High Five – Janet Evanovich

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Dans ce cinquième épisode des aventures de Stephanie Plum, the bounty hunter from Hell, elle se retrouve à cours d’argent pour cause de la trop grande honnêteté des gens: tout le monde se présente en cour et elle n’a aucun FTA à aller récupérer (avec toutes les aventures que ça implique).  Elle décide donc de donner un coup de main à sa famille, question de passer le temps, qui cherche à retrouver son oncle Fred, disparu en faisant des commissions.  Et question d’avoir un « side-line », pourquoi par devenir employée de RangeMan, entreprise appartenant à Ricardo Carlos Manoso, mieux connu de tous sous le nom de Ranger?

Commentaire
Mon premier commentaire en refermant le bouquin – commentaire d’ailleurs crié haut et fort chez
Emeraude à ce moment précis – ce fut :  Mais comment Janet Evanovich peut elle OSER nous faire subir une pareille torture???  Comment est-il possible, maintenant, de ne pas sauter IMMÉDIATEMENT sur le tome 6, surtout quand il attend bien sagement dans ma PAL!!!  Vraiment… torture mentale!!!

Entre moi et Janet Evanovich, jusqu’à maintenant, la recette est toujours bien à mon goût.  Ok, c’est toujours la même recette… mais je ne m’en lasse pas!!!  Avec Stephanie Plum, rien ne se déroule jamais comme prévu!  Rien de rien!  Et ce qui me fait le plus rire dans tout ça, c’est d’imaginer ce qui peut passer par la tête de ceux qui la voient en action (Ranger et Morelli entre autres… mais aussi les flics qui la retrouvent toujours dans des situations abracadabrantes)!   La scène au mariage… j’en ai vraiment pleuré tellement je riais!   C’est juste trop fou pour être vrai, même dans un roman!!!

Les personnages secondaires sont toujours aussi tordants… Grandma Mazur, mamie armée, Lula (que j’aime de mieux en mieux… c’était juste so-so au départ) et le fameux « bookie » qui suit Stephanie partout et qu’elle finit par materner!!!  Sans parler de la bestiole que Stephanie héberge une bonne partie du roman!    Même lui nous devient presque sympathique!!!!  

Je garde le meilleur pour la fin… (et non, ce n’est pas l’intrigue policière… depuis quand je lis Stephanie Plum pour l’intrigue policière???  J’ai su pas mal tout de suite qui est vraiment dangereux, qui ne l’est pas tant que ça, qui est le gros méchant… on ne sait juste pas vraiment comment tout ça est lié ensemble)… et j’ai nommé Ranger et Morelli!!!  Pour moi, qui tend à pencher un peu plus du côté obscur (ben quoi… Ranger est habillé tout en noir… c’est obscur, non??) j’ai été drôlement servie!!!  Il est seeeex dans ce tome!!!!  Et très présent, avec ses sourires en coin et sa hot-attitude!!!   Yummy!  Quant à Morelli, je l’ai préféré dans le tome 4… il est un peu trop « gentil » dans celui-ci!!!  Mais quand même, entendons-nous… c’est quand même de l’Homme avec un grand H !!!  Quel choix difficile, voire même impossible!!!

Et je crois que je vais me recycler en chasseuse de prime, si on rencontre de tels spécimens à tous les coins de rue!  Ce n’est pas à l’hôpital que je risque d’en croiser, n’est-ce pas!!!!  Serais-je due pour changer de job???

9/10
(parce que Ranger!!!)

La rose de Versailles – Riyoko Ikeda

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Résumé
En 1755 naissent, dans trois pays différents, Oscar François de Jarjayes, en France, fille d’un général de la garde royale de sa majesté, Marie-Antoinette, en Autriche, future reine de France et Hans Axel de Fersen, en Suède, comte.   Leur rencontre bouleversera leurs vies.   Oscar, élevée par son père comme un garçon et accompagnée de son fidèle ami André, deviendra capitaine de la garde royale et sera amenée à fréquenter de près la famille royale.  Nous suivons donc, sur une période de plus de 20 ans, ces trois personnages, à travers les excès de la cour jusqu’à la révolution. 

Commentaire
Mise en situation: Je suis bien tranquillement en train de lire dans mon salon, une jolie petite musique en arrière plan quand soudain, je manque tomber en bas de mon fauteuil de surprise quand une voix mi-étonnée, mi-découragée derrière moi…

– Bon… elle est folle… elle est rendue qu’elle lit le dictionnaire, une page à la fois, maintenant…
– Non, je pense que c’est la bible… elle a dû faire une gaffe et craindre pour le salut de son âme! (autre voix… mi-amusée celle-ci)
– J’te gage que c’est l’annuaire de téléphone et qu’elle est en train de l’apprendre par coeur… (retour de la première voix)
– Les gars… vous êtes vraiment, mais VRAIMENT épais… (ça, c’est ma vois à moi, une fois ma presque-crise-cardiaque passée!!!)

