Oui…Il a neigé! Je suis limite prisonnière de mon chez moi!
Et oui, ma shed à bois a besoin d’un sérieux coup de peinture!
Bon hiver!
Et merci mon déneigeur!
Jan 20 2015
Jan 19 2015
Je vous ai dit plein de fois que j’aimais beaucoup ce que faisait Lili Chartrand, une auteure jeunesse québécoise. Je connaissais cet album mais bizarrement, je ne l’avais pas dans ma collection, et je n’en avais jamais parlé. Peut-être est-ce parce que ce n’est pas un « livre de boulot ». Et si je n’ai aucun mal à parler de ces derniers, les albums super émouvants, que je ne sais pas trop comment « utiliser » au boulot, c’est plus difficile.
Cet album raconte donc Pierrot, garçon rêveur, vivant dans sa tête et n’ayant que des amis imaginaires. Puis, un jour, arrive monsieur Fred, qui a un livre invisible et qui raconte des histoires magiques et magnifiques, qui fascinent Pierrot.
Les illustrations et le texte sont en parfaite harmonie et nous entraînent dans une histoire touchante et belle, sans pour autant être pathétique. Un homme qui a du vécu et qui sort doucement la tête de l’eau, un enfant qui revit par les histoires… et l’influence qu’ils auront l’un sur l’autre. Peut-être est-ce parce que je l’ai lu dans un moment où j’étais sensible au thème, mais j’en ai eu les larmes aux yeux. Un joli album sur l’amitié, sur la transmission des histoires et sur la beauté de l’enfance.
Je n’ai pas trouvé de billet en parlant mais je sais que miss Magali, chez Griffes d’encres l’a beaucoup, beaucoup aimé aussi! Ca a d’ailleurs donné lieu à une belle collaboration! À lire!
Jan 18 2015
C’est bien connu (du moins, si vous le lisez, vous le savez), j’ai eu une grosse phase « polars »… et elle a brusquement cessé. Il y a quoi… 6 ans. Du coup, ce n’est que maintenant que je me penche sur ce roman de Hervé Gagnon, qui se penche… sur Jack l’éventreur. Oui, j’entends « encore?!?! » dans vos têtes. Mais je vous jure que ce n’est pas redondant. Du moins, ça ne l’a pas été pour moi. Les événements se déroulent en 1891, à Montréal, on a un journaliste un peu désespéré et des événements qui rappellent étrangement ceux qui se sont déroulés à Londres quelques années plus tôt.
Si vous avez déjà lu des romans de l’auteur, vous pouvez vous imaginer que le contexte historique est fouillé et précis (le monsieur est quand même historien et muséologue à la base), que les événements se précipitent et qu’il y a une société secrète d’impliquée. Bref, selon moi, c’est très réussi et l’ambiance montréalaise de la fin du 19e est magnifiquement recréée. C’est un tout petit monde, la police a les moyens du bord, le clergé règne influence la morale du peuple et les journaux sont prêts à pas mal de choses pour vendre. (Ouais… à bien y réfléchir… il y a des choses qui n’ont pas changé tant que ça hein!)
Joseph Laflamme, le personnage principal, est journaliste. Ou du moins, il essaie de l’être et noie son échec dans le gros gin. Il est à la pige (qui se fait rare) et vit avec sa soeur Emma, qui gagne sa vie en faisant de la couture. Amoureux d’une jeune prostituée dont il se paie parfois les services, Quand il entend parler du meurtre d’une prostituée (qui n’intéresse personne, of course, les bonnes meurs étant ce qu’elles sont), il a peur pour elle… et décide de se faire un nom comme journaliste en enquêtant sur l’affaire.
Bref, ça tient la route, on veut savoir comment le tout va se conclure et ça se lit tout seul. L’auteur a une plume directe, simple mais aussi évocatrice. Bizarrement, c’est la roman dans lequel j’ai le plus apprécié son écriture (même si j’ai cessé de compter les allusions à la sueur… sérieux… plus de 40. Au moins. Mais moi et les répétitions, hein!! J’ai dû être traqueuse de répétitions dans une autre vie). Ça passe super bien, il réussit à faire passer l’angoisse des personnages et les descriptions de meurtres sont certes un peu gore (j’ai lu pire, don’t worry) mais elles s’intègrent parfaitement dans l’ambiance suffocante du roman.
