L’atlas d’émeraude – John Stephens

Atlas-d-emeraude.jpgPrésentation de l’éditeur

« Mes amis, nous avons toujours su que ce jour viendrait… »

 

Commentaire

J’avoue que quand j’ai commencé ce livre, j’ai eu un peu peur.  Trois enfants, des orphelinats des adultes qui les détestent et qui feraient tous pour leur nuire et les humilier… j’ai revu mon calvaire dans les Orphelins Beaudelaire (que je suis la seule à n’avoir vraiment, mais alors là vraiment pas aimés, à part le bébé, qui me faisait rire) et je me suis dit que ça augurait bien mal.  Une maman qui demande à une enfant de 4 ans de veiller sur son frère et sa soeur et de les protéger, allez savoir pourquoi, ça me fait froncer les sourcils.  Sauf que finalement, je suis bien contente de m’être accrochée parce que ça s’oriente rapidement vers autre chose, un univers magique, où se croisent humains et créatures mythiques.  Le tout saupoudré d’une quête, de méchants bien méchants et surtout de voyages dans le temps.

 

L’atlas d’émeraude est le premier tome d’une trilogie mettant en vedette trois enfants bien différents, courageux et surtout très, très,  très débrouillards.   Nous savons dès le début qu’il y a quelque chose de spécial en eux, qu’ils ont une mission mais qu’ils courent aussi un grave danger.  Abandonnés par leurs parents, ils sont transportés d’orphelinat en orphelinat jusqu’à ce qu’ils aboutissent dans un grand manoir perdu au fond d’une terre désolée, invisible aux aux de la majorité des hommes.  Et là, ils découvrirons un livre… Et là, les aventures et la quête initiatique vont commencer.

 

Si au départ Kate, Michael et Emma sont un peu perdus et ne savent pas trop à quoi ils sont destinés, leur chemin se dessine quand leurs amis et leurs ennemis apparaissent un à un.  Jusqu’à date, pas de demi-mesure.  On a des méchants méchants, des gentils bien gentils et des sentiments assez clairs et bien expliqués.  Si j’aurais bougonné contre ce dernier point dans la littérature pour adulte, pour le public-cible (à partir de 10-11 ans, si j’en crois ce que j’ai lu), c’est très bien.  Les vilains sont détestables, les blagues et les surnoms reviennent à répétition.  Nos petit héros sont très attachants, même si souvent un peu insconscients et impulsifs.  J’ai un faible pour Emma, bagarreuse au grand coeur!

 

J’ai beaucoup aimé ce récit, qui se lit tout seul et qui amène nos jeunes amis de péripétie en péripétie.  Une fois l’aventure amorcée, c’est bien rythmé, ça s’enchaîne et on ne s’ennuie pas une minute.  Malgré le côté définitivement « pour jeunes », j’ai trouvé que l’atmosphère était bien crée, les descriptions sont efficaces et on sent que le monde imaginé ne nous est pas encore complètement exposé.  Il y a certainement encore beaucoup à découvrir.   Bien entendu, je pourrais reprocher une certaine facilité dans le dénouement des péripéties (ils sont vraiment très forts, nos petits héros et leurs amis), mais on veut y croire et j’imagine que l’histoire évoluera avec ses lecteurs lors des deux autres tomes.

 

Et bon, à ne pas oublier, une histoire de paradoxe temporel ma foi très bien géré (bon, il y a des trucs que je ne suis pas certaine de comprendre hein… surtout par rapport à l’attitude de certains personnages avant toute cette aventure) et surtout très intrigant.  J’aime les paradoxes temporels, la faute à un certain Docteur… alors je craque à chaque fois que j’en retrouve un dans un roman.  Cet aspect donne lieu à des dialogues et des réflexions qui m’ont bien fait rire.  L’humour occasionnel – destiné aux jeunes lecteurs hein… même si j’ai quand même bien ri à imaginer des saucisses à cocktail sortir d’une barbe – est un autre atout du roman. 

 

J’ai donc bien aimé.  Pas complètement transcendée (je n’ai plus 11 ans, faut croire) mais un bon moment de lecture.  Et je lirai sans doute la suite! 

Vampire Academy – 2 – Frostbite – Richelle Meade

frostbite.jpgPrésentation de l’éditeur (lâchement copiée chez decitre.  Je n’avais pas le courage de traduire ma 4e de couverture)

“Les vacances de fin d’année ont débuté à Saint-Vladimir, mais Rose n’a pas la tête à s’amuser.

Une attaque strigoï a mis l’école en alerte rouge et des gardiens viennent renforcer la sécurité. Les élèves sont envoyés dans un chalet a la montagne pour les éloigner du danger. Or la menace se rapproche… et Rose doit faire preuve, une fois de plus, d’un courage hors du commun. Mais l’héroïsme a un prix ! »

 

Commentaire

Dans ma super commande-à-la-boîte-plus-géante-que-je-n’avais-jamais-pu-voir-de-mes-yeux-vu, il y avait les 5 tomes de Vampire Academy (que j’ai achetés pour prouver que je sais compter).   Comme j’avais bien aimé le premier tome et qu’on m’avait dit que j’allais bientôt tomber en amour avec Dimitri, c’en était fait de moi, n’est-ce pas!

