L’étape la plus complexe quand on part pour la fin de semaine…

Je pars pour un week-end détente tout à l’heure… j’en ai bien besoin et la copine (qui se nommera si elle le souhaite) avec qui je passerai le dit week-end semble en avoir autant besoin que moi!! 

Comme le programme comprend soirées à discuter bouquins, films et sexy men, spa, thé et bouquinneries, ça promet et je n’ai pas besoin d’apporter ma garde-robe au complet, ni même 22 paires de chaussures, ce qui est assez bien!  Un petit sac à dos devrait suffire… je le remplirai tout à l’heure d’ailleurs, faudrait pas que j’oublie!! Parce que bon, certains se souviendront que j’ai déjà oublié ma valise – mais dans mon entrée, cette fois – lors d’une certaine rencontre blogguesque à Eastman!!

Ce que je fais depuis le matin (bon, peut-être pas depuis le vrai vrai matin… mais depuis une bonne demi-heure..) donc??

Mais je choisis les livres que j’apporte pour mon voyage en autobus (un bon 6h de route aller et le même nombre d’heures retour), vu que je ne peux pas apporter mon laptop pour écouter le Docteur ou le Capitaine par cause d’un terrible oubli dans les autobus antiques qui me promèneront: il n’y a pas de prise de courant!!  Imaginez la catastrophe si la batterie de mon ordi manquait en plein milieu d’une scène ou the Doctor essaie – encore – de sauver le monde!!

Bref, je choisis des livres…
Et c’est compliqué!
Parce que bon, il y a des critères quand on apporte des livres en voyage, il ne faut pas apporter n’importe quoi!  Et faut pas non plus apporter la bibliothèque entière parce que bon, si je vais en librairie à Montréal – et j’ai bien l’intention d’y aller – je risque de ne plus pouvoir tout transporter au retour!!!  Et pour mal faire, ce matin, TOUT me tente!!!

Bref, me voilà assise par terre au milieu de ma pièce-bibliothèque avec la méga pile de livre que j’ai soigneusement pré-sélectionnés.  Le problèmes, c’est qu’ils sont exactement 47.  C’est trop, vous pensez??  C’est que j’ai plein d’heures de bus à faire… douze grosses heures… pas question de manquer de lecture!!  C’est un choix crucial!!  Parfois, je trouve que j’ai vraiment de grosses décisions quotidiennes à prendre!  Alors on sélectionne…

1) Éliminer tout livre de plus de 400 pages
Ok, j’aurais besoin de moins de bouquins en tout… mais je crains la tendinite de pouce pour le tenir ouvert.  En plus, plein de petits livres sont plus utiles pour les ballades en métro ensuite… beaucoup moins lourd dans la sacoche et en plus, ça permet d’en acheter d’autres et des les y glisser sans prendre de sac… ne suis-je pas terriblement écolo??  Alors du coup, j’élimine « Fingersmith » de Sarah Waters, « Wives and daughters » d’Elizabeth Gaskell et « The likeness », de Tana French.

2) Éliminer tout ce qui est écrit en tout-petit-minuscule
Ca brasse dans l’autobus… écriture trop petite + livre qui danse joyeusement devant mes yeux = mal de tête.  Équation malheureusement très juste.  Donc, je laisse là « The first among sequels » de Jasper Fforde et « L’intégrale de Sherlock Holmes » en papier bible!!

3) Éliminer tout ce qui nécessite un cerveau en bon état de marche

Parce que bon, entre les gens, les nids-de-poule, l’inconfort et le fait que mon cerveau fonctionne sur le 1% qui lui reste et qui est presque uniquement indépendant de ma volonté, je risque d’avoir du mal… et je ne voudrais pas gâcher une lecture parce que je ne suis pas dans le bon état!  Je laisse donc à la maison tout livre le moindrement informatif… Pas de « Ebene » pour moi ce week-end!!

4) Éliminer tout livre qui a coûté plus de 20$… parce que je vais définitivement corner les coins, le briser, m’assoir dessus, l’oublier en quelque part… et que ça me choquerait de briser un livre que je trouve joli.  Je sais, c’est vraiment super ridicule.. .mais c’est ça quand même!!!  Donc, je vais laisser ici « Le rapport Brodeck » de Claudel et « The meaning of night » de Michael Cox. 

Bon, il en reste quand même une douzaine… joliment étalés par terre autour de moi, alors que je les prends, les examine, les soupèse inlassablement… en attendant qu’ils me disent lesquels emporter…

C’est encore trop…  et je ne peux tout simplement plus choisir…
Je suis la seule, comme ça??

Et si je prenais un autre sac???

