Buffy the Vampire Slayer – Season 4

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Oui, je deviens redondante, vous avez le droit de me le faire remarquer.  Mais bon, après celle-ci, il n’en reste que trois.  Consolez-vous 🙂

 

SPOILERS AGAIN.  VOUS ÊTES PRÉVENUS.

 

Cette quatrième saison de Buffy marque un tournant dans l’histoire.  Buffy, Willow et Oz sont à l’université, Giles est sans emploi et Xander tente de faire son chemin dans la vie, sans passer par la dite université.   S’ils sont toujours la bonne vieille Scooby Gang, chacun a une vie de son côté et ils évoluent tranquillement vers un monde moins adolescent.  Pas nécessairement ensemble, ni en même temps.   C’est dans cette saison qu’ils commencent à se définir davantage par rapport à eux-même et plus uniquement par rapport aux autres membres du groupe.   C’est aussi Buffy sans Angel (ou presque) et la saison où Spike devient plus présent, pour mon plus grand plaisir.

 

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Plusieurs événements cruciaux pour la suite apparaissent dans cette saison.  Willow est terrassée par le départ d’Oz et tente d’éviter la douleur en utilisant la magie, ce qui donne un résultat ma foi hilarant dans « Something blue », alors que Spike et Buffy se retrouvent sur le chemin de l’autel.  Ses pouvoirs se développent et on pressent déjà qu’elle pourra se laisser engloutir par eux.  Elle rencontre aussi Tara avec laquelle elle noue une relation amoureuse positive.  Xander se voit confiné au sous-sol de ses parents, sa plus grand crainte étant de ne jamais réussir à en sortir, à s’en sortir.  Il se sent « à l’extérieur ».  Sa relation avec Anya, ex-demon, est hilarante (le non-humour, les vérités assenées sans aucun tact et les interprétations littérales d’Anya me font mourir de rire) mais particulière.   Giles se sent inutile et a besoin de se redéfinir maintenant qu’il n’est plus Watcher.  De grosses remises en question s’ensuivent.  Quant à Spike, il devient le « locataire » plus ou moins consentant de la joyeuse bande, devenu doux comme un agneau à la suite de l’implantation d’une puce dans son cerveau qui l’empêche de blesser les humains.  Inutile de préciser que notre Big Bad n’est pas nécessairement ravi de la situation.   C’est le champion des réparties qui vont droit au but et des répliques qui me font me plier de rire.   Il a une façon de penser tout à fait bizarre (j’adore quand Monsieur est insulté ou quand il fait son bad, bad vampire), mais on sent que déjà, une évolution est amorcée. 

 

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Quant à Buffy, elle tente de passer à autre chose depuis le départ d’Angel mais l’intensité de cette relation lui manque.    Elle réalise aussi que même ceux qui semblent solides, normaux, « safe », ont leur côté moins heu… normal.   Et que bon,  la normalité, ce n’est peut-être n’est-ce pas nécessairement ce qu’elle recherche.  (Ici, je réalise que j’avais réussi à faire une chronique complète sans même mentionner Riley, son copain durant cette saison et en partie dans la suivante.  Preuve ultime de mon indifférence à son égard.  Beau, sympathique, attentionné, intelligent… mais pour moi, il demeure un reboud.  Nécessaire mais bon… pas inoubliable).    Notre blondinette a également un peu de mal à s’adapter à son nouvel environnement et se sent perdue.   Normal avec toute cette liberté soudaine, cette responsabilisation et la perte des repères.

 

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C’est aussi l’année de la grande « conspiracy theory », avec The Initiative, complexe de recherche secret gouvernemental, exploité par des soldats qui exécutent sans se poser de questions.  Là, tout est blanc ou noir, aucune teinte de gris n’est admissible.   Seul le devoir compte, le reste est secondaire.  Par contre, tous ces secrets sont beaucoup moins « proprets » que ce que les gens croient et le Big Bad de la saison 4 sera une terrible création humaine, Adam (une bestiole genre Frankeinstein.  Sauf que juste à moitié vert), qui sera vaincu dans un combat un peu psychédélique, annonciateur de l’un des éléments qui fera la force de Buffy: elle n’est pas seule.


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Il y a tellement d’excellents épisodes que j’ai du mal à en sélectionner quelques uns.  Impossible de ne pas parler de l’épisode presque silencieux, avec les sept gentlemen (ils me font carrément freaker… j’en ai rêvé à l’époque et j’en ai encore rêvé à les revoir).  Réécriture de conte de fées (et réponse de Whedon à une remarque comme quoi les dialogues étaient très très importants dans la série), leurs visages souriants et leurs manières à l’ancienne m’impressionnent toujours.   L’épisode où Faith change de corps avec Buffy et où chacun se voit à travers les yeux de l’autre, celui du retour d’Oz où on voit une Willow déchirée mais qui va résolument de l’avant.  Bien entendu, certains sont plus légers et moins subtils (la coloc démoniaque ou celui où les personnes qui boivent deviennent des hommes des cavernes – mais mautadit que j’ai ri avec le CaveSlayer – le tout petit mini mini fear demon, pour nous montrer que souvent on a plus peur d’avoir peur que d’autre chose).   Quant à toutes les apparitions de Spike, surtout celles avec Harmony, new vampire and still very, very blonde, et celles où il doit habiter chez Xander ou Giles, elles sont hilarantes.  J’adore ses réparties, son évolution, sa capacité à avoir 4 expressions faciales contradictoires dans une demi-seconde, sa façon d’occuper l’espace… Bref, j’aime Spike.  Voilà.  La scène où il réalise qu’il ne peut plus mordre (donc, vampiriquement impuissant) et la discussion qu’il a avec Willow sont hallucinantes.  Je ne me pouvais plus de rire.

