L’ombre de Monfort – Patricia Parry

ombre-de-montfort.jpgPrésentation de l’éditeur

25 juin 1218. Lors du siège de Toulouse, Simon de Montfort, chef de la croisade contre les Cathares, est tué d’un bloc de pierre lancé des remparts. 21 septembre 2001. Aux portes de la Ville rose, l’explosion de l’usine AZF provoque la mort d’une trentaine de personnes et fait plusieurs centaines de blessés. Journaliste dans un grand hebdo parisien, Vincent Nadal cherche à rencontrer le médiatique docteur François de Montréjouls, des  » Médecins de la Terre « , qui serait impliqué dans la catastrophe. Mais ce dernier a disparu depuis quelques jours, laissant sa femme, Béatrice sans nouvelles. A la recherche de François, Vincent et Béatrice sont entraînés dans une quête à travers le monde : de Toulouse à New York, de Venise à Istanbul, et jusqu’aux portes du Moyen-Orient. Ils vont être confrontés à un ennemi que connaissaient déjà les ancêtres de François.

 

Commentaire

Il y avait longtemps que je le cherchais, ce livre!  Inutile de dire que quand je l’ai repéré dans une librairie Toulousaine, je n’ai pas hésité bien longtemps et j’ai encore moins longtemps attendu avant de le lire!  Et entre Toulouse et la Belgique, alors que je sortais d’une semaine dans ce pays en compagnie d’une charmante copine bloggeuse qui avait tenté de faire comprendre l’histoire de cette région à l’ignorante québécoise que je suis, (jusqu’à ce que Yueyin m’en parle, j’ignorais tout de cette explosion.  Et non, je ne blague pas.) le timing était parfait!

 

 L’histoire est celle de Béatrice, psychiatre à Toulouse, en septembre 2001.  Elle est sans nouvelles de son mari, figure médiatique et charismatique pour « médecins de la terre ».  Quand elle est contactée par Vincent Nadal, journaliste, qui l’amène à découvrir l’existence d’une société secrète, et du danger que court peut-être son mari, elle se lance dans une poursuite autour du monde, en suivant des indices à décrypter. 

 

J’ai bien aimé ce livre qui se dévore tout seul et dont on a hâte de connaître les tenants et aboutissants.  L’auteur manie habilement les retours dans les diverses époques ainsi que les personnages présents et passés sans que le processus soit lourd ou mélangeant.  En effet, on se balade allègrement dans les différentes époques, et chacun des événements du passé, depuis le siège de Toulouse à l’antiquité a sa raison d’être et sert à faire avancer l’intrigue.   L’héritage familial semble bien lourd à porter pour ces Veilleurs, société secrète un peu ésotérique que nous découvrirons dans ce roman.   L’intrigue avance, le tout est rythmé et bien agréable à lire. 

 

J’imagine qu’à lire ce résumé, qui parle de sociétés secrètes, d’énigmes à résoudre et de chasse au trésor (celui-ci étant l’énigmatique François, dans le cas présent) ne peut que rappeler le Da Vinci Code (que je devrais, selon certains, avoir honte d’avoir lu et apprécié.  Mais j’arrive rarement à avoir honte de telles choses alors bon, je l’avoue haut et fort : je n’ai pas détesté le Da Vinci Code, mais je n’ai jamais perdu de vue que c’était une invention et pas une vérité absolue!!  Ce commentaire en hommage à une discussion animée (et arrosée) avec trois copains datant d’il y a déjà quelques années!!) mais ce roman m’apparaît, selon les recherches que j’ai faites et les questions que j’ai pu poser, plus près de la réalité historique, malgré les tours de passe passe nécessaires à la tenue de l’intrigue.   J’ai trouvé ces adaptations assez habiles et jamais plaqués. 

 

Mes petits bémols, j’avais deviné assez rapidement deux choses assez importantes, ce qui a un peu entaché mon plaisir de lecture, ce qui arrive assez rarement.   Je ne dirai rien pour ne rien spoiler mais du coup, une partie du suspense disparaît assez rapidement.  De plus, je me questionne toujours sur l’épisode dans le désert…  je sais que c’est fait exprès mais je n’arrive pas à me faire une opinion étant donné que certains trucs ne collent pas vraiment à ce que je sais de certains phénomènes!  Bref, je suis perplexe!

 

Finalement, une lecture bien plaisante, un livre qui nous emporte dans sa quête et qui nous donne le goût de connaître ces personnages auxquels je m’étais attachée.  Vincent Nadal a ma foi bien du potentiel et Béatrice, avec ses chaussures griffées et ses bandanas de grands couturiers, m’a beaucoup plu en femme forte et intelligente qui parcourt le monde à la recherche de son homme mais qui est également une mère aimante et une femme qui se questionne.   Il ne me reste qu’à prendre les deux autres livres de l’auteure qui traînent dans ma pile, maintenant!

Poor guy…

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Hier,  j’ai décidé sur un coup de tête qu’il fallait absooooolument que je lise Guerre et Paix.  Là, maintenant, tout de suite.  J’allais carrément mourir si je ne m’y mettais pas le soir même.  Bon, pour la petite histoire, je n’ai pas pu m’y mettre, ayant plutôt été entraînée dans un tourbillon de cousins, cousines, mononcles et matantes, mais n’empêche qu’hier soir, le besoin était hyper intense.  Voire viscéral. 