Une première incursion dans le polar bien réussie pour Hervé Gagnon… et j’espère réellement revoir cet enquêteur se plonger dans les mystères de son époque. J’aime bien les histoires de sociétés secrètes, je pense… 🙂
Jan 16 2015
(Note à tous… les photos ont été prises en pleine nuit. Et je réalise juste maintenant à quel point elles sont pouiches! Mais je suis beaucoup trop paresseuse pour les reprendre, comme vous pouvez vous l’imaginer!)
Tiens, un tag… ça fait une demi-éternité que je n’en ai pas fait! Je suis tombée sur celui-ci par le biais de Pocket Jeunesse… je ne sais plus le comment ni le pourquoi, mais j’ai fait un copier-coller dans un document Word, il a rouvert inopinément tout à l’heure… et je me suis dit que bon… pourquoi pas. Des tags (et surtout des longs), c’est le truc i-dé-al quand on veut procrastiner, n’est-ce pas!
Ah oui! Vu que je veux prendre des photos des romans… je me cantonne à ma pile papier. Si c’était ma pile numérique… ce serait une tout autre histoire!
Allons-y Alonso!
1) un livre dont vous ne savez pas de quoi il parle
Euh…. les 4/5 de ma pile à lire?? Je ne lis jamais les 4e alors du coup, je ne sais jamais dans quoi je m’embarque quand j’ouvre un nouveau livre. Je vous en ai donc pioché un au hasard. Mais sérieusement, je n’ai aucune idée de quoi ça parle
2) un livre depuis plus d’un an
Faisons un aveu. Toute ma pile papier ou presque a plus d’un an, à part quelques services presse. Je n’achète plus rien en papier que je ne lise pas immédiatement. Du coup, tout date. Si les livres passaient date, j’aurais un méchant party dans ma bibliothèque! Mais bon, voici donc le livre sur Agatha Christie qui dévoile presque tout. Du coup, je veux tout relire avant de lire celui-ci. Inutile de dire qu’il risque de traîner là encore un bon moment!
3) un tome 2
C’est bien un tome 2 non? Je pense que le 3 est sorti récemment, même. Mais je n’ai pas encore lu le 2… et comme le 1 m’avait juste plu so-so… je ne suis pas certaine paaaaantoute que je vais lire la suite. En fait, j’en suis à me demander pourquoi j’avais sauté sur le tome 2 à sa sortie.
4) plusieurs livres d’une même série
Allez hop, une série au complet. Aucune idée de ce qu’elle fait dans ma pile d’ailleurs. Je ne sais plus du tout ce que c’est. Ni même si j’ai envie de la lire. Ah oui, j’ai aussi touuuutes les chroniques de San Francisco. Depuis 10 ans. Mer-veil-leux.
5) un classique
Edith Wharton. C’est ma copine Stéphanie qui m’avait donné envie de le lire il y a quoi… 6-7 ans!
6) un livre qui vous fait vraiment très très envie
Le dit de Murasaki (j’espère que je n’ai pas ENCORE mélangé avec les syllabes de Murakami). Mais bon, c’est ma copinette Yueyin qui me l’a offert et il me tente au boutte! Il faut juste que je trouve le moment propice!
7) un livre que vous garder pour le lire pendant une période précise (grandes vacances, période de Noël…)
Pour mes prochaines vancances. Londonniennes, les – hypothétiques – vacances. En fait, je l’ai pas mal déjà lu… mais je pense que j’ai encore des apprentissages à faire! :))
8) un livre que vous avez prêté sans l’avoir lu
Ma mère m’a récemment piqué ce Arsène… et vient de me le rapporter Et non, je ne l’ai pas lu! Et je n’avais pas non plus remarqué qu’elle était partie avec.
9) un poche
En voici un de chez Alire, acheté dans un salon du livre, parce que le vendeur me l’avait vraiment bien vendu (oui, je sais, 2 fois le mot vendre dans un paragraphe… c’est maaaal). Je pense qu’il y a des dragons là-dedans. Une intuition, comme ça!
10) un livre dont vous aviez complètement oublié l’existence
Le pire, c’est que je pense que c’est un cadeau. (Oui… shame, shame on me!) Mais j’ai vraiment fait une drôle de tête quand je l’ai sorti de ma pile… je n’en avais plus aucun, mais alors là aucun souvenir!