Magnus – Sylvie Germain

Présentation de l’éditeur (extrait)
« D’un homme éa la mémoire lacunaire, longtemps plombée de mensonges puis gauchie par le temps, hantée d’incertitudes, et un jour soudainement portée à incandescence, quelle histoire peut-on écrire? »

Franz-Georg, le héros de Magnus, est né avant la guerre en Allemagne.  De son enfance, il ne loiu reste aucun souvenir, sa mémoire est aussi vide qu’au jour de sa naissance.  Il faut tout réapprendre, ou plutôt désapprendre ce passé qu’on a raconté et dont le seul témoin est un ours en peluche à l’oreille roussie: Magnus. »

Commentaire 
Ce livre patientait dans ma pile depuis un bon moment, probablement parce que l’ours de la couverture me faisait un peu peur!!  Pour finir, il a fait l’objet de la pioche du jour et j’en suis bien contente parce que j’ai beaucoup aimé ma lecture.  Ce livre m’a touchée à plusieurs moments et j’en suis ressortie émue mais un peu perplexe aussi…. vous allez finir par comprendre!

D’abord, j’ai beaucoup aimé la plume de Sylvie Germain, ainsi que la structure de ce roman, ces fragments séparés par des échos, séquences, résonances et notules.    Des extraits, des explications, des images visuelles ou sonores lancées au vent et qui reviendront plus tard… ça aurait pu briser mon rythme, me détacher de l’histoire, mais pas du tout.  Ça m’a définitivement beaucoup plu, de même que ces mots travaillés, précis, ces phrases aux rythmes variant au gré de la quête du personnage principal. 

Et l’histoire?  Une quête d’identité, une déconstruction et une vie à tenter de reconstruire 5 années disparues, perdues, envolées ou volées par une fièvre.  Nous rencontrons Franz-Georg en Allemagne, dans sa petite enfance auprès d’une mère raconteuse d’histoires et d’un père médecin, qui s’occupe de personnes provenant de toute l’Europe, distant mais à la voix magnifique.  Nous le suivons ensuite dans une vie d’errances, de recherche de soi, de fuites, auprès de « personnages qui se rencontreraient à la croisée d’histoires en dérive, histoires en désir de nouvelles histoires, encore et toujours. »  J’ai ressenti le profond désarroi de Magnus face à ces origines évaporées, face à l’Histoire, à ses conséquences, face à la culpabilité, à la peine, à la solitude mais aussi ses moments heureux, ses moments d’amour et d’exaltation.  Bref, j’ai pleinement apprécié mon moment de lecture. 

Pourquoi perplexe, donc?  Parce que bon, j’avoue que mon cerveau embrumé (je mets ça sur les restants de migraine) ont eu du mal à saisir toutes les subtilités de la fin du roman… que je ne suis pas certaine d’avoir bien compris.  Je l’ai arrangé à ma manière mais je suis loin d’être certaine que ce soit celle de l’auteure!  Ca finit brusquement et j’aurais aimé quelques chapitres de plus, juste pour être certaine…  En fait, je ne suis pas du tout certaine de la signification du dernier personnage rencontré… Bref, je réfléchis depuis que je l’ai refermé et je doute toujours de mon interprétation…  Et ça m’embête!!  Bref, je retourne réfléchir!  Peut-être qu’il me viendra un élair de génie qui me fera apprécier encore davantage!

8/10

Un Tag pour les curieux!


C’est Manu qui m’a tagguée au début du mois… et bon, ma vie a un caractère assez zoologique ces temps-ci alors ce n’est que maintenant que je m’y mets!!  Go for it!

Diamants ou perles ?

Aucun des deux, je passe mon temps à perdre mes bijoux alors je pense que si j’avais quelque chose qui s’en rapproche, j’aurais tellement peur de les perdre que je les placerais à un endroit bien sûr et bien caché… et j’oublierais où ils sont!  Alors je passe sur les diamants ou les perles!  J’aime tout ce qui est en ambre par contre!  Ca a aussi l’avantage de correspondre plus à mon budget!

Quel était le dernier film que tu as vu ?

Heu… bonne question!!   Je pense qu’il y avait le DVD de l’Auberge espagnole dans mon lecteur quand j’y ai inséré ma drogue du moment… ça doit être ça!!

Ta série préférée ?

Ah ben ça, ça peut être long!!!  Bon, à l’heure actuelle, je suis complètement accro à Dr. Who (je radote, je sais) mais dans le temps, il y a eu Felicity (Noel… *soupir*), Roswell (Michael… *soupir*.. ET DÉFENSE DE RIRE!!), Smallville (Lex *soupir*… encore une fois, le premier qui rit, je lui fais une grimace) et bien entendu, le célèbre House!!  Il y a eu Buffy aussi (mon soupir hésite entre Angel et Spike) et côté sitcom, je suis fan de How I Met Your Mother.  Québécois, je dirais La vie La vie!!  Mais bon, j’aime les séries en général, quand elles sont en DVD et que je peux les écouter tout d’un bout!!


Petit déjeuner préféré?

