Jour 25 – Halage et Cénevière

Ce matin je me suis réveillée en plein cauchemar : j’étais enterrée vivante.  Puis, j’ai ouvert les yeux… et il y avait un chat dans ma figure. Ceci explique sans doute cela.  Bastet, le chat de Lau, adooore dormir avec moi. IL guette mes mouvements, en fait.  Il dort sur mes jambes ou tout contre elles. Et si je lui laisse de l’espace.. ben il revient se coller. J’ai l’impression qu’on me surveille!

J’ai donc dû déranger le chat et me lever tôt pour partir avec  Lau, qui allait travailler à Cahors. J’avais prévu une courte balade à Bouziès et ensuite, une visite de Cahors (que j’ai déjà visitée). Finalement j’ai pas vraiment fait ça… disons que j’ai changé d’idée en chemin. Pour faire changement, quoi.   

J’ai tout de même commencé à Bouviès (que je prononçais /buvi/… je me suis fait reprendre!) pour aller faire le chemin de halage. Ce chemin a été construit en 1845 pour permettre aux bateaux de remonter le Lot. Pour une partie du chemin, le sentier est creusé dans le roc et c’est un vrai bonheur de s’y balader. J’étais presque toute seule, il y avait des petits oiseaux… bref, c’était chouette.  J’ai aussi poursuivi dans le champ pour me rendre à Saint-Cirq (encore), pour prendre un petit thé avant de revenir à mon point de départ.

J’ai discuté avec des dames qui m’ont fortement suggéré le château de Cénevière, où le propriétaire fait faire des visites en après-midi.  J’ai donc attrapé sandwich et escargot aux raisins et me suis fait un joli pique-nique avec vue avant de me diriger vers le château.

On va dire les choses comme elles sont, j’aurais préféré que ma visite soit guidée par le proprio mais le jeune homme qui a fait la visite était à ses premières armes en tant que guide et a fait beaucoup d’efforts.  Quand on lui posait des questions, il répondait facilement… mais bon, l’organisation du discours était plus ardue.  J’ai eu peur au départ mais finalement, on a fait une bien agréable visite… et j’ai pu profiter de plusieurs anecdotes de la visite suivante! En effet, la visite a commencé ainsi :

  • Vous venez d’où?
  • Du Canada.
  • Heu… c’est dans quelle région de France ça?
  • … C’est que c’est un pays…
  • Un pays?  Lequel?
  • Ben… le Canada… c’est écrit là, sur votre feuille!

Ce château date du  Moyen Âge et a eu plusieurs étapes de construction successives (13e au 16e). Il y  un côté clairement médiéval et un autre plus renaissance.  Il est au bord d’une falaise, avec une magnifique vue sur la vallée et les village environnants.  La partie médiévale nous permet de visiter l’ancienne chapelle, l’ancien donjon (et ancienne salle à manger) et anciennes oubliettes à étages (et ancienne cave à vin). Dans le salon, de ma-gni-fi-ques plafonds de poutres peintes, avec des images de Constantinople en très bon état, vu qu’elles ont longtemps été recouvertes par du plâtre.  IL y a également une salle d’alchimie, rare à l’époque car hérétique, aux murs peints de légendes et de scènes mythologiques. Elles ont été modifiées par une occupante qui souhaitait en faire sa salle de bain et qui ne voulait pas que ses enfants voient des images qui auraient pu corrompre leurs purs esprits.

J’aurais bien voulu monter ce petit escalier, moi!

J’ai bien fait quelques petits arrêts-photos au retour, mais comme je ne voulais pas être en retard, j’ai quand même été rapidement récupérer Laurence… et retour chez elle, où on a été fort sages. Comme toujours, quoi!

Jour 24 – Bouffe et chinoiseries

Ce matin, c’était jour de marché à St-Alban.  Comme on est des warriors, on est parties à pieds, avec le superbe sac bleu que Laurence a crocheté elle-même.  C’est que ça peut contenir un bœuf entier, ce sac!  Voyez-vous, il a une capacité extraordinaire : il étire.  Moi qui suis quand même grande, une fois plein de légumes, de fruits, de poisson et de côtes levées (appelées ici coustelous), il traînait à mi-mollet! Imaginez la joie au retour!

