Parapluies – Christine Eddie

Parapluies.jpgPrésentation de l’éditeur

« La pluie a commencé à tomber le jour où Matteo a disparu. Jusqu’à son départ précipité, Béatrice ne pensait pas qu’elle aurait besoin d’un gilet de sauvetage. Pour garder la tête hors de l’eau, elle s’accroche à Aisha, une jeune Somalienne qui entre à l’improviste dans sa cuisine à l’heure des actualités. La main dans celle de l’adolescente, elle attend le retour de l’homme avec lequel elle vit depuis quinze ans.

Pendant ce temps, Francesca ronchonne au rez-de-chaussée, Daphnée rêve de rencontrer le docteur Jivago et Thalie trame un plan fabuleux qui lui permettra de retrouver son père.

Entre l’Italie et le Québec, à l’ombre d’un HLM et sous l’oeil bienveillant de Barack Obama, les nuages s’amoncellent. Il pleuvra pendant trente-quatre jours. Le temps de découvrir que les parapluies sont des refuges nécessaires, mais fragiles. Surtout lorsqu’un vent se lève. »

 

Commentaire

J’ai acheté ce livre impulsivement en librairie en allant récupérer quelque chose pour une copine.  J’avais 32 secondes.  Mais bon, j’ai vu le nom de l’auteure (j’avais adoré « Les carnets de Douglas ») et les poupées russes… et disons qu’il m’a sauté dans les mains.  Tout seul, comme ça, comme un grand.  Et je ne sais que trop rarement résister à un roman qui m’appelle à grand cris déchirants « adopte-moi, adopte-moi »!

 

Aussitôt acheté, aussitôt lu.  Pour une fois.   Et encore une fois, à la page un, la magie avait opéré.  C’est rare que je dis ça mais la plume de Christine Eddie me rejoint vraiment.  Comme si ça avait été écrit pour moi.  Ça coule, c’est tout en émotion sans jamais être dégoulinant ou voyeur.  Les portraits sont à peine esquissés que toutes sortes d’émotions sont évoquées.  Pourtant, les personnages sont loin de moi.  Mais ça a fonctionné.  Encore une fois. 

 

Le récit est celui de trois personnages féminins.  Trois tirant sur le cinq.  Il y a Béatrice, début quarantaine, qui ne vit que pour son époux, Matteo, qui est parti le jour de son anniversaire à elle.   Ce départ lui fait réaliser à quel point sa vie est vide sans lui.  Elle n’est qu’attente et elle s’accroche à une image terrible vue à la télé: une jeune somalienne lapidée.   On le ressent, ce vide.   Carrément.  Daphnée, quant à elle, est une jeune étudiante solitaire, obèse, passionnée de littérature russe.  Thalie, jeune métisse de 10 ans, est à la recherche de son père alors qu’elle réalise que ce que sa mère lui a raconté n’est peut-être pas tout à fait exact.   Parce que bon, plus ça va, moins ça se tient.  Elles ne se connaissent pas.  Pas encore.  

 

Malgré le thème, la rencontre de solitudes, il n’y a pas de mélo dans tout ça.  Beaucoup de délicatesse, une atmosphère particulière.  Rien d’idéal, juste un renouveau, l’amorce de quelque chose, une reconstruction.  Du moins le chantier d’une reconstruction.  On comprend le fil petit à petit, aucune surprise énorme mais beaucoup de cohérence et des personnages qu’il faut découvrir.  On ne nous donne pas tout cuit mais tout de suite, on sait.  Par leurs actions, pas parce qu’on nous le dit. 

 

Les chapitres alternent les points de vue des trois personnages principaux et c’est par leurs yeux que nous découvrirons aussi Francesca, la belle-mère de Béatrice, et la maman de Thalie, mère célibataire vivant dans un HLM au milieu des quartiers chics.  Mais aussi Matteo, le mari disparu on ne sait où.  Absent, son ombre plane partout et influence une grande partie du récit.

 

Un excellent moment de lecture.  J’ai aimé, est-ce que ça paraît?

Grand amour – Stéphane Carlier

Grand-amour.jpgPrésentation de l’éditeur

« – Qu’est-ce qui vous empêche d’être dans ses bras?

– Les bras de qui?

– Ce garçon, ce sportif.

– Je ne le connais pas.  Enfin, pas personnellement.  Il a posé pour un calendrier, un de ces calendriers de rugbymen.

– Mais il vous touche, n’est-ce pas?  Il vous plaît?

– Oui, il me… Oui.

– Il habite où?

– Il joue pour l’équipe d’Aurillac.

– Alors qu’est-ce qui vous empêche d’aller le retrouver à Aurillac? »

 

À la suite d’une déception amoureuse, Agnès, traductrice de romans sentimentaux, quitte Paris sur un coup de tête.  Direction l’Auvergne où se trouve l’homme de ses rêves, le demi de mêlée de l’équipe d’Aurillac, qu’elle a vu nu dans un calendrier… »

 

Commentaire

J’ai choisi ce livre dans ma pile quand j’ai recommencé à lire suite à ma panne parce que:

1) Je ne voulais rien qui ait rapport avec des vampires ou des sorcières

2) Rien qui soit un roman adolescent

3) Je voulais un livre court, léger

4) La couverture était rose.

 

Est-ce que ça a été l’idée du siècle?  Sincèrement, je ne crois pas. Dire que je suis restée extérieure est un euphémisme.  Je n’ai été touchée ni par la situation d’Agnès, son idée de partir sur un coup de tête m’a fait hausser les sourcils et l’évolution de l’histoire également.   Peut-être n’était-ce pas le bon moment, pas la bonne lectrice, mais la magie n’a définitivement pas opéré.