11) votre prochaine lecture (promis, juré!)
Heu… je peux passer? C’est OFFICIEL que je vais changer d’idée d’ici 2 jours. Mais là, je m’y mets (dans ma tête, tout du moins). Pour Québec-o-trésors, en plus!
12) un Pocket Jeunesse
Oups… après plusieurs plusieurs tours de la biblio, je réalise que je n’ai AUCUN pocket jeunesse. Shame, shame on me! C’est ben moi, ça. Faire un tag d’une maison d’édition et avoir l’air nouille quand arrive la photo publicitaire!
13) un livre que personne n’a aimé, du coup, vous avez un peu moins hâte de le lire
Abeille m’a dit que c’était le pire livre qu’elle avait lu à vie… du coup, j’ai comme l’impression qu’il va rester dans la pile!
14) un livre que tout le monde a aimé, du coup, vous avez peur d’être déçu
C’est ma copinette Yueyin qui me l’a offert. Je n’ai lu que du bon. Du coup, j’ai suuuper peur de le lire et d’être déçue et de moins aimer que les autres et… Bref, je stresse. Call me crazy!
15) un livre qui va être adapté au cinéma et que vous voulez absolument lire avant (si, si!)
En série télé, ça fonctionne aussi? Mais sérieux, il FAUT sinon, je vais me faire spoiler ma vie dans 3-4 mois! Ou plutôt leur vie… mais anyway… vous comprenez ce que je veux dire hein!
16) un livre avec une tranche rouge
Aucun livre avec une tranche rouge… j’en ai avec la tranche rose… et même des pages roses (oui, mes vieux Gaia!) mais la tranche rouge, non. Toutefois, si c’est du dos dont vous parliez, je vous montre ce Agatha. Very, very rouge! Et tiens, il donne le goût de boire du champagne. Without cyanide, of course.
17) un livre de votre auteur préféré
Charliiiiiiiie!!! Little Dorrit. Pas lu encore. Et j’attends de le lire pour me taper la série télé, dans ma pile à voir depuis… longtemps!
18) une suite de série mais avouez-le, vous ne vous souvenez plus de l’histoire des tomes précédents
La série de Libba Bray. Je ne sais même plus si j’ai lu le tome 2, en fait… mais j’ai lu le tome 1 en 2007 ou 2008, au début du blog. Et je me souviens qu’il y avait heu… des personnages? Et une chambre avec des lits? Genre un pensionnat? Et que la fille arrivait d’Inde? Tiens… à y penser, je me souviens de pleeeein de choses, vous ne trouvez pas? (Je sens qu’il va falloir que quelqu’un me mette à jour si je veux m’y mettre… )
19) un thriller
Un Martin Michaud. Que j’ai en double. Bon, si dans un ascenseur, il ne faut pas parler, je me demande ce qu’on peut bien y faire… (imaginer jeu de sourcils!)
20) un roman fantastique
A lire la couverture, je pense que, finalement, c’est de la fantasy… Fantasy historique, il paraît. Mais bon, je suis trop paresseuse pour reprendre une autre photo. Au fait, quelqu’un l’a lu? C’Est bien? Je ne sais absolument pas comment il a pu se retrouver dans ma pile!
21) une dystopie
Delirium, c’est une dystopie?? Me semble que oui, hein… Trouver le genre des romans est souvent un problème quand on ne sait jamais de quoi ils parlent avant de les ouvrir!
22) une romance
On avait acheté ça en gang avant, bien avant que la romance vienne à la mode sur les blogs. C’était du temps où seules quelques irréductibles en parlaient. On voulait se faire une LC et rire un peu. Finalement, on n’a jamais lu… mais on a bien ri par contre. Sauf qu’on a ri d’autre chose, hein, les filles!
23) un livre d’un auteur dont le nom de famille commence par C (oui c’est très précis)
Il y a 2 auteurs… dont une qui commence par C… et oui, oui, promis, je vais le lire bientôt, Madame Scholastic. Je ne l’ai pas dans ma pile depuis Halloween, d’abord!
24) un livre qu’on vous a conseillé
Je pense que toutes mes copines proches me l’ont conseillé. L’une a même poussé le vice jusqu’à me l’offrir, c’est dire! Voici donc ce charmant bébé, aussi épais que large!
