Après le challenge ABC… le tag ABC!


Plusieurs tags ont circulé pendant mon mois-et-quelque d’absence… et j’imagine que j’en ai manqué quelques uns!  Par contre, je me souviens avoir été tagguée pour celui-ci (j’avoue par contre que je ne me souviens pas par qui… je me suis dit que je m’en souviendrais et je n’ai pas noté… donc, chère taggueuse, prière de se signaler pour que je puisse insérer ton lien!!!) et l’idée me plaît alors, allons-y! Au fait, c’est Isil qui m’a tagguée!  Merci de compenser pour ma mémoire qui semble ressembler à du fromage suisse ces jours-ci!
 

 

Il s’agit donc de prendre chaque lettre de l’alphabet et de citer notre roman préféré dont le nom de l’auteur commence par celle lettre.  Bon, la phrase est mal structurée… mais je pense qu’après avoir vu ce petit jeu une bonne vingtaine de fois dans les derniers mois, vous pouvez inférer de quoi il s’agit!

 

Je m’amuse un peu et je fais l’exercice dans un petit café devant un mocaccino (chaud… parce qu’on gèle ici!).  En vous servant de vos pouvoirs de déduction, vous pouvez comprendre que je suis loin de ma biblio et loin de mon ordi… et que je dois donc tout faire de mémoire!  Ce qui pourra peut-être résulter en des oublis de taille… mais qu’importe!

 

J’ai aussi dû « adapter » (certains diraient « tricher »… mais je préfère « adapter » comme terme) parce que certaines lettres me causaient vraiment un méga-problème.  Fidèle à moi-même, avec grand optimisme et toujours en mode solution *tousse*, j’en ai trouvé une… ou quelques unes!!!  Bon, ok, ce ne sont pas tous de graaaands classiques mais ce sont ceux qui me sont venus en tête en premier!

 

Austen Jane – Orgueil et préjugés
(Daaaaarcy!!!)

Brontë Emily – Les hauts de Hurlevent

Conroy Pat – Le prince des marées

Du Maurier Daphne – Rebecca

Evanovich Janet – Stephanie Plum serie
(Ranger… soupir!)

Fleutiaux Pierrette– Nous sommes éternels

Germain Rafaelle – Soutien-gorge rose et veston noir
(Quel classique!!!)

Hugo Victor – Notre-dame-de-Paris

Irving John – Une prière pour Owen

J – Camus Albert – Les justes
(“justes”, ça commence par « j »… c’est pas vraaaaaiment tricher! À peine!)

Kay Susan – Phantom
(aucun doute que celui-là va passer à l’histoire… auto-dérision, bien sûr!!!  Mais bon, si je passe par-dessus mes trips d’ado, je dirais Nicole Krauss -L’histoire de l’amour)

Larsson Stieg – Millenium

Mitchell Margaret – Autant en emporte le vent

Niffeneger Audrey – Le temps n’est rien
(Dur de trouver un « n »… mais celui-là a eu le mérite de me faire pleurer comme une madeleine!!!)

Orsenna Erik – la grammaire est une chanson douce

Pasternak Boris – Docteur Jivago

Q – Powers Richard – Le temps où nous chantions
(remplacé par un deuxième « p »… ils sont voisins d’alphabet après tout… ils peuvent bien se donner un coup de main de temps en temps!!!  Et et en plus, il n’y a qu’à virer le « q » à l’envers pour obtenir le « p »… c’est prédestiné (Et tous ceux qui voient en cette phrase autre chose que des lettres de l’alphabet… mon dieu que vous pensez croche!!!)

Rostand Edmond – Cyrano de Bergerac

Setterfield Diane – Le treizième conte

Tartt Donna – Le maître des illusions

Uhlman Fred – L’ami retrouvé

Vian Boris – L’écume des jours

W – Meyer Stephenie – Twilight
(remplacé par un deuxième « M »… suffit de virer le « W » à l’envers!! Impossible de passer ni Edward ni Rhett sous silence!!!)

X – St-Exupéry Antoine (ben quoi… ya un « x » dans Exupéry… ça compte) – Le petit prince

Y – Tropper Jonathan – Le livre de Joe
(remplacé par un deuxième « T »… si on met les deux branches du « Y» horizontales, ça fait un « T », non??)