 

Par contre, ce n’était franchement pas gagné.  Il faut dire que je l’ai lu tout de suite après « La princesse de Clèves » (je sais, l’ordre de publication de mes billets ne veut strictement rien dire…) et que disons que de passer du style de l’un à celui de l’autre, ça fesse.  En fait, on est à la limite du choc culturel.  Et en plus, c’était pas la même langue, ce pour quoi je peux me compter chanceuse.  Alors après avoir réalisé que je devais revenir dans ce monde, avec des ados qui parlent un langage un peu ado (attention, les protagonistes sont plus vieilles que la fameuse Princesse de Clèves hein… mais autre temps autre moeurs), j’ai finalement réalisé que… je m’ennuyais un peu.  Bref, j’ai eu la peur de ma vie (n’oubliez pas qu’il me restait 4 autres tomes dans ma pile). 

 

Par contre, je pense que la fin a pour moi sauvé le livre.   L’auteure ose malmener ses personnages, elle sort un petit peu de ce qui est attendu et ça m’a plu.  Bref, après avoir bougonné pendant un peu plus de la moitié du livre, j’ai refermé celui-ci pour commencer le tome suivant.  Des fois, faut pas chercher à comprendre. 

 

Pourquoi j’ai bougonné?  Parce que non, mais ils sont aveugles, ou quoi?  Ils ne voient strictement, mais strictement rien.  Les révélations de la fin du livre, on les voit venir dès l’apparition des personnages, dès le début de la situation… ou du livre.   Disons que j’avais le goût de me planter devant eux, de leur faire de grands signes en leur criant « youhouuuuuu, wake up » (ils parlent en anglais, faut bien que je tente de leur ouvrir les yeux dans cette langue!).   Et même si je sais bien que ça a un rapport dans l’histoire, la maxime « Lissa passe avant tout, elle est drôlement plus importante que moi de toute façon », ça finit par énerver.  En plus, c’est moi ou Rose est beaucoup plus immature dans ce tome (à moins que ce soit pour…. mais passons…)? 

 

Bref, le début tourne un peu en rond, Lissa file le parfait bonheur avec Christian (qui a perdu beaucoup de mordant), Rose fantasme sur (mais c’est pas bien), il y a des attaques de Strigoï alors tout le monde panique.  Si je me suis un peu ennuyée pendant la première moitié, je sens bien qu’on met en place plusieurs éléments qui auront selon moi de l’importance.  Le fonctionnement de tout ce beau petit monde est en ébullition, que des changements se profilent et que plusieurs des acteurs importants nous sont ici présentés.   Adrian est un personnage avec du potentiel et j’ai apprécié la présence de Tasha et de la mère de Rose.

 

Pas complètement déçue… mais disons que j’espère que ce sera plus enlevé à partir de maintenant.

 

Pour finir, THE question, selon certaine.. je ne suis toujours pas amoureuse de Dimitri mais je reconnais davantage son potentiel.  Je vous en reparle à la fin du tome 3?

Atonement (Expiation) – Ian McEwan

atonement.jpg coup-de-coeur.gif Présentation de l’éditeur

« Un jour d’été 1935, la jeune Briony Tallis est témoin d’un moment de flirt entre sa soeur aînée, Cecilia, et Robbie Turner, le fils d’une domestique.  Mais l’impossibilité de Briony à comprendre le comportement des adultes et son imagination fertile l’amènent à commettre un crime qui changera leurs vies, un crime dont ce roman suit les répercussions à travers le chaos et le carnage de la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à la fin du 20e siècle. »

 

Commentaire

J’ai tellement aimé ce roman que je sens que je vais avoir du mal à en parler. Vous savez, le genre de roman où, à la page trois et quart, vous savez que vous allez adorer et que vous commencez tout de suite à savourer chaque page?  Bien dans mon cas, ce roman m’a fait tout à fait cet effet.  Il était fait pour moi.

 

Nous sommes donc en 1935.  Il fait chaud, l’air est humide et la famille Tallis étouffe sous ses habitudes.  Sauf que ce soir, Léon, l’aîné, revient à la maison et que les cousins des Tallis sont présents pour une période indéterminée, en raison du divorce de leurs parents.   C’est lors de cette journée fatidique que la jeune Briony, 13 ans, commettra son crime, ce crime qu’elle tentera sa vie durant de racheter.  

 

J’ai tout aimé dans ce roman.  Les personnages, la construction, la narration, la plume… tout.  Il est séparé en trois parties distinctes.  Le fameux jour, où nous visitons les pensées vagabondes de quelques personnages, fait presque la moitié du livre.   Des scènes décrites, le tourbillon des réflexions qui s’envolent, se perdent (les références à Mrs Dalloway ne sont pas là pour rien, même si c’est quand même autre chose), divers points de vue.  L’atmosphère est à la fois étouffante et charmante mais tout au long, nous sentons une ombre planer.  La jeune Briony, c’est presque moi à 13 ans, avec mes histoires plein la tête, aussi réelles que la vraie vie, ma tendance à tout interpréter de travers, mes grandes exaltations.  Que ce soit à travers Cecilia, qui veut s’enfuir, aller ailleurs, n’importe où, Robbie, qui voit son avenir s’ouvrir grand devant lui, ou même Emily, migraineuse et absente, chacun d’entre eux a réussi à me toucher.  Bien entendu, on a le goût de crier, de leur dire de s’ouvrir les yeux.  J’aurais voulu parfois secouer Briony et Lola mais d’un autre côté, les portraits de ces jeunes filles qui ne savent plus trop comment se positionner dans ce monde est criant de vérité.  

 

Puis, on nous transporte au nord de la France, puis en Angleterre, en 1940, alors que la guerre fait rage.  Briony a maintenant 18 ans et elle a grandi.  Tout n’est plus noir et blanc et elle réalise toutes les conséquences de son geste.  À sa manière, elle tente d’expier, de se punir de ce qu’elle a fait, hantise qui la poursuivra toute sa vie durant.  Ces trois parties sont bien distinctes mais tout se tient parfaitement, tout nous mène à cet épilogue final, triste, doux amer et déchirant à la fois. 