Il faut dire que chez moi, mes copains ont tendance à arriver et repartir comme bon leur semble… c’est juste un peu… surprenant parfois!!!  Et il faut dire aussi que les deux premiers tomes de « La rose de Versailles » ont vraiment l’air d’un dictionnaire… ou d’une bible… ou d’un annuaire téléphonique!!!!  Ils font plus de 1000 pages chacun et sont vraiment énormes!!!  Une chance qu’était des mangas, ça se lit très rapidement sinon gare à la tendinite du pouce!!!!  Avouons toutefois que quand ils ont eu compris ce que je lisais réellement… ils trouvaient ça aussi fou que le bottin téléphonique!!!

– Lady Oscar?!?!?!  Sérieux?!?!?!  Ça existe encore, ça!?!?!  Tu es encore plus bébé que je pensais!

Ce sont donc tous les épisodes de cette série parus pour la première fois au début des années 70 qui sont réunies dans cette édition.   Est-ce que j’ai aimé?  Bien sur que oui!  C’est Lady Oscar, après tout!!!   J’ai adoré cette série étant jeune… c’est grâce à elle que j’ai eu le goût de découvrir l’histoire de la révolution française (eh non, à part que tout le monde a eu la tête coupée, on n’en apprend pas grand chose ici, dans le cours primaire!).  Je n’arrêtais pas d’embêter mes copains en disant qu’André, LUI, il était un vrai ami et il était gentil avec Oscar… bien plus qu’eux l’étaient avec moi… certains s’en souviennent encore… et ne gardent pas nécessairement un si bon souvenir d’avoir été comparés à un personnage de dessin animé!!!   J’ai d’ailleurs la série animée en DVD à la maison… et je ne leur ai pas encore pardonné de ne pas avoir mis la chanson du générique qui passait dans mon jeune temps, ainsi que certains dialogues!  C’est juste… pas pareil!!!!  Mais bon… ça me fait toujours autant pleurer!  Nostalgie, quand tu nous tiens!

Que dire… je connaissais toute l’histoire, j’ai été bien contente de la retrouver dans le manga.  En fait, la série officielle se termine après 800 pages du second tome… c’est cette partie que j’ai préférée.  Ok, les dessins datent et ça se voit… ok, il y a des fleurs partout… ok, les expressions de la foule sont abondantes et répétitives… ok, c’est vraisemblablement très romancé par rapport à l’histoire réelle…  mais c’est très représentatif de ce dont je me souviens (de la série télé) et c’est tout à fait ce que j’attendais de ce manga.  J’aime toujours autant l’histoire.  La rose de Versailles, c’est Marie-Antoinette, qui, selon ce qui est présenté, de par son insouciance, dépensera sans compter l’argent de la France en bijoux, fêtes et fanfreluches.   Mais le principal personnage demeure Oscar, qui reste une femme, mais une femme tiraillée entre son rôle de soldat et ses sentiments.   C’est une bien belle histoire que celle d’Oscar et André… mais bien triste aussi.  Je ne sais pas si j’aurais aimé autant si elle n’avait pas bercé mon enfance et le début de mon adolescence… mais dans ce cas, la magie a opéré à nouveau!

En ce qui concerne le troisième tome, il sera pour moi rapidement oublié.  Probablement dessiné après les deux premiers, le trait de dessin est modifié (j’ai parfois du mal à reconnaître Oscar, qui est définitivement plus « homme », et Marie-Antoinette) et il met en scène la nièce d’Oscar, Loulou, gamine futée et espiègle.  Oscar et André sont présents mais ce sont davantage des « aventures » qui se seraient déroulés dans la période où Rosalie demeurait chez le général de Jarjayes. Elles ont présenté pour moi peu d’intérêt…

9/10 pour les deux premiers tomes
4/10 pour le troisième tome

Après les p’tits coeurs… les cocos de Pâques!!!

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Chose promise, chose due!!!  

Après en avoir entraîné quelques unes (bon… UNE en particulier) dans une chasse aux p’tits coeurs de la St-Valentin, je récidiverai donc avec une chasse aux cocos de Pâques, que je cacherai à travers les articles du blog.  Comme ça a semblé un peu facile la dernière fois, je tenterai peut-être une autre sorte d’indices… je cogite très intensément là-dessus!!!  Et il y aura encore une légère surprise pour le gagnant!  Le mot « légère » n’est pas choisi pour rien (j’ai failli dire « n’a pas été choisi à la légère » mais je trouvais que vraiment, c’était pousser un peu!!!)… ce sera léger dans le vrai sens du terme… en rapport avec la poste, vous comprenez!

