Miam Miam Fléau – Marsi

Présentation de l’éditeur

Taraboum 1er, roi des Gôls, est dévasté car Borbo, son goûteur, s’est enfui. «Rappelez-vous, Majesté, il n’avait droit qu’à une seule bouchée par plat… Et qu’à une seule gorgée… Et qu’à un tout petit rot !»

 

Ramener Borbo au bercail ne sera pas chose facile pour Coco Météor et son cavalier indomptable !


Commentaire

J’en avais beaucoup entendu parler, de cette BD!!   Par Venise, du Passe-Mot, surtout.  Et c’est bien normal vu que Marsi, le bédéiste, est également son conjoint et que j’ai eu le plaisir de les rencontrer déjà.   Je me suis donc mise à la recherche de l’album dès sa sortie et c’est dans une grande surface de Montréal que j’ai finalement réussi à mettre la main dessus (même pas ma faute, cette visite en plus… on m’y a traînée à corps défendant alors que je me mourrais carrément de faim!  C’est la vérité, je le jure!). 


Aussitôt acheté, aussitôt lu!  Cette BD nous amène dans un monde tout à fait fantaisiste où se côtoient de drôles de bestioles aux multiples yeux et pattes ainsi que de paisibles villages de cuisiniers.  Paisibles, vous dites?  Ça, c’était avant.  Avant que  Borbo, le goûteur du roi du royaume de la Rigôle, ne décide de prendre la poudre d’escampette et de dévorer tout ce qu’il trouve de comestible sur son passage, incluant les meilleurs pâtés, potages et grands crus!


Nous assisterons donc à la course poursuite entre le destrier le plus rapide du royaume et son cavalier, amateur de cris de guerre et de sifflets royaux, et le monstre-goûteur, qui les devance toujours.   Et les cuisiniers des villages n’ont pas non plus l’intention de se laisser faire. 


J’ai beaucoup aimé le style et le dessin, particulièrement les bêtes bizarres (que j’avais le goût d’adopter… oui, oui, même  les pieuvres pleines de pattes et les abeilles à 6 yeux, moi qui en ai une peur phobique… j’ai osé imaginer que Marsi les avait inventées dépourvues de dards!) et les petits villages comme posés là dans la campagne.  Tout à fait le genre de petit village que j’aimerais visiter, avec les hautes murailles et leur apparence un peu médiévale.   De plus, moi qui ai une relation majoritairement utilitaire avec la bouffe, je n’avais pas nécessairement remarqué tous les détails relatifs à la nourriture dans les dessins mais après que Venise me l’ait mentionné, j’ai pu admirer ces détails où l’auteur faut preuve de beaucoup d’imagination!


L’histoire, quant à elle, se veut simple et directe.  C’était mon impression, d’ailleurs confirmée par Venise et Marsi (très agréable, d’ailleurs, de pouvoir discuter d’un livre ou d’un album avec un auteur aussi ouvert!).  En tant que lectrice adulte, j’aurais apprécié plus de complexité dans les événements, un deuxième niveau ou encore davantage de clins d’œil ou de références.  Le côté un peu linéaire du schéma narratif m’a empêchée de m’éclater totalement dans cet univers.  J’ai souri à plusieurs endroits aux YAH YAH intempestifs du cavalier Pouette disons… légèrement impulsif ainsi qu’aux situations où ils se trouvent. 


J’avais donc en tête que la BD aurait probablement davantage d’effet auprès d’un public plus jeune et j’en ai eu la preuve en début de semaine.  En effet, j’ai l’habitude d’emmener mes BD et mes albums au travail car j’ai quelques « frères et sœurs plus âgés » des mes petits cretons qu’il est – disons – préférable d’occuper pendant que je joue avec le petit.  Un jeune homme de 11 ans (qui présentait par ailleurs des difficultés en lecture) a donc pu lire Miam Miam Fléau et il a beaucoup aimé.  J’ai entendu de nombreux éclats de rire!! 


L’adulte que je suis reste donc un peu sur sa faim mais j’ai bien hâte de voir ce que Marsi nous offrira d’autre dans le futur!

New York Babe!



