Entrez, faites comme chez vous!

photo bannièere page

Je vous souhaite la bienvenue dans la nouvelle version de Mon coin lecture!

Après 7 ans, les pubs et la menace de kiwi ont eu raison de moi.  Me voici donc auto-hébergée.  Oui, je sais, je vais perdre de la visite, de la visibilité, etc. etc…. mais bon, c’est pour moi que je blogue après tout!

Et puis… moncoinlecture.com, ça devrait être facile à retenir, non?

 

Ce n’est pas fini fini.  Je compte changer de bannière un moment donné (mais pas tout de suite, faudrait pas mélanger tout le monde… déjà que je déménage), il me manque des liens à ajouter, je n’ai pas encore décidé si j’aimais ou pas le slideshow en haut…  Mais en gros, c’est pas mal en place.  Et grâce à Mr. Kiki, à part les derniers commentaires, tout est pas mal rapatrié! Yéééé

 

L’ancien blog reste ouvert pour l’instant… je vais faire des rappels de temps en temps pour rameuter tout le monde par ici…  Ouais, je vais être un peu gossante pendant le prochain mois, mais ensuite, je vous jure que je vais me tenir tranquille!

 

Au fait, je suis super ouverte à vos commentaires sur le design.  Suis un peu nulle dans ça.  Donc, ne vous gênez pas pour me dire ce qui manque, que vous aimez… ou pas!

 

Welcome again!

Mon futur nouveau chez moi!

AvatarParce que tant qu’à payer… j’aime autant choisir pour QUOI je vais payer.    Et que ça fait un moment que ça me travaille…

Donc, go pour l’auto-hébergement.  Vous risquez d’en voir des comiques, vu mon talent pour la programmation!

Là, je suis à l’étape « chercher un thème » et tenter de tout rapatrier l’ancien blog ici!

À bientôt!

To all the boys I loved before – Jenny Han

To-all-the-boys.jpgOk.  Je pense que je fais une overdose de romans Young Adult contemporains.   Parce qu’on dirait que plus ça va, plus je bougonne.  Pourtant, il n’y a pas que du mauvais dans ce roman, loin de là!  N’empêche que j’en ressors avec une impression mitigée, qui tient principalement à une raison: l’héroïne.  Ok… pas juuuuste ça.  Mais en grande partie du moins. 

 

Lara Jean a 16-17 ans.  Elle est à moitié américaine, à moitié coréenne (c’est dit quoi… 25 fois dans le roman… j’imagine que c’est donc important de préciser) et a perdu sa mère il y a plusieurs années.  Son père est médecin (et donc, fait des gardes pas possibles) et c’est sa soeur Margot, de deux ans son aînée, qui s’occupait de tout le monde.  Tout le monde étant Margot, Lara Jean, sa petite soeur de 9 ans, Kitty et son père.  Margot est bonne élève, responsable (un peu plate, tant qu’à moi) et part étudier en Écosse, laissant derrière elle son petit ami Josh et sa famille.  

 

Lara Jean essaie donc de prendre sa place, du haut de ses ambitions adolescentes.  Il faut dire que Lara Jean est une fille de 16-17 ans « going on 13 ».  Immature, ayant des réactions totalement étranges pour une jeune de son âge, ne questionnant rien du tout et prenant tout au pied de la lettre.  Et c’est ÇA qui m’a dérangée.  Je n’ai pas cru au personnage, je ne sens pas que j’en sais davantage sur elle (même si ça devrait être important dans le roman)… et, en gros, elle m’ennuie.  Idem pour Margot ainsi que pour son amie Chris, qui semble être là pour lui créer une vie sociale.    Mais revenons à nos moutons.    Quand Lara Jean tombe amoureuse, pour fermer la parenthèse, pour finir ça bien, elle écrit toujours une lettre au garçon concerné.  Une lettre qu’elle n’a nullement l’intention d’envoyer et qu’elle garde dans sa boîte à chapeau, cadeau de sa mère.  Mais voilà qu’un jour, « mystérieusement » (sentez l’ironie), ces lettres sont envoyées à leurs destinataires.  Dont Josh, l’ancien petit ami de sa soeur et Peter, avec qui elle a déjà été copine mais qu’elle a perdu de vue depuis qu’il sort avec Genevieve, ancienne copine aussi.  Imaginez les quiproquos que ça va causer.  