Je vous communiquerai la date exacte dès que je le saurai… la fin de semaine de Pâques est toujours pas mal occupée… mais ce ne sera pas le dimanche même, c’est officiel que je n’y serai pas!  Samedi ou lundi donc!  Et je mettrai le tout en ligne en matinée chez moi… donc en après midi en Europe!

Bien entendu, c’est si ça vous intéresse toujours!

Donc, des précisions bientôt bientôt!

 

The illusionist (L’illusionniste) – Jennifer Johnston

The-illusionist.jpg Résumé
« Quand Stella rencontre Martyn, il n’est qu’un étranger dans un train.  Elle ne sait absolument rien de lui.  Rapidement, elle se laisse charmer par ses illusions à couper le souffle, et quand il lui demande de l’épouser, elle accepte. 

Toutefois, après un certain temps, Stella ressent un malaise.  Qu’en est-il exactement du grand spectacle d’illusions qu’il prétend monter?  Qui sont ces hommes qui visitent la maison à des heures étranges?  Et pourquoi n’y a-t-il jamais de réponse à ses questions?  Alors qu’elle réalise qu’elle ne connaît presque pas l’homme qu’elle a épousé, Stella ne pense qu’à s’échapper. »

Commentaire
Pour fêter la St-Patrick,
les théières parisiennes se sont mises à la littérature irlandaise et nous ont invités à les suivre!  J’ai donc abandonné Stephanie Plum (et Ranger… et Morelli) pour me plonger dans l’univers de Jennifer Johnston et de son illusionniste.   

Mon opinion?  J’ai passé la moitié du temps à m’ennuyer et l’autre moitié à détester Martyn (aver-un-y-s’il-vous-plaît).  J’espérais une finale grandiose pour au moins pimenter un peu le tout… mais non.  Rien d’inattendu.   Bref, une déception pour moi.  Dommage car j’ai beaucopu aimé la plume de l’auteure, sa façon de créer les atmosphères.  Sauf que les nombreux aller-retour entre présent et passé ne m’ont pas permis de m’y plonger suffisamment pour y être emportée. 

En fait, nous rencontrons Stella alors que Martyn vient de mourir, longtemps après qu’elle l’ait quitté.  Elle attend sa fille, Robin, qui arrive des funérailles.   Le décès de Martyn ravive les souvenirs de Stella qui doit aider sa fille, qui adorait son père, à traverser l’épreuve.   Stella déteste Martyn… et, pour ma part, je la comprends!!!  Ce personnage m’a vraiment dérangée… il est… dégueulasse!   Sa manière de monter sa fille contre sa mère est dégoûtante et ça m’a hérrissée de devoir lire à  propos de ça.  On voit bien dès le début qu’il y a quelque chose de pas net et je me suis tout de suite demandée pourquoi elle acceptait ça.  Quand on dit « aucune réponse », c’est vraiment aucune!!!  Il lui reproche tout, et elle, elle reste là pendant quoi… 12-13 ans… à être gentille!  J’ai sans doute manqué quelque chose, mais ça me dépasse!!!  Cet aspect m’a vraiment empêchée d’apprécier ma lecture. 

Les seuls personages que j’ai bien aimés sont Bill, l’ami de Stella ainsi que sa mère.  Pour le reste… bof.  

Toutefois, je ne ferme pas la porte à relire autre chose de l’auteure dont j’ai aimé l’écriture, toute simple mais très belle… si quelqu’un a des suggestions, n’hésitez pas!!!!

3/10

Tag ! Moi vue par moi-même!!!

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J’ai été taguée par
Anne et Arlette pour en révéler un peu sur mon moi profond!  Ce ne sont que 10 petites questions mais elles en demandent, de la réflexion!!! 

Réglement du tag :
* Donner le lien de la personne qui vous tague (c’est fait!)
* Préciser le réglement sur votre blog (c’est en train de se faire!)
* Répondre aux dix questions que voici : (Ca va se faire juste là!!)

1- Le trait pricipal de mon caractère Gaffeuse!  C’est un trait de caractère, vous pensez?  En tout cas, ça me caractérise drôlement, je crois que c’est écrit dans tous mes albums de finissants… secondaire, cégep, bacc, maîtrise!!!  Ca doit être vrai!  Et comme je prends la plupart de mes tragiques déconvenues avec un grain de sel, ça fait de moi une personne qui semble horriblement tête en l’air!  « Semble » étant le mot-clé ici!!!   

2- La qualité que je désire chez les hommes : Un six pack bien découpé!!!  Grrrrrrrr!!!!  Ca et qu’il soit « confortable » quand je veux m’en servir comme oreiller!!!    Quoi, c’est pas sérieux comme réponse???  Ok, allons-y dans le vrai… je ne suis pas siiii superficielle quand même!!!   Qu’il me fasse rire et qu’il ne s’en fasse pas pour rien!  Bon… ok, il faut techniquement qu’il s’en fasse UN PEU avec les trucs quotidiens, pour compenser pour certains de mes « oublis » (genre l’épicerie, les rénovations ou le ménage….) sinon on a un problème… mais pas trop!

