Présentation de l’éditeur
BÉBÉ-SPOILERS SUR LES TOMES 1-2-3-4 – MAIS PAS TANT QUE ÇA, EN FAIT. VRAIMENT PAS TANT QUE ÇA.
Je ne mets pas la présentation de l’éditeur. Elle ne révèle rien de grave mais oriente la lecture, à mon avis… Et comme il y en a d’autres comme moi qui sont trèeees faciles à pister…
Commentaire
Oh my God, quelle épopée. Ce cinquième tome de la serie « Fever » de Karen Marie Moning m’a fait passer par toute la gamme des émotions, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne pense pas que j’y serais arrivée sans mes supporters Pimpi et Cécile, d’ailleurs. Pauvres filles qui ont dû supporter mes « Oooooooooh » et mes « aaaaaaah » et surtout mes « hiiiiiiiiiiiiiii » pendant 600 pages. Bon, ok, j’avais quand même commencé dans les tomes précédents mais là, c’était vraiment nécessaire.
C’est que j’ai dû m’arrêter souvent; je manquais de souffle. Physiquement. C’est peu dire. Mais faisons un petit rewind. La finale du tome 4 nous avait laissé dans une situation insoutenable. Limite pire que dans le tome 3 où ce n’était déjà pas joyeux joyeux. Et ce tome 5 commence fort, avec 100 pages presque intenables où j’ai eu le coeur brisé, j’ai été fâchée, insultée, j’ai eu le goût de secouer Mac, même si je comprenais sa réaction et sa colère. Cette étape m’a paru nécessaire à son évolution, à sa prise de conscience et à son développement mais quand même, c’était dur. Et l’écriture de Moning m’a carrément fait ressentir les émotions de Mac. Des pages difficiles mais très réussies selon moi.
Mais après… après…
En fait, il est presque impossible de parler de quoi que ce soit sans spoiler un truc ou un autre. Je vais donc me contenter de dire que j’ai été carrément happée dans la série, que j’en ai perdu le sommeil et que j’ai tourné les pages à toute vitesse pour voir où l’histoire allait m’emmener. Le monde post-apocalyptique est bien réussi, même si dans ce tome, on voit un peu moins la désolation de Dublin ou encore du reste du monde. J’avais des tas d’hypothèses, la plupart étaient exactes (I know… I’m a freak sometimes) et d’autres pas du tout. J’ai été surprise, heureuse, brusquement déçue, fâchée… j’ai soupiré, ragé, trépigné, nié, accepté, re-nié ensuite, ri, souri, vibré… bref j’ai adoré. Même si j’ai « volontairement choisi » d’interpréter certains faits à ma façon (je ne dis pas lesquels). C’est ma lecture, je fais ce que je veux, na!
Ce tome nous donne des réponses à plusieurs de nos questions, mais il nous faudra accepter que quelques mystères restent partiels, ou même entiers. D’autres questions sont soulevées, d’autres fils lâchés. Le rythme du roman est variable (la première partie m’a semblé tellement, tellement longue, tellement lourde mais aussi tellement juste) mais les événements s’enchaînent et à partir de la seconde moitié, c’est un feu roulant. Mac est bousculée dans ses croyances, elle se fait démolir ses repères (et nous, les nôtres), répétitivement, se questionne, se cherche. Et nous cherchons avec elle (bon, ok, dans mon cas, j’avais trouvé avant elle… mais c’est normal). Et bon, croyez-moi, même si vous lui criez ces instructions à tue tête de votre salon, elle ne vous écoute pas. C’est qu’elle est têtue, la jeune fille.
Objectivement? Je ne suis pas objective en ce moment, c’est inutile. Oui, pour certains, les pensées de Mac peuvent sembler répétitives (mais elle est perdue, elle tourne en rond, elle se croit… (oups, je ne dis rien), c’est un peu logique que ses pensées fassent de même). Oui, certains mots reviennent très souvent. Assez souvent pour que je cesse de compter. Oui, on ne fait pas dans la dentelle et c’est parfois un peu cru (mais j’ai adoré cet aspect alors je ne vais pas m’en plaindre. C’est vraiment le personnage). Oui, certains éléments de l’épilogue peuvent surprendre (je ne peux pas dire lesquels hein)… mais d’un autre côté, c’est logique, tout à fait dans l’esprit de ce qui est dit depuis le début… tout dans les actions. Mais là, maintenant, j’ai eu une lecture très émotive et j’en redemandais. J’en redemande encore d’ailleurs. Et je ne peux pas croire que ce soit fini.
Une série que j’ai adorée et qui évolue à chaque tome. Comme chez les Fae, rien n’est aussi simple que ça. Et les éléments sont très habilement saupoudrés dans les tomes, le tout est construit à mesure et forme un tout très cohérent. Il ne faut pas se laisser prendre par l’apparente simplicité des premiers tomes. Il y a plus que ça. Et rien (ou presque rien) n’est là pour rien. J’adore Mac comme héroïne, j’adore son évolution. J’aime Barrons d’amour. Ce tome clôt selon moi superbement la série est très réussi.
Et si vous lisez la série, je me porte volontaire pour prodiguer le support moral que C&C m’ont offert. Je suis over-efficace pour faire des Hiiiiiiiiii!!!