu’il en faut pas mal, pour tenir occupés deux petits cretons comme ça.  Quant à moi, je suis très tranquille, je trouve.  Je ne fais presque pas de conneries ces temps-ci.  C’est limite inquiétant!

 

Nous sommes donc de retour à Genève.  Demain, Cess et Hugo travaillent tandis que moi, je prends le train, avec la ferme intention de voir Fribourg et Berne.  Bon, ok, la météo a changé d’avis et annonce de la pluie.   C’est super vilain!

 

Et là, pour vraiment que je dorme bien, on écoute Fatal Attraction!  On va espérer que je ne fasse pas de cauchemar!

 

À bientôt!

La loi des mâles – Les Rois maudits – 4 – Maurice Druon

rois-maudits-4Je continue donc ma série, vu que ça, au moins, je les lis!  Je suis maintenant à plus de la moitié et ce tome concerne la période de 7 mois qui s’écoule entre la mort de Louis X et la montée sur le trône de son frère Philippe V le Long.   Ceux qui connaissent un peu la période savent que cette accession au trône a été pour le moins controversée et Druon prend ici le parti des légendes.   Du coup, c’est particulièrement machiavélique comme version.

 

Suite à la mort de Louis X, la situation est un peu compliquée.  En fait, Clémence de Hongrie est enceinte et dans ce temps-là, aucun moyen d’avoir une écho pour savoir si c’est un garçon ou une fille.   Du coup, on nomme quelqu’un pour garder le ventre de la reine et la guerre interne commence pour la régence.  Charles de Valois, entant que frère de Philippe le Bel, considère que c’est son droit et les ducs de Bourgogne veulent faire valoir les droits de Jeanne, fille présumée de Louis X et de Marguerite de Bourgogne.   Ajoutons à ça Robert d’Artois qui en veut à mort à sa tante Mahaut et Philippe de Poitiers qui voit au loin poindre le trône… tout va bien!

 

Entre les lois de succession inventés de toutes pièces, les crimes présumés et les complots divers et variés, ce tome a tout d’un épisode de Game of Thrones.   De plus, du côté de Marie de Cressay et de Guccio le Lombard, tout n’est pas au beau fixe, vu que le prêtre ayant célébré leur mariage secret est mort.   Inutile de préciser que sa famille n’apprécie pas nécessairement le bébé qui va naître de cette union.

 

Bien entendu, il faut en prendre et en laisser. Certes, les événements sont basés sur du réel mais il y a quand même beaucoup d’interprétations et Druon a choisi le côté romanesque.   Mais ça se lit tout seul et, ma foi, j’aime énormément!

 

La preuve, j’ai commencé le tome 5!

Ma vie parisienne – 135 – Montagne et réveil de l’orthophoniste en moi!

dsc_0184Ce matin, il faut nous lever.  Idéalement pas trop tard parce que la voiture doit sortir du garage à 10h15 tapantes pour qu’on puisse partir pour Megève.  C’est ce qu’Hugo a décrété… et il a l’air bien décidé à ce qu’on respecte le plan.  Chose pas nécessairement évidente avec deux filles placoteuses et deux petits minous pleins d’énergie!  Mais on y est arrivés.  Presque.

 

On embarque donc pour une petite heure de route… et nous sommes de retour en France!  Et j’ai du réseau!  Wouhou!

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Megève est une station de ski de Haute-Savoie, bâtie au début du 20e siècle, pour concurrencer Saint-Moritz.  Les parents d’Hugo y ont une maison depuis plusieurs années.  Une belle grande maison toute en bois.   Disons que la station est connue, qu’on a vue sur plusieurs massifs… et qu’elle est parfois qualifiée de station la plus chère en France.  Sérieux, je les crois!  Avant, il paraît qu’il y avait des boutiques de souvenirs et des petits commerces mais maintenant, ce ne sont que magasins de luxe, magasins de meubles (hors de prix) et galeries d’art.

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Mais pour moi, le mieux du mieux du mieux, c’est quand on arrive sur la route… et qu’on voit le Mont Blanc.  C’est magnifique!  On a pu lui dire bonjour toute la journée, jusqu’au coucher du soleil même de la galerie.  Bon, sur les photos, ça ne donne rien par contre.  Vilains fils électriques!