Zafon Carlos Ruiz – L’ombre du vent

 

J’ai eu de loooongues hésitations (Zweig a failli gagner pour le « Z », entre autres) et je me réserve le droit d’en rajouter après coup!!! Ca va comme adaptations?

 

Et comme je crois que tous ceux qui voulaient le faire l’ont fait, si ce n’est pas le cas, considérez-vous comme taggués!!!

Ten big ones – Janet Evanovich

Résumé

Alors que Stephanie Plum se pose une question existentielle (nachos ou sandwich) devant un déli, elle assiste à la fuite du Red Devil, un cambrioleur qui sévit depuis un moment à Trenton, New Jersey et a l’occasion de voir son visage.  Malheureusement, le voleur en question est membre d’un gang de rue qui souhaite la voir disparaître.  Comme son copain (le célèbre Morelli pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les aventures de Stephanie) souhaite la garder en sécurité (ok… l’emprisonner serait un terme plus approprié), la chasseuse de primes ramasse ses affaires et déménage.  Devinez pour aller où!!!


À noter que ce tome n’est pas encore traduit en français et que c’est pour ça que je n’ai pas indiqué le titre en français.
 

Commentaire

Lire un Stephanie Plum, c’est pour moi de la thérapie.  Ça se lit comme un charme, je ris la moitié du temps et je salive à la pensée de Ranger et Morelli (bon, ok, surtout Ranger) l’autre moitié.   Et comme il est beaucoup question de Ranger dans ce tome-ci (du moins, il est présent olfactivement… celles qui ont lu comprendront!), la Ranger-fan que je suis ne peut qu’être satisfaite!!!

 

De plus, dans ce tome, nous retrouvons Sally Sweet, chanteur, chauffeur d’autobus jaune, wedding planner et travesti en pleine thérapie anti-juron, toujours aussi cinglé.   Grandma Mazur est toujours aussi pétillante et Lula toujours aussi cinglée!    La trame?  Same old thing.  Stephanie essaie d’attraper des criminels en évitant de se faire tuer, tandis que ses deux Hommes (notez le « h » majuscule) tentent de limiter les dégâts.  Ce n’est pas pour l’histoire que je lis les aventures de Stephanie Plum.  C’est plutôt pour essayer de me faire des films dans ma tête afin de pouvoir visualiser toutes les situations abracadabrantes dans lesquelles Stéphanie réussit toujours à se fourrer.   La palme cette fois-ci?  La voir se mettre parfaitement à l’aise – en se donnant, bien entendu, parfaitement bonne conscience – dans un endroit qui n’est visiblement pas chez elle; la scène avec Connie et Lula dans la maison sur le bord de la plage, la discussion matinale avec Ranger (« quoi, dans le budget distraction??? » et les arrivées au poste de police… juste m’imaginer la tête des policiers en la voyant arriver – encore –  et je suis morte de rire!  Et c’est sans compter les réflexions que Stéphanie se fait à elle-même, soit pour se justifier ou pour se raisonner.  Je suis crampée de rire à chaque fois… bien que je m’inquiète un peu quand je réalise que je me fais à l’occasion les mêmes…  peut-être devrais-je me recycler chasseuse de primes!!!

 

Et mon impression finale… je veux ab-so-lu-ment un échantillon du gel-douche de Ranger…  Bulgari, c’est une marque de savon qui existe pour vrai, vous pensez? (je sais, je sais, je sors toujours de mes lectures avec des impressions très, très édifiantes… ne me félicitez pas!!!)

 

9/10

Le sablier – tomes 1-2-3 – Inako Hashihara


Résumé

La vie d’An se trouve bouleversée à la suite du divorce de ses parents et d’un déménagement à la campagne… Heureusement que Daigo, son nouveau voisin, l’aide à accepter sa nouvelle vie!  Toutefois, an va découvrir que l’amour est à la fois précieux et fugace…

 

Commentaire

La petite histoire entre ce manga et moi commence chez THE Sam.  En fait, c’est Fashion qui venait de demander le troisième tome et moi, bien innocemment (d’ailleurs, ne le suis-je pas toujours), je lui demande de quoi il s’agit.  J’ai à peine eu le temps de finir ma question que les trois tomes étaient déjà apparus entre mes mains (par un tour de magie de la dite Fashion) et qu’elle me vantait les mérites de la série avec son enthousiasme coutumier.  Du coup, j’étais faite à l’os… De toute façon après les avoir touchés, il aurait été impoli de les remettre dans les rayons devant Sam, n’est-ce pas… Ca ne se fait pas, des choses pareilles!