 

Agnès, 35 ans, est donc bouleversé après qu’un homme avec qui elle a passé 5 heures magiques lui ait dit qu’il n’était pas amoureux (normal après 5h, non? Mais bon, quand on est traductrice de Harlequin, on a forcément une vision décalée).   Suite à une discussion avec une dame, dans une soirée, Agnès décide de tenter le tout pour le tout et d’aller rencontrer le jouer de rugby sur qui elle fantasme depuis plus d’un an.   En Auvergne, elle rencontrera plusieurs personnes, dont le fameux rugbyman… 

 

Une mise en situations complètement folle-dingue, un coup de tête, un univers littéraire, des références… c’était fait pour moi, pourtant…

 

Le style est simple et direct.  La narration est au présent et donne une impression un peu cinématographique.  L’auteur joue avec les codes du roman sentimental en les détournant, ça commence comme ça, mais ça va toujours ailleurs, tout de même.  On sens le second degré, l’humour sous-jacent, le côté un peu fou, décalé… ça avait tout pour me plaire… mais la mayonnaise n’a pas pris…  Que dire d’autre…

 

Je n’ai pas détesté ce roman, je suis juste restée indifférente.  Agnès est traductrice de romans d’amour, sa réalité est donc un peu faussée, et elle est tellement différente de moi qu’il m’a été difficile de m’attacher à elle, encore plus de m’y identifier.   (Remarque à part, le jour où je m’identifierai à une héroïne de Harlequin, je pense que je vais vraiment me poser des questions… je ne suis pas aussi sans coeur qu’Isil mais on s’entend que dans la vraie vie, je ne suis pas vraiment miss  Romantique!)  L’homme ne m’a pas fait rêver.  En fait, ce sont les descriptions qui en sont faites qui ne m’ont pas rejointe.  Les descriptions des hommes en général.  Elles m’ont plus souvent dégoûtée par leurs détails qu’autre chose.   Je pense que je suis un peu « fille-fille » dans ces situations et que ces particularités réalistes (rien de choquant, rassurez-vous! Mais, un exemple parmi tant d’autres : le fait de savoir que les slips de son nouveau copain ont souvent des « traces de break » ne m’intéresse absolument pas.  Je comprends pourquoi c’est là, la vraie vie, la réalité, et tout… mais pour moi, c’est juste too much information.) ne sont pas faites pour moi.  Dans ce genre de roman, je veux du rêve!  Même quand je sais que ce n’est pas le but.  My bad!

 

Pas spécialement convaincue, donc. Toutefois, j’ai cru comprendre que d’autres avaient beaucoup aimé (voire adoré) et avaient été beaucoup plus sensible à l’humour.  La faute à la panne?  À ma tendance bougonneuse actuelle?  Je suis juste encore une fois un peu paresseuse pour retrouver leurs liens!  L’irrégulière?  Cuné?  Fashion? 

 

PS: Opinion perso… en rapport avec un passage du roman… Dans mon cas, c’est plutôt la présence heu… abondante, d’adverbes et d’adjectifs (et de comparaisons) disons… surprenants dans les Harlequin qui me font rire… pas leur absence 😉

 

Merci aux éditions « Le cherche-midi » pour l’envoi.  

 

 

Spike – Omnibus (auteurs variés)

Spike-omnibus.jpgPrésentation de l’éditeur

William the Bloody a eu sa part d’aventures durant sa longue vie de un-dead, et le « Spike Omnibus » les présente toutes ensemble!  Apprenez-en davantage sur le bad boy du Buffy-verse dans les premières aventures de Spike comme Lost and Found, Old Wounds et Old Times.  Ensuite, poursuivez votre lecture pendant que Spike se bat contre le roi des vampires dans Spike vs. Dracula, et finalement, rejoignez Spike alors qu’il se dirige vers l’Asile, un contrat, avant de se diriger vers le Japon dans le but d’arrêter des marionnettes maniaques dans Shadow Puppets. 

 

Commentaire

Après avoir tout vu les Buffy, je me suis dit qu’il faudrait bien que je recommence à lire. Et comme j’avais un peu de mal à me sortir de l’univers (ok, euphémisme… mais bon, on n’est pas à un mot près hein), j’ai choisi pour cette reprise un recueil d’aventures de Spike (mon personnage préféré de la série, juste au cas où quelqu’un aurait manqué ce détail que je répète sans me lasser depuis un mois) que Fashion m’avait offert pour le premier volet du swap au long cours l’an dernier, sur le thème du rêve et des séries télé.  Parce que oui, Spike me fait rêver.  Genre quand je dors. 

 

J’ai particulièrement aimé lire ces comics juste après avoir vu la série parce que je pouvais imaginer chaque expression, entendre chaque phrase dans ma tête, telle que l’aurait dite le personnage de série.  Résultat, ce fut long.  Parce que voyez-vous, des fois, mon interprétation mentale ne me satisfaisait pas.  Je devais donc faire plusieurs prises.  No comment.  Mais j’ai adoré revoir le personnage, avec ses réflexions sorties de nulle part, ses réactions impulsives (his blood doesn’t exactly rush in the direction of his brain… c’est lui qui le dit) ses expressions bien à lui et son talent pour se mettre les pieds dans les plats.

 

L’omnibus est composé de trois courtes histoires et de trois histoires plus longues, que j’ai toutes beaucoup aimé pour différentes raisons.  Dans Old Times, Spike rencontre Halfrek (vengeance demon) avec qui il règle quelques comptes.  Dans Old wounds, nous retrouvons la gang d’Angel.  Moins drôle, celui-là, mais bon, pour le personnage, ça vaut quand même le coup.  J’adore quand Spike et Angel se chicanent comme deux enfants d’école.   Lost and Found, en rapport avec le « Gem of Amarra » m’a beaucoup plu.   C’ est ridicule et hilarant, en fait, avec une Harmony plus nounoune que nature mais quand même une certaine amertume à la fin.   Ces trois histoires ont des illustrations très réalistes et le dessinateur réussit à reproduire Spike et Angel ainsi que leurs expressions de façon ma foi très réaliste. 

 

Dans Spike vs. Dracula, nous apprenons pourquoi Dracula doit 11£ à Spike (voir Buffy saison 5) et leurs diverses rencontres sont relatées avec énormément d’humour.  Nous avons aussi droit à Dru toujours aussi dans les vaps.  Plusieurs épisodes, plusieurs rencontres, pour finir avec un Ghost-Spike toujours aussi pince sans rire et, il faut l’avouer, parfois un peu enfantin.   J’ai adoré cette histoire. 

 

Asylum est également une excellente histoire.  Moins de petits chapitres, une grande histoire, qui raconte comment Spike se fait piéger à aller dans un Institut pour créatures surnaturelles… et qu’il s’y retrouve prisonnier.   Et c’est s’alliant avec les divers démons de son groupe de thérapie (oui, vous pouvez rire) qu’il se sortira de ce pétrin.   C’est la formation de la Team Spike!

 

Quant à Shadow Puppets, c’est tout simplement hilarant.  Une histoire complètement débile où Spike poursuit Smile Time (avec Lorne) au Japon et où il se retrouve face à une armée de Ninjas marionnettés.  Ceci survient à un moment où il en a assez de jouer les sidekicks et où il veut être seul.  Bon, bien entendu, il s’agit de Spike hein… donc ses résolutions vont durer quoi… une bonne demi-minute. 