 

J’ai été touchée par la colère de Cecilia, le désespoir de Robbie, la culpabilité de Briony.  On parle de grandir, du temps qui passe, des yeux des enfants sur le monde des adultes, mais aussi de l’imagination, de ses conséquences dans le réel, et de ces décisions qui, il nous semble, changent réellement le cours des choses.  Le rythme est lent, l’atmosphère troublante, les mots se dispersent… et j’ai été enchantée. 

 

Un merveilleux moment de lecture donc.  Je me demande vraiment pourquoi je ne l’ai pas sorti de la pile avant!

 

Back to the classics

Classique du 21e siècle.  C’est bien, les classiques du 21e siècle… on joue au devin… et ça donne l’embarras du choix.  Bravo à moi, 5/8!

L’aiguille creuse – Maurice Leblanc

aiguille creusePrésentation de l’éditeur

Non mais je ne vais pas écrire ça!  Ca révèle des éléments super importants du roman!  Ce n’est pas non plus ma couverture… mais je ne l’ai trouvée nulle part alors j’en ai pris une autre de la même édition. Avec le même personnage…

 

Commentaire

Voilà, c’est fait, je suis amoureuse.  D’Arsène Lupin.  Parce que non, aussi bizarre que ça puisse paraître, si j’avais déjà entendu parler du personnage et de sa légende, je n’avais encore jamais lu de roman de Maurice Leblanc.  Jamais rencontré le vrai Arsène, quoi.  Alors voilà, c’est fait et maintenant, je veux tous les lire.  Dans l’ordre.

 

L’histoire s’ouvre donc sur deux jeunes filles qui entendent du bruit et qui voient s’enfuir des gens, bien encombrés.  Il y a coups de feu mais – ô grand mystère – le suspect disparaît.  Arrivent policiers et journalistes, ainsi que le jeune Isidore Beautrelet, étudiant en rhétorique.  Au début, on se dit que bon, on a tout vu aussi, et on espère bien que l’énigme ne se limitera pas à cette histoire de vol… mais non, ça va beaucoup plus loin que ça et on est vite entraînés dans une grande aventure sur les traces d’Arsène Lupin – parce que bon, sans grande surprise, le cambrioleur qui faisait la révérence, c’était bien lui – sur un fond de grand trésor, de rois et d’histoire. 

 

Nous suivons donc surtout les traces de Beautrelet (que j’ai appelé Beautreillis dans ma tête tout le long du roman, souvenir d’une quête nocturne, hilare  et quelque peu avinée en plein Paris en février dernier… mais je m’égare), qui enrage un peu de voir son intelligence surpassée par Lupin.  Jeune, naïf, débrouillard, il veut tout résoudre par la force de son esprit.  Esprit qu’il a d’ailleurs bien développé. Et si on l’aime bien, tout au long de la lecture, on espère quand même que Lupin va gagner, hein… parce que c’est Lupin. 

 

Il est présent à plusieurs reprises dans le roman, mais son ombre plane toujours.  C’est lui le véritable héros, sans aucun doute.  Intelligent (smart is sexy, c’est bien connu), gentleman (la galanterie même), un peu arrogant, drôle, plein de ressources.  Mais aussi passionné, bouillant, aimant la beauté.  Il est toujours aux limites de la morale, il trompe tout son monde, adore mener les gens en bateau, a tout plein de talents… Bref, comme je le disais, je suis amoureuse.  Et son repère… ma foi, comme j’aurais aimé le visiter.  Le paradis. 

 

Mais bon, même si la personnalité du héros se ressent à travers tout le roman, ce n’est pas que ça.  Nous sommes bien entendu dans l’atmosphère de ces bons vieux romans policiers à l’ancienne, mais cette fois, le héros n’est pas l’inspecteur.  Ils ne sont pas bien méchants non plus hein…  Mais j’ai beaucoup aimé les références, la façon qu’a l’auteur de modeler l’histoire et les légendes pour la faire coller à son idée.   Je suis comme ça, je ne peux résister au name dropping 😉  On rencontre également plusieurs oeuvres d’art, auxquelles l’auteur fait faire de bien mystérieux voyages.  

 

Bref, c’est drôle, ça se lit tout seul… et je jubile à chaque fois que je vois apparaître Arsène (yes, we’re on first name basis) avec ses grands discours et sa facon bon enfant de se moquer de tous et chacun.  

 

Ne reste plus qu’à remercier Stéphanie pour m’avoir offert ce roman lors du Swap Holmes.   

 

The hunchback assignments (La confrérie de l’horloge) – Arthur Slade

Hunchback-assignment.jpg Présentation de l’éditeur (traduction tronquée de la 4e anglaise)

« Quand Mr. Socrates, membre de la secrète Société Permanente, entend parler d’un enfant bossu avec l’habileté de transformer son apparence, il décide de le prendre avec lui.   Le nommant Modo, il élève le garçon dans l’isolement, l’entraînant à devenir un agent secret.  Quand Modo atteint l’âge de quatorze ans,  l’entraînement est terminé.  Il est amené dans au centre-ville de Londres et abandonné, sans le sou, pour tenter de survivre.