 

Bref, c’est à mon retour de l’ouest canadien que j’ai ouvert cette série manga et je crois que c’est ma préférée jusqu’à date.   J’aime beaucoup l’histoire, intrigante à souhait ainsi que les personnages (que, ô miracle, je suis capable de démêler très facilement… ça vaut quand même la peine d’être mentionné) et le manga est empreint de cette atmosphère nostalgique qui me plait à chaque fois.   L’histoire s’ouvre sur An, déjà adulte et à la veille de son mariage.  Dans ses affaires, elle retrouve un petit sablier, symbole pour elle d’une partie de son enfance et de son adolescence et revit ses souvenirs à partir du moment où elle déménage de Tokyo vers la province avec sa mère.  Très vite, la vie d’An va basculer et ce sera l’amitié qui la lie à ses trois amis – Daigo, Shiika et Fuji – qui lui permettra de passer à travers les épreuves. 

 

Ce manga ne semble pas raconter un simple épisode de la vie d’une héroïne mais couvre une assez longue période.  En effet, dans les trois premiers tomes, on voit An passer de l’enfance à l’adolescence et les quatre personnages principaux sont bien exploités, chacun ayant ses drames personnels.  Le sablier représente le temps qui passe et ce thème est présent tout au long de l’histoire.  On saisit des images de bonheur, des flashes, des atmosphères un peu tendres ou alors tragiques…et ça file!  J’avoue que c’était fait pour me plaire.  J’aime beaucoup ce genre d’histoires un peu tristes et mélancoliques.   Mes seuls bémols : j’aime plus ou moins les dessins moins « finis » qui sont parfois utilisés dans les mangas (et pas seulement dans celui-ci) pour la simple et bonne raison que je ne reconnais alors plus les personnages… et ça m’enrage à chaque fois!  Et comme dans tous les shojos… les héroïnes ont la larme facile!

 

La série ne comporte « que » dix tomes en japonais, et elle est terminée… ce qui laisse présager un espoir de la finir un jour… même si c’est relativement long et qu’il n’y a que trois tomes de parus en français à date.  Il faut maintenant attendre.  Duuuur la vie!!!   

 

Breaking dawn – Stephenie Meyer

 Résumé
« Etre passionément amoureuse d’un vampire est à mi-chemin entre le conte de fée et le cauchemar.  C’est pourtant la dangeuse réalité de Bella Swan.  Déchirée entre son humanité et son désir de rester à jamais avec Edward, l’heure des choix a sonné. »

Commentaire
Je vous le dis tout de suite, ce billet est totalement non objectif. J’étais vendue d’avance à la cause de Bella et d’Edward et Stephenie Meyer serait arrivée avec n’importe quoi, ça aurait réussi à me plaire, seulement pour avoir le plaisir de voir encore évoluer les Cullen, Bella… et même Jacob!  Mais même si j’ai été un peu déçue, j’ai parcouru avec avidité ces 754 pages (je le dis, au cas où quelqu’un aurait comme moi la mauvaise idée d’aller vérifier… et verrait ce qu’il ne doit pas voir!!!) en moins de 24 heures.  En fait, j’aurais pu publier mon billet hier soir mais bon, je me suis dit qu’il était probablement préférable d’attendre la date de sortie officielle, du moins (l’avantage d’avoir un magasin grande surface qui n’était pas au courant de ce graaaand événement internationalement planétaire qu’est la date de sortie de la finale de « Twilignt » et qui m’a appelée 2 jours à l’avance, sans avoir allumé que le livre en question n’était officiellement pas encore sorti…). 

