Bulles de champagne et sucre à la crème – La vie épicée de Charlotte Lavigne – 2- Nathalie Roy

Charlotte-lavigne-2.jpgJe vous l’ai déjà dit, j’aime bien Charlotte Lavigne, cette jeune foodie trentenaire  et un peu – beaucoup – extravagante.  Elle me fait me sentir genre… normale.  Limite low profile.  Du coup, retrouver Charlotte, c’est une dose de bonne humeur garantie et tout plein de fous rires. Et imaginez, il y a un bout du roman qui se passe à Paris, ma ville d’adoption.   Une lecture-bonbon quoi  Pour celles qui ne veulent pas savoir ce qui se passe dans le premier tome, vous pouvez arrêter ici et vous dire que si ce tome est un peu moins hilarant que le premier, il est tout de même pétillant à souhait et il y a une vraie évolution dans le personnage de Charlotte, personnage très « réel » (on a l’impression que c’est une copine) avec tous ces petits défauts et ses manies.

Donc, Charlotte va se marier.  Avec son homme, duquel elle est toujours aussi amoureuse.  En plus, ses deux meilleurs amis, Ugo et Aisha sont aussi en amouuuur… le trio va bien, c’est peu dire.  Bon, Charlotte, qui a – trop – à coeur la vie amoureuse de ses copains a peuuuut-être quelques (ok… beaucoup) réserves à propos de leurs conjoints… mais c’est un détail.  Ou pas.   Imaginez donc.  Une demoiselle qui ne fait rien à moitié comme Charlotte qui se marie.  Oui, je sais, ça fait peur.  Surtout quand Roxanne, l’animatrice-télé-bitch-vedette décide de transformer le tout en « vote des spectateurs ».  Disons que notre miss n’est pas au bout de ses peines.

Entre les préparatifs de mariage et la vie à Paris – qui ne se déroule franchement pas comme prévu… limite que ça fait me fait peur, à moi qui veut y déménager mes pénates pendant 6 mois – l’héroïne n’aura pas le choix de faire un bout de chemin.  Bon, ok, un petit bout (elle a des copains patients, disons).  j’ai aimé parcourir les rues de Paris avec elle, rire des travers de mes copains-parisient (le « je dizagrie » m’a fait M’ÉTOUFFER avec mon pepsi), et me revoir en train d’acheter du vin et des bulles à tour de bras… parce que pour moi, c’est juste IMPENSABLE que e soit ce prix-là!  Mais à travers tout ça, Charlotte a un réel mal-être, une remise en questions personnelle et somme toute profonde (même si le texte reste drôle et piquant).

On rit, on veut, nous aussi, des mini-cocottes, on a faim (mais vraiment, vraiment faim), on fronce les sourcils à sa énième crise de jalousie et à son 44e plan de fou, voué à la catastrophe… mais on passe un super bon moment.  Vraiment.  Fort agréable lecture.

Ailleurs: Le billet de Jules

La ballade d’Ali Baba – Catherine Mavrikakis

Ballade d'Ali BabaCe roman est ma première rencontre avec Catherine Mavrikakis.  En fait, j’ai « Le ciel de Bay City » dans ma pile depuis sa sortie mais bon… il  dort encore.  Surprenant, n’est-ce pas!  Le thème de celui-ci, la recherche du père fuyant mais qui prend des allures de personnages de légende, avec toute la démesure que ça implique, me tentait particulièrement.

 

Le roman s’ouvre dont sur une jeune Érina de 10 ans, sur le siège passager de la vieille voiture turquoise de son père.  Ils viennent de traverser les États-Unis du Nord au Sud pour aller voir la mer, à Key West.  Lui, la mer a fait partie de sa vie et il veut que ses filles la rencontrent.  Petit à petit, à travers différents chapitres de la vie de Vassili Papadopoulos, nous découvrirons ce personnage fantasque, tel que perçu par sa fille, qui a une relation privilégiée avec lui, malgré des absences de plusieurs années.  Peut-être est-ce parce qu’elle porte le prénom de sa grand-mère morte trop tôt.  Vassili est souvent absent mais quand il y est, il rend les choses grandioses pour la petite Érina, avec des histoires épiques (vraies ou inventées) ou encore enjolivées (on ne le saura jamais).   Pourtant, il est imprévisible, fugueur, il charme tout le mode pour faire son chemin, crée des amitiés-minute et croit que l’avenir sera meilleur.  Un personnage, quoi.

 

Du coup, Érina est à peine étonnée de le rencontrer dans la rue 9 mois après sa mort et de se retrouver dans son appartement à lui.  Il va lui demander une faveur.

 

L’auteur nous balade à travers les événements de la vie du père, nous ramène à la fille, le tout sans problème.  On est comme la jeune Érina, on veut y croire, et on suit Vassili, qui se dit citoyen du monde, dans ses aventures de Rhodes à Alger, de Alger à New York et à Montréal.  Et en même temps, on ressent ce besoin de faire le deuil du père qui fut  aimé mais qui est, pour beaucoup, juste un mauvais époux (bon… on comprend) et un magouilleur de première.  On sent cette ambiguïté dans les sentiments, dans ce qu’Erina ressent et ce qu’elle voudrait ressentir, entre les souvenirs et le présent, entre ce qui a été rêvé et ce qui a été la vie.  Et malgré tout, un amour plus fort que tout qui pointe le bout de son nez pour s’affirmer totalement.

 

Mon seul bémol serait une dose un peu trop forte d’adjectifs et de métaphores qui peuvent sembler répétitifs (carnin deux fois dans un roman, pour moi, c’est trop… comme « vomir » trois fois de façon métaphorique) et qui alourdissent parfois le récit, surtout au début.  Par contres, d’autres passages sont juste éclatants.  Et j’ai envie de visiter Alger.