 

Mais Modo est plein de ressources, et il trouve le moyen de vivre, en restant dans l’ombre… jusqu’à un certain jour, quand une jolie fille frappe à sa porte.  Bientôt, avec l’aide de Mr. Socrates, ils se retrouve au centre d’un complot sinistre.  Seront-ils capables d’arrêter le savant fou, Dr. Hyde, avant qu’il n’exécute ses plans monstrueux au détriment des habitants de Londres? »

 

Commentaire

Je crois que c’est la sortie du tome 2 en français qui m’a donné le goût de sortir ce roman de ma pile, alors qu’il y dormait depuis quoi…un peu plus d’un an.  Certains bouquins ont parfois une chance folle, c’est incroyable.    Ceci dit, ce fut une bonne décision car j’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture.  Pour une fois que je ne fais pas ma bougonneuse, ça mérite d’être relevé.

 

Nous sommes donc dans un roman jeunesse.  Un roman jeunesse, steampunk, en plus de ça.  En effet, nous sommes à Londres, sous le règne de Victoria, mais des avancées scientifiques ont modifié les choses et nous rencontrerons ici des automatons et des machines à vapeur ma foi impressionnantes.  Pas toujours dans le bon sens.  L’atmosphère est très bien rendue.  Londres est brumeuse et noircie à souhaits et l’action se déroule dans plusieurs endroits mythiques pour moi.  La tour de Londres, le Parlement… on nomme des endroits que j’ai vus, où je me suis baladée et juste ça, ça me rend toute chose. 

 

Ce premier tome (car oui, il y en a d’autres) place l’action et les personnages, attachants, même si pas forcément originaux.  Très jeunes pour être aussi ingénieux, quand même.  Mais le choix de l’âge des personnages correspond sans doute à la tranche de lecteurs visée.   Il y a Modo, trouvé sur le parvis de notre dame et racheté à des gitans par le mystérieux Mr. Socrates.  Difforme, bossu (non, je ne pense pas que les coïncidences soient fortuites!), il a la capacité de modeler ses traits et de prendre l’apparence qu’il désire.  Il a été entraîné depuis son plus jeune âge pour être un agent et rien d’autre.  Il connaît la vie par les livres, adore Shakespeare (juste à cette mention, je l’aimais déjà), mais de la réalité, il ne sait pas grand chose.  Même s’il se débrouille très bien.   La jeune fille n’a pas froid aux yeux, est fonceuse et courageuse.  Elle aussi, je l’ai aimée tout de suite, avec ses grands airs et son passé difficile qui la rend très humaine. 

 

Ce sont ces deux personnages qui partiront en mission pour déjouer la Confrérie de l’Horloge, menée par une dame glaciale, un homme de fer et un savant fou appelé Dr. Hyde, qui crée des hybrides et qui fait boire des potions qui fait ressortir le côté sombre de ceux qui la boivent.  Encore une fois, il serait très, très étonnant que ce soit le fruit du hasard, n’est-ce pas.  Des références, donc.  Simples, compréhensibles, mais bien amenées et pas expliquées et réexpliquées.  Des références comme je les aime. 

 

Ajoutez à tout ça une action qui n’arrête pas après les premières pages qui nous raconte l’enfance de Modo, des situations périlleuse, beaucoup d’ingéniosité, et vous aurez un roman qui tient en haleine et qui m’a captivée.  Pour une fois, je suis contente que ce soit une série car il y a ma foi beaucoup beaucoup à en tirer.  Modo est un personnage qui ne demande qu’à évoluer et qui commence tout juste à remettre des choses en question.  Le personnage de Mr. Socrates et sa vision des choses est intrigant et la relation entre nos deux héros a beaucoup de potentiel.  Et non, je n’utilise pas le mot « potentiel » dans le même sens que d’habitude. 

 

Bref, je veux lire la suite maintenant.  Genre, là. 

Et je veux le joli ensemble collier-boucle d’oreilles steampunk que j’ai vus l’autre jour sur un site dont j’ai oublié le nom.  Ne cherchez pas trop le lien.  Je suis bizarre, parfois!

 

Defi-Steampunk.png

Lu dans le cadre du Défi Steampunk de Lord Orkan Von Deck

Top Ten Tuesday – Ces livres que je n’aurais jamais lus de ma sainte vie si on ne m’avait pas presque forcée

Top Ten Tuesday 2

J’ai longuement hésité entre le thème de Cécile (les choses qui nous énervent au quotidien) et le thème officiel des Top Ten Tuesday de The broke and the bookish.  Comme il est 5h du matin et que je suis – encore – d’excellente humeur, j’ai pris le thème officiel, question de ne pas changer d’humeur en pensant aux petits riens qui m’agacent au quotidien.  Mais je garde l’idée et je copierai honteusement sur Cess une autre fois ;))  Quand je serai d’humeur bougonneuse.

 

Je vais donc vous parler des livres que je n’aurais jamais lu sans les intenses pressions de copines.  En fait, le vrai thème, ce sont les livres qui nous ont été recommandés.  Mais quand on considère que je lie 80% de ce que je lis parce que ça a été recommandé par les copines de blogs, disons que ça le fait plus ou moins.   Je vais donc me concentrer sur les livres où vraiment, vraiment, on a insisté!

 

Je ne sais pas si j’en ai tant que ça hein… parce que normalement, je suis une fille facile.  Question livres, du moins. 

 

1.  La série Fever de Karen Marie Moning.

Que je n’aurais jamais lue sans Pimpi, qui m’en a parlé, parlé, parlé, qui m’a vanté les charmes de Barrons, qui m’a dit qu’il FALLAIT que je lise la série et qui finalement, m’ a  offert le premier tome.   Si c’est pas de la persuasion, ça!  Bon, comme maintenant, Barrons est à moi (comme tant d’autres) je ne sais pas si elle est encore si ravie que ça de son insistance hein?  Thanks girl!