De plus, comme je ne veux rien spoiler, je vais tenter d’être le plus vague possible.  Vous aurez donc droit à un billet vague, incohérent et totalement partisan!  Que demander de plus, n’est-ce pas!!!  Et je demanderais aux commentateurs qui ont lu le livre de rester dans le même ton « vague« …  je sais que plusieurs copines ont bien hâte de lire ce livre et il serait bien qu’elles le découvrent d’elles-mêmes!!

D’abord, il est très difficile de parler du livre en restant vague.  J’ai l’impression que quoi que je dise, je vais révéler des trucs!!!   Je vous dirai d’abord que j’avais deux question principales en l’ouvrant:
1) Vampire ou pas vampire
2) Galipettes ou pas galipettes (je sais, je suis incorrigible!!!)

Et – roulement de tambour – je connais maintenant la réponse à ces questions (j’espère bien, vu que j’ai fini le livre et que la série est finie… j’aurais un sérieux problème si ce n’était pas le cas!!!)!!!  Plus sérieusement, malgré ses défauts (il ne faut quand même pas se le cacher… question vocabulaire, parfois, ça peut être répétitif!!! Et c’est quand même une histoire de vampires pour « jeunes adultes »!) j’ai beaucoup aimé la série, même si ce 4e tome est celui qui m’a le moins plu.  Mais chaque fois que j’ai ouvert un des volumes, j’ai été emportée dans ce monde, où à chaque fois j’ai vécu carrément un jour ou deux à Forks et qu’à chaque fois, j’avais le goût d’y croire, même si on s’entend que je ne suis quand même pas rendue cinglée à ce point!!!  Dans ce tome-ci, il se passe plusieurs trucs majeurs, le rythme varie beaucoup d’une partie à l’autre, il y a des trucs improbables mais j’ai quand même accroché.

Bon, j’avoue, j’ai eu un gros, gros moment de décrochage quand j’ai compris un truc.  Parce qu’il y a un moment donné où j’ai vraiment roulé les yeux au ciel en me disant « c’est troooop gros, franchement!!! ».  En fait, j’ai ri de découragement pendant un bon 15 minutes avant de me décider à réouvrir les pages, bien décidée à ne pas lâcher ce truc gâcher mes derniers moments avec Edward!  Quand vous aurez lu le livre… essayez donc de deviner de quoi il s’agit, juste pour rire ensemble!!! Mais pas dans les commentaires… à moins de rester très très très nébuleux!!

Un autre gros aveu à faire… un truc que je n’aurais JAMAIS pensé dire, était une Edward-girl all the way… mais j’ai beaucoup, beaucoup aimé Jacob dans ce tome.  Il prend la narration pendant une partie du roman et j’ai vraiment ri dans cette partie.  C’est qu’il est comique, le loup garou!!! Les échanges entre lui, Bella et Edward m’ont souvent fait sourire et finalement, je l’aime beaucoup.  Je sais, je sais, ça surprend… avant, je le voyais comme un genre de gros insecte fatigant que j’avais juste le goût d’écrapoutir à coup de tapette à mouches (ok… on va dire une grooosse tapette à mouches) mais je l’ai trouvé très attachant et vraiment touchant dans la partie où il est le « je » dans « Breaking dawn ».   Vraiment.  À tel point que je me suis surprise moi-même… c’est que je suis d’une inconstance, c’est fou!!!  Bon, plus tard, j’ai failli reprendre ma position initiale… mais bon, j’ai résisté et j’ai décidé que je l’aimais bien quand même! Quelle force de caractère, n’est-ce pas!!!

Bref, j’ai beaucoup aimé retrouver les Cullen – surtout Edward… mais bon, c’était à prévoir – même si après tant de tomes, j’ai un peu perdu le côté « dazzling » de la famille et que j’en suis venue à trouver leurs capacités et leur état de vampires presque normaux, ce que je regrette un peu.   Je me suis ennuyée de cette fascination, justement, que j’avais au début et qui disparait un peu à force de lire leurs exploits et de s’imaginer leurs prodiges.  Certains nouveaux personnages sont… intéressants aussi. Bon, je ne vous dirai pas lesquels… mais j’ai bien aimé les rencontrer ou les rencontrer à nouveau! 

