Comme on nous l’a souvent mentionné, la petite histoire des blogueuses livres, c’est quand même quelque chose. Nos histoires, qu’elles se déroulent ici au Québec, en Europe (ou les deux) – prouvent hors de tout doute que parfois, les écrans, ça rapproche. Du moins, ça a rapproché une gang de filles folles d’histoires, de mondes imaginaires et de personnages qui existent pour vrai… mais juste à l’intérieur de nos mondes de papier.
C’est ainsi que chaque année, pour les salons, Jules, Abeille et moi nous retrouvons pour un petit trip urbain où les mots (et les drinks… et le chocolat…) sont à l’honneur. Cette année, nous avons été accompagnées par Geisha Nellie et Mélissa (ex-blogueuse), qui a eu la joie de nous voir papoter des heures durant avec tout le monde. C’était un salon… spécial. Le plus génial à date, je dirais. Rempli de rencontres, de découvertes… et pour certaines, de graaaandes émotions. Je ne nommerai personne (mais bon… des fois, les émotions de jeunesse nous rattrape, hein, Jules!!!)
Arrivée donc. Pas chargées. Même sans un roman à lire. Ben quoi… sait-on jamais, quand je pars sans mon roman en cours, c’est comme quand je sors sans boucles d’oreilles… je me sens limite toute nue! Et même en plein salon, il y a des risques. (Pour la petite histoire, pour célébrer le 50e du Docteur, j’avais des boucles d’oreilles Tardis. Et Tania, de chez Alto, les a reconnues!). Et une chance qu’on est arrivées guillerettes et légères. Parce qu’à la fin de la journée, ça avait bien changé. Je maudissais mes talons hauts et je pense que la courroie de mes sacs sont encore tatouées sur mon épaule à l’heure qu’il est. Inutile de préciser que je REFUSE même de consulter mon compte en banque. Ça devient un peu ridicule, mon affaire. Mais je n’en suis pas à une follerie près, n’est-ce pas. Je préciserai toutefois qu’à part une toute petite presque-pirouette dans un escalier et un malencontreux oubli de débarquer d’un escalier-roulant, je suis restée sur mes deux pattes et que j’ai été over-tranquille en termes de gaffes. Incredible but true. Bon, il ventait tellement qu’on a failli s’envoler mais c’est un mini-micro-détail.
Méga journée donc… débutée tôt le matin pour se terminer aux petites heures, à l’après-salon au Lion d’Or (invitées par Michel Jean, qui nous avait bien précisé que lui n’y serait pas… mais que c’était trippant. On l’a écouté. On est obéissantes. Limite soumises. Quand il est question d’alcool et de danse.). On est rentrées épuisées mais ravies, avec, dans mon cas, un leggins lacéré et un bottillon qui mangeait des camions (tssss… comme dans Passe-Partout… révisez vos classiques). La Klasse. Avec un grand « K ».
Le lendemain, c’était le zoooo au salon. Du coup, nous ne sommes pas restées longtemps, mais assez pour aller dire des « I love you » à certains auteurs (mode « fangirl » on) et pour se diriger ensuite vers Juliette et Chocolat retrouver Mr Papou, qui est toujours un aussi bon conteur. Et boire du chocolat fondu. Carrément!
Des anecdotes??
– Je me suis ENFIN dégênée pour parler aux auteurs. Incredible but true. Tout ça, c’est la faute à Jules-Jet-Set!
– J’aurai peut-être une jolie nouvelle à vous annoncer concernant un livre que plusieurs d’entre vous vouliez lire… J’étais ravie d’entendre ça. Je vous tiens au courant!
– Ou Jules Betterave, c’est au choix. Je ne dirai pas pourquoi. Ou pour qui. Mais j’ai tout ça immortalisé! Comme on dit « Fifty shades of Red »!
– On s’est fait proposer, en plein salon, un trip à trois. Et non, vous n’aurez pas de détails!
– J’ai failli faire une crise d’hyperventilation quand Elisabeth Vonarburg m’a demandé si selon moi, une autre aventure dans l’univers du pays des mères pourrait être intéressante. J’ai failli hyperventiler. Ouiiiiiiiiii!!!