25) plusieurs livres d’un même auteur
Vous connaissez Mary Wesley? Il faut connaître Mary Wesley! Elle écrit des trucs délicieusement vintage, délicieusement hors-norme et toujours juste un peu à côté de la morale. Même si elle a commencé à écrire à 70 ans. J’aurais aimé la connaître, elle… lui jaser devait être trippant!
26) un livre avec le mot « secret » dans le titre
En anglais ou en français… c’est du pareil au même non?
27) le dernier livre que vous avez acheté
Un petit mini catalogue d’expo Hokusai, acheté en octobre dernier. Limite que ça ne compte presque pas! Mais vous n’aurez pas de photo, car malgré mon extrêeeeeme bonne volonté, je n’ai aucune idée d’où il a a pu se cacher!
28) un autre livre Pocket Jeunesse
Heu… je n’en ai pas plus que tout à l’heure (Et je rougis de honte pour la 2e fois!)
29) un livre que vous avez acheté pour la couverture
Ben quoi! Ya David-chou sur la couverture! C’est une raison très suffisante pour l’acheter, non? Du moins, quand on s’appelle moi!
30) plus de livres que vous n’en lisez en un an (la question vaut 5 points)
Voir la photo d’en haut… à votre avis? J’ai 513 livres (+ des SP qui ne comptent pas). Je peux lire pour 2 ans et demi, je pense!
Alors, qui s’y colle? Mes copines peut-être? Yueyin (les méandres de ta pile ma fascineront toujours) ? Angéla (parce que je m’ennuie de rire en lisant tes tags)? Liliba (parce que je veux te lire encore, moi!)? Cess (parce que je suis certaine que tu vas réussir à me détourner ça et me faire mourir de rire)? Stephie (parce que tu risques de me déculpabiliser de ma pile)? Ou tout autre personne qui en a envie hein! En particulier Lou de Libellus, qui semble y tenir… et bouder en attendant!
Sinon… vous pouvez le faire dans les comms!
Ou alors me chicaner parce que je n’ai pas lu votre préféré! Ya des trucs bien là-dedans?
Jan 16 2015
J’ai découvert Jandy Nelson il y a quelques années, par l’intermédiaire de la collection Scripto, avec « Le ciel est partout« . Comme la couverture de ce roman-ci était superbe, je n’ai pas résisté, et j’ai bien fait car c’est l’un des excellents romans jeunesse que j’ai lus récemment.
« I’ll give you the sun » (j’adore ce titre… et il prend tout son sens à la lecture du roman), c’est l’histoire de Noah et de Jude. Ils sont jumeaux, élevés par une mère artiste dans l’âme et un père plus terre à terre. À 13 ans, ils sont très proches, en compétition mais presque en symbiose à la fois. Elle est exubérante, populaire, daredevil. Il passe son temps à dessiner, est timide et rêveur. Pourtant, trois ans plus tard, ils sont méconnaissables et surtout presque des étrangers l’un pour l’autre. À 13 ans, Noah nous raconte l’histoire. À 16 ans, la voix de Jude prend le dessus. Et nous allons bientôt comprendre leur cheminement, ce qui les a amenés là où ils en sont.
D’abord, j’ai adoré le procédé. J’ai été particulièrement touchée par le jeune Noah de 13 ans, artiste dans l’âme, qui vit ses premiers émois amoureux et qui voit la vie à travers des flashes de dessins. Je pense que ces idées de dessins qui s’infiltrent parfois dans le texte sont ce que j’ai préféré. Ça a donné à ma lecture un imaginaire tout différent et certaines de ces images sont magnifiques. J’aime définitivement la plume de cet auteur, qui sait, selon moi, faire particulièrement bien passer les émotions. Et il y a tout un univers artistique, une exploration de soi à travers l’art… j’ai adoré.
Encore une fois, on aborde le thème du deuil, de la culpabilité, des relations fraternelles et de la découverte de soi. C’est troublant, c’est beau, ça passe super bien et ça fait mouche. On pourra bien entendu reprocher quelques coïncidences, un trop plein à la fin (bon… ok… c’est mon seul bémol à moi, cet élément too much à la fin) et un développement un peu prévisible, mais on s’en fiche. Comme le dit l’auteur, certaines personnes sont faites pour être dans notre histoire!
