Docteur Qui??

Je suis bizarre.  Ça commence à être un fait établi.  Et je lis beaucoup moins depuis les dernières semaines, je pense que ça paraît aussi sur le blog.  Mais il y a une raison à ça… ou plutôt DES raisons!!!  C’est que quand j’aime, je ne fais pas ça à moitié, voyez vous!!

L’historique!  Il y a quelques semaines, je me suis tapé un super marathon de Dr. House.  J’ai pu me pâmer devant Hugh Laurie à mon goût (selon moi, il est hilarant… réellement!!).  Mais bon, comme dans les deux dernières semaines, j’ai failli mourir de trois cancers différents, deux maladies dégénératives (rapides bien entendu), trois bactéries-voraces-mangeuses-d’hommes, mes proches se sont inquiétés et ont blâmé le pauvre Greg!  Il a définitivement été évincé quand j’ai confondu une plaque d’urticaire avec une piqûre de mouche tsé-tsé et que j’étais certaine que si je m’endormais, je ne me réveillerais plus.  Alors, une bonne âme m’a arraché mes séries de House et les a mises hors d’état de nuire, malgré mes cris déchirants, mes menaces et mes supplications à fendre l’âme. 

Hypocondriaque vous dites?  Naaaaaaaaa jaaaaaamais!!!

J’ai donc sauté à pieds joints sur un autre « Doctor » qui m’attendait dans ma bibliothèque (ben oui, c’est le lien avec les livres… je range mes coffrets DVD sur une étagère de ma bibliothèque) et… j’ai disparu pendant presque 2 semaines!  En fait, c’est la faute à Ys, tout ça!  C’est elle qui m’a envoyé quelques épisodes dans le cadre du London Swap.  J’ai écouté le premier du DVD et j’ai décidé de ne pas m’auto-spoiler davantage… et j’ai demandé les coffrets du début en cadeau de Noël!  Mal m’en prit!  Je manque cruellement de sommeil depuis que j’ai commencé à écouter ça… et également de sujets de conversation… certaines personnes pourront d’ailleurs en témoigner!!  Je suis complètement et totalement addict à cette série!!! 

Qui c’est, ce Doctor?  Je n’entrerai pas dans les détails de la série… pour ça, je vais vous envoyer lire le billet d’Ys qui a tout dit ce qu’il y a d’intérssant à ce sujet et je me contenterai d’être anecdotique, comme toujours!!  Mais quand même, voici un portrait global.  « Doctor « Who », c’est une série kulte anglaise qui a recommencé à tourner il y a quelques années (il y a 4 saisons à ce jour, je crois) et qui met en scène « The Doctor », un Time Lord, seul descendant de sa race, qui voyage dans le temps et l’espace.  Le Doctor est complètement disjoncté et se balade dans le Tardis, son vaisseau-vivant-réparable-à-coups-de-marteau, pris sous la forme d’une cabine de police des années 50.    Il a la capacité de se regénérer (nous en sommes au 10e ou 11e Doctor, actuellement je pense et dans les séries que j’ai écoutées, il se balade un peu partout avec Rose Tyler, humaine d’une vingtaine d’années.  Bien entendu, j’adore le duo Rose-Doctor (qui ne sont pas un couple mais qui s’adorent sans le dire… mais en le prouvant plein de fois) qui me font sourire et rire à chaque fois!  Le Docteur est complètement craquant (pas sexy là… juste complètement sweet malgré tout), complètement british… et a un sourire incroyable!  Sourire soooo enthousiaste que l’on voit quand il sauve le monde, quand il rencontre un grand homme ou… quand il réalise qu’il est seul face à une armée de bibittes extra-terrestres!!!  J’adore le fait qu’il a tout vu mais s’émerveille encore de tout plein de choses!

Ah oui, ai-je dit qu’il y avait des gros méchants et des extra-terrestres partout dans la série?  Parce que oui, il y en a!  Et des Kistchissimes à part ça!!!  Je pense que c’est ce que je préfère dans la série, ce côté désopilant et « je ne me prends pas au sérieux ».  Le TARDIS a l’air d’un vaisseau des années 30, les Daleks, ses piiiires ennemis du monde entier, ceux qui ont anéanti les Time Lords, ont l’air d’un mis entre R2D2 qui auraient eu la varicelle et une armée de syphons à toilette.  Lady Cassandra, la dernière humaine est… Lady Cassandra!!!   C’est complètement sauté!!  À chaque épisode, ils sauvent le monde, bien entendu!!  Et c’est génial!!   J’avoue avoir une petite préférence pour les épisodes qui se passent dans le passé (celui de Dickens, entre autres… quoi, ça étonne???) mais bon, je me suis rarement ennuyée, à part peut-être l’épisode de la saison 2 où on ne les voit presque pas!  Les monstres kitch et complètement cinglés (Un exemple – tiré d’un autre épisode?  : Exterminate – Delete – Exterminate – Delete… etc. etc. etc.   Ya qu’un mot à dire à ça: « stie » comme on dit en bon français-québécois-colon-un-peu!!), ça fonctionne juste avec The Doctor!!! 