 

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Quant au dernier épisode, très particulier autant dans le visuel que dans le contenu (le Big Bad est vaincu à l’avant-dernier), il nous amène dans les rêves des 4 personnages principaux, ils sont délirants mais aussi très symboliques (je me rappelle à l’époque, j’avais cherché, cherché, pour trouver une explication logique au « cheese man ».  Ceux qui ont vu comprendront) et parfois annonciateurs de ce qui s’en vient, en particulier de l’arrivée de Dawn.  À revoir la série tout d’un bout, je réalise encore davantage à quel point tout était pensé, cohérent, logique. 

 

Bref, non, je ne me suis pas encore lassée.  Ce n’est pas demain la veille que je vais recommencer à lire, je crois!

 

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Pour se sortir d’une panne de lecture…

… rien de mieux qu’un super cadeau d’anniversaire!

 

Bon, je pense que je l’ai assez répété (je deviens over pénible, je sais), j’ai vraiment du mal à lire depuis le début du mois de mars.  En fait, je ne lis carrément pas.  J’ai retardé le problème en me tapant 132 épisodes de 45 minutes d’une série télé mais bon, disons que je suis un peu out of it.  Out des livres, out de la blogo… je me fais un peu rare.  Disons que même si FB, j’ai disons heu… un centre d’intérêt pointu, unique et limité, dont je parle sans arrêt sans trop me soucier du fait que ça intéresse les gens ou non.  Une collègue m’a dit qu’en fait, c’était mon côté TED qui ressortait 😉  J’ai même piqué des expressions de Spikey (always and forever), au grand désespoir de mes interlocuteurs. 

 

Bref, je ne lis pas. 

Et ça ne me manque pas tant que ça, en fait.

 

Sauf que là, en revenant ce soir, il y avait ça dans ma boîte…

 

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Bon, pas comme ça, hein.  Genre emballé, avec du papier, et tout.  Il vous faudra imaginer la photo que j’ai oubliée de prendre parce que j’étais trop crinquée!

 

C’est ma copine Pimpi qui m’envoyait mon cadeau d’anniversaire (inutile de me souhaiter bon anniversaire… c’est passé!  Et non, je ne révèle pas mon grand âge!).  

 

J’ai donc eu droit à:

 

Vampire Academy – tome 1 – Richelle Mead

Le conseil de Cess pour me remettre de ma panne!

 

Forgotten garden – Kate Morton

Que j’avais spotté et que je voulais lire

 

The other side of the story – Marian Keyes

Dont on avait parlé Pimpi et moi et que j’ai très très envie de lire.

 

Deux DVD des premiers épisodes de Docteur Who.  Genre les vieux, là, dans les années 60.  Je suis ravie.  Vraiment!

 

Une super pochette (je voulais absolument des pochettes pour mes sacs)… elle est vraiment super belle, avec des papillons, et du rooose!

 

Des chocolats et des Dragibus

 

Et vous savez quoi?  Je réalise que je suis super contente de recevoir des livres.  Et même que j’ai envie de les lire.   Alors je finis mon Comis-Spikey et je pense même que je vais sortir un livre.  Un vrai.  Sans image dedans.  Juste plein de mots avec plein de pages.  Je suis limite angoissée 😉

 

Merci Pimpi!  Je suis vraiment super contente, ça me fait vraiment plaisir et tu as misé tout, tout juste!

Bisous!

 

Le lion de Macédoine – 3 – Le Prince Noir – David Gemmell

Lion-macedoine-3.jpgPrésentation de l’éditeur

SPOILERS SUR LES TOMES 1-2… FORCÉMENT

« Avec l’aide de Parménion, la Mort des Nations, Philippe de Macédoine étend inexorablement son empire, défaisant une à une les armées des puissances grecques. 

 

Mais une ombre plane sur le royaume de Macédoine: Alexandre, l’héritier de Philippe, conçu voici quatre ans sur l’île de Samothrace, porte en lui le Dieu Noir, prêt à s’éveiller pour semer chaos et destruction sur la terre des hommes.

 

Et quand le jeune prince est enlevé dans des circonstances mystérieuses, Parménion devra affronter des forces que nul ne l’avait préparé à combattre. »

 

Commentaire

En préparation de mon futur voyage en Grèce (qui s’en vient… je commence à hystériser d’avance), je me plonge avec délices dans tout ce qui a de près ou de loin un rapport avec ce pays.   Je vous ai déjà parlé du tome 1 et du tome 2 de cette série d’heroic fantasy se déroulant dans la Grèce antique et où Gemmell nous offre son interprétation de la vie de Parménion, général de Philippe de Macédoine et d’Alexandre le grand.

 

Dans ce troisième tome, le Dieu Noir a en partie réussi à s’incarner dans la personne d’Alexandre, 4 ans, héritier de Philippe.  Ce dernier commence à avoir du ressentiment pour Parménion, qu’il sait responsable de plusieurs victoires et quand Alexandre disparaît, C’est Parménion qui se trouvera propulsé dans un univers parallèle avec l’aide d’Aristote et de la prêtresse.  C ‘est dans ce tome que nous sommes davantage dans la fantasy (quoi qu’assez light) car nous retrouvons dans cet univers des créatures mythiques – beaucoup de créatures mythiques (Gorgone, centaures, minautaure, nymphes et compagnie) ainsi qu’un Roi Démon, sosie d’un personnage que Parménion connaît bien.  C’est cette relation avec leurs doubles qui m’a le plus plu dans cette partie du roman.  J’ai aimé m’imaginer avec les personnages les différents possibles, ce que la vie aurait été « si seulement ».