 

Je ne sais pas si je suis réconcilée avec la lecture mais j’ai adoré ces comics, où les personnages sont fidèles à eux-mêmes et où les aventures sont compatibles avec l’univers de Whedon.  Les dessins des trois derniers épisodes sont résolument plus comics, moins réalistes et reconnaissables (j’ai dû réécouter un épisode télé un moment donné, just pour être bien certaine de bien me rappeler de la voix et des expressions de Spike.  Je suis over-consciencieuse, moi!) mais j’ai vraiment beaucoup aimé.  Pour les fans de la série, bien entendu.  Je pense qu’il y a trop de références pour que ce soit réellement apprécié des gens qui n’ont pas vu Buffy et/ou Angel

 

Thanks Fashion!

 

 

Eugène Onéguine – Alexandre Pouchkine

Eugene-Oneguine.gifPrésentation de l’éditeur

« Placé du côté de la légèreté, du sourire, le romande Pouchkine est unique dans la littérature russe: il n’apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n’accuse pas, n’appelle pas à la révolte, n’impose pas un point de vue, comme le font, chacun à sa façon, Dostoïevski, Tolstoï ou, plus près de nous, Soljénitsyne et tant d’autres, Tchekhov excepté…

 

En Russie, chacun peut réciter de larges exgraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne.  À travers l’itinéraire tragique d’une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passioinnée de littérature, il est, par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartienne, ce qui rend la vie vivable. »

 

Commentaire

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand j’ai ouvert ce roman.  En effet « roman en vers », ça m’inquiétait un peu.   Je m’attendais donc à un truc lyrico-romantique complètement dégoulinant… mais non!  Quelle agréable surprise que de plonger dans ces pages.  J’ai littéralement adoré. 

 

J’ai quand même passé plusieurs heures dans ces pages… voyez-vous, quand il y a vers, c’est une compulsion, il FAUT que je les lise à voix haute.  Du coup, ça limite les moments où je peux lire, n’est-ce pas.  Mais j’ai prononcé ces mots avec un sourire aux lèvres, en riant parfois, en fronçant les sourcils à d’autres moments ou encore en soupirant.  En effet, tout le roman est écrit en strophes de 14 vers comptant 8 syllabes chacun, avec un patron de rimes et une accentuation vraiment particulière.  Inutile de préciser que j’ai lu quelques paragraphes plus d’une fois.   C’est qu’il y a une véritable musique là-dedans. Je n’ose même pas imaginer la tâche du traducteur.  Adapter la poésie russe de cette façon en tentant d’en conserver le plus de caractéristiques possibles et en respectant cette forme… quel exploit. 

 

Mais parlons de l’histoire… toute simple, au fond.  Eugène Onéguine, dandy de la haute société, est pris d’un terrible spleen terrible et se sent complètement vide dans cette haute société artificielle remplie de faux semblants.  Égocentrique, peu impliqué dans la vraie vie, il part à la campagne lorsqu’il hérite d’un vieil oncle et deviendra ami – pour tuer le temps – avec Lenski, jeune et ardent poète de 18 ans, qui tombera amoureux de la fille des voisins, Olga.  Quant à Tatiana, l’aînée, jeune fille pure et vivant dans les romans, elle fondra au premier regard pour Onéguine. 

 

Bon, je ne vous révélerai pas la fin.. ni même le milieu.  C’est une histoire à la fois belle et triste, mais ordinaire aussi.    Les héros confrontent leurs idéaux avec la réalité, manquent des occasions, s’inventent des châteaux en Espagne…    Mais ce roman, c’est beaucoup plus que ça.  C’est aussi le regard acéré et critique de l’Auteur, ce « je » omniprésent, qui bavarde allègrement avec le lecteur, joue avec lui et lui propose des opinions et leur contraire.  Il s’égare dans des digressions sur lui-même, ses passions, sa vision de la société russe.  Le tout sur un ton souvent moqueur et parfois nostalgique, cet Auteur s’en permet et il m’est apparu comme un double romancé de Pouchkine.  

 

C’est aussi une plongée dans la campagne russe, avec son mode de vie et ses paysans, mais aussi les grands cercles de la haute, complètement différents, menant parfois à l’oisiveté et à la création de ces hommes comme Onéguine, un peu inutiles et complètement déconnectés.  Le texte est truffé de références à des poètes russes et français.  On y croise aussi Lord Byron ainsi que plusieurs héros romantiques, à partir desquels Tatiana avait amalgamé une personnalité pour son Onéguine de rêve.    J’ai adoré.  Même si j’avais définitivement besoin des notes de bas de page pour les saisir.

 

Un texte qui, selon ce que j’en ai lu, est très important pour la littérature russe.  Écrit en russe, il semble avoir participé à la mise en valeur de cette langue qui était à l’occasion délaissée pour le français dans certains cercles.  Une oeuvre à lire et un véritable plaisir de lecture pour moi!

 

Le billet de Yueyin, avec qui je faisais lecture commune!

 

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Top Ten Tuesday – Ces livres qu’on voudrait voir adaptés en film

Top Ten Tuesday 2

Idée originale de The broke and the bookish

 

Bon ben il n’est pas encore arrivé le jour où j’arriverai à publier mon Top Ten de bon matin n’est-ce pas.  N’empêche que pour cette chronique, j’étais bien inspirée.  Et là, j’ai réalisé – et madame Master Card en pleure d’avance – qu’il y avait plein (mais alors là vraiment PLEIN) de trucs qui étaient déjà adaptés en films ou en série et que je n’étais même pas au courant.  Je ne sais pas si je m’en suis vraiment remise, en fait.  Mais bon, même à ça, j’en avais beaucoup plus que dix.  Ceci dit, je triche un peu hein… tout ce qui n’est pas encore sorti, même si ça le sera bientôt, j’ai décidé que ça comptait… non mais!!! 

 

Et bon, comme je me suis tannée de chercher, il se peut même que j’en aie manqué.  Ne pas taper.  Mais me le dire. Pour que je puisse acheter.

 

Bien entendu, ce ne sont pas toutes les adaptations qui sont bien et parfois, ça fait un peu peur, quand même.  Parce que bon, je ne me suis pas encore remise de la personnification d’Edward dans Twilight hein.  J’avais aimé le livre, je ne peux plus y penser sans m’imaginer ÇA.  L’horreur.  (Je sens que je vais me faire taper par des fans, ici… mais dites vous que pour une fois, je vous en laisse un… vous devriez plutôt me remercier, en fait).  Mais je suis bien prête à prendre la chance!