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On arrive au chalet (que c’est pratique d’être dans un CHalet tout un week-end quand on veut exercer les CH!!!  Avec des parents qui appliquent super bien, c’est encore mieux!) et des amis d’enfance d’Hugo viennent nous rejoindre avec leurs deux enfants, en plein de l’âge de Liam et Solal.  Selma et David sont super drôles, ne sont pas barrés du tout et on s’entend tout de suite super bien.  Selma est d’ailleurs la seule française que je connaisse qui puisse imiter correctement l’accent québécois.  Bon, ok, elle a vécu plusieurs années au Québec, ça aide!

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On profite donc du beau temps à l’extérieur en après-midi, pendant que certains font la sieste.  Moi, j’uploade des photos, avec un magnifique paysage en arrière-plan, ya pire!  On va ensuite visiter le village, très mignon avec ses maisons aux toits pointus, aux charpentes en bois visibles et aux multiples galeries.  Des « chalets suisses »… mais en France!  Et en descendant… quelle vue!  C’est magnifique.  Tellement que je manque rentrer dans un arbre car je ne regarde pas une demi-seconde où je m’en vais!

 

On prend donc un verre de vin sur la terrasse où ils ont leurs habitudes et on se met en tête de remonter en calèche.  Lucky us, il y a des calèches.  Mais de chauffeurs… point! On attend un peu avant de se décider à remonter en voiture, au grand désespoir des enfants.  Liam nous montre parfaitement qu’à pas tout à fait 2 ans, il sait parfaitement ce qu’est une calèche!  Il est super choupinou en plus!  Au plan du langage, c’est une véritable petite éponge!  Il pige tout tout de suite!

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Nous avons passé une magnifique soirée en nous la jouant locale et en mangeant une raclette, et en plein air à part de ça.  Bon, ok.  Raclette en septembre, comme certains l’ont mentionné, c’est limite vouloir dire adieu à l’été plus vite que prévu et tenter le diable!  N’empêche que c’était drôlement agréable et surtout délicieux. 
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Bonne bouffe, bonne compagnie… que demande le peuple!

 

À demain!

 

 

Ma vie parisienne – 134 – Jet d’eau et pauses coca

dsc_0149Aujourd’hui, Cécile avait pris congé et c’était une journée « découvrons Genève ».   Je ne connaissais pas vraiment la ville ni son histoire et je ne savais surtout pas du tout à quoi m’attendre.  J’ai découvert un très joli endroit, où la vie s’organise autour du lac Léman et des quartiers qui l’entourent.  C’est certes une grande ville mais Cess adore y habiter et elle voulait me faire voir la vieille ville, en haut, ainsi que ses coins préférés.

 

La ville a ses origines à l’antiquité mais il ne reste pratiquement rien de cette époque.  Le premier sanctuaire chrétien a été bâti au 4e siècle et elle a été capitale des Burgondes puis est passée aux mains des Francs quelques siècles plus tard.  Au 16e, l’arrivée des calvinistes a fait de Genève un canton protestant, non sans problème.   La Savoie veut la récupérer, ce qui résulte en la fameuse « Escalade » au début du 17e.  Un siècle plus tard, en 1707, une révolte éclate pour des raisons économiques, révolte qui ne fut qu’un précurseur à celle qui a mieux fonctionné, celle de 1737.  Entendons-nous, cétait encore loin d’être parfait hein… l’égalité civile n’a été obtenue qu’à la fin du 18e siècle.  Ceci dit, ce n’est qu’après la révolution française que l’Ancien régime a vraiment disparu.

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THE horloge florale!dsc_0077 dsc_0078
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Ce n’est qu’après la 2e guerre mondiale que le siège de l’ONU est arrivé à Genève et elle est maintenant considérée comme une ville internationale.  Par contre, la neutralité… on en reparlera, quand même!

 

On a donc commencé notre journée par contempler le fameux jet d’eau qui date du 19e et qui serait le symbole de l’industrialisation de Genève.   J’ai rapidement compris que m’approcher trop près, ce n’était pas nécessairement l’idée du siècle! Une chance que mon téléphone supporte l’eau!