Alors ça y est, je me suis tapé 2 saisons complètes en pas tout à fait 2 semaines.  Je suis disparue de la surface de la terre (heureusement, je ne suis pas dans un univers parallèle… mais pas loin) et je me suis baladée everywhere et everywhen!  J’avoue avoir une préférence pour le premier docteur (celui à grandes oreilles, comme le dit Ys) mais je me suis habituée au deuxième maintenant… j’ai réussi à les voir comme un seul personnage, ce qui n’était pas le cas au début de la saison 2!  Et que dire de Jack Harkness!!!  J’ai failli perdre connaissance quand je l’ai vu dans son petit habit de l’armée, là… MY GOD!!!  J’adore le personnage, complètement arrogant, sûr de lui, inventif et bisexuel.  La scène où on s’en rend compte est géniale, du moins selon moi!  Bien entendu, je veux écouter Torchwood, maintenant!!!  Et là, je viens de pleurer carrément toutes les larmes de mon corps à la fin de la saison 2…  Ce qui arrive, c’est comme mon pire cauchemar…

NON MAIS C’EST PAS HUMAIN DE NOUS FAIRE ÇA!!!

C’est soooooo sad!!!  Une petite larme qui coule devant une télé, ça m’arrive parfois… mais 10 minutes de gros sanglots, c’est plus rare!!!  Mais c’est arrivé… Vraiment, je suis certaine que la série était commanditée par une compagnie de kleenex!!!  Non mais!!! 

Ceux qui ont vu la suite, je boycotte ou je continue?  Est-ce que… (j’imagine que vous voyez parfaitement ce que je veux dire… et je ne veux pas spoiler!) Parce que là, je suis vraiment, vraiment insultée!!!    J’imagine que je vais en revenir… j’espère du moins parce que je suis carrément accro et vendue à la série!!  I loooooooooove it!!!

Bon… maintenant, au lieu d’avoir peur de mourir d’une maladie inconnue, je panique à chaque fois qu’un avion passe au-dessus de la maison (à noter, j’habite à 10 km d’un aéroport où il y a pratiques de F-18..
. imaginez le résultat), je pense que tous les bruits bizarres sont dus à des extra-terrestres, je n’ose plus m’approcher de la télé et je prends les gens étranges (ou sujets aux flatulences) pour des Slitheen in disguise… mais bon, c’est un moindre mal, non?? :))

Un dernier commentaire??  Faaaaaaaaaantastic!!!

(Je sens que je vais me remettre à pleurer!!!)

Plum Lucky – Janet Evanovich

Résumé
« Stéphanie Plum a une façon bien à elle d’attirer le danger, les êtres bizarroïdes, la malchance… et des hommes mystérieux.  Et personne n’est plus mystérieux que l’immensionnable Diesel.  Il est de retour et est sur la trace d’un petit homme en pantalons vers qui a perdu un gros sac d’argent.  Le problème, c’est que l’argent n’est pas exactement perdu.  Grandma Mazur l’a trouvé et, comme tout bon citoyen du Jersey, a acheté un Winnebago adapté pour personne verticalement handicapées et s’est dirigée vers Altantic City pour dévaliser les machines à sous.  Avec Lula et Connie, Stephanie part à sa poursuive et elle se retrouve en plein milieu d’une histoire hallucinante impliquant un sac d’argent triplement volé, un cheval de course et un crapaud. « 

Commentaire
Ok, premier commentaire, ce livre est DORÉ.  Mais pas un joli or dépoli et chic, là… vraiment doré.   Le genre de doré brillant métallisé du crayon à colorier numéro 935 chez Prismacolor (ne cherchez pas à comprendre… j’ai une mémoire stupide en ce qui concerne les chiffres et en plus de numéros de téléphone, de dossiers, d’adresses, de combinaisons de cadenas divers, je connais tous les numéros des crayons Prismacolor, du moins ceux utilisés quand j’étais petite.  Par coeur.  Alors que je n’en ai pas vu depuis 10 ans… Mon préféré, c’était le rose 929.  Bref, je suis bizarre.) Le genre de doré qui fait mal aux yeux quand on le tient au soleil… le genre pas très discret, en fait! 

Mon expérience a été bizarre avec ce livre.  En fait, autant j’aime les aventures de Stephanie Plum, autant le dernier « Between the numbers » m’avait un peu déçue.  Et j’avoue ce livre-ci a été divisé en deux période assez distinctes.  La première (qui couvre les deux tiers du livre), alors que je lisais tranquillement dans mon bain, sans témoin a été sans trop d’éclats.  Des sourires qui ne font pas trop mal aux joues mais rien à se rouler par terre.  Toutefois, pendant ma seconde période de lecture – en pleine heure du dîner donc, devant témoins multiples – j’ai dû retenir les éclats de rire à tout bout de champ!!  Bref, la fin m’a un peu réconciliée avec le début!

Nous avons donc à faire à Diesel dans ce livre, comme dans les autres « Between the numbers ».  Diesel doit retrouver Snuggy, un petit homme habillé de vert qui se croit invisible parce qu’il est persuadé d’être un leprechaun (c’est quoi en français, un farfadet??)  Et quand Diesel apparaît à Trenton, il apparaît chez Stephanie, idéalement!  Nous les suivons donc à Atlantic City à la recherche de Grandma Mazur qui est fermement décidée à dépenser un million aux machines à sous.  En fait, tout le passage à Atlantic city ne m’a pas ennuyée… mais presque, à l’occasion.   Le seul moment mémorable pour moi étant Lula qui essaie de « faire diversion » armée de son kit en la mé doré et d’un grand sceau de 25 cents!