 

J’ai donc décidé de tenter le diable et de passer rapido dans une petite librairie en sortant du boulot.  Dans ma petite tête, c’était genre : « Bon, on va laisser parler le destin, s’ils ont Guerre et Paix en folio, les deux tomes, ça veut dire que je suis due pour les lire et qu’il FAUT que je les achète ».  Quand j’arrive là, dans la section classique, il n’y a que l’édition Livre de poche.  Pas que je n’aime pas Livre de poche.  Mais imaginez-vous donc que les éditeurs ont eu l’idée étrange de faire deux tomes pas de la même grosseur…  Pour la population « normale », c’est pas du tout grave.  Pour une psychorigide livromaniaque comme moi, c’est l’impossibilité totale! 

 

La section classique ne contenait pas Guerre et Paix… mais elle contenait une autre cliente.  Une dame d’une petite quarantaine d’année, en shorts à la Tamara Drewe et camisole léopard, de taille « Lula fit ».   Ceux qui ont lu Janet Evanovich auront tout de suite une image très claire.  Ajoutons à ça que la dame (en jupette, je le rappelle) est à quatre par terre, le derrière en l’air, (et le string vert À l’air) et semble décidée à enlever tous les livres de la section un par un.  Sans les replacer, bien entendu.  Et en commentant à haute voir chacune de ses actions.  La verbalisation parallèle à son top niveau.  Sauf que bon, elle se parallélait toute seule, c’est le seul bug!

 

Dans ma quête, je ne perds quand même pas mon objectif devant la cliente-cocasse!  J’en ai vu d’autres, moi,  je suis une book-warrior!  Je l’enjambe donc pour me diriger vers le libraire et demander si quelque part dans leur back store, ils n’auraient pas l’objet de mon désir pressant (pour rappel, c’est Guerre et paix, pas la dame!).   Je pars pour ouvrir la bouche quand le phénomène (qui a maintenant troqué la position Numerobis-couvert-d’or dans Astérix pour  celle d’un bouddha pas souple.  Vue sur le string vert d’un autre angle) s’écrie, outrée :

 

–          Heille, toé, j’étais là avant, t’as pas le droit de me voler ma place. 

 

Ceux qui me connaissent le savent, tout me paraît dans la face.  Et là, interloquée et surprise vu que le libraire est à l’autre bout de la librairie et qu’il est en train de classer les nouveaux arrivages, je m’excuse (moins par politesse que parce que je voulais voir ce qui allait se passer avec ce personnage digne d’un théâtre d’été) et je lui dis d’y aller, que je ne prendrai pas sa place.

 

Madame reprend la position 1 et commence à grogner.

 

–          C’est pourri comme librairie ici, ya même pas Naruto. 

 

Le pauvre vendeur réplique gentiment qu’elle ne trouvera probablement pas Naruto tome  48 dans les classiques.  Ben oui, hein… Naruto , c’est pas nécessairement le même registre que Victor Hugo, Alexandre Dumas ou Dostoïevski.  C’était la nouvelle du jour.   Sauf que madame s’énerve. 

–          Stie que tu connais rien aux livres, câl*** de moron.  Naruto c’est rendu un classique, t’as un manche à balai dans le c** coudon?  Ya pas juste tes vieux cons qui font des classiques, Naruto, c’est the best pis si c’est pas capable de l’voir tout seul, c’est que t’es un tab*** de bonrien. 

 

J’arrête là, mais elle a continué.  Longtemps.  Jusqu’à ce que le libraire – non mais quelle patience – aille lui chercher le dernier Naruto sorti, du moins, j’imagine.  Et là, la voilà encore les baguette en l’air.

 

–          C’EST UN FAUX!!!!!

 

Là, le libraire est visiblement pris au dépourvu. Non mais je suis ceeeertaine qu’il s’attendait à tout sauf à ça! Et moi je recule touuuut doucement parce que c’est un peu dur de ne pas rire et que je ne veux quand même pas qu’elle décide de s’en prendre à moi! 

 

Notre madame se lance dans un exposé animé (et assez religieux, en fait, à en juger par tous les « mots sacrés » qu’elle utilise… ) sur le fait qu’elle est l’experte de Naruto et que c’est pas un libraire piochon qui va lui en passer à elle avec des faux Naruto, parce que le numéro 48 (du moins, je pense que c’est ce numéro-là… j’ai pas mon doctorat es Naruto, moi), IL EST PAS SORTI, et que c’est de la FRAUDE, rien de moins!

 

Soudain, elle s’interrompt.  On se regarde, le libraire et moi, pensant que ce moment de calme était dû la fin du Naruto show… mais non!   La dame, avec classe, se sent le dessous de bras et s’exclame de façon très sonore :

 

–          J’ai chaud, câl***!!

 

Et sur ce, elle enlève son top. 

 

Oui.

 

Comme ça.

 

Dans la librairie. 

 

C’était peut-être un maillot, hein.   J’ai pas vérifié de près.  Mais si c’était le cas, il n’était pas du tout avec le fond de culotte qu’elle nous avait gentiment exposé quelques minutes avant.    Et je rappelle que nous sommes dans une librairie. 

 

–          Bon, qu’est-ce que je disais moi??

 

Vous pouvez être certains que ni le libraire ni moi ne le lui avons rappelé!  Alors que je m’enligne pour poser – finalement – ma question au libraire, même si elle est de dos, c’est à croire qu’elle a des yeux derrière la tête…  

 

–          J’AI PAS FINI!!!

 

Et la voilà qui se lance dans un discours – with details – visant à décrire les couvertures des romans de Bit Litt du rayon d’à côté.  Vous voyez le genre de couverture.  Je vous laisse donc imaginer la façon disons… imagée qu’elle avait d’expliquer le tout vu que, visiblement, elle croyait que nous n’avions pas d’yeux pour voir!!!