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ON prend donc un bateau-métro pour traverser le lac.  J’adore!  Moi, les bateaux, anyway, je ne dis jamais non.    On s’arrête sur une avancée au milieu du lac où sont installés des endroits pour se baigner et un salon de thé.   Comme Cess est aussi maniaque du coca que moi, devinez ce qu’on prend!  Les hommes et les femmes sont séparés mais étrangement, le resto donne en plein sur le bassin des femmes, qui peuvent se baigner à poils si elles le veulent.  Vous pouvez vous imaginer que dans cette situation, personne ne le fait hein!

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On marche un peu rue du Rhône mais je réalise bien vite que je ne vais absolument rien trouver là!  Déjà que la Suisse, c’est cher… vous n’imaginez même pas!  La rue juste à côté, par contre, est très abordable.  Et on aboutit… chez H&M!  J’ai besoin d’un t-shirt genre… right now.  Du coup, shopping obligé!

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Un Starbucks à 10 euros.  Ca méritait d’être immortalisé!dsc_0080 dsc_0083 dsc_0085

En fait, j’ai besoin d’un t-shirt parce que pendant que Cess a un RV médical, je vais me faire faire un massage thaï sur chaise juste à côté.   Et bon, comme je porte un tricot, ça risque de faire un peu mal.   Ce massage m’a clairement fait réaliser qu’en fait, je m’ennuyais drôlement de ma masso.  Je suis over, over, over due.

 

On mange sur le bord de l’eau, dans un resto pas trop cher et très festif, avant de partir nous balader dans la vieille ville, en passant par tous les ponts et en prenant des tonnes de photos – improbables, selon Cess) dans mon cas.   On y trouve quelques bâtiments du 15e ainsi qu’une étrange église orthodoxe à coupoles et un ancien arsenal… plein de canons.  Quand on voit des canons et des symboles phalliques, on a à nouveau 14 ans hein.  Je pense que ça parait

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J’adore!dsc_0092 dsc_0103 dsc_0106 dsc_0108 dsc_0110

Deux filles et des énormes p…   canons!  Ça s’amuse hein!dsc_0112 dsc_0113 dsc_0117 dsc_0118 dsc_0120

Les clés de voûte et moi…  histoire d’amour!
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Prochain arrêt, la cathédrale protestante Saint-Pierre de Genève.  Sur ce site était jadis le site de l’évêque de Genève, et ce pendant plus de 1000 ans.  L’église est protestante depuis 1535 et sa construction a eu lieu entre les 12e et 15e siècle.  Bon, à regarder la façade, on se doute rapidement qu’elle est du 18e!  Elle est une église mais aussi le lieu d’assermentation du gouvernement du canton de Genève.

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Il est inutile de préciser que tout le faste de l’église catholique a été masqué lors de la réforme.  Finies les décos polychromes et les ornements.  Il ne reste que les vitraux et les d’époque.  Et même, les originaux sont au musée, dans la cathédrale, ce ne sont que des copies.

 

À l’intérieur, la chapelle des Macchabées (non mais quelle idée, ce nom) a été conçue pour être chapelle funéraire mais le tombeau qu’elle devait recevoir est aujourd’hui disparu.  J’ai passé plusieurs minutes à regarder les chapiteaux dans l’église.  Il y en a tout plein!

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Et là, ce fut l’heure du sport.  Monter dans la tour.  Tout plein de marches.  Mais quelle vue!!!!

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Les joies du contre-jour!dsc_0156 dsc_0160 dsc_0161

Avec les montagnes derrière, Genève est super belle!  Du lac, on voit le Mont Blanc… mais je n’ai pas de photo convaincante!
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On a donc continué un peu la balade et nous sommes rentrés, pour décider de ne partir que le lendemain matin pour Megève.  Ce fut donc petit souper tranquille après avoir récupéré les cocos et mangé des glaces au parc, et préparation pour demain.

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Parce que je suis avertie!  Hugo va nous presser!

Je suis prête!

 

À bientôt!

My sister, my love (Petite soeur, mon amour) – Joyce Carol Oates

my_sister_my_loveJ’avais déjà lu Joyce Carol Oates avec  « Nous étions les Mulvaney », il y a plusieurs années.  Je savais que ses univers étaient souvent cruels et sombres.  Et ça ne fait pas exception dans ce roman, que j’ai somme toute beaucoup aimé.