Une fois partis d’Atlantic City, j’ai trouvé plus de moments comiques!  Snuggy discute avec les animaux (discuter dans le genre qu’ils répondent) et plusieurs scènes avec Doug le cheval m’ont bien plu!  De plus, les brèves apparitions téléphoniques de Ranger m’ont mise dans un état de grâce!!!  Une certaine scène au lave-auto m’a fait m’étouffer (myyyy god les images mentales!!!) et Stéphanie est fidèle à elle-même!!

Bref, un livre qui démarre lentement mais qui finit plutôt bien, selon moi!

Mon extrait préféré (celui qui m’a le plus fait rire, en tout cas);

« Yo » Ranger said
« Yo yourself.  I was wondering if I could park something in your garage for a couple of days »
« Something? »
« A horse. »
A moment of silence.
« Babe » Ranger said.
« He used to be a racing horse. »
More silence.
« He’s sort a a homeless horse » I said.
« I’m leaving for the airport in two seconds, and I won’t be back for a couple days.  You can put the horse in the garage but I don’t want that horse in my appartment. »
« Who would put a horse in an appartment?  That’s dumb. »
« Where’s the horse staying now? »
« My appartment. »
« I can always count on you to brighten my day, » Ranger said.  And he disconnected.


*soupir* Ranger *soupir*… J’adooore les conversations Ranger-Stephanie.  J’adore Ranger. J’adore tout ce qui touche Ranger de près ou de loin, en fait.  Je sais, aucune objectivité!

7/10

Harlequinades…

Saviez-vous que j’avais dans ma bibliothèque une véritable pièce de collection??  Bon, ok, en fait, je mens un peu, il était chez ma mère et même pas dans la bibliothèque mais plutôt dans les anciennes armoires de l’ancienne cuisine de ma grand-mère (ben oui, on avait deux cuisines chez moi… celle de maman et celle de grand-maman!), où il avait été inconsciemment « garroché » avec presque 800 de ses congénères…  Faire subir un tel traitement à un tel livre rare-et-maintenant-introuvable, est-ce humainement possible??  Pourtant, c’est bel et bien ce qui est arrivé et cette fin de semaine, armée de tout mon courage, j’ai consciencieusement vidé les dites armoires (parce qu’avec leur disposition, impossible de faire autrement) pour retrouver cet élément historique de l’histoire de la littérature!!

Mais voyez donc!!

Quoi, vous ne voyez toujours pas???  Mais regardez donc le petit chiffre en haut à gauche du roman!!!  C’EST LE CÉLÈBRE HARLEQUIN NUMÉRO 1, publié en l’an de grâce 1977!!!   Vous pourrez aussi observer que je lui ai – enfin – concocté un décor digne de sa kitchitude (je sais, m’man, je n’ai rien à penser pour faire des niaiseries pareilles…) afin de le mettre en valeur!  (Et pour la petites histoires, j’ai – bien entendu – réussi à donner un bon coup de pied dans les coupes avant d’avoir le temps de les ranger… elles ne sont donc plus de ce monde… mais le vin a survécu!!) 

Je sais, je sais… je ne sais trop comment vous faisiez pour vivre sans savoir qu’il existait… voici que grâce à moi, vous avez ENFIN pu poser les yeux sur ce livre légendaire… et juste pour ceux qui doutent encore, le voici en gros!

Comme vous pouvez voir, il a du vécu!!!!  Je n’ai pas réussi par contre à récupérer mon Harlequin préféré, un joyau nommé « Mon mari cet étranger« , récit émouvant d’une femme, véritable princesse de glace, mariée pour l’argent à un homme ténébreux, beau et riche.  Mais imaginez-vous que ce mariage n’a jamais été consommé parce que l’homme ne voulait qu’une hôtesse pour sa maison et non pas une épouse et que, soudain, après quoi… 10 ans, ils tombent soudain terriblement, passionnément en amour et, comme ils sont mariés – comme c’est pratique), ils ont le droit de coucher ensemble pour conclure le tout!!!  Édifiant, non?  Comment est-il possible de se passer d’un tel chef d’oeuvre!  Mais bon, il semblerait qu’il se soit perdu dans les méandres du temple de la renommée harlequinesque!!

Et comme j’ai fouillé un bon moment pour trouver cette pépite, voici mes réflexions « on the spot » face à certains titres…

Celui-là, je l’ai vu vite… et j’étais certaine que le titre était « La canine d’ivoire« … aurais-je des obsessions vampiresques??? 

Quant à ce livre, quand je l’ai vu vite, j’ai tout de suite protesté!  Pour que cette affirmation soit vraie, faut enlever « des ténèbres », non??
Le prince : Firth!!
Comment ça, de la suite dans les idées??

Et finalement, une petite poignée de livres aperçus au cours de ma recherche du numéro 1… pourquoi je les ai choisis?  C’est qu’ils m’ont fait penser à des bloggueurs ou des blogues d’une façon ou d’une autre!  Comme de quoi certaines bloggueuses ont même un Harlequin en leur honneur!!!  De qui je parle, vous pensez??  Je lance un concours-où-on-ne-gagne-rien-parce-que-c’est-trop-facile!!!