3- La qualité que je préfére chez les femmes :  C’est quoi le contraire d’hypocrite??  La franchise??  C’est ça, alors.  J’attends de mes amies qu’elles soient vraies avec moi… avec un peu de tact, quand même!!!

4- Mon principal défaut : Difficile d’accès (à toutes les fois que je dis ça, ça fait sursauter tous ceux qui me connaissent superficiellement, mais c’est vrai).   Facile d’approche mais difficile à connaître réellement.  Mon allure « rien ne me dérange et je me fiche de tout » est un mautadit bon moyen de protection!!!  Ca trompe presque tout le monde.  Du coup, je me prive de plein de trucs parce que je n’ose pas… et plein de choses restent non dites.  En fait j’suis vraiment pissou… donc je me cache! 😉

5- Ma principale qualité : Au départ, j’avais écrit faculté d’adaptation mais j’ai vu d’autres questionnaires par la suite… et je me suis dit que non, fallait que je trouve autre chose!  Je dirais donc ma fidélité.  Explication peut-être???  Ce que je veux dire c’est qu’une fois que quelqu’un fait partie de mon petit cercle, c’est à vie.  Il peut arriver presque n’importe quoi (je peux passer sur beeeen des affaires…), quand mon amitié est gagnée c’est pour de bon (bon… peut-être qu’il y en a qui aimeraient se débarrasser de moi… mais ils sont ben mal pris quand c’est le cas!). 

6-Mon occupation préférée : Égalité : Lire devant un feu de foyer et jouer de la musique en gang!  La première activité me procure un grand bien être et la seconde une grande exaltation!

7- Un plat qui me met l’eau à la bouche : Des patates frites!!!  Je voue un culte aux patates frites!!!  Il faudrait que je parte un fan club pour les patates frites!!!  Si c’était meilleur pour la santé (et le tour de taille), je vous jure que je ne me nourrirais que de ça!!!!

8- Mes mots favoris : Heu… aucune idée…  J’aime entendre l’un de mes surnoms dits par certaines personnes, parce que ça veut vraiment dire quelque chose et que ça représente beaucoup pour moi… ça compte??

9- Ce que je déteste par dessus tout : Qu’on s’en prenne aux gens que j’aime, surtout quand c’est fait « par en arrière » (signification: de façon hypocrite… rien avoir avec un autre type de « par en arrière »!!!!).  Je mords carrément dans ce temps-là!

10- Un rêve : Avoir des enfants un jour…

Taguer 6 autres personnes en mettant leurs liens à la fin du billet.
Je vais copier ici… j’ai taggé beaucoup ces derniers mois… et je suis un peu à court de ressources!!!  Donc, si ça vous tente… vous pourrez dire que c’est de ma part… et que c’est de bon coeur!!!!

Parfum de poussière – Rawi Hage

9782923550107.jpg Résumé
« Il pleut des bombes sur Beyrouth.  Par légion de dix mille, les fléaux s’abattent sur cette ville déchirée par la guerre civile.  Sous un soleil de plomb, on se livre une guerre sans merci pendant que les innocents se terrent dans les abris comme des rats.

Bassam et Georges sont deux amis d’enfance qui ont grandi au milieu de cet enfer de gravats et de sang, dans l’écho assourdissant des détonations.  Les deux voyous vivent de menus larcins jusqu’au jour où la dure réalité de la guerre vient les rattraper et les contraindre à un choix difficile: prendre les armes ou prendre la fuite.  Tandis que Georges est séduit par les idéologies guerrières de la milice, Bassam, de son côté, rêve de s’enfuit en Europe.  Mais ceux qui partent ne reviennent jamais. »

Commentaire
Lorsque  « La recrue » a choisi ce livre pour mars, j’ai décidé, pour une seconde fois, de les accompagner dans cette lecture.   J’avais déjà acheté le livre sans trop me poser de questions quand j’ai finalement lu le quatrième de couverture et là, je me suis dit: « My god… dans quoi je me suis embarquée!!! »  Comme je l’ai déjà mentionné plus tôt cette semaine, les récits de guerre et d’horreurs, au départ, très peu pour moi.   Je sais que je me dois d’être au courant mais je n’ai pas tendance à me tourner vers ce genre de récit pour me divertir.   

Finalement?  J’ai eu des hauts et des bas… à un moment donné, pendant certaines scènes extrêmement violentes (du moins selon mon échelle) relatées avec un grand détachement, j’ai failli le refermer, pas parce que je n’étais pas intéressée mais parce que c’était trop pour ma petite âme sensible.  Toutefois, quand je l’ai eu reposé, je me suis dit qu’au final, j’avais bien aimé.  C’est un récit fort et le mode de narration, très détaché, extérieur malgré le « je » utilisé m’a beaucoup interpellée.  Toute cette horreur devenue quotidienne, toute cette indifférence parce qu’il ne reste plus rien en quoi espérer, plus rien devant qui vaille la peine.  Et cet humour parfois grinçant, cette absurdité omniprésente…  On la ressent partout dans ces pages.   La référence à L’Étranger, de Camus, n’est pas anodine. 