 

J’ai choisi ce titre car il était question de patinage artistique.  Comme plusieurs le savent, je suis une ancienne « petite patineuse »  alors tout ce qui concerne ce monde m’intrigue forcément.  Pour ce roman, Oates s’est inspirée du scandale qui avait secoué les États-Unis il y a plusieurs années déjà, celui du meurtre chez elle de la petite JonBenet Ramsay, petite reine de beauté de 6 ans, dont le meurtrier n’a jamais été identifié.   Cette histoire est réinterprétée et transposée dans un autre monde, celui du patinage artistique.  Vous pouvez imaginer que la décision de l’auteur de traiter du sujet a suscité une certaine polémique!

 

Le narrateur est exactement comme je les aime.   En effet, il s’agit du frère aîné de la jeune Bliss Rampike, qui est en asile psychiatrique et qui a décidé d’écrire l’histoire à sa manière.   Tout au long du roman, on se demande à quel point on peut se fier à ce qu’il dit, s’il se croit lui-même, ou s’il nous ment… bref, c’est très déstablisant.   Il y a des allers-retours dans le temps, des moments où ça s’accélère, d’autres où ça se répète, où ça stagne… et j’adore ça!

 

Bix et Betsey Rampike sont moyens.  Très moyens.   Et ils voudraient être plus.  Après avoir essayé en vain de surinvestir leur fils, ils réalisent que leur fille de 4 ans, Edna Louise, a un talent certain pour le patinage artistique.   Du coup, leur vie va s’orienter autour de la petite fille, qui va changer de nom et se transformer en starlette aux costumes sexy « légèrement rembourrés », bourrée de médicaments, sous la houlette de sa mère qui semble parfaite mais qui a un mal fou à s’intégrer dans le monde « high class » de son mari.

 

C’est glaçant, dérangeant et déstabilisant.   Cette mère qui ne vit que pour sa fille, qui a organisé sa vie en fonction de ça, mais qui le fait surtout pour elle, ce père qui est là et ailleurs à la fois et qui ment comme il respire.   Ils ont côté superficiel qui est limite écoeurant.  Et notre narrateur, complètement marqué par le meurtre de sa sœur, se demande surtout si c’est sa faute, si c’est lui qui a fait ça…  et il n’a pas de moyen de le savoir.

 

Roman dur, très bien construit, et auquel je ne reprocherais que les nombreuses entorses faites au monde du patinage artistique pour coller au sujet original.  A moins que ce soit bien différent aux États-Unis, ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça dans le monde des compétitions de haut niveau.  De plus, les descriptions de routines de patinage sont un peu surréalistes pour quelqu’un qui connaît ça.  Disons qu’une « figure eight », ça ne va pas dans un programme long!  Mais j’ai réussi à passer par-dessus.  Du coup, ça doit vouloir dire que le roman est bien parce que c’est tout à fait le genre de chose qui avait le potentiel de me hérisser au plus haut point.

 

Bonne lecture, bien que difficile.

Ma vie parisienne – 133 – Genève et 06

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Septembre, déjà!  Dernier mois complet avant de revenir au Québec.   Aujourd’hui, c’était la rentrée.  Les deux enfants de Fabienne changent d’établissement scolaire et le concours « qui sera le plus stressé » est lancé.   Je pense que c’est Constance qui gagne.  Je la comprends par contre.   Pas facile de changer de collège la dernière année!

 

Fab est en mode « maman rassurante »… alors qu’elle n’en mène pas large.  Deux en deux, c’est quelque chose!  Ceci dit, ça a très bien été pour Charles, qui est ravi d’être « un grand », qui a sa classe bilangue et pour qui la rentrée s’est très bien passée.   Constance, au moment où j’écris ces mots, doit être en classe et déjà la reine de sa promo!  Choupette comme elle est!

 

Nous avons donc mangé au japonais avec Cécile (brochettes pour moi… les sushis et moi, on reste très mauvais amis, à mon grand malheur.  Ceci dit, je ne sais pas pourquoi parce que le riz, ça va… j’ai testé!), j’ai fait ma valise, et moi voilà partie sous un magnifique soleil pour la gare de Lyon, d’où je vais prendre un train pour Genève, où je vais passer quelques jours chez Cess.  Ok, je ne sais pas encore quand je repars.  C’est un peu ma spécialité, l’imprévu!  Mais une chose est certain, c’est que je reviens pour jeudi soir au moins.  On a des jolies activités prévues vendredi, disons!

