Vigdis la farouche – Sigrid Undset

J’ai dû voir ce titre dans une vidéo. Quelque part. Et j’ai dû le commander à la bibliothèque car le mot « saga islandaise moderne » (moderne voulant dire 1909) m’appelle toujours irrésistiblement. Kariiiiiiine, lis moi!!

De quoi ça parle

Quand Viga Ljot, jeune islandais, débarque en Norvège avec son oncle dans la propriété de Gunnar et de sa famille, il tombe sous le charme de Vigdis, la fille du domaine. Malgré une réelle attirance, la famille de la demoiselle n’est pas encline à accepter la demande… et Ljot commet un acte impardonnable. Et Vigdis ne va pas oublier.

Mon avis

Il faut entrer dans ce roman en se disant que c’est écrit comme une saga islandaise. C’est factuel, les phrases sont courtes, on va à l’essentiel, le temps passe rapidement et si on ressent l’immensité et la rudesse du climat, nous ne sommes pas du tout ici dans de longue descriptions lyriques. Du. Tout. Nous avons un roman qui se passe sur près de 20 ans et qui a quoi… 180 pages. Ça peut vous donner une idée.

Et moi? J’ai beaucoup, beaucoup aimé. Les sagas islandaises, j’aime. Les vikings, le 10-11e siècle, la vie rude, l’esprit de conquête et de vengeance, ça me plait beaucoup. Du coup, j’ai été ravie de retrouver cette amosphère ici. Nous avons des personnages pleins de failles, qui parlent par l’épée et ont parfois la morale élastique, surtout quand vient le temps de tuer leurs semblables. Certains évoluent réellement dans cette histoire et Vidgis, avec sa force et sa fierté, est un personnage dont je me souviendrai. On évite plusieurs pièges, les gens ont la mémoire longue, les sentiments sont exacerbés et l’histoire est réellement grandiose et mémorable. Le matériel pour faire une saga!

Malgré le peu de mot, on ressent le froid, les grands espace et la dureté du climat. Nous sommes dans une époque rude et le père de Vigdis lui permet de choisir son homme, ce qui est déjà une bonne chose, et nous voyons apparaître la chrétienté dans ce royaume d’anciens dieux. Le roi Olav fait d’ailleurs une courte apparition. Certes, ce dernier thème aurait pu être davantage développé mais comme je suis HYPER fan de ce thème (la fin des anciens dieux), j’en prendrais toujours plus.

Bref, une très belle découverte et j’ai maintenant envie de lire Christine Lavransdatter, l’énooooorme roman qui est son oeuvre la plus connue!

2 Commentaires

  1. Christine Lavransdatter ! Quel souvenir de lecture ! C’est absolument magnifique !
    Je note Vigdis la farouche que je n’ai pas lu ; merci.

    1. Bon, tu vas me donner envie de me plonger de ces 1000 pages! J’ai presque peur de m’y mettre mais ayant tellement aimé Vigdis, je suis tentée.

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