How I live now (Maintenant, c’est ma vie) – Meg Rosoff

Résumé
Daisy, une jeune New-Yorkaise de 15 ans, est envoyée dans la campagne anglaise chez des cousins qu’elle n’a jamais connus.  Quand l’Angleterre est attaquée et occupée par une armée qui ne sera pas nommée, les cousins se retrouvent seuls.  Le système s’écroule, il n’y a plus d’électicité, plus de médicaments.  Et alors qu’ils sont de plus en plus isolés, la ferme devient une sorte de jardin d’Eden, sans règles.  Jusqu’à ce que la guerre les rejoigne.

Commentaire
Je suis un peu mitigée à propos de ce livre.  En fait, en sortant deu roman de Dickens, Bleak House, que j’ai tant aimé et dans lequel j’ai vécu pendant les deux dernières semaines, j’avais le goût de quelque chose de complètement différent et c’est vers la littérature jeunesse que je me suis tournée. 

Ce livre avait beaucoup de choses pour ma plaire: une bonne dose de nostalgie, une guerre, une petite bulle paradisiaque qui explose… mais il m’a manqué quelque chose. Je crois que je n’ai pas eu le temps de m’attacher aux personnages , pas eu le temps de vivre avec eux et de partager leur bonheur avant que tout ne s’écroule.  Du coup, je me suis moins attachée. 

Pour la narration, nous avons donc affaire à une Daisy de 15 ans qui s’exprime en langage parlé, assez ironique mais dont j’ai aimé la voix.  C’est d’ailleurs ses commentaires « off » et très honnêtes que j’ai préférés dans le roman (même si j’ai mis un moment à m’habituer aux expressions en majuscules, j’ai fini par bien aimer le procédé, étant donné le contexte).  Elle arrive en Angleterre, semble anorexique (mais elle relate ceci comme étant un fait sans réelle importance) et la nouvelle flamme de son père semble particulièrement contente de la voir partir.  Elle rencontre ses cousins et ils remplaceront rapidement sa famille lorsque, laissés à eux-mêmes dans une guerre qui reste vague et dont on ne connaît pas la cause, ils doivent se débrouiller seuls.  Ogbert, l’aîné, se passionne pour l’espionnage de guerre, Edmond et Isaac, les jumeaux de 14 ans, sont un peu télépathes et l’un d’eux parle aux animaux.  Quant à Piper, 9 ans, elle l’adopte spontanément.  Et bien entendu, l’amour va se mêler de tout ça, même si techniquement, ils sont cousins.   Et soudain, ils sont séparés et la guerre, qui n’était que toile de fond et très irréelle pour eux, les rattrape soudain.

Bref, ça aurait pu me plaire si je n’étais pas restée extérieure.  J’ai trouvé des longueurs dans l’escapade de Daisy et Piper (un peu facile aussi) et le côté un peu fantastique a été trop peu exploité à mon goût.  C’est trop « entre deux ».   Les personnages secondaires sont aussi assez peu développés (j’ai eu du mal à les décrire dans la paragraphe ci-haut, je ne sais pas si ça se voit!!) et c’est peut-être pour ça que j’ai eu du mal à m’attacher à eux. 

Par contre, j’ai trouvé bien faite la description de cette guerre qui se déroule de nos jours, de ses conséquences sur la vie quotidienne, des problèmes énormes que l’isolement et le manque d’électricité représente.  Le retour aux sources « obligé » rend le système D très nécessaire pour survivre.  Ces personnes ne sont pas vraiment au courant; personne ne l’est.  Ce sont des ados, ils ne savent pas ce qui se passe et ce n’est pas réel tant que ça ne les touche pas, eux, personnellement.   J’ai aussi bien senti l’évolution de Daisy, cette adolescente brisée pour différentes raisons et la fin m’a plu.  Et – commentaire totalement non-constructif – la couverture dem on édition est très jolie!!!

Ce livre a reçu de nombreux prix et les avis varient énormément dans les blogosphères anglophone et francophone…  Je ne dis pas non à lire autre chose de cette auteure, par contre!

6,5/10  

Bonne année 2009

(image en souvenir de mon périple de cet été…)

Une fin-de-semaine-en-plein-milieu-de-semaine entre copines de fille…

Des films Kultes comme Love Actually ou Kate et Léopold…

Une énième réécoute de Pride and Prejudice… (*soupir* Darcy *soupir*)

De la fondue au chocolat pour déjeuner…

Toute une journée en pyjama…

Du bon vin…

Un poupounnage entre filles, des belles robes, des musiciens et des bubulles avec copains-copines pour finir la soirée et passer minuit…

Quoi de mieux pour commencer l’année 2009!!