J’ai bien aimé le style de l’auteur, souvent très simple mais se laissant parfois aller à des envolées imagées, que j’ai parfois appréciées quand elle étaient particulièrement fortes… parfois moins, quand elles prenaient le pas sur l’histoire.  

L’amitié entre Bassam et George est l’une des clés du roman mais pour ma part, je ne l’ai ressentie que par moments.  Je n’ai pas eu le temps de m’attacher à eux avant que leurs destins les fasse dériver et je retiens davantage l’atmosphère pesante, la réflexion que j’ai amorcée après ma lecture que ce fil qui se veut conducteur.  

Et la fin?  J’ai refermé le livre en espérant de l’espoir (ça se peut espérer de l’espoir??) pour Bassam…  Marqué à jamais, on se demande réellement s’il pourra trouver une idée d’avenir un jour….

8/10

Edit 2 jours plus tard… 
On peut dire que ça frappe… parce que j’en ai rêvé, je me suis réveillée complètement angoissée…  et que j’ai eu beaucoup de difficulté à me mettre à lire autre chose… oufff!!!

Four to score – Janet Evanovich

evanovich_j_4toscore-1-.jpg Résumé
Stéphanie Plum est de retour et est à la recherche de Maxine, serveuse, qui est FTA après avoir emprunté sans lui demander la voiture de son copain.  Bien entendu, ceci ne se déroulera pas comme prévu et Stéphanie devra affronter cocktails molotov etc.  De plus, insulte suprême, son cousin Vinnie a engagé Joyce Barnhard, responsable de son divorce après qu’elle l’eut surprise à califourchon sur la table de suisine avec son mari, comme chasseuse de prime.  Et non seulement cela, elles  sont sur le même dossier!!!!

Commentaire
Après quelques lectures aux thèmes plus difficiles (j’ai eu besoin de deux bonnes journées pour me remettre du livre lu pour « La recrue » et dont le billet sera en ligne demain), je me suis dit qu’il me fallait Stephanie Plum pour me remettre d’aplomb. Et comme je suis tout à fait par hasard tombée sur un lot des volumes 4 à 10 pour très pas cher… c’était l’occasion rêvée.  Et grand bien m’en prit!  Grandma Mazur est toujours aussi tordante et Stéphanie toujours dans le pétrin!

Je ne lis pas Stephanie Plum pour l’intrigue policière qui est, comme de coutume, plus un prétexte qu’autre chose.   Pourquoi je le lis, alors??  Pour Ranger et Morelli, voyons!  Et dans celui-ci, je dois avouer que Morelli est vraiment, mais vraiment hot!!!  Ranger-le-super-héros est beaucoup moins présent… mais bon… j’avoue que Morelli compense largement!  C’est ce qu’il y a de meilleur dans le bouquin, à mon avis… parce que je dois quand même l’avouer, c’est celui de la série que j’ai le moins aimé jusqu’à présent.  J’ai parfois ri aux éclats, quand même!  Quand tout le monde s’imagine que Stéphanie est enceinte… et qu’elle est comme tellement découragée qu’elle ne réagit même plus… trop drôle!   Et m’imaginer Sally tout en noir avec des boucles d’oreilles en pierres du rhin qui dansent gaiement en reflétant les rayons du soleil… quelle vision!!!!

Je l’ai d’ailleurs adoré, ce personnage… j’espère réellement qu’on le reverra parce qu’il est carrément tordant.  Un grand gars de 6’4 », drag queen, habillé en sado-madonna… ,mais qui n’est pas gay!  Avouez que ça peut porter à confusion!  Juste l’imaginer, c’est comme too much!

Anecdote pour clore cet article…  tout à l’heure, ma mère me demande ce que je veux comme cadeau de fête (ben oui, on n’a pas encore fêté mon anniversaire… et j’ai pas encore eu mes cadeaux… pas le temps avant, avec mes balades autour du Québec!!!) et j’ai répondu… devinez quoi??  Un hamster!!!!  Ma mère m’a regardée avec une drôle de face… et décrété que je devais être dans une phase de folie passagère et que c’était vraiment le temps que je retourne travailler!!!!  Ca fait un drôle d’effet, lire Stéphanie Plum, n’est-ce pas!!!!

Et… maintenant que j’ai refermé mon livre… je prie le ciel pour qu’elle ne m’ait pas prise au sérieux!!!!

7,5/10

Si j’étais… tagguée!!!