– Tout le monde connaît Jules-de-Jules-se-livre. Tout. le. monde. Moi, je vais faire tous les salons avec Jules-de-Jules-se-livre. Ça permet des conversations trippantes avec des gens divers et variés. Et ça fait réaliser encore plus que le nom de mon blog manque définitivement d’originalité!
– J’ai réellement senti l’amour des livres, le gros trip, l’adrénaline du salon. Pour la première fois, je pense. C’était génial.
– Ce n’est pas parce qu’on est auteur célèbre qu’on danse bien. Je dis ça, je dis rien. Mais c’était disons… original!
– Certains ont une mémoire visuelle incroyable. Vraiment.
– Entendre Aki Shimazaki parler de sa démarche d’écriture, c’est réellement particulier. J’adore.
– Quand Jules vous dit qu’elle ne connaît pas Montréal ben… croyez-là!
– La preuve est encore faite que je ne reconnais définitivement personne. Même quand on les voit à la télé toutes les semaines. Les filles faisaient les guides touristiques des personnalités artistiques rencontrées parce que moi je n’aurais RIEN vu. Guy Lafleur, Julie Snyder et PKP compris.
Et vu que j’ai été tout sauf raisonnable, je vous présente mon butin en vrac. Quelques livres jeunesse, bien entendu, vu que le but avoué de cette escapade était de trouver des livres pour ma clientèle. Défense de rire. C’était la version of-fi-ciel-le. Le reste fait partie de la catégorie appelée… « dommage collatéraux »!
Chez Scholastic, donc, j’ai fait mon magasinage de Noël.
– La nuit de Noël de Barbara Reid (coup de coeur de Julie)
– Je suis capable, c’est Noël (conseillé par la maison d’édition)
– Le porc-épic dans un sapin (encore un conseil… quand on me conseille, généralement, ça vaut le coup!
Chez L’école des loisirs…
– Gros pipi – Émile Jadoul (oui, titre glamour..
. les cocos vont a-do-rer)
Chez Dominique et compagnie..
– La malédiction des petits pois – Lili Chartrand (qui est super gentille… elle m’a donné envie de parler aux auteurs dans les salons, c’est pas mêlant!)
Chez Gautier-Languereau
– Je t’aimerai toujours, quoi qu’il arrive – Debi Gliori
– Cache-Lune – Eric Puybaret
Chez Druide…
– Le retour de l’ours – Catherine Lafrance (coup de coeur de Mme Mireille… je l’ai écoutée)
Chez XYZ…
– Rivière Mékiskan – Lucie Lachapelle (parce que j’ai adoooré Histoire Nordiques… billet dans 2 jours. Elle est géniale en plus.)
Chez Triptyque…
– Un taxi pour Sherbrooke – Monique Le Maner (coup de coeur de Sandra)
Chez Le Quartanier
– Hongrie-Hollywood Express – Eric Plamondon (parce qu’il paraît qu’il FAUT)
Chez Québec Amérique…
– La souliers de Mandela – Eva Paventi (on me l’a très très bien vendu… et ça a été une bien agréable rencontre, autant avec l’auteur qu’avec l’équipe)
Chez Fidès…
– La fille de Molly – Edna Arseneault-McGrath
– Le frère du trapéziste – Denis Robitaille
Chez Léméac…
– Le poids des secrets – 5 – Aki Shimazaki
– Les pieds des anges – Evelyne de la Chenelière (la faute à Abeille!)
Au Marchand de feuilles…
– La fiancée américaine – Eric Dupont (depuis le temps que je le voulais!)
Chez ADA
– La fleur mécanique – Pierre-Olivier Lavoie (du steampunk… je ne résiste pas au steampunk)
– Avoir un ex petit ami gai : mode d’emploi – Carrie Jones (ça avait l’air drôle)
– La femme du capitaine Jack – Stephanie Laurens (il était à 99 cents… c’est une BONNE raison… tsssss)
C’est tout. Et non, je ne compterai pas. Auto-régulation de mon anxiété. :))
Un salon dont je me souviendrai pour les relations humaines, les rencontres, le respect et l’amour de la littérature. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de jaser avec nous, merci aux auteurs à qui j’ai pu parler. Et merci pour les surprises!
Avec ça, pas le choix… en septembre prochain, il y aura ENCORE un Québec en septembre. Et plein de romans québécois sur le blog bientôt!
À l’an prochain!