L’an dernier, lors d’un party de Noël – bien arrosé, je l’admets – nous avions lancé l’idée folle qu’il fallait ab-so-lu-ment faire un trip New York.  Quatre filles.  Faire les magasins.  Aller voir un musical.  Boire des Cosmopolitan.  Ça fait sooooo Sex in the city, non??  (Je me porte même volontaire pour faire un annexe à ma maison pour pouvoir emmagasiner touuuutes les chaussures de Carrie Bradshaw.  Ma grandeur d’âme n’est-elle pas exemplaire??) 

Bon, c’était une promesse de filles sur le party.  Mais contre toute attente, ça va se réaliser et c’est la semaine prochaine!  On embarquera donc dans la voiture (pas la mienne, vu qu’elle est manuelle (j’allais écrire « à clutch » mais bon, j’imagine que j’aurais eu plein de points d’interrogation en commentaire) et que je n’ai aucunement l’intention de conduire tout le long) et on file jusqu’à la Big Apple, où je n’ai pas mis les pieds depuis presque 20 ans…  Et dont j’ai en fait très peu de souvenirs à part une ascension du World Trade Center qui m’avait fait boucher les oreilles!!

Bon, il y a des incontournables, bien entendu!!!  Je veux magasiner à plein et aussi aller faire un tour au Metropolitan Museum et aller courir dans Central Park.  Sans parler d’une visite au Strand bookstore, la super librairie conseillée par Manu!!  Mais bon, à part ça, rien de clair encore!

Ceux qui s’y sont déjà baladés ou qui veulent y aller et connaissent un peu, je suis preneuse pour vos coups de coeurs, les trucs à voir ab-so-lu-ment, les bonnes adresses, les magasins géniaux… bref, tout ça!!!

Des suggestions??

Le grand cahier – Agota Kristof

Présentation de l’éditeur
« Klaus et Lucas sont jumeaux.  La ville est en guerre, et ils sont envoyés à la campagne, chez leur grand-mère.  Une grand-mère affreuse, sale et méchante, qui leur mènera la vie dure.  Pour surmonter cette atrocité, Klaus et Lucas vont entre prendre seuls une étrange éducation.  Dans un style enfantin et cruel, chaque événement de leur existence sera consigné dans un « grand cahier ».

Commentaire
J’ai lu quelque part qu’on qualifiait ce roman de « Petit chef d’oeuvre de cruauté » et je ne peux qu’abonder en ce sens.  Quelle lecture dérangeante, glaçante!  Pourtant, j’ai trouvé ça assez génial.

Klaus et Lucas sont des enfants mais c’est loin d’être une lecture pour enfants.  Transplantés chez une grand-mère méchante et sale, ils décident de s’endurcir par divers exercices, de reléguer aux oubliettes tout ce qui leur restait d’enfance et de naïveté pour ne plus souffrir, probablement.  Et cette auto-destruction totalement volontaire est terrible à voir.   Ils n’ont rien de petits anges, ces jumeaux… Ils assument leur cruauté, la planifient, sans pour autant s’en glorifier.  Ils exercent leur dictature sur leur petit monde de front, en pleine face sans ressentir le moindre remord. 

La narration, totalement objective, a un style enfantin, des chapitres courts et un rythme enlevé.  Les pires horreurs deviennent anodines et sont rapportées avec une précision, un détachement et une objectivité qui font peur.   Les jumeaux ne font qu’un.  Le « nous » est utilisé tout au long du cahier, comme s’ils partageaient le même esprit, n’avaient rien qui leur soit propre.  Et ça fonctionne très bien. 

J’avais été prévenue du genre de lecture qui m’attendait alors je n’ai pas sursauté outre mesure… mais certaines scènes sont assez dérangeantes.  On se rappelle qu’il s’agit d’enfants malgré qu’il leur reste très peu d’enfance.  Il faut donc s’attendre à tout et plonger dans ce roman de façon avertie.   Disons qu’une jeune fille et un chien… même pour un adulte, ça surprend!!