 

 

1.  The secret history (Le maître des illusions) – Donna Tartt

Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas encore été adapté.  Ce que j’aimerais voir ces personnages évoluer.  J’imagine déjà l’atmosphère qu’un bon réalisateur (bon… je connais rien en ciné… c’est bien le réalisateur qui crée des atmosphères??) pourrait créer avec ce collège perdu du Vermont, ces étudiants marginaux et ce professeur charismatique.  Toute façon, c’est mon livre préféré alors JE VEUX JE VEUX JE VEUX bon-E!

 

2.  La série Fever – Karen Marie Moning

Ça, ça fait peur.  Mais je suis trop curieuse pour ne pas la citer.  En effet, imaginez un Barrons trop beau mais pas assez grrrrrrr?  Un V’lane qui est trop heu… terrestre?  Une librairie Barrons Books and Babbles qui ne soit pas géniale?  Je pourrais continuer comme ça longtemps mais bon…  j’ai trop peur de spoiler, en fait!

 

3.  La série des sorcières Mayfair – Anne Rice

Il me semble vraiment qu’il y aurait quelque chose à faire avec cette atmosphère étouffante, cette généalogie complètement folle et cette entité qui rôde.  Bon, il faudrait peut-être un long, long film ou une minisérie pour se démêler mais j’aimerais vraiment voir Lasher et Julian à l’écran…

 

4.  Sans parler du chien – Connie Willis

Non mais je veux voir Cyril le chien et Princess Arjumand le chat.  Et pour les références.  Et les voyages dans le temps.  Et les personnages drôlatiques… pour tout quoi!    Et bon, avouez que vous voulez savoir à quoi pouvait bien ressemble le Bishop Bird’s stump?

 

5.  La série Thursday Next – Jasper Fforde

Bon, ok, ça aussi c’est risqué parce que c’est tellement fou et littéraire que je ne suis pas du tout certaine que ça passerait à l’écran en fait.  Je n’imagine même pas le Footernote phone… Bref, ça ne pourrait pas égaler les livres.  Mais quand même, voir Hamlet en train de se chamailler avec Heathcliff et Miss Havisham au volant d’une voiture, ça pourrait être pas mal… Toutes ces interactions entre des personnages qui ne se rencontreraient jamais…  c’est tentant!

 

6.  American Gods – Neil Gaiman

Parce que bon, il faut remettre les anciens dieux à la mode, voilà.   Ils seraient contents d’avoir un film pour faire mousser leur popularité, non?  Et parce que le livre, il est trop bien, voilà!

 

7. La voleuse de livres – Markus Zusak

Avec une narration off de la Mort, des images un peu floues parfois, deux enfants attachants, une famille complètement hors du commun… il me semble que j’imagine très bien le tout.  Et bon ça ferait pleurer. Ca fonctionne toujours quand ça fait pleurer.  Surtout dans ce cas-là, où ça fait pleurer dans être gnan gnan.  Bonnes raisons, non?

 

8. Before I fall (Le dernier jour du reste de ma vie) – Lauren Oliver

Parce que j’aime toutes les histoires du genre « The Groundhound day » (le truc avec Bill Pullman où il revit toujours le même jour… je ne me souviens jamais du titre en France, qui est différent de celui d’ici).  Donc, je ne peux pas ne pas le mettre dans ma liste.  Même s’il y a des livres que j’ai aimés plus.  Il me semble qu’il y aurait de quoi de bien à faire avec ça. 

 

9. Métal Mélodie – Maryvonne Rippert

Parce qu’il y aurait l’Andalousie et tout plein de flamenco dedans.  Ya pas assez de films avec du flamenco, je trouve. Et qu’en plus, c’est une belle histoire, une relation mère-fille très particulière et très intense.  Et je vous ai parlé du Flamenco?

 

10.  Tous les Doctor-books avec Doctor-David et tous les Spike comics.

Parce que je veux revoir David en Docteur, rien de moins.  Pour les Spike comics, par contre, je veux les avoir en films ou en épisodes, mais avec le James Marsters d’il y a 10 ans, peroxydé, avec son faux accent british.  Je sais, j’en demande beaucoup.  Mais ce serait le rêve, quand même.   Non mais vous ne pensiez pas que je n’allais pas plugger le Docteur et Spike, quand même?  Je suis cohérente dans mes obsessions…

 

Et bon… il y a ceux qui s’en viennent et que j’ai vraiment, vraiment très hâte de voir…

– < strong>La prime – Janet Evanovich  (Raaaaanger… soupir)

Hunger Games – Suzanne Collins

 

Il y a aussi la série Stravaganza (Mary Hoffmann), ou bien Quatre soeurs (Malika Ferdjoukh)… et pourquoi pas la série « Uglies » (Scott Westerfeld) ou bien les 6 premiers Dragonlance (pour Raistlin, of course…).  Bref, c’est sans fin. 

 

Et vous, vous aimeriez voir quoi? 

 

Les tops de Cécile, l’Irrégulière, Shopgirl, Theoma, Eiluned, Vilvirt.. j’en oublie?

(Oui, je sais, des liens… ne vous habituez pas trop vite, ça n’arrive pas souvent!)

Buffy the Vampire Slayer – Season 7

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Voilà, c’est la fin de mon Buffy-marathon.  Il était temps hein… parce qu’après 2 semaines dans un univers parallèle, il fallait bien que je revienne un peu sur terre.  Genre la vraie vie.  Avec le vrai ménage.  Le vrai lavage.  Et la vraie épicerie.  Bref, toute ces choses secondaires, très secondaires, quand on est plongé dans émotion forte par dessus émotion forte… à cause d’une série télé.  Et une excellente série télé, en plus.  Mais bon, j’avoue que de passer de Sunnydale à une bordée de neige (j’écris ce billet le 27 mars), ça fesse un peu.

 

SPOILERS.  J’AURAI ÉTÉ CONSTANTE DE CE CÔTÉ.

 

Elle est particulière, cette saison 7.  Saison de véritable passage à l’âge adulte pour les personnages mais aussi de retour aux sources, surtout en début de saison.  Sunnydale High est reconstruite, toujours sur la Hellmouth.  C’est Dawn qui la fréquente maintenant et Buffy est passée du côté des adultes.  Du moins, elle essaie.  Beaucoup d’interrogations aussi sur le pouvoir, sur la solitude, sur les combats et le leadership.  Et si ça peut sembler parfois décousu, nous comprenons à la fin l’unité et la raison d’être de tout cela. 