Des céréales style « Croque-nature » avec du yogourt et des fruits frais dedans!  J’en mangerais tous les matins!  Mais quand il n’y en a pas ou que j’ai trop « bretté » le matin – chose assez fréquente dans mon cas – je me contente facilement d’une toast avec plein de beurre de pinottes dessus!  J’aime les plaisirs simples!

Deuxième prénom :

Je n’en ai pas.  Je m’appelle juste Karine, rien avant, rien après!  Ici, la mode dans mon temps, c’était de s’appeler Marie-nom de la marraine-prénom mais maman a voulu faire original alors je m’appelle Karine-tout-court.  Quand j’étais petite, je m’inventais un  nom de baptême (variant selon mes envies du moment selon mes prénoms favoris alors en vogue… je me suis donc appelée à tour de rôle Marie-Barbie-Karine, Marie-Pamela-Karine (aucune idée d’où sa sort), Marie-Anne-Karine (pour Anne de « La maison aux pignons verts » et Marie-Candy-Karine… no comments…)


Quels aliments n’aimes-tu pas manger du tout ?

Le céleri.

C’est tout.

Prénoms préférés du moment ?

Quoi???  Vous voulez savoir mon « nom de baptême imaginaire » actuel???  Marie-quelque chose Karine??  Naaaaa oubliez ça!!!  Je garde ça secret!!!

Quelle voiture conduis-tu ?

Une Honda Fit bleue pétant (bleu pepsi diet, aux dires de certains)!  Ben quoi… il n’y en avait pas de rose!

Quels traits de caractère n’aimes-tu pas ?

Je n’aime pas la condescendance et les gens qui reviennent toujours à l’argent, l’argent, l’argent.  Ça m’énerve de façon impressionnante. 

Habits préférés :

Mes jupes de danse… c’est léger, ça vole partout et ça a un petit air de liberté!  Sinon ben… des jeans (je suis d’ailleurs en deuil de ma paire préférée qui a rendu l’âme en se déchirant à un endroit qui m’empêche définitivement de les mettre si je ne veux pas passer pour une hooker!!)

Si tu pouvais partir n’importe où, en avion. Où irais-tu?

Ben… partout!!!  Mais bon, comme je n’en peux plus d’attendre, je dirais, pour le moment, l’Angleterre et l’Écosse!!  Après, ce sera autre chose!  C’est une question évolutive, on va dire!


Où veux-tu passer ta retraite ?

J’ai du mal à dire où je veux passer la prochaine fin de semaine… imaginez ma retraite!!!  Aucune idée, donc!

De quel anniversaire te souviens-tu ?

Du mien! :))  Sans joke, je me souviens généralement de toutes les dates d’anniversaire, je peux les réciter sans problème… j’ai plutôt du mal à savoir quel jour on est alors du coup, j’en laisse parfois passer… mais pas parce que j’ai oublié la date!  Ca fait toute la différence!!


Ta date d’anniversaire?

Le 4 mars… ce qui veut dire que j’ai xx ans, 2 semaines et 2 jours au moment où j’écris ce billet… probablement xx ans, 2 semaines et 4-5 jours au moment où il sera publié… je sais, j’aime la précision!


Si tu étais une couleur?

Rooooooooose!!!  Quoi, vous en doutiez??

Chocolat ou vanille ?

Chocolat.  Noir.  Sans aucune, aucune hésitation… d’ailleurs, ça me fait penser…


Dernière personne au téléphone ?

Un de mes amis de Montréal, qui essayait de planifier, une semaine à l’avance, où nous pourrions aller manger quand je serai en ville, en fonction de la température probable et de la hauteur probable des talons de mes bottes (pour évaluer conséquemment la distance que je pourrai parcourir à pieds… on jurerait qu’il me connaît depuis 5 minutes… alors que ça fait une éternité… il me fait le coup des talons à toutes les fois!!)  Mais connaissant son horaire heu… compliqué et ma disons… flexibilité légendaire et imprévisible, c’est tellement inutile!!!

Sucré ou salé?

Salé.  À part le chocolat.  Vive les patates frites et les chips ordinaires!!

Depuis combien d’années travailles-tu au même endroit ?

8 ans.  Mais bon, en fait, comme l’établissement – gouvernemental – a changé de nom 4 fois depuis – à grands frais – ça veut peut-être dire que j’ai travaillé pour 4 hôpitaux différents… oui? non? peut-être?

Jour de la semaine préféré?

Vendredi!!!  Parce que tout le monde doit se lever, se préparer, aller travailler… ET PAS MOI!!!  J’adooooore travailler 4 jours/semaine!!  Même si ça veut dire 4 jours où je n’ai pas le temps de respirer!!!

Alors voilà, c’est fait!  Comme tout le monde ou presque l’a fait, je ne tague personne (et bon, j,avoue, je suis trop paresseuse pour chercher qui l’a fait et qui ne l’a pas fait)!  Ceux à qui ça tente, considérez-vous comme taggués!!!