 

Toutefois, je dois admettre que cette traversée m’a au départ déstabilisée.  Comme Parménion, nous perdons nos repères et c’est beaucoup de créatures à gérer en même temps.  Tellement que je n’ai pas eu le temps d’apprécier réellement chacune des apparitions (ça m’aurait fait battre des mains trop souvent… mauvaise habitude, je sais).    Il ne faut surtout pas oublier que cette série a plus de 20 ans et le côté « classique » du scénario d’heroic fantasy, avec le bien et le mal assez clivé (quoi que… ça reste à voir), une quête irréalisable et un héros devenu trop bon pour être réel ne doit pas surprendre.  Bien entendu, il fallait que Parménion (beaucoup plus présent dans ce tome que dans le précédent) évolue et que sa rage diminue mais ça s’est fait juste un peu rapidement.  Même si on comprend bien pourquoi, étant donné la nature de la quête. 

 

J’ai aussi hâte de voir comment va évoluer Alexandre, qui a seulement 4 ans mais qui semble posséder l’esprit d’un adulte, avec ses réflexions et sa clairvoyance.  Quand on sait comment l’histoire va finir (vu la préservation des éléments historiques, il n’y a qu’une seule issue), on se demande bien ce qui va arriver à cet enfant, destiné à devenir le grand conquérant qu’il a été.  Parce qu’avouons qu’actuellement, il est peu crédible…

 

Je pinaille mais il n’en reste que cette série me plaît beaucoup et que je compte bien commencer le tome 4 dans la foulée.  J’aime cet univers, j’aime les références historiques, j’aime la réécriture.  J’aime également les hommes courageux, les épées et les batailles sanglantes.  Bref, j’aime et j’ai très très hâte de lire le tome final, même si je vais avoir un peu de mal à laisser partir ces héros, qui sont à mes yeux devenus encore plus réels.

Buffy the Vampire Slayer – Season 3

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Oui, encore Buffy.  Ça veut dire que non, je ne lis toujours pas.  Mais bon, c’est certain que comme je suis en train de prendre racine devant la télé, c’est un peu difficile qu’il en soit autrement n’est-ce pas.   Saison 3, donc. 

 

ENCORE UNE FOIS, SPOILERS.  Sur la présente saison.  Mais bon, ce n’est pas comme si la série était terminée des années, n’est-ce pas.

 

Dernière année de high school pour Buffy et la Scooby Gang.   Dernière saison très cohérente par rapport aux deux précédentes et qui marque la fin d’une époque.  Le secondaire, bien entendu, mais également la fin de la période « Buffy and Angel », ce qui me brise le coeur, bien entendu.   Ce couple tragique a perdu d’avance, cet amour est impossible, chacun venant d’univers trop différents.   Ils seront toujours rattrapés par le destin, par les choix qu’ils auront à faire, parfois pour l’autre ou pour « the greater good ».  Terrible aussi, car l’amour ne suffit pas face au monde extérieur, aux événements, à la réalité qui rattrape et aux changements qui surviendront forcément.   Si j’ai mis longtemps à pardonner à Whedon de m’avoir enlevé Angel (entendons-nous, Angel’s eye candy.  Surtout torse nu.  Et on le voit énormément torse nu dans cette saison trois.  Quoi, je m’égare?  Si peu, si peu…),  cette séparation est nécessaire à l’évolution de Buffy… un peu aussi comme cet amour d’adolescence, celui qui n’aurait jamais pu fonctionner à long terme, mais qui était tellement intense, tellement extraordinaire à nos yeux, celui pour qui on aurait tout donné et qui reste… spécial, autant pour ce qu’il a été que pour tout ce qu’il ne sera jamais.  (Cette interprétation peu populaire auprès de mes copines a été la source de conversations très animées et avinées il y a de cela quelques années… ne pas taper!)

 

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Bon, ça y est, je vais me remettre à pleurer.   Je suis une petite nature.  Surtout quand il est question d’amours tragiques et déchirantes.   Et que le héros a la plastique de David Boreanaz. 

 

Si nous retrouvons encore quelques épisodes isolés, cette saison est davantage dirigée vers le schéma général de la série et nous suivons les personnages vers le réel passage à l’âge adulte, la graduation, le moment où chacun doit faire ses propres choix et quitter ce monde clos et structuré qu’est le secondaire.  Les apparences commencent à s’effriter et les stéréotypes également.  Chacun s’émancipe peu à peu du personnage et de la position qu’il occupait.   Les figures d’autorité auxquelles on fait confiance trahissent ou se révèlent parfois décevantes.   Bref, autant dans la vie réelle que dans la vie de Slayer, il y aura des rites de passage et des choses qui seront laissées derrière. Tout ça est  annoncé tout au long de la saison. 

 

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Une saison que je revois de façon toujours un peu émotive, parce que je sais ce qui s’en vient.  Mais aussi parce qu’elle est pleine d’épisodes plus géniaux les uns que les autres.   Que ce soit le retour de Buffy, son combat et ceux de ses amis pour survivre à la fin de la dernière saison, le retour d’Angel et l’évolution de sa relation avec Buffy,  le combat de Buffy pour se trouver et trouver sa voie, l’épisode uchronique qui nous montre Sunnydale tel qu’il aufait été si Buffy n’était pas intervenue, l’épisode où les adultes se mettent à agir comme des adolescents et où ceux-ci doivent les contenir (certains dialogues sont hilarants), celui où il y a chasse aux sorcières (terrible le pouvoir de la foule), l’épisode où « Angelus » fait une apparition surprise, l’épisode où Alyson Hannigan doit interpréter Willow et Vampire Willow… tentant de se faire passer l’une pour l’autre (j’adore le personnage de Vampire Willow et son « Bored, now »), ou encore l’épisode où un Spike désespéré (et hilarant… j’adore ce personnage) revient à Sunnydale, en peine d’amour parce que Drusilla l’a abandonné.  Complètement et totalement jouissif selon moi.   Quant aux trois derniers épisodes (la scène où Angel laisse partir Buffy, le moment où il arrive à la Prom, la danse, le dernier au revoir silencieux, la bataille finale qui marque la fin du secondaire), ils restent épiques. 