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J’ai traîné, traîné, traîné pour ce tag!  Mais j’ai une bonne raison: ça m’a demandé un peu de réflexion et ça je n’ai pas l’habitude!!!!  Tout de suite me viennent en tête des trucs que j’ai aimés… mais ce n’est comme pas le but de l’exercice!!!  Mais aujourd’hui, je suis en vacances (et levée, pour une raison assez obscure – ou par pur esprit de contradiction – depuis 5h du matin) alors je me dis que j’aurai sans doute le temps de terminer l’exercice!!!  Et comme je ne veux pas faire trop long pour ne pas « scrapper » la mise en page… il y aura des notes explicatives à la fin du billet!  Ben quoi… vous ne croyiez toujours bien pas que vous alliez vous en tirer avec un simple choix de livre!  Je n’ai pas le sens de l’abrégé, je crois que ça commence à être connu!!!!

Ce tag part donc de chez Essel, qui l’a passé à Florinette, qui l’a passé à Fashion, qui me l’a gentiment refilé!  Je l’en remercie encore d’ailleurs… je ne sais pas comment je pourrai un jour lui prouver ma graaaande reconnaissance!!! 😉  (Je blague… j’aime bien ces petits jeux!!!)  Je ne jure pas que je serai bien originale, par contre!!!  Certaines des réponses précédentes sont bien inspirantes!!!

Voici donc le mode d’emploi!
1. Parmi toutes les propositions, il faut en choisir une ou plusieurs (on n’est donc pas obligé de répondre à tout).
2. Pour celles qui sont soulignées, il faut donner un genre.
Pour les autres, il faut donner un titre.
3. Il faut répondre à la suite des blogueurs qui nous ont précédé, en indiquant entre parenthèses notre pseudo en plus petit (avec un lien vers notre blog).
4. Ensuite il faut prévenir un seul blogueur qui n’a pas encore répondu. S’il ne souhaite pas participer, il faut en choisir un autre, de façon à ce que la chaîne ne se rompe pas. De cette manière, nous devrions voir apparaître quasiment toute la blogosphère littéraire !

Si j’étais une fiction, je serais… :
– un roman (Essel, Florinette, Fashion, Karine)

Si j’étais un poème… :
La Beauté de Baudelaire (esSeL)
Les séparés de Marceline Desbordes-Valmore (Florinette)
El desdichado de Gérard de Nerval (Fashion)
L’isolement de Lamartine (Karine) *note 1

Si j’étais une pièce de théâtre… :
Huis clos (esSeL)
Cyrano de Bergerac de Rostand (Fashion)
La librairie de Marie-Josée Bastien (Karine) *note 2

Si j’étais un conte… :
Contes cruels de Villiers de l’Isle-Adam (esSeL)
Boréal-Express de Chris Van Allsburg (Florinette)
Barbe-Bleue (Fashion)
Le cueilleur d’histoires de Sonia Sarfati (Karine) *note 3

Si j’étais une nouvelle… :
L’autre dans Le livre de sable de Borges (esSeL)
Suspendre le linge dehors de Françoise Lefèvre (Florinette)
Quiz aux travaux forcés dans Le K de Dino Buzzati (Fashion)

Si j’étais un récit, je serais… :
– fantastique (esSeL)
– d’aventure (Florinette)
– policier (Fashion)
– humoristique (Karine) *note 4

Si j’étais un roman d’amour… :
Le fusil de chasse (esSeL)
Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell (Florinette)
Orgueil et préjugés de Jane Austen (Fashion)
Les hauts de Hurlevent de Emily Brontë (Karine) *note 5

Si j’étais un roman d’apprentissage… :
Kafka sur le rivage de Haruki Murakami (Florinette)
La chartreuse de Parme de Stendhal (Fashion)
L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon (Karine) *note 6

Si j’étais un roman d’aventures… :
La saga des émigrants de Vilhelm Moberg (Florinette)
Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas (Fashion)

Si j’étais un roman fantastique… :
La maison des feuilles (esSeL)
Le K de Dino Buzzati (Florinette)
La peau de chagrin de Balzac (Fashion)
Stravaganza de Mary Hoffmann (Karine) *note 7

Si j’étais un roman historique… :
L’Allée du Roi de Françoise Chandernagor (Florinette)
Les rois maudits de Maurice Druon (Fashion)

Si j’étais un roman policier… :
Le tableau du Maître Flamand de Prérez-Reverte (Florinette)
L’homme au complet marron d’Agatha Christie (Fashion)
Le maître des illusions de Donna Tartt (Karine) *note 8

Si j’étais un roman psychologique… :
Moderato cantabile (esSeL)
La princesse de Clèves de Madame de La Fa
yette (Fashion)
Ma vie avec Mozart d’Éric Emmanuel Schmitt (Karine) *note 9

Si j’étais un roman de science-fiction… :
Chroniques martiennes (esSeL)
Hypérion de Dan Simmons (Fashion)

Si j’étais un roman social… :
Germinal (esSeL)
Les Misérables de Victor Hugo (Florinette)
L’assommoir de Zola (Fashion)
Dr. Jivago de Boris Pasternak (Karine) *note 10

Notes 
(parce que c’est trop dur, vraiment trop dur pour moi de ne pas expliquer certains trucs!  Me pardonnerez-vous?  Bien sur… il ne faut pas que ça se retrouve dans la suite de la chaîne!!!!  Juste un petit caprice personnel!!)