Je sais, je sais, ce n’est même pas subtil!!!  Ce n’est même pas des énigmes, en fait!  Pas du tout du tout!!!  Juste une preuve de plus qu’on trouve de tout (enrobé de guimauve) dans les Harlequin!! :))

PS: Quoi?  Je n’ai rien à dire alors je vous abreuve d’Harlequinades un peu ridicules???  Et bien devinez quoi???  Vous avez raison!  J’ai terminé « Drood » mais j’attends Pimpi pour publier mon billet et je suis carrément en train de fossiliser devant ma télé ces jours-ci!!!   Résultat: les billets lecture sont plus rares et je dois me rabattre sur quelque chose!!!  À bientôt!! 

Paper Towns – John Green

Résumé
Quentin Jacobsen a idéalisé depuis son tout jeune âge sa voisine, la magnifique et aventureuse Margo Roth Spiegelman.  Il la regarde de loin, ils ne sont pas du même cercle.  Alors, quand elle ouvre sa fenêtre et l’entraîne dans une nuit folle (ne pas penser mal… juste une nuit de folie!), il la suit sans hésiter.

Après leurs aventures nocturnes, à son retour en classe, il découvre que Margo, depuis toujours une énigme, est devenue un mystère.   Quand il découvre des indices, et qu’il constate qu’ils lui sont adressés, il se lance dans cette quête à corps perdu.  Sauf que plus il avance dans sa recherche, moins il reconnaît la Margo qu’il a toujours vue de loin…

(traduction et adaptation maison du 4e de couverture… bien entendu, on ne nous invite pas à « ne pas penser mal » sur la dite couverture…)

Commentaire
J’ai lu ce livre il y a plusieurs jours et je l’avais oublié dans un de mes nombreux sacs, en me disant que je ferais le billet plus tard… sauf que ça m’est sorti de la tête (le billet, pas le livre!) et que je réalise aujourd’hui que je n’ai encore rien écrit sur ce roman jeunesse qui, par ailleurs, m’a bien plu.   C’est le premier livre de John Green que je lis (il est l’auteur de « Qui es-tu, Alaska ») et j’ai été agréblement surprise par la plume de l’auteur, à la fois simple et agréable à lire.  

Cette histoire pour ados ou jeunes adultes, raconte l’histoire de Quentin (dit Q).  Quentin a toujours connu Margo; c’est sa voisine.  Ils ont joué ensemble jeunes mais maintenant, ils évoluent dans des cercles bien différents.  Aux yeux de Quentin, aux yeux de tous, Margo est cette fille pétillante, aventureuse, qui n’a peur de rien, qui fuit la maison pour aller faire une ballade sur le Mississippi en laissant des indices pour la retrouver.  Non pas que Margo ne soit pas gentille avec lui ou rien de tel… ils ne se côtoient juste pas.  Et soudain, la voilà qui lui propose une soirée d’aventures comme elle seule en a le secret.  Pour Quentin, c’est une porte qui s’ouvre sur autre chose, une autre façon de vivre… mais soudain, mystère, Margo disparaît.  Comme ça.  Et Quentin, seul dans ce monde redevenu ordinaire, mais difficilement supportable, vu qu’il a entrevu d’autres possibilités, se lance à sa recherche, aidé de ses deux grands amis, à l’aide d’indices qui semblent laissés pour lui. 

J’ai bien aimé cette réflexion sur la quête d’identité, sur la vacuité que l’on ressent parfois à l’adolescence (c’est là la signification de « Paper Towns » et c’est expliqué assez tôt dans le roman alors je ne spoile pas vraiment), sur l’image projetée, sur ce qu’on est vraiment.  J’ai trouvé que l’auteur décrivait avec assez de justesse ces sentiments, cette quête de grandeur et d’idéaux.   C’est aussi un roman de passage à l’âge adulte (comme souvent dans ce type de littérature), sur la fuite de l’enfance.  J’aime toujours ce thème, il réussit à me toucher à chaque fois.   Et bien que certains stéréotypes soient présents, les personnages ne sont pas toujours ce qu’ils semblent… et j’ai eu de bonnes surprises!

La quête de Quentin est rythmée entre autres par un poème de Walt Whitman (vous savez, le poète… celui qui est accroché en haut du bureau du professeur dans le film « Dead Poets Society »… c’est un peu honteux mais je l’ai découvert avec ce film, vrai de vrai!!), que Margo a laissé comme indice et sur lequel il est amené à réfléchir.  J’ai beaucoup apprécié le procédé (j’aime toujours la littérature dans la littérature!) même si tout est très, très bien expliqué.  Bien pour le public auquel ça s’adresse, un peu plus tannant pour un adulte… mais ces explications n’empêchent en rien une réflexion plus personnelle…   J’ai aussi vraiment apprécié le dernier quart du roman, la dernière aventure racontée…  J’ai trouvé l’atmosphère adolescente bien reproduite, je m’y serais crue.  J’admets avoir trouvé quelques longueurs dans la partie centrale (quand la « chasse au trésor » piétine un peu) et bon, est-ce toujours crédible… mais en fin de compte, je garde un bon souvenir du roman.   C’est d’ailleurs un auteur que je relirai sans doute!