 

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C’est aussi dans cette saison que nous voyons apparaître Faith, personnage ambigu et torturé, alliée de Buffy au départ qui s’associera à la première personne qui lui donnera un semblant d’affection et qui cheminera au cours des séries (si ma mémoire est bonne, on la voit aussi dans Angel).   Le Big Bad, le maire de Sunnydale, se révèle pleinement, avec ses manières doucereuse de politicien véreux.  C’est aussi le début de la période où Giles n’est plus officiellement le Watcher de Buffy, étant remplacé par Wesley qui, disons… n’est pas le plus courageux et utile des watchers…

 

La cohérence de cette série est pour moi incroyable.  En effet, on sent un réel but, un univers riche.  Des éléments des saisons précédentes prennent tout leur sens dans celle-ci et d’autres sont introduits tout doucement, pour laisser présager ce qui arrivera dans les prochaines saisons.  Vampire Willow, Jonathan, Anya et Xander…  On sent que tout est lié, que rien n’est laissé au hasard.    Et toujours ces dialogues pince sans rire, ces réflexions sorties de nulle part (autant de la part de Xander que de Oz, ma foi très drôle en loup-garou taciturne, face à une Willow adorable… et bavarde) et cet humour un peu amer qui caractérise la série.

 

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En avant pour la saison 4. 

Spike will be back. 
Il me faut quelque chose pour compenser le départ d’Angel.

A hunger like no other (Morsure secrète) – Kresley Cole

A-hunger-like-no-other.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie et traduite à peu près par moi)

« Après avoir enduré des années de torture de la part d’une horde de vampires, Lachlain MacRieve, chef de clan des Lykae, est terriblement fâché de réaliser que sa promise, qu’il a entendu pendant un millénaire, est un vampire.  Ou partiellement.  Cette Emmaline, petite et éthérée,  mi-vampire, mi-valkyrie, commence à apaiser la furie qui brûle en dedans de lui. 

 

Ayant toujours été surprotégée, Emmaline Troy se décide finalement à partir pour découvrir la vérité à propos de ses parents morts – jusqu’à ce qu’un puissant Lykae la réclame comme sa promise et la force à l’accompagner dans son château ancestral écossais.  Là commencera un jeu de séduction… »

 

Commentaire

Entendons-nous tout de suite, je vais vous parler d’un genre de Harlequin.  Du moins, ce que je considère, moi, comme un Harlequin.   Je savais dans quoi je m’embarquais hein!  J’avais lu des extraits chez Pimpi et quand elle me l’a offert pour le Xmas Men Swap, j’ai éclaté de rire.  Donc, comme je suis en méga panne de lecture (et un peu déprimée, la faute à un pied qui refuse que je marche dessus, pour une raison que je ne comprends pas… on est dus pour une bonne discussion lui et moi mais bon… parler à un pied, bizarrement, c’est peu productif, comme procédure…) j’ai ouvert ce livre dans le but de me détendre et  – oui, bon, on ne va pas se conter de menteries – lire les scènes « hot » dont parlent tous les billets. 

 

Au final, je suis plus ou moins convaincue.  Ça commençait fort, pourtant.  À la page 3, le héros sauvage et brûlant (au sens littéral, hein), s’était déjà arraché une jambe pour sortir du cachot où il brûlait depuis 150 ans car il avait reniflé l’odeur de sa promise.  À la page 10, il avait déjà déchiré son chemisier et son soutien-gorge d’une griffe précise.  Page 12, il tente de lui prédire l’avenir: « I’ll take you here on the grass on your hands and knees » (Je traduis et je contextualise pour les non-bilingues.  Faudrait pas manquer le moindre détail de cette information essentielle.  À quatre pattes.  Dans la pelouse.  Sous la pluie. »).  Page 23, il est nu avec elle, « his cock pulsing »,  sous la douche. 

 

Ok, ça va, je vais arrêter là le détail.  Je suis certaine que vous comprenez l’idée générale.  De toute façon, après, ce n’est plus nécessairement « drôle ».  Il y a un Lykae fort, riche et puissant,  plein de rage en dedans de lui qui découvre que sa promise est ce qu’il déteste le plus au monde: un vampire.  Une pauvre petite chose qui a peur de son ombre et qui se retrouve embarquée dans une histoire qui la dépasse.    Si l’instinct de notre Mâle font qu’il passe les 100 premières pages à essayer de lui sauter dessus (de toute façon, ce n’est pas comme s’il avait le choix hein… c’est sa promise.  C’est ça, et c’est tout), le reste du schéma est plus classique avec notre « homme » qui commence à la Respecter pour ce qu’elle est (alors que bon, au départ, il n’est qu’une pauvre petite victime).  Bon, il y a aussi une histoire de méchants qui veulent faire une grosse révolte. 

 

Le problème, pour moi, avec ce roman, c’est que je n’ai pas été passionnée (l’histoire est existante mais ce n’est manifestement pas l’objet principal du roman), mais que ce n’est pas suffisament exagéré pour que sois morte de rire du début à la fin.  Je n’ai pas trouvé ça mal écrit, il y a des pointes d’humour, mais je n’ai pas accroché du tout aux personnages principaux, ce qui fait que je me suis ennuyée pendant toute la partie centrale du roman.  Je n’accroche pas non plus vraiment à cette histoire de Mate, que j’ai trouvée un peu facile et pas nécessairement exploité pour que je puisse y adhérer.  C’est bien beau, un amour éternel et un peu prédestiné.  Un peu.  J’aime que les héros aient quand même un petit mini peu le choix.  Là, pas.  Si la relation et les personnages évoluent – surtout Emma, en fait, ça, ça m’a plu – le départ forcé m’a dérangée.