 

J’avoue que j’ai un peu peur, en fait… je suis seule avec une folle et un libraire dans un espace de quelques mètres carrés… Je fais donc la seule chose qui me semble logique… je décide de prendre mes jambes à mon coup, abandonnant l’idée de mon livre… mais discrètement.  Je recule donc, me faisant mini mini comme une petite souris,
en espérant échapper à la harpie….

 

Il y a un « mais », bien entendu.  Et ce « mais » prenait la forme d’un rayon entier de classiques étalé sur le plancher (gracieuseté de madame).  Mon talon droit s’est pris dans un livre, j’ai voulu éviter de le briser (c’est un bouquin, tout de même… on ne brise pas les livres!!) mais j’ai perdu l’équilibre et j’ai essayé de me rattraper sur ce que je pouvais… ce qui était une petite table.  Avec des livres posés dessus, bien entendu.  Nous sommes dans une librairie.  Sauf que je suis plus lourde qu’une table et que celle-ci m’a suivie dans mon vol plané et que nous avons, la table et moi, toutes les deux atterri sur le plancher, sous une avalanche de livres. 

 

Même la madame en a eu le sifflet coupé.  Moi aussi d’ailleurs.  Mais bon, je m’auto-décourage souvent… c’est pas comme si c’était inhabituel…

 

J’ouvre les yeux, je bouge chacun de mes membres pour vérifier qu’il n’y a rien de cassé et que vois-je, posé doucement sur mes cuisses???

 

GUERRE ET PAIX EN FOLIO!!!  Ils en avaient un stock, sur cette table, justement! 

 

Du coup, je suis tellement contente que j’oublie que je viens presque de démolir la librairie!  Je me remets sur mes pattes et je vois le libraire accourir. 

 

–          Non, non, non, non,  surtout, laissez faire, madame, je vais tout ranger.

 

Et il me pousse  à deux mains vers  la caisse alors que je tiens mes deux bouquins en souriant béatement et que la dame crie à pleins poumons .

 

–          J’AVAIS PAS FINI!!!!

 

Je paie mes bouquins en écoutant hurler derrière moi qu’elle, on ne la traitera pas comme ça, qu’elle est une cliente fidèle et qu’elle vient souvent ici (!!!!  Poor, poor guy) et qu’elle achète au moins 2 livres par mois et que même qu’elle les lit, en plus. 

 

Et avant de partir, le libraire, me regarde tristement et dit tout bas…

 

–          Le pire… c’est que c’est vrai.

 

Pauvre libraire!!!

The nightmare of Black Island – Doctor Who – Mike Tucker

nightmare-of-black-island.jpgPrésentation de l’éditeur

« Sur une côte isolée du pays de Galles, un pêcheur est tué par une hideuse créature sortie des vagnes. Quand le Docteur et Rose arrivent, ils découvrent un village où les enfants sont hantés par des chauchemars et où les nuits sont sous le contrôle de monstres.  Les villageois suspectent l’ancien industriel Nathanial Morton d’être responsable mais le Docteur a ses propres soupçons.  Qui sont les personnes très âgées qui dorment dans le prieuré?  Que sont vraiment les monstres qui hantent les bois après le coucher du soleil?  Quelle est cette lumière qui apparaît au sommet du phare inutilisé sur Black Island? « 

 

Commentaire

Je m’ennuyais du Docteur.  Eh oui, ça m’arrive.  Bon, ok, il est avec moi jour et nuit mais comme il tient trop à moi, il ne m’emmène pas dans des trucs dangereux!  Alors je m’ennuyais d’une aventure à bâtons rompus avec le Docteur et par n’importe lequel… le Docteur-David, rien de moins!! 

 

Et je n’ai nullement été déçue par cette histoire qui bouge beaucoup et dans laquelle on retrouve plein de références aux épisodes, un Docteur-David qui fait vraiment Docteur-David (c’est plus fort que moi, je l’entends parler lors des dialogues et je le vois agir avec ses giant smiles!) et aussi Rose, de laquelle je m’ennuie un peu.  Je vais d’ailleurs revoir la saison 2 dès que je réussis à refaire fonctionner mon DVD!! 

 

Dans le Tardis, Rose fait un drôle de rêve et le Docteur décide d’aller voir de quoi il en retourne.  Les voici donc au pays de Galles, dans un petit village de pêcheurs qui vivent dans la crainte de monstres très étranges qui sortent la nuit, mais qui semblent très bien s’en accomoder.   Bien entendu, il y a de gros méchants extra-terrestres derrière tout ça et nos deux compères sont rapidement entraînés dans un phare isolés, dans une demeure où il se passe de drôles de choses et dans une forêt hantée par des monstres cauchemardesques.   Bien entendu, ils vont s’en sortir à grands coups de psychic paper et de sonic screwdriver!!  Et, évidemment, ils vont courir!!  Parce que même dans les romans, ils courent beaucoup!

 

L’écriture est très cinématographique et on croirait voir les personnages agir.  Ceux-ci sont d’ailleurs fidèles à eux-mêmes et l’histoire est tout à fait dans l’esprit de la série.  Beaucoup d’action et de rebondissements, des points de vue qui se promènent du Docteur à Rose, des personnages secondaires attachants (spécialement la petite Ali)…   on ne s’ennuie pas.  Pas de paradoxe temporel ni de grosse surprise mais un épisode qui m’a tenue en haleine et que j’ai lu d’un souffle, en me l’imaginant lu par la belle voix expressive d’un certain David T.  *soupir*

 

Comme tous les romans, celui-ci n’apporte rien à la chronologie générale de l’histoire mais comme je n’ai jamais assez d’aventures Doctoresques, j’en redemande!!  Merci à Fashion qui m’a offert ce livre dans le cadre du Doctor Swap!!  The Doctor Rules!  And you rule too!!!