 

2.  La série Stephanie Plum de Janet Evanovich

C’est une attaque combinée de la blogo mais surtout de Fashion qui s’est exclamée, un beau jour d’il y a quoi… presque 4 ans… « Quoi, tu as les 3 premiers Stephanie Plum dans ta pile et tu ne les as jamais lus?  Hon-te à toi ».  Bon, peut-être pas dans ces mots-là, mais quand même, c’était l’idée générale.  Depuis, je lui ai piqué Ranger.  Mais on a un esprit de partage bien développé, Fashion et moi…  Notre charte du partage des potentiel masculins est tout un poème! ;))

 

3.  Angélique – Anne Golon

Fashion, encore une fois.  En fait, je ne compte plus le nombre de bouquins qu’elle m’a carrément mis dans les mains, virtuellement parlant.  Cette fois, c’est aussi un peu la faute à Delphine, qui m’a offert un tome dans un swap.  Du coup, il me fallait la suite.  Vous ne pouvez pas savoir combien de propriétaires de bouquineries on a harcelés, Pimpi et moi, pour trouver toute la série.  Et maintenant, Joffrey est dans ma vie…  En fait, j’avais les images du film dans la tête, et j’avais décidé que c’était un peu niaiseux, en fait…  jamais je n’aurais lu tout ça sans leurs chaudes (hum hum) recommandations!

 

4. Azilis – Valérie Guinot

Sans Bladelor, qui en a parlé, qui a crié au coup de coeur, qui en a reparlé, qui a encore une fois placé des coeurs dans ses billets… et qui m’en a finalement offert deux tomes, je ne pense pas que j’aurais même entendu parler de cette série, que j’ai beaucoup aimée.

 

5. La vie de Liszt est un roman – Zsolt Harsanyi

C’est Lucie qui en a avait parlé avec beaucoup d’enthousiasme lors d’une rencontre de blogueuses québécoises et j’ai craqué peu après… j’ai adoré.  Mais toute façon, quand Lucie parle musique, elle pourrait me faire lire n’importe quoi.  Mais alors là, n’importe quoi.  Cette bio romancé de Liszt a été un coup de coeur, que j’ai déjà lue deux fois.

 

6.  La délicatesse et Le potentiel érotique de ma femme – David Foenkinos

J’ai besoin d’expliquer c’est la faute de qui?  Jamais je n’aurais lu Foenkinos (je n’en avais même jamais entendu parler… jamais jamais, jamais… et soudainement, il est devenu l’auteur chouchou de miss Caro et nous n’avions bizarrement plus vraiment le choix. 

 


7. Le musée des introuvables – Fabien Ménar

Celui-là, c’est grâce à Kitty, qui me l’a offert lors d’un swap en me disant que tout le monde à qui elle l’avait fait lire l’avait aimé et qu’elle avait le goût de me le faire découvrir.  Et elle a drôlement bien fait parce que je ne connaissais pas du tout avant et que je n’en aurais probablement jamais entendu parler!  Depuis, je l’ai offert un peu partout autour de moi, sur ce continent et ailleurs. 

 

 

 

8.  Enthéos – Julie Gravel-Richard

Que je n’aurais jamais lu si je n’avais pas connu son auteur pour son blog mais aussi pour avoir visité un ou deux salons du livre en sa compagnie.  Elle ne m’a pas « recommandé » son roman mais à l’entendre en parler, elle m’a drôlement donné le goût de le lire… et ça a été une rencontre totalement réussie!

 

9.  Métal Mélodie – Maryvonne Rippert

C’est Stephie et son billet qui m’ont donné envie de le lire et quand, en discutant avec elle, j’ai réalisé qu’il y avait du flamenco là-dedans, j’étais foutue, il me le fallait.  Je l’ai donc trouvé au salon du livre (pas né
cessairement facile de mettre la main dessus autrement, dans mon bout du monde) et je ne l’ai absolument pas regretté. 

 

10.  Les années douces – Hiromi Kawakami

Ça, c’est la faute à Yue.  Je l’avais noté chez elle en 2007, avant même d’avoir mon blog.  J’ai ensuite – forcément – remarqué qu’elle et moi avions « quelques » goûts communs (euphémisme ici, n’est-ce pas) et j’ai encore plus voulu le lire.  Tellement que je l’avais mis dans mon challenge ABC 2008.  Mais bon, ici, il est introuvable, vraiment et c’est elle qui me l’a offert à Paris en février dernier alors qu’elle m’a fait la surprise de venir m’y rejoindre (presque crise cardiaque à Roissy!)  J’ai adoré.  Forcément.

 

 

Bon, bien entendu, il y en a d’autres… mais de mémoire, vite comme ça, c’est de ceux dont je me souviens.  En fait, il y a énoooormément de livres que je n’aurais jamais ACHETÉS sans la recomandation de copines.  Lus, c’est une toute autre aventure, hein… vive la pile! 

 

Vous remarquerez aussi que je vous passe toute la série des « livres que je n’aurais jamais lu si l’attachée de presse ne me les avaient pas envoyés ».  Ça deviendrait fastidieux et ce n’est pas le but de l’exercice… du moins je ne pense pas!

 

Et le dernier mais non le moindre…

Bon, c’est pas un livre.  Mais quand même.

 

Doctor Who … THE série

Que je n’aurais jamais vue sans Ys, qui a eu l’idée génialissime de glisser quelques épisodes dans un colis swap.  La révélation, l’histoire d’amour, les palpitations… Et depuis, c’est devenu l’une de mes séries cultissimes (pour ne pas dire kultissimes, pour paraphraser Fashion).

