
Le comment du pourquoi
Quelqu’un en a parlé dans les commentaires d’un autre billet, dans la BD de la semaine. Il était à ma bibliothèque alors j’ai plongé dedans. Et bon, le vin, ça me parle.
De quoi ça parle
Étienne Davodeau s’invite chez son ami, Richard Leroy, vigneron angevin qui cultive avec amour ses parcelles pour faire du vin bio, à l’huile de coude. Pendant un an, ils vont vivre au rythme l’un de l’autre et découvrir leurs univers respectifs.
Mon avis
Une cuvée, une BD… c’est presque pareil, non? Ah non? C’est certes bien différent, mais le soin apporté à chacune des étapes, la difficulté à laisser aller leur bouteille ou leur livre, le temps et l’énergie nécessaires… il y a quand même des similitudes. Ceci dit, c’est l’histoire de deux personnes qui s’immergent dans la vie de l’autre. Davodeau ne connaît rien au vin. Leroy rien à la BD. Et vous savez quoi? À la fin, ils ne seront pas non plus des experts. Le goût de Davodeau ne sera pas encore au top et Leroy n’arrive pas du tout à comprendre l’influence l’univers de Moebius, mais une porte sera ouverte et pour le lecteur, c’est un réel plaisir que d’assister à leurs expérimentations.
Ces deux métiers, ils sont exigents et j’ai adoré me plonger dans le monde de la viticulture à petite échelle. Leroy a des convictions. Il est pour le travail manuel, il veut être proche de sa vigne, de sa terre (qu’il considère comme étant presque vivante), veut utiliser de moins en moins de souffre et est fan de la biodynamie, principe auquel la scientifique en moi à du mal à adhérer. Ceci dit, comme le viticulteur le dit : il s’en fout, lui, il aime mieux les vins qui sont faits comme avec cette méthode. Il a des idées bien arrêtées (le voir demander de l’eau en bougonnant… j’étais morte de rire) mais aussi envie de tenter la BD, sur les conseils de son ami. Ce n’est pas toujours une réussite! Les visites aux auteurs, dans les maisons d’édition… c’est aussi très agréable, même si, pour ma part, je connais davantage.
J’aime le détail du dessin de Davodeau (mais ça, je savais), son souci du détail. Du coup, j’ai passé un excellent moment de lecture et j’ai aimer apprendre à découvrir ces deux personnes – et leurs copains – par le biais de l’amour de leur travail respectif.

C’était donc ma BD de la semaine et tous les liens sont chez Stephie!