Juste un petit rappel pour le Blog Party… et réflexions pseudo-printannières


Vous avez jusqu’au 27 mars pour participer au Blog Party, jeu organisé par alapage en collaboration avec plusieurs blogs, dont le mien!

Je vous rappelle qu’il vous faut trouver le nom des trois derniers livres auxquels j’ai attribué 10/10 pour mon plaisir de lecture… avec choix de réponse, disponibles ici, après avoir rempli le petit questionnaire!

Pour les règles, je vous renvoie à ce billet!!

Good luck!!

_______________________________

Vive le printemps, vous dites??
Vous me narguez avec vos 24 celcius??
J’ai sincèrement l’impression que quelqu’un quelque part est en train de rire de moi!!

Le printemps, dans ma région, c’est pas avant mai, je pense!  Manteau, mitaines, bottes et foulard m’accompagnent toujours partout partout et pour cause!!

Hier, il a neigé à plein ciel…
Ce matin, il faisait -19… avec des vents de fous, ce qui faisait une température ressentie de -31… 

Et je parlais avec les enfants, ce matin, dans la thématique « printemps » de nos groupes (pas le choix, on est rendus là côté niveau de difficulté), de petits oiseaux, de jolies petites fleurs qui poussent, d’arbres avec des feuilles et de bébés animaux!!  Et en regardant par la fenêtre, je voyais les arbres qui manquaient s’envoler, une croûte de glace et de neige de 6 pieds de haut et des bébé-flocons qui passaient à toute allure.  Disons que je me trouvais limite hors-sujet!

Des fois, je trouve que je n’ai vraiment, vraiment, vraiment pas rapport!!!

La danse de la Méduse – Laurence Prud’homme

Présentation de l’éditeur
« Dans un chalet qui semble un vaisseau pris dans les glaces, une jeune fille emballe les affaires de sa mère disparue, en rêvant secrètement que cette nouvelle fugue soit définitive.  Un à un, elle décroche les portraits qui ornent les murs, cortège fantomatique qui l’accompagne tandis qu’elle grimpe aux branches de l’arbre familial pour enfin arriver à comprendre cette mère manipulatrice.  Un fil tiré dans une étoffe.  Un roman qui explore la trame invisible unissant ces êtres qui gravitent autour d’une mère impossible. »

Commentaire
C’est grâce à Venise que j’ai eu ce livre.  En effet, elle a réussi, avec un tour de passe-passe (après le Passe-mot, les tours de passe-passe… je le jure, ce mauvais jeu de mot n’était pas voulu!!!), à me faire une surprise et à m’apporter une copie-cadeau autographiée de ce livre au Salon du livre à Montréal.  Comme je pige toujours mes prochaines lectures un peu au hasard dans la terrible pile, c’est aujourd’hui que j’en ai tiré celui-ci et franchement, je remercie beaucoup Venise parce que j’ai réellement passé un bon moment!

Dans ce livre, on fait la connaissance de cinq enfants devenus adultes: Lucie, Judith et Simon, frère et soeurs, de même qu’Hirondelle, leur cousine et Sam, le fils du gardien.  Et il y a aussi la mère, Mom, mère instable, excessive, fantasque, très high, très down et souvent manipulatrice auprès de ses enfants qui sont souvent plus matures qu’elle et rongés de culpabilité.  Le roman nous ballade d’une époque à l’autre, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte, pendant que Lucie fait le ménage du chalet de sa mère, partie pour la énième fois.  Je n’ai pas eu de problème à suivre l’histoire malgré les sauts d’époque et le procédé m’a plu, de même que la narration, parfois omnisciente, parfois un peu moins, un « je » se glissant dans tout ça.   Bien entendu, on devine assez vite qui est ce « je » mais comme cette découverte n’est pas le principal du roman, ça ne m’a pas dérangée. 

Ce n’est plus un secret, je suis nostalgique dans l’âme.  Et lorsque le mot « camp » est apparu, j’étais gagnée.  Vous savez, un « camP »… pas un camp, là, un camP!  Avec le /p/ final qui se prononce??  Cette genre de cabane dans le bois que plusieurs – dont moi – ont eu pendant l’enfance et l’adolescence, lieu témoin de nos jeux, de nos premières brosses et de nos premières pas mal d’affaires???  On a l’impression de voir de courts films, de courtes séquences ou alors des flashes photo qui nous sont offerts par le fameux « je ».   Des souvenirs parfois heureux, parfois moins heureux où plane toujours l’ombre de cette Mom imprévisible.  Et j’ai beaucoup apprécié.  De même, difficile de ne pas souffrir avec Judith, surtout, dans ses relations avec sa mère.  Parce que bon, ce n’est pas l’horreur avec un grand H… mais quand même, c’est insidieux et j’ai ressenti l’injustice, le déséquilibre, les petites remarques qui doivent toucher droit au coeur et surtout l’impuissance face à cette mère omniprésente, celle dont le regard glace tout sur son passage, tout en tentant d’aimer ses enfants.  Tout ça sans tomber dans le total mélo.  Je sens que je me suis pas claire!!!