En après-midi, on a fini par s’extirper de nos chaises pour aller à Toulouse visiter le musée Labit (oui, c’est une porte ouverte à toutes les niaiseries du monde.. non mais pauvre mec, qui s’appelle comme ça!). Ce musée a été fondé à la fin du 19e, pour exposer la collection d’objets d’art que Georges Labit avait rassemblée au cours des ses voyages.  On y trouve des objets de Chine, une collection d’estampes japonaises et THE momie de Toulouse. Lau et moi avons particulièrement apprécié les objets mongoles et on y a passé un temps FOU.  Imaginez, il y avait des représentation avec des trucs dans les mains… et les mêmes trucs un peu plus loin dans le dit musée. Pouvez-vous imaginer le nombre d’aller-retours faits pour bien nous assurer de QUEL objet la statue avait dans ses – multiples – mains? Oui, je sais, ça nous en prend peu!

L’extérieur est aussi hyper particulier.  Imaginez un genre de mini-palais aux airs mauresque en plein Toulouse.  Ben c’est ça.  Et ça surprend, mettons. J’ai adoré voir la photo du cabinet tel qu’il était à l’époque. Mettons que c’était nettement plus encombré… et perso, ça me plaisait bien.

On a ensuite terminé la balade par une promenade au jardin des plantes (où on a failli se faire renverser par des trottinettes et au grand rond, après avoir passé sur un pont au-dessus de la grande rue. Les couleurs étaient super jolies.

On a fini la soirée par un repas de coustelous… et deux CDs de Kaamelott.  On n’a jamais trop de Kaamelott!

Jour 23 – Piscine et soleil

Aujourd’hui, c’était le premier véritable jour de vrai chaud-chaud à Toulouse. Entendons-nous, pour moi, quand il fait plus de 30, c’est ben chaud. Fort motivée par mon début de course, j’ai décidé d’y retourner seule de bon matin, question de pas perdre la dite motivation…  C’est que ça s’égare vite, cette petite chose!

Je suis donc partie toute seule comme une grande, pour me rendre au même endroit qu’il y a deux jours.  Bon, je me suis un mini peu perdue… si peu. Mais j’ai fini par arriver et courir quelques minutes.  Bordel que ça se perd vite, la forme! J’étais essoufflée. Et j’aime pas être essoufflée quand je cours. No comment.

J’ai juste le temps de me doucher et de m’habiller quand Choupy arrive et vient me chercher pour une journée baignade chez Anne-Laure.   Chez Anne-Laure, il y a deux ÉNORMES chats et des tortues. Plein de tortues. Dans le jardin.  Ça surprend.  La choupinouchette de Choupy les regarde avec une méfiance non-feinte d’ailleurs!

Bref, on a placoté, on a fait trempette, j’ai failli perdre mon maillot en tentant d’embarquer sur le melon géant… et c’était une chouette journée!

Jour 22 – Tartines et églises toulousaines

Aujourd’hui, au menu, c’était balade toulousaine avec Anne-Laure et Choupy. J’avais – vaguement – en tête d’aller courir avant mais bizarrement ben… ça s’est pas fait. Je ne sais pas pourquoi… bref…  j’ai pas couru.

Nous sommes arrivées à Toulouse par grand soleil, et nous sommes dirigées vers le salon de thé Madame Bovary. J’adore me balader dans la ville rose. De toutes les teintes de rose, avec des volets colorés. Je veux photographier chaque coin de rue. On a a-do-ré ce salon de thé librairie où on a mangé de délicieuses tartines et des salades trop bonnes.  Rillettes de thon et lait de coco et camembert-figues-merguez. Juste au cas où un jour j’aurais envie de tenter de refaire les dites tartines. Ou si je donnais l’idée à quelqu’un de me refaire ces tartines. Bref… c’était bien et je conseille!

Par la suite, c’était balades et boutiques où je n’ai RIEN acheté. Non mais ne suis-je pas trop raisonnable?  J’ai résisté à tous les cahiers mignons. Et comme c’était chaud, on a visité toutes les églises et les courettes pour se rafraichir. J’aime bien les églises de Toulouse. On a donc visité Saint-Sernin (j’adore son clocher), St-Étienne (et sa travée de travers et ses différences visibles dans la construction) et Notre-Dame du Taur, toutes bien différentes. 

