Ma vie parisienne – 121 – Brique rose et moule qui rit

DSC_0431Tiens, j’ai dormi 12 heures.    Et encore, je ne me suis réveillée que parce que Lau m’a brassée à midi moins quart!  Sinon je pense que j’aurais continué encore.  Je rêvais.  Bon, un truc bizarre mélangé entre patrouille de ski et retrouvailles d’orthophonie, où j’avais, pour une raison x, perdu mon sac à main.  Et où j’étais toute nue.  Sinon ce ne serait pas drôle!

 

Ceci dit, il faut quand même manger et se préparer car on va se balader à Toulouse aujourd’hui.  Le but visé : acheter des guides pour Stockholm et Helsinki.  Ceci dit, on en profite quand même pour se balader un peu hein!   Toulouse est une ville fort agréable… même quand il fait 35 degrés à l’ombre.  Au moins, on a de l’air et Lau trouve qu’il fait « bon »… du coup, ça va!  Ceci dit, sa descente à toute vitesse du château hier lui cause un tic vocal.  En effet, à toutes les fois qu’elle descend les marches, elle a tendance à dire « aïe »!

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(La petite église intérieure)

N’empêche qu’il faut boire… idéalement du coca.  Mais bon, dans la station de métro, c’est presque 3 euros… même pour une bouteille d’eau.  On se dirige donc vers le monop, le grand, dans la rue… pour réaliser que c’est AUSSI CHER.   Aucune f… bouteille d’eau à moins de 2 euros.   Limite du ridicule, quand même.  Certes, pour les cocas, si on les achète en pack de 4, c’est 3,70.  Mais si on en sort un?  2,25.  Et no way que je me trimballe 4 cocas toute la journée… on va donc s’en passer.

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Heureusement, certaines boutiques de thé font des dégustations… et nous empêchent de nous dessécher sur place.   Et tout aussi heureusement, il y a les glaces.  Je déguste une boule au figues en l’honneur du prochain roman de Fab!

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On arrive donc à librairie Ombres blanches, lieu de perdition toulousain pour la bouquinovore que je suis.    Ceci dit, je n’ai presque pas dépensé.  Un peu dans la section voyages, tel que prévu, et RIEN dans la section littérature générale.   Non mais ne suis-je pas forte?  On a par contre profité de l’occasion pour passer chaque étalage les uns après les autres, en  commentant chaque roman.   Ca fait partie du plaisir!  On a pris plein de notes… et découvert Anne Hébert ainsi que Éric Dupont dans les « romans français ».   Ceci dit, je n’ai pas réussi à trouver un livre québécois que je n’avais pas lu pour faire ma journée du 12 août en retard…  pas facile, cette recherche!

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(Mon butin post-chez-Lau)

Un petit thé glacé au salon de la librairie puis nous reprenons notre balade… pour se diriger vers l’Imagin’ère.  Et là, ô enfer et damnation, il y a UN ÉNORME TAS DE FUNKO POP.  Des Funko que je veux.  Mais bon, qui sont le double du prix de chez nous, quand même, ça fait hésiter.  Mais bon… je pense que je vais quand même passer une petite commande à Lau pour Ten avec ses lunettes toutes mignonnes et Harry avec le choixpeau magique.  Au moins pour Ten.  Et je ne compte même pas toutes les autres cuteries que j’ai vues.  Mais je n’ose pas commander, je m’imagine la tête de Pierre-Alexandre, qui recevrait ça à la maison… il me penserait cinglée!  Mais que c’est dur de résister.

Anyway, je vais devoir acheter une autre valise pour le retour.  Faudrait la remplir, non?

 

Nous finissons notre petit tour par une église à la façade kitschissime, mais qui me plait beaucoup : l’église Notre-Dame de la Dalbade.  Entendons-nous, la façade me plait.  Ainsi qu’une statue où la vierge est ainsi placée qu’elle donne l’impression d’être assise sur un pot de fleurs qui ne casse pas… ou de voler!  J’aime les bizarreries!  Certains trucs sont heu… particuliers!

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La façade date du 15e  ou du 16e mais l’étrange truc émaillé est du 19e, en réponse à une promesse faite par l’un des grands-pères du donateur.   En effet, l’église a subi des dommages à la révolution mais la tour a été épargnée… de là le vœu de Villeban, architecte de la ville.  Plus tard, c’est le clocher qui s’effondre… tuant deux personnes au passage.  Il n’est rebâti que depuis 1949.

 

L’église est tout d’un bloc et assez sobre à l’intérieur… et pas franchement remarquable.  Mais cet émail est trop kitsch pour être vrai, même s’il est inspiré des  fresques de Fra Angelico du  monastère San Marco à Florence… que je n’ai pas pu voir.  Franchement, j’ai encore plein plein de choses à voir en Italie!

 

Retour à Saint-Alban, où Laurence s’endort en 3 minutes et demie et où je peux terminer un billet (yep ça faisait longtemps) avant de repartir manger des moules à Toulouse à La moule qui rit.  Choisi pour le nom.  Ceci dit, ce nom a entraîné plusieurs conversations plus ou moins discrètes par textos… en plein repas.  Quelques perles aussi…

 

Moi : * regarde fixement la table *

Lau : Ya un truc qui va pas ?

Moi : J’ai échappé de la sauce à la crème, là…

Lau : Pas grave…

Moi : (chuchotant) Oui mais tu vois, on dirait que un mec… ben tu sais… sur la table!

Lau : Ben non, c’est pas un mec, c’est juste ta moule!

 

Tout. Va. Bien.

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Ceci dit, c’était fort bon.  Et les sundaes étaient très bons.  Et énormes.  Il a fallu marcher un peu ensuite pour les faire passer.   Des dames rouges qu’ils appelaient ça.  Ne cherchez pas à savoir comment, mais ça a mené à une discussion ma foi fort animée sur l’origine étymologique et historique de l’expression « les anglais ont débarqué ».   Et moi d’allumer… que c’est parce que leur cape était rouge!  Oh boy… le puits de mon inculture n’est pas près de se remplir hein!

 

Comme Lau tient ABSOLUMENT à nous faire goûter son rhum arrangé à l’ananas, nous nous sacrifions, avec peine et abnégation, of course…  On est comme ça, nous!

 

À bientôt!

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