Ma vie parisienne – 121 – Brique rose et moule qui rit

DSC_0431Tiens, j’ai dormi 12 heures.    Et encore, je ne me suis réveillée que parce que Lau m’a brassée à midi moins quart!  Sinon je pense que j’aurais continué encore.  Je rêvais.  Bon, un truc bizarre mélangé entre patrouille de ski et retrouvailles d’orthophonie, où j’avais, pour une raison x, perdu mon sac à main.  Et où j’étais toute nue.  Sinon ce ne serait pas drôle!

 

Ceci dit, il faut quand même manger et se préparer car on va se balader à Toulouse aujourd’hui.  Le but visé : acheter des guides pour Stockholm et Helsinki.  Ceci dit, on en profite quand même pour se balader un peu hein!   Toulouse est une ville fort agréable… même quand il fait 35 degrés à l’ombre.  Au moins, on a de l’air et Lau trouve qu’il fait « bon »… du coup, ça va!  Ceci dit, sa descente à toute vitesse du château hier lui cause un tic vocal.  En effet, à toutes les fois qu’elle descend les marches, elle a tendance à dire « aïe »!

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(La petite église intérieure)

N’empêche qu’il faut boire… idéalement du coca.  Mais bon, dans la station de métro, c’est presque 3 euros… même pour une bouteille d’eau.  On se dirige donc vers le monop, le grand, dans la rue… pour réaliser que c’est AUSSI CHER.   Aucune f… bouteille d’eau à moins de 2 euros.   Limite du ridicule, quand même.  Certes, pour les cocas, si on les achète en pack de 4, c’est 3,70.  Mais si on en sort un?  2,25.  Et no way que je me trimballe 4 cocas toute la journée… on va donc s’en passer.

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Heureusement, certaines boutiques de thé font des dégustations… et nous empêchent de nous dessécher sur place.   Et tout aussi heureusement, il y a les glaces.  Je déguste une boule au figues en l’honneur du prochain roman de Fab!

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On arrive donc à librairie Ombres blanches, lieu de perdition toulousain pour la bouquinovore que je suis.    Ceci dit, je n’ai presque pas dépensé.  Un peu dans la section voyages, tel que prévu, et RIEN dans la section littérature générale.   Non mais ne suis-je pas forte?  On a par contre profité de l’occasion pour passer chaque étalage les uns après les autres, en  commentant chaque roman.   Ca fait partie du plaisir!  On a pris plein de notes… et découvert Anne Hébert ainsi que Éric Dupont dans les « romans français ».   Ceci dit, je n’ai pas réussi à trouver un livre québécois que je n’avais pas lu pour faire ma journée du 12 août en retard…  pas facile, cette recherche!

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(Mon butin post-chez-Lau)

Un petit thé glacé au salon de la librairie puis nous reprenons notre balade… pour se diriger vers l’Imagin’ère.  Et là, ô enfer et damnation, il y a UN ÉNORME TAS DE FUNKO POP.  Des Funko que je veux.  Mais bon, qui sont le double du prix de chez nous, quand même, ça fait hésiter.  Mais bon… je pense que je vais quand même passer une petite commande à Lau pour Ten avec ses lunettes toutes mignonnes et Harry avec le choixpeau magique.  Au moins pour Ten.  Et je ne compte même pas toutes les autres cuteries que j’ai vues.  Mais je n’ose pas commander, je m’imagine la tête de Pierre-Alexandre, qui recevrait ça à la maison… il me penserait cinglée!  Mais que c’est dur de résister.

Anyway, je vais devoir acheter une autre valise pour le retour.  Faudrait la remplir, non?

 

Nous finissons notre petit tour par une église à la façade kitschissime, mais qui me plait beaucoup : l’église Notre-Dame de la Dalbade.  Entendons-nous, la façade me plait.  Ainsi qu’une statue où la vierge est ainsi placée qu’elle donne l’impression d’être assise sur un pot de fleurs qui ne casse pas… ou de voler!  J’aime les bizarreries!  Certains trucs sont heu… particuliers!

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La façade date du 15e  ou du 16e mais l’étrange truc émaillé est du 19e, en réponse à une promesse faite par l’un des grands-pères du donateur.   En effet, l’église a subi des dommages à la révolution mais la tour a été épargnée… de là le vœu de Villeban, architecte de la ville.  Plus tard, c’est le clocher qui s’effondre… tuant deux personnes au passage.  Il n’est rebâti que depuis 1949.

 

L’église est tout d’un bloc et assez sobre à l’intérieur… et pas franchement remarquable.  Mais cet émail est trop kitsch pour être vrai, même s’il est inspiré des  fresques de Fra Angelico du  monastère San Marco à Florence… que je n’ai pas pu voir.  Franchement, j’ai encore plein plein de choses à voir en Italie!

 

Retour à Saint-Alban, où Laurence s’endort en 3 minutes et demie et où je peux terminer un billet (yep ça faisait longtemps) avant de repartir manger des moules à Toulouse à La moule qui rit.  Choisi pour le nom.  Ceci dit, ce nom a entraîné plusieurs conversations plus ou moins discrètes par textos… en plein repas.  Quelques perles aussi…

 

Moi : * regarde fixement la table *

Lau : Ya un truc qui va pas ?