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Allez… je vais lire un peu.  J’ai fini les rois maudits, j’ai commencé un Joyce Carol Oates, pour faire changement.  Mon rythme de lecture fait carrément peur!

 

À ce soir!

 

Bon!

Arrivée à Genève, chez Cécile, sans me perdre et sans trop faire de niaiseries.  C’est quand même bien!

 

Ceci dit, dans le train, il y avait deux arrêts.   Et quelques minutes après le premier, auquel mon voisin est sorti, je veux installer mon sac sur son siège… et je remarque un truc.  Un truc blanc.  Avec un numéro de téléphone dessus!  Le mec  m’a laissé sa carte d’affaire et son téléphone.  Un peu étonnant, sachant que nous n’avons pas échangé un mot pendant les 3h où nous avons été voisins de siège.  Que des regards amusés lors des remarques heu… particulières des voisins d’en arrière.  Et sachant aussi qu’il doit avoir… 25 ans maximum!    Fort mignon mais un peu jeunot!

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Fabienne a comme hypothèse que c’est peut-être une escorte.  Moi, j’ai décidé de le prendre du côté flatteur… et me dire qu’il n’a sans doute pas bien estimé mon âge!  Et ça aura été le fou rire de la journée.

 

Cess me retrouve à la gare, où j’ai pu faire trois kilomètres et quart (et payer 2,50) pour aller aux toilettes.   Bienvenue en Suisse!

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On s’entend tout de suite fort bien (on jase depuis des années mais on se voit pour la première fois.   Elle habite dans un grand appartement du quartier des eaux vives, tout près du Lac Léman.  Et dans l’appart, son mari et deux petites bestioles de deux et quatre ans, Liam et Solal (oui, comme dans « Belle du Seigneur ».  J’ai une nièce que j’appelle Chouquette… c’est prédestiné, je dis!).  Deux petits cretons fort mignons… et très coquins!  Surtout quand Liam fait les beaux yeux.

dsc_0038On s’installe pour manger, en buvant un super bon rouge (ils ont rapidement compris que j’étais un poids mort dans une cuisine, ils m’ont donné comme tâche de boire) et en discutant différences culturelles et expressions québécoises.  Hugo a déjà adopté « je la connais comme si je l’avais tricotée ».

 

Demain, on va visiter Genève!

Si on réussit à se lever!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 132 – Cocktails et caleçons

dsc_0006Dernier jour avant la rentrée pour Constance et Charles.  Journée de stress et de courses de dernière minute.  Yep,  Constance n’a eu son affectation qu’il y a quelques jours et la liste du matériel… hier.  Du coup, on y va ensemble pendant que Fabienne s’occupe de Charles et du coiffeur.  Miss C est de charmante humeur et s’amuse à faire du cahier-panier et des tirs au but version stylos tellement elle est enthousiaste.  Une chance que j’ai des bons réflexes pour rattraper le tout!

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Ah oui…. Le matériel de rentrée coûte UN BRAS.  J’avais oublié.  Mais sérieux, UN BRAS!  Je n’ose même pas penser pour ceux qui ont plusieurs enfants à l’école.

 

Au retour, nous abandonnons lâchement la progéniture de Fabienne pour aller manger italien à Saint-Paul, resto Fuxia, avec Chantale et Bertrand.  Étant donné la compagnie, vous pouvez vous imaginer la teneur de la conversation!  J’ai pouffé plus d’une fois dans ma bouteille de chianti, mettons!  Ou plutôt dans mon verre!  Parce que, contrairement à la rumeur qui court, je n’en suis pas encore à boire directement dans la bouteille!