8/10

Vampire Knight – tomes 1-2 – Matsuri Hino

Résumé
L’académie Cross comprend deux groupes d’étudiants: la Day Class et la Night Class.   Le soir, quand les étudiants de jour retournent à leur dortoir, ils croisent les étudiants de nuit qui s’en vont à l’école. Yuki Cross et Zero Kiryu sont les Gardiens de l’école, ceux qui doivent protéger les étudiants de jour contre le sombre secret de l’académie: la Night Class est remplie de vampires. 

Yuki Cross n’a aucun souvenir de son passé avant le moment où elle a été sauvée d’une attaque de vampires dix ans plus tôt.  Elle a été adoptée par le directeur de l’académie Cross et travaille maintenant aux côtés de Zero pour protéger les secrets de l’Académie.  Yuki croit que les vampires et les humains peuvent coexister paisiblement mais son partenaire a des idées différentes…

(traduction (très) approximative du 4e de couverture)

Commentaire
Ça y est je suis accro à une nouvelle série Manga!!!  J’ai définitivement traversé le point de non-retour et je veux tout, tout, tout savoir ce qui va arriver à Yuki, Zero et Kaname!!!  J’ai même osé lire ce manga en pleine cafétéria de l’hôpital où je travaille (en compagnie de gens parfois très très sérieux… ou qui se pensent très très sérieux, mais avec des références différentes des miennes.)  pour connaître la fin du tome 1 et commencer le tome 2!  Je vous rappelle que la couverture de ce manga implique des roses, du sang, des chaînes (autour du cou d’un des garçons), un gars qui a l’air de manger une paire de gants et une fille en jupe courte avec un fusil dans les mains. IL ne manque que le fouet pour que le portrait soit complet!  Si c’est pas de l’amour, ça!!!  Je ne saurais trop remercier Pimpi de m’avoir offert ces deux tomes pour notre non-swap!!!

Nous avons ici affaire à un « manga rose-tirant-sur-le-rouge » (à cause du sang… pas d’autre chose) alors, bien entendu, il nous faut une fille et deux garçons; c’est classique!  De plus, il faut bien des petits coeurs, des expressions très ados et tout ce qui va avec!  Mais je commence à avoir l’habitude, maintenant, avec ce genre de manga, alors qu’au départ, ça m’énervait passablement.

Ici, nos deux garçons sont le sombre Zero, son collègue Gardien refermé sur lui-même et qui repousse toutes les tentatives amicales de Yuki ainsi que Kaname, vampire de son état, celui-là même ayant sauvé Yuki 10 ans avant.  Yuki est folle amoureuse de lui, bien entendu mais à ce moment-ci, on ne sait pas trop ce qu’il pense, avec son éternelle attitude décontractée (je me demande bien quel est son objectif, à celui-là, d’ailleurs!!  Il m’intrigue et semble teeeellement être au-dessus de tout ça!).   Ces premiers tomes mettent l’histoire en place et jettent les bases de ce monde vampirique en particulier.  De plus, dès le premier tome, certaines révélations sont faites à propos de l’un des personnages, qui expliquent en bonne partie son comportement.  Et je me demande bien comment ça va finir, tout ça!!

J’ai bien aimé l’univers graphique (je démêle les personnages… enfin, presque tous les personnages, c’est déjà ça…), l’atmosphère un peu sombre, les grands manoirs, le côté éblouissant des vampires (aucune inquiétude à avoir, ça n’a rien à voir avec la version « scintillante » d’Edward dans la version filmée de Twilight) et les tourments intérieurs des personnages.  Chaque personnage semble avoir un côté caché qu’il me tarde de découvrir d’ailleurs. 

Et pour LA question (même pas besoin de la poser… ceux qui me connaissent le moindrement savent très bien ce qui va suivre!!): Pour l’instant, je veux encore les deux!!  J’ai une mini-préférence pour Zero mais le vent peut encore tourner!!!  Je vais attendre de voir la suite pour faire mon choix final!!

Merci encore Pimpi qui m’a offert les deux premiers tomes en anglais. (je n’ai bizarrement aucun problème à lire les mangas en anglais, on dirait que j’avale mieux le langage « ado » en langue de Shakespeare… même si on est bien loin de Shakespeare ici, je l’avoue!!).  Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver la suite de la série.  Elle est finie?  Il y a combien de tomes??

Où il est question de doigté…

… mais pas au piano!

Pris chez Lou (et chez quelqu’un d’autre aussi au début de la semaine… j’avais essayé mais je ne me souviens plus de mon score… et ma mémoire me fait cruellement défaut pour me rappeler de l’endroit où j’avais pris ça… la personne concernée n’a qu’à me faire un signe pour que je rajoute son lien!)…

56 mots

Speedtest


Ce qui siginifie que j’ai définitivement perdu mes 60 mots minute :(( Je perds de la dextérité, on dirait (tous ceux qui m’ont entendue jouer du piano récemment pourraient en témoigner, d’ailleurs!!!)  Que ce n’est donc pas drôle de vieillir!!!

Ensuite, par curiosité,  j’ai essayé en anglais… et ça donne ça:

71 words

Speed test


Ok, ça fait moins de caractères et c’est tout plein de petits mots de 2 lettres, je ne suis même pas allée particulièrement vite… mais ça me réconcilie pareil!! Ça ne m’en prend pas gros pour me faire plaisir, non!!!