Et ok, il y a certains trucs qui sont un peu trop faciles, ok il y a des clichés, ok j’aurais aimé en savoir plus sur certains personnages… mais cette lecture a été aussi « addictante » que les précédentes et je n’ai presque pas dormi pendant plus de 24 heures.  Ca doit vouloir dire quelque chose (bon, d’accord… ça pourrait vouloir dire que je suis un folle aussi… mais je n’ai jamais nié ça!!!)!!!  Je m’étais mise en mode « ado romantique » et ça a fonctionné à plein car j’ai été emportée, parfois touchée, parfois émue, parfois hilare.  Il y a un truc, vers la fin que j’ai trouvé particulièrement cute!!! 

En somme, pas de la grande littérature… mais un excellent moment de lecture!  Je vous annonce donc que je suis officiellement en deuil (si je n’étais pas blogonulle, je hisserais le drapeau du deuil sur mon blog pendant quelques jours!) et que je crois que je vais relire « Fascination » pour me remettre un peu et revivre la magie de « Bella et Edward » du début… 

Aucune objectivité… je vous avais avertis!!!

7/10

Edit de quelques jours plus tard: Une fois la magie retombée (Edward me fait perdre mon jugement!), je dois admettre qu’il y a certains trucs limite quétaines! Et qu’à y repenser, certains « bugs » me buggent plus que je pensais!  En fait, si je m’écoutais, j’enlèverais probablement mon petit coeur très « émotif » et non « argumenté »!  Mais bon;)  Je vais quand même laisser ça comme ça!

L’objet de mon affection – Stephen McCauley

Résumé
« Nina et George partagent un appartement à Brooklyn et forment un couple hors du commun.  Nina attend un bébé d’Howard qu’elle refuse d’épouser et souhaite élever son enfant avec George.  Homosexuel affranchi, George a fait la rencontre de Paul qui lui demande à son tour de venir habiter avec lui dans le Vermont.  Le chassé-croisé des sentiments se complique. « 

Commentaire
J’ai déjà vu le film il y a plusieurs années mais une critique enthousiaste (je crois que c’est Charlie Bobine… mais je ne suis plus certaine… et je suis trop paresseuse pour vérifier!) m’avait donné le goût de tenter la lecture du livre… et ce fut ma foi une très bonne idée!  J’avais le goût d’une jolie petite histoire pas trop compliquée et c’est ce que j’y ai trouvé!

En fait, les bases sont les mêmes que dans le film, mais c’est tout de même assez différent.  En fait la perspective est ici celle de George, qui est le narrateur, contrairement au film qui fait de Nina le personnage principal.  Du coup, les événements sont les mêmes, du moins au début, mais ils ne sont pas présentés avec la même vision.  Du coup, l’histoire prend une dimension tout à fait différente.   

Je dois tout de suite préciser que j’ai nettement préféré le livre au film.  Les personnages me sont apparus plus crédibles (parce que c’est plus clair qu’ils sont carrément bizarres tous les deux et qu’ils ne savent pas trop où ils s’en vont!) et qu’ils sont plus riches que dans le film. Chacun d’entre eux a un petit quelque chose qui les caractérise.  En ce qui concerne George et Nina, il se rejoignent sur plusieurs plans, se ressemblent pour certaines choses, s’adorent, font « vieux couple »,se jalousent un peu… mais encore?   En fait, il n’y a rien de clair dans tout ça, ni d’un côté ni de l’autre, c’est ambigü et ils le savent.   C’est ce qui rend la relation intéressante à observer.  Un beau roman sur l’amour et l’amitié… ainsi que sur l’affection en général.  J’ai trouvé ça très frais, divertissant, un brin ironique (George est vraiment comique avec son sens de l’auto-dérision) les questionnements des deux personnages sont intéressants à suivre sans devenir répétitifs.  Bref, un très bon moment de lecture. 

Par rapport au film (parce qu’il m’est impossible de ne pas comparer… j’avais toujours un tas d’images qui se pointaient dans ma tête!!!), j’ai vraiment beaucoup aimé la fin du livre, selon moi plus crédible, moins « Hollywood », un peu nostalgique…  Peut-être est-ce que c’est parce que je suis toujours touchée par ces livres qui contiennent un peu de nostalgie du temps qui passe et de « ce qui a été » mais j’ai vraiment refermé le livre avec un petit sourire mélancolique, en disant à ma meilleure amie, chez qui j’étais « J’ai vraiment aimé ça, mon livre »!!!