 

L’idée de base, j’adore.  La mascarade qui vient ensuite, j’adore aussi!  En effet, quelle situation folle que de prétendre sortir avec un garçon pour bien dire à l’autre qu’elle est « over it »!  Et ça crée des situations ma foi assez comiques, avec des personnages qui se mentent à eux-mêmes et des relations qui évoluent sans que les personnages ne le réalisent, ce qui donne des moments ma foi très très cute.  Soit, ça s’éparpille.  Soit, certains personnages sont très peu développés.  Mais en gros, même si ça traîne un peu au début du roman, on a l’impression que les héros s’en vont quelque part… du moins on espère parce qu’il y a des rechutes hein!  Certaines réactions sont juste… incroyables!  Et on a un peu le goût de les secouer!

 

Il y aura des suites.  Et je me connais, je vais les lire.  J’aime bien Jenny Han et je me croise les doigts pour qu’elle garde des personnages tout en nuances… et qu’elle n’en rende pas un teeeellement antipathique que les choses et les choix soient trop évidents.  Parce que bon… en vrai, ce l’est rarement, n’est-ce pas!

 

Vilaines pubs…

On a reçu un mail. 

Pas le choix, si je ne veux pas de grosses pubs laides sur over-blog, va falloir payer.  

 

Vu que…

– Je ne veux pas payer pour avoir ce que j’avais avant…

– J’ai pensé à transférer sur Word Press mais… je suis incapable de faire ça toute seule.  Et deux blogs au même contenu… ça va être mêlant pour les commentaires…  En résumé, suis une grosse paresseuse.  

– Donc… un conseil… ADBLOCK!  C’est gratuit… et ça fonctionne chez moi.  Ouais, je me ferme les yeux…  

 

Mais je JURE que le jour où je suis obligée de passer à kiwi (je n’y comprends RIEN) et je n’ai pas envie de comprendre… je déménage.  Je sens qu’un certain Mr. Kiki sera alors sollicité… je dis ça, je dis rien!

Cress – Chroniques Lunaires #3 – Marissa Meyer

cress.jpgSi vous avez un peu suivi les précédents articles, vous savez sans doute que j’ai enfilé les 3 premiers tomes les uns à la suite des autres.   Et au final, après avoir un peu traîné sur ce tome 3, je ne suis pas certaine que c’était l’idée du siècle, en fait.  J’ai bien aimé, mais j’avoue avoir connu des moments de lassitude.  Peut-être parce que c’était trop en trop de temps et peut-être aussi parce qu’il y a quand même quelques longueurs et que les retournements sont souvent causés par les personnages principaux eux-mêmes.  Soit, ça peut se comprendre vu que pour la plupart, sauver le monde n’était clairement pas un choix de carrière.   Mais ça devient tout de même un peu lassant…  Et il y a quand même pas mal de coïcidences très heu… pratiques!

 

Commençons par le général.  Cress est librement basé sur Rapunzel (Raiponce, je pense, en français).  Vous savez, le conte où cette jeune fille au cheveux longs jusqu’à terre a été enlevée à ses parents et maintenue captive dans une tour sans porte où la sorcière grimpait en s’accrochant à ses cheveux?  Celle où un prince, attiré par sa voix, avait une bien mauvaise expérience?  Donc, voilà.  Cress est prisonnière d’un satellite.  Cress est prisonnière d’une méchante thaumaturge…  et un certain bourreau des coeurs va prendre toute qu’une débarque!  Du satellite à la terre, carrément.   Je dois avouer pour ce tome que j’ai beaucoup aimé l’adaptation du conte.  J’ai souri aux références et aux réflexions de Cress qui assume pleinement son statut de damoiselle en détresse, qui attend d’être secourue et protégée et qui ne sait presque rien faire de ses 10 doigts… à part être un super hacker.   Son crush pour Thorne est également parfaitement assumé et c’est limite cute tellement elle est naïve.  Quant à Thorne, j’adore le personnage depuis que j’ai fait sa connaissance.  Et ça n’a pas changé!