 

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Finger lickin’ fifteen – Janet Evanovich

finger-lickin--fifteen.jpgPrésentation de l’éditeur

RECETTE POUR UN DÉSASTRE

Le célèbre chef cuisinier Stanley Chipotle arrive à Trenton pour participer à un événement-barbecue et perd la tête.  Littéralement.

 

AJOUTER DES ÉPICES

Lula est témoin du crime et la seule personne à qui elle accepte de parler est le policier Joe Morelli

 

MÉLANGEZ LE TOUT

Lula recrute la chasseuse de prime Stephanie Plum pour l’aider à capturer les tueurs et empocher l’argent.

 

ET L’INGRÉDIENT SECRET…

La Grandma Mazur de Stéphanie.  Ça dit tout.

 

AMENEZ À ÉBULLITION

Stéphanie fait des heures supplémentaires le jour pour l’agence de recouvrement et espionne pour l’expert en sécurité Carlos Manoso (aka Ranger) pendant le jour.  Peut-elle pourchasser deux tueurs, un traitre, cinq skips, garder sa grand-mère en vie et résoudre les problèmes de Ranger… sans lui sauter dessus?

 

Commentaire

Bon, j’ai un peu de mal à faire ce commentaire parce que j’ai lu les tomes 15 et 16 à la suite et que j’ai un peu peur de mélanger les deux, en fait!  Mais si je mets de côté mes impressions du tome 16 (qui viendront dans quelques jours, probablement…), le tome 15 est l’un des plus drôles, selon moi.  Et il y a beaucoup, beaucoup de Ranger.  Ce qui n’est pas pour me déplaire!

 

Stéphanie est donc dans une période « off » avec Morelli.  Bon, ça arrive souvent, pas de quoi s’inquiéter.  Et qui arrive dans une période off-Morelli?  Ranger, vous l’avez deviné!  Mais là, Ranger a un problème :  il semble y avoir une taupe dans son équipe parce que les maisons protégées sont systématiquement cambriolées.  Et il engage Stéphanie pour essayer de trouver qui lui cause ce petit désagrément.  Une seule chose à dire : il n’est drôlement pas peureux, Ranger!! 

 

Et pendant que Stéphanie est torturée (sauter ou ne pas sauter sur Ranger, telle est la question), Lula a été témoin d’un crime et les deux zozos qui ont fait le coup ont décidé de lui régler son compte.    Lula, bien entendu, n’est pas du tout d’accord, et a plutôt le goût de finir ses jours millionnaire en capturant les fameux assassins et en touchant la prime.  La voilà donc à participer à un concours de BBQ avec une co-chef de choc… Grandma Mazur!

 

Comme d’habitude, la grosse enquête n’est pas super extraordinaire et les tentatives parfois un peu désespérées de Stéphanie de se faire quelques sous en rattrapant un FTA quand il n’y a plus rien dans le frigo sont souvent plus drôles.  Par contre, dans celui-là, les séquences Lula-and-Grandma-Mazur-grands-chefs-cuisiniers sont hi-la-rantes.  Leurs tentatives font carrément peur, je pense que même moi, je ferais mieux!! Tous les essais et la compétition finale… my god!!  Et Lula dans la voiture!!!  Enfin… presque toute dans la voiture!  Et son nouvel amoureux…  pauvre fille!  Ou pauvre lui, ça dépend toujours!

 

Beaucoup de gros fous rires, beaucoup d’explosions diverses; la salle de bain de Stephanie semble vraiment de la même trempe que la voiture bleue poudre!    Par contre, plus ça va, plus je me dis que Stephanie résiste un peu trop à mon goût!  Non mais c’est pas dans sa personnalité, tant de force de caractère!  Il serait temps qu’il se passe quelque chose, là, dans le romance department (pas obligé que ce soit siiiii romantique, hein… je me contenterais de juste… something!!  Enfin… un sexy something!).  À vouloir maintenir le statut quo, un moment donné, ça retombe un peu.  Sans mauvais jeu de mots!!

 

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An assembly such as this – Fitzwilliam Darcy, Gentleman – tome 1 – Pamela Aidan

assembly-such-as-this.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie, mal traduite et très adaptée par moi)

« She is tolerable, but nos handsome enough to tempt me ».


Ainsi commence le roman d’amour de Fitzwilliam Darcy et d’Elizabeth Bennett dans « Orgueil et préjugés ».  Le roman d’Austen a été lu par des millions de personnes mais nous en savons très peu sur le beau et mystérieux héros, Mr. Darcy.  La question « qui est Fitzwilliam Darcy » a longtemps été sans réponse.