8,5/10

Étrange… mais je ne me plains pas!

Nous sommes le jeudi 31 juillet…

… et j’ai « Breaking Dawn » de Stephenie Meyer dans les mains… qui est supposé sortir le 2 août… weiiiiird!!!!

(Mais je me dépêche de finir mon livre actuel pour aller retrouver Edwaaaard!!!!)

I heart you, you haunt me – Lisa Schroeder

Résumé

Jackson, le petit ami d’Ava, 15 ans, vient de rompre la promesse qu’ils s’étaient fait de ne jamais se quitter : il est mort.   Inconsolable, Ava se sent responsable et est effondrée.  Pourtant, soudain, elle le sent.  Ils ne peuvent se parler qu’en rêve, ne peuvent se toucher, il ne peut répondre à ses question.  Mais il est là.  Et pour Ava, il n’y a que ça qui compte. 

 

Commentaire

Je ne sais pas si ce livre a été traduit en français mais il m’est subitement apparu dans les mains (je n’ai d’ailleurs pas encore compris comment) alors que je me baladais (encore une fois tout à fait par hasard) dans les rayons d’un Chapters de Vancouver.  Comme Clarabel m’avait donné le goût de lire ce livre il y a un moment déjà, je m’y suis plongée les cheveux au vent (et la jupe aussi… mais ça c’est une autre histoire…qui en a fait rire plusieurs… NE JAMAIS mettre une jolie jupe volante sur un traversier) sur le bateau qui m’amenait de Vancouver la ville à l’île du même nom où les surfers en wet suits m’attendaient (parce que non, la ville de Vancouver ne se situe pas sur l’île de Vancouver… tout pour nous mêler!). 

 

J’ai des pour et des contre en ce qui concerne ce livre.  Le « pour » principal a sans doute été l’écriture que j’ai adorée.  Nous avons en effet à faire à un texte qui ressemble à une série de poèmes, faits de petites phrases, de petites pensées et de bien jolies réflexions.  Cette forme particulière rend le texte un peu éthéré, romantique à souhait et on se laisse facilement emporter par les mots qui coulent avec une facilité remarquable. J’ai d’ailleurs noté plusieurs de ces petites phrases.  C’est beau, c’est doux, mais ça reste concret, on ne s’envole pas dans des métaphores auxquelles il faut réfléchir des heures.  Ca se lit très facilement et je trouve que la forme sert remarquablement bien le contenu car les pensées et les sentiments d’Ava sont tout aussi fragmentés que l’apparence du texte. 

 

Mon principal « contre »?  Je n’ai pas réussi à m’attacher à Jackson, le fantôme adoré.  Du coup, j’ai eu de la difficulté à m’identifier à la grande peine d’Ava et à son grand plaisir de revoir son copain.  Pourtant, ça n’aurait pas dû être le cas…  mais je crois que j’aurais eu besoin de connaître davantage Jackson pour pouvoir ressentir à plein la détresse d’Ava.  Le fantôme m’a souvent énervée plus qu’autre chose et ce dès son apparition.  De plus, si j’ai apprécié l’évolution des personnages, j’ai trouvé que le changement final arrivait trop soudainement et était trop drastique.  Comme si on passait de la tristesse la plus totale à une logique extrêmement rationnelle.  Et si on en sent les précurseurs, j’ai eu l’impression que ça arrivait trop vite, que c’était trop politically correct, tout ça.  

 

J’ai toutefois bien aimé certains aspects de l’évolution d’Ava, qui se sent coupable d’avoir moins de peine et qui s’en veut de vouloir continuer à vivre.  On sent ses quinze ans dans la plupart des réflexions, c’est clairement une adolescente, avec des sentiments peu nuancés et des préoccupations de son âge.  Cet aspect m’a aussi plu. 

 

Bref, je ne sais pas ce que ça va donner en traduction vu que, pour moi, la grande force du livre a été cette façon différente de présenter les choses.   Je crois par contre que plusieurs pourront être davantage touchés que moi par l’histoire d’amour… peut-être suis-je devenue blasée!