 

L’une des forces de l’auteur est de créer des personnages tous très distincts (même si parfois, ça manque un peu de profondeur selon moi) et une mythologie à la fois simple et originale.  Bien entendu, j’ai hâte de savoir pourquoi on en est là, il me manque des éléments historiques pour être parfaitement satisfaite mais bon, réussir à créer une histoire qui se tient depuis le début et y intégrer efficacement les contes de fées, ce n’était pas évident.  Surtout en faisant se mélanger les divers contes et en gardant actifs – presque – tous les personnages. C’est ma foi réussi.  Il y a encore beaucoup de descriptions de sentiments, l’écriture est très simple, mais on s’attache aux personnages et le monde créé par l’auteur est très réel. Assez pour que je veuille vraiment savoir ce qui va arriver ensuite.  

 

Par contre, les grandes révélations de ce tome, je les avais devinées dès le tome 1, hein!   J’imagine que c’est fait un peu exprès, et ça montre où l’auteur s’en allait… toutefois, j’aimerais être un peu plus surprise!  

 

Ceci dit, je lirai la suite, Winter, qui sera basé sur l’histoire de Blanche-Neige, comme on nous l’avait annoncé entre les lignes dans le tome 1.  Ou 2.  Bref, je ne sais plus, mais comme on nous l’avait annoncé… en quelque part!

Capsule littérature québécoise 5 – Comédie romantique/Chick litt

 

Je le dis souvent, j’aime pas le terme chick litt.  Et, comme vous verrez sur la vidéo, je suis absolument INCAPABLE de prononcer ce mot.  Ca finit souvent comme « chiclets » (la gomme) ou comme clit litt, ce qui est heu… disons moins consensuel en public!

 

Dans cette vidéo, je vous parle donc de QUELQUES romans du genre faits au Québec (et un d’un autre genre… mais qui correspond à ma définition).  Là, vous vous dites : ta définition??  Yep… faut que ça parle d’amour, faut que ça soit un minimum drôle.  Vous direz que ça peut être aussi des romances… mais bon, c’est pas paaaareil!    Je suis d’une clarté effarante, je sais!

 

Moi j’ai découvert la « chick litt » avec Soutien gorge rose et veston noir, de Rafaelle Germain.  Avant, je pensais que c’était juste pour les fifilles/poules pas de tête.  Yep, je sais, my bad.  Mais souvent, les héroïnes sont intelligentes ET so, so girly.  Pas toujours hein… mais de fois.   Perso, je me retrouve beaucoup plus dans la comédie romantique québécoise.  Pour les références mais surtout pour la langue, qui est la mienne.  Ou qui y ressemble!

 

Donc… des livres que j’ai bien aimés, dans le genre…

 

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Soutien-gorge rose et veston noir – Rafaelle Germain (billet poche du début du blog, avant que je réalise que les gens allaient LIRE ce que j’écrivais!)

(Non mais je croyais que j’étais la SEULE au monde à fantasmer sur l’armure d’Aragorn)

 

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La vie épicée de Charlotte Lavigne – Nathalie Roy (dispo en France) – presque personne n’a lu ce billet… VOUS DEVRIEZ, POURTANT!

(Un roman qui donne faim… et qui me fait compétition dans la catégorie « gaffes en cuisine »)

 

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Caps d’acier et talons hauts – Johanne Pronovost

(pour le contexte)

 

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La série « givrée » d’Audrey Parily

(pour le côté .auteur », pour le déracinement. )

 

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Désespérés s’abstenir/Cher trou de cul – Annie Quintin (oublié dans la vidéo.. because prêtés!)

(au titre si poétique…  parce que j’ai aimé le risque pris par l’auteur d’avoir une héroïne pas over-sympathique au départ… mais qui évolue!)