Note 1: Ce n’est pas parce que je me sens seule, isolée, triste ou quoi que ce soit… c’est juste que ce poème a rythmé mon enfance, récité par ma grand-maman, et que le vers « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » me parle de façon extraordinaire.  Il représente comment je me sens quand je suis « en manque » de quelqu’un que j’aime beaucoup!

Note 2: Lue récemment, cette petite pièce de théâtre pour enfants m’a rappelé mon moi-même par plusieurs aspects!  Ma façon de ne pas oser, de vivre une deuxième vie à travers livres et histoires… ça « fitte »!!!

Note 3: Ben… le titre dit tout, non!!!

Note 4: Il semble que ce soit un incontournable!  Même quand je ne veux pas être drôle, ça a l’air que je le suis pareil!  Ca doit être mon destin!  Je ressemblerais sans doute à un – long – récit truffé de gaffes, de réflexions étranges et d’obsessions bizarres!!!  Ca surprend quelqu’un??

Note 5: Parce que je suis un peu championne des histoires impossibles, des non-dits et des faux semblants.  Je ne suis pas siiii pire que Catherine mais quand même, disons que je ne suis pas toujours facile à suivre en amour!!!  Et bon… aussi parce que je voulais laisser Mr. Darcy à Fashion… faudrait pas qu’elle soit trop jalouse!!!!  J’aurais aussi pu parler de « Soutien-gorge rose et veston noir » de Rafaelle Germain parce que vraiment, il y a des trucs là-dedans qui sont ma spécialité!!!!

Note 6: Parce que ça parle d’acceptation, de livres… et que dans mon cas, les livres ont mené à l’acceptation de certaines choses. 

Note 7: Pour ce côté « monde à part », cette part d’évasion dans quelque chose qui est bien réel mais que je préfère garder pour moi… et des autres qui en font partie!  Beeeeeeeen non je ne fais pas partie d’une secte!  J’ai juste cloisonné une partie de ma vie… et c’est très bien comme ça!  Je sens que vous allez me prendre pour une totale cinglée après ces « explications »… j’aurais été mieux de ne rien dire, en fait!!!

Note 8: Bon… je précise… je n’ai jamais participé à une bacchanale ni à l’assassinat d’un copain!!!  Mais il y a un côté nostalgique là-dedans qui me rejoint beaucoup!  J’aurais pu penser à Stéphanie Plum aussi… je suis certaine que vous ne voyez absooolument pas le rapprochement!!!!

Note 9:  Un peu tiré par les cheveux celui-ci.. parce que ce n’est pas un roman et que ce n’est pas puuurement psychologique.  Mais je me retrouve bien dans cet essai qui parle de grandir  et de comprendre par la musique, qui fait partie intégrante de ma vie… et ce soit être ce que j’ai lu de plus psychologique alors… voilà!

Note 10: Bon, je vous entends penser… ce n’est pas un roman social!  Mais on parle d’une situation hautement sociale dans ce livre, non?  C’est la révolution, on en voit les effets… c’est donc assez social pour que je le socialise!!!  Je le place ici parce que c’est une période qui m’intéresse beaucoup et que c’est une beeeeeeelle histoire!!! Voilà!

Je crois que je vais passer ce tag à ma presque voisine Charlie Bobine, qui m’en sera, je suis certaine, éternellement reconnaissante!!!!

Les cerfs-volants de Kaboul – Khaled Hosseini

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« Dans les années 70, à Kaboul, le petit Amir, fils d’un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles.  Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante.  Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n’entament leur amitié.  Jusqu’au jour où Amir commet la pire des lâchetés…

Eété 2001.  Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan.  « Il existe un moyen de te racheter », lui annonce la voix au bout du fil.  Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé..

Commentaire
Ce livre est en fait un deux pour un!  Il a été lu en mars pour le challenge
Celebrate the author et aussi pour le challenge « Le nom de la Rose » – livre dont le titre contient le nom d’une ville.   J’avoue que j’avais des réticences au départ, ayant peur de lire une accumulation d’horreurs juxtaposées mais j’ai finalement beaucoup aimé ma lecture.  Une agréable surprise!

