Oui, je sais, il était temps. J’ai reçu ce roman par Scholastic… pour l’Halloween! Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas pris tout de suite, et encore moins pourquoi j’ai subitement décidé de le sortir de ma pile. Toujours est-il que j’ai bien fait car ce roman jeunesse (middle grade, en fait… pour les jeunes ados) se lit tout seul et il a bien occupé mon mardi-à-la-maison-parce-que-j’ai-un-rhume-de-l’enfer.
La seule chose que j’avais entendu dire sur le roman, c’est que ça ressemblait un peu au début de Harry Potter mais que ça ne ressemblait pas. Et sérieusement? Heu… il y a quand même des similitudes. Beaucoup de similitudes. Le héros, Callum, a 12 ans et s’il y a une chose que son père lui a appris, c’est de se méfier des magiciens… et qu’il ne faut surtout pas pour lui entrer au Magisterium, l’école de magie. Il n’a qu’un seul objectif: échouer le test. Sauf que, bien entendu, ça ne va pas se passer comme prévu.
On a donc un jeune homme ignorant du monde dans lequel il va entrer, un maître charismatique et sage, une école de magie sous-terraine et fantasmagorique, des créatures étranges, un grand ennemi, deux copains… on peut comprendre les comparaisons, même si à date, on est quand même loin de l’ampleur de la saga du jeune sorcier à lunettes. Mais c’est un bon début, une mise en place intéressante et la fin de l’histoire ouvre sur des perspectives intéressantes pour l’avenir.
Entendons-nous, c’est un roman pour la jeunesse. Ça se lit tout seul, l’écriture est simple, les héros réfléchissent parfois seulement après avoir agi (Cal, surtout… mais il a 12 ans et n’a pas vraiment eu une bonne expérience à l’école avant, disons) et entendons-nous que ce n’est pas non plus d’une folle complexité, du moins, pas à date. Mais ça m’a tout de même plu et les auteures réussissent à créer un lieu sombre, déroutant, qui semble magnifique… et j’ai hâte de voir comment les choses vont évoluer à partir de ce moment.
Je crois qu’il sort en France chez Pocket jeunesse… mais je ne sais plus s’il est sorti ou s’il va sortir!