La soirée s’est terminée avec une tarte courgette et un crumble au cerises (faits maison)… et une orgie de Kaamelott. On a jamais trop de Kaamelott. Même quand on connaît tout à moitié par cœur. Par contre, j’avoue que la danse du singe death metal de Lau… je reste perplexe!

Jour 21 – Coursinette et Minotaure

Ce matin, je me suis dit qu’il était temps et que j’étais ENFIN prête.  Je réessaie de courir.  Bon ne coursinette hein, relaxe et tout – surtout qu’il fait fort chaud – mais je reprends. C’est toujours ça, après plusieurs semaines d’arrêt. Anyway pas le choix. Je cours pour pouvoir manger ce que je veux… et ces temps-ci, je veux manger BEAUCOUP! (Et je sais, c’est mal… mais c’est ça pareil!)

Lau et moi (parce que je l’ai convaincue) sommes donc parties fort motivées et on est allées coursiner au parcours santé, tout près de chez elle. Il fait beau, c’est hyper familial, tout le monde va à son rythme et le nôtre de rythme n’emmerde personne.  Et Lau, imaginez-vous, n’était même pas un peu morte après. Ce qui est nettement mieux que lors de la dernière tentative.  On a fini la balade sur le bord de la rivière, où on a fait un super apéro de prunes pas mures (mais bonnes quand même) avant de revenir manger une super salade (c’était un jour santé, voyez-vous) avant d’aller à Toulouse voir le minotaure. 

Je vous ai déjà parlé, il y a 3 ans des machines de l’île, à Nantes, où des machines géantes se baladent en ville et où des manèges extraordinaires attendent le visiteur. Ben pour Toulouse, ils ont concocté un minotaure assez génial, tout articulé , avec des détails impressionnants (cicatrices sculptées et articulations). J’ai adoré le regarder respirer ou cligner ses grands yeux verts. Quel regard! (Et bon, souvent, une seconde plus tard, quand il nous regarde comme ça, on est trempés 5 secondes plus tard).

Dans la halle, il y a des démonstrations des dites machines, ma foi fort originales.  Non mais une catapulte à pain, il fallait y penser! Et je veux vraiment assister à un souper servi par des machines.

Ensuite, direction l’Envol des pionniers t il y a une expo sur les débuts de l’aéropostale, qui a commencé à Toulouse, avec Latécoère, qui a fait entrer dans la légende plusieurs pilotes extraordinaires (et à la vie souvent fort courte) qui ont traversé l’Atlantique ou la cordillère des Andes. L’histoire de Mermoz ou Saint-Exupery est fascinante. Juste de penser qu’ils volaient sans radio, sans outils, sans pilote automatique… et sans ceinture de sécurité! Ça impressionne, mettons. Surtout quand on aime pas vraiment l’avion!

Bon, du coup, j’ai envie de lire Courrier Sud. Et de voir tous les films dont on nous a montré des extraits. On a terminé le tout dans les jardins recréés pour l’occasion. Chaque jardin contient les plantes spécifiques aux régions où s’arrêtait l’aéropostale.

Comme Lau travaille demain, soirée tranquille, où j’ai fini par me faire les ongles… après quelques verres de vin. Et sérieux, je ne vous le conseille pas!

Jour 20 – Marché et balnéo

Il y a des jours où on a envie de relaxer. Bon, j’avoue, ces temps-ci, j’en ai pas mal, de jours comme ça. Et aujourd’hui, c’était un jour comme ça. Pour Lau aussi hein… encore plus pour Lau, je dirais!

Ça a donc été hyper tranquillou, avec un lever à 9h et une petite balade au marché de la ville voisine. Je n’avais jamais vu quelqu’un acheter tant de fromages, je vous jure. Et moi qui essaie de me limiter! Mais bon, on a passé sur la charcuterie. C’est toujours ça! Ceci dit, les marchés me font toujours tripper. Ça m’amuse à chaque fois.

Après-midi, on a décidé de faire de la balnéo, tout près de Toulouse. Et c’était choueeeeeette. Des saunas, des bains chauds, glacés, des hammam et un autre truc tropical dont j’ai oublié le nom, ça nous a fait un bien fou… et on a réalisé que deux heures, c’était bien peu, et qu’il allait falloir revenir. Rien de moins.  Ceci dit, j’ai réussi à m’auto-infliger un bleu de la mort qui tue hein. Il va être mag-ni-faïque, je le sens.  Donc, après toutes ces balades, je me fais mal… au spa. Trouvez l’erreur.

Bref, tranquille. On a mangé du saumon et du tzatziki, des fraises, et on a écouté Heroes. Voilà. En fait, je me demande si ça vaut la peine de publier le truc, même si la journée méritait ma foi quant à elle la peine d’être vécue!

Jour 19 – Grotte préhistorique et charmantitude

Ce matin, bizarrement, j’étais beaucoup plus en forme qu’hier. La crise existentielle était passée et après un très bon petit déjeuner à l’hôtel, c’était direction les grottes du Pech Merle pour une visite. Comme d’habitude, je choisis plein de jolis petits chemins, pleins de bâtiments troglodytiques, avec de la verdure, de l’eau… et ben ben des courbes. J’en profite pour visiter le petit village de Marcilhac-sur-Céré, Larganol et Crabreret, qui sont fort sympathiques.  Oui, je ne suis pas capable de faire autrement, quand je vois une pancarte brune, j’arrête et je visite. C’est plus fort que moi.

La grotte de Pech Merle a été découverte par trois adolescents au début du 20e siècle. Ils ont rampé avec des pseudo-lampes sur 140 mètres. Je n’imagine même pas ce que leurs parents ont dit après ça. Bref, ils ont découvert des mètres de caves avec dedans, des fresques de plusieurs types et des concrétions en disque assez fantastiques. Plusieurs artistes ont peint des mammouths, des figues de femmes, un homme transpercé, des aurochs, des chèvres, des chevaux. Certains sont très précis, d’autres juste esquissés de traits… c’est magnifique. Et comme c’est la vraie caverne, c’est étrangement émouvant de se trouver dans cet endroit.  On ne pouvait pas prendre de photos, mais j’ai tout plein de souvenirs dans ma tête.

Par la suite, je reprends la route vers Saint-Cirq-Lapopie, que j’ai déjà visitée mais qu’il me fait plaisir de voir à nouveau… et d’y facetimer mes parents qui avaient adoré ce village. Quand on lit l’histoire de la ville, on y croise la famille Cardaillac, découverte hier, ainsi que Simon de Montfort, qui a eu un grand rôle dans la croisade des Albigeois.

L’arrivée dans la ville est impressionnante, c’est hyper beau sous tous les angles et la vue depuis la ville est super belle.  André Breton y a d’ailleurs habité dans les années 50. C’est plein de petites rues, avec de jolies petites boutiques. Je suis montée sur les ruines des trois châteaux et de la vieille église et j’ai pu visiter la nouvelle, qui offre aussi une vue plongeante sur la vallée du Lot. Le tout après avoir mangé une super bonne salade, en plus!  Que demander de plus!

Retour ensuite à St-Alban avec Lau, qui a eu trois grosses grosses journées et qui n’en pouvait plus. Du coup, j’ai conduit.  Et on a pris ça cool! Ben… relativement cool. C’est nous, quand même.  On a bien chanté un peu… si peu!

Jour 18 – Chutes et déprime matinale

En me levant, j’ai tout de suite su que ce serait un jour « sans ». Faut croire que mon mois dernier se fait encore sentir et que je suis encore parfois à côté de mes pompes. Disons que dormir autant, c’est ma foi étrange. Toujours est-il qu’après avoir reconduit Laurence, je me suis fermé les yeux une petite minute… et que finalement, je me suis réveillée à l’heure de manger. Oups! Et dans ce temps-là, je me sens coupable d’être ici et de ne même pas en profiter. En oubliant qu’il n’y a que maman qui est capable de tenir ce rythme.

Après avoir mangé à l’hôtel (mon repas du MIDI, je précise), je prends la voiture et direction Figeac pour aller faire la « balade des clés ». C’est vraiment cool, on prend un petit dépliant au bureau touristique et on suit le chemin pour découvrir les bâtiments et les églises de la ville. Figeac est un très bel endroit, tout en pente. Je l’avais déjà visité avec Morgane il y a quelques années donc je n’ai pas revu le musée des écritures (magnifique… on y avait presque passé la journée) et je me suis plutôt baladée dans la ville, en suivant le tracé, pour admirer les anciennes maisons et les bâtiments d’époque.

On a trouvé sur le site des murailles romaines et un monastère y aurait été fondé en 753, sous les ordres de Pépin le Bref. En fait, ce serait la faute d’un vol de colombes en forme de croix. Oui, j’aime bien les légendes du genre!

Après avoir bien visité, bien monté et bien descendu, j’ai pris la direction de Cardaillac, petit village situé pas très loin et dont j’avais entendu dire quelque part (comprendre « quelque part sur internet » qu’il était joli. Une petite visite à l’office de tourisme plus tard, je repardais avec mon petit plan et je partais me balader. J’ai ainsi pu voir la tour de Sagnes, du 13e siècle, ainsi que de le puits et de nombreux sites du musée éclaté. Les maisons anciennes sont aussi super jolies. Il y a aussi un très très beau jardin médiéval, très reposant, mais avec tout plein d’abeilles. Et j’ai survécu sans m’enfuir. Je ne me lasse pas de ce type de coin.

J’ai récupéré Lau, nous avons pris une bière, trempé nos orteils (uniquement nos orteils) dans la piscine de l’hôtel, et nous avons pris la direction de St-Christophe pour aller voir l’ancien coloc d’Émilie (l’autre fille de Laurence, celle qui passe 3 mois à Bali présentement), qui y est chef de gare. C’est une gare… calme! On y trouve d’ailleurs des appareils datant de la 2e guerre mondiale qui nous ont fait beaucoup rire.

Direction Rodez où Ander connaît un bon resto où les gens sont aussi très sympathiques, en plus. On partage des plats avec Laurence et le serveur, désespéré par le fait que je ne connaisse pas l’aligot, nous en a donné un bol. Et c’est Trop Bon. Patates et fromage. Non mais je ne peux pas demander mieux, non?

Après le repas, on s’arrête faire une balade dans le village de Salles-la-Source à la brunante. Le village est super beau, avec, au beau milieu… une chute d’eau. Mais une bonne chute d’eau! On est impressionnés! On décide donc de monter en haut de la dite source par un petit escalier mystérieux (au grand désespoir des talons hauts de Laurence), que l’on ne pourra d’ailleurs pas descendre, en raison des dits talons.

En haut, c’est vraiment joli, avec quelques églises et surtout, une magnifique vue sur le paysage. Il faudra revenir dans le coin, c’est vraiment joli… et on me dit que je n’ai vraiment pas tout vu. Bref, ce n’est que partie remise… et on retourne dormir. C’est qu’il y en a qui travaillent. Encore!

Jour 16 – Thé et copines blogueuses

Je pense que je suis fatiguée. Je vous avise que ce billet sera non seulement inintéressant mais aussi non-illustré. Je l’écris pour moi-même… na!

Laurence travaille alors je me suis levée disons… un peu tard. J’ai réussi à avaler un café et à prendre une douche avant qu’Anne-Laure arrive pour m’amener chez Choupy et de sa choupinouchette pour manger et prendre du thé, en papotant. C’était hyper cool de pouvoir avoir un peu de temps pour placoter et se mettre à jour sur nos dernières aventures. La petite cocotte est super mignonne, hyper drôle (et en avance dans son langage… ouais, orthophoniste un jour…), je l’ai prise en photo plein de fois… mais je ne les place pas ici. J’ai créé un monstre en la faisant pirouetter par contre. Ça ne se tanne pas, les enfants!

En fin de journée, je visite le nouveau centre commercial – climatisé – de Fenouillet… où j’ai FAILLI m’acheter des chaussures. Mais comme je suis sage, je n’ai même pas craqué pour un livre. Call me raisonnable! Par contre, je vais devoir m’acheter des trucs frais… la canicule s’en vient, paraît-il!

À bientôt!

Jour 17 – Chapiteaux et villages français

Ce matin, j’ai été obligée de me lever. Pas le choix, vu que Laurence part pour trois jours travailler à l’extérieur, et que moi, je l’accompagne, en allant visiter les trucs en journée. Disons que je suis un peu chancelante le matin même si je n’ai même pas fêté la veille. Je perds l’habitude de me lever, faut croire.