C’est le billet de Stephie et Pimprenelle qui m’a fait ouvrir ce roman (bon, on est fin septembre mais ce billet a été écrit fin août… j’ai un peu d’avance depuis que je publie moins souvent!!) et avec le final, j’ai drôlement le goût de me précipiter sur la suite.  Et ça, c’est pas nécessairement bon pour la pile!!!  Je ne peux pas appeler ça un coup de coeur, quand même, vu le thème… mais j’ai trouvé ça excellent!

Plaisir de lecture (c’est relatif comme terme…): 9/10


Dans la pile depuis une demi-éternité… j’ai oublié quand!!

La joueuse de go – Shan Sa

Présentation de l’éditeur
« Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l’armée japonaise.  Alors que l’aristocratie tente d’oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go.  Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions.  Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d’un autre destin.  « Le bonheur est un combat d’encerclement ».  Sur le damier, elle bat tous ses prétendants.

Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain: un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu’elle, dévoué à l’utopie impérialiste.  Ils s’affrontent, sans un geste, jusqu’au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l’envahisseur qui tue, pille, torture. »

Commentaire

Je crois que j’ai eu la main heureuse dans ma pioche-PAL ces derniers temps!  Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi j’hésite toujours à lire la littérature asiatique (bon, ok, Shan Sa habite maintenant en France et ce livre a été écrit directement en français, mais quand même!!) parce que ce style particulier, épuré, où il n’y a pas abus de mots, me plaît généralement.

 

C’est un monde aux règles totalement différentes dans lequel nous entrons dans ce roman.  Un monde où le déshonneur est pire que la mort, où il est difficile de penser autrement.   J’adore être dépaysée de cette manière, changer ma façon de voir les choses.  J’ai été charmée par cette lecture,puis touchée.  La joueuse de go, à 16 ans, rêve d’autre chose, d’évasion.  Mais elle reste une adolescente, avec ses rêves et ses premières amours.  J’ai beaucoup aimé sa voix dans ce roman. 

 

Les chapitres s’alternent entre deux narrateurs: la joueuse de go et un soldat japonais, dévoué à la cause de l’empereur, formé pour être une machine de guerre cruelle qui va vers la mort avec joie, presque.  Envoyé Place des Mille Vents, il rencontrera la joueuse de go et ils s’affronteront alors que la guerre est omniprésente et que le Japon menace la Chine. 

 

Je ne connaissais absolument rien à cette période de l’histoire dans cette partie du monde.  J’ai vraiment l’impression de vivre sur une autre planète, parfois!!  Évidemment, j’ai profité de l’occasion pour me renseigner un peu et quand une lecture me pousse à faire ça, c’est un signe que j’ai accroché!

 

Ça peut sembler monotone, présenté comme ça mais j’ai vraiment aimé cette lecture qui m’a réellement dépaysée et dont les mots m’ont bercée de leur rythme.  L’action est lente, mais ce n’est pas non plus contemplatif et j’ai dévoré ce roman.  Une excellente surprise, donc! 

 

Plaisir de lecture: 9/10

 

Était dans ma pile depuis un bon 2 ans… j’aurais dû l’en sortir avant!!

Non mais c’est épuisant, un pique-nique de bloggueuses!!

À noter, j’ai bien failli ne pas ajouter la photo vu que je n’aime vraiment pas dessus!!!  C’est mon petit côté « fille »!!!

La semaine dernière, Pimpi et moi lancions un appel au pique-nique.  Bon, on était très dernière minute mais nous avons tout de même rassemblé 5 LCA un peu folles et aux goûts bien différents sur l’herbe verte du Parc Lafontaine, autour de sushis (oui, à la mangue, les miens… j’adore les sushis avec des fruits dedans alors il y en avait à la mangue et d’autres avec des clémentines… c’est un déééélice), de sandwiches et de fruits… qui semblaient bien plaire aux guêpes, malheureusement!!!  Mais ouff, on a eu de la chance, elles étaient moins grosses que celles que rencontre le Docteur lorsqu’il croise Agatha Christie… sinon, je serais bien morte là!  Déjà que ça a passé proche!!