Un roman qui fait appel à tous les sens, et qui suscite de superbes images. Je conseille… et j’espère vraiment qu’il sortira bientôt en français! (En fait, je viens de voir dans la vidéo de Noémie qu’il va sortir en mars. Cool!)
Jan 14 2015
Comme plusieurs, j’ai décidé de suivre la vague et de vous parler d’un album de l’un des dessinateurs assassiné lors de la tuerie du Charlie Hebdo le 7 janvier dernier. D’ailleurs en fin d’article, vous trouverez les liens vers tous les billets des participants, que j’ajouterai pendant la journée, quand je les aurai.
Pourquoi Cabu? Deux raisons. La première, très prosaïque : c’est le seul truc que j’ai trouvé. Et dans le fond de mes étagères à vieilles BDs, en plus. J’avais récupéré ceci je ne sais trop où, mais ça traînait chez moi. Deuxième raison: ce dessinateur était le seul que je connaissais un peu. J’avais vu une émission où il apparaissait et j’avais trouvé sa coupe de cheveux hi-la-ran-te. Et le type aussi d’ailleurs. Dans cette émission, il m’avait bien plu comme bonhomme.
Me voilà donc en train de vous présenter une BD datant de la fin des années 60, que j’avais d’ailleurs déjà lue. Mais ça, je ne m’en suis aperçue qu’en l’ouvrant. En fait, j’avais lu ça très jeune, et je pensais que c’était la suite du Petit Nicolas… genre, quand ils étaient devenus grands. Ouais, je sais, j’avais une ligne du temps bien particulière, à 8 ans! Du coup, je pensais qu’en France, tous les profs habitaient dans les écoles et que tout le monde était pensionnaire. Sans parler du cochon. Comme quoi notre vision du monde peut être influencée par de drôles de choses.
J’ai beaucoup aimé cette relecture parce que j’ai un penchant pour les trucs qui me rappellent des souvenirs (de lecture… fin des années 60, je n’étais pas née, hein!) ainsi que pour les personnages de grands niaiseux qui ne cherchent qu’à défier l’autorité et faire des blagues stupides. C’est ici un premier tome (j’en ai lu d’autres, il y a longtemps, j’en suis presque certaine) et le personnage de grand dadais est assez ébauché. ll est difficile de définir qui il est vraiment mais j’ai bien ri des tranches de vie scolaires, des coups pendables ainsi que des ados qui, malgré tout, ont bien des points communs avec les ados de nos jours, les cellulaires en moins. C’était quand même plus cool les billets, les avions en papier et le jeu du téléphone! J’avoue avoir une petite préférence pour les doubles planches de l’école qui pointent tout plein de détails.
Bien entendu, ce n’est pas la BD du siècle. C’est amusant mais il y manque un réel message porteur pour être vraiment remarquable dans mon petit coeur à moi. Ceci dit, j’imagine que plusieurs ont dû se reconnaître dans ces personnages et cette époque… et on a l’impression que l’auteur se dessine un petit peu à travers son personnage. J’ai lu que le dit personnage s’étoffe avec les tomes… il va me falloir les retrouver! Et vu où j’habite, c’est pas gagné non plus!
Alias Noukette- Dessins pour se taire
Les Chroniques de l’invisible- La vie de Mahomet
Doucettement- Dessins des auteurs
Le carnet de lecture de Solenn- Cabu Swing
Les lectures de Caro- Dessinateurs de presse
Mille et une frasques- Dessins cruels
Les mots de Mélo- Pandas dans la brume
Mon coin lecture- Le grand Duduche
O comme colomb- Maurice et Patapon, coupables, forcément coupables
Petites madeleines- Pandas dans la brume
Promenades et méditations- L’intégrale Beaufs
Jan 12 2015
Il y a parfois des livres qu’on lit au mauvais moment. Je pense que ça a été le cas avec ce roman. En fait, je me suis dit que c’était le temps des fêtes, que j’avais le temps et que c’était le moment ou jamais de prendre ce gros roman quand même exigent. Wrong. Very, very wrong. En fait, pendant le temps des fêtes, j’avais envie de lire des trucs guimauve, des trucs sweet… et Mailman, c’est tout sauf ça.
