Si vous me suivez un peu en Story instagram, vous savez que je suis en plein dans Roshar de Sanderson. Et j’ai fini les deux tomes qui forment le troisième tome en anglais (Oathbringer)… et je vais tenter de vous en parler sans trop spoiler. Quoique ce n’est pas gagné. Vous pouvez donc zapper cette chronique… et vous saurez que j’adore cette série et que les personnages sont devenus mes amis! Voilà, c’est dit!
De quoi ça parle – ATTENTION POSSIBLES SPOILERS SUR LES PREMIERS TOMES
Dans ce troisième tome, nous sommes après la désolation. Le pire est arrivé et les Néantifères sont de retour, quoique bon… ils n’ont jamais été bien loin. Nos personnages principaux sont réfugiés dans la cité-tour d’Urithiru et tentent de survivre tout en essayant de réaliser la mission sacrée de Dalinar Kholin : « Unissez-les ».
Mon avis
Je l’ai dit dans mon paragraphe d’ouverture, cette saga fantasy est un bonbon pour moi. Il ya beaucoup – beaucoup – de pages mais chacune d’elle est un délice, qu’elle traite de sombres histoires du passé, de la mythologie, de la science derrière les fabriaux ou encore des dieux divers et variés. C’est simple, Sanderson pourrait me passer n’importe quoi et j’aimerais. J’ai donc trouvé ce tome palpitant même si après discussions, j’ai réalisé que plusieurs l’ont trouvé un peu longuet. Déprimant aussi. Et je peux comprendre parce que rien de va plus à Roshar. Nos personnages tâtonnent, échouent, font d’énormes erreurs et plus on en sait sur cet univers, plus on réalise à quel point il est vaste et à quel point il nous manque d’éléments pour tout bien saisir. Ici, les concepts de bien et de mal ne sont clairement pas clairs et certaines découvertes de nos héros vont les plonger dans la perplexité et parfois les faire déraper.
Ici, on est aussi dans les jeux politiques, dans les magouilles et les faux semblants. Les personnages s’étoffent, ils ont de lourds passés et ceux-ci vont les rattraper alors qu’ils tentent de faire ce qui leur semble le mieux. Les Radieux apparaissent, on voit poindre les Hérauts et la cause semble souvent perdue pour nos protagonistes.
J’adore les différents points de vue qui éclaire les événements d’une autre façon, les intermèdes et le fait que personne n’est parfait. Les décisions – bonne ou mauvaises – sont logiques en fonction des personnalités et expériences de chacun… bref, c’est intelligent, bien construit et tout se tient.
Il faut aimer les looooongues séries par contre. Sinon, pas certaine que ce soit pour vous. Mais chose certaine, c’est pour moi!