Je vous souhaite donc à tous une merveilleuse année 2009, pleine de ces petits moments de bonheur qui font toute la différence ainsi que de grands moments d’intensité, de l’amour qui déborde et tout plein d’étoiles dans vos yeux!!

Bonne année!

Bleak House – Charles Dickens

Résumé coup-de-coeur.gif
L’interminable dossier judiciaire « Jarndyce et Jarndyce », qui fait péniblement son petit bout de chemin depuis plusieurs années dans les méandres de la Cour de Chancery, réunit un groupe de personne disparates: Ada Clare et Richard Carstone, héritiers du dit dossier judiciaire; Esther Summerson, une jeune fille orpheline de parents inconnus; l’avocat menaçant Tulkinghorn; l’inpecteur Bucket; et même Jo, un petit balayeur de rue habitant le mal famé Tom’s-All-Alone. 

Commentaire
Je suis en amour avec Dickens, je l’ai déjà dit??  Oui?  Bon, quand on aime, on le dit souvent, je crois!  Alors voilà, je suis en amour avec Dickens!  Ce livre, qui m’a été offert par Isil dans le cadre du Victorian Christmas Swap a été celui qui m’a tenue un peu loin des blogs (et surtout du mien) pendant ces deux dernières semaines, celui que j’ai savouré, pas trop vite, pour ne pas voir la fin, celui que j’ai trimballé partout (oui, oui, toutes ses 1035 pages en petits caractères) au grand désespoir des courroies de mon sac!!  Bref, pendant deux semaines et quelques jours, j’ai vécu dans le 19e siècle de Dickens, j’ai visité les coins mal famés de Londres, j’ai traîné dans la fameuse Court of Chancery, j’ai pris le thé à Bleak House ou dans le manoir de Lady Dedlock et j’ai suivi le destin de tous ces personnages avec plaisir. 

J’aime de Dickens ce que plusieurs lui reprochent: plusieurs de ses romans fourmillent d’une grande quantité de personnages (même les personnages secondaires sont tout de même bien décrits) d’un caractère très typé.   Ils sont bons ou vraiment pas bons.  Ils sont ridicules ou admirables.  Et jamais, jamais ça ne me dérange aucunement avec Dickens alors que parfois, les « saintes personnes » m’énervent dans des romans.  Il y a ici énormément de personnages.  Ca prend quelques pages à s’y habituer, à les démêler, mais on sent ce petit monde vivant et ça permet d’y croire!

Et surtout, surtout, la plume de Dickens.  Dans ce roman, deux narrateurs se succèdent: un narrateur omniscient, un peu sarcastique et ironique et Esther Summerson, une jeune orpheline que Mr Jardnyce (oui, un des Jarndyce de « Jarndyce et Jarndyce ») prend sous son aile et qui servira de demoiselle de compagnie à Ada, une future héritière de la même cause.  Les deux voix sont très distinctes, très différentes et apportent des regards tout à fait complémentaires sur les choses.   Et malgré les sujets traités, qui dénoncent plusieurs travers de la société anglaise de l’époque, cet humour ironique, toujours présent, est pour moi une pure délectation.  Les pages sont remplies d’images très Dickensiennes, de références à l’époque… j’adore!  J’ai d’ailleurs le goût de relire les romans de Dickens que j’ai lus à l’adolescence en VO, juste pour cette plume!

Bon, je réalise que le résumé ne dit rien du tout et que je ne fais que délirer comme une ado pâmée devant les New Kids on the Block (désolée… quand j’étais ado, c’était eux qui étaient à la mode… Je sais, je suis vieille!  Moi, je les aimais pas mais je remarquais que tout ce que les fans trouvaient à dire, c’est : leur musique est trooooop bonne, ils sont troooop beaux… et rien d’autre) qui ne dit rien de vraiment constructif.  Là, vous vous dites : « Mais quand est-ce qu’elle est constructive, elle?? »  Mais j’ai bien dit essayer!!  C’est le mot clé!