 

Un point positif, par contre, les tantes d’Emmaline, Valkyries de leur état, sont hilarantes.  J’aurais bien aimé les voir davantage par contre.  Leurs répliques, les soirées pop corn, leur insouciance apparente.  J’ai adoré.   Et comme je sais que la suite des romans concernent certaines d’entre elles, j’ai presque été tentée de lire la suite.  Presque.

 

Une lecture que j’oublierai sans doute assez rapidement.  Mais je tiens à dire un gros merci à Pimpi qui avait aimé… et qui commence à avoir l’habitude de mes goûts parfois imprévisibles en ce qui concerne la romance bit litt! 😉  Un avis bof bof donc.  (Bof bof… là, je sais que tout le monde se pâme d’admiration devant la richesse de mon vocabulaire… c’est la faute à mon pied, voilà.  Tout est la faute à mon pied, aujourd’hui…)  

Mr. Shakespeare’s bastard – Richard B. Wright

Mr.-Shakespeare-s-Bastard.jpgPrésentation de l’éditeur (En partie. Mauvaise traduction par moi.  Je sais pas traduire…)

Lorsque sa santé flanche, Aerlene Ward,  gouvernante âgée dans un manoir en Oxfordshire, ressent le besoin de confesser le grand secret qui a modelé sa vie: elle est la fille illégitime de William Shakespeare, l’auteur de théâtre le plus célèbre de l’Angleterre.  La croira-t-on?  Même Charlotte, la jeune maîtresse de la maison, qui écrit les mots d’Aerlene, semble dubitative. 

 

Commentaire

Voici clairement de genre de billet écrit par moi et pour moi, vu qu’il s’agit d’un livre d’un auteur canadien assez connu – mais pas de moi – mais pas traduit.  Et je ne sais pas non plus s’il le sera.  Bref, je l’ai acheté parce qu’il y avait « Shakespeare » dans le titre (je ne résiste jamais à certains mots dans les titres… et Shakespare en fait partie)  sans en avoir entendu parler au préalable. 

 

Mr. Shakespeare’s bastard est l’histoire d’Aerlene, maintenant âgée et en mauvaise santé.  C’est une dame sans rien de particulier – à part de savoir lire – qui a mené une vie ordinaire à la fin du16e, début du 17e siècle.  Son grand secret, celui qu’elle a gardé toute sa vie, c’est celui que sa mère lui a raconté avant de mourir: elle est la fille illégitime de William Shakespeare. 

 

Le livre est fait d’allers-retours entre deux récits du passé et le « présent », celui où Aerlene dicte son récit à Charlotte.  En premier lieu, on nous raconte l’histoire d’Elizabeth, la mère d’Aerlene, jeune femme belle et légère ayant un terrible manque de jugement en ce qui concerne les hommes, de son propre aveu.  Elle est envoyée à Londres, où elle fait la rencontre du jeune Will, alors aspirant acteur.  Puis ce sera la quête de la jeune Aerlene sur les traces de son célèbre père. 

 

Ce roman a été une lecture rapide, distrayante.  Facile, quoi.  Wright nous transporte dans l’Angleterre de l’époque sans trop en faire, en distillant petits détails quotidients et événements historiques pour mieux nous situer et recréer son atmosphère.  Je ne peux m’empêcher de sourire à l’évocation de rues ou de quartiers dont j’ai entendu parler ou que j’ai vus en version actuelle.  Malgré tout, ce n’est pas un roman d’ambiance et le tout reste assez léger.  Juste ce qu’il faut pour qu’on y croie.  L’histoire se veut ailleurs. 

 

Il ne faut pas non plus s’attendre à une histoire d’action et de grands secrets.  Le secret, nous le savons bien assez tôt.  Il s’agit plutôt de l’histoire d’une jeune fille tout ce qu’il y a de plus ordinaire, et comment ce savoir a influencé sa vie.  Réussira-t-elle à rencontrer Shakespeare?  Le début du roman est un peu lent mais j’ai été rapidement dans l’histoire, qui fait son petit bonhomme de chemin sans surprise.  Shakespeare est omniprésent, toujours là, mais pas véritablement un personnage, à part à un certain moment.  J’ai toutefois bien aimé les références à son oeuvre et les conversations rapportées entre lui et Lizzie, étant donné les échos qui se trouveront dans ses pièces à écrire. 

 

Bien entendu, on reste en surface.  Le but du roman n’est pas d’approfondir la vie de Shakespeare ou même d’offrir une piste d’interprétation à quelque pièce que ce soit.  Aerlene ne veut rien de lui.  Seulement le rencontrer, savoir d’où elle vient. Et j’ai une affection particulière pour le jeune Scarfe, employé d’un bouquiniste un peu menteur, un peu voleur et pas très sobre.  Allez donc savoir pourquoi!

 

Rien de trépidant ou de bouleversants.  Les personnages ne sont pas non plus transcendants.  Je ne suis pas déçue vu que je ne m’attendais à rien de précis, mais ce livre a bien accompagné mon après-midi neigeux.  

Top Ten Tuesday – Bookish Pet Peeves

Top Ten Tuesday 2

 

Quand j’ai commencé ce Top Ten, j’étais certaine que je réussirais pas à trouver 10 trucs qui m’énervaient dans des romans.  Vous savez, ce genre de petite chose qui tue la lecture, qui nous fait lever les yeux au ciel ou dire « ben voyons » à répétition.  Un genre de turn off (comment on dit en français… tue l’amour), mais pour les romans.  Pour finir, j’aurais dû être plus optimiste parce qu’en fait, j’en ai trouvé beaucoup plus que 10.  Et même que j’ai dû faire un choix.  Pour finir, je suis une horrible bougonneuse, en fait 😉

 

Alors, mon Top Ten…    Si vous me lisez depuis un moment, je ne crois pas que vous serez surpris!