 

Qui a fait le top?

Cuné,

Cécile (et ses irritants)

 

Qui d’autre?

 

La septième vague – Daniel Glattauer

Septieme-vague.jpgPrésentation de l’éditeur

ATTENTION.  SI VOUS N’AVEZ PAS LU LE PREMIER, TOUT EST UN SPOILER POUR CE PREMIER TOME.  MÊME LA PRÉSENTATION (POURTANT J’AI BIEN ESSAYÉ).  SACHEZ JUSTE QUE J’AI ENCORE UNE FOIS BEAUCOUP AIMÉ ET QUE JE SUIS RETOMBÉE EN AMOUR AVEC LÉO!

« Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient.  Il fuyait la romance épistolaire qui l’unissait en esprit avec Emmi.  Elle reposait sur trois principes: pas de rencontres, pas de chair, pas d’avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d’amour où l’on ne connaît pas le visage de l’autre?  Où l’on rêve de tous les possibles?  Où l’on brûle pour un inconnu? Où les caresses sont interdites?  « Pourquoi veux-tu me rencontrer? » demande Leo, inquiet.  « Parce que je feux que tu en finisses avec l’idée que je veux en finir », répond Emmi. 

 

Alors dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l’amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. »

 

Commentaire

Je vous avertis tout de suite, il n’y a rien de rien d’objectif dans ce billet.  J’étais tombée en amour avec Leo Leike dans « Quand souffle le vent du nord » mais comme on dit « loin des mails, loin du coeur ».  Relire cette correspondance a réinsufflé de l’entrain à ma passion en papier.  C’est qu’il sait écrire ce Leo et qu’il a un charme fou avec son côté pince sans rire et ses mails existentiels, avinés mais soooo intense quand il tombe dans le Bordeau.

 

Mais revenons au départ.  Comme son prédécesseur, « La septième vague » est un roman épistolaire contemporain, par mail.  Encore une fois, nous n’avons que les mails, dans l’ordre, les importants comme les moins importants.  Avec leurs sautes d’humeur, leurs emportements… eux quoi.   C’est très suffisant pour tout comprendre et j’adore la sensation qui s’installe quand il y a des allusions, quand nous croyons que… mais que nous n’en sommes pas certains.  J’ai été hypnotisée par leurs échanges et je ne pouvais simplement plus m’arrêter.  La petite phrase de moi à moi-même: « juste encore un petit mail et je dors » s’est répétée encore et encore jusqu’à 2h15 du matin, lorsque j’ai refermé le livre, ravie par ma lecture. 

 

Je faisais partie de celles qui avaient adoré le premier tome sans restriction alors j’avais quand même très peur de lire celui-ci, malgré une envie folle de retrouver Emmi et Leo.  J’avais peur d’une répétition du premier tome, j’avais peur d’une bascule dans la guimauve, j’avais peur de ne pas reconnaître les deux personnages.  Et j’ai eu quand même un peu peur au départ, alors que j’ai retrouvé une Emmi exigente, souvent sarcastique, limite pleine de mauvaise foi.  Limite désagréable.  Puis le climat a changé et j’ai retrouvé ceux que j’appréciais.  Bien entendu, Emmi est fidèle à elle-même mais elle mène le bal, pétillante, toujours demandante mais elle évolue, elle travaille sur elle-même, elle est prête à s’avouer des choses.  Quant à Leo, il essaie aussi d’avancer.  Peut-être pas dans la même direction qu’Emmi toutefois, mais on sent que l’étincelle est toujours là.  Pince sans rire, charmant, très perspicace, Leo m’a charmée en même temps qu’Emmi (ah oui, je l’avais déjà dit… mais je me répète.  C’est d’une importance ca-pi-ta-le) et je craque totalement pour son genre d’humour. 

 

Bien entendu, tout ne sera pas facile pour Leo et Emmi.  Encore une fois, nous assistons à une valse-hésitation, à leurs doutes, à leurs envies aussi et à leurs cris du coeur.  Une relation peut-elle passer sans heurts du virtuel au réel?  Bon, je sais, dit comme ça, ça ressemble à ce qui se passait dans le premier mais en fait, il y a quand même des distinctions et ce n’est pas une simple recette répétée en prise 2.  Bien entendu, le médium est le même.  Ils tournent un peu en rond, ils se répètent, ils se débattent avec des sentiments qui les dépassent, ils se posent et se reposent les mêmes questions auxquelles apportent des réponses différentes en regard de leur évolution.  Pour ma part, tergiversations ou pas, mails énervants ou pas, j’en aurais pris encore plus.  J’ai bougonné, j’ai ri, j’ai souri…  Ils sont venus me chercher avec leurs échanges pleins de verve.  Il n’y a que Leo qui peut me passionner avec un mail ne comportant qu’une lettre (la lettre « c » pour les intéressés… une autre information essentielle). 

 

J’ai froncé un peu les sourcils à l’épilogue… je ne vous dirai pas pourquoi.  Et je ne vous citerai pas non plus de mails ou d’extraits de mail, je vous laisse les découvrir.  Et j’en profite pour envoyer un clin d’oeil au Manager du Système.  J’adore ce passage et les allusions qui s’en suivent. 

 

Une lecture doudou, prenante, avec laquelle on ne se prend pas la tête.  J’ai passé un excellent moment détente… et grandement écourté ma nuit de sommeil!