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Petite pause pour attendre le plombier chez Fabienne pendant qu’elle va se faire poupouner.  Et non, aucun sous-entendu.  Quoique le plombier était fidèle à la réputation de son corps de métier et avait les pantalons beaucoup trop bas… même debout!  C’est qu’imaginez-vous qu’il pleut dans sa salle de bain.  Mais pas qu’un peu, hein!  Il pleut BEAUCOUP!  Il y a une fuite chez le voisin d’en haut depuis vendredi dernier et ce n’est qu’aujourd’hui que le plombier a passé.  Et pas pour faire la réparation!  Pour dire qu’il va falloir la faire.  Un jour.  Mais pas cette semaine.  Idéalement la semaine prochaine.  J’ai cru que Fabienne allait s’évanouir quand je lui ai annoncé la bonne nouvelle.   Mais bon, c’est de l’eau propre!  C’est toujours ça de gagné!

 

Ensuite, il est temps de me préparer pour une soirée cocktails avec Isil, Julien et Delphine.  Isil m’a vendu un bar à cocktails ou les serveurs sont en caleçons.  Vous pouvez vous imaginer que je n’ai pas pu résister n’est-ce pas!

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Isil sera là… donc, je photographie des grues!dsc_0012

Quel ne fut pas notre désenchantement à Delphine et à moi quand nous avons vu que notre serveur… était une fille!  Fort sympathique, par contre!   Et très agréable face à nos niaiseries!  Imaginez-vous que je n’avais pas réussi à voir Isil depuis le début du voyage.  Delphine, oui, en plein jet lag, mais au début, alors qu’on se disait « on a du temps »… ben on l’a pas fait.  Et mettons que je n’ai pas été là tant que ça depuis le début de l’été.  Mai-juin, pas du tout.  Je suis arrivée début juillet pour rester 4 jours.  4 jours début août.  3  jours mi-août et 3 jours fin août!  Il fallait viser un créneau, mettons!

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Ceci dit, c’est réussi et en plus, on prévoit de se revoir au festival America le week-end prochain.  Et c’était super chouette.  Et les cocktails étaient bons.  Et la bouffe aussi. On a envoyé des photos aux copines.   Et on a eu du fun, ce qui est le principal.   Il faut dire qu’Isil a commandé un cocktail… avec des gummy bears et des guimauves roses.  Sa couleur préférée!

 

Contre tout attente, personne ne s’est perdu et tout le monde a réussi à rentrer debout sur ses talons hauts!  Je crois que l’on devient sages!  Quoi?  Non?   Ok alors!

 

À bientôt!

Literary Life – Posy Simmonds

literary-lifeJ’ai adoré tout ce que j’ai lu de Posy Simmonds.  Bon, ok, ça se limite à Gemma Bovery et Tamara Drewe.  Mais quand même, ça me donnait très très envie de lire cette BD, sur le thème des écrivains et du milieu de l’édition.   Premier constat, ce n’est pas du tout une histoire suivie comme les deux autres BDs que j’ai lues d’elle mais c’est tout à fait jubilatoire, rien de moins.  Des scènes de 1-2 pages, avec des personnages récurrents (le Docteur, le détective, l’auteur célèbre, l’auteur moins célèbre), pleines d’humour, d’auto-dérision mais aussi empreintes d’un regard acerbe sur ce petit monde qu’est le milieu littéraire (anglais… mais ça se transpose).

 

Entendons-nous, je pense que c’est encore plus drôle, plus piquant, quand on connaît un peu le fonctionnement de ce petit univers.  Et pour moi, qui ai vu vivre une amie auteure et traductrice depuis 6 mois (et ses copines), c’était du bonbon.  Certains trucs, c’était carrément du déjà vu!  Du coup, j’ai adoré.

 

Un album à déguster par petites touches (ces chroniques ont été publiées à l’origine dans « Le Guardian » et les lire tout d’un bout est peut-être un moins pétillant et il devient plus difficile cet effet de fraîcheur et de cynisme qui nous atteint dans les premières pages.

 

Quand même… c’est un régal!

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Au Bar à BD cette semaine!

Magic bites – Kate Daniels – 1 – Ilona Andrews

magic-bitesEncore un fois, Cess m’a FORCÉE à lire ce roman.  Elle a juste dit que je n’avais même pas le choix.  Que j’étais obligée.  Et qu’elle allait me renier sinon.   J’avoue que je n’étais pas très enthousiaste.  Je n’ai pas lu d’urban fantasy depuis des années et les bestioles surnaturelles me lassent généralement assez vite.   Toutefois, sérieux, j’ai passé un très bon moment et je vais continuer.  Voire même tout de suite!