 

6,5/10

L’incroyable histoire de Mademoiselle Paradis – Michele Halberstadt

Résumé
« À dix-sept ans, Maria-Theresia Von Paradis est un être d’exception: fille unique du conseiller de l’impératrice d’Autriche, pianiste virtuose, belle et aveugle.  Lorsque son père fait appel au célèbre Mesmer qui soigne parmagnétisme, elle découvre la passion et toutes les émotions edont sa cécité la protégeait.  Au siècle de Mozart et de Salieri, un roman lumineux oèu tout est dit des sentiments, du destin et de la liberté. »

Commentaire
J’ai pris ce livre en grippe à la page 19 quand l’auteure m’a annoncé en grande pompe que la note de musique préférée de l’héroïne était… le do mineur!!!  À ce moment-là, je me suis dit « Oh my god… ça commence bien! »!  Il va falloir que je refasse mes classes de théorie parce que la note « do mineur » ou « mi majeur », jamais entendu parler.  En fait, dès qu’il était question de termes musicaux, je les ai sentis plaqués là pour faire « livre sur la musique » ou encore pour faire joli.  Je me suis même demandée si l’auteure connaissait réellement leur signification… Mais bon… on va se dire qu’en Europe ou au Québec, l’utilisation de la terminologie musicale peut être différente… ou que mes cours de théorie musicale sont passés date (Luciiiie… si tu tombes sur ce livre, j’aimerais bien ton avis là-dessus!!!)

J’ai choisi ce livre dans ma pile parce que je voyais un tas de billets à son sujet.  Je me suis alors dit que si ça continuait comme ça, j’allais connaître tout le livre sans l’avoir lu et que je n’aurais donc jamais le goût de le lire. Et comme ce livre est apparu dans ma pile sans crier gare (et c’est même vrai, cette fois… je l’avais commandé pour ma swappée qui le voulait et il est arrivé 2 mois plus tard dans les maritimes… je n’ai pas eu le choix de le garder), il ne fallait quand même pas le laisser moisir sur l’étagère à tout jamais!!!  Quelle horreur, n’est-ce pas!!!!

Bref, j’ai poursuivi ma lecture et finalement, ce n’est pas si mal.  Le fait de savoir que l’héroïne a réellement existé (et qu’elle était concertiste, et qu’elle a été soignée par Mesmer) a beaucoup aidé mais je dois aussi admettre que cette Maria Theresia est quand même bien attachante. Je voulais réellement savoir ce qui allait arriver.  De plus, la plume est généralement très simple et agréable.  Ca se lit de rien! L’arrière-plan de la Cour viennoise sous Marie-Thérèse d’Autriche (la maman de Marie-Antoinette, si je ne m’abuse) est également intéressant, bien qu’effleuré seulement. 

J’ai considéré ce roman comme l’un de ceux sur le passage à l’âge adulte, sur l’acceptation de la différence versus la normalité.  Une célébration de « l’autrement ».   Je n’ai pas nécessairement vu la cécité glorifiée mais plutôt une ouverture sur le monde qui a été difficile à vivre et qui a engendré une femme fonceuse malgré son handicap.  Parce que Mesmer ou pas Mesmer, j’imagine qu’elle aurait bien fini par s’ouvrir les yeux sur la réalité qui l’entourait… de façon métaphorique du moins!  J’ai trouvé le parallèle intéressant et j’ai aimé la femme que Maria Theresia, la jeune fille naïve est finalement devenue. 

Par contre, à aucun moment, je n’ai entendu la musique dans l’histoire.  On en parle, on clame l’amour de la musique au même titre que l’amour d’un dieu… mais je ne l’ai pas vraiment ressentie à travers les mots de l’auteure. Bon, ok, c’est probablement en raison de ma « prise en grippe » du début mais j’ai trouvé un peu artificiel tous les propos musicaux. 

C’est tout de même agréable à lire, mais sans plus. 

Question pour les connaisseurs: la partition sur le dessus, est-ce que c’est celle d’une composition de la réelle Maria Theresia?  Le concerto que Mozart lui a dédié? Je ne connais pas du tout ces oeuvres mais je suis une horrible curieuse!!!