 

J’ai cru lire que Catherine Mavrikakis s’est inspiré des aventures de son propre père pour ce roman.  Je ne sais plus trop où par contre donc, je ne jurerais de rien.

 

Une belle découverte.  Du coup, je lirai l’autre roman de l’auteur qui traîne dans la pile!

Sans toi – Geneviève Côté

sans-toi.jpgJe suis très fan de ce que fait Geneviève Côté.  Impossible donc de ne pas vous parler de cet autre album impliquant le petit lapin et le petit cochon que j’ai appris à aimer.  Encore une fois, il s’agit d’un album plein de tendresse et de douceur, bien adapté aux réalités des touts petits.  L’auteure sait toujours parfaitement doser le texte pour rejoindre son public cible.

Ici, nos deux amis se chicanent.  Une de ces teeeerribles chicanes de touts petits.  Un qui va trop vite et qui brise quelque chose et c’est fini, je ne joue plus avec toi!  Ici, nos deux amis vont réaliser que oui, seuls, ils peuvent jouer aussi mais qu’à deux, c’est plus agréable et ça permet de nouvelles possibilités.  La fin est très jolie.   Un très joli album sur l’amitié et la saveur qu’elle donne aux choses et aux moments.

Mignon, intelligent, subtil… bref, la totale!

J’aime, j’aime, j’aime!

Ailleurs: le billet de Venise

La pomme de Justine – Valérie Harvey

pomme-de-justine.jpgJe ne sais plus qui m’avait conseillé ce roman.  Je me souviens que Geneviève en avait fait un coup de coeur alors j’ai choisi d’amorcer Québec en septembre avec ce livre jeunesse.   Par contre, si j’ai bien aimé, ça n’a pas pour autant été le coup de coeur que plusieurs autres ont eu pour cette histoire.  Mais je m’explique.

Nous faisons la connaissance de Justine alors qu’elle a 18 ans.  Elle travaille dans un parc comme guide touristique et sort d’une relation difficile.  Alexandre, quant à lui, est un jeune prof de 28 ans et il sort d’un bout de vie difficile.  En effet, une ancienne étudiante l’a poursuivi pour harcèlement, bien qu’il ait été innocent.  Il a été acquitté, et tout, mais a perdu sa job, sa blonde ainsi que beaucoup d’amis dans le processus.  Quand il arrive dans ce chalet au milieu de nulle part, il ne veut qu’une chose… LA PAIX.  Ben oui hein… même si on est acquitté, l’histoire n’est pas finie… Bon, pour la sainte paix, on devine que ça ne va pas vraiment se passer comme ça, hein!

Ce roman est certes un roman d’amour, mais c’est surtout un roman sur la guérison, les blessures qui se referment.  Un roman porteur d’espoir, qui donne envie d’avoir confiance au monde et en la vie.  Parce que le chemin qui sera emprunté sera plein d’embuches, bien entendu… une histoire entre un prof et une étudiante, même s’ils se connaissaient avant, on ne voit ça que dans les mangas!

J’avoue que j’ai surtout aimé visiter certains coins du Québec avec les héros.  La première partie, dans les bois, en harmonie avec la nature, m’a particulièrement plu, pour cette raison.  Cette partie donne envie de passer un été hors du monde, nous aussi, dans cette parenthèse où tout devient possible.  Ici, l’évoution se fait petit à petit.  Les deux protagonistes sont craintifs, ne voient pas ça comme hypothétique histoire d’amour.  Alex se méfie (il s’est déjà fait faire le coup) et Justine en prend très lourd sur ses épaules.   La deuxième partie m’a un peu moins convaincue, avec des personnages secondaires moins « réels » pour moi.  Et des choses qui vont un peu vite.

J’avouerai toutefois, contrairement aux autres lecteurs, n’avoir pas été totalement charmée par le style, que j’estime trop simple par rapport au contenu.  J’aurais aimé qu’on m’en dise un peu moins, qu’on me montre plus, que les sentiments soient moins bien expliqués au fur et à mesure.  Il m’a manqué de place comme lectrice dans ce roman.

Ceci dit, un agréable roman jeunesse pour ceux qui n’aiment pas les histoires d’amour impossibles!

Ailleurs : Le billet de Venise

Québec en septembre 2014 – Les billets!

Québec en septembre 2014

Demain, c’est le premier septembre.  Donc pour moi, ce jour marquera le début d’un mois de littérature exclusivement québécoise.  Comme l’an dernier, ma copinette Yueyin m’aidera dans le challenge, surtout dans la deuxième moitié du mois vu que si tout se déroule comme prévu, je vais être un peu loin pour m’occuper de tout ça!

 

Vous pouvez donc déposer les liens ici, en commentaire.  J’essaierai de faire une récap tous les jours, ce qui ne devrait pas être trop difficile vu que nous sommes un peu moins que l’an dernier.  Donc, ne vous gênez pas pour partager.  Il y a de réelles pépites en littérature québécoise, qui méritent d’être découvertes!  Et MERCI encore de participer.  Un billet suffit… mais plus il y en a, plus je suis contente!

 

Pour les européens qui veulent des ebooks québécois, je vous suggère le site Les libraires, qui regroupe plusieurs librairies indépendantes.  Comme ça, pas d’excuse.

 

Pour les informations, vous pouvez allez voir mon menu « Québec en septembre », tout en haut, qui vous guidera vers le groupe facebook, les récaps des autres années et tout et tout . Vous devriez y trouver des idées.

 

Sur Twitter, vous pouvez aussi utiliser le hashtag #quebecenseptembre

 

Go, go, go, c’est parti!