Dans « An assembly such as this », Pamela Aidan répond finalement à cette question.  Dans ce premier volume de la trilogie « Fitzwilliam Darcy, gentleman », elle nous fait rencontre Darcy pendant sa visite dans le Hertfordshire avec son ami Charles Bingley et nous révèle le point de vue de Darcy au sujet des événements d’Orgueil et préjugés.  Alors que Darcy visite Netherfield, supervisant Bingley et se défendant des avances persistantes de Miss Bingley,  son attirance pour Elizabeth devient de plus en plus forte – de même que ses inquiétudes à propos de George Wickham […]. »


Commentaire

Le billet que vous lisez a été écrit début mai, alors que je lisais les livres achetés pour Fashion (encore une fois, dans une perspective purement scientifique) alors il date un peu, malheureusement!   Mais comme je suis totalement emballée à ce moment précis (soit début mai) et que j’aurai probablement dévoré la suite d’ici là, j’espère bien que je serai en mesure de vous faire partager mon enthousiasme!  Parce que c’est facilement, très facilement, mon adaptation préférée jusqu’à date.  Et de loin!  J’avais lu « Mr Darcy’s diary » d’Amanda Grange, et j’avais été moyennement convaincue mais dans ce cas-ci, je n’ai pas boudé mon plaisir et j’ai immédiatement commandé les suites, que je lirai immédiatement! 


Bien entendu, le fait que cette vision de Darcy et de son comportement correspondent en grande partie avec ce que je m’imaginais aide probablement.  On y retrouve un Darcy orgueilleux, assis sur ses certitudes et sa position dans le monde, qui se voit de plus en plus intéressé par Elizabeth Bennett, ce qu’il ne prend pas au sérieux d’abord, se considérant de toute façon trop au-dessus d’elle pour même y songer sérieusement… mais quand même assez perturbé par tout ça.   Lizzie est aussi fidèle à elle-même.  En fait, j’ai trouvé tous les personnages fidèles et réussis.  L’auteure reprend des dialogues du roman, mais racontées à sa sauce, avec la perspective Darcy.  Il y a également d’autres scènes, des scènes qui ne sont pas relatées dans le roman, que j’ai trouvées crédibles.  Le style n’est pas atrocement fleuri et « voulant faire » ancien, mais est adapté à l’atmosphère.   L’auteur a également évité l’écueil de faire de ce roman un ramassis d’émotions Darcyesques condensées et sirupeux.  Au contraire, j’ai trouvé le tout sobre et approprié.  Elizabeth reste assez mystérieuse, on nous en dit assez peu sur ses réels sentiments (bon, on les connaît, vu que plusieurs connaissent P&P par coeur… mais c’est pas grave… c’est elle qui est mystérieuse, du coup!).


Cette première partie couvre donc la visite à Netherfields et se termine à Londres, alors que Darcy est parti avec Bingley en espérant l’éloigner de Miss Bennett.  Cette dernière partie introduit plusieurs nouveaux personnages et nous rencontrons un Darcy menant une vie qui nous est ma foi vraiment étrangère.  J’ai moins aimé ce passage mais bon, je garde l’esprit ouvert!!  Surtout qu’il paraît que le tome 2 ressemble pas mal à ça!  Le ton est humoristique, le rythme m’a convenu… et je veux terriblement lire la suite. 

 

À noter que le valet de Darcy, bien qu’un peu difficile à avaler, surtout avec le caractère de Darcy, m’a quand même fait rire avec ses messages codés et ses manigances!  Plausible, je ne sais pas… mais quand même drôle!  Entendons-nous, nous sommes loin de l’ironie et des remarques pince-sans-rire d’Austen au sujet de son milieu et des convenances.  L’humour est dans un autre registre et tout à fait différent. 


Mais bon, les suites, ça ne compte pas, c’est bien connu!! ;)))

 

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Tamara Drewe – Posy Simmonds

tamara-drewe.jpgPrésentation de l’éditeur

« Avec son nez refait, ses jambes interminables, ses airs de princesse sexy, son job dans la presse de caniveau, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les cœurs, Tamara Drewe est l’Amazone urbaine du XXIe siècle. Son retour à la campagne, dans le village où a vécu sa mère, est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix. Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur à gros tirage, universitaire frustré, rock star au rancart, fils du pays, teenagers locales gravées de people, tous et toutes sont attirés par Tamara, dont la beauté pyromane, les liaisons dangereuses et les divagations amoureuses éveillent d’obscures passions et provoquent un enchaînement de circonstances aboutissant à une tragédie à la Posy Simmonds, c’est-à-dire à la fois poignante et absurde. Librement inspiré du roman de Thomas Hardy Loin de la foule déchaînée, un portrait à charge délicieusement cruel et ironique de l’Angleterre d’aujourd’hui. »

 

Commentaire

J’ai acheté cette BD à Toulouse parce que je savais que je voudrais bientôt voir le film avec Gemma Arterton (head girl of St Trinian’s!!  We are the beeeeeest!!  So screw the reeeeeest – je sais, c’est mieux avec des petites notes de musique mais je sais pas comment en placer dans mes billets!!) et que je voulais me faire un avis sur l’histoire avant de me mettre au dit film.  Et j’ai découvert une BD ma foi excellente, même si ce n’est pas un coup de cœur ultime!

 

Cette histoire est donc celle d’une campagne anglaise où Beth tient une retraite calme et paisible pour écrivains. Tout ce petit monde fait son petit bonhomme de chemin et Beth fait tout pour rendre ses pensionnaires – et son mari volage – heureux et productifs.  Quand Tamara Drewe revient au village avec le nez refait, ses shorts courts et son look de star, le quotidien est remué et tout s’accélère, jusqu’à l’inévitable.