 

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Retour à Sunnydale High donc.  Avec un nouveau directeur, Robin Wood, qui a des raisons bien particulières d’être là.  Si les premiers épisodes ressemblent un peu à ceux de la première saison côté vilains, avec des vestes qui ressemblent à des filtres d’amour et qui rendent tout le monde amoureux, des prédictions qui se révèlent vraies et des bestioles qui mangent la peau des gens.  Alors oui, il y a multiples références aux premiers épisodes de la série, plus légers, et c’est nécessaire car on sent que la suite se dirige vers tout à fait autre chose.  Et même au début de la série, des indices sont lancés pour plus tard.  Les intrigues nous servent aussi à explorer ce que les personnages ont à vivre pendant ce début de série.  Buffy a accepté sa résurrection et doit composer avec son statut d’adulte.  Spike est de retour, avec son âme, ce qui n’est pas une partie de plaisir au départ.  Ok, entendons-nous, dans les premiers épisodes, il est complètement parti, avec malgré tout l’extrême perspicacité qui le caractérise.  S’il reste toujours un peu ironique, il n’est plus le funny Spike du début.  L’évolution et le destin de ce personnage me fascine, en fait… mais j’en reparlerai.   Willow est quant à elle revenue d’avance d’Angleterre, où elle a passé l’été à tenter de contrôler ses pouvoirs et à faire son deuil de Tara.   Sa magie lui fait peur et elle doit également se redéfinir sans celle-ci, ce qui n’est pas une tâche facile pour elle.  Quant à Xander, toujours au coeur du petit groupe, il aime toujours Anya mais leur relation est disons… compliquée.  Dawn veut toujours faire sa place, Giles est présent mais plus effacé.  Nous voyons même le retour de Faith, qui m’avait beaucoup, beaucoup inquiété à l’époque.

 

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C’est lors des apparitions du First Evil, qui prend la forme de personnes mortes et qui s’adresse aux gens pour en exploiter les faiblesses, que nous réalisons vers quoi la saison se dirige.  Et quand arrivent les premiers Potentials, ces filles qui seront potentiellement des Slayers, c’est beaucoup plus clair.  C’est la guerre.  Une guerre bien inégale d’ailleurs.  Buffy devra passer du statut de Slayer solitaire à général d’armée, ce qui n’est pas du tout facile.  Je dirais même que j’avais oublié à quel point les Potentials pouvaient être agaçantes parfois.  Bon, on les comprend hein… mais arghhhh!  Et cette partie se termine de façon pour moi magistrale dans les trois derniers épisodes où oui, il y a des batailles, mais il y a aussi ce calme avant la tempête finale, cette résilience qui s’installe graduellement.   Et la fin dehors, au soleil, oui devant un cratère, mais définitivement tournée vers l’avenir, malgré les pertes, malgré les souffrances, malgré les deuils.  Buffy est désormais une femme pour ses actions et pour ses décisions.  Pour ce qu’elle a choisi de garder et ce qu’elle n’a pas eu le choix de laisser partir.  Elle est en paix avec elle-même et maintenant, elle est libérée d’une partie de ce fardeau qu’elle portait seule depuis si longtemps. 

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J’ai terminé la saison tout à l’heure en larmes (mais alors là, VRAIMENT en larmes, parce que le sacrifice de Spike est l’une des choses que je trouve les plus tristes dans la série.  Parce que bon, les amours d’adultes ne sont pas toujours comme le premier amour hein.  Autre temps, plus de temps…qui sait (je sais, je suis une éternelle romantique… Irrécupérable, mais bon)?  Au cours de cette saison, nous le verrons encore évoluer, toujours en toute connaissance de cause et malgré ça.  Même s’il garde un côté « bad boy », il parvient à une certaine sérénité.  Mais pauvre vampire, quand même.  Il aime Buffy mais il l’aimait très mal.  Torturé dans la saison 6 car il s’estime indigne d’elle, il va chercher son âme, il décide de le faire, il y perd presque la raison.  On en apprendra aussi sur son passé.  Petit à petit, il réussit à gagner la confiance de Buffy, son respect même.   C’est lui qui réussira à lui redonner confiance et courage et on les sent d’égal à égal à la fin de la saison. Il est le seul qui ne l’abandonnera jamais, et à partir d’un certain moment, elle non plus.  Par contre, si il est « dans son coeur », comme elle le mentionne et le prouve à plusieurs reprises, elle ne l’aime pas d’amour.   Jamais comme ça, jamais comme il l’aime, lui.  Et il le sait.  Jusqu’à la fin, il en est conscient et il le sait.  Mais il s’en contente.  Les derniers moments qu’ils passent ensemble, dans les trois derniers épisodes, me brisent le coeur à chaque fois.  Mais j’ai aimé l’instant où ils décident d’abandonner les faux semblants et les mécanismes de protection.  Quant ils deviennent vrais l’un envers l’autre.  Quand c’est la dernière nuit et qu’ils le savent tous les deux.  Et j’ai aimé ne pas tout voir.  Quant à la finale, avec l’amulette, dans la caverne, c’est pour moi l’un des moments les plus

tristes de la série et le sacrifice de Spike me met dans tous mes états.   

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Bon, j’arrête sinon je me remets à pleurer hein… et je pense que ça suffit pour aujourd’hui!

 

Une série coup de coeur.  Mais je le savais déjà.  Par contre, je confirme par cette écoute complète qu’elle mérite d’être vue à plusieurs reprises, ne serait-ce que pour constater l’unité de la chose, la cohérence et l’évolution des personnag
es, réaliste, même si parfois, notre petit coeur aurait bien voulu autre chose.  Bref, un très agréable – et intense – voyage dans cet univers.

 

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6 

La tétine de Nina – Christine Naumann-Villemin/Marianne Barcilon

 Tetine-de-nina.jpgCes livres pour mon travail…

 

Commentaire

J’avais un peu peur d’une morale à 3 sous sur « pour ou contre la suce » mais non, pas du tout.  On nous raconte plutôt une jolie histoire, très mignonne, celle de Nina qui souhaite garder sa suce toujours toujours, pour la vie!  Et ce malgré l’insistance de sa maman qui voudrait bien qu’elle s’en débarrasse pour parler comme il faut et être comprise. 