Et la Méduse, dans tout ça?  Et les perséides?  J’ai apprécié de pouvoir comprendre les allusions avec mon – très limité, je l’avoue – savoir à ce sujet.  Bon, ok, il y a l’usage du mot « Mom » et « Grand-Mom » qui a fini par m’énerver un peu (je suis bizarre, avec ces mots-qui-m’agacent, je sais) J’admets aussi que certaines scènes m’ont paru moins utiles à l’histoire et que j’aurais peut-être préféré que quelques détails plus sous-entendus mais en gros j’ai bien aimé la plume, ses images m’ont parlé et je relirai sans doute autre chose de Laurence Prud’homme.

8/10

La vie est un éternel recommencement…


Ceci est la transcription très fidèle d’une conversation réelle ayant eu lieu entre moi et un ami venu inopinément me rendre visite, avec tous les « -tu » bizarres et les expressions « typiques » du dit ami (que j’adore, malgré les apparences de la dite conversation) qui en a un répertoire inépuisable ainsi que mon franglais, tout aussi typique de moi…

Ami (en criant, de la porte de derrière)
– Ka?  T’es-tu là?

Moi (prise par surprise, presque honteuse, pitonnant fiévreusement et bondissant vers la cuisine, en prenant soin de fermer derrière moi la porte coulissante et en tentant de camoufler mon look très « maison » et  échevelé)
– Oui oui!  Hi!  Long time no see!

Ami
– Ouais, j’ai tchecké en passant pis j’ai vu que ton char était là pour une fois faque j’t’arrêté.  T’es-tu tu-seule?  Ca te tente-tu de venir faire une ride de ski-doo?

Moi (en pensant vite)
Heu… ben en fait, c’est que j’ai plein d’affaires à faire, après-midi…  Major clean up à faire ici…

Ami
– Ben à soir d’abord.  Tes trips ménage te pognent jamais longtemps, de coutume. Au pire, demain, y annoncent beau. 

Moi
– Ben en fait, j’ai pas full temps, en fin de semaine…

Ami (les doutes s’insinuant dans son esprit)
– Wo minute, là…  Tu dis non à un tour de ski-doo pour faire ton ménage?  T’es malade pis d’aplomb à part de ça, c’est pas ton genre de t’embarrer chez vous de même.

Moi (en tentant un sourire angélique et en me tenant fermement dans le passage)
– Ben en fait, comme tu dis,  ça me prend tellement pas souvent que j’en profite. 

Ami (me connaissant assez pour se douter que tout sourire angélique venant de moi est assurément suspect et se frayant un chemin vers la porte close)
– C’est quoi que j’entends là? 

Moi (qui court en arrière pour l’empêcher d’atteindre la porte)
– Ben… rien…

Ami (dangereusement près de la porte)
– M’as t’en faire, rien… soit t’as un party dans ton salon ou ben t’as réussi à ouvrir ta tévé tu-seule…  à moins que… non… dis-moi pas…

(imaginez-moi à ce moment-là, fermement plantée devant la porte et m’y aggripant avec conviction afin qu’il ne découvre pas mon secret et que je ne subisse pas la gentille morale qui va indéniablement suivre… conviction malheureusement pas assez forte pour vaincre un gars 3 fois plus fort que moi…)

Ami (après un temps d’arrêt et plusieurs soupirs…)
– Karine… câlisse… ENCORE???

Devinez ce qu’il a vu???

Je sais, c’est une obsession…

Bon, il faut dire que la dernière fois où ça m’a pris, j’ai passé carrément 2 semaines enfermée chez moi pour me taper 2 saisons complètes… et qu’après mon deuil intense (et dont  mon entourage a fortement et fréquemment entendu parler) suite à la fin de la saison 2, ils pensaient qu’ils en avaient fini avec The Doctor pour un bout… Mais faut croire que tous les deuils se terminent un jour… parce que la fièvre docteurienne a bel et bien repris et que la saison 3 m’appelait à grands cris!  Pour finir, j’aime bien Martha… et Wiiiiiiill!!!  J’ai adoré cet épisode!  Alors ça y est, je suis officiellement re-disparue de la circulation!!!

Goodbye, Columbus – Philip Roth

Résumé
« Goodbye Columbus est l’histoire de Neil Klugman et de la jolie Brenda Patimkin.  Il vient des quartiers pauvres de Newark.  Elle vient des banlieues riches de Short Hills.  Ils se rencontrent durant les vacances et plongent dans une relation basée autant sur les classes sociales et la suspiscion que sur l’amour. « 

Commentaire
Je suis bizarre, parfois.  Bizarre en ce sens que je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle j’ai choisi de commencer à lire Philip Roth (auteur qui me fait un peu peur) avec ce livre, des nouvelles en plus.  Parce que bon, si Goodbye, Columbus est une novella, elle est accompagnée dans ce recueil par 5 autres nouvelles plus ou moins longues.  Et j’ai toujours du mal à parler des nouvelles.   Alors je ne promets pas d’être réellement  cohérente!