The boy next door (Mélissa et son voisin) – Meg Cabot

Résumé
(inventé par moi – chose rare, vu que je suis la paresse incarnée – vu que le 4e de couverture anglais est comme… bizarre et que la couverture en français raconte des niaiseries…)

Mélissa Fuller – journaliste people au New York Journal) est toujours en retard.  Sauf que ce matin-là, elle a une bonne raison; elle a retrouvé sa voisine sans connaissance dans son appartement.  Et comment a-t-elle fait?  Ben voyons!  Même si elle vit à Manhattan, elle est une bonne voisine et ne comprenait pas pourquoi le chien jappait encore et pourquoi son journal n’est pas entré dans la maison!  Il lui fallait aller voir!

Bref, sa voisine, Helen Friedlanders, 82 ans et multimillionnaire, est dans le coma et Mélissa est prise avec les horaires de son chien… qui nuisent sérieusement à son travail au journal.  Elle se met donc à la recherche de Max, le neveu de la dame, pour qu’il s’occupe du chien.  Sauf que Max est occupé à Key West avec Vivica (oui, LA Vivica) et qu’il n’a aucument l’intention de s’amener à New York!  Il demande alors à John, ancien copain d’université qui lui doit une faveur, de se faire passer pour lui, rien de moins.  Sauf que John est beau, grand, drôle… et partage beaucoup de goûts bizarres avec Mélissa… 

Et de plus, Mélissa croit qu’il s’appelle Max, qu’il est un photographe et un célèbre homme à femme, ce qui n’aide pas!!!

Commentaire
Ce livre m’a été offert par Pimpi dans le cadre de notre non-swap St-Valentin et comme ma grippe m’a donné le cerveau d’une amibe, j’ai pensé que c’était juste assez intellectuel pour moi en ce moment!  Ce qui était vraisemblablement le cas.   On nage en plein chick litt ici et non seulement ça!  C’est de la e-chick-litt : un roman épistolaire moderne, autrement dit par courriel!  Le format est intéressant et permet d’avoir des réactions « live » et rapides au lieu des longues semaines qui passent entre les lettres des romans épistolaires classiques, ce qui est plutôt drôle.  Il faut quand même être attentif pour savoir à qui s’adresse le mail et de qui ça vient (l’objet du message vaut aussi la peine d’être lu) et on reconnaît bien vite le style des différents protagonistes, tous assez hauts en couleurs.  Mention spéciale à l’adresse courriel de Stacey et de ces filles… j’était morte de rire!  Mes préférés?  Stacey, la belle-soeur de John en fin de grossesse et à la merci des ses hormones (qui, bizarrement, ne la rendent pas nécessairement maussade mais disons… légèrement obsédée par LA chose que son médecin lui a dit de ne pas faire d’ici l’arrivé du bébé), Mim, la grand-mère (que nous ne lisons pas trop souvent mais qui est quand même très drôle, avec ses – trop – bonnes manières et sa façon de voir les choses et Dolly, chroniqueuse au journal, potineuse par excellence et « testeuse » de cabinets de toilette… pour autre chose que l’usage habituel (bon, vous me direz que c’est un trip comme un autre… mais n’empêche que ce n’est quand même pas l’usage habituel de tels endroits).  

Ma lecture a été comme une grosse vague avec un creux au trois-quarts, en fait.  Au bout d’un moment, je trouvais les réactions exagérées (bon, ça, c’est normal… mais là, c’était selon moi exagéré-pas-drôle) et je trouvais qu’on en faisait un peu trop pour rendre ça dramatique quand c’était bien évident dès le début où ça s’en allait!  Aucune grande découverte dans ce roman, on se doute de tout dès le début, aucun suspense… mais ce n’est pas pour ça qu’on le lit!!   Bref, je ne sais trop si c’est à cause de la forme (j’ai trouvé fastidieux au bout d’un moment la lecture des entêtes), mais j’ai un un petit « down » en cours de lecture… qui est heureusement revenu vers la fin, où j’ai retrouvé mon plaisir de lecture.   J’ai trouvé ça drôle mais pas hilarant et guimauve à souhait.  J’ai surtout ri les moments où l’auteur (par le biais d’un mail d’une autre personne) parodiait justement cette guimauve… là, j’ai éclaté de rire!

Un style léger-léger donc!  Le personnage de Mélissa est drôle sans être troooop caricatural (bon, un peu quand même!!!  Elle adore regarder les catastrophes naturelles à la télé, est fan de bière, connaît Star Wars par coeur et s’intéresse réellement aux déboires de Wynona Ryder, Harrisson Ford et compagnie…) et a un agréable sens de la répartie!   C’est divertissant.  

À noter que j’avais déjà lu ce type de roman, composé uniquement de mails (Amour-etc.com de Amy Turner et Mark Van Wye… si vous avez l’idée d’aller voir, désolée à l’avance pour le billet poche…) et que je n’avais vraiment pas accroché.  Celui-ci m’a davantage plu!  Merci encore Pimpi pour cette idée distrayante et qui a considérablement agrémenté ma journée-grippe!

De plus, il paraît que c’est le premier tome de la courte série « Boy » de cette auteure…  je ne sais pas comment les autres tomes sont traduits en français par contre!