7/10

La chambre des dames – Jeanne Bourin

Résumé
« Jamais le Moyen Âge n’avait inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d’une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis.  Jeanne Bourin y conte l’existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement de deux d’entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie.  Tout semble tranquille, assuré.  Rien ne l’est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.

 

Si l’intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l’est pas.  Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s’est plu à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en ce XIIIe siècle rayonnant où l’on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle.  Et bien des idées reçues se voient battues en brèche. » 

 

Commentaire

Il s’agit encore une fois d’un livre de voyage, acheté au musée du Louvres suite à une suggestion de Stéphanie (eh oui, encore!  Il fallait bien vous imaginer qu’en plus d’une semaine, on réussirait bien à parler bouquins un peu!!).  Je lui avais en effet mentionné que je souhaitais lire un truc se passant à Paris au Moyen Âge qui serait assez juste historiquement et elle m’a proposé ce titre, que j’ai lu dans l’avion pour Vancouver (je sais, ça fait bizarre, dit comme ça!).

 

J’ai lu ce livre avec un plan de Paris dans les mains, en essayant de situer les endroits mentionnés par rapport au Paris post-Haussmann qui existe aujourd’hui.  J’étais toute contente à chaque fois que je reconnaissais un endroit ou que j’y avais passé… c’est mon petit côté bébé!  J’ai aussi retrouvé beaucoup de points communs entre ce qui est expliqué dans le roman et ce que j’ai pu apprendre dans mes diverses visites pendant mon voyage.  Je sautillais de joie quand, à la description d’un objet, je pouvais me dire que j’en avais vu un exemplaire dans tel ou tel musée!  Les coutumes de cette classe sociale ainsi que leurs croyances sont très bien décrites et l’écriture, simple malgré les termes parfois peu courants (parce qu’ils réfèrent à des objets qui ne sont plus utilisés), m’a transportée dans cette autre époque d’où je revenais à peine après ma lecture de « La dame à la licorne ».   Chaque objet est décrit et le cadre de référence est totalement différent.  Tous les éléments de l’histoire sont interprétés avec la culture de l’époque et les conclusions qui en sont tirées sont parfois à des années-lumière de ma façon de penser!  L’omniprésence de la religion, l’importance des prières (un peu plus et le médecin les prescrirait), les réactions des personnages, tout s’inscrit dans ce contexte particulier.  Bref, le côté historique du roman m’a beaucoup plu et mes dernières lectures ont réussi à me réconcilier avec cette époque dont je ne connaissais que les clichés.  D’accord, on relate ici la vie d’une classe sociale aisée mais j’admets que je préfère ça aux accumulations d’horreurs qui, bien que présentes, ne semblent pas représenter complètement l’époque. 

 

L’histoire proprement dite raconte simplement le quotidien d’une famille dont la vie sera bouleversée.  Dans ce roman, si j’ai quand même l’histoire – on veut savoir ce qui va arriver – je n’ai toutefois pas été emportée par les passions de ces femmes que j’ai eu parfois un peu de mal à comprendre.  Je ne me suis identifiée à aucun des personnages et la trame est somme toute banale.  J’ai par contre beaucoup apprécié l’analyse des sentiments des deux femmes avec la lunette de l’époque.  Mathilde, la mère, m’a particulièrement touchée et c’est à ce personnage que je me suis davantage attachée.  J’ai bien aimé voir la vie de sa fille Florie à travers ses yeux à elle.   Par contre, je dois admettre que si j’avais lu le roman à quinze ans, j’aurais sans doute craqué pour les personnages masculins et j’aurais vu l’histoire d’une toute autre manière! 

 

Bref, un livre vraiment très intéressant en ce qui concerne l’arrière-plan historique.  J’ai beaucoup apprécié cette visite au Moyen Âge, époque que j’ai maintenant le goût de découvrir davantage, ce qui n’était définitivement pas le cas après ma lecture de « Je, François Villon », que j’avais quand même apprécié… par moments!!

 

8/10

La réponse…


… à la question que certaines ont osé poser… et à laquelle je suis un peu honteuse de répondre…

… 27 qui comptent…
… et 15 qui ne comptent pas !!!!