On voulait jouer à « qui lit quoi » sur cette photo, inspirée des bloggueuses françaises (bon, on est copieuses, on sait… mais on manquait de temps pour trouver une idée originale!!) mais bon, on ne voit pas assez bien.  Parce que bien entendu, trèeeees bizarrement, nous avions toutes au moins un livre dans notre sac.  Étrange, non??  Vous pouvez donc apercevoir Pimpi, Lucie, Catherine et moi-même sur cette image.  Notre cinquième comparse, Mirianne, est venue nous rejoindre plus tard. 

Alors, ça donne quoi 5 bloggueuses déchaînées dans les bouquineries de la rue Mont-Royal??  Bien des fous rires, bien des appels d’un bord et de l’autre du magasin (vieeeeeens voir ce que j’ai trouvé pour toi!!), des déclarations d’amour (c’est mon livre préféré à viiiiie;  celui-là, il est génial… il faut que tu le lises), des incitations terribles à la débauche (Quoi, tu n’as pas lu ça?  Je n’y crois pas!!!) et des appels au conjoint-qui-est-resté-à-la-maison (Va voir dans ma bibliothèque et dis moi si je l’ai, celui-là!!!) et qui prend soudain conscience que la dite bibliothèque est en double épaisseur!!!  Des achats pour tout le monde (pour certaines en quantité modérér… pour d’autres en quantité… un peu moins modérée… je ne nommerai personne, ici!!!), tous des livres qui ne comptent pas, avec toujours une ex-cel-len-te raison derrière, que ce soit l’introuvabilité du livre en question ou un prétexte d’ambassadrice de la littérature québécoise, ou encore la bonne intention de donner le livre en question en cadeau.  En gang, on est vraiment championnes pour la déculpabilisation collective!!!!

Et ma collecte??  Je n’ai toujours pas trouvé les Angélique qui me manquaient… les tomes 3-4 et les deux derniers sont toujours absent de mes étagères… et je désespère (et ça rime, en plus!!).  J’ai trouvé plein de trucs pour mes swaps (et non, je n’ai rien acheté pour moi qui ait un rapport quelconque avec les thèmes des swaps… j’avais un énergique rappel à l’ordre si j’osais soulever un titre qui pouvait peuuuut-être avoir un lien avec le thème du swap!!!).  Et j’ai trouvé quelques trucs pour moi (vous remarquerez que j’omet le chiffre exact… je me trompe trop souvent en comptant pour que ça veuille dire quelque chose, en fait… je ne veux pas vous induire en erreur… bien involontairement!), ce qui m’a obligée à appeler mon lift pour qu’elle vienne me rechercher chez Pimpi parce j’étais bien embêtée à l’idée de devoir apporter tout ça jusqu’au métro!!!

Parce que vous savez quoi???  L’achat de livres était un objectif bien secondaire!!!  Le but premier, devinez ce que c’était???

FAIRE DE L’EXERCICE!!!

Parce que bon, vous savez, on a notre santé à coeur!!  Oui oui, c’est un entraînement complet, un pique-nique de bloggueuses!!!  D’abord, les muscles des jambes qui doivent marcher des kilomètres et des kilomètres, surtout quand on a aucune idée de l’emplacement du point de rendez-vous qu’on a soi-même fixé (je sais, c’est pas fort de notre part!!!) et qu’on vire en rond dans le Parc!!!  Ensuite, les bras, les épaules et les trapèzes, pour soulever les piles de livres, trimballer les sacs, déplacer allègrement les bouquins dans les allées pas classées et fouiner.  Et finalement, les muscles du visage qui servent à rire… parce qu’on rit et qu’on sourit beaucoup. Sans oublier le cardio, vu qu’on marche vite pour arriver la preeeeemière au rayon des « G » pour trouver les Angélique avant les autres… et qu’en plus, on doit contrôler vu qu’on parle en même temps qu’on fait tout ça!!!!  Et bon, comme Pimpi et moi trouvions que ce n’était pas assez, nous avons complété le week-end avec une séance musclée de Guitar Hero ainsi qu’un cours de baladi où j’ai été trèeeees impressionnée par mon élève d’un jour!!

Alors note à moi-même pour le prochain… faut m’entraîner avant… question d’être en forme!!  Parce qu’on remettra ça… c’était vraiment génial, les filles!!