L’histoire, qui se passe vraisembablement dans les années 1830, a pour fond social une affaire judiciaire, « Jarndyce et Jarndyce », qui traîne depuis des années dans la Cour de Chancery, noble institution anglaise qui était chargé de régler les questions d’héritage quand les testaments n’étaient pas clairs… ou même quand ils l’étaient . Sa particularité?  Les affaires étaient souvent passées d’une génération d’avocats – et de plaignants – à l’autre: ça ne finissait jamais!!   Jarndyce et Jarndyce est donc la plus longue des plus longues.  Ada, Richard et Mr. Jarndyce sont quelques uns des partis impliqués dans cet héritage.  Ils seront réunis, avec Esther Summerson, sous la tutelle de Mr. Jarndyce, en attendant que les futurs héritiers soient majeurs. 

D’un autre côté, nous faisons la connaissance de Sir Leicester Dedlock et de sa Lady qui se meurt d’ennui dans ses diverses résidences.  Mais la dite Lady a des secrets, qu’elle cherche à cacher alors que Mr. Tulkinghorn, vilain avocat, tente de la manipuler.   À ceci s’ajoute une galerie de personnages qui ont tous leur petit rôle à jouer, leurs petits secrets.  Mention spéciale à Mr. Skimpole qui m’a vraiment énervée  avec sa naïveté forcée et sa façon de se décharger de toute responsabilité!!  Ou au grand-père Smallweed, tout décrépi dans sa chaise, usurier qui ne pense qu’à l’argent et à la façon d’en faire!

Nous suivons donc ces personnages sur quelques années, alors que Jarndyce et Jarndyce avance à pas de souris dans le labyrinthe judiciaire anglais.  Ca semble réducteur comme résumé mais c’est ce qu’il y a à savoir.   Dickens met en avant l’absurdité de ce système judiciaire qui fait attendre tout le monde, au grand plaisir des magistrats qui se graissent la patte.  Aussi l’absurdité de ces dames patronesses qui se dévouent pour différentes causes lointaines alors que leur famille dépérit ou que les habitants des bas fonds de Londres crèvent sous leurs yeux indifférents.  Ca et tant d’autre choses!

Bref, si ce livre avait été terminé hier, au moment d’écrire mon top de l’année, il en aurait certainement fait partie!  Certains pourraient trouver des longueurs, des scènes ou des personnages pas vraiment nécessaires à l’histoire… je suis d’accord, tout n’est pas nécessaire!  Mais ces scènes sont de vrais bonheurs à lire… du moins pour moi!!!

Merci encore Isil pour ce merveilleux livre!!  Je sens que je vais bientôt aller fouiner pour me trouver ton premier préféré!!

10/10

Mes tops 2008!

Comme j’étais un paresseuse hier soir, j’ai reporté à aujourd’hui la publication de mon top lectures 2008… et si je m’écoutais je reporterais à demain parce qu’à travers tout ce verglas, je me dirigerais volontiers vers mon bain-tourbillon-chandelles-tonne-de-mousse!!  L’hiver, c’est magnifique, avec les vastes étendues enneigées, les bourrasques et ces jolis cristaux blancs… mais c’est frette aussi!!!  Mais bon, c’est pour ça qu’existent les bains-tourbillon-chandelles-tonne-de-mousse!!

Alors allons-y pour les bouquins que j’ai aimés ou qui m’ont marquée.  Parce qu’imaginez-vous qu’à faire la rétrospective, j’ai réalisé que les livres qui m’avaient le plus marquée dans l’année ne sont pas nécessairement ceux à qui j’ai mis les meilleures notes « plaisir de lecture »!  La preuve que ces notes ne représentent que mon ressenti directement après coup et ne reflète pas toujours ce qui restera de ma lecture à long terme!

Mais bon!  Catégorie classiques, on ne peut quand même pas passer sous silence ma re-rencontre avec Dickens avec « Un conte de deux villes » qui m’a fait plonger avec délices dans la prose Dickensienne.  Dickens, c’est simple, je le savoure et ce livre m’a vraiment fait un gros effet!  Par contre, le Dickens en cours, Bleak House, que j’achève, va sincèrement l’égaler!  Je suis en amour, je pense!!!

