Jour 21 – Coursinette et Minotaure

Ce matin, je me suis dit qu’il était temps et que j’étais ENFIN prête.  Je réessaie de courir.  Bon ne coursinette hein, relaxe et tout – surtout qu’il fait fort chaud – mais je reprends. C’est toujours ça, après plusieurs semaines d’arrêt. Anyway pas le choix. Je cours pour pouvoir manger ce que je veux… et ces temps-ci, je veux manger BEAUCOUP! (Et je sais, c’est mal… mais c’est ça pareil!)

Lau et moi (parce que je l’ai convaincue) sommes donc parties fort motivées et on est allées coursiner au parcours santé, tout près de chez elle. Il fait beau, c’est hyper familial, tout le monde va à son rythme et le nôtre de rythme n’emmerde personne.  Et Lau, imaginez-vous, n’était même pas un peu morte après. Ce qui est nettement mieux que lors de la dernière tentative.  On a fini la balade sur le bord de la rivière, où on a fait un super apéro de prunes pas mures (mais bonnes quand même) avant de revenir manger une super salade (c’était un jour santé, voyez-vous) avant d’aller à Toulouse voir le minotaure. 

Je vous ai déjà parlé, il y a 3 ans des machines de l’île, à Nantes, où des machines géantes se baladent en ville et où des manèges extraordinaires attendent le visiteur. Ben pour Toulouse, ils ont concocté un minotaure assez génial, tout articulé , avec des détails impressionnants (cicatrices sculptées et articulations). J’ai adoré le regarder respirer ou cligner ses grands yeux verts. Quel regard! (Et bon, souvent, une seconde plus tard, quand il nous regarde comme ça, on est trempés 5 secondes plus tard).

Dans la halle, il y a des démonstrations des dites machines, ma foi fort originales.  Non mais une catapulte à pain, il fallait y penser! Et je veux vraiment assister à un souper servi par des machines.

Ensuite, direction l’Envol des pionniers t il y a une expo sur les débuts de l’aéropostale, qui a commencé à Toulouse, avec Latécoère, qui a fait entrer dans la légende plusieurs pilotes extraordinaires (et à la vie souvent fort courte) qui ont traversé l’Atlantique ou la cordillère des Andes. L’histoire de Mermoz ou Saint-Exupery est fascinante. Juste de penser qu’ils volaient sans radio, sans outils, sans pilote automatique… et sans ceinture de sécurité! Ça impressionne, mettons. Surtout quand on aime pas vraiment l’avion!

Bon, du coup, j’ai envie de lire Courrier Sud. Et de voir tous les films dont on nous a montré des extraits. On a terminé le tout dans les jardins recréés pour l’occasion. Chaque jardin contient les plantes spécifiques aux régions où s’arrêtait l’aéropostale.

Comme Lau travaille demain, soirée tranquille, où j’ai fini par me faire les ongles… après quelques verres de vin. Et sérieux, je ne vous le conseille pas!

2 Commentaires

  1. Bravo pour la coursinette à deux 🙂 La dégustation des prunes pas mûres mais bonnes devait être sympa.
    Je trouve ce minotaure très impressionnant… et encore plus de l’avoir vu se balader dans les rues toulousaines. Après, je suis assez sceptique quant à l’appellation « minotaure » alors qu’il n’en possède que le tronc mais pour rattraper le tout, il possède aussi des ailes !
    Je suis bien contente que tu publies des billets pour garder un souvenir de ton voyage 🙂 Je me régale avec tes photos.

    1. J’imagine que dans les rues, ce devait être quelque chose, en effet!

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