 

Est-ce que je peux utiliser ce roman pour mon travail?  En partie seulement avec les petits étant donné la nature du dit travail.  Mais pour des enfants ne présentant pas de difficulté de langage, il est génial et très drôle.   Je l’ai beaucoup aimé.    Les images sont très mignonnes, on joue avec les absurdités (Nina avec une suce à son mariage, ou encore à son futur travail) et une situation amenant un schéma narratif classique (problème-solution) accessible aux petits apparaît vers la fin de l’album. En effet, Nina n’a aucun « problème », avant! 😉 

 

L’histoire est vraiment charmante et les illustrations rigolotes et bien adaptées aux petits complètent bien le texte.  Je pourrais le proposer aux parents qui veulent que leur enfant acceptent de laisser leur suce au Père Noël, ainsi qu’à tous ceux qui aiment les jolies histoires. 

 

Par contre, comme je suis au Québec et qu’ici, une tétine, ça s’appelle une suce pour 99% de la population, ça risque d’être un peu difficile pour mes petits qui n’en sont pas encore rendus à élaborer leur vocabulaire de synonymes peu fréquents.  Et comme il y a beaucoup de transformations phonologiques (en raison de la suce… on ne prononce pas bien certains sons quand on a une suce dans la bouche) dans le mot « tétine » lorsque prononcé par Nina, une simple substitution de mot est un peu difficile (essayez donc de prononcer le mot « suce » avec l’objet dans la bouche… ça donne un résultat plutôt… abstrait).  Mes petits ne comprenaient généralement pas mais pour les entraîner à identifier le problème de compréhension, ça fonctionne assez bien. 

 

Je l’ai donc lu avec les enfants, mais avec une vraie suce dans la bouche pour les parties prononcées par Nina, afin de ne pas leur donner de modèle ambigu.  Ils ont trouvé ça ma foi hilarant.  Autant l’histoire que moi avec la suce.  Mais bon, je suis bébé parfois… c’est l’avantage d’être payée pour jouer!

 

 

Des livres et des swaps…

Billet à moi de moi, en fait…

 

Pour m’y retrouver un peu.  Depuis mes débuts dans la blogo, j’ai participé à des swaps.  Beaucoup de swaps, pourraient dire certains.   Et j’ai toujours été super chanceuse parce que de tous mes swaps, je n’ai JAMAIS été déçue.  Je suis toujours tombée sur des swappeuses super attentionnées et qui m’ont toujours offert des livres, objets et gourmandises qui me correspondaient vraiment.

 

Et j’ai reçu, genre… des livres.   Et lorsqu’une quinte de toux m’a sournoisement réveillée au beau milieu de la nuit, au lieu de me recoucher et de craindre de mourir noyée dans mes propres poumons, j’ai fait cette liste. Un moyen comme un autre de me remettre dans la blogolife après presque 2 mois de présence très très discrète et en pointillés. 

 

Les livres que j’ai reçus lors de swaps.  Que je voulais vraiment lire.  Et que j’ai lus.  Ou pas. 

Soupir.

 


 

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Décembre 2007- d’Anjelica

 


 

 

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Février 2008- d’Amanda

Reçu en double… à cause de cette mésaventure

 


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Avril 2008- de Meria

 


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Juillet 2008- de Bluegrey

 


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Septembre 2008- d’Ys

Le colis grâce auquel j’ai fait la connaissance du Doctor…

 


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Décembre 2008- de Delphine

Je ne trouvais plus le logo… Colin va faire l’affaire…

 


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Décembre 2008 – d’Isil

 

 


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Février 2009- de Pimpi

Ce n’est absolument pas le logo… je ne le trouve plus… c’est juste une image trouvée sur le net, dont je ne trouve plus la source exacte…

 


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Octobre 2009 – de Kitty

 


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Octobre 2009- de Pimpi


 

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Décembre 2009-
de Fashion

J’ai tout lu!  Voilà!


 

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Mars 2010- de Stéphanie

 


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Part 1 – Rêves et Séries Télé- de Fashion

Mars 2010


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Mars 2010- de Maribel


 

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Avril 2010 – de Solène


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Mai 2010- de Stéphanie

J’attends de relire quelques Sherlock pour me mettre aux dérivés!

 


swap happy face

Juin 2010- de Kikine

 


LogoSwapLongCours2010

Part 2 – Intertextualité et palimpseste- de Fashion

Juin 2010

 


LogoSwapLongCours2010

Part 3 – Doudou- de Fashion

Septembre 2010

 


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Décembre 2010- de Pimpi

  Tout lu les romans de ce swap!  En moins de 3 mois.  Un record!


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Part 4 – Sexy knights et muscles utiles- de Fashion

Janvier 2011

 


 

Swap B&B – Copines Forever- de Yueyin

Février 2011


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Reçu en février 2011- de Lamousmé

Il faut d’ailleurs que je fasse mon billet… sans photos pra contre 🙁

  • D’Art d’art – volume 1 –
  • Les préraphaélites – Découvertes Gallimard
  • Le portrait de Mme de Chaburques – Jeffrey Ford
  • Danse – Collectif
  • Swing – Jean-Yves Chaperon
  • L’ensorceleuse – Elizabeth Hand

Swap au long cours 2011

Part 1 – Images – Reçu en avril 2011 – de Fashion

Tiens… tout lu!


Swap au long cours 2011Part 2

Steam under the covers – Fashion – Reçu en septembre 2011

 


Swap au long cours 2011

Part 3

Fantasy en kitsch majeur – Fashion – Reçu en décembre 2011

 


La morale de cette histoire?

Je veux encore lire ces romans.  Vraiment. 

 

Alors ça s’appelle PAL régime.  Urgentissime, à part de ça.  Bon, il y aura une commande en avril parce que des suites que je veux VRAIMENT sortent et que je n’ai pas le choix, en fait.  C’est une obligation morale, genre.  Mais après ça.  Je vais être over sage.

 

Et relaxer aussi sur les swaps!  Je continue seulement celui au long cours avec ma binômette adorée 😉

Buffy the Vampire Slayer – Season 6

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Cette saison de Buffy est un peu spéciale.  Bon, rétrospectivement, tout ce dont je me rappelais clairement, c’étaient Buffy and Spike, le musical (because vu 20 fois) et Dark Willow.  Le reste était plutôt brumeux. C’est qu’elle est un peu particulière, cette saison.  Très sombre, très difficile pour tous nos personnages principaux.  Disons qu’ils en ont bien assez d’eux-mêmes à canaliser.