 

D’abord, je n’ai pas lu le roman de Hardy alors je ne risquerai aucune comparaison à ce niveau mais cette bande dessinée dépeint un portait assez ironique de cette petite société en vase clos où tout est pensé pour le confort d’écrivains et d’écrivaillons qui souvent ne se prennent pas pour n’importe qui et qui sont certains d’écrire le prochain prix littéraire salué à la fois par la critique et par le public.   J’ai particulièrement apprécié cette description, avec leurs petits travers et leurs manies.  Quant à Nicholas, le mari de Beth, il est auteur à succès, il est la grande vedette au domaine et a un talent particulier pour se faire aimer partout où il passe.  Par tous.  Et surtout par toutes.  Du moins, pour un temps.  Cette caricature du play boy écrivain est ma foi assez réussie et les tourments de sa femme, dont la vie entière tourne autour de lui, sont palpables et bien décrites.  Parfois, on a le goût de la secouer mais d’un autre côté, qu’a-t-elle d’autre??  Et bon, il est comme un yoyo, le Nicholas.  Il se balade, mais il finit toujours par revenir.

 

L’arrivée de Tamara nous est racontée par divers intervenants, dont Beth, un universitaire un peu frustré qui semble coller à la retraite mais surtout deux adolescentes qui s’ennuient remarquablement et qui passent leur temps à observer les habitants d’un arrêt d’autobus.  J’ai aussi trouvé ces ados très réussies, très « ado », justement.  Le portrait psychologique m’est apparu très juste.  Nous entrons fréquemment dans les pensées des personnages et cette BD n’est pas uniquement une succession d’images en ligne avec des bulles. 

 

Avec Tamara, rien ne va plus.  Les deux ados sont fascinées par elle et surtout par l’une de ses fréquentations, les écrivains sont dérangés, Andy, l’homme à tout faire et « p’tit gars de la campagne » est chamboulé par le retour de son amour d’adolescence… bref, on sent rapidement que Tamara va causer une tourbillon dans cette atmosphère paisible et routinière… et à travers la BD, nous pourrons voir jusqu’à quel point. 

 

Une réussite donc, avec une histoire pas linéaire, des personnages intéressants, une atmosphère réussie et de nombreux thèmes abordés efficacement.  Maintenant, il me faut lire Gemma Bovery (APRÈS avoir relu Madame Bovary.  Je vais me faire violence!!!) et voir le film!!! 

Swap au long cours, part 2 – Intertextualité et palimpseste

Ce billet aurait dû être publié il y a un mois… mais en raison de mes vacances et ensuite de photos qui se baladaient un peu partout mais pas sur mon ordinateur, il n’apparaît qu’aujourd’hui… Mes excuses à Bladelor pour le retard, je juuuure que ça n’arrivera plus!!  Je suis pardonnée??

 

Ma binômette de choc et moi-même avions choisi pour thème un truc hyyyyper intellectuel, pour se faire pardonner notre « légère variation » sur le thème « rêve » lors de l’échange précédent.   C’est donc sous le signe de « intertextualité et palimpseste » que se déroulait notre 2e envoi, que nous n’avons finalement pas eu à envoyer vu que nous nous voyions à quelques jours de la date fatidique!!  Nous avons donc déballé nos colis dans la cuisine de Fashion dès mon débarquement.  Bon, ok, nous nous sommes servi une coupe de rosé avant.  Mais le rosé, ça compte pas, n’est-ce pas!!    Si pour ma part j’avais préparé un colis intertextualisé et palimpsesté à la sauce « Darcy » (j’en vois déjà sourire), Fashion a quant à elle opté pour le sous-thème de le Grèce, de la mythologie et plus particulièrement de Troie (oui oui, le truc avec Hélène et le gros cheval.  Je suis hyper savante, non??).   C’est donc en battant des mains et en sautillant sur ma chaise que j’ai découvert touuuuutes ces jolies choses!!

 

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Vous noterez le papier bleu et blanc, très Grec, non??   Fashion est hyper concept, comme fille!  Et non, la sexy tasse de Fabienne ne fait pas partie du colis… elle était là pour faire un joli décor!! 

 

Comme nous sommes bébé, nous avons ouvert nos paquets un à la fois, chacune notre tour!  Comme ça, pas de jalouse, et on fait durer le plaisir!!   Et, à ma grande déception, la nappe-poules n’est malheureusement plus de ce monde et ne pouvait pas faire le décor de ma photo.  Life is cruel sometimes.

 

Côté livres, en premier lieu.  On s’entend, c’est pas pour rien que la dame est prof de français et pas prof de maths! 

 

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J’ai donc reçu, toujours dans le thème:

Le lion de macédoine – tome 1 – de David Gemmel (déjà lu et approuvé… billet… un jour!!  Et la suite probablement plus vite que le billet, comme je me connais!)

Troie – tome 1 – David Gemmell (en attente d’être transporté vers le Québec par un ange voyageur surclassé dans l’avion!!)

Illium – Dan Simmons (parce que Fashion et moi, on télépathe, parfois.  Juste parfois.)

Le dernier Troyen – Mangen/Démarez – une BD française que je vais bientôt lire!

Un livre de recettes grecques.  Que je jure d’essayer un jour, quand j’aurai à nouveau de la bouffe dans mon frigo!!  Ça pourrait être bon pour mon régime, d’ailleurs.  Il y a l’air à avoir des choses qui sont bonnes pour la santé, dans ça!

 

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Côté « objets en rapport avec la lecture », Fashion a décidé de m’aider à m’imprégner de grecquitude et à m’offrir les accessoires parfaits pour me sentir totalement dans l’histoire.  J’ai donc un super kit d’Hélène de Troie, que je vais pouvoir porter avec mes spartiates argentées!  Oui oui, un kit d’Hélène de Troie!  C’est qu’elle a de l’imagination, miss Fashion!!