Mailman est facteur dans une petite ville de la nouvelle Angleterre. Il s’appelle Albert Lippincott, il est divorcé et il est dédié à son travail. Sauf que Mailman a une vilaine habitude : il aime lire le courrier de ses clients. Il aime connaître les détails intimes des vies des gens de ce village où tout le monde le connaît. Sauf que bon… vous pouvez vous imaginer que ça ne va pas toujours passer inaperçu, n’est-ce pas. Notre Mailman est donc en mode panique. Et en plus, il a une douleur sous un bras qui le dérange.
Ici, c’est un loser très malchanceux et loin d’être toujours sympathique qui est le personnage principal. Un peu déconnecté de la réalité, il a perdu de vue les choses d’importance et vit par procuration de détails et d’angoisses quotidiennes. Son histoire nous est racontée avec des flashbacks et nous rencontrons les personnages marquants de sa vie, ceux qui l’ont rendu amer et qui lui ont fait perdre ses illusions. Entre son ancien prof devenu célèbre pour ses ouvrages pseudo-scientifico-populaires, un prof du primaire qui semblait lui en vouloir personnellement, sa mère et sa soeur avec qui il entretient une relation très ambiguë, on réussit à entrevoir un personnage complexe, souvent pathétique, malmené et malchanceux… mais qui court souvent après le trouble, il faut l’avouer.
Entre le retour aux sources, le road trip à travers les États-Unis et un voyage dans les Peace Corps, il est parfois difficile à comprendre où l’auteur nous emmène. Du moins, moi, j’ai eu du mal à bien comprendre et j’ai parfois été perdue en chemin, extérieure. Mais il faut dire que ça m’arrive souvent avec ce type de roman très américain et typé. Par exemple, je n’ai pas trippé sur le roman culte « On the road »… Par contre, pas trop de comparaisons rapides, il y a une partie sur la route mais ce n’est pas que ça.
Mais sérieusement, le vrai de vrai, c’est que sous le tout, il y a le thème de la maladie qui plane, qui rôde, qu’on ignore. On est dans le corps, dans les ressentis et les sensations et j ‘avoue que ça m’a fait un peu freaker et me recentrer sur mes propres petits bobos. Je me pensais guérie mais bon, on ne dirait pas. Les livres avec la maladie, ce n’est toujours pas pour moi. Parce qu’avouons-le, c’est très très bien décrit, on ressent l’angoisse du personnage, son déni. Peut-être trop pour moi.
Je pense que c’est un roman exigeant, un roman qui aurait mérité plus d’attention que je pouvais lui consacrer étant donné mon état d’esprit. J’ai beaucoup aimé le début, les origines … mais j’avoue avoir perdu le fil au milieu du roman. J’avais pris l’idée de lecture chez Miss Sugartown. Oui, c’est une chaîne Youtube. L’une des rares dont je regarde toutes les vidéos car elle lit des choses très variées.
Jan 11 2015
Melanie Watt habite au Québec et est l’auteure de Chester et Frisson. Je ne connaissais pas ses autres albums et j’ai sauté sur l’occasion de découvrir ses autres titres quand l’occasion m’en a été donnée. Et pour cet album comme pour les Frisson, on l’a soit adoré, soit on a rien compris. Moi, ça me plaît et je trouve ça super drôle. Mais les cocos ne comprennent pas toujours l’intérêt. Mais quand on aime Frisson ou Chester, on aime ce lapin à gros sourcils!
Quand on ouvre l’album, le petit lapin est raaaaavi de nous rencontrer, nous, lecteur. C’est qu’il a attendu. Beaucoup attendu. Et qu’il tient à nous le faire savoir. C’est que c’est impoli de faire attendre. Et attendre, c’est fatiguant. Et ennuyant. Et LONG!!!
C’est donc une variation sur ces divers thèmes -comparaisons à l’appui – qui nous sont offertes, avec des images à la fois simples et comiques. C’est une succession de blagues, sans réel schéma narratif mais c’est tellement, tellement parlant pour les cocos, quand ils se reconnaissent dans ce petit lapin qui n’aime pas attendre. Et moi j’ai éclaté de rire à la finale parce que c’est tellement, tellement, nos grands cocos (et mini-ados), qui ont terrible besoin d’attention… quand ça fait leur affaire!
Bref, un album qui fait sourire, avec le style et l’humour de Melanie Watt et que j’aime bien lire avec les cocos de mon entourage, davantage qu’à mon travail!