 

Si vous lisez mes choniques, vous verrez que j’ai souvent des récriminations et tout… mais bon, en gros, j’en garde un bon souvenir!  C’Est déjà ça!  N’hésitez pas à partager vos préférés…

Bal de givre à New York – Fabrice Colin

Bal-de-givre.gifCe roman m’a été offert par une copine-lectrice qui l’adore.  Rien de moins.  En plus, j’ai souvent assez confiance en Fabrice Colin, dont j’aime généralement la plume.   Bon, ici, je dois l’admettre, je l’ai trouvée plus hachée, différente de ses autres romans mais étant donné le type d’histoire et d’héroïne, on comprend un peu ce choix.  Par contre, soyons claire, je ne suis pas convaincue.

 

J’ai entendu parler du roman des dizaines de fois, il y a un bon moment déjà.  J’ai attendu avant de le lire parce que, sans avoir eu de spoilers précis, j’avais quand même eu vent du fait que certains éléments étaient vraiment originaux.  Ca aurait sans dout été mieux si je n’en avais rien su.   Mais j’en parlerai à la fin, pour ne pas trop en dire.  

 

C’est donc le roman d’Anna.  L’histoire s’ouvre sur un accident de voiture, qui la laisse amnésique, son cerveau embrumé.  Le chauffeur de la voiture Wynter Seth smith, fils d’un richissime homme d’affaire, a tout de suite un coup de foudre pour la jeune fille, qu’il tentera de revoir.  Anna, quant à elle, tentera de comprendre qui elle est et ce qui lui arrive dans ce New York un peu fantasmagorique plein de passerelles aériennes et de verrières, le tout sur fond de neige et de givre.   Mais pendant ce temps, le Masque, kidnappeur de jeunes filles, rôde…  

 

Ce que j’ai préféré dans le roman, c’est sans aucun doute le New York imaginé par l’auteur, qui donne envie d’aller y faire un tour.    C’est onirique, fou et mouvant, on croirait marcher dans un rêve avec Anna.  Marcher dans ce New York, le nez en l’air… bon, c’est vilain, j’ai le goût d’aller faire un trip New York, maintenant!  J’ai aimé que ce soit à la fois réconfortant et creepy et j’ai aimé me laisser porter par l’univers.  Sauf que voilà… l’héroïne aussi se laisse porter.  Ce qui fait que malgré le fait qu’elle soit le « je » de l’histoire, on ne la connaît pas du tout… et on la trouve complètement irréelle et transparente.  Naïve aussi… Bref pas intéressante.  Ceci dit, je comprends le choix de l’auteur… mais pour la lectrice que je suis, ça n’a pas vraiment fonctionné.  

 

Bon, ok à partir de maintenant, je vais vous parler de ce qui m’a dérangée.  Sans complèeeeetement spoiler, je vais quand même trop en dire.  Alors si vous ne l’avez pas lu et que vous voulez le lire… arrêtez de lire ici.  Allez houste!

 

DISCUSSION À TENEUR SPOILERESQUE

 

Bon, voilà.  Je savais qu’il y avait « une fin », qui donnait un tout autre sens à l’histoire.   Je n’avais pas touuuut deviné mais je voyais venir hein…   Vous direz que je vois TOUT venir alors ce n’est pas surprenant.  Ce n’est pas non plus ce qui m’a fait bougonner.  Ce qui m’a mis grrrr… c’est que j’ai l’impression que je n’ai rien compris des symboles, des références et de leur signification.  Parce que bon… à part le froid, l’hiver…  je ne vois rien qui puisse être symbolique au point de me dire, en sachant exactement ce qu’il en est « ahhhh, voilà, c’est pour ça qu’il parle de telle ou telle chose… »  Du coup, j’ai l’impression que j’ai manqué quelque chose et que l’explication PRÉCISE sort un peu de nulle part.   Le nom du protagoniste rappelle celui du dieu du désert égyptien (pas que de ça hein… du chaos aussi… protecteur un moment, gros méchant un autre…),  mais je n’ai rien vu d’autre…  

 

Quant aux parents…  mais pourquoi??  Il m’en manque un bout là aussi… ou peut-être ai-je été distraite alors que je cherchais à me souvenir de ce que j’aurais pu manquer…  

 

Bref, voilà.  J’ai vu des avis super super positifs alors ne vous fiez pas seulement à moi… mais ce n’est pas le meilleur Colin que j’ai lu, loin de là.  À mon goût à moi, of course.   Comme je suis trop paresseuse pour chercher des liens… ne vous gênez pas pour les mettre en commentaire!

