
Voici donc un roman post-apo, mais ici, l’apocalypse est un virus et une pandémie. Vous savez, le genre de livre qui me HURLE de ne pas le lire. Cependans, je l’ai lu dans le cadre d’un concept vidéo. Et franchement, si je vois pourquoi il a plu, j’aurais clairement pu m’en passer.
De quoi ça parle
Les États-Unis, un futur proche.
Un virus mortel a décimé une grande partie de la population. Bill et sa femme Penelope ont eu de la chance : non seulement ils sont en vie mais leur fille, Hannah, l’est également, à l’autre bout du pays. Quant elle les appelle pour leur dire qu’elle renonce à sa famille pour entrer dans le Revival, une secte californienne. Ils décident donc d’aller la récupérer
Mon avis
Je l’ai dit au début du roman, ce n’était pas pour moi. J’ai aimé plusieurs romans post-apo récemment alors j’avais quand même un peu d’espoir. Sauf que je suis complètement passée à côté et que, pour être franche, je n’ai pas vraiment de fun à lire celui-ci.
Nous suivons donc un couple qui a vécu sa fin du monde. Les systèmes se sont effondrés, il n’y a plus de technologie et les communications sont presque inexistantes. Bien entendu, ils ont vécu l’enfer et tentent de survivre dans leur pavillon de banlieue en faisant pousser des salades dans leur platebande. Lui, Bill, est un homme blanc, psychologue. Elle, Pénélope, est une femme noire, analyste financière à l’esprit très cartésien. Depuis la pandémie, elle s’est enfermée dans sa tristesse et Bill commence à reconstruire son existence. Jusqu’à l’appel inquiétant de Hannah qui donnera une raison de vivre à Pen.
Cette mise en place était prometteuse. Il y avait toute une réflexion à faire sur l’humainerie après la fin du monde, qui peut faire ressortir le pire comme le meilleur de chacun. Surtout, je croyais que j’aurais affaire à une histoire de reconstruction où les normes établies et les diktats de la société seraient remis en question. En fait, je sens que c’est ce que l’auteur a voulu faire. Sauf que j’ai trouvé ça assez maladroit et que tout semblait plaqué, notamment toutes les nombreuses discussion sur la race et le racisme qui semblent sortir de nulle part, comme pour prouver que Bill est une bonne personne et qu’il est bien déconstruit. Étant en couple avec une femme noire, ses positions se comprennent. Mais autant j’apprécie ce thème, autant là, j’ai trouvé ça mal fait.
Nous avons donc un road trip (j’aime pas tant les road trips) avec un couple qui souhaite traverser un pays dévasté sans avoir aucune idée de ce qui les attend. Ils vont faire de bonnes et de mauvaises rencontres et j’avoue m’être davantage intéressée à certains personnages rencontrés en route qu’au couple principal, même si j’aime bien la force tranquille de Penelope qui prend les choses en main à sa manière. Il y a beaucoup de péripéties, des situations apparemment sans issue et les notes d’espoir arrivent tard dans l’histoire. La fin est également abrupte et on sent que l’auteur a voulu se garder de la place pour un tome 2.
Tome 2 dont je vais clairement pouvoir me passer. Ce thème n’est juste pas pour moi, même si en y réfléchissant, j’avais beaucoup aimé Swan Song et Station Eleven… Bref, un genre de presque 3 étoiles.
1 Commentaire
Moi aussi, j’avais beaucoup aimé Station eleven. Mais ce roman de l’auteur n’est pas pour moi non plus.