7/10

Les Vies d’Emily Pearl – Cécile Ladjali

Résumé
« Dans un manoir anglais, à la fin du XIXe siècle, Emily Pearl a trouvé une place comme préceptrice du fils d’un lord.  Le petit maître est attachant, son père est un veuf d’une séduction puissante.  Emily entame avec ardeur cette existence prometteuse.  Mais la réalité resterait fade sans les mots dont elle la colore, et sans les lettres de sa mystérieuse soeur Virginia, partie vivre en Amérique.  À son journal, Emily confie son espérance de la rejoindre, ses bonheurs et frustrations, ses amours avec le maître des lieux, ses grands rêves et bientôt, mille petits mensonges dont les conséquences parfois tragiques lui donnent le vertige… »

Commentaire
C’est grâce à Uncoindeblog que j’ai pu lire ce roman.  En effet, elle a eu la gentillesse de me le prêter, sachant que j’avais vraiment du mal à mettre la main dessus ici et que je voulais le lire.  Thanks miss!!!

J’ai aimé ce roman dit faux roman de genre qui prend la forme du journal d’Emily Pearl, jeune fille anglaise de descendance modeset employée d’un lord anglais comme préceptrice.  À travers ces pages, Emily nous livre son quotidien, sa rencontre avec lord Auskin mais surtout sa grande soif d’évasion, de liberté, de vivre comme elle l’entend dans ce monde où tout semble décidé d’avance pour elle.   Virginia, sa soeur aînée partie travailler à Londres et ensuite en Amérique, représente pour elle un idéal alors qu’elle se voit enchaînée dans sa « petite vie » mais rêvant de grandes choses, de vivre à sa guise.  Alors elle choisit sa façon à elle d’être libre et d’agir : en inventant une partie de sa vie – mais laquelle – dans un cahier, ce cahier, celui que nous lisons. 

Bizarrement, malgré ses actes, malgré ses réactions parfois froides face aux conséquences de ses actions, Emily Pearl a réussi à me toucher.  Parfois, elle m’a énervée, aussi, avouons-le!  Elle a un don pour se déculpabiliser!!!  Mais elle en devient touchante avec toute l’énergie qu’elle met à nier l’évidence et ses sentiments, tout ça pour être libre de toute attache, même émotionnelle.  À un tel point qu’on se demande parfois si elle est vraiment bien.  Elle avoue mentir dans son cahier… mais jusqu’à quel point?  Sa soeur, la mystérieuse Virginia, qui lui échappe tout le temps, qu’elle manque à chaque fois, existe-t-elle vraiment?  Comment séparer le vrai du faux dans tout ça.  Et les choses ne sont pas amenées avec des gros sabots, c’est très habile, presque imperceptible; je me trouvais un peu folle d’avoir pu douter de tant de choses et à la lecture des autres billets… j’ai réalisé que je n’étais pas la seule, même si…  Bon, je n’en dirai pas plus!  Je suis d’ailleurs curieuse de savoir ce que d’autres lecteurs en penseront!

Il m’a fallu un moment pour m’habituer au style de ce journal où on passe d’un personnage à l’autre sans autre transition que le symbole « : »…  Parfois, c’est la voix de Virginia, parfois Lord Auskin… mais c’est toujours le journal d’Emily!  Et disons qu’il n’y a ni guillemets, ni tirets pour aider à savoir qui dit quoi.  Ca peut sembler confus comme ça mais après quelques pages, on s’y fait et de toute façon, on se rend rapidement compte que la narration avait changé le temps de quelques lignes (ce n’est jamais bien long).  Mais tout de même, il faut porter attention, quoique ça ne m’ait pas empêchée d’apprécier la plume de l’auteure!

Un bon moment de lecture, bref.  J’ai aussi réalisé que je connaissais ce tableau, celui qui illustre la couverture (ok, j’avoue que j’ai passé une bonne heure à le chercher à coup de Google, vu que je ne connaissais pas du tout le titre ni l’artiste… alors que je n’avais qu’à lire le 4e de couverture, ce que je ne fais qu’au moment d’écrire mon billet… je me suis trouvée particulièrement brillante!!!).  Non-tronqué, voici ce à quoi il ressemble (The Misses Vickers – John Singer Sargent):


En toute bonne fille plongée dans un démêlage intense de vrai et de faux, il m’a tout de suite emportée dans une série de réflexions… c’était voulu?  Ca a un lien?  Bon, j’imagine que non, mais ça m’a occasionné une bonne dose de questionnements quand même!  Alors un gros merci à Uncoindeblog (je ne m’habitue pas à l’appeler comme ça… ça me demande un gros effort à chaque fois!!) pour le prêt!  Ne t’inquiète pas, je vais bien trouver le moyen de te le remettre, soit pas la poste ou bien qui sait… peut-être nous croiserons-nous au détour d’un coin de rue d’ici quelques mois!  Mais bon, ne te gêne pas si tu le veux avant!

8/10

Comment ça, j’ai de drôles de priorités??


Question: Quelle est la première réaction d’une LCA après avoir eu un accident de voiture??