Ensuite, dans la catégorie « livre marquant« , je vais souligner en premier lieu « Garden of love » de Marcus Malte, qui a été l’un de mes grands envoûtements de l’année.  Ce livre est définitivement venu me chercher!!  Je mentionnerai également  « The book of Lost things » de John Connolly, qui m’a fait réfléchir pendant un bon bout de temps et que j’ai trouvé génial dans son utilisation des contes de fées.  En plus, j’ai eu peur d’aller dans ma bibliothèque la nuit pendant une bonne semaine!  Je noterai aussi « L’histoire de l’amour » de Nicole Krauss dans cette catégorie parce qu’il m’a beaucoup touchée, celui-là!  Finalement, je citerai « Enthéos » de Julie Gravel-Richard, qui m’a fait me creuser la cervelle et qui m’a procuré un très bon moment de lecture dans le vieux-Québec.  C’est aussi mon livre québécois favori en 2008.

Côté « pur plaisir de lecture« , je noterai « Le livre de Joe » de Jonathan Tropper, que j’ai tout simplement adoré ainsi que « The Guernsay Literary and Potato Peel Pie society » de Mary Ann Shaffer, un roman épistolaire tout à fait doudou malgré son contexte.

Côté « auteur que j’aurais dû découvrir depuis longtemps« , je note Dennis Lehane, en particulier pour « Mystic River«  qui m’a fait plonger dans une atmosphère incroyable en plein Boston. 

Catégorie « livre qui fait apprendre en même temps que d’être agréable à lire« , je souligne « La vie de Liszt est un roman » de Zsolt Harsanyi, une biographie romancée de Lizst que j’ai lu avec délectation!!  Le titre prend tout son sens: ça se lit comme un réel roman!!

Côté jeunesse, c’est sans conteste « The Graveyard book » de Neil Gaiman, qui remporte ma palme!  Je l’ai même déjà relu, celui-ci!!!  Je ne verrai définitivement plus les cimetières de la même façon!!

Côté manga, ma préférence va à la série « Le sablier« …. ben en tout cas, aux trois tomes de cette série que j’ai lus! 

Et voilà les lectures qui m’ont le plus marquée en 2008, celles qui me sont revenue comme ça, spontanément, sans que je fouine dans mes archives ou mes listes.     C’est donc mon top 10 de l’année… plus un favori manga qui est tout de même un peu à part!!

Je vais aussi réaffirmer mon amour à certaines séries, comme celle de Jasper Fforde ou Janet Evanovich (Ranger… soupir).  Côté séries découvertes, je note celle de Frank Tallis (Les carnets de Max Liebermann) ainsi que celle d’Aki Shimazaki (Le poids des secrets)

Et j’ai DÉFINITIVEMENT trop hâte de retrouver mon bain-à-bubulles pour mettre les couvertures de ces livres dans ce billet!!!  Surtout que je m’étais déjà forcée une fois et que ma souris n’a plus de piles et que j’ai réellement du mal avec le petit truc incrusté dans mon lap qui est sensé être siiii pratique!!!  Des plans pour que je pogne les nerfs si j’essaie d’ajouter des images!!

Et vous, vous les avez lus, ces livres?  Et votre top, ça ressemble à quoi??

Midnighters (tome 3) – Blue Noon – Scott Westerfeld

Résumé
« Les Midnighters de Bixby, Oklahoma, pensaient bien comprendre l’heure secrète de minuit… jusqu’à ce que le temps s’arrête en plein jour!  Le bruit de l’école s’arrête.  Les cheerleaders sont figées dans les airs.   Et tout est bleu… bleu minuit! »

Commentaire
Ce troisième et dernier volet de la série « Midnighters » nous amène quelques semaines après la fin du deuxième volume.  Jessica et Jonathan planent sur leur petit nuage et Dess en veut toujours à Melissa de lui avoir soutiré des informations sans son consentement.  Tout n’est pas rose chez les Midnighters.  De plus, Rex se ressent de son passage chez les Darklings et quelque chose en lui semble changer… et il le contrôle difficilement.   Quand le temps s’arrête en plein jour, ils n’ont pas le choix d’allier à nouveau leurs forces et de tenter de se faire confiance pour essayer d’éviter une catastrophe… les Darklings ont attendu des millénaires pour cette revanche…

J’ai encore une fois dévoré ce tome.  Westerfeld écrit des séries pleines d’action (c’est encore le cas ici) et de rebondissements… on veut savoir la suite et comme on ne sait jamais trop comment il va faire terminer ses séries (on n’a qu’à penser à la série Uglies), les pages se tournent à la vitesse de l’éclair.   Dans ce tome, j’ai moins senti les relations entre les Midnighters; ce n’est définitivement pas le but de l’histoire.  On exploite le personnage de Rex de façon intéressante et j’ai aimé assister à son combat intérieur, à le voir choisir son camp.   J’aime comment la série fait voir que même ceux qui ne sont pas dans la clique populaire peuvent avoir un monde à eux et s’auto-suffire à eux-mêmes.  Bon, on est dans le fantastique mais l’idée est quand même là… il y a quelque chose pour chacun. 