Faut aussi croire que je suis un peu stressée parce que l’idée de traîner entre 7h45 et 10h, heure d’ouverture de l’abbaye, m’angoisse un peu. Je dois être complètement folle. Finalement, je m’arrête au café et je discute avec des gens qui font Compostèle, en anglais, et le temps passe tout seul. Ce sont des américaines qui sont complètement décontenancées par les tout petits mini cafés qui leur sont servis. J’ai eu l’impression de leur sauver la vie en leur expliquant comment commander un « américano »! Elles trouvent aussi les choses bien vieilles ici… et trouvent que les français devraient rénover. Ceci dit, elles était super sympathiques, ces 4 dames qui sortaient de leur pays pour la première fois dans la soixantaine!

Je pense avoir déjà parlé de Moissac en long et en large sur ce blog. Ce n’était pas la première fois que j’y allais mais je gardais un souvenir assez ému de tous ces chapiteaux historiés romans. aujourd’hui, un spectacle se prépare dans le cloitre alors c’est un peu moins glamour. J’ai toutefois l’occasion d’observer plusieurs boxers de Français. Faut croire que le syndrome des craques de fesses à l’air, c’est commun à de nombreux pays!

L’abbaye de Moissac aurait été fondée au 7e siècle, mais rattachée à Cluny au 11e. Sécularisé au 17e, il a été en partie abandonné et a failli être démoli par le passage d’un train. Finalement, ce ne sont que les cuisines et le réfectoire qui ont été sacrifiées et le cloître est toujours debout. Heureusement! Il y avait des moines en visite et même si je n’ai pas fait exprès (non mais…), j’ai tout entendu les explications des chapiteaux et du tympan. Vous pouvez vous imaginer que j’étais fort déçue… non mais, ces paroles brisaient le silence!

Et là, je vais mettre des photos de chapiteaux. Et encore… j’ai trié. Ils sont TROP beaux! Et bien conservés en raison du marbre, même si les visages ont été détruits à la révolution.

Je suis retournée visiter l’abbatiale, puis la salle avec la magnifique voûte de pierre où les ouvriers ont signé leurs pierres. Je trouve ça étrangement hyper émouvant.

Petite balade dans la ville pour trouver un sandwich, revoir les statues de Toutain et la place de tous les angles… et retour à la voiture. Imaginez-vous que j’ai vu une pancarte « village médiéval » et que j’ai bien l’intention d’aller voir. J’arrête au point de vue du Boudou en faisant un mini détour, question de contempler le panorama… ça donne rien en photo, mais c’était hyper beau, cette vue sur la campagne.

Route vers Lauzerte, donc. Perchée sur un promontoire rocheux, la ville n’a pas été épargnée par les guerres de religion. Je garde surtout le souvenir d’une très jolie place, avec des maisons à colombages… et rien d’ouvert. Une chance que j’avais mon sandwich! La visite était toutefois fort agréable et j’ai pu visiter de très beaux jardins avec interprétation de même que l’église dont j’ai oublié le nom… en fait, il y en a deux dans le village et je n’arrive pas à me souvenir de laquelle j’ai pu visiter. Silly me. Les rues sont très jolies, avec les vieilles maisons de pierre.

J’ai ensuite continué la route pour aller voir un autre petit village qu’on disait mignon : Castelsagrat. Je n’ai surtout pu voir que la place et les rues environnantes car c’est minuscule, mignon… et fermé! C’est mon karma! Je suis aussi arrêtée à une pancarte de château (fermé)… mais j’ai eu la peur de ma vie quand j’ai failli me faire attaquer… par un paon! C’est que ça beugle, ces petites choses-là! J’étais certaine d’assister auditivement à un assassinat.

Retour ensuite à Moissac pour aller récupérer Lau, mais petit arrêt au pont canal, pour voir des bateaux passer sur le canal… au dessus de la garonne. Ça me plait toujours autant et j’ai pu faire une jolie marche.

Comme on dort à Figeac (ou plutôt à Capdenac-gare, dans la vieille partie avec ses maisons biscornues, on fait la route, on mange à l’hôtel… et ensuite balade à Capdenac-le-Haut, magnifique village haut perché et médiéval, tout en pierre et tout plein de petites rues mystérieuses. Il y a un très mignon jardin des 5 sens et se promener à la brunante était un peu magique. Bref, charmant!!

Ensuite, dodo… yen qui travaillent demain. Bon, pas moi, mais yen a!