Les vampires de Londres – Les étranges soeurs Wilcox 1 – Fabrice Colin

Présentation de l’éditeur
« Londres, 1888. 
Qui sont ces deux orphelines qui s’aventurent la nuit dans les rues mal famées?  Ignorent-elles qu’on peut y rencontrer Jack l’Éventreur?  Que des créatures plus terrifiantes encore, goules et vampires, s’y livrent une lutte sans merci?

Mais Amber et Luna Wilcox ne sont pas des jeunes filles comme les autres.  Sous leur frêle apparence se cache un terrible secret.   C’est pour ça qu’elles ont été choisies.  Par qui?  Impossible d’en dire plus.  Si non que la survie de l’Empire britannique repose désormais sur les très étranges soeurs Wilcox… »

Commentaire
J’avais entendu parler très positivement de Fabrice Colin alors quand les éditions Gallimard Jenuesse m’ont proposé le premier tome d’une série « Les étranges soeurs Wilcox », qui se déroulait à Londres en plus, j’ai sauté sur l’occasion.   J’ai passé un bon moment de lecture dans cet univers.  Ca se lit très bien, ça m’a intéressée et j’ai aimé le rythme, de façon générale.  Je ne suis pas délirante d’enthousiasme mais j’ai tout de même généralement aimé.  

Nous nous retrouvons dans le Londres des années 1880 en compagnie de Luna et d’Amber, deux jeunes adolescentes qui errent dans les rues de Londres après s’être réveillées dans un cercueil, rien de moins.  Leur père et leur belle-mère ont disparu, elles semblent seules au monde mais elles peuvent voir dans le noir et apparaissent soudain douées d’une force exceptionnelle…  Une chance pour elles, elles sont rapidement prises en charge par un mystérieux docteur et par un détective très direct, qui les guideront au coeur d’une société secrète qui leur fait découvrir un aspect caché et peu rassurant de leur ville: les vampires veulent prendre le pouvoir et menacent de prendre des mesures extrêmes. 

L’histoire racontée se suit bien, j’ai beaucoup aimé revoir Londres, ses squares et ses parcs.  L’imagination de l’auteur par rapport aux lieux et à la période m’a beaucoup plu, d’ailleurs!  Il réussit à créer une ambiance nocturne juste assez lugubre et le Londres victorien, ça me charme toujours.  De plus, il y a plusieurs mystères sur lesquels on nous éclaire petit à petit, ce qui donne le goût de continuer et le livre… et la série!!  Ce qui m’a un peu dérangée dans le roman est ce qui aurait dû, à prime abord, me plaire.  En fait, plusieurs personnages de roman ou historiques prennent vie dans ce roman et nous rencontrerons tout à tour le Sherlock Holmes, Moriarty et Bram Stoker.  De plus, plusieurs personnages historiques et mythiques sont mentionnés et pour moi, ça a été un peu… trop.  Un peu trop « melting pot », un peu trop de jeux avec les histoires, un peu trop de liens histoire-vampires.  Pourtant, je suis certaine que cet aspect plaira particulièrement à plusieurs lecteurs. 

Toutefois, même si le thème n’est pas nouveau, j’ai apprécié la façon dont les vampires étaient exploités et le rythme rapide m’a entraînée d’une péripétie à l’autre.  Les deux soeurs, avec leurs personnalités différentes et leur recherche d’identité, m’ont paru bien sympathique et je suis curieuse de savoir ce qui va leur arriver.   De plus, comme je me suis prise d’affection pour le bébé chaton… je lirai probablement un autre tome, pour voir!  De toute façon, avec les séries, c’est une malédiction, il faut toujours que je connaisse la suite!!!  Terrible, la vie de LCA!!

Il y a une page F***book dédiée à la série, si ça vous intéresse!!  Et la fameuse saga Mendelsohnn (je sens que je massacre l’orthographe, ici!!) du même auteur, m’intéresse toujours!!

Plaisir de lecture: 8/10

La vie en jaune!


  Je pense que toute la blogosphère – ou presque – a fait ce tag ensoleillé!!!  C’est Ofelia, Emmyne et Choco qui m’ont tagguée alors voici donc ce que j’ai pu trouver de jaune chez moi, après pas mal de recherches!!  Il faut dire que je suis plutôt une Pink Lady, moi!!!  Pourtant, j’aime le jaune… mais il semblerait que je n’en aie pas chez moi, ou presque pas!