 

1.  Ces personnages qui se plaignent constamment.  Le genre « je fais pitié, plaignez-moi, trouvez tout le monde méchant et dites-moi que je suis forte ».   Je ne suis juste pas capable.   Ça m’énerve aussi terriblement quand tous les personnages, ils sont teeeellement méchant avec le pauvre personnage principal qui fait tellement pitié et qui est tellement persécuté par tout le monde.  Ça me rend agressive.  Et ça me donne le goût de m’allier avec les gros méchants. 

 

2.  Les fins et les « twists » qui sortent de nulle part.   Il ne faut pas s’y tromper, j’aime être surprise… ça arrive si peu souvent.  Mais j’aime être surprise en me disant « aaaaah, c’était ça… j’aurais pu trouver ».    Pas être surprise par une connerie monumentale qui sort de la huitième dimension et que rien ne laissait présager avant.   Bien entendu, pour rester polie, je ne nommerai aucun auteur qui utilise ce pocédé. 

 

3.  Avoir l’impression de me faire faire la morale.  Genre « morale à 5 cennes ».   Que ce soit un message écolo, ou un message « comment vivre » ou « comment penser ».   Je préfère tirer mes conclusions moi-même.  Quand j’ai l’impression qu’on tape sur le clou sans arrêt ou qu’on me gave (littéralement) avec la « bonne » façon de penser, mon côté opposant se réveille et il me prend soudainement des envies de jeter du papier parfaitement recyclable dans la poubelle.  Ou de piquer des bonbons à des petits enfants.  Bref, j’aime pas.

 

4.  Des conversations artificielles entre deux personnages.  Vous savez, le genre de conversation qui sert à raconter un événement passé, que les deux personnages ont vécu et connaissent parfaitement, mais qu’ils ont soudainement le goût de raconter, en détails, avec dialogues et descriptions à l’appui.   Ce n’est pas naturel et ça fait plaqué.  Ça m’énerve! 😉

 

5.  Quand l’auteur pense que je suis trop stupide pour lire entre les lignes et ressent le besoin de me décrire en détails la personnalité des personnages.  Avec des mots et tout plein d’adjectifs.  Au lieu de me décrire ses actions et de me laisser deviner par moi-même.  De même, je déteste qu’on me dise comment me positionner par rapport à un personnage.   Je n’aime pas qu’on me dise à répétition que quelqu’un n’est pas gentil, qu’il parle « méchamment » (je déteste lire ce mot, c’est plus fort que moi, je tique à chaque fois) , qu’il regarde le héros « sournoisement », que le héros est « vraiment trop humble » ou « tellement généreuse ».  Non mais je n’ai pas besoin qu’on m’explicite tout ça.   Je devrais pouvoir deviner.

 

6.  Quand, dans une narration à la 3e personne, on m’explique le pourquoi du comment des actions et des sentiments de chacun des personnages.  Le genre : « Quand elle entendit YYY lui dire qu’elle n’était pas belle, elle se sentit soudain inutile et très triste parce que quand elle était petite, sa mère ne lui disait jamais qu’elle était jolie.   Elle ne pouvait tout simplement pas croire qu’il lui parlait ainsi.  Quant à lui, il ne comprenait absolument pas sa réaction. Il voyait cela comme une blague, pas une insulte. »  Et caetera, et caetera, et caetera.   M’énerve.

 

7.  Un mot qui revient souvent, ou un tic de langage/traduction.  C’est plus fort que moi, je remarque.  Et je deviens vraiment agressée à la longue.  Je commence à compter le nombre d’utilisations.  Et j’arrête de me préoccuper du fonds pour ne penser qu’à la forme.  Et c’est encore pire quand c’est un mot rare , ou qui est utilisé bizarrement (pour moi). 

 

8.  Quand le sujet du roman est en rapport à mon travail – ou un sujet que je connais bien –  et qu’on raconte des conneries.  Impossible pour moi de passer à côté de ça, je lève les yeux au ciel et je soupire.  À répétition.  Je ne vois que ça et je ne peux m’intéresser à rien d’autre.  Résultat, je passe définitivement à côté du roman.

 

9.  Quand le personnage principal a TOUT pour comprendre et qu’il ne voit rien de rien.  Comment sympathiser avec une héroïne (ou un héros) qui est genre… pas très rapide?   Je n’ai aucun problème à voir la fin venir avant les personnages.  Ça arrive tout le temps.  Mais souvent les héros n’ont pas toute l’information que nous avons.  C’est donc compréhensible qu’ils n’y arrivent pas et souvent, il y ont quand même des idées.  Pas toujours les bonnes, mais on voit que leur cerveau fonctionne, tout de même.  Mais quand ils ont tout, et en savent même plus, et sont dans le noir le plus total, sans la moindre idée, la moindre piste, le moindre soupçon… je ne supporte pas.

 

10.  Les péripéties faites « pour mettre de l’action » mais qui n’ont aucun espèce de lien avec l’intrigue principale. Même quand on cherche loin.  J’ai toujours l’impression que l’auteur s’est fait dire qu’il manquait d’action et qu’il a décidé de rajouter une petite bataille, un énième pont qui s’effondre ou un ennemi qui n’a aucun rapport avec les méchants principaux.  Un qui arrive juste par hasard, comme ça… M’énerve quand une péripétie sort de nulle part.  Même chose pour un « passage dégoûtant » qui n’a pas lieu d’être (on dirait que c’est la mode).   Je n’ai rien contre les descriptions heu… réalistes dans certains types de romans.  Mais dans de la chick litt, je n’ai pas besoin de connaître la texture du vomi de l’héroïne.  Je ne peux m’empêcher de me dire que ce n’était pas vraiment essentiel à l’intrigue principale…

 

Voilà, ce sont les 10 pires.. mais j’aurais aussi pu parler des descriptions détaillées de personnages… dans le miroir… ou de l’utilisation du français ou de l’anglais dans les dialogues d’un personnage supposément étranger… et que c’est n’importe quoi… Des traductions édulcorées et incomplètes…  Mais bon, j’ai assez radoté. 

