Présentation de l’éditeur
« – Qu’est-ce qui vous empêche d’être dans ses bras?
– Les bras de qui?
– Ce garçon, ce sportif.
– Je ne le connais pas. Enfin, pas personnellement. Il a posé pour un calendrier, un de ces calendriers de rugbymen.
– Mais il vous touche, n’est-ce pas? Il vous plaît?
– Oui, il me… Oui.
– Il habite où?
– Il joue pour l’équipe d’Aurillac.
– Alors qu’est-ce qui vous empêche d’aller le retrouver à Aurillac? »
À la suite d’une déception amoureuse, Agnès, traductrice de romans sentimentaux, quitte Paris sur un coup de tête. Direction l’Auvergne où se trouve l’homme de ses rêves, le demi de mêlée de l’équipe d’Aurillac, qu’elle a vu nu dans un calendrier… »
Commentaire
J’ai choisi ce livre dans ma pile quand j’ai recommencé à lire suite à ma panne parce que:
1) Je ne voulais rien qui ait rapport avec des vampires ou des sorcières
2) Rien qui soit un roman adolescent
3) Je voulais un livre court, léger
4) La couverture était rose.
Est-ce que ça a été l’idée du siècle? Sincèrement, je ne crois pas. Dire que je suis restée extérieure est un euphémisme. Je n’ai été touchée ni par la situation d’Agnès, son idée de partir sur un coup de tête m’a fait hausser les sourcils et l’évolution de l’histoire également. Peut-être n’était-ce pas le bon moment, pas la bonne lectrice, mais la magie n’a définitivement pas opéré.
Agnès, 35 ans, est donc bouleversé après qu’un homme avec qui elle a passé 5 heures magiques lui ait dit qu’il n’était pas amoureux (normal après 5h, non? Mais bon, quand on est traductrice de Harlequin, on a forcément une vision décalée). Suite à une discussion avec une dame, dans une soirée, Agnès décide de tenter le tout pour le tout et d’aller rencontrer le jouer de rugby sur qui elle fantasme depuis plus d’un an. En Auvergne, elle rencontrera plusieurs personnes, dont le fameux rugbyman…
Une mise en situations complètement folle-dingue, un coup de tête, un univers littéraire, des références… c’était fait pour moi, pourtant…
Le style est simple et direct. La narration est au présent et donne une impression un peu cinématographique. L’auteur joue avec les codes du roman sentimental en les détournant, ça commence comme ça, mais ça va toujours ailleurs, tout de même. On sens le second degré, l’humour sous-jacent, le côté un peu fou, décalé… ça avait tout pour me plaire… mais la mayonnaise n’a pas pris… Que dire d’autre…
Je n’ai pas détesté ce roman, je suis juste restée indifférente. Agnès est traductrice de romans d’amour, sa réalité est donc un peu faussée, et elle est tellement différente de moi qu’il m’a été difficile de m’attacher à elle, encore plus de m’y identifier. (Remarque à part, le jour où je m’identifierai à une héroïne de Harlequin, je pense que je vais vraiment me poser des questions… je ne suis pas aussi sans coeur qu’Isil mais on s’entend que dans la vraie vie, je ne suis pas vraiment miss Romantique!) L’homme ne m’a pas fait rêver. En fait, ce sont les descriptions qui en sont faites qui ne m’ont pas rejointe. Les descriptions des hommes en général. Elles m’ont plus souvent dégoûtée par leurs détails qu’autre chose. Je pense que je suis un peu « fille-fille » dans ces situations et que ces particularités réalistes (rien de choquant, rassurez-vous! Mais, un exemple parmi tant d’autres : le fait de savoir que les slips de son nouveau copain ont souvent des « traces de break » ne m’intéresse absolument pas. Je comprends pourquoi c’est là, la vraie vie, la réalité, et tout… mais pour moi, c’est juste too much information.) ne sont pas faites pour moi. Dans ce genre de roman, je veux du rêve! Même quand je sais que ce n’est pas le but. My bad!
Pas spécialement convaincue, donc. Toutefois, j’ai cru comprendre que d’autres avaient beaucoup aimé (voire adoré) et avaient été beaucoup plus sensible à l’humour. La faute à la panne? À ma tendance bougonneuse actuelle? Je suis juste encore une fois un peu paresseuse pour retrouver leurs liens! L’irrégulière? Cuné? Fashion?
PS: Opinion perso… en rapport avec un passage du roman… Dans mon cas, c’est plutôt la présence heu… abondante, d’adverbes et d’adjectifs (et de comparaisons) disons… surprenants dans les Harlequin qui me font rire… pas leur absence 😉
Merci aux éditions « Le cherche-midi » pour l’envoi.