 

Billets d’ouverture et de présentation

YueyinCoccinelleTopinambulleArgaliEnnaJulesIroise, Tiphanya, Anne, Coralie, Suzanne, Grominou, Secrète Louise, Sylire, Martine, Tiphanya, Icath, Lorouge

 

1e septembre 2014

Yueyin – Il ne faut pas parler dans l’ascenseur – Martin Michaud

Lou de Libellus – L’orangeraie – Larry Tremblay

Karine – La pomme de Justine – Valérie Harvey

Anne – Les peaux cassées – Richard Dallaire

 

2 septembre 2014

Jules – Pourquoi cours-tu comme ça? – collectif

Jules – L’univers de Marie-Soleil – Martine Latulippe/Johanne Ouellet

Karine – Sans toi – Geneviève Côté

Pascale – Un film québécois – Incendie – Denis Villeneuve

 

3 septembre 2014

Grominou – Les larmes du St-Laurent – Dominique Fortier

Claire – Mom – Normand Lester/Guy Ouellette

Argali – Petal’s pub – Arlette Cousture

Karine – La ballade d’Ali Baba – Catherine Mavrikakis

Cryssilda – N’oublie pas, s’il te plaît, que je t’aime – Gaétan Soucy

Topinambulle – Je suis là – Christine Eddie

Anne – Paul à Québec – Michel Rabagliati

Lucie – Les variations Burroughs – Sylvie Nicolas

Bouquineuse Boulimique – Écrire le mal – Claude Champagne

Suzanne – Le bruissement des baleines blanches – Boucar Diouf

Isallysun – Toujours orgueilleuse mais (à peine) plus repentante  – Annie L’Italien

Jules – Sur la piste de Maud Graham – Chrystine Brouillet/Marie-Eve Sévigny

 

4 septembre 2014

Venise – L’orangeraie – Larry Tremblay

Karine – Charlotte Lavigne – 2 – Nathalie Roy

 

5 septembre 2014

Karine et Grominou – présentation de Québec-o-trésors (oui, on met ça en gras… on veut des gens!)

Mango – Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier

La jument verte – Gabrielle – Marie Laberge

Yueyin – Hongrie-Hollywood Express – Eric Plamondon

Lucie – Le noshow – théâtre québécois

Suzanne – Ma vie en trois actes – Janette Bertrand

Richard – Nous étions le sel de la mer – Roxanne Bouchard

Delphine – Griffintown – Marie-Hélène Poitras

Gambadou – Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier

 

6 septembre 2014

Lewerentz – La maison des temps rompus – Pascale Quiviger

Karine – Nous étions le sel de la mer – Roxanne Bouchard

Iroise – Musique de l’Acadie (nos voisins!) – Danse dans les flammes – Le grand dérangement

Topinambulle – Ces enfants de ma vie – Gabrielle Roy

Icath – Les fous de bassan – Anne Hébert

GeishaNellie – Maïna – Dominique Demers

Jules – Les orphelins irlandais – Micheline Dalpé

 

7 septembre

Kikine – Au carnaval des animaux – Marianne Dubuc

Karine – Pourquoi cours-tu comme ça? – Collectif

 

8 septembre

Louise – Les carnets de Douglas – Christine Eddie

Nathalie – Voyage au Canada – Jacques Cartier

Suzanne – Nous étions le sel de la mer – Roxanne Bouchard

yueyin – la rive noire Jacques Côté

Karine – Dans le quartier des agités – Jacques Côté

 

9 septembre

Karine – La mort de Mignonne et autres récits – Marie-Hélène Poitras

Iroise – Griffintown – Marie-Hélène Poitras

Valentyne – Adélaide – Marie Laberge

Anne – Griffintown – Marie-Hélène Poitras

Lucie – l’album multicolore – Louise Dupré

 

10 septembre

Nathalie – Magasin général – tome 3 – Loisel et Tripp

Mango – Paul au Parc – Michel Rabagliati

Hélène – Magasin général – tome 1 – Loisel et Tripp

Sylire – Magasin général, tomes 1-2-3 – Loisel et Tripp

Karine – Le Christ obèse – Larry Tremblay

Anne – Magasin général – tome2 – Loisel et Tripp

FondantOChocolat – Défense de tuer – Louise Penny

Grominou – Le syndrome de la vis – Marie-Renée Lavoie

 

11 septembre

Richard – Écrire le mal – Claude Champagne

Isallysun – Attraction – Sarah Bouchard

Iroise – Histoire – Le débarquement de Normandie

Karine – Champagne – Monique Proulx

 

12 septembre

Anne – Salut mon oncle – Marie-Paule Villeneuve

Grominou – C’est le coeur qui meurt en dernier – Robert Lalonde

Suzanne – Le coeur de la baleine bleue – Jacques Poulin

Karine – Le silence des femmes – Thérèse Lamartine

Valentyne – Bonheur d’occasion – Gabrielle Roy

Yueyin – Griffintown – Marie-Hélène Poitras

 

13 septembre

Tiphanya – Chronique du pays des mères – Elisabeth Vonarburg

Karine – La porte du ciel – Dominique Fortier

 

14 septembre

Anne – Mélodie de Hahn interprétée par Marie-Nicole Lemieux, contralto québécoise. 

Karine – Je suis là – Christine Eddie

Une comète – Onze petites trahisons – Agnès Gruda

Topinambulle – La logeuse – Eric Dupont

Yueyin – La maison des temps rompus – Pascale Quiviger

 

15 septembre

Iroise – Le démantèlement – Cinéma québécois

Karine – Fanette – tome 1 – Suzanne Aubry

Topinambulle – La déesse des mouches à feu – Geneviève Pettersen

Suzanne – Le destin de Maggie – Daniel Lessard

Coralie – Soutien-gorge rose et veston noir – Rafaele Germain

Martine – Canada, deux pays en un – Muze

Anne – La grosse femme d’à côté est enceinte – Michel Tremblay

Grominou – La grande mêlée – Michel Tremblay

Jules – Mission sacrée – Les esprits de l’amazonie – Claudine Douville

Sylire – La grosse femme d’à côté est enceinte – Michel Tremblay

Comète – Pancake au sirop d’érable

Lecturissime – La grosse femme d’à côté est enceinte – Michel Tremblay

Denis – Thérèse et Pierrette à l’école des saints anges – Michel Tremblay

Argali – Saccages – Chrystine Brouillet

16 septembre

Nathalie – Un ange cornu avec des ailes de tole – Michel Tremblay

Jules – Monsieur Tralalère – Nathalie Ferraris, Josée Bisaillon

Karine – Crimes à la librairie – Richard Migneault

17 septembre

Valentyne – Florent – Le gout du bonheur 3 – Marie Laberge

Yueyin – Le Ciel de Bay City – Catherine Mavrikakis

Jules – Showtime – Sylvie Ouellette

Venise – L’aquarelliste – Béatrice Masini

18 septembre

Valentyne – Les clochette – Nérée Beauchemin

Syl – Paul au parc – Rabagliati

Lucie – Albert Théière – Matthieu Goyer

Lucie – Nombreux seront nos ennemis – Geneviève Desrosiers

Comète – La marche en forêt – Catherine Leroux

Iroise – Starbuck

Jules – Mon vieux – Pierre Gagnon

19 septembre

Topinambulle – HKPQ – Michèle plomer

Karine – Babou veut un ami – Babou n’a pas peur – Lucie Papineau et Romi Caron

Martine – Plus de saison – Nancy Huston

20 septembre

Argali – La vie comme une image – Jocelyne Saucier

Venise – Charlotte et la mémoire du coeur – Lorraine Desjarlais et Jean-Pierre Wilhelmy

Karine – Arvida – Samuel Archibarld

21 septembre

Anne – Bâton à message Tshissinuatshitakana – Josephine Bacon

Lire et merveille – Un thé dans la toundra – Josephine Bacon

Isallysun – Paul à la campagne – Rabagliati

Hélène – L’ours brun qui voulait être blanc – Jean Leroy et Bérengère Delaporte

Argali – Le cri – Martine Latulipe

Iroise – Monsieur Lahzar – Philippe Falardeau

Karine – La déesse des mouches à feu – Geneviève Petersen

22 septembre

Anne – Il pleuvait des oiseaux – Jocelyne Saucier

Mark et Marcel – Les fous de Bassan – Anne Hébert

23 septembre

Karine – Tyranael 1 – Les rêves de la mer – Elizabeth Vonarburg

Martine – Les marionnettes du destin – Marie-Bernadette Dupuy

Yueyin – La déesse des mouches à feu – Geneviève Pettersen

Venise – Un vélo dans la tête – Matthieu Meunier

Topinambulle – Promenade des écrivains – Jacques Poulin

24 septembre

Enna lit – Ru – Kim Thuy

Thé et livres – Quarante quatre minutes quarante quatre secondes – Michel Tremblay

Argali – Les sangs – Audrée Wilhelmy

Suzanne – Sans antécédents – Sophie Bérubé

Mark et Marcel – Ourse bleue – Virginia Persémapeo Bordeleau

Syl. – Paul a un travail d’été – Maurice Rabagliati

25 septembre

yueyin – Rivière Mékistan – Lucie Lachapelle

Iroise – La grande Séduction – Jean-François Pouliot

Karine – Hotaru – le poids des secrets – Aki Shimazaki

syl. – Le Québec- Maurice Sand

26 septembre

Denis – La criminologie – Maurice Cusson

Lecturissime – Le vieux chagrin – Jacques Poulin

Aifelle – La tournée d’automne – Jacques Poulin

Enna lit – La tournée d’automne – Jacques Poulin

Sylire – Volkswagen blues – Jacques Poulin

Karine – Les yeux bleus de Mistassini – Jacques Poulin

Grominou – Chat sauvage – Jacques Poulin

27 septembre

Karine – La fiancée américaine – Eric Dupont

Topinambulle – La traduction est une histoire d’amour – Jacques Poulin

Hélène – Volkswagen blues – Jacques Poulin

28 septembre

Anne – Les grands saules chantent – Hector de Saint-Denys Garneau

Iroise – Jésus de Montréal – Denys Arcand

Jules – La veuve du Boulanger – Denys Monette

Aifelle – Diane Dufresne

29 septembre

Anne – Depuis les cendres – Emmanuel Bouchard

Grominou – L’encyclopedie du petit cercle – Nicolas Dickner

Denis – Cap au renard – Louise Portal

Jules – Azami – Aki Shimazaki

Lucie – La déesse des mouches à feu – Geneviève Pettersen

Karine – L’élu de Babylone – Hervé Gagnon

Claire – Un mariage de raison – Michel David

Hélène – La fiancée américaine – Eric Dupont

30 septembre

Fransoaz – La petite et le vieux – Marie-Renée Lavoie

Karine – L’âme à vif – Corinne de Vailly

Argali – Le mur mitoyen – Corinne Leroux

Venise – La patience des fantômes – Rachel Leclerc

Lorouge – Il pleuvait des oiseaux – Jocelyn Saucier

Yueyin – Nous étions le sel de la mer – Roxanne Bouchard

 

Contes pour les enfants de 2 ans – Collectif

Contes pour les enfants de 2 ansJe vous ai parlé des Contes pour enfants des 1 an (que j’utilise avec de enfants beaucoup plus grands), aux éditions Caractère.  Du coup, voici celui pour les 2 ans.    Encore une fois, c’est à titre bien indicatif, n’est-ce pas.

 

Comme le premier tome, il s’agit de 6 contes traduits de l’anglais, entrecoupés de petites comptines (dont je suis moins fan, pour ma part, même si les images sont super cute).   Ils ne sont pas tellement plus complexes que ceux pour les 1 an, même si il y a des inférences simples en plus et du vocabulaire un peu moins quotidien.  Mais bon, en gros, ce sont encore une fois des contes bien choisis (j’en ai beaucoup aimé 4 sur 5) et bien adaptés pour les petits.   Mais continuez à lire, je vais vous parler – un peu – de chacun des albums.

 

C’est à moi – Ewa Lipniacka et Jane Massey

Celui-là, il est au sujet du partage.   Éliott et Lili sont deux lapinous (j’ai un faible pour les histoires de lapinous) qui brisent leurs jouets parce qu’ils n’aiment pas partager.   Ils vont remédier à ça, en partageant tout, tout, tout.  Des verres de terre aux petits pois.   Parce que, c’est bien connu, des enfants, ça prend tout au mot!   Pour ma part, j’ai adoré ça et j’ai trouvé ça hilarant.  Rien de moins.  Toutefois, je dois avouer que ça donne de drôles d’idées aux petits minous.

 

Ce que les ours préfèrent! – Alison Ritchie/Dubravka Kolanovic

Ici, c’est l’histoire d’un petit ours qui veut jouer (et bien faire)… mais qui réussit bien mal.   Des images douces, un peu floues, des situations où tout va de travers, une structure semi-répétitive et tout plein de verbes d’action à travailler!

 

Piti Pit Pat, Petit Poussin – Jo Brown

Qu’elle est mignonne, cette histoire!  Un petit poussin qui veut s’amuser et qui essaie les jeux des autres animaux de la ferme.  Elle est super agréable à faire mimer aux enfants, en plus.  Pour ma part, je suis fan des images au fond épuré et aux animaux stylisés (même si certains enfants ont du mal à en reconnaître certains).  Ceci dit, c’est super super simple.  Le poussin fait quelques actions et c’est tout!  Mais pour les petits, ça suffit, surtout ceux qui ont la bougeotte!

 

Le chandail qui pue – David Bedford/Edward Eaves

Là, vous allez me trouver folle, mais pour les petits, dire que quelque chose « pue », on dirait que c’est super important.  Et en plus, c’est un mot de une syllabe hein… du coup, ça va, je ne me plaindrai pas (ouais, en plus des verbes d’action, j’ai une passion pour les contes avec des mots super simples en terme de structure syllabique)!!    C’est donc un petit singe qui a un chandail préféré (tiens, ça me rappelle certains petits singes, ça) qu’il ne veut jamais, jamais enlever, au grand déplaisir de sa maman.  Du coup, quand elle veut le laver, il le tire, le tire et…

 

Tsssss… je ne vous raconterai pas tout hein!  Mais j’ai vraiment vraiment aimé cette histoire.  En plus de travailler les concepts propre/sale, il y a plein de bébé/maman animaux (yep, un autre de mes trips, juxtaposer bébé/maman + mot pour commencer à qualifier les animaux) qui font des actions.  Du coup j’adore et je peux reprendre encore et encore les mêmes structures avec les cocos.   Et la solution finale est mignonne comme tout!

 

C’est l’heure du bain, Cécilia Cochon – Diane et Christyan Fox

J’aime beaucoup cette série de contes pour leurs dessins simples aux lignes épaisses, avec le texte écrit en gros.  Dans celui-ci, pendant l’heure du bain, le petit cochon pense à tout ce qu’il pourrait faire dans l’eau, de pilote de sous-marin à surfer.  Vocabulaire moins quotidien mais avec des images super simples à comprendre pour les petits.   Ce que le petit cochon veut faire, c’est avoir des aventures et rêver, comme touuuut plein de petits enfants.  On sent que ce sont les souhaits d’un tout petit.  J’adore la collection, mais encore plus quand il y a les languettes!

 

Un bisou pour Petit Chaton – Claire Freedman – Caroline Pedler

Celui-là, j’avoue que je l’ai moins aimé.  Les images sont réalistes et mignonnes et tout, les enfants trouvent le chat mignon… mais sérieusement, je ne sais pas quoi faire avec!  Et ça, ça me perturbe.  C’est donc la journée d’un petit chaton qui joue.  Et voilà… Bref, mignon, mais sans plus pour moi!

 

 

Encore un album réussi pour cette collection, donc!

 

Québec en septembre – Les polars québécois de Richard – 2

Banniere-richard

 

Il y a un peu plus d’un mois, je vous expliquais que j’avais demandé à Richard, du blog Polar, noir et blanc, de me donner un – gros – coup de main pour suggérer des polars québécois.  Il a pluuuus que bien fait son boulot parce que j’ai dû séparer sa liste en deux (la première partie est ici).  Aujourd’hui, je vous présente la seconde!

 

Moi je n’ai presque rien lu de tout ça, hein!  Les commentaires sont ceux de Richard, je n’ai aucun copyright là-dessus!  On y va!

 

Sous la surface

Sous la surface – Martin Michaud

Les éditions Goélette (2013)

 

Dans un roman haletant qui vous prendra aux tripes, Martin Michaud ne vous laisse aucune chance: dormez bien la veille de votre lecture car il se peut que vous passiez une partie de la nuit à lire un dernier chapitre. Puis un autre. Et encore un dernier. Pour vous rendre jusqu’à la fin, essoufflé par les multiples rebondissements, soufflé par la finale et saoul de contentement …littéraire !

Une maison de fumée

Une maison de fumée – François Lévesque

Alire (2013)

 

«Une maison de fumée» est un roman à l’image de François Lévesque: humain, bien écrit, souvent touchant, parfois drôle ! L’histoire est passionnante, le récit se développe en tissant une toile enveloppante autour du lecteur, truffé de rebondissements et conclus dans une finale imprévisible ! Un très bon moment de lecture !

 

Les faits divers n'existent pas

Les faits divers n’existent pas – Martine Latulippe

Éditions Druide (2013)

 

J’ai lu avec beaucoup de plaisir le recueil de nouvelles de Martine Latulippe, «Les faits divers n’existent pas». Ces nouvelles noires, parfois très très noires, se dégustent avec gourmandise, les unes après les autres ou mieux encore, en véritable gourmet, comme un cocktail dinatoire, laissant notre esprit de lecteur savourer chacune d’elles avec délectation.

 

Saccages

Saccages – Chrystine Brouillet
La courte échelle (2013)

 

Chrystine Brouillet aborde ici un sujet très délicat et elle le fait d’une façon très prégnante. Elle place le lecteur aux premières loges de la réflexion sur les conséquences et les impacts de ces agressions encore trop nombreuses. Parler ou se taire ? L’agressée y songe, la famille de l’agresseur aussi. Chacun vit les impacts de ces gestes, chacun frôle le malheur des autres, absorbé par le sien et aveuglé par la peine, la haine, le désir de vengeance ou simplement, la simple intention d’oublier. Oublier ou cacher ces moments dans un coin de son esprit ?

 

L'inaveu

L’Inaveu – Richard Ste-Marie
Alire (2012)

L’intrigue de Richard Ste-Marie est très bien ficelée. Pièce par pièce, ce casse-tête d’une ligne de temps s’échelonnant sur 30 ans se place tout doucement.  Le lecteur découvre en même temps que l’enquêteur les méandres de cette histoire assez sordide. Et voilà un auteur dont j’attendrai avec impatience la sortie du prochain roman. La littérature polardienne québécoise se porte bien; la qualité de ce deuxième roman de Ste-Marie en est une belle preuve.

 

nuit des albinos

La nuit des Albinos – Mario Bolduc
Expression Noire (2012)

On ressort d’une lecture comme celle-ci, un peu secoué. Se félicitant d’avoir choisi et lu un auteur qui s’adresse à notre intelligence et à notre sensibilité. Je dirais même qu’on en ressort plus intelligent, du moins moins ignorant. Je vous mets au défi de lire «La nuit des Albinos» sans que vous ayez le goût de consulter un dictionnaire ou une encyclopédie virtuelle. Et peut-être que comme moi, vous consulterez les journaux de l’époque pour confirmer la véritable existence de l’horreur que Mario Bolduc nous fait découvrir.

«La nuit des Albinos» est un excellent polar, d’une justesse incroyable, d’une humanité sensible et réelle. Je vous le recommande sans aucune réserve. Et comme moi, vous deviendrez un «fan» de Max O’Brien … et de son créateur.

 

Eaux fortes

Eaux-fortes – Johanne Seymour

Libre Expression (2012)

 

Johanne Seymour nous offre dans ces «Eaux-Fortes», une histoire crédible et intéressante. Même si l’idée des groupes néo-nazis a largement été exploitée en littérature noire, elle a su y donner un souffle nouveau par l’ampleur et la profondeur du personnage de l’Artiste et par sa surprenante petite soeur.
Le style de Johanne Seymour est agréable, sans fioritures, direct. Rien ne vient altérer la puissance du récit. Son écriture est fluide, le lecteur se laisse emporter par le récit et ne s’ennuie jamais. J’ai particulièrement aimé les insertions du Manifeste de l’ANDEV qui viennent enrichir notre connaissance de ses leaders.

 

fiancée américaine

La fiancée américaine – Eric Dupont

Éditions Marchand de feuilles (2012)

 

Ce n’est pas un polar mais « La fiancée américaine » est un des meilleurs romans québécois des dernières années.

Sensation particulière !

Je termine ce roman et je me dis que je viens de lire quelque chose de vraiment spécial. Un chef-d’oeuvre ? Peut-être pas ! Un excellent roman ? Oh oui ! Sûrement quelque chose de rare, une impression de m’être laissé bercer (ou berner ? ) par un grand écrivain qui me raconte une excellente histoire. Passionnante ! Touffue ! Surprenante ! Intelligente ! La même sensation quand lorsque j’ai terminé la lecture de «Cent ans de solitude» de Gabriel Garcia Marquez.

 

 

Crimes à la librairie

Et un peu de pub personnelle…

Crimes à la librairie – Collectif dirigé par Richard Migneault

Éditions Druide (2014)

 

C’est un très grand coup que vient de réaliser Richard Migneault, éducateur par profession, blogueur par passion (Polar, noir et blanc) : réunir et convaincre seize des meilleurs auteurs de romans policiers québécois d’écrire une nouvelle sur le thème d’un crime commis dans une librairie. Chaque nouvelle est suivie d’une courte biobibliographie de l’auteur, rédigée par Migneault. Coup de chapeau également aux éditions Druide pour avoir endossé ce projet. (Tiré de la chronique de Michel Dufour, publiée sur le blogue « Sang d’encre polars ».

 

Et voilà, c’est tout pour cette chronique polars (et autres), gracieuseté de mon collègue-blogueur, dont je vous conseille aussi le blog, rempli de pépites littéraires.   Il y a des trucs qui vous tentent??

Unravel me (Ne m’échappe pas) – Tome 2 – Tahereh Mafi

Unravel-me.jpgOh my!  Un livre de ma pile!  Qui aurait cru que je l’en sortirais enfin!  En fait, j’ai acheté ce roman à sa sortie en anglais mais après avoir lu plusieurs avis très mitigés, j’avais comme décidé de ne pas continuer la série.  Mais bon, le tome 3 est sorti.  Et quelle joooolie couverture.  Du coup, j’ai lu le 2e pour avoir l’occasion d’acheter le tome 3.  Je sais, faut pas chercher à comprendre.

Après avoir terminé le roman, je comprends tout à fait pourquoi ce roman a moins plu que le premier.  C’est très différent, tout d’abord et ensuite, l’histoire s’accélère pour aller vers un monde en guerre où Juliette aura un rôle à jouer.  Ah oui!  Pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome, nous y avons rencontré Juliette, qui tue tous ceux qu’elle touche.  Comme ça.  Elle a donc été internée presque toute sa vie et a très peur d’elle-même.  Puis arrivera Adam, qui deviendra son ancrage.   Voilà pour la mise en contexte.  Et sachez que pour ma part, j’ai vraiment beaucoup aimé ce tome, même si j’espérais davantage de la poésie qui m’avait tant marquée dans le premier volume de la série.

Ok, à partir de maintenant si vous n’avez pas lu le premier tome…  je vous avertis que vous allez en apprendre un peu trop sur ce dernier!  Tenez-vous-le pour dit!

Nous retrouvons donc Juliette au complexe Omega.  Ici, tout le monde a des pouvoirs (j’ai adoré l’ambiance Xmen).  Des pouvoirs qui semblent souvent déclenchés par les émotions fortes.  Et ce groupe d’hommes et de femmes se prépare depuis des années à lutter contre le pouvoir en place.  On sent la guerre arriver et tout le monde est fébrile.  Quant à Juliette, elle est complètement perdue, ne réussit pas à trouver sa place à avoir même le goût de trouver sa place dans cet univers.  Son monde, c’est Adam et elle ne peut presque pas le voir.   Nous avons donc affaire à une adolescente perdue, mais alors complètement.  Une adolescente qui se déteste, qui a peur d’elle-même et qui ne sait plus ce qu’elle ressent.  Elle est en perpétuel conflit avec elle-même et retourne en boucle les mêmes pensées.  De plus, sa relation avec Adam est compliquée par des événements que je ne vais pas dévoiler ici.  Du coup, disons que Juliette n’est pas la personne la plus agréable de la terre à côtoyer.  C’est le moins qu’on puisse dire.

Déjà, dans mon billet sur le premier tome, Warner était le personnage qui m’intriguait le plus.  Vous pouvez vous imaginer que j’ai été ravie de le voir apparaître dans ce tome, ainsi que de voir son évolution.   Il me fascine toujours autant, ce fils de commandant suprême qui a assumé à 18 ans les fonctions de chef du district 45.  Juste comme son père aurait voulu.  Cruellement, sans pitié, sans égard pour l’humain.   Un personnage bien complexe, comme je les aime.   Le personnage de Kenji est également super intéressant.  Drôle, franc mais aussi terriblement impliqué dans sa cause.

Et vous savez quoi?  Je continue la série dès maintenant.  J’ai arrêté juste le temps d’écrire mon billet.  J’epère juste que l’auteur a oser.  Oser vraiment.  Et que nous allons retrouver cette plume magique et poétique qui n’apparaît ici que par moments.  Allez, on rend ses mots à Juliette! Bon, pour mon avis sur le dernier tome, va falloir attendre en octobre parce que bientôt, on s’enligne pour un moins de lectures québécoises!!

Capsule littérature québécoise 9 – Favoris 3e partie

Dernière capsule déjà tournée.  Donc, techniquement, dernière capsule tout court!
J’avais prévu faire court mais à chaque fois que je pensais avoir fini, je voyais un roman dont j’avais oublié de parler!  Ça donne un résultat un peu décousu, ma foi!

 

Et vous savez quoi?  J’en ai encore oublié!  Je n’ai entre autres pas du tout parlé de Christine Eddie, de Francis Malka, de Stéfani Meunier et de Michel Jean, parce que j’avais prêté les livres.  Shame on me!

 

Je vais donc essayer de me souvenir de tout ce dont j’ai parlé dans la vidéo, sans trop en dire.

 

retour-de-l-oursAvec Le retour de l’ours, nous avons droit à un mix entre roman post-apocalyptique et une légende amérindienne.  Avouez que vous êtes curieux!

 

petite-filles-qui-aimait-trop-les-allumettes

 

Je vous parle aussi de Gaétan Soucy et de sa petite fille qui aimait trop les allumettes.  Roman très court, très fort, qui nous vire à l’envers.   Un petit mot aussi sur Music Hall… que je ne suis pas certaine d’avoir bien compris!

 

Histoires-d-ogres

Histoires d’ogres de Katia Gagnon est selon moi un roman nécessaire.  Qu’est-ce qui fait qu’on bascule?  Qu’on perde les pédales?  Qu’on ne puisse plus s’en sortir.  Un roman qui ouvre les yeux.  Plus le temps passe, plus je réalise qu’il m’a marquée.

 

doigts-croises

Les doigts croisés de Jocelyn Lanouette, un autre roman qui m’a beaucoup plu, malgré un début… étonnant, que l’on comprend parfaitement par la suite.  J’en garde des images fortes, des instantanés.

 

L-orangeraie

Larry Tremblay et L’orangeraie sont très connus ces temps-ci.  Un roman écrit par un québécois, qui se passe au Moyen-Orient.  Un choix déchirant, une famille bouleversée, un parti inhumain… bref, un autre coup de poing.

 

heronniere

Lise Tremblay a écrit un superbe recueil de nouvelles qui se passe dans un petit village où tout le monde se connaît.  Je suis tombée amoureuse de son écriture.  J’ai lu par la suite « La soeur de Judith » qui se déroule tout près de chez moi et ça m’a beaucoup plu!

 

Enth-os

Enthéos de Julie Gravel-Richard a été un coup de coeur pour moi!  Je ne saurais que vous conseiller cette histoire de fuite de soi (et de recherche par le fait même) dans un milieu universitaire.  C’est superbement écrit, en plus.

 

Hongrie-hollywood-express

C’est avec le début d’une trilogie un peu spéciale que j’ai découvert – avec plaisir – la plume d’Eric Plamondon.  Hongrie-Hollywood Express est un roman-collage très particulier où nous avons droit à une balade dans l’espace-temps pour rencontrer un ancien Tarzan et un homme en crise de la quarantaine.

 

Route-des-petits-matins

Dernier roman dont je parle dans la vidéo, La route des petits matins de Gilles Jobidon, découvert grâce à Catherine Voyer-Léger qui me l’avait foutu dans les mains dans une bouquinerie montréalaise.   Une plume magnifique, une superbe lettre d’amour, une histoire d’exil très réussie.

Wonder – R.J. Palacio

Wonder.jpgQuand j’ai commencé Wonder, je ne savais pas du tout de quoi ça parlait.  Yep, je suis comme ça… je vois des coups de coeur sur les blogs, je ne lis rien au sujet de l’histoire et je plonge dedans à l’aveugle.   Bon, faut dire qu’avec mon oeil de devin, souvent, je prédis la fin juste avec la 4e… on apprend de ses erreurs, n’est-ce pas!

On commence dont le roman avec la voix d’August, qui se prépare à entrer en 5e année (environ 10-11 ans).  Il n’a jamais fréquenté l’école, en raison de multiples opérations et de problèmes de santé.   Ce qu’il a n’est pas très clair dans le roman et c’est volontaire, je crois.   Mais comme le dit August, il préfère ne pas se décrire car quoiqu’on puisse penser, c’est quatre fois pire.   Selon ce qu’on en dit, c’est une combinaison très rare de syndromes, dont l’un semble être le syndrome de Treacher Collins (selon la description qui en est faite… et je crois me souvenir que c’était le gène atteint chez un ancien-creton qui souffrait de ce syndrome). Vous pouvez chercher pour avoir une idée de ce dont ça peut avoir l’air, dépendant du degré d’atteinte…  mais disons qu’Auguste semble avoir une différence cranio-faciale importante, ce qui lui a toujours rapporté des regards affolés de la part d’étrangers, des surnoms désagréables… bref, quand il entre quelque part, il est le centre d’intérêt principal.  And not in a good way.

Nous suivrons dont Auggie pendant son année scolaire, avec ce que ça implique de méchanceté ordinaires, de maladresses et de méchanceté tout court.  Mais aussi d’amitié, d’acceptation et – surtout – d’espoir.  Parce que oui, avec ce genre de personnage, qui me touche énormément, j’ai besoin d’espoir.  J’ai besoin de croire que sans que la vie soit parfaite, il puisse y avoir des éléments de happy ending.   Cette année scolaire sera vue par les yeux de certains de ses camarades de classe, de sa grande soeur Olivia (dont le personnage m’a énormément, énormément touchée.  Vous ne pouvez pas vous IMAGINER à quel point le fait qu’elle ait ses faiblesses mais ne soit pas diabolisée m’a plu.), ainsi que de deux des amis d’Olivia.   Ces changements de voix, de perspective m’ont beaucoup plu.  En fait, si ça avait été August tout au long du roman, il aurait été beaucoup moins fort, à mon humble avis.   C’est un jeune garçon intelligent, qui a été entouré d’adutes et qui a vécu plus que son lot de problèmes, soit.  Mais il demeure que j’ai adoré les diverses réactions, j’ai adoré les parents qui adorent leur enfant et qui ont peur pour lui.  J’ai aimé que personne ne sache trop comment réagir (parce que c’est la réalité pour plusieurs) et j’ai surtout aimé l’évoution des personnages, j’ai aimé les voir grandir.

Parce que je suis une grosse bougonneuse, je relèverai quelques imprécisions dans les aspects génétiques du truc, ainsi que sur la sensation qu’apporte une aide auditive (je me défends moi-même d’entrer là-dedans, en fait).  Ah oui, j’oubliais… une fissure « palatine » (cleft palate) ne laisse pas de cicatrice visible autour de la bouche… c’est une fissure labiale qui fait ça (cleft lip)… je pinaille, mais l’utilisation du mauvais terme m’a fait sourciller.  On va dire que c’est parce que ce sont des enfants/ados qui écrivent???

Un beau roman sur la différence mais aussi sur la fin de l’enfance, sur les amitiés de l’enfance et de l’adolescence qui peuvent être magnifiques mais aussi heartbreaking.  Ces trahisons, ces éloignements, ces groupes, ces erreurs qu’on fait sans même savoir ce qui a bien pu nous pousser à faire ça… Tout ce petit monde qui s’organise, sans que personne ne comprenne exactement pourquoi.   Les personnages ont de la profondeur mais ne sont pas tous hors-norme.  Ils sont juste réels.   Une porte ouverte sur ce que doit être la vie quand, dès le premier regard, on part avec deux prises.   Certains pourront reprocher l’overdose de bons sentiments mais étant donné mon contexte à moi, j’en avais un peu besoin!

Je conseille.  Vraiment.

Les billets d’Enna et Marion (avec qui je faisais lecture commune), Cess (dont l’avis est tout le contraire du mien). et Mylène (qui a beaucoup aimé)