Donc, je n’ai même pas eu besoin de faire un choix… voici TOUT ce que j’ai de jaune dans la maison ou presque!!  J’ai peut-être fait un peu de paresse pour les livres… mais pas tant que ça!

En fait, on aurait dû faire ce tag au printemps… j’aurais eu un véritable champ de pissenlits à vous montrer parce qu’il semblerait qu’ils aient gagné la bataille fatidique contre mon gazon!!!  Je vous jure, je suis à la veille de partir une plantation commerciale!!!


Bilan de la situation: je dois dire merci à l’OPCS (patrouille de ski) parce que sinon, je ferais pitié côté « jaune »!!  Vous pouvez donc reconnaître ma veste de patrouilleur et un T-shirt reçu lors d’une rencontre nationale de patrouille… c’est le « fond » jaune!!!

Plus en détails…

Les livres… je pense que j’ai un autre Evanovich jaune… mais je ne sais plus trop où il est!!!

Les séries (pour Full house, la tranche est jaune… mais ça avait quand même peu d’intérêt de mettre une tranche de DVD où on ne voit rien!!!  Et vous pouvez voir, en haut au milieu, une des jumelles Olsen à quoi… 3 ans!!!


Les partitions… Bon, ça j’avoue, j’aurais pu en placer 3 caisses… mais j’ai pris celles qui étaient en haut de la pile, par pure paresse!!!  Les éditions Schirmer font toujours des cahiers jaunes alors j’en ai une quantité (même si je me suis fait dire 400 fois que ce n’est définitivement pas la meilleure édition!! Je ne suis juste pas assez « top » en piano pour faire vraiment la différence)

Les thés!  Du thé vert au citron dans une enveloppe jaune (choisie exprès pour ça… avouez que ça fait concept!!!)

Et finalement les chaussures!!  Et ceux qui se posent la question: OUI, je les porte vraiment!!! 

Alors voilà!!!
On peut faire le rose, la prochaine fois, dites???

The Vanishing act of Esme Lennox (L’étrange disparition d’Esme Lennox) – Maggie O’Farrell

Présentation de l’éditeur (traduction maison… et poche!!)
Edinburgh, les années 1930.  La famille Lennox a des problèmes avec leur plus jeune fille.  Esme est non-conventionnelle et les embarrasse constamment en société.  Même Kitty, la soeur adorée d’Esme, commence à perdre patience.  Quelque chose doit être fait.

Des années plus tard, dans la même ville, une jeune femme du nom d’Iris Lockhart reçoit une lettre l’informant qu’elle a une grande-tante dans un institut psychiatrique qui doit revenir en société.

Iris n’a jamais entendu parler d’Esme Lennox et celle qui devrait en savoir le plus, sa grand-mère Kitty, est trop perdue dans ses propres souvenirs pour répondre aux questions d’Iris.  Que peut avoir fait Esme pour se mériter toute une vie en institution?  Et comment peut elle être complètement effacée de l’histoire familiale?

Commentaire
Je ne regrette définitivement pas ce livre qui ne compte pas, acheté impulsivement lors de ma dernière visite à Montréal!!!  Malgré la couverture aux tons doux, ce n’est pas une histoire toute douce qui est racontée ici, au contraire.  Ce récit m’a happée mais aussi beaucoup émue.  Et beaucoup choquée aussi.  Parce que bon, c’est un roman… mais c’est arrivé aussi… et en vrai. 

Esme Lennox, déjà petite, entrait difficilement dans le moule de son époque… elle s’ennuyait à boire du thé et à dire « how do you do » sur des promenades, oubliait son chapeau et avait des opinions.  Terrible pour une jeune fille de bonne famille née en Inde et revenue en Écosse depuis peu.  L’ambition de sa famille pour elle?  La marier.  Que ça.  Sauf que rien ne se passera comme prévu. 