Fangirl – Rainbow Rowell

Fangirl.jpgJ’ai découvert Rainbow Rowell il y a quelques années, avec Attachments.  Puis, j’ai lu Eleanor and Park l’an dernier, que j’ai aussi beaucoup aimé.  J’aime ses personnages imparfaits, ses héros pas toujours les plus cool de la terre.  J’aime aussi leur façon de faire des conneries, ce qui les rend très humains.    Bref, c’était 2 en 2 jusqu’à présent.  Je dois toutefois avouer qu’avec ce roman, qui avait pourtant tout pour me plaire à la base, ça a moins cliqué.  

 

Cath entre à l’université.  Cath a donc 18 ans.  La vie entière de Cath tourne autour de Simon Snow, le personnage d’une série pour ados.  Un magicien, une école, un truc/chose/personne à battre à la fin…  Aucune référence à un certain sorcier à lunettes de notre connaissance, of course.  Elle a des posters partout, des bustes collectors et et des t-shirts… à l’effigie de sa propre fanfiction.  Yep, Cath écrit de la fan fiction.  LA fan fiction slash où le héros tombe en amour avec son ennemi juré.  Elle est super populaire sur l’équivalent romanesque de f**fiction.net et sa « suite » au 7e tome (le 8e va bientôt sortir) a même des t-shirts à son effigie.  Rien de moins.   Bref, dans le fandom de Simon Snow, Cath (ou Magicath) est quelqu’un. 

 

Dans la vie, c’est tout autre chose.  Dans la vie, Cath a toujours été à la remorque de sa soeur jumelle (identique) Wren.  Wren qui a longtemps partagé sa passion pour Simon Snow (et qui aime toujours les livres hein… mais sans vivre carrément « dedans ») mais qui, à l’entrée à l’université, veut être « une » et pas deux.  Donc, pas question pour elle de vivre avec sa soeur devant un ordinateur.  Wren veut sortir, rencontrer des nouvelles personnes, se saouler la gueule… bref, vivre une vie d’universitaire.   Cath est donc complètement désorganisée face à une coloc badass qui sait ce qu’elle veut (et qui l’ignore) ainsi que son petit copain, qui semble passer la moitié de sa vie dans leur chambre.  

 

C’est donc l’évolution de Cath pendant une année que nous allons voir.  Et dieu sait qu’elle a besoin d’évoluer (ou d’avoir de l’aide)!  Cath est dépassée par les moindres petites choses de la vie (genre… elle est capable de manger des barres de protéines parce qu’elle ne sait pas où est la cafétéria (où les dîners sont payés d’avance).  Bon, venant de la fille qui peut facilement se nourrir de céréales 2 semaines pour éviter d’aller à l’épicerie, ça sonne drôle mais sérieusement, Cath est vraiment socially ackward.   Et agit parfois comme si elle avait 14 ans au lieu de 18.  Ok, souvent.  Bref, j’ai davantage apprécié les personnages secondaires que le personnage principal.  Elle est supposée être super intelligente… mais elle ne voit pas le problème à remettre une fanfiction pour un cours avancé de creative writing.  Vous voyez le genre…  

 

N’empêche que ça se lit tout seul, que c’est très sweet et très cute (parfois un peu trop… mais quelle patience, quelle patience!  Du coup, on n’a pas l’impression que les personnages sont réellement à l’université… parce que oui, il y a une histoire d’amour dans tout ça) et souvent drôle.  Reagan, la coloc est fort bien croquée et les relations entre les divers personnages sont bien construites, tout à fait crédibles.  J’ai aimé la relation d’amour-haine entre les deux soeurs, la famille de Cath et Wren (le personnage du père, fragile et seul pour la première fois, est très touchant).  J’ai aussi aimé voir Wren et son expérience dans la « vraie vie ».  Bref, j’ai aimé tout ce qui ne tournait pas autour de Cath et de sa fanfiction.  Sérieux, les parties intercalées ne m’ont pas vraiment intéressée…  