Éternellement givrée – Audrey Parily

Eternellement-givree.jpgPrésentation de l’éditeur

« Maxim d’un côté et Daniel de l’autre.  On dirait bien que je viens de sauter là pieds joints au coeur d’un triangle amoureux explosif!  Yeah!  C’est tout ce qui manquait à ma panoplie de relations compliquées… Pfff!

 

Juste pour me faire une idée, quelqu’un peut-il me dire quand on accède au bonheur tranquille de la sérénité?  Est-ce prévu au programme à court terme?  Ou bien ma dit doit ressembler à une tragédie grecque en trois temps, et ce, éternellement?  Maxim et Daniel vont-ils se battre en duel?  Vais-je être contrainte de me jeter du haut d’une falaise pour ne pas avoir à choisir?

 

Ah, quelle joie d’être moi!  Personne n’aurait envie de prendre ma place, par hasard?  Je me suis empêtrée dans une situation impossible et, évidemment, je suis tétanisée à l’idée de me planter.  Des conseils, idées, suggestions?  Je prends tout! …  Non?  Vous préférez me laisser me débrouiller seule?  Très bien, mais je vous préviens, c’est à vos risques et périls.  Accrochez-vous, c’est l’heure des choix! »

 

Commentaire

Il y a quelques jours, j’ai dit à une commentatrice qu’il fallait que je vérifie si le tome 3 de la série « Givrée » d’Audrey Parily était sorti.  Comme je suis une fille de parole, j’ai profité d’un passage totalement fortuit en librairie pour vérifier.  Bon, ok pas si fortuit que ça, vu que j’y allais pour mes neveux, en fait.  Mais le passage de mes Converse au sooo cool and soooo british motif de l’Union Jack devant le rayon « adulte » était totalement inopiné, imprévu, voire même improbable (Non mais qui est-ce que j’essaie de convaincre, moi?).    Toujours est-il que oui, le troisième tome était sorti.  Alors oui, je l’ai pris.  Et comme je me suis JURÉ que plus jamais un livre en grand format ne moisirait dans pile à lire plus de deux semaines (j’en ai trop qui sont sortis en poche depuis 4 plombes et que j’ai commandés spécialement en grand format à une époque lointaine et révolue), je l’ai lu la journée même.  Non mais je progresse, avouez!

 

Ce roman est donc la suite de Passionément givrée et Merveilleusement givrée, dont j’ai parlé il y a un moment déjà.  En gros, la trilogie nous raconte l’histoire d’Isa, que nous rencontrons à 26 ans dans Passionément givrée mais qui approche de la trentaine dans ce dernier tome.  Française, elle vit au Québec et cherche à la fois à trouver l’amour, la stabilité professionnelle et à se définir elle-même dans tout ça.  Nous sommes clairement dans le mode « comédie romantique » avec tout ce que ça implique, mais c’est très assumé et voulu ainsi. 

 

Ok, à partir de maintenant, il peut y avoir des spoilers sur les deux premiers tomes!

 

Ce n’est pas nécessairement facile de parler d’un tome 3.  Parce que bon, j’aime toujours ce que j’aimais dans les deux premiers tomes.  Le ton est resté le même, Isa évolue tranquillement mais est toujours fidèle à elle-même, avec ses grands questionnements et sa façon de tout revirer de bord le plus possible.   Elle a encore une petite voix, réagit encore avec passion, est un brin gaffeuse.  On s’adresse toujours à nous directement.  J’aime la plume de l’auteure, simple et légère, qui rend la voix d’Isa crédible et amusante, même dans les pires situations.  Elle manie bien l’auto-dérision, se décourage parfois elle-même, nous interpelle, bref, je l’aime bien cette Isa.  De plus, les situations évoluent et ne trainent pas en longueur (en lisant le premier paragraphe de la 4e – je me suis arrêtée là – j’ai eu peur d’être engluée dans un triangle amoureux « à la mode » mais l’auteur sait nous éviter ça), ce que j’apprécie toujours autant.

 

Ce tome s’ouvre deux semaines après la visite surprise de Maxim à Lyon.  Isa ne sait plus où elle en est et a décidé de rester en France pour un moment.  Chez sa mère.  Oups.  Problèmes à l’horizon, n’est-ce pas!  Sauf qu’elle vient de revoir Daniel, un amour d’adolescence et ne sait absolument pas ce qu’elle veut et ce qu’elle est prête à accepter.   C’est une Isa bien perdue que nous retrouvons car toute sa vie est un peu dans une période de flottement.  Elle remet tout en question.  C’est dans ce tome qu’Isa acceptera vraiment de devenir une vraie de vraie adulte, avec les choix et les décisions que ça implique.  Elle devra assumer, quoi. 

 

Ce tome clôt très bien la trilogie (quoi que comme je suis chipoteuse, je dirai que je me serais passé des épilogues, qui sont un peu « trop » à mon goûr.  Mais je me passerais souvent des épilogues alors bon, faut pas se surprendre).  Les personnages ont évolué, on reste dans la comédie romantique et notre Isa a quand même beaucoup de chance – ou beaucoup de talent – pour certaines choses.  J’ai aimé que tous les personnages évoluent, mais pas nécessairement vers la même chose.  Chacun son idéal et sa vie rêvée après tout. 