Dans ce tome, on sent que l’auteur veut ouvrir sur d’autres sujets plus « sérieux » mais malheureusement, il ne fait que les effleurer.  S’ils ne m’avaient pas manqué dans les autres tomes, j’ai moins aimé voir le sujet s’ouvrir mais être traité de façon superficielle.  On parle ici de totalitarisme, d’élitisme, des choses qu’on cache « pour le bien » des autres, de manipulation, d’une façon de gouverner plus ou moins démocratique, malgré les apparences.  On voit l’autre côté de la médaille, l’opinion de ceux qui n’étaient pas des midnighters à l’époque et qui ont amené leur disparition.  Comme de quoi rien n’est jamais tout noir ou tout blanc.  Mais j’aurais aimé un traitement plus approfondi du sujet… tant qu’à ouvrir! 

Quant à la fin… je ne dis rien pour ne rien vendre… mais s’il y a des choses très intéressantes… d’autres m’ont rendue un peu triste… En fait, j’ai hâte que la série sorte en français pour avoir d’autres avis et pouvoir en jaser un peu!!

7/10

Fin de l’année égale… bilan!!

Bon, je l’avoue, au moment d’écrire ces lignes, je ne suis pas encore certaine de publier ce billet.  Pourquoi, dites-vous??   Parce que je pense que je suis complètement freak!!!    Je l’ai réalisé pleinement quand je me suis amusée à compter le nombre de livres lus durant l’année et que j’ai atteint le chiffre de… 217!!!  Et une chance, je suis sur le même depuis presque deux semaines et le temps des fêtes m’a empêchée de lire!!  Et je n’ai pas beaucoup lu durant les vacances d’été!  Une chance!!  Bon, ok, je me console en me disant qu’il y en a 35 qui ne comptent pas… ça fait 182, c’est quand même un peu moins pire!!

Aloooors, à part ce nombre ahurissant de lectures, quelles sont mes grandes réussites cette année…  Doubler ma Pile à Lire, voilà!!  Et j’ai aussi réussi l’exploit de ne réussir AUCUN challenge cette année!!  Quoi, ce n’est pas dans la case réussite??  Zut, j’essayais!!!  Plus sérieusement, le mieux cette année, relativement à la lecture et à ce blog, ce sont les agréables rencontres que j’ai pu faire, de ce côté de l’océan et de l’autre!  Ça, c’est hors concours!!!  Mais bon… faisons parler un peu les chiffres!!

Je lis plus en français qu’en anglais!  Quelle surprise non!!  Ca représente environ 40% des livres « qui comptent ».  Au fait, si vous vous posez la question « mais quel est ce récent trip statistiques)… rassurez-vous, ce n’est pas le mien… ça a amusé un copain ces derniers jours!!)

J’avais pris un truc qui s’appelle quelque chose comme « résolutions » l’an dernier.  Je sais, c’est mal!!  Mais bon, regardons ça…   J’ai lu 6 BD… bon… loin du compte du « une par mois » que je m’étais fixé l’an dernier mais c’est tout de même un progrès!!  Et j’ai lu aussi une trentaine de mangas (la faute à Clarabel et Caro[line] principalement… et aussi à Fashion!  J’ai ainsi pu découvrir une très bonne méthode de dépenser 14$ en 30 minutes, de devenir addict et d’être obligée de redépenser 14$ pour trente minutes de lecture 22 autres fois pour finir la série… mais bon, c’est la joie de la LCAttitude!)  Côté littérature québécoise, je m’en tire un peu mieux!!  J’avais dit un par mois (soit 12 par année, si mes savants calculs sont exacts… c’est que je viens de réécouter « Good Will Hunting » et je me prends toujours pour un petit génie super king des maths après ce film-là… de là ces déductions incroyables!!  Ca me stimule!) et j’en ai lu (roulement de tambour…) 37!!!  Le triple, mesdames et messieurs!  Et c’est bien de ma part parce que ce n’est pas toujours ce vers qui je suis tentée en premier lieu.  Mais j’avoue que j’aime mieux qu’avant!!