 

Je vais vraiment passer pour une bougonneuse de première.  Et oui, vous avez le droit de me le dire!  Mais juste aujourd’hui.

 

Et vous, qu’est-ce qui vous tape sur les nerfs dans les romans?

Le loup est revenu – Geoffroy de Pennart

Le-loup-est-revenu.jpgCes livres pour mon travail…

 

Commentaire

J’ai récemment dévalisé le rayon de l’école des loisirs après avoir feuilleté ce petit livre offert par Yueyin dans le cadre d’un certain B&B swap ouvert à grands renforts de Cranberry Kiss chez Stéphanie.   Vous risquez donc d’en voir plusieurs présentés ici dans les prochaines semaines.  J’aime parler de livres jeunesse, c’est plus fort que moi!

 

Ce petit livre de 36 pages est génial pour les touts petits ainsi que pour leurs parents qui aiment les contes.  Il est court et la structure est assez répétitive pour que les petits puissent l’anticiper et tenter de deviner qui se cache derrière la porte.  Imaginez-vous que Monsieur Lapin voit dans le journal que Loup est de retour dans la région.  Du coup, il a très peur et tremble à chaque fois que quelqu’un cogne à la porte…

 

Beaucoup d’intertextualité dans cette histoire et on voit apparaître tour à tour des personnages de contes ayant eu affaire au grand méchant loup.  C’est avec plaisir que j’ai revu le Petit Chaperon rouge, les trois petits cochons, Pierre le chasseur ainsi que chèvres et agneau.   Avec les plus grands qui connaissent les contes classiques, c’est une très belle opportunités pour les rappels de récits, avec même quelques indices visuels en prime.    De plus, on explore le sentiment de « peur », qui est souvent difficile à comprendre pour mes petits cretons.   Rajoutons à ça une jolie finale et ça en fait un livre ma foi très charmant. 

 

Le schéma narratif est direct avec un problème (les animaux ont peur du loup) et une résolution qui se fait un peu toute seule, par la force des choses, sans recherche d’idées explicite par les personnages.  Toutefois, la situation finale est amusante, reliée au problème initial et il est facile pour les enfants de savoir si ça finit bien ou non. 

 

À noter que les images sont mignonnes et regorgent d’images d’action pour faire élaborer des phrases simples. De plus, comme les sujets sont parfois multiples, c’est idéal pour travailler le nombre des articles.   On y retrouve aussi du vocabulaire relatif aux animaux et aux objets de la maison.   Je l’utilise également pour travailler les notions « dedans » et « dehors » (voire même « intérieur » et « extérieur » pour les plus grands).  Nous l’avons également mimée, à l’aide de quelques images, d’animaux en plastique et de ma porte de bureau, ce qui a récolté un franc succès.

 

Et surtout, surtout… les amis auxquels je l’ai racontée adorent!

Single Father (BBC Scotland) – 2010

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Tiens, je viens de réaliser que j’ai oublié de publier mon billet sur « Single Father »… une preuve de plus que je suis un peu out of it côté blog ces temps-ci.   Bon, pourquoi une fille québécoise écoute une série écossaise de la BBC?  Regarder la pochette.  Et le nom des acteurs.  David Tennant.  Ça vous dit quelque chose, j’imagine hein…  J’imagine que vous avez pu entendre parler un peu – si peu – de cet obscur acteur sur lequel je ne fantasme pas du tout (au grand désespoir de certaines copines qui ne comprennent absolument pas cette addiction) et dont je ne vous ai – bien entendu – jamais parlé. 


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Devant mon impossiblité à me procurer cette série dans mon coin de pays, Fashion a eu pitié et me l’a envoyé dans la dernière édition du swap au long cours.  Sexy Knights.  Et autres muscles utiles.  Bon, quand même, je veux bien m’ouvrir les deux yeux et admettre que David Tennant et muscles dans la même phrase, c’est quand même étrange.  But smart is sexy, isn’t it?   And David looks smart. J’ai donc pu admirer David et constater, une fois de plus qu’il est ma foi un excellent acteur. 

 

Je dirais même plus. 

David Tennant is a god. 

 

 

Voilà, c’est tout.

 

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Je sais, ça sent l’objectivité à plein nez n’est-ce pas.  Pourtant, si le jeu de David (we’re on first name basis, he and I) est, à mon sens, excellent, je ne dirais pas la même chose de la série en général, qui m’a plus ou moins convaincue.   Il s’agit de quatre épisodes où nous rencontrons Dave, photographe tout de cuir vêtu et conduisant une moto, qui se retrouve soudain seul avec quatre enfants: les trois siens et Lucy, la fille de Rita, sa conjointe, née de père inconnue.  En effet, Rita a un accident de la route en se rendant à un examen pour être prof (espérons pour ses élèves qu’elle ne sera pas prof de maths.  Genre, vraiment.) et il doit composer avec le quotidien, sa peine, celle de ses enfants mais aussi avec le monde extérieur, qui veut aider et qui a son avis sur un peu tout. 

 

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C’est au départ une série sur le deuil, sur la résilience, mais aussi sur les relations familiales et la paternité.  Dave aime ses enfants, il s’en occupe à sa manière, pendant les bons moments, les jeux m ais n’a en somme que très peu d’expérience dans la gestion du quotidien.  Suite à la mort de Rita, il doit penser à tout et vivre son deuil sans en tentant de troubler le moins possible les enfants, qui s’en sortent tous comme ils peuvent, chacun à leur manière.  De plus, Lucy, 15 ans,  se sent réellement orpheline et veut retrouver son père biologique, ce qui mènera à une histoire de secrets mais qui lui permettra aussi de moins idéaliser Rita et ce qu’elle a été. 