 

Et vous savez quoi?  Je n’ai jamais fréquenté cet univers (malgré mon terrible crush sur le Doctor-David) mais j’ai une copine qui en a écrit des toooonnes de fanfiction.  Et il m’a manqué une partie de l’univers.  Les délires jusqu’à pas d’heure sur les forums.  Le vocabulaire interne, les dramas.  Tant qu’à aborder ce sujet, j’aurais aimé qu’on y aille à fond. (D’ailleurs un histoire de blogueuse « impliquée » ça ne pourrait faire une bonne histoire aussi, quand on y pense…)  Ceci dit, j’aurais quand même aimé savoir comment elle va finir, sa fanfic, tant qu’à en entendre parler tant que ça.  Just sayin’…

 

Une idée de départ intéressante, celle de prendre une « célébrité de l’internet » et de nous la montrer dans la vraie vie avec un peu – beaucoup – de clichés mais un entourage intéressant et une entrée dans l’âge adulte pas facile du tout.  Le tout avec une touche d’humour.  Dommage que le côté fangirl ne m’ait pas accrochée plus que ça. 

Petit écureuil à l’école des couleurs – Lucie Papineau/Leanne Franson

Petit-ecureuil-couleurs.jpgJuste avec le titre, on sait de quoi l’album va parler, n’est-ce pas! Par contre, ce qui est bien, c’est que ce n’est pas uniquement une énumération de couleurs. IL y a une jolie histoire, avec des associations d’idées et de personnages qui permettront aux enfants d’avoir un ancrage supplémentaire.

 

Petit écureuil a une journée spéciale à l’école de Madame Raton : la journée des couleurs. Il regarde le ciel bleu bleu bleu, la forêt toute verte, le champ de tournesols jaunes et fait face à la noirceur de l’orage. Chaque double page est dédiée à une couleur, ce qui nous permet de décrire ce qui s’y trouve, en ajoutant l’adjectif de couleur. En plus de travailler la séquence nom + adjectif (oui, je sais, j’ai parfois des préoccupations étranges), on peut donner de nombreux modèles impliquant la couleur vedette de la page. Ajoutons à ça des bons amis qui expriment leurs préférences, leurs goûts et leur individualité dans leurs choix d’activités et de couleurs, des illustrations dont le trait met vraiment en relief les éléments importants, malgré un fond riche de détails.

 

J’ajouterai que cette collection produit vraiment de beaux objets-livres, avec des couvertures cartonnées, des éléments en relief et des pages épaisses conçues pour résister à l’enthousiasme débordant des enfants (je suis ceeertaine que tous ceux qui ont lu des histoires aux petits savent exactement de quoi je veux parler). Un album dont les personnages servent principalement le but éducatif. Bien réussi!

 

Capsule littérature québécoise 4 – Romans aimés – part 1

 

 

Bon.  Je viens de revoir la vidéo.  Et à part de dire « j’ai adoré », je ne dis RIEN du tout des romans.  Les vidéos et moi, je pense qu’après cette série, on ne sera plus amis.   Je vous jure, allez lire les billets… c’est pas une merveille mais c’est quand même moins poche.  Et plus parlant!

 

En bref, je vous parle dans cette vidéo de romans québécois que j’ai beaucoup aimés ces dernières années.  Que ce soit pour le style, pour les sujets… des romans qui m’ont touchée et que j’ai souvent offert à maaaintes occasions!

 

Bien entendu, je conseille hein!

Et comme je suis trop paresseuse pour vous en reparler maintenant, voici les liens vers les billets!

 

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Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier

 

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Hadassa – Myriam Beaudoin

 

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La petite et le vieux – Marie Renée Lavoie

 

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Le syndrome de la vis – Marie-Renée Lavoie

 

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Les souliers de Mandela – Eza Paventi

 

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Le mur mitoyen – Catherine Leroux

 

La-marche-en-foret

La marche en forêt – Catherine Leroux

 

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Le museum – Marie-Anne Legault

 

Jai plusieurs autres magnifiques lectures en réserve… n’hésitez pas à nous donner vos coups de coeur à vous, ici ou sur le groupe!