J’ai également lu davantage de polars… mais ce n’était pas dur à battre!!  Mes listes sont toujours aussi bordéliques, j’écoute encore 50 fois la même chanson dans ma voiture, mes partitions sont bien cachées dans mon gros coffre (une chance… et une chance aussi que le coffre est gros!) et je ne note toujours pas les accompagnements des musiques de piano!  

J’avais aussi dit un swap par saison… Le seul truc, c’est que je n’avais pas dit qu’on avait 6 saison au Québec!!  Le printemps, l’été, l’automne, le presque-hiver, l’hiver et l’hiver qui ne veut plus finir!  J’ai donc réussi celui-là!!!  Yéééé!!!!  

Résultat final : c’est inutile pour moi de prendre des résolutions!!!  Mais je me connais, j’en prendrai bien encore!!!

Je vous révèle mon top 2008 demain… là, je retourne à Dr. House!!!
Loooooove it!!!

Au pied du sapin…


Il y avait entre autres…

– Deux docteurs…  Dr Who,  Dr House
– Une partie du corps rapiécée… Le coeur cousu – Carole Martinez
– Une promedade dans une autre époque…Voyage dans le passé – Stefan Zweig
– Quelque chose que je pourrais voir en levant les yeux, dans ma ville, si elle était anglaise… Le ciel de Bay City – Catherine Mavrikakis
– Une question que j’ai posée 1000 fois en voiture…  Où on va papa? – Jean-Louis Fournier
– Une dame du même prénom que Mrs. Dalloway – Clarissa – Stefan Zweig
– Quelque chose que j’aurais pu accrocher sur mon mur mais que je n’aurais pas eu le moyen de me payer… Le tableau du maître flamand –  Arturo Perez-Reverte
– Une façon d’utiliser les astres – Du bon usage des étoiles – Dominique Fortier

Bon, ok, je les avais magasinés avec ma mère (elle a abandonné depuis longtemps l’espoir de garder le fil dans ma pile et ma liste!) alors ce n’est pas une surprise, à part les DVDs qui ont été choisis dans une looongue liste!!! (Ben oui, j’ai une liste de ça aussi!)

Vous devinez de quels bouquins ou de quels DVDs il s’agit??

Et vous, vous avez eu quelque chose, côté littérature ou ciné??  Et, bien entendu, comme je suis curieuse, je veux savoir quoi!!! :))

Bon lendemain de Noël!

Presque le 25 décembre…

Tout est prêt…

Il règne un petit air festif…
Mon chez moi est féérique (bon… ça ne paraît pas nécessairement sur la photo)…

La famille et les amis arrivent bientôt et ils apporteront chaleur, amour, amitié et rires…

Joyeux Noël à tous!
Je vous souhaite tout plein de bonheur, d’affection… et de bouquins!
xxx

Midnighters (tome 2) – Touching Darkness – Scott Westerfeld

Résumé
« Alors que les Midnighters sont à la recherche d’information concernant l’heure secrète, ils découvrent un complot incroyable – entremêlé dans l’histoire même de Bigsby, Arizona – qui implique à la fois le monde de la Nuit bleue et celui du Jour. 

Les Midnighters courent un grand danger et  – le jour – leurs armes habituelles ne peuvent pas les aider. « 

Commentaire
Cette traduction partielle du 4e de couverture n’annonce rien de génial… mais soyons clairs, j’ai été enthousiasmée par ce second volume de la série Midnighters.  Si j’ai trouvé le premier tome « bien », celui-ci m’a réellement plu davantage!  Je l’ai dévoré!

Cette série de Westerfeld est moins « songée » que Uglies, les questionnements amenés sont moins existentiels mais il nous raconte une bonne histoire, pleine de rebondissements.  De plus, j’ai réussi à me laisser baigner par cette atmosphère bleue et calme qui recèle de grands dangers.   J’ai particulièrement apprécié que les personnages aient chacun leur personnalité, chacun leur talent et ne soient pas juste un groupe.  Les relations entre eux sont distinctes et bien définies, bien que la plus grande partie du roman soit centrée sur l’action; je ne m’y suis pas ennuyée une minute!  Mon seul « hic », j’ai parfois du mal à croire que cette « complicité » (je n’ai pas le bon terme… cette compréhension les uns des autres?? – insérer la traduction de « this understanding » ici) entre Jess et les autres se soient contruites en quelques semaines… mais bon, j’avoue que ça ne m’a pas dérangée outre mesure.