 

Le kit comprend donc:

Une tunique soooo greek.  Que je vais toutefois porter avec un pantalon, contrairement à la belle Hélène.  En effet, je m’imagine bien mal me balader dans les rues venteuses de ma ville avec la jolie tunique voletant joyeusement au gré du vent et de mes pas!  Avec un jean, c’est moins greek mais plus décent disons!!

Des boucles d’oreille, un collier et un bracelet d’Hélène de Troie.  Les boucles d’oreilles font gling gling (j’aime les gling gling) et ont été largement utilisées en voyage!  J’adore tout le kit, que je vais porter, d’une manière ou d’une autre, croyez moi!!  Bon, les regards étaient parfois perplexes quand je mentionnais mes « boucles d’oreilles d’Hélene de Troie » mais j’aime faire ma mystérieuse!!!

 

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Côté gourmandises:

– Des nonettes au miel (délicieuses… et avalées avec Yueyin et sa famille!)

– Des olives noires la grecque

– De la tapenade (j’avais jamais goûté!  Très bon ce truc!!)

– Dea galettes de riz (qui m’ont permis de toffer le voyage du retour en avion où on m’a servi de la bouffe à moitié décongelée… la joie!!)

– De la moutarde

– Un pot de miel de France

– De l’huile d’olive au balisic

 

Very Greek, non???

 

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Et au final, voilà ce que ça donne!!  Je sens que l’été sera Grec!!  J’hésite d’ailleurs entre la Grèce et l’Italie comme prochaine destination voyage, est-ce que tout ça saura me convaincre à long terme???   En tout cas, le déballage fut over-couinant, nous avons ri comme des folles et je remercie mille fois Fashion pour toute cette intertextualité!!  J’adore la mythologie grecque (même si quelques discussions subséquentes avec le petit dernier de Yueyin m’ont fait réaliser que j’avais encore bien des choses à apprendre sur le sujet!!) et je suis ravie, ravie, ravie!!  Un déballage en direct, c’est le pied!  La prochaine fois, faudra faire ça sur Skype pour voir nos faces en vrai!!!  Bref, ce fut génialissime!!

 

Encore merci à Fashion pour le super-énorme-colis et à Bladelor pour son organisation… et sa patience avec nous!  Notre prochain thème??  

 

Doudou.

 

We know, we know ;))

Ce que lisent les animaux avant de dormir – Carlain/Duffaut

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coup-de-coeur.gif Présentation de l’éditeur

Ben… yen a pas.  Mais le titre dit tout!!


Commentaire

Saviez-vous que les animaux aimaient aussi lire?  Oui oui!  Mais pas n’importe quoi, hein!  Ce livre vous servira sera sans doute très utile si vous souhaitez un jour offrir un cadeau à un crapaud ou encore à une chauve-souris!


Un joli coup de coeur que cet album!  Je pense que ça plaira à plusieurs LCA, en fait!!  Il s’agit d’un grand album où chaque double page est composée d’une phrase et d’une illustration.  Vingts grandes images, vingt lectures, avec jeux de mots et double-sens.  Ainsi, nous apprendrons que « Le loup lit « les trois petits cochons »… et un livre de cuisine » et que « les pingouins ne lisent que des livres en papier glacé »!  Chaque phrase vient soit des caractéristiques de l’animal ou encore de la culture populaire relative à cet animal.  J’ai carrément éclaté de rire à plusieurs reprises! Je n’en dis pas trop pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte!


Les images sont très attrayantes et colorées, les couleurs sont belles et l’atmosphère est veloutée (bon, c’est pas nécessairement le mot que je cherchais mais c’est le premier qui m’est venu à l’esprit!).  Chacune d’entre elle comprend des petits détails comiques, des particularités des livres ou des animaux, des illustrations littérales des jeux de mots et aussi des références culturelles.  Je pense à Harry Potter, entre autres. 


Il est bien intéressant de travailler avec mes « plus grands »,  qui en sont à explorer le langage figuré, sur la compréhension de ces jeux de mots et sur les indices supplémentaires que recèlent les images.  Nous avons eu droit a`de belles discussions!  Un très très joli album pour les amoureux des livres!! 

Un mois plus tard… Books 2010 ou le jour où la moustache apparût!

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Et oui, jamais deux sans trois !   Dans mon cas, ça se traduit par jamais deux books sans trois books!!    Parce que oui, j’ai remis ça cette année encore, avec mes traditionnelles sandales de pluie, ma veste orange, et, par une bizarre de coïncidence remarquée sur les photos, le même « kit » que l’année passée!!!

 

Nous, la soooo glamourous équipe Clark Gable, l’avons invoqué de façon assez convaincante pour nous faire mettre dehors d’un cimetière, et il nous a donc accompagnées tout au long de cette journée de course folle parisienne.  Bon, ok, je rectifie.   Comme nous sommes des spirites ultra débutantes et légèrement indisciplinées, nous avons seulement réussi à faire apparaître sa moustache.  Mais bon, comme c’est THE moustache, celle de Clark et de Rhett, on s’en est bien contentées!!! 

 

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Non mais admirez la finesse de la coupe, la pureté des lignes… soupir…

 

Alors en compagnie de Kali, Stephie, Solène, Alinéa, Stéphanie, Alexandra et de Leiloona qui nous a fait une visite éclair et bien appréciée, nous avons arpenté les rues de Paris de façon assez frénétique et parfois désespérée pour ma part.  Parce que bon, le thème, c’était littérature et cinéma.  Et parce que je suis plus que nulle en cinéma.  Vraiment vraiment.   Je dirais même plus, une chance qu’il y avait quelques questions dans la partie « séries » sur MON Docteur et sur Torchwood parce que sinon, ça aurait été un peu navrant, mon affaire »!! 

