Résumé
« En 1939, David Selznick porte à l’écran le célèbre roman de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent, un best-seller pour une superproduction, celle d’un film aujourd’hui légendaire.
Ce livre, célébrant le 50e anniversaire de la première, ouvre les coulisses d’une fabuleuse aventure. La genèse d’un film, sa légende se mêlent ici aux documents originaux: notes et télégrammes échangés par les acteurs principaux, images de tournage et de costumes. Parmi les photos, émouvantes évocations du film, quelques unes offrent le plaisir de découvrir les scènes disparues lors du montage. Les pages consacrées à Margaret Mitchell éclairenet le parallèle des vies romanesques, celles de l’écrivain et son héroïne. La recherche fiévreuse des interprètes, le choix des acteurs furent épiques et aboutirent à l’incarnation inoubliable par Vivien Leigh de cette Scarlett si têtue que Clark Gable, habité par Rhett, s’acharnera à la dompter. La terre de Tara, aimée et meurtrière, la ville d’Atlanta, ravagée par les flammes étaient le théâtre de toutes les passions: la mise en scène allait donc exiger des prodiges de réalisation. Au terme de cette gigantesque création jaillit l’effervescence de la Première, donnée à Atlanta. L’enthousiasme manifesté par le public fut au-delà de toute espérance et les plus hautes récompenses courronnèrent ce succès. »
Commentaire
Comme je suis dans la veine des « making of », je vais vous présenter les deux premiers que j’ai lus, à l’âge vénérable de 13 ans. Vous êtes surpris du film choisi?? Je crois avoir dit – maintes et maintes fois, d’ailleurs – qu’adolescente, j’étais complètement obnubilée par Autant en emporte le vent. Je le savais carrément par coeur, le livre ainsi que le film! Il m’était donc impossible de ne pas me jeter sur ce livre lors de sa sortie.
Le principal atout de ce « making of » ce sont les photos!!! Plusieurs photos à toutes les pages, des photos du film, des photos de scènes coupées, des acteurs, du tournage, de l’équipe, des décors du scénario… de tout quoi! Plusieurs sont très belles et j’avoue m’être fait des photocopies couleur et les avoir fait laminer pour décorer mam chambre et, par la suite, mon premier appartement, à 18 ans (je sais… mes trips durent parfois longtemps). Malheureusement, comme mon scanner parle toujours espagnol et que le simple fait de peser sur le bouton du scanner ne le fait plus fonctionner comme avant, je ne peux pas vous en présenter… mais elles sont superbes et accompagnées d’une petite notice explicative révélant souvent quelques unes de ces anecdotes de tournage dont je suis friande… mais qui ennuieraient probablement un lecteur qui ne serait pas passionné du dit film!! De plus, on apprend que Selznick, le producteur, était un grand passionné, mais carrément impossible à supporter en situation de stress! Il voulait tout faire lui-même, dépassait allègrement le budget, changeait et rechangait tout à mesure! Tous les réalisateurs (il y en a eu quand même trois!!) se sont plaint du fait qu’il n’avaient plus de scénario à tourner… car le script était réécrit au fur et à mesure, en pleine nuit!
On se retrouve aussi en plein âge d’or d’Hollywood, quand les stars étaient mythiques et le cinéma bien différent de ce qu’il était aujourd’hui. Le technicolor étant tout de même assez récent, les ordinateurs inexistants et les moyens technologiques, bien différents d’aujourd’hui. Il y a aussi le contexte social, l’image des acteurs – qui devait être parfaite – et tout ce glamour qui était omniprésent. J’adore cette période du cinéma pour cette raison… le mythe, le côté irréel!
Encore une fois, le livre est divisé en chapitres bien définis (l’auteure, le producteur, les préparatifs de tournage, le tournage, les costumes, les maquillages, les décors, la postproduction, la première et les Oscars). Le texte est généralement court (quelques pages) et les illustrations nombreuses. Le tournage de ce film est un roman en soi!!
Bref, à lire pour les fanatiques de GWTW!!
PS: Vous aurez certainement remarqué que ces livres sont en français… eh oui, dans ma région lointaine, les livres en anglais, ça n’existait pas à l’époque… ou presque! Et comme mes parents ne lisent pas anglais (ma mère n’a appris cette langue que récemment), nos voyages à Montréal étaient davantage centrés sur La Ronde que sur Chapters!!! De là le français!!!