En fait, je n’ai pas détesté mais je n’ai pas été transportée non plus.  J’ai nettement préféré Goodbye, Columbus aux autres textes, d’ailleurs.  Dans celui-ci, racontée au « je » par Neil, on nous raconte l’histoire de celui-ci et de Brenda, tous deux d’ascendance juive, en Amérique, séparés par les classes sociales et ne sachant pas réellement comment se définir l’un par rapport à l’autre mais aussi par rapport à eux-mêmes.  Ils découvrent l’amour, qu’ils croient le vrai.  Tout ça est raconté par Neil, un peu désabusé, qui ne sait pas trop où il s’en va dans la vie, qui se doute de ce qu’il ne veut pas faire mais qui ne sait pas trop ce qu’il veut.  L’histoire d’un été, d’un amour.  Sans abus de guimauve et avec une bonne dose de narcissisme!! 

Les autres nouvelles traitent toutes de l’identité juive, aux États-Unis, après la seconde guerre mondiale.  Le livre a été écrit en 1959 et l’auteur explore la relation trouble des juifs américains face à leurs origines, à la nécessité (ou pas) de se fondre dans la masse, dans le mode de vie américain.   On ressent un questionnement certain face à l’intégrisme, face à l’attitude de certains (le soldat qui tente de profiter de son statut de juif dans « Defender of the faith »  m’a réellement, réellement, tapé sur les nerfs, ce qui était probablement le but) et une certaine ambivalence, une recherche identitaire.  Ca m’a plu sans m’éblouir car même si les questionnements sont intéressants mis dans le contexte et l’époque, ils sont quand même éloignés de ma réalité et j’ai dû faire un effort pour m’y impliquer.  Je lirai certainement autre chose de l’auteur (même si je ne sais absolument pas quoi) dont c’était la première publication. 

7/10

Delirium Tremens – Ken Bruen

Résumé
« Il n’y a pas de détectives privés en Irlande.  Les habitants ne le supporteraient pas.  Le concept frôle de trop près l’image haïe du mouchard.  Jack Taylor le sait.  Viré pour avoir écrasé sciemment son poing sur le visage d’un ministre, cet ancien flic a gardé sa veste de fonction et s’est installé dans un pub de Galway.  Son bureau donne sur le comptoir.  Il est chez lui, règle des broutilles, sirote des cafés noyés au brandy et les oublie à l’aide de Guinness.  IL est fragile et dangereux.  Une mère qui ne croit pas au suicide de sa fille de seize ans le supplie d’enquêter.  « On l’a noyée » sont les mots qu’elle a entendus au téléphone, prononcés par un homme qui savait.  De quoi ne plus dormir.  Surtout si d’autres gamines ont subi le même sort.  Surtout si la police classe tous les dossiers un par un… »

Commentaire
Pourquoi j’ai pêché ce livre dans mon immense pile alors que je n’y avais pas pensé depuis deux éternités et demie??  Voyez-vous, j’ai de la suite dans les idées et hier, c’était la St-Patrick.  Et il y a un trèfle sur la couverture.  Aussi simple que ça.  Bon, ce n’est qu’ensuite que je me suis souvenue que Bruen était Irlandais et que j’ai réalisé que l’histoire se passait à Galway, côté sombre!!  Bref, j’étais encore plus dans le thème que je ne le pensais!!

Ce qui est particulier, avec ce livre, c’est que l’intrigue policière est réduite au minimum… et que je l’ai quand même dévoré en une journée… une journée de migraine, en plus, faut le faire!!  J’ai réellement apprécié le style de l’auteur, fait de phrases courtes, hachées, de chapitres courts aussi, intercalés de citations littéraires ou parfois musicales.  Tout de suite au début du roman, j’ai entendu la « voix » de Jack Taylor, personnage principal du roman, en chute libre.  Et cette voix, je l’ai eue en tête tout au long de ma lecture; un peu  – beaucoup – désabusée, à côté de la plaque.  Cette écriture a donné une bonne partie de sa personnalité à ce non-détective-privé alcoolique mais que j’ai quand même bien aimé. 

Parce que bon, on peut dire qu’il a du mal, Jack Taylor!  Il s’agit ici de sa première apparition et le roman sert à nous le présenter, lui et son entourage: Sean, barman, Sutton, peintre, Padraig, clochard, Cathy, chanteuse que Jack a sauvé d’un mari violent… à sa façon.    Les démêlés de Jack avec l’alcool, la désintoxication, ses problèmes quotidiens occupent une bien plus grande place dans le roman que l’intrigue proprement dite, qui est en arrière-plan, embrumée par les vapeurs d’alcool et les black out.  On s’entend, c’est loin d’être un ange.  Nous sommes dans un Galway assez noir, du côté des alcooliques, des clochards et des pilliers de bar.  Et malgré tout, plusieurs personnages nous apparaissent assez sympathiques. 