Jan 09 2015
Je sais, je sais, les accents sont tout à l’envers dans ce titre… mais après 15 minutes de recherches, je n’y arrive toujours pas. Du coup, je mets des accents graves partout. En fait, j’essaie de commencer mon billet depuis 15 minutes et cette phrase introductive inutile et inintéressante est en grande partie due au fait que je ne sais absolument pas comment vous parler de ce merveilleux roman. Un condensé d’amours, de douceur, avec la gracieuse économie de mots qui caractérise l’auteure, qui réussit toujours à dire tellement, à faire ressentir tellement, avec quelques phrases. Je suis sortie de ce court roman avec l’impression d’avoir vécu plusieurs vies avec l’héroïne. Une magnifique rencontre.
Ce roman est une fiction, mais j’ai tout de suite senti que l’auteur était allée puiser tout au fond d’elle pour parler de ces sentiments souvent assourdis par la culture et le passif, mais qui ne demandent qu’à prendre forme. Ici, nous rencontrons une Vietnamienne immigrée au Québec adulte, pour épouser un homme, qui a eu la gentillesse de la prendre, elle qui appelle Maman sa troisième mère. À moitié d’ici, à moitié d’ailleurs, elle a appris à s’effacer, sans souffrir, juste parce que c’est comme ça que ça fonctionne, selon elle. Ne pas bouger pour ne pas réveiller son mari, anticiper ses moindres désirs, avant même qu’il n’y pense. Cuisiner dans son resto vietnamien. Puis, un jour, ailleurs encore, un premier triangle de peau va s’éveiller…
De magnifiques images (le nid d’hirondelle… superbe), des sentiments pudiquement évoqués, mais qui nous atteignent droit au coeur, des moments doux-amers, et une finale selon moi terriblement émouvante, porteuse d’espoir.
Un coup de coeur, vous pouvez vous l’imaginer!
Merci mille fois!
Jan 07 2015
J’avais envie de Comics. J’avais beaucoup entendu parler de cette série (qui est encore en cours, je pense… mais je ne suis pas rendue assez loin pour savoir) et je l’ai attrapée un peu par hasard… et wow, j’adore! Pour paraphraser ma copine Fashion/Angéla Morelli : j’over-kiffe!
Saga, c’est un genre de Roméo et Juliette futuriste, un space opéra dans un monde en guerre totale. Genre, une galaxie en guerre. Le deux principaux opposants ont décidé d’aller se battre partout sauf chez eux, question de préserver leurs milieux de vie… anyway, la destruction de l’un entraînerait celle de l’autre. Du coup, tout le monde a été forcé de prendre position. Alana et Marko sont issus de deux espèces différentes. Alana vient du monde technologique de Landfall et Marko de la petite planète qui est en orbite autour, Wreath, où il y aurait de la magie. Ils sont tombés amoureux dans des circonstances inhabituelles et la série commence sur la naissance de leur petite cocotte, qui devient la narratrice occasionnelle de la série.
Mais voilà, ils sont poursuivis, ayant une descendance qui dérange. Entre les tueurs à gages et les armées, ils sont prisonniers d’une planète où il n’y a que peu de chances de survie. Ce premier tome nous raconte à la fois leur quête pour s’enfuir, tout en nous faisant vivre en parallèle leurs premiers émois de parents. J’adore les personnages, j’adore le monde créé, j’adore le rythme palpitant et la dimension épique. Il y a énormément d’imagination dans les personnages et les créatures et on sent que nous n’avons pas encore tout vu en ce qui concerne les différents protagonistes.
Par contre, à déconseiller aux jeunes ados. Il y a de la violence explicite, du sexe explicite (un copain me lire une planche où deux robots s’envoient en l’air… je pense qu’il ne me verra plus jamais de la même façon à partir de maintenant parce qu’il m’a regardée comme si j’était moi aussi une extraterrestre aux fétichismes bizarres) et disons que les personnages ne « perlent » pas.
Je sais que c’est mal de comparer… mais imaginez un genre de Star Wars version trash, avec beaucoup d’accent sur le couple principal… et ça peut vous donner une idée.
Allez hop, je me jette sur le tome 2!
Je sais, il n’y a plus de BD du mercredi… mais je publie quand même ce billet un mercredi, par pur esprit de contradiction, faut croire! (Après coup, il semblerait qu’il y ait un nouveau rendez-vous… cette semaine, la compilation a lieu chez Yaneck!)