 

SPOILERS.  ENCORE ET TOUJOURS

 

La saison commence avec la Scoobie Gang qui tente de cacher au monde que Buffy s’est sacrifiée pour que Dawn vive à la fin de la saison 5.  Spike leur sert de force brute, Giles fait ce qu’il peut et… le Buffybot sauve la face.  Jusqu’à ce qu’un sortilège ramène Buffy à la vie.  C’est donc une Buffy complètement désorientée, très « off », que nous avons tout au cours de cette saison.  Elle était heureuse, en paix pour la première fois, là où elle était.  Et elle a l’impression d’être revenue en enfer.  Cette vie, en tant que chef de famille, que presque-adulte qui doit se conduire en adulte, lui pèse mais elle ne veut rien dire à ses amis pour les protéger.  Elle se tourne donc vers Spike, qui ne s’en plaint pas.  Du moins, pas au départ. 

 

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Ce sera donc pendant toute la saison 6 que nous verrons Buffy se battre pour ressentir à nouveau quelque chose, pour se sentir à nouveau à sa place dans ce monde duquel elle se sent extérieure.  Et Dawn, dans tout ça, se sent exclue, mise à part, complètement seule.  En fait, chacun est très centré sur lui-même dans cette saison.  Personne ne saisit vraiment à quel point les autres souffrent, les malentendus s’accumulent et rien ne va plus.  C’est d’ailleurs entre eux que se déroulera le combat final.   Les méchants sont plutôt heu… drôles, dans cette saison.  Trois geeks (mais alors là, vraiment.  Plus geeks que moi.  Même qu’ils nomment le Docteur – dont Spike se fout bien… shame on him.  J’étais presque émue) qui ont décidé d’être les arch-nemesis(es) de Buffy en se prenant pour des clones de Lex Luthor ou bien n’importe quel vilain de comics geeks.  J’avoue que leurs conversations (non mais qui est le meilleur James Bond, hein?  Qui?) m’ont parfois fait mourir de rire.  Trois nonos avec des idées de grandeur, qui réussissent parfois on ne sait trop comment, toujours en passant pour des cons.  Ou presque. 

 

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Il faut dire que la Scoobie Gang en a déjà plein les bras avec leurs petites personnes.  Giles décide de partir aifn de laisser à Buffy l’occasion de prendre ses responsabilités, celles-ci se déchargeant ma foi très facilement de son rôle d’adulte sur le pauvre Giles qui se retrouve pris entre l’arbre et l’écorce.  Willow devient accro à la magie noire (les épisodes qui concernent cette époque sont super réussis, avec Amy, l’amie qui l’entraîne, et l’équivalent magique de la piquerie), qui se fait laisser par Tara, et qui doit finalement affronter la mort de celle-ci.  Ce qui ne lui réussit ma foi pas très bien.  Xander est en plein dans les préparatifs du mariage, il doit composer avec sa famille (des monstres selon lui) et celle d’Anya (des démons… literally), les attentes… et n’y arrive manifestement pas, plantant Anya devant l’autel.  Cette dernière choisit de reprendre son ancien métier.  Tout. Va. Over. Bien.   Comme vous pouvez le constater.  La réaction de Giles face à tout ça vaut son pesant d’or d’ailleurs. 

 

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Saison très noire donc, car rien ne va.  Pourtant, certains épisodes viennent nous faire quand même sourire malgré le côté sombre qu’il y a toujours.  Celui où le Trio fait un concours pour savoir qui aura le plus de points à « emmerder le Slayer », leur nouveau petit jeu, m’a fait beaucoup rire.  Buffy et la main de momie, c’était plutôt hilarant.   De même, l’épisode où tous perdent la mémoire grâce à un sortilège raté de Willow est très drôle.  My god, Anya entourée de lapins, c’est quand même assez incroyable.  Très révélateur aussi des relations entre les personnages.  Il y a aussi le musical, épisode kulte pour moi, que j’ai vu et revu et qui malgré son côté sérieux (ces chansons et ces danses font quand même dire la vérité, toute la vérité) mais qui met un peu de lumière dans cette saison ma foi très difficile pour tous.    Et le Trio.  Bien entendu.

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La saison 6, c’est aussi la saison où Buffy ne se sent vivante que lorsqu’elle est avec Spike, à qui elle ne fait pas confiance mais qui est amoureux d’elle.  Elle le désire, lui aussi, et leur relation, plus sexuelle qu’amoureuse (de son côté à elle, du moins), sera violente et secrète durant une bonne partie de la saison.  Buffy déteste ce qu’elle fait, elle se déteste dans cette relation, car elle sait qu’elle utilise Spike, qu’elle n’aime pas d’amour, même s’il y a quelque chose entre eux.  Ce qu’elle exprime assez clairement quand elle se sert du dit Spike comme punching bag alors qu’il essaie de l’empêcher de se dénoncer à la police quand elle croit avoir commis un meurtre.  Quant à Spike, il a énormément évolué depuis le début de la série.  Oui, il y a la puce dans son cerveau qui l’empêche d’être un gros vilain mais c’est plus que ça.  En effet, depuis que Buffy est de retour, il peut la frapper, lui faire mal.   Il est complètement torturé, souffre de se faire rejeter par Buffy et n’est jamais (en fait, jamais vraiment), jamais dupe.  Ce qui le rend encore plus tragique pour moi.   Il tente de comprendre ce qu’il est devenu et sent qu’il trahit sa nature « evil » en étant amoureux de Buffy.   C’est lorsqu’il y a ultime confrontation et qu’il tente de la violer qu’il prend la décision de quitter Sunnydale et entreprendre une quête, pour retrouver ce qu’il était avant. 

 

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Impossible également de ne pas parler de l’épisode où Buffy souffre d’hallucinations et croit qu’elle est en fait en psychiatrie et que Sunnydale n’est qu’une invention de son cerveau malade.  On ne nous rassure jamais complètement d’ailleurs, mais Buffy choisit de rester là-bas, premier pas vers sa « guérison » et son acceptation de sa nouvelle condition.   L’épisode du non-mariage de Xander vaut également le coup (non mais ces robes… elles sont vraiment terribles… poor Willow and Tara) autant pour le côté tragique que pour le côté comique.

 

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La finale, avec Willow en Dark Willow est très réussie.  Elle a un pouvoir incroyable, elle refuse de souffrir davantage et pour ça, elle se coupe de tout et devient vengeance.  Ses amis n’ont plus de prise sur elle et lorsqu’elle prend conscience de la souffrance du monde, elle décide de le détruire.   Dark Willow n’est que mépris pour ce qu’elle a été, pour ses amis.  Et c’est Xander, non pas par la force ou par la magie, mais plutôt par le pouvoir de l’amitié, des souvenirs et de l’amour, qui la ramène dans une scène qui me fait pleurer comme une madeleine.  Si on ajoute la scène où Buffy réalise qu’elle ne veut pas que le monde se termine et qu’elle assume complètement son choix de rester, pour apprendre le monde à Dawn, ça y est, les robinets sont ouverts.