 

Kate Daniels est dans la vingtaine et elle est mercenaire pour la Guilde.  On ne sait pas vraiment pourquoi elle vit ainsi, seule et sans avoir besoin de personne, ni d’où viennent ses pouvoirs (bon, on s’en doute mais quand même) mais elle est bourrée d’humour et plutôt rentre dedans.  Beaucoup rentre dedans, en fait!   Elle n’a qu’une seule méthode, être tellement agaçante que ses ennemis essaient de la trucider.  Vous voyez le genre!   Moi, elle me fait mourir de rire, malgré sa solitude, sa dépression et le fait qu’elle ne se dévoile pas facilement.  Surtout dans ce premier tome.

 

Pour moi, la force du roman est l’univers, qui trouve le moyen d’être différent de ce que j’ai lu dans le genre.   Nous sommes au 21e siècle et l’ère de la technologie semble arrivée à sa fin.  En effet, il y a des vagues de magie qui secouent la ville et qui ont modifié à jamais le visage d’Atlanta.   Le problème, c’est que l’on ne sait pas vraiment quand la magie va arriver… ni quand elle va repartir.   Du coup, la vie au quotidien demande disons… une grande capacité d’adaptation.    Et du courage car dans ce monde où la magie est réapparue, il y a des Shapeshifters, des nécromanciens, des vampires… et qu’elles sont en plein jour.  Du coup, on ne sait jamais trop sur quoi on va tomber quand on se balade dans la rue.

 

L’univers est somme toute très sombre et souvent violent (voire même parfois gore).  De plus, il nous est révélé petit à petit, sans explication précise et nous devons, à partir des réactions des gens et des dialogues, nous devons inférer la situation et déduire par nous-même.  Si vous me connaissez un peu, vous savez que J’ADORE quand un auteur fait ça et considère que je suis assez brillante pour comprendre toute seule.

 

Dans ce premier tome, l’intrigue commence quand le protecteur de Kate, qui travaille pour l’Ordre (ah oui, il y a plein plein de d’organisations qu’il faut démêler) et qui était la seule personne à qui elle faisait un peu confiance, même si souvent, il lui tapait sur les nerfs.  La miss va donc décider de trouver son meurtrier… et idéalement de lui faire un sort.

 

Cette intrigue se déroule à toute vitesse mais ce n’est pas ce qui est le plus original dans ce premier tome.    Toutefois ça se lit à toute vitesse et c’est très addictif!  Je suis ravie d’avoir tenté le coup… ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre en deux jours!

Ma vie parisienne – 132 – Retour à Paris et magasinage geek

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Paris, I’m back!  Ou, devrais-je plutôt dire : appartement de Fabienne, I’m back!   Ça fait du bien de me poser un petit peu.  La seule chose dont je ne m’ennuierai pas, ce sera de vivre dans mes valises.  De ça, j’en ai un peu marre, j’avoue.

 

Petite journée pour moi, tandis que Fabienne court un peu.  En effet, il semblerait qu’il y ait eu un petit problème de poux en Allemagne.  Du coup, c’est le branle-bas de combat-anti-infestation… et le rendez-vous chez le spécialiste des poux de bon matin.  Inutile de dire que je suis oooover prudente hein.  Cheveux attachés, chaises évitées… et rêves étranges de poux volants et dansant le french cancan.  Poux rayés violet et doré.  Rien de moins.  Finalement, je suis encore un peu hypocondriaque, on dirait!   Si peu!

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Want!!!
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(Cuuuuute)

La journée a été consacrée aux courses (coca, coca, coca), à la traînasserie sur le balcon, à la tentative d’écriture de billets et au placotage-copinesque.  The roman est terminée, il faut fêter ça.

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Ceci dit, la rentrée approche et on va faire des repérages au collège de Charles, on va manger italien place de la république ainsi que faire quelques courses.  La statue a été nettoyée et est très photogénique.  Toutefois, je préférais nettement la place avant sa transformation en gros tas de béton!

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J’adore les pancartes parisiennes!dsc_0245

Mais là, on est parés.  Notre retard de séries stupides est rattrapé, les potins sont à jour… jusqu’au prochain départ!

 

À bientôt!