Dans ce tome, nous retrouvons Jessica, Jonathan, Rex, Melissa et Dess tout de suite après la découverte du pouvoir de Jessica, alors qu’ils croient être à l’abri des Darklings et des Slithers, créatures de cauchemar immémoriales.  Mais Jess aperçoit un soir un homme en train de photographier sa fenêtre… à minuit pile!  Quelqu’un est donc au courant de l’existence des Midnighters.  S’ensuit une bataille à finir mais surtout une recherche des origines et des savoirs des midnighters.  Pourquoi n’y a-t-il aucune trace d’eux depuis 49 ans?  Pourquoi n’y a-t-il aucun Midnighter pour guider ceux d’aujourd’hui?  Que s’est-il passé en 1952?

Nous en apprenons beaucoup sur les Midnighters dans ce tome et nous apprenons à connaître davantage les personnages de Rex et Melissa, alors que le premier tome est davantage centré sur Jessica (qui demeure quand même le personnage central).  Bien entendu, tout danger n’est pas écarté au moment où je ferme ce livre… et je crois qu’avant d’entammer un certain classique qui me prendra plus de quelques jours à lire… je ne pourrai pas résister à connaître la fin de la trilogie!  Quelque chose me chicote à propos de Jessica… ne s’appelle-t-elle pas « Day » après tout?

À noter que le premier tome « Midnighters, l’heure secrète » sort en français le 8 janvier 2009!

9/10

Le fabuleux tournage de Autant en emporte le vent – Roland Flamini

Résumé
« Tout film a sa petite histoire.  Celle d’Autant en emporte le vent est particulièrement mouvementée.  Ce monument du cinéma témoigne de la grande époque Hollywoodienne.  Les péripéties du tournage, la frénésie qui entoura le choix des acteurs et le dynamisme du bouillant producteur David O. Selznick, qui entraîna successivement trois réalisateurs dans cette aventure, en firent, avant même sa sortie, un film hors du commun. »

Commentaire
J’avais une fixation, est-ce que je l’ai mentionné?  Aucune exagération là-dedans (ma mère pourra en témoigner…)  Je publie deux billets pour une raison bien simple: quand, un jour lointain, je vais me décider à refaire mon index à droite, c’est plus facile de s’y retrouver quand chaque livre a son billet! 

Ce making of est quand même bien différent du précédent même s’il raconte sensiblement la même chose (le contraire serait étonnant!!) en s’attardant sur des points différents.   Si le précédent volume présenté était constitué de « un peu de texte et beaucoup de photos », celui-ci, c’est le contraire.  Beaucoup de texte et deux séries de photos au milieu du livre.  On raconte l’histoire du tournage comme un roman avec encore plus d’anecdotes, de potins et de petits détails (je raffole des petits détails, dans ce genre d’ouvrage). 

Encore une fois, l’ambiance de mythe et de l’âge d’or d’Hollywood est bien recréé et on passe davantage de temps sur les personnalités des acteurs et de l’équipe technique.  C’est moins « technique » et beaucoup plus « people »!!    Ce tournage était complètement chaotique, plusieurs ont failli faire une crise de nerfs et d’autres en ont carrément fait une.  Selznick menait tout le monde au burn out, était complètement désorganisé mais complètement visionnaire.  Vivien Leigh, qui s’ennuyait de son amoureux, Laurence Olivier (pas encore Sir à cette époque), se raccrochait au livre comme à un talisman et peinait du changement de réalisateur.  Semble-t-il qu’elle avait un langage particulièrement… fleuri qui impressionnait et choquait tout le monde dans cet univers qui croyait presque à son propre mythe!!  On raconte aussi qu’en tant qu’actrice, elle pouvait passer en une seconde d’une conversation banale avec un technicien à une scène très intense de façon particulièrement efficace.  Pour Clark Gable, c’était autre chose!  Nous apprenons aussi que sa petite amie, Carole Lombard, avait de bien drôles d’idées pour se rappeler à sa mémoire!  Bref, paaaassionnant, non??

Lu à la même époque que le précédent… (un gros 13 ans bien sonnés), je ne pouvais qu’apprécier… je les ai d’ailleurs carrément relus tout les deux pour écrire mes billets!  Souuuuvenirs!!!