Nous sommes au départ dans un Kaboul qui a existé… mais dont je n’avais jamais entendu parler.  Les souvenirs d’enfance d’Amir et de sa jeunesse dorée sont teintés du climat du pays mais à la fois doux et remplis de lumière.  L’amitié entre Amir et Hassan, qui réssit presque à transcender les difficultés raciales est très émouvante et j’ai été prise d’émotion à toutes les fois que je lisais l’inscription sur l’arbre « Amir et Hassan, les sultans de kaboul ».   La dévotion indéfectible d’Hassan, avec son éternel sourire nous le rend très sympathique et pas du tout « victimisé ».  Et on voit derrière Amir, avec ses défauts, sa lâcheté, un petit garçon qui recherche l’amour et la fierté de son père et qui ne comprends pas…  L’évocation de ses souvenirs est juste et poignante Elle nous permet de regretter avec lui cette époque quand elle s’avère révolue.   Et cette fameuse lâcheté, ce moment où se situe la ligne de faille… elle va influencer toute la vie d’Amir.  

J’ai aussi bien aimé la partie du livre se déroulant à San Francisco tant pour la description de la communauté Afghane qui tente de se recréer un monde que pour l’évolution des personnages et de leurs relations.  On les découvre sous un autre jour ainsi transposés…

Et que dire du retour en Afghanistan.  J’ai eu le coeur déchiré de voir, à travers les mots ce qu’est devenue la ville dont Amir avait des souvenirs si doux.  Et malgré tout, on ne sombre pas dans le mélo, dans l’accumulation d’horreurs.  Oui, elles sont présentes mais l’auteur a su éviter le piège de leur donner toute la place.  J’ai été très touchée par cette partie de l’histoire et j’ai eu le coeur serré à plusieurs reprises.  Je crois que plusieurs des préjugés que j’ai pu avoir face à ce pays et cette culture commencent à s’effriter… je comprends mieux pourquoi je ne peux pas comprendre, justement.  Pourquoi je ne peux pas comprendre ce qui se passe dans ce pays, toutes ces horreurs.  Pourquoi ça continue. Pourquoi je ne comprendrai jamais.

Un très beau moment de lecture, très touchant.  

9/10

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Le journal d’Aurélie Laflamme – tome 1 – India Desjardins

aurelie.jpg Résumé
« À quatorze ans, Aurélie Laflamme ne se sent aucune affinité avec personne.  Depuis le décès de son père, sa mère est un vrai zombie, mais la voilà soudainement qui revit (et qui va même jusqu’à porter des dessous affriolants »).  Pourrait-il y avoir un lien avec Denis Beaulieu, le directeur de l’école (ou-ach)!  Quant à sa meilleure amie, Kat, l’amour lui ramollit complètement le cerveau.  Pas question de s’y laisser prendre, elle aussi!  Mais personne n’est à l’abri d’un coup de foudre…

Et au milieu de ce tourbillon, Aurélie ne désire qu’une chose, trouver sa place dans l’univers. »

Commentaire
J’ai attrapé ce livre – en pharmacie – au cours d’un arrêt-bus cette fin de semaine parce que je n’avais pas vraiment apporté de bouquins et que je savais que j’aurais besoin de lire quelque chose de très très… très léger!  Pour résumer le tout, en 4 jours, j’ai dormi un gros maximum de 5h (j’ai quand même été bien sage, j’ai fait l’effort de me coucher, au moins!!!), j’avais des tas de trucs à faire pour les réunions de patrouille… mes petites pauses lecture se devaient donc d’être vraiment légères!  Et pour être léger, c’est léger!

Le fameux « Journal d’Aurélie Laflamme » est assez populaire chez les adolescentes au Québec.  J’aurais probablement aimé si j’avais 13 ou 14 ans… mais même si j’aime bien la chick lit ainsi que la littérature jeunesse, c’était ici vraiment trop loin de mes préoccupations. Aurélie est l’adolescente typique qui se cherche (elle pense être une extraterrestre), dont la meilleure amie est complètement changée par son premier chum (qui n’a pas connu cette sensation), qui tente de définir sa relation avec sa mère et dont les problèmes majeurs sont l’apparition d’un gros bouton et trouver le courage de parler à un gars sans bredouiller n’importe quoi.   Typiquement adolescent, quoi!  Ça fait parfois sourire mais dans mon cas, pas plus que ça!

C’est écrit sous forme d’un journal intime où Aurélie rapporte ses conversations, ses réflexions et ses fous rires.  Ce sont des blagues d’adolescentes, que j’aurais probablement trouvées drôles à cet âge mais que j’ai relativement peu appréciées à celui que j’ai aujourd’hui.  Finalement, on se doute bien de comment le tout va finir (normal étant donné le style). 

Je ne crois pas continuer avec cette série (il y a déjà plusieurs tomes de parus) même si je sais qu’elle a plu à plusieurs personnes (ados et pas ados… mères d’ados aussi!).  Ça ne me rejoint pas vraiment, du moins pas ces temps-ci.  

5/10