(Là, je vous entends penser… « Bon, qu’est-ce qu’elle a fait encore??  Elle conduisait du mauvais côté??  Elle a mélangé la pédale du gaz et les freins??   Duuuuuu tout!!!  « Elle » était arrêtée derrière une filée d’autre véhicules quand une autre voiture n’a pas remarqué les 7 autres voitures arrêtées devant lui (ben quoi… la lumière était verte… on passe quand la lumière est verte non?  Pourquoi il aurait arrêté?!?!) et lui est rentré carré dedans… pour l’envoyer valser dans la voiture arrêtée environ 8 pieds en avant.  Donc, « elle » n’est pas duuuu tout responsable de ce qui a fini par être un carambolage de 6 voitures!!)

Alors je répète ma question.  Elle fait quoi, la LCA, après le dit accident?

Elle sort pour vérifier les dommages à sa pauuuvre petite auto qui roulait si bien?

Elle arrête la voiture afin d’éviter qu’elle explose?

Elle sort à toute vitesse avec sa trousse de premiers soins pour vérifier si tout le monde est correct?

Elle vérifie si elle n’a rien de cassé?

Elle appelle son boss pour les avertir de son éventuel et probable retard?

Elle récite con chapelet?

Naaaaaaaaaaa… pas duuuuuuu tout!!!

Elle se précipite sur son « sac numéro 2 », qui contient aujourd’hui 3 bouquins et 2 bouteilles de pepsi diet… et se dépêche de vérifier que les bouteilles n’ont pas explosé et trempé les livres en question!  Avouez que ça aurait été le drame.  Ensuite, elle vérifie aussi soigneusement que les coins de son tout nouvel (et énorme) exemplaire de « Drood » de Dan Simmons (ouiiiiii il est arrivé!!!) ne sont pas tout bousillés et rentrés par en dedans! 

Et ce n’est qu’ensuite, après avoir poussé un graaaaand soupir de soulagement, qu’elle vérifie chacune de ses articulations, récite son alphabet à l’endroit et à l’envers, se remémore  la date, l’heure et ce qu’elle a mangé ce matin (pour vérifier ses fonctions cognitives, sa situation dans le temps et sa mémoire)

Ben quoi… ya des priorités, dans la vie!!!

PS: Au fait, tous les résultats de ces tests maison étaient très corrects…  personne n’était blessé et par chance, j’étais seule dans mon auto.  Ma voiture est due pour une bonne job de carosserie par contre… et je vais me balader en voiture louée pour un bon 3-4 semaines. Quelle joie.

MirrorMask – Neil Gaiman et Dave McKean

Résumé
« Écoute ces enfants, dit Maman.  Ils veulent tous s’enfuir pour joindre le Cirque. 

Laisse-les faire, dis-je.  Je veux m’enfuir pour joindre la Vie Réelle. »

Commentaire
Bon, je ne sais pas ce qui s’est passé avec ce livre illustré pour la jeunesse, mais disons que lui et moi, ça n’a pas vraiment cliqué.  En fait, je me dis que peut-être qu’en raison de ma grippe, mes facultés mentales étaient affaiblies parce que je n’ai STRICTEMENT RIEN COMPRIS!!!   Mais là, vraiment rien!  Ce que je retiendrai du livre, c’est que les rêves font parfois peur!!  Pas transcendant, comme message, non??

En fait, MirrorMask, c’était au départ un scénario, qui a été transformé en film il y a quelques années.  Et seulement ensuite, il y a eu le livre.  Et ça se sent, mais là, vraiment.  Tout au long du livre, je n’ai eu que quelques flashes, quelques images, des scènes un peu pêle même où il manquait les transitions qui m’auraient permis de m’y retrouver.  Peut-être que si j’avais vu le film…

Mais bref, voilà ce que j’ai compris de l’histoire.  Helena a 15 ans et vit dans un cirque avec sa famille et voudrait avoir une idée de la vraie vie, quand soudain, sa mère tombe malade.  Et une nuit, elle est transportée dans un monde parallèle, son monde imaginaire à elle, où deux mondes s’affrontent sans merci, un monde peuplé de géants, de drôles de chats avec des ailes d’arc-en-ciel et de terribles nuages qui transforment tout en cendres.  Elle rencontrera Valentine (qui est un gars, bizarrement) avec qui elle tentera de trouver le MirrorMask pour ainsi réveiller la Reine Blanche qui est endormie.  Mais il y a la vilaine Reine Noire qui ne l’entend pas ainsi.  Et il y a un Very Useful Book aussi… C’est pas clair?  Non, je sais… mais comme je le disais, je n’ai pratiquement rien compris de tout ça alors c’est normal que je ne sois pas vraiment claire!!

Bref, une déception car les dessins de McKean n’ont pas réussi non plus à me transporter dans ce monde imaginaire.  Peut-être qu’en film, ça marche mieux.   Ici, c’est dépouillé, souvent très simple comme décor… Bref, je n’ai pas été émerveillée, ce qui est assez rare quand Gaiman est derrière le texte.   Pourtant, on sent l’imagination derrière tout ça.  Mais bon…  Il n’y a qu’un moment que j’ai trouvé « cute » à la toute fin!  Une chance que j’avais acheté ce livre à 0,99$ en vente dans mon grand magasin anglo préféré!!!

Donc, appel à l’aide… si quelqu’un sait de quoi il en retourne, sait de quoi on parle, voit des images là-dedans… je suis preneuse!!!  Peut-être apprécierai-je davantage si j’ai les clés de l’énigme!!

4,5/10