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Encore une fois, c’est bourré de références (à la culture geek surtout, grâce au Trio), très cohérent et l’humour est toujours présent malgré tout.  Il faut hein!

Buffy the Vampire Slayer – Season 5

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Me voilà donc à la fin de la cinquième saison (et de la deuxième semaine) de mon Buffy-Marathon.   Particulière, cette saison parce que c’est celle dans laquelle il me manquait le plus d’épisodes et que j’avais vue dans l’ordre le plus étrange.  Donc, j’ai donc eu droit à de la nouveauté.  Pour moi. 

 

AS USUAL, SPOILERS.  LOTS OF SPOILERS

 

Cette cinquième saison commence de manière tout à fait étrange.  D’abord, une rencontre avec le comte Dracula (qui, au fait, doit 11 £ à Spike)(J’adore cet épisode)(Oui, vraiment… avec les personnages qui agissent un peu comme dans le livre et… bon, ok, j’arrête) et ensuite, à la fin de l’épisode, l’apparition de Dawn, nouveau personnage dans le l’univers de Buffy.  Ce qu’il faut savoir, c’est que lorsque j’ai vu ce début de saison, quand elle a passé à la télé, j’étais certaine d’en avoir manqué un sérieux bout.  J’ai interrogé tout le monde pour savoir s’il n’y avait pas eu des épisodes spéciaux durant l’été, ou si j’avais été transportée dans un univers parallèle.  Incroyable le nombre d’hypothèses que j’ai émises, débâties…  Bref, je n’y comprenais plus rien.  Et c’est qu’on nous laisse quand même dans le doute jusqu’à l’épisode 5!

 

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Donc, Dawn apparaît.  Dawn est la petite soeur de Buffy.  Quatorze ans et tout ce que ça implique.  Very, very annoying.   Tout le monde sait qui est Dawn, elle fait partie intégrante de cet univers.  Tout le monde sait qui elle est sauf nous, qui nous trouvons transportés dans cet univers bizarre et j’avoue qu’après m’être torturée pendant des semaines et avoir découvert la réalité, j’avais, à l’époque, perdu un peu d’intérêt.  Disons que j’aimais moins ce nouvel univers et que miss Dawn me tapait royalement sur les nerfs.  Ce qui n’empêche pas que le personnage m’apparaît maintenant tout à fait crédible, même attachante dans son côté très « quatorze ans ».  J’ai surtout aimé la relation entre Buffy et Dawn, cet amour inconditionnel pour sa soeur, malgré ce qu’elle est, ou ce qu’elle n’est pas.  Ça aurait été tellement plus facile de rester à distance.  Mais non… 

 

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Bref, une saison 5  beaucoup plus sombre.  Beaucoup moins d’épisodes isolés, beaucoup plus d’épisodes qui s’intègrent dans l’univers général de Buffy et à la trame principale.   Les personnages évoluent chacun à leur manière, à la fois au sein du groupe et chacun de leur côté.   Willow est une sorcière de plus en plus puissante, ce qui inquiète parfois Tara.   Quant à cette dernière, elle fait face à sa famille, qui veut garder les femmes bien à leur place et qui sont prêts à tous les mensonges pour ce faire.  Xander et Anya sont… Xander et Anya.  Cette dernière s’humanise peu à peu.  Très peu à très peu, mais quand même.  C’est quand même son discours qui m’émeut le plus suite à la mort de la mère de Buffy.    Spike réalise, à son grand désespoir, qu’il est amoureux de Buffy et il est très présent dans cette saison, pour mon plus grand plaisir.   Moins « mean Spike », un peu moins drôle en moins vilain, mais toujours aussi perspicace et ses répliques à brûle pourpoint sont toujours aussi efficaces (We few, we happy few, we band of buggered). Il a toujours des idées aussi débiles (le Buffybot… je pense l’avoir ri toute seule pendant l’épisode entier) mais son amour sans espoir pour Buffy le transforme petit à petit. 

 

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Quant à Buffy… non mais pauvre fille.  Beaucoup de questionnements pour elle dans cette saison.  Elle se demande ce que représente réellement être le Slayer, se questionne à savoir si elle n’est pas en train de perdre son humanité.  Malgré le support de Riley, son copain, elle ne peut s’ouvrir complètement et ne lui permet pas réellement à être entière dans la relation.  Et comme Riley n’est pas stupide, il le réalise… et a le guts de partir.   Buffy se retrouve donc toute seule, à devoir repousser les avances de Spike, « the peroxyded pest » (comme elle l’appelle dans la saison 4… j’en ris encore), et à soutenir sa même dans la maladie.  Pour la première fois, Buffy est confrontée à une mort naturelle, qu’elle ne peut éviter, contre laquelle elle ne peut rien faire du tout.    Et elle est complètement désemparée (l’épisode où Joyce meurt est angoissant, et terrifiant d’une autre manière) et se retrouve soudain à devoir quitter l’université pour protéger et s’occuper de Dawn.  Et pas seulement pour une question de clé et de portal.    Disons qu’elle n’en demandait pas tant.  Cet épisode est toutefois un tournant dans la série car si Giles demeure sa figure paternelle, la Scooby gang se retrouve soudain sans personne pour « s’occuper » d’eux.    Et finalement, la compréhension de la phrase « Death is your gift », le sacrifice… non mais quelle finale.  Surtout qu’à l’époque j’étais certaine que la série se finissait ainsi. 

 

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Le Big Bad de cette saison, Glory, est terrifiante.  Completely insane, bien entendu, mais terrifiante tout de même.  Ok, elle est parfois drôle.  Des fois.  Mais on se demande vraiment comment cette bataille peut finir car bon, elle est invincible, on le sait dès le début de la saison et on sait bien que Buffy ne pourra jamais se résoudre à utiliser les solutions qui pourraient lui permettre de la battre.  Et je vous jure que même en sachant ce qui s’en vient, impossible pour moi de ne pas verser une petite larmichette lors du discours final.  Ok, peut-être deux!

 

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Encore tout plein de références culturelles et littéraires, des répliques kultes… Bref, go pour la saison 6.  Encore plus sombre, si ma mémoire est bonne. 

 

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