Le récit alterne l’histoire d’Esme et aussi celle d’Iris.  De plus, un monologue, issu de Kitty, maintenant atteinte d’Alzheimer, nous révèle des bribes de l’histoire, toujours avortées, des flashes de souvenirs qui nous aident à comprendre.  Esme m’est apparue une petite fille attachante.  Sa relation avec Kitty et son petit frère est très belle malgré son côté un peu garçon manqué.   Impossible de ne pas m’attacher à ce personnage et de ne pas non plus souffrir avec elle.  C’est terrible, ce qui arrive.  À cet époque, le mot d’un père ou d’un mari suffisait pour faire enfermer une femme…   Esme est intelligente, tente de ne pas sombrer alors que sa famille essaie de redevenir respectable… en tentant de l’oublier.  Sauf que personne n’est vraiment sorti intact de tout ça.  Incroyable comment des parents ont pu en arriver là. 

Iris, quant à elle, enchaîne les histoires d’amour sans s’engager.  Elle a sa friperie et quand Esme entre dans sa vie, ça ne se fait pas sans heurts.  Touchante aussi, Iris, avec ses allures de battante, sa façon de vouloir éviter de se faire mal et ses carapaces.  La relation entre Esme et Iris n’est pas idyllique, elle comporte ce qu’il faut de malaise mais Iris tentera de comprendre l’histoire de sa famille, de comprendre ce qui a pu entraîner Esme dans cette institution.  Et les moments avec Esme l’amèneront à se questionner aussi sur elle-même et sur ce qui compte. 

J’ai vraiment aimé cette lecture.  Bon, je n’ai pas vraiment eu de surprise nulle part mais ce n’était pas grave du tout, ce n’en était que plus émouvant.  Une lecture très poignante sans être lourde.  Elle m’a semblé très accessible malgré le destin terrible d’Esme.  Une auteure que je relirai certainement!!

Plaisir de lecture: 9/10

Mon coin lecture, c’est à ton tour, de te laisser parler d’amour!

(photo de chez Chocolatemoosecakes)


Non, non, je n’attends pas une déclaration d’amour!!! 
Mais ce blog a deux ans aujourd’hui!!! 
Il faut bien lui chanter la chanson, non?!?!?!

Alors 2 ans…

D’habitude, un enfant, à deux ans, ça court sans s’épuiser, ça court partout et ça fouille dès que ça peut.  Bon, mon blog ne s’amuse pas à sauter dans l’écran (du moins j’espère… si c’est le cas, je vous conseille de faire réparer votre ordi!!) et ne s’est pas encore sauvé trop loin!!!  Espérons que ça continue comme ça!  Moi, par contre, c’est autre chose… je pense que je n’ai jamais dépassé la phase 2 ans côté « sauter partout »… parfois au détriment de ma santé!!

D’habitude, un enfant, à deux ans, ça fait de petites phrases de quelques mots, ça prononce encore un peu tout croche et ça fait des lapsus adorables!  Côté « petites phrases », je pense que mon blog a un peu d’avance sur son âge… disons qu’il est plutôt à la phase loooooongs discours.  Trèeeeees loooooongs discours!!!  Et si je prononce assez bien normalement, ce blog fait encore des fautes, mais d’orthographe… parce que je l’avoue, je ne me relis pas!  Et quand je le fais ensuite, j’ai assez honte!!  Mais bon, il n’a que deux ans, hein, faut loui en passer un peu!

D’habitude, un enfant de deux ans, c’est dans une phrase d’opposition intense.  Vous savez la passe : « Viens me voir!  NOOOOOON!!!   Tu veux du jus?  NOOOOOON!!!  Va te coucher!  NOOOOOON!!  Comment tu t’appelles?… NOOOOOON!!! »  Pour ça, mon blog fitte parfaitement avec ses deux ans!  En fait, son auteur a l’esprit de contradiction assez développé merci!!!  J’ai tendance à m’opposer même à moi-même et à trouver plein de trucs pour m’auto-déjouer et me trouver des excuses!!!  Je sais, c’est bizarre!!

D’habitude, un enfant, à deux ans, c’est curieux, ça s’émerveille d’un rien et ça s’enthousiasme pour tout.  Je crois que je l’ai encore, ce côté… et j’espère le garder encore longtemps, dans mes lectures comme dans la vie.  Je croise les doigts!!