 

Alors, bien entendu, il y a eu pluie.  Et quelle pluie!  Fashion et moi sommes arrivées complètement trempées aux Halles mais bon, comme nous sommes nous et que nous sommes soooo trendy, je suis certaine que nous allons partir une nouvelle mode  qui impliquerait des chaussures qui font couic couic, des pantalons bicolores (mouillés aux endroits où le parapluie n’a pas de prise) et peau luisante de pluie, sans compter les cheveux joliment frisottés par endroits et plaqués sur le crâne à d’autres!    L’année prochaine, je vous jure, tous les mannequins vont se promener organisées de même sur le catwalk!

 

Après une séance Starbucks très intense impliquant cafés, thés et de calissons (merci Kali), nous voilà parties pour une première destination que nous croyions avoir trouvée…  après une balade en métro, ouiiiiiiiii, voici les organisatrices!  Sauf qu’après quelques cogitations et regards amusés (ok, elles se retenaient de nous pouffer de rire en pleine face mais ménageaient nos petites sensibilités écorchées), on a réalisés qu’on était arrivés à un point de rendez-vous, oui… mais pas pour la bonne énigme!!!  Ce qui nous a valu le prix very special du « Elles font n’importe quoi mais ça fonctionne quand même! ».  Finalement, nous avons galopé jusqu’au studio Harcourt près des Champs Élysées, où nous avons reconnu la musique du film « Moulin Rouge » qui nous a mené à l’autre point de rendez-vous où je me suis nourrie de l’équivalent français du McDo (eh oui, j’ai traversé l’océan pour ça!!) pour enfin nous diriger vers la place Edgar Quinet avant de carrément voler pour retourner à la cinémathèque où, finalement, il fallait se rendre à la fin!!  Beaucoup de péripéties, de fous rires, d’éclairs de génie (pas par moi, par contre, malheureusement!) et un plaisir incroyable.  Oui, j’aime me torturer les méninges même quand je n’y connais rien.  C’Est plus fort que moi!

 

Alors un super gros merci à no so glamourous organisatrices Stéphanie, Fashion, Emeraude, Chiffonnette et Amanda ainsi qu’à leurs helpers Delphine, Caro[line], Erzébeth, Lucie et son ami.   Merci spécial à Fashion qui a eu la patience de m’héberger 5 jours durant, jours remplis de couinements, de discussions Davido-ésotérico-sensuelles, de champagne, de délires cinémato-chorégraphiques (St Trinians forever!) de propos censurés et de placotage jusqu’à pas d’heure!   NEVER too old for this shit!  Et merci à son mari d’avoir enduré tout ça!! 

 

Reste juste à convaincre les gens de venir à Montréal pour que je puisse faire un tout-petit-mini-bébé-books-juste-pour-le-fun-et-pas-de-livres-à-gagner-parce-que-je-suis-trop-paresseuse-et-trop-gênée-pour-contacter-les-éditeurs!  Je sais, c’est pas gagné!!!

 

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La chenille qui fait des trous – Eric Carle

chenille.gifCes livres pour mon travail… ou pour mon neveu, dans ce cas précis!


Commentaire

C’est une histoire très connue dont je vous parle aujourd’hui mais que j’aime beaucoup!  Je l’ai connue enfant, en anglais sous le titre « The very hungry caterpillar »… et j’adorais!  Je l’utilise depuis avec mes petits cretons à l’hôpital et les enfants l’aiment toujours autant, cette petite chenille. 


Ça parle de quoi?  Ben le titre dit tout: d’un tout petit oeuf pondu sur une feuille, sort une toute petite chenille qui fait des trous dans différents aliments chaque jour et qui devient un papillon.  Rien que ça.  Mais elle a un petit quelque chose de spécial, cette chenille!  Et elle fait des trous dans les pages, pour vrai!


ll existe plusieurs formats pour ce conte.  En livre cartonné avec une page par « jour » de la chenille, en gros, en petit… Et j’ai récemment offert une superbe version 3D à mon bébé-neveu pour son baptême (je prends de l’avance pour plus tard!) où chaque page s’ouvre et se déplie pour faire un cocon, une pomme, deux poires, etc.  C’est très attrayant… mais attention aux petites mains!  Au travail, j’utilise une version plus « Straight » et moins fragile!


Il y a plein de choses à exploiter dans cette histoire pourtant très courte.  On y parle des jours de la semaine, du temps qui passe, donc, moyen de travailler ces notions temporelles et les temps de verbes.  On apprend aussi à compter jusqu’à 5 et avec les vrais trous dans les pages, ça donne des indices tactiles pour favoriser l’association terme à terme.  Il y a des couleurs, les notions « gros/petit » et les enfants sont souvent surprenants quand vient le temps de se rappeler ce qu’elle a mangé précisément chaque jour. 


De plus, comme elle est hyper connue, il y a beaucoup beaucoup de matériel commercialisé avec les éléments de cette histoire.  Pour ma part, j’ai des petits jouets en tissu avec du velcro pour les coller sur un tableau feutre (chacun des objets est représenté… une petite chenille, une grosse chenille, 1 pomme, 2 poires, 3 prunes, 4 fraises, 5 oranges… manipuler rend toujours les choses plus concrètes) mais il existe aussi des toutous, des recueils d’activités, des « flashcards » et même des plans de cours pour la maternelle de montés et de publiés. 


Bref… je l’aime, cette histoire!