 

Mon petit bémol – qui en est un que je cite très souvent dans mes chroniques – est qu’au début du roman, j’ai eu l’impression de tout lire deux fois.  Je m’explique.  La situation parlait d’elle-même, était bien explicite et le personnage, dans ses réflexions, sentait le besoin de tout nous réexpliquer et de tout nous préciser.   Je préfère garder mes interprétations, j’ai eu l’impression qu’on me donnait tout « tout cuit dans le bec ».    Je sens que je ne suis pas claire, hein?  Mais bon 😉  Quant aux relations entre les personnages, j’ai beaucoup aimé la plupart d’entre elles.  J’ai eu un peu plus de mal avec la relation d’Isa avec sa mère (parfois, j’avais l’impression que le personnage se sentait attaqué dès que sa mère ouvrait la bouche, alors que je ne trouvais rien de si terrible), et avec les situations un peu répétitives qui s’en suivent (La maman – pas facile, je l’admets – dit un truc, Isa se hérisse et nous précise que sa mère la critique sans cesse.  Oui, c’est vrai, sauf que bon, c’est arrivé juste un peu trop souvent à mon goût). 

 

Ah oui, j’oubliais… j’ai beaucoup aimé l’utilisation de la langue québécoise, juste bien, pas exagérée (l’auteure est d’origine française et vit au Québec depuis 6 ans).  C’est tellement facile de tomber dans la caricature.  Un roman frais, léger, qui fait sourire.  Je terminerai en disant que je suis bien curieuse de voir ce que l’auteure va nous pondre comme série pour ados!

 

PS: Oh. My. God.  J’oubliais.  Comment j’ai pu oublier ça.  Même si Isa et moi sommes très différentes, imaginez-vous qu’on a un point en commun.  Spike.  Oui, oui.  Spike, mon amour, celui dans Buffy.  Même qu’on en parle presque une demi-page.  J’étais limite hystérique.  (No comment.  I know.)

Les trois brigands – Tomi Ungerer

trois-brigands.jpg coup-de-coeur.gif Présentation de l’éditeur

Ben… il n’y en a pas dans le petit livre que j’ai avec moi… vous devrez donc vous contenter de ce que j’en dis!

 

Commentaire

J’étais certaine que je ne connaissais ce petit album que de nom.  Bien entendu, les dessins me disaient quelque chose, je ne suis pas si inculte… mais quelle ne fut pas ma surprise quand je l’ai ouvert de relire une histoire que j’avais beaucoup aimée enfant.  Du coup, ma lecture s’en est trouvée teintée.  Forcément. 

 

Je pense que tout le monde connaît un peu l’histoire… Il était une fois (j’aimes les histoires qui commencent par « il était une fois »…)  trois vilains brigands à chapeau rond et bien armés qui terrorisaient tout le monde.  Ils attaquaient les diligences pour dévaliser les gens et accumuler un très gros trésor dans leur maison caverne.  Mais un jour, ils veulent piller une diligence qui ne contient aucun sou, aucun bijou.  Seulement une petite orpheline en route pour un endroit où elle ne voulait absolument pas aller.  Comme ils n’avaient rien à prendre, ils ont pris ce trésor-là…

 

Ce que j’ai pu aimer cet album.  Les images sont très simples et sombres, toutes de bleu foncé, de noir et de rouge.  Les lignes sont caractéristiques et facilement reconnaissables, ce qui fait que les personnages prennent vite une dimension un peu mythique.  Pour moi, ces chapeaux, ce sont les brigands.  Même avant que j’aie relu le livre, j’associais.   Et c’est surtout une bien jolie histoire, qui montre que même les gros méchants ont parfois du bon en eux et peuvent changer.  Alors oui, il y a des bons sentiments mais ça ne dégouline pas non plus.  Ça reste simple, on ne nous assomme pas à coup de morale évidente et répétitive.   Les brigands aiment la petite fille, et voilà, c’est parti pour la suite!

 

Le texte est percutant, les phrases sont simples mais évocatrices et la signification du vocabulaire plus compliqué (pas trop hein.. juste moins quotidien) est facilement déduite des images.   Mais surtout, c’est mignon comme tout, il y a des châteaux, des trésors, des gentils enfants. 

 

J’aime.  Sans restriction.

Et je voudrais bien visiter cette ville à chapeaux moi!

Une page Facebook pour le blog

 

 

Il y a quelques jours, alors que j’étais dans une période folle d’optimisme quant à mes capacités informatico-facebookiennes, j’ai décidé de créer une page pour le blog.  En fait, je me disais que ce n’était pas forcément tous mes amis, cousins, collègues et membres de la famille qui souhaitaient avoir chaque jour ou presque une notification de publication sur mon profil perso.  Et que ce n’était pas forcément tous mes contacts bloguesques qui étaient particulièrement intéressés par mon dernier rêve débile (un Tardis avec une tuque sur la tête qui se baladait en fait sur un tapis volant invisible, avec tout plein de petites pattes.  Comme le Bagage.  Mais avec des chaussures ailées sur les petites pattes.) ou par ma dernière mésaventure incroyable impliquant soit des clés, des chaussures, de l’eau ou n’importe quel objet servant à cuisiner. 

 

Donc, les copains auront le choix.  Moi, mon blog, ou les deux.  Voyez avec quelle facilité je m’offre à vous! 😉

 

Pour éviter les doublons (Je vais éviter que certains aient la même notice en double.  Je suis adorable, je sais. ), j’enlèverai bientôt le « Networked blog » de mon profil personnel.   Du moins, je vais essayer.  Si je n’ai pas perdu la page d’ici là.  Ou que je ne l’ai pas effacée par erreur.  Tout est possible in my world.

 

Je ne sais pas encore ce que je vais y placer à part les billets de blog.  Peut-être des impression « à chaud » de mes lectures ou des réflexions over intéressantes (of course) et in-dis-pen-sa-bles à propos de mes diverses lubies passagères.  On verra. 

 

Pour les intéressés, la page est ici.

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