2 ans, donc…

Deux années de découvertes littéraires…
Deux années de partage de mes coups de coeur… et autres!
Deux années de belles rencontres…
Deux années de surprises diverses…
Deux années de razzias en bouquinerie et en librairie…
Deux années de swaps géniaux…
Deux années de courses au trésor à Paris…
Deux années parsemées de mails parfois hystériques…
Deux années de challenges pas finis…
Deux années de fous rires…
Deux années de belles visites, qui se poursuivront, j’espère…
Deux années à constater la générosité et la gentillesse des bloggueurs…
Des copines qui comptent pour vrai…
Et le Docteur, bien entendu!!

Vous rendez-vous compte que sans mon blog, je n’aurais JAMAIS découvert le Docteur???  Ça aurait été carrément terrible, un manque dans ma vie!!!  Comment j’aurais survécu à ça??  Non mais!!  He’s mine!!!

Eon et le douzième dragon – Alison Goodman

Présentation de l’éditeur
Au coeur d’une Chine impériale mythique, Eon s’entraîne avec d’autres jeunes garçons pour être choisi comme apprenti par l’un des douze dragons qui protègent le pays.  Mais il porte un dangereux secret.  Dans ce monde plein de fausses identités, d’alliances incertaines mais aussi d’amitiés loyales, Eon est en grand péril. »

Commentaire
Voici donc un livre pour lequel je suis très enthousiaste!!  J’ai vraiment dévoré les 500 quelques pages de ce livre jeunesse en à peine une journée et demie!!  Plusieurs savent maintenant que j’ai un gros faible pour les récits initiatiques et les quêtes dans des mondes dépaysants!  Ce roman a répondu à mes attentes pour tout ça!!

Eon est supposé avoir 12 ans et être un jeune garçon.  Mais en fait, Eon est un « elle », et le « elle » en question a 16 ans et est infirme suite à un accident dont elle a peu de souvenirs.  Et Eon repousse ce qui lui reste de féminité en elle le plus loin possible, pour l’oublier, la faire diaparaître.  Son maître l’entraîne depuis plusieurs années après avoir réalisé qu’elle a un don très rare: pouvoir voir les 11 dragons.  En fait, elle les voit tous sauf le dragon-Dragon, le dragon Miroir, qui a disparu depuis près de 300 ans.

Dans le monde d’Eon, les dragons sont en contact avec les humains par le biais des Yeux du dragon, qui jouissent d’un statut élevé et de beaucoup de pouvoir.  Cette année est l’année où le dragon Rat doit choisir un nouvel apprenti et c’est pour cette raison qu’Eon s’entraîne, malgré son handicap à la jambe et à la hanche.  Sire Ido, l’actuel Oeil du dragon rat, ne voit pas d’un bon oeil cet apprenti et des complots semblent se former contre l’empereur.  Cette Chine irréelle où nous sommes emmenés est dépaysante à souhait, avec ses coutumes, ses hiérarchies, sa magie qui semble faire partie du quotidien et ses complots.   Les apparences sont parfois trompeuses, qu’on pense à Eon, Dame Dela et Ryko (j’adore ces personnages… j’aime aussi le gros méchant mais ça, c’est pas nouveau!!).  J’ai beaucoup aimé la ballade, j’en ai même rêvé!!! 

Après une mise en place un peu lente, les péripéties s’enchaînent et j’ai trouvé l’histoire passionnante… j’ai eu du mal à le lâcher.  On sent que l’auteur ose certaines choses et qu’elle ne va pas nécessairement vers les solutions faciles.  Rien n’est idyllique, au contraire.   J’ai aimé l’esprit d’ouverture, la quête d’acceptation de soi, le chemin parcouru par Eon pour l’honneur, pour l’amitié…  Bref, une lecture qui m’a emballée!

Du coup, j’ai vraiment hâte de lire la suite!!  Et même en anglais, elle n’est pas encore disponible alors je ronge mon frein!!!

Merci à Véronique des éditions Gallimard Jeunesse qui m’a fait parvenir ce livre!  Une belle découverte!

Plaisir de lecture: 9/10