Résumé
(inventé par moi – chose rare, vu que je suis la paresse incarnée – vu que le 4e de couverture anglais est comme… bizarre et que la couverture en français raconte des niaiseries…)
Mélissa Fuller – journaliste people au New York Journal) est toujours en retard. Sauf que ce matin-là, elle a une bonne raison; elle a retrouvé sa voisine sans connaissance dans son appartement. Et comment a-t-elle fait? Ben voyons! Même si elle vit à Manhattan, elle est une bonne voisine et ne comprenait pas pourquoi le chien jappait encore et pourquoi son journal n’est pas entré dans la maison! Il lui fallait aller voir!
Bref, sa voisine, Helen Friedlanders, 82 ans et multimillionnaire, est dans le coma et Mélissa est prise avec les horaires de son chien… qui nuisent sérieusement à son travail au journal. Elle se met donc à la recherche de Max, le neveu de la dame, pour qu’il s’occupe du chien. Sauf que Max est occupé à Key West avec Vivica (oui, LA Vivica) et qu’il n’a aucument l’intention de s’amener à New York! Il demande alors à John, ancien copain d’université qui lui doit une faveur, de se faire passer pour lui, rien de moins. Sauf que John est beau, grand, drôle… et partage beaucoup de goûts bizarres avec Mélissa…
Et de plus, Mélissa croit qu’il s’appelle Max, qu’il est un photographe et un célèbre homme à femme, ce qui n’aide pas!!!
Commentaire
Ce livre m’a été offert par Pimpi dans le cadre de notre non-swap St-Valentin et comme ma grippe m’a donné le cerveau d’une amibe, j’ai pensé que c’était juste assez intellectuel pour moi en ce moment! Ce qui était vraisemblablement le cas. On nage en plein chick litt ici et non seulement ça! C’est de la e-chick-litt : un roman épistolaire moderne, autrement dit par courriel! Le format est intéressant et permet d’avoir des réactions « live » et rapides au lieu des longues semaines qui passent entre les lettres des romans épistolaires classiques, ce qui est plutôt drôle. Il faut quand même être attentif pour savoir à qui s’adresse le mail et de qui ça vient (l’objet du message vaut aussi la peine d’être lu) et on reconnaît bien vite le style des différents protagonistes, tous assez hauts en couleurs. Mention spéciale à l’adresse courriel de Stacey et de ces filles… j’était morte de rire! Mes préférés? Stacey, la belle-soeur de John en fin de grossesse et à la merci des ses hormones (qui, bizarrement, ne la rendent pas nécessairement maussade mais disons… légèrement obsédée par LA chose que son médecin lui a dit de ne pas faire d’ici l’arrivé du bébé), Mim, la grand-mère (que nous ne lisons pas trop souvent mais qui est quand même très drôle, avec ses – trop – bonnes manières et sa façon de voir les choses et Dolly, chroniqueuse au journal, potineuse par excellence et « testeuse » de cabinets de toilette… pour autre chose que l’usage habituel (bon, vous me direz que c’est un trip comme un autre… mais n’empêche que ce n’est quand même pas l’usage habituel de tels endroits).
Ma lecture a été comme une grosse vague avec un creux au trois-quarts, en fait. Au bout d’un moment, je trouvais les réactions exagérées (bon, ça, c’est normal… mais là, c’était selon moi exagéré-pas-drôle) et je trouvais qu’on en faisait un peu trop pour rendre ça dramatique quand c’était bien évident dès le début où ça s’en allait! Aucune grande découverte dans ce roman, on se doute de tout dès le début, aucun suspense… mais ce n’est pas pour ça qu’on le lit!! Bref, je ne sais trop si c’est à cause de la forme (j’ai trouvé fastidieux au bout d’un moment la lecture des entêtes), mais j’ai un un petit « down » en cours de lecture… qui est heureusement revenu vers la fin, où j’ai retrouvé mon plaisir de lecture. J’ai trouvé ça drôle mais pas hilarant et guimauve à souhait. J’ai surtout ri les moments où l’auteur (par le biais d’un mail d’une autre personne) parodiait justement cette guimauve… là, j’ai éclaté de rire!
Un style léger-léger donc! Le personnage de Mélissa est drôle sans être troooop caricatural (bon, un peu quand même!!! Elle adore regarder les catastrophes naturelles à la télé, est fan de bière, connaît Star Wars par coeur et s’intéresse réellement aux déboires de Wynona Ryder, Harrisson Ford et compagnie…) et a un agréable sens de la répartie! C’est divertissant.
À noter que j’avais déjà lu ce type de roman, composé uniquement de mails (Amour-etc.com de Amy Turner et Mark Van Wye… si vous avez l’idée d’aller voir, désolée à l’avance pour le billet poche…) et que je n’avais vraiment pas accroché. Celui-ci m’a davantage plu! Merci encore Pimpi pour cette idée distrayante et qui a considérablement agrémenté ma journée-grippe!
De plus, il paraît que c’est le premier tome de la courte série « Boy » de cette auteure… je ne sais pas comment les autres tomes sont traduits en français par contre!
7/10