Bref, je lirai avec plaisir d’autres romans de cette série, ne serait-ce que pour savoir ce qui va arriver à Jack Taylor… croyez-le ou non, j’ai réussi à m’attacher à cette bestiole bizarre!  On devrait m’interdire de commencer des séries, mon porte-monnaie serait réellement ravi!!  Mais on s’entend, cette vision de l’Irlande ne m’a pas donné le goût de supplier mes compagnons de voyage pour aller y faire un tour!!  C’est assez noir merci!

8/10

One for sorrow – Christopher Barzak

Résumé
« Adam McCormick venait juste d’avoir 15 ans quand le corps a été retrouvé dans les bois.  C’est le début d’un automne qui va changer sa vie pour toujours.  Jamie Marks, un garçon auquel les gens ne portent pas vraiment attention, un peu comme Adam.  Un garçon qui ne manquera réellement à personne.  Et pour la première fois, Adam a un but parce que plus que jamais Jamie a besoin d’un ami. 

Mais plus Adam s’accroche au fantôme de Jamie, plus il le garde dans un monde où il n’a plus sa place.  Et plus Adam s’éloigne du monde des vivants.  Pour rester en vie, Adam doit apprendre seul ce que signifie vivre. »

Commentaire
Certains l’auront remarqué, je suis un peu fantômatique sur les blogs (même sur le mien) ces jours-ci… Le goût de lire est revenu mais le temps de lire, pas vraiment.  Quand je passe plusieurs fins de semaine à l’extérieur, c’est toujours plus difficile.  J’ai donc lu ce livre entre les voyages en autobus, les chambres d’hôtels, les banquets et les compétitions de premiers soins!  Une lecture un peu décousue, certes, mais ça ne m’a pas empêchée d’apprécier cette lecture.

Je ne sais pas si ce livre a été traduit en français… j’ai cherché sans rien trouver.  Je ne me rappelle plus non plus où j’avais pu prendre l’idée de ce livre… peut-être la couverture, dont j’aime les teintes!  J’ai donc fait la connaissance d’Adam, 15 ans, adolescent dans une famille étrange où le père ne lui témoigne que peu d’affection, où la mère est paralysée suite à un accident de voiture et qui héberge presque 24 heures sur 24 la femme – ivre au moment de l’accident – qui est responsable de la paralysie de la mère.  Son frère aîné le martyrise et Adam, qui a toujours été très sensible aux signes et au surnaturel, ne trouve pas sa place dans tout ça.   Le récit d’Adam raconte sa spirale descendante, sa fugue de la réalité pour tenter de cerner qu’est-ce que vivre, qu’est-ce que mourir, quand on ne sait pas et qu’on ne saura jamais.

Eh oui, une autre histoire de passage à l’âge adulte (je les collectionne, on dirait!).  Celle-ci est aussi une histoire de fantômes.  D’un fantôme, surtout.  Celui d’un jeune garçon assassiné qui ne veut pas passer de l’autre côté et qui devient le meilleur ami d’Adam.  Et aussi une histoire d’amours.  Pas d’amours romantiques… mais tout de même.  Le roman baigne dans une atmosphère un peu surnaturelle, étrange… à plusieurs moments, j’avais du mal à distinguer réalité, hallucinations… je me suis posé plusieurs questions quant à  la présence de Jamie.  J’ai aussi été touchée par Gracie, celle qui a trouvé le corps, qui veut aider Adam et  être là pour lui, mais qui est dépassée par tout ça à un certain moment. 

J’ai aussi trouvé la descente aux enfers d’Adam dans sa fugue bien décrite…  Alors que Jamie se perd de plus en plus en errant dans ce monde, Adam, qui tente de l’aider et de lui donner ce dont il a besoin, est de moins en moins présent, de moins en moins dans le monde des vivants, il s’en détache.  J’ai apprécié les notes d’espoir dans la déchéance.  Bon, j’ai parfois trouvé quelques longueurs, quelques détours, certaines répétitions; un moment donné, difficile de voir où ça s’en va… mais d’un autre côté, Adam, le narrateur, ne sait plus trop où il s’en va non plus, c’est peut-être voulu…   La relation entre Jamie et Adam est trouble, aux frontières entre l’amitié et l’amour… et oui, je suis en train de parler d’un fantôme!!

Bref, un roman assez sombre mais qui laisse la porte ouverte à l’espoir… car quand on est mort « that’s it »… rien ne peut s’améliorer…  Plusieurs références à Salinger et à « L’attrape-coeurs » sont présentes et d’ailleurs, il y a quand même quelques ressemblances entre Adam et Holden Caulfield.  J’ai d’ailleurs relu ce dernier roman que j’ai vraiment apprécié davantage que lors de ma première lecture.  Vraiment, vraiment!!  Et pour ceux que ça intéresse, le titre du roman vient d’une nursery rhyme que je connais bien (je connais plus de comptines en anglais qu’en français)… souuuuuvenirs!!!

One for sorrow,
Two for joy,
Three for a girl,
Four for a boy,
Five for silver,
Six for gold,
Seven for a secret
Never to be told

8/10

Moon Called (L’appel de la lune) – Patricia Briggs

Résumé
« Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez dans leur chemin, mais ils vous laisseront tranquille si vous êtes prudents.  Ils sont très habiles pour cacher leur nature à la population humaine, mais je ne suis pas humaine.  Je sais quand j’en rencontre un, et ils me reconnaissent aussi.

Le voisin « so sexy » de Mercy Thompson est un loup-garou.

Elle travaille sur un minibus Volkswagen appartenant à un vampire. 

Mais bon, Mercy Thompson n’est pas exactement normale non plus… et ses rapports avec le monde surnaturel est sur le point de lui apporter beaucoup de problèmes! »

Commentaire
Non, mais avouez… elle est vraiment affreuse, cette couverture!  Mais vraiment, vraiment, vraiment!!  Et en plus, ils ont repris la même pour la version française, pour une raison qui dépasse mon entendement!!  Toujours est-il que sans les blogs, je n’aurais jamais, jamais de ma vie lu ce livre et j’aurais alors manqué un bon moment de détente avec des soo-sexy loups-garous!!

Il s’agit du premier tome d’une série impliquant Mercedes « Mercy » Thompson, qui n’est pas, malgré cette fameuse couverture, call-girl, danseuse autour d’un poteau de garage… et elle ne fait pas le trottoir non plus!  En fait, elle est mécanicienne spécialisée dans les Volks.  Et elle est aussi une « walker » (qui doit être traduit comme « changeuse » j’imagine…), ce qui signifie qu’elle peut se transformer en coyote à volonté.  Pas de force surhumaine, elle ne devient pas complètement folle à la pleine lune mais elle connaît très bien le monde des loups-garous vu qu’elle a été élevée dans une meute, au Montana. 

Dans le monde de Mercy, les fae (gremlins, trolls… toutes les créatures magiques et légendaires) ont été forcées de sortir de l’ombre et sont dans des réserves.  Les loups-garous réussissent à éviter de « sortir publiquement » en étant très prudents et en utilisant des sorcières pour effacer leurs traces.  Nous sommes donc dans un monde où le surnaturel est un peu partout, visible ou non.  Sans être tout à fait semblable, il m’a en effet fait penser à celui de Kelley Armstrong dans « Bitten » et compagnie, avec ses meutes très structurées et organisées, assez misogynes d’ailleurs.  La mythologie des loups-garous et des vampires n’est pas précisément originale mais le monde est rapidement mis en place et pour moi, ça a fonctionné.   L’héroïne a un peu d’Elena d’ailleurs, avec son tempérament fonceur mais aussi un peu de Stephanie Plum (en moins drôle et beaucoup plus efficace) en n’écoutant absolument rien de ce qu’on lui suggère.  Je l’ai bien aimée, cette Mercy à moitié coyote, très indépendante et pas vraiment pauvre-femme-fragile!  J’ai bien l’impression que nous avons encore des choses à apprendre sur sa nature de coyote!

L’histoire en tant que telle comporte tout plein d’action.  Ce que j’ai trouvé particulier, c’est que le livre est assez court (288 pages en VO), qu’il se passe énormément de choses mais que je n’ai jamais eu l’impression que ça déboulait et que c’était précipité.  En fait, un nouveau loup-garou se présente à sa porte, dans le pétrin, et Mercy appellera Adam, le Alpha du coin, pour qu’il le prenne en charge.  Sauf que bon, il y a une attaque chez Adam et Mercy devra confronter son passé, soit la meute où elle a été élevée ainsi que Samuel, son amour de jeunesse, qu’elle a fui à l’âge de 16 ans. 

Arrivent ici les deux Sexy men ou Sexy wolfs, si vous préférez.  Adam et Samuel ont tous les deux un petit quelque chose et ont tous les deux des raisons de vouloir avoir Mercy pour eux.  Dans ce tome, il ne s’agit pas d’amour sirupeux ou même de scènes hot… juste une mise en place des deux sexy men, qui semblent ma foi avoir beaucoup de potentiel!!  Et bon… on s’entend que normalement, ça n’a rien pour me déplaire!  Nous verrons avec la suite, que je lirai certainement, ne serait-ce que pour voir qui, comment et pourquoi!

Bref, une lecture sans prétention, avec beaucoup d’action, qui convient parfaitement à mon besoin de lectures moins sérieuses ces temps-ci.  Je l’ai carrément dévoré et j’avoue que malgré certains trucs prévisibles, il y a plusieurs choses que je n’avais pas prévues et j’ai aimé me laisser surprendre!  Une bit litt très sympathique, quoi!!

8,5/10