 

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Ça avait tout pour me plaire.  Pourtant, j’ai ressenti beaucoup d’ennui dans les épisodes 2 et 3, à tel point que j’ai dû me forcer pour terminer la série.   Pourtant, le 4e épisode boucle bien la boucle et m’a beaucoup plus intéressée.  En fait, la série s’étale un peu partout et j’ai eu une sensation de « trop ».  Trop de personnages, trop d’intrigues secondaires…  Tout arrive à Dave, en même temps, et on dirait que personne ne lui laisse le temps de se ressaisir.   Le personnage de la belle-soeur, qui est intéressant dans sa façon de vouloir tout contrôler, m’est apparue tellement détestable que je voulais changer de poste à chaque fois qu’elle apparaissait.  Ce qui n’est pas idéal quand on écoute un DVD.   En s’éparpillant ainsi, autant au plan des personnages que des intrigu es sec ondaires, il m’a été difficile de m’attacher à qui que ce soit et à quoi que ce soit.   L’histoire d’amour arrive très rapidement (je suis trop « romantique »… 3 mois après, c’est beaucoup trop rapide pour moi) et est selon moi très heu… bizarre, mais ce n’est nettement pas ce qui m’a le plus intéressée dans la série.  En fait, je m’en fichais un peu. 

 

 

Toutefois, le jeu d’acteur de David (oui, le même.  With accent écossais en plus) est génial, tout en retenue, sauf lors de certaines scènes où les sentiments explosent et où il m’a fait pleurer.   On ressent la douleur qu’il retient, tout est dans le non-dit.  Le personnage est loin d’être parfait mais il reste touchant.   Étrange toutefois de le voir en grand-père (sa fille, Tanya, d’un premier mariage, a eu un petit garçon à 15 ans).   J’ai dit, déjà, qu’il était un acteur génial?

 

Avis en demi-teinte, donc.   Malgré David Tennant.

This pen for hire – Laura Levine

this-pen-for-hire.jpgPrésentation de l’éditeur (en partie… paresse oblige)

« Annonces personnelles brûlantes.  Déclarations d’amour intrépides.  Écrivaine publique, Jaine Austen les a toutes rédigées.  Mais quand l’une des histoires d’amour auxquelles elle a contribué est interrompue par un meurtre, Jaine s’improvise gratuitement détective – et découvre plus de choses qu’elle ne s’y attendait. »

 

Commentaire

Bon, ok, j’ai interprété  quoi…(vous notez que je n’oserais pas utiliser le mot « traduit ») environ un cinquième de la 4e de couverture.  Mais ne vous en faites pas, je vais expliquer.  C’est suite à la « découverte » fort médiatisée de Caro que j’ai eu envie de lire cette série.  Bon, ensuite, les copines s’y sont mises et je n’ai pu résister.

 

Jaine Austen avait une mère anglophile.  Avec de sérieux problèmes d’orthographe.  Elle a donc hérité d’un nom ma foi… original.  La demoiselle dans la trentaine est écrivain public.  Elle n’a pas d’homme dans sa vie, mais une meilleure amie à la recherche de l’Amour à tout prix, un voisin qui semble vivre l’oreille collée au mur de son appartement et un chat nommé Prozac, dont la principale activité semble être de miauler pour demander de la bouffe, pour ensuite la consommer.  Elle a aussi un sacré sens de l’humour et beaucoup d’auto-dérision.

 

Jaine est donc embauchée par Howard, un jeune geek, pour écrire une lettre d’invitation à une jeune femme… à laquelle il n’a jamais parlé.  Sans compter qu’elle est totalement « out of his league ».   Par contre, le soir de la Saint-Valentin, Howard retrouve la jeune femme baignant dans son sang et, alors qu’il tentait de lui faire le bouche à bouche, est arrêté pour meurtre.  Sauf que Jaine a la conviction qu’il ne l’a pas fait.  La voilà donc qui s’improvise détective et qui soupçonne à peu près tout le monde.  De l’ex un peu fou à la collègue jalouse, en passant par le propriétaire pervers et le gros bonnet snob.  

 

Comme sa petite cousine Stephanie Plum, Jaine est une héroïne un peu délurée, gourmande et souvent un peu malchanceuse, enrôlée dans une enquête qu’elle ne maîtrise absolument pas.    Bien entendu, elle est moins fofolle que Stephanie, ses aventures sont moins disons… éclatantes et il n’y a définitivement aucun Ranger.  Mais j’ai beaucoup aimé la narration, avec le dialogue intérieur de Jaine (qui a un sens de l’auto-sabotage aussi développé que le mien.  Phénomène ma foi assez rare) et les gags qui reviennent.   Comme pour les romans d’Evanovich, on ne lit pas cette histoire pour l’intrigue en elle-même.  On sait tout de suite qui est coupable et sincèrement, on s’en fiche un peu.  C’est le comment qui fait que cette lecture est amusante et agréable, le tout associé à des personnages un peu farfelus. 

 

Par contre, si j’ai bien aimé, que j’ai ri et souri à plusieurs moments, je suis quand même moins enthousiaste que mes copines Fashion, Cuné, Pimpi et Caro.  Ça se lit tout seul, c’est léger, le ton est comique et on s’attache bien vite à ce personnage.  Mais je ne suis pas non plus débordante d’enthousiasme.  En fait, Fashion m’avait mentionné que c’était tout plein de références littéraires et ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde.  Résultat: j’ai vu plusieurs références cinématographiques, quelques unes littéraires… mais je m’attendais à plus.  Beaucoup plus.  De là ma mini-déception.  Bon, peut-être aussi que j’en ai manqué hein… c’est pas impossible. 

 

De toute façon, comme je veux me faire une opinion juste et mesurée, je n’aurai aucunement le choix de lire la suite, qui est de toute façon en chemin pour rejoindre ma boîte aux lettres.  Un moment de lecture divertissant, pour passer un bon moment et se faire une nouvelle copine!