Moi : J’ai échappé de la sauce à la crème, là…

Lau : Pas grave…

Moi : (chuchotant) Oui mais tu vois, on dirait que un mec… ben tu sais… sur la table!

Lau : Ben non, c’est pas un mec, c’est juste ta moule!

 

Tout. Va. Bien.

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Ceci dit, c’était fort bon.  Et les sundaes étaient très bons.  Et énormes.  Il a fallu marcher un peu ensuite pour les faire passer.   Des dames rouges qu’ils appelaient ça.  Ne cherchez pas à savoir comment, mais ça a mené à une discussion ma foi fort animée sur l’origine étymologique et historique de l’expression « les anglais ont débarqué ».   Et moi d’allumer… que c’est parce que leur cape était rouge!  Oh boy… le puits de mon inculture n’est pas près de se remplir hein!

 

Comme Lau tient ABSOLUMENT à nous faire goûter son rhum arrangé à l’ananas, nous nous sacrifions, avec peine et abnégation, of course…  On est comme ça, nous!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne -120 – Fromage et clés fugitives

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Tiens… l’anniversaire d’une copine d’enfance que je n’ai pas vue depuis 28 ans, je pense.  Moi et ma mémoire étrange des vieilles affaires!  Je m’émerveille moi-même à me souvenir de son numéro de téléphone et d’oublier où j’ai bien pu foutre mes lunettes 10 fois par jour!  My brain is weird.

 

La journée commence par une fermeture de maison, question que les parents de Lau ne reviennent pas dans un bordel post-rencontre-copinesque.   Allez savoir pourquoi, Lau semble prendre un vilain plaisir à marcher dans TOUS les tas que font les honnêtes balayeurs de bon matin.   En plus, le grille-pain ne semble pas bien s’entendre avec la machine à café… et Laurence doit appeler maman à la rescousse pour régler un problème de sécheuse.  Comme quoi, on a toujours besoin de sa maman hein!

 

Mais à quatre, on s’en sort pas mal et à 10h, c’est l’heure des bisous et des au revoir.   Tina m’a donné une envie folle de retourner dans le coin d’Angers car il paraîtrait que j’ai manqué plein de choses dans mon petit voyage éclair dans le coin!  Une abbaye, entre autres!  Je vous le dis, je vais définitivement manquer de temps.

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Premier arrêt au retour, l’abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d’Échourgnac.   Pas pour la visiter car elle est encore en activité et reçoit plusieurs personne en hotellerie de retraite.   C’est une abbaye de moniales cirterciennes qui fabrique le fromage de la trappe.  Et les pâtes de fruits.  Et la pâte d’amandes.  Bref, de bien bonnes choses.

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L’abbaye est assez récent en tant que tel.  Il a été habité par des moines fin du 19e et début 20e.  Les moniales sont quant à elles arrivées en 1923.   Elles vivent en complète autarcie, sauf pour quelques parties de la fabrication du fameux fromage de la Trappe parfumé à la noix, qui est super bon.  Imaginez du Oka, mais avec une saveur de liqueur de noix en plus.   Yummy!

 

Et j’ai la PREUVE de ce que j’avance depuis toujours!  Sainte-Karine, c’est moi!

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On roule encore un peu sur de très jolies petites routes de campagne, en passant par de minuscules villages de 8 maisons et de très beaux champs.  C’est le temps des tournesols, je dirais!  Puis deuxième arrêt, au château de Duras, dans la ville du même nom, où trouver de la nourriture après 14h relève du défi olympique.  Plus de resto, superette fermée… merveilleux!  Assez pour se rabattre sur une glace et un pique-nique d’aire d’auto-route.  Mais j’anticipe.

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Le château date du 12e siècle, dans le Lot-et-Garonne. Il appartenait à la famille Bouville.  Toutefois, on était alors loin du château actuel.  Il a surtout servi de château défensif, principalement à partir du 14e.  En effet, Clément V était l’oncle de Bertrand de Got, qui était propriétaire du château.  Ça n’a pas dû nuire, disons!  Puis, le château a passé de mains en mains : nous sommes dans l’ancienne Guyenne (ou tout près… j’ai du mal avec cette frontière) et entre les anglais, les français et les ducs d’Aquitaine, ça se chamaillait dur aux 14-15e siècles.  Le château a finalement abouti dans les mains des Durfort-Duras à la fin du 15e, et y est resté jusqu’à la révolution.  La demeure est alors devenue lieu de plaisance avant d’être un lieu défensif.   C’est à ce moment que la demeure commence à ressembler à ce qui est visible aujourd’hui.

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Récupéré par la famille suite à la révolution, le château sera finalement racheté par la commune de Duras en 1970, qui l’a transformé en lieu touristique.  Selon Lau, la visite est bien différente de ce qu’elle était il y a 20 ans… c’est en constante amélioration!

 

On entre donc par la cour d’honneur avant de visiter le château proprement dit.  Au départ,  l’audioguide nous amène dans les pièces en sous-sol, avec les cuisines et ses pancartes sur les recettes d’antan et les plantes comestibles, les passages secrets qui mènent aux puits ainsi que les endroits plus « utilitaires » de la bâtisse.    On nous explique l’histoire du pain à travers les âges et je dois avouer que c’est fort intéressant.  Ouais, je sais, j’ai une petite obsession avec le pain, ces temps-ci!

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Puis, en haut, on a accès à une magnifique cour intérieure (mon endroit préféré du château avec un balcon et des escaliers de pierre) ainsi qu’aux appartements principaux.  On peut donc visiter les chambres des ducs ainsi que la très belle salle d’apparat dite salle des trois maréchaux.  Yep, il y a eu trois maréchaux dans la famille… faut que ce soit mis en évidence non?

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(Moi et les armures… mais c’est vrai que ça doit être ma foi fort inconfortable…)DSC_0371 DSC_0373

Les foyers ne sont plus là mais on y retrouve un magnifique plafond ainsi que de beaux ornements.   Les planchers de tout le château sont d’ailleurs intéressants.  Dans une pièce, il y a trois recouvrements différents!  Why not!

 

Deux animations sont très chouettes.  La salle des fantômes, où l’on voit apparaître différents personnages de l’histoire qui nous racontent leur vécu dans le château ainsi que la salle de la maquette qui nous replace en contexte historique, avec les étapes de la construction.  On comprend ainsi beaucoup mieux l’évolution du château à travers le temps.   À me relire, je réalise d’ailleurs qu’ils étaient beaucoup plus clairs que moi dans leurs explications!

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Du balcon, on a une magnifique vue sur le village, qui semble limite entouré de remparts de l’extérieur tellement il est bien délimité.  Dommage que la place soit complètement transformée en parking.  Ça rend le tout moins joli.  Toutefois, la campagne environnante est très belle et on ne se lasse pas de la regarder.  Du coup, on décide d’aller la voir encore mieux, du haut de la tour.

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On monte toutes les marches – dont les dernières, ma foi assez étroites… quelle idée de monter en gougounes, aussi – pour avoir en effet une très très jolie vue.  Sauf que ce n’est pas bien long avant de réaliser que Lau est assise par terre, en train de vider son sac.   La raison de cet étalage d’effets personnels?  Les clés.  Les clés de la voiture ont sans doute beaucoup aimé l’endroit car elles semblent avoir décidé d’y rester.   La miss dévale donc le MINUSCULE escalier à vitesse démesurée pour refaire la visite à l’envers… et retrouver les fugitives!  Je n’ai même pas eu le temps de voir où elle allait!

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Ceci dit, je me suis perdue une petite seconde dans une belle salle au plafond de bois qui accueillait une expo de peinture.  Bon, j’ai juste admiré la salle hein… fallait revenir aux clés et on avait un ado de 17 ans affamé avec nous.   Se grouiller était plutôt à l’ordre du jour!

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Lucky us, on nous offrait avec la visite une dégustation de vins dans la cour.  Quand vint le dur moment de choisir ce qu’on voulait goûter, on apprend… qu’on peut en goûter plusieurs.  Quelle tristesse!  On a donc bien testé les blancs du vignoble… et on en a acheté trois.  Quand même, il fallait bien que Thierry puisse en profiter aussi.   Nous sommes de gentilles filles, nous.  Généreuses et sensibles à l’autre, n’est-ce pas!

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Comme il nous était impossible de manger, nous sommes repartis, en réalisant que bon, finalement, c’était un peu plus long que prévu.   Laurence est un peu stone alors c’est café-time… avec tarte canneberge-pistache pour moi.  On achète un petit jeu de questions-réponses sur l’histoire… et ça nous tient bien éveillés jusqu’à l’arrivée, tout en nous faisant jaser des différentes époques.  Je sens que je vais bien aimer ce petit truc!

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Nous arrivons finalement à Toulouse, un peu fatigués mais quand même en forme pour une petite soirée à goûter les vins achetés plus tôt dans la journée.  Ô catastrophe, plus de coca… va falloir boire de l’alcool.  J’en suis fort fort triste, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Ceci dit, on reste raisonnables.  As usual.

 

Longue soirée placotage avec Lau, où on en profite pour jaser de tout ce dont on n’avait pas pris le temps de parler depuis la dernière année.  Moment où j’ai aussi réalisé, à mes réactions, que contre toute attente, j’étais un peu fatiguée et un peu sur les nerfs aussi.  Tssss… moi qui ne fais rien depuis 4 mois!   Ne me demandez pas comment je vais faire avec un rythme normal!  Je pense que je ne survivrai plus!

 

Allez, à bientôt!

Ma vie parisienne – 119 – Sens de l’orientation… ou son absence!

DSC_0296Tiens… je me suis levée à 10h30 du matin.  Parce que Laurence m’a réveillée sinon, je pense que je dormirais encore.   Ceci dit, je suis complètement coincée mais là, complètement.  Ma tête ne dépasse pas 10 degrés vers la droite.   Peut-être le fait que j’aie trouvé le moyen de tomber dans les 30 cm qu’il y avait entre le lit et le mur ont quelque chose à voir dans le truc.  Ya QUE moi pour faire ça!  Vous pouvez vous imaginer que le canoë, dans cette situation, c’était pas vraiment possible.  Genre, même pas envisageable.

 

De toute façon, ils en ont pour maximum 2h et ensuite, on a prévu aller se balader dans un village pas très loin

.  Du coup, Tina et moi, on va les attendre et aller chercher du pain à la boulangerie.  C’est facile et ça prend 10 minutes, selon Lau.  On descend la côte, on tourne à droite et ensuite, c’est tout droit jusqu’au village.   ON les laisse partir, on fait le plein de caféine… et on est parties.

 

En bas de la côte, on tourne bel et bien à droite et on marche une bonne dizaine de minutes.  On pense qu’on est arrivées… mais ah non… un T… Bon, pas de souci.  Tina est venue au pain au moins 40 fois.  Ça va aller.  Et on suit à droite.  Lau a peut-être omis une « droite ».  On marche encore.  Et encore.  Oups…un autre T.

 

Mais bordel, on est où! Tina n’a aucun souvenir d,être passée par là et voudrait tourner à gauche.  Sauf que bon, la pancarte du nom du village est à droite… je vais quand même me fier à la pancarte, étant donné que Tina a – selon ses propres déclarations – le sens de l’orientation d’une huitre.

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Et oui, c’était bien à droite.  Un km plus tard.

On arrive juste avant la fermeture.  Vu que ça a pris.. 40 minutes.  Thanks Lau!  Mais bon, il reste du pain, on sait où on est… et on est reparties.  Ceci dit, on a fait 9000 pas.  Ça va aller!  On va être des filles en forme et en plus, c’est joli!  On est devenues copines avec les vaches et les tournesols!

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Ce qui est bien, c’est qu’il est 13h25.  Ils vont bientôt arriver, on va bientôt manger.  On est comme affamées!

 

Un 2 litres de coca et 2h plus tard… on les attend encore.  Et on s’inquiète un peu.  Ceci dit, on ne s’est pas ennuyées une demi-seconde hein.  On a placoté non stop!  Et ils sont arrivés à 15h45.

 

Yep, ma copinette m’a plantée là pendant presque 5h, alors que je souffrais le martyyyyyre.  Elle m’a préféré un canoë.  Tout se perd, tout se perd.

 

Ils sont donc revenus complètement trempés pour cause de bidon inefficace.   Nous avons donc recueillis un trio dégoulinant, plein de terre…. qui a dû faire sécher une pile de 50 euros sur la corde à linge.   Yep… on est glamour comme ça, nous!

 

Après le dîner (magret et tzaziki maison), nous sommes partis vers la petite ville de Gurat pour voir une autre église troglodytique.  On veut faire une étude comparative, en fait!  Ceci dit, l’aller fut un peu rude pour cause de minuscules routes défoncées et de GPS hors-réseau.  Même avec 4 téléphones sortis, on a trouvé le moyen de faire un méga détour.  On ne sait toujours pas comment on a réussi ça!

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Un très joli petit sentier mène à l’église Saint-George, ou à ce qu’il en reste.  Moi et les ruines, c’est un peu une grande histoire d’amour.   Cette église date du 9e et est installée sur l’ancien ermitage d’un gentil solitaire-qui-voulait-vivre-comme-Jésus.  Au départ, le chœur était à l’extérieur de la grotte et la nef était, elle, à l’intérieur.   Le village est carrément construit sur l’église.  Juste en haut, c’est une maison.

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L’église a beaucoup souffert dans la guerre de 100 ans et dans les guerres de religion et elle n’est plus consacrée depuis un bon moment.  Toutefois, elle garde une atmosphère toute particulière, même si c’est à une échelle beaucoup plus humaine que celle d’Aubeterre.  Les piliers sont taillés dans un roc très brut et un tout petit couloir mène à une grotte qui a été aménagée aussi pour faire partie de l’église.   Dehors, des tombes, comme souvent.  Fort chouette endroit!

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Puis, c’est le retour, avec comme objectif, vu qu’il est super tard, de trouver des bières et du coca light.  On a finalement trouvé la première moitié de la bouffe dans un supermarché qu’on a fait rouvrir avec des yeux de piteux pitou, puis l’autre moitié à Aubeterre.  Ceci dit, il y avait plusieurs bouteilles à la grange.  Mais on l’a découvert après.  Sinon ce ne serait pas drôle!

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Ah oui, j’ai vu des noix pas mures dans un arbre.  Je pensais que c’était des kiwis et je me demandais bien ce que ça foutait là.  Et oui ça teint les mains, n’est-ce pas!

 

C’est déjà le départ demain alors après quelques conversations censurées que je ne relaterai pas ici, nous avons dîné, placoté, rigolé et englouti un bon nombre de baguettes de pain.  Je pense que c’est ce dont je vais le plus m’ennuyer à mon retour.  Le pain.  Il faudrait que je me trouve ou beau p’tit boulanger pour me le ramener dans mes bagages.  Pour les baguettes.  (Et interdiction de penser mal!)
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(Un tout petit origami – sur mon ordi – made by Laurence!)

Demain, back to Toulouse!

À bientôt!

Ma vie parisienne – 118 – Monolithe et Starmania

DSC_0163Savez-vous quoi?  Ce matin je me suis levée à 7h toute seule comme une grande fille!  Limite que ça faisait longtemps!  C’est que mon train était à 8h45 à l’autre bout de Paris… y faut ce qu’y faut!

 

C’était donc un départ de bon matin pour aller rejoindre Laurence en Dordogne, où elle a squatté la maison de ses parents.   C’est donc un Paris-Angoulême… à 8h40!  Call me warrior!  On n’a pas beaucoup de temps alors il faut maximiser.

 

J’ai quand même une malédiction des trains.  Ceci dit, il est parti à l’heure, le wagon était presque vide.  Ça s’annonçait bien.  Puis, comme ça, pour… arrêt de 45 minutes pour une raison inconnue, après 10 minutes à  vitesse démesurée… mais dans le sens inverse.  On a jamais trop compris pourquoi mais il paraît que c’est normal et que poser des questions, c’est mal vu.  Du coup, bon.  J’en ai profité pour lire un peu (toujours Yannick Grannec) et m’endormir…  pourquoi pas!

 

Puis, quelques arrêts plus tard, ça a commencé à se gâter.  Un groupe d’enfants qui partent en camp de vacances sont entrés avec les accompagnateurs.  Les enfants, d’une dizaine-douzaine d’années étaient éperdus, les mères pleuraient dans les couloirs… de toute beauté.  Puis le train part, ils se calment et les accompagnateurs, un couple dans la soixantaine, commencent une partie des 7 familles, question de les dérider un peu.  Mais ils y ont mis du leur, c’est le moins que l’on puisse dire!  Au bout de 3 minutes, la dame était debout en train de faire des annonces à tue tête et des petites danses de la joie quand elle récupérait une carte, au grand plaisir de tous les autres voyageurs, comme vous pouvez vous l’imaginer!   Joyful.

 

Je me retourne donc vers l’autre porte… pour réaliser que le couple assis tout à l’arrière, en biais, semble avoir bien du fun.  Yep,  se faire passer le doigt dans un wagon rempli d’enfants, il semblerait que ce soit « in ».

 

Puis, l’arrêt suivant, une dame entre avec ses trois enfants et m’annonce que je dois changer de place.  Heu… mais pourquoi?  Je suis à ma place, mon billet, ma voiture…  WTF!  Oui, elle sait.  Elle a des place, mais dans un autre wagon, mais elle est chargée, n’a pas envie de marcher et bon, elle, elle a des enfants, je n’ai qu’à me déplacer, avec mon bagage.  Heu… ok.  Lucky for me, le contrôleur l’a envoyée s’asseoir à sa place… dans le wagon juste après.    Les.  Gens.

 

Ceci dit, je suis arrivée avec juste 30 minutes de retard.  Ce qui n’est pas mal du tout étant donné notre départ.  Lau m’attendait avec tous les personnages de bande dessinée.  Un jour, il faudra que je visite cette ville, que j’ai vue rapidement en 2008 pour aller au  marché et faire des courses (coucou Sébastien!).  Le souvenir le plus précis (et le moins jet-laggé) que j’en ai est celui d’une rampe de parking qui me semblait mi-nus-cu-le!  Donc, à revoir.  Idéalement pendant le festival!

 

Quelques petits méandres routiers plus tard (ouais, on visite en voiture, nous), nous sommes enfin sur la bonne route et nous allons retrouver Tina et François à la maison du Papou (qui n’y est pas), dans le village de Saint-Antoine-Cumond, à la frontière de la Dordogne et de la Charente.   C’est une grande maison, avec un grand jardin, mais une marche entre chaque pièce et un escalier… oups, pardon… une échelle pour monter au deuxième.  J’adore les plafonds en bois c’est très frais à l’intérieur.  Heureusement car à l’extérieur, c’est 42.  Ouais, la réponse est toujours 42!

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Après un super BBQ (je n’ai pas eu le choix de prendre des bières… ça aurait été impoli sinon, n’est-ce pas!) où nous avons comparé avec brio les différentes versions de Starmania en tentant de chanter l’opéra-rock de la première à la dernière note, on s’en va dans le village d’Aubeterre, à 1 km, où il y a une église monolithe, Saint-Jean la sous-terraine.  Ah non, même si c’est ce qui est écrit sur le dépliant, c’est en fait une église troglodytique.  Je l’avais repérée dès le départ sur Google Map!  C’est très très différent de l’église de Saint-Émilion mais aussi très beau.  Elle n’est plus consacrée depuis une demi-éternité.  La construction daterait du 12e siècle et selon les chercheurs, elle aurait été construite pour abriter un reliquaire géant et monolithe (pour vrai, celui-là) qui aurait recueilli un morceau de la vraie croix.   C’Est qu’elle en avait des morceaux, cette fameuse croix!

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Les murs sont pleins de salpêtre, qui a, bien sûr, été utilisée pour la poudre à canon fin du 18e.  En haut, une galerie qui était autrefois destinée aux nobles est rejoignable par un petit escalier qui m’a ATTAQUÉE.  Mais vraiment, avec perfidie.  J’ai une méga bosse sur le coco!

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Juste à côté, un ossuaire avec plusieurs tombes creusées dans le roc, où les pèlerins s’arrêtaient.  Sous l’église, une crypte autrefois accessible par deux escaliers qui sont maintenant condamnés.  Les marches sont disons… d’origine.  Vous pouvez vous imaginer leur forme.

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J’adore ce genre de visite.  Quand on entre dans l’église (qui n’est plus complète, nous n’en avons qu’une partie, la nef étant presque toute détruite), c’est très surprenant et aussi très émouvant.  Ce sentiment de grandeur est quand même assez unique.

 

Ensuite, petite balade dans le village pour aller voir le potier préféré de Laurence.  Il fait des trucs magnifiques, où la terre brute est la principale beauté.  Je suis tombée en amour avec les petits pots… et une théière.  Je suis encore en réflexion à l’heure qu’il est.

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On marche alors vers le haut du village pour aller voir l’église Saint-Jacques, qui remonte également au 12e.  Bon.  Il ne reste que la façade de l’époque.  Le reste est beaucoup plus dépouillé et beaucoup plus moderne.  Toutefois, la façade romane est magnifique, avec ses frises représentant les signes du zodiaque ainsi que des métiers y étant associés.  J’ai retrouvé les poissons, fort amochés, mais bien là.   Et on dirait qu’il y a des feuilles de pot sur le haut.  On se pose des questions.  De sérieuses questions!

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On redescend par des petits chemins mystérieux et des petits chemins très mystérieux, qui ont une superbe vue sur la campagne.  Très agréable balade.

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Des pensées, ça me fait penser à ma grand-tante Marguerite, qui en avait plein dans son jardin!DSC_0234 DSC_0237

Après avoir rejoint Tina pour un verre au café de la place, sous les arbres, on réalise que le ciel est bien noir.  Et tiens… c’est quoi ce gros vilain bruit?  Et cet autre grand vilain bruit?

 

Ah ben tiens donc… des gouttes.  Ça va, il n’y en a pas trop.  On reste tranquilles encore un moment, puis on se dit que bon, quand même, il pleut pas mal fort.  Voire même très fort.  Je cède la première et je prends une course jusqu’à la terrasse couverte du resto… juste à temps!  Quelques minutes plus tard, il pleut mais À VERSE!  Un mur de pluie.  Dans la côte, c’est limite une rivière.  Et dire que Laurence voudrait faire du canoë demain… voilà, on a trouvé l’endroit!

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Après 10 minutes qui rappelaient le déluge de 96 on entend un autre drôle de bruit.  Des petits poc-poc.  Puis des plus gros.  Yep.  Tempête de grêle, et avec d’assez gros grêlons pour que ça fasse bien mal quand on allait dessous!

 

Pas le choix.  En attendant de pouvoir partir, il faut prendre une autre bière!

 

Une petite demi-heure plus tard, on retourne dans une voiture trempée (quelle bonne idée de laisser les fenêtres ouvertes) et où on a « les idées bien au frais », comme dit Lau.  Mais bon, l’apéro est pris et c’est l’heure de manger, ce qu’on fait dehors, après un bon essuyage des chaises!

 

On finit la soirée au son de la guitare de François et de Starmania (oui, encore.  Et je n’ai clairement pas la voix pour chanter ça).  J’ai décrété à François qu’il fallait définitivement qu’il travaille son répertoire de feu de camp.

 

Et je me suis écroulée.  Sur le divan.  AVANT que le divan-lit soit défait.  Normal, quoi!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 117 – Retour et bris de communication

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Nous sommes revenus… et je suis fatiguée!

 

J‘avais prévu une visite guidée du cimetière, ou encore de retourner à Orsay, mais en fait, j’ai fait du lavage, j’ai pitonné sur internet, j’ai fait la sieste… et bref, je n’ai pas mis le nez dehors de la journée.  Pendant que Fabienne allait voir ses cocos, j’ai traînassé et tenté de discuter avec Laurence pour planifier les prochains jours.

 

Ça a l’air simple comme ça, mais en fait, elle est en Dordogne, elle n’a pas de réseau et on dirait que les messages ne sont pas dans le bon ordre, ce qui n’est ma foi pas idéal. Un moment donné elle veut que je vienne la rejoindre, un autre tantôt, elle ne veut plus… bref, c’est compliqué.  Et je veux vraiment donner du lousse à Fab qui a besoin de bosser… et vite!

 

Finalement, on réussit à se rejoindre et j’achète mes billets d’avion.  Destination la maison à Mr. Papou pour 2-3 jours.  Mais ça aura été complexe!

 

Fab nous a mis au régime alors  pour souper, ce sera de délicieuses crevettes aux courgettes, avec les reines du shopping et l’amour est dans le pré en arrière-plan.  Notre effort kulturel est fantasmagorique ,je sais!

 

Allez, sur cette journée sans événement… je vous dis à bientôt!

Et je viens de réaliser que je devrai partir chez Lau avec des bas de maillots de bain pour cause de manque de culottes.  Ma vie est over-glamourous!

Ma vie parisienne – 116 – Grimpette et Puccini

DSC_0057Journée de retour à la vie « normale » aujourd’hui.  Le but du jour?  Passer du bon temps en Italie et être à l’heure pour notre vol de ce soir.  Me connaissant, il fallait que je m’occupe un peu.  L’avion et moi, on est pas super amis, en fait.  Je pense que depuis le temps, vous le savez hein!  Nous avons été super efficaces le matin.  À 9h58, nous étions dans la voiture, tout était payé, tout était bien empaqueté.    Limite incroyable, nous connaissant.

 

C’est surtout incroyable d’avoir réussi à faire entrer tous les achats de tout le monde dans la voiture… mais passons!

 

On décide donc d’aller dire au revoir à Lucca avant de partir soit pour la plage, soit pour Viareggio pour voir la tombe de Puccini.   Ceci dit, conjuguer quatre « je » différents n’est pas toujours évident hein!  On ne veut pas nécessairement les mêmes choses au même moment.

 

On s’en va donc dans notre cantine Lucca-esque, la Grotta, où on a mangé très souvent (et très bien)… et dont on connaît le wi-fi.    Question de discuter de tout ça.

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Le panacotta au petit-déjeuner… ya pire, je dis.

Ceci dit, Weight Watchers m’attend à Paris, je crois!  C’est un peu la catastrophe question « entrer dans mes vêtements ».  Ou plutôt « entrer gracieusement dans les vêtements! »

 

Chacun y va de ses petites emplettes (matériel d’artistes et cuir pour certains, cartes à poster pour moi) et quand Cécile propose d’aller réserver dans la trattoria que nous avait conseillée le guide et qui était complète la veille, je comprends bien que la journée va se passer en zonage dans la ville… et en stressage pour moi!  Connais-toi toi-même, qu’y disaient!

 

Du coup, opération « je m’occupe »!

Première activité : monter la Torre de Guinigi.  Vous savez, cette tour qui était la propriété d’une famille riche qui voulait montrer sa puissance?  Oui, comme bien d’autres, direz-vous.  Mais celle-ci, pour pallier au fait que leur tour ne pouvait pas être plus haute que la tour de l’horloge… a planté des arbres sur le dessus.   Jolie façon de contourner le problème!

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La tour date du 13e siècle.  La première partie se monte très facilement, même pour notre auteure souffrant de vertiges, mais à la vue des escaliers en métal de la seconde, notre miss a abandonné.  J’ai donc gambadé seule vers le sommet (et je confirme, elle n’aurait jamais pu monter ces escaliers.  Limite qu’on l’aurait retrouvée pétrifiée et larmoyante assise sur une marche 2 ans plus tard.  Limite.  La transparence des escaliers ne lui fait pas!).

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De là-haut, c’est fort achalandé mais aussi fort beau.    On a une très belle vue sur Lucca est sur les alentours verdoyants.  De haut, on voit vraiment la forme ovale de la ville, avec ses remparts, ses tours, ses églises.  On devine aussi la place de l’amphithéâtre et l’harmonie des toits est de toute beauté.    Mais bon, il faut redescendre (pour ça, il faut faire tout le tour (c’est pas large) derrière deux ados qui se prennent en selfie devant toutes les vues possibles.  Et ça, croyez-moi, c’est long.  C’est que les selfies doivent être FLATTEURS, voyons!

DSC_0082Retour sur la terre ferme, JF veut dessiner, les filles cherchent de l’ombre… et moi je pars au petit trot pour aller visiter la maison natale de Puccini (oui, call me crazy.  Ou stressée.  Or both), un peu plus loin dans la ville.  Ce n’est pas aussi loin que je ne le pensais.  Du coup, ça se fait plutôt bien.

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(Ok, avouons… sur le coup, je ne pensais pas que c’était de la glace!)

Giacomo Puccini est né à Lucca en 1858.   Il est issu de 5 générations de musiciens, dont plusieurs ont vécu à Lucca.  Ses ancêtres étaient surtout connus pour leur musique sacrée.    Dans sa maison de naissance, on a tenté de recréer l’ambiance 19e, mais on y trouve aussi de nombreux documents et lettres de Puccini, le tout sur fond d’airs de ses opéras célèbres (La bohême,  Manon Lescault, Tosca, Turandot, Madame Butterfly ou encore un opéra far west que je ne connaissais pas, la fille du Far West).  Plusieurs costumes sont aussi exposés.

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C’est assez émouvant de voir certaines versions manuscrites ou encore les programmes des premières d’opéras si connus maintenant.  Surtout sachant qu’au départ, madame Butterfly, La Bohême et Tosca avaient reçu un accueil assez mitigé!  On y trouve aussi des lettres à Elvira, la femme qu’il aimait… même si elle était déjà mariée.   Ils ont fini par se marier mais après avoir eu une longue aventure où tout Lucca était au courant… sauf le mari.

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La visite est assez courte mais comme c’est tout le temps que j’ai… je ne vais pas me plaindre hein!

 

On se retrouve donc à la trattoria Gigi et nous n’allons pas le regretter.  Contrairement à nous craintes, Jeff ne s’est pas évanoui au soleil et on le voit réapparaître pas très pimpant (because migraine) mais quand même fort affamé.  On prend des entrées délicieuses et variées (on a ENFIN goûté à la pancetta dont Fab nous parle depuis le début du voyage) et des pâtes, une dernière fois.  Mes pâtes aux crevettes sont une totale tuerie!  Je vais m’ennuyer de la bouffe italienne!

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Je conduis donc jusqu’à Pise pour déposer Cécile à l’aéroport, ce qui se fait relativement sans difficulté.  Fab dort à poings fermés et derrière, c’est aussi fort tranquille.  Le stress du retour, sans doute.   Puis, direction Florence pour aller rendre la voiture.  Encore une fois, aucun souci.  Malgré le fait que je me demande encore comment on a fait pour retrouver l’endroit totalement au pif, vu que rien n’était indiqué… et qu’en fait, ce n’est pas à l’aéroport.  Sérieux, ça me fascine.  Rien de moins.

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À l’aéroport, adrénalyne partie, j’étais MORTE de fatigue.  Merci candy crush, j’ai survécu.   Ceci dit, on a pu passer nos bagages en soute sans problème et même être assis ensemble.  Incredible!    Le décollage sur la ville est magnifique.  ON voyait le dôme et la vieille partie de Florence.  Un coucher de soleil plus tard, on était à Paris.

 

Pour voir arriver ma valise (qui était en fait celle de Fabienne) complètement défoncée.  Mais là, complètement.  Je ne vois pas DU TOUT comment une valise a pu être aussi pétée dans une soute.  Tout était déchiré.   Et il manquait un pantalon de yoga dedans.

 

Ceci dit, à la décharge d’Air France, le remplacement de la valise a été IMMÉDIAT.   Sur place, aucun souci.  Pour le pantalon, faut faire une réclamation, mais Fab a maintenant une valise très neuve rouge pétante.  Bon, ok, l’autre était neuve aussi hein.   Et au moins, je n’ai pas dû récupérer mes culottes les unes après les autres sur le tapis. C’est toujours ça de gagné.

 

Un taxi plus tard, nous sommes de retour dans le 11e.   J’ai eu plus peur dans ce taxi que sur les routes italiennes.   Je pense qu’il se pensait sur le circuit Gilles Villeneuve et que pour lui, les cotters étaient juste un obstacle pour prouver que sa voiture volait!

 

Au dodo maintenant.

Crevée je suis!

 

À bientôt!

La reine étranglée – Les rois maudits 2 – Maurice Druon

rois maudits 2Tiens tiens… je ne pensais pas aimer autant ce truc!  Je me souviens l’avoir lu toute petite et d’avoir trouvé ça over over compliqué mais là, ma foi, je trouve ça très distrayant.  J’avoue que d’avoir vu des endroits dont on parle et d’avoir entendu parler des personnages en contexte, ça simplifie les choses.   Vous riez, je le sens, mais pour moi, ce n’est pas de la culture acquise.  C’est voire même exotique.  Juste l’année 1300 est exotique.   Bref…

 

Dans ce volume, nous retrouvons la cour après la mort de Philippe le Bel. Son héritier, Louis X dit le Hutin, est dépeint de manière ma foi fort déplaisante.    On nous le présente comme un homme faible, complètement absorbé par lui-même et ne pensant qu’à utiliser le pouvoir du royaume pour satisfaire ses propres besoins.  Dans ce tome, il veut un pape.  Absolument.  Parce qu’imaginez-vous que sa femme, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée et qu’il en veut une autre.  Du coup, il faut annuler le mariage.  Le reste, il s’en fiche un peu, en fait.

 

Bon, on sait que c’est romancé, tout de même!  Mais bon.

 

Il est en fait pris entre deux feux : son oncle Charles de Valois (non mais il M’ÉNERVE ce personnage!  Comme rarement un personnage m’a énervé) et Marigny, le conseiller de son père.  On dirait que ce roi prend systématiquement les mauvaises décisions.  Et entre Valois et Robert d’Artois, qui ne veut que retrouver son comté, dont il s’estime dépouillé par sa tante Mahaut, il n’est pas au bout de ses peines.

 

Si les manipulations sont parfois un peu redondantes, le truc s’enchaîne parfaitement et on ne s’ennuie pas une minute!  Je vais continuer.

Ma vie parisienne – 115 – Piscine et placotages

DSC_0035Oh que ce sera une petite journée aujourd’hui!  J’avais plein de trucs en tête, je voulais aller à Bologne, je voulais aller voir la tombe de Puccini et surtout, surtout, je voulais aller à la mer… mais finalement, je suis allée à la piscine… et je n’ai pas réussi à me lever à une heure convenable!

 

Bon, en fait, j’ai une excuse.  La croisière que je voulais faire à Viareggio partait assez tôt, je me suis levée à pas d’heure et Cécile avait absolument besoin d’aller à Lucca pour s’acheter une crème.  Du coup, j’abandonne l’idée et je m’installe sur le bord de la piscine pour geeker un peu et user comme il faut mon maillot de bain.    Avec de la crème 50, of course.  Question de ne pas bronzer!  Je suis déjà assez brune-rouge comme ça!

 

L’après-midi fut l’occasion d’une longue discussion dans la piscine avec Cécile, ainsi que celle de relaxer et de placoter entre copains.  Jeff dessine, Fab lit, et sérieux, je me dis que j’ai de la chance d’avoir des amis pareils.  Avec eux, la distance, ça ne compte pas!

 

Nous profitons de la soirée pour aller dire au revoir à Lucca en allant manger dans une pizzeria (la pizza, c’est le bien) et en buvant du vin italien.   Lucca by night, ce n’est pas mal du tout, en fait.

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Et demain, c’est le retour en France.

Chez Fab, qui est devenu mon 2e chez moi temporaire!  Bon c’est chez elle.. mais j’ai besoin d’avoir un peu d’appartenance quelque part.  Vous me pardonnez, hein!

 

À bientôt!

Ma vie parisienne – 114 – Villages de montagne et thermes mystