Aujourd’hui, il neige des peaux de lièvres, le feu est allumé, je mange des biscuits à l’érable.. et je lis des nouvelles de Noël. Non mais comment une Christmas Freak peut résister à ça hein! Surtout quand il est question de 12 romances de Noël, dans le registre YA, et que c’est tout ce dont j’ai besoin: un cerveau à off et un sourire dans la face!
Yep, ya des jours comme ça
Première nouvelle, Rainbow Rowell. Sweet comme toujours, une histoire d’amitié, de décompte du nouvel an… qui m’a ramenée loin en arrière, à une certaine époque où j’ai vécu un truc qui ressemblait à ça. Mais moins longtemps 🙂 Du coup, j’adhère!
La nouvelle de Jenny Link ressemble à un snowglobe, avec une dose de magie et de personnages mythiques. Celle de Matt de la Pena nous entraîne dans un New York enseveli sous la neige alors que Shy ne peut retourner chez lui, à la frontière du Mexique, pour cause de « pas de sous » et qu’il s’apprête à passer Noël seul… et affamé. Jenny Han nous amène au Pôle Nord (oui, oui, le vrai de vrai) avec une histoire qui se termine juste quand je commençais à aimer ça. Mais, bien que ce soit fort frustrant, j’ai déjà tout imaginé la suite alors je ne veux pas qu’elle l’écrive! Étrangement, j’ai moins aimé celle de Stephanie Perkins, où il y a trop de malheurs pour si peu de pages, même s’il y a beaucoup de sweetness également. Sweetness qui ne m’a malheureusement pas atteinte.
Devid Levithan nous invite à une nuit de Noël où le héros doit jouer le Père Noël pour la petite soeur de son copain (je ne sais pas où est l’histoire, en fait… mais bon) et si j’ai trouvé la nouvelle de Holly Black un peu longue par moments, j’ai adoré la finale et l’évolution de l’héroïne en cette nuit-rite-de-passage. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère que Gayle Forman a créée dans sa nouvelle, celle d’un campus universitaire déserté pour Noël et où l’héroïne ressent EXACTEMENT ce que je ressentais à ma première année d’études. Je dois avouer que la nouvelle de Myra McEntire m’a plutôt ennuyée (trop de goodness et de coïncidences pour une si courte histoire). Mais bon, les histoires où les personnes sont trop bonnes et les histoires de rédemption minute… ça ne m’attire pas vraiment. Surtout dans un contexte de pagean de Noël. La nouvelle de Kiersten White m’a agréablement surprise et m’a semblé complète en elle-même, malgré un peu d’exagération par moments (mais bon, c’est normal, c’est Noël). J’ai aimé la petite ville au milieu de nulle part, le réalisme magique, les portes ouvertes, et l’idée que notre vie est telle que nous la créons pour nous et pour les autres. Sweet. La nouvelle d’Ally Carter comporte trop d’incohérences pour que j’aie pu réellement apprécier. Finalement, celle de Laini Taylor est complètement fantasmagorique, digne des contes de mon enfance. Je n’ai jamais lu l’auteur… mais je le ferai, ne serait-ce que pour sa plume et ses univers.
Un recueil avec des hauts et des bas, comme souvent, mais parfaite pour lire avec du vin chaud épicé et des biscuits de Noël. J’ai aimé la diversité dans les histoires et les personnages. Pas mal du tout, même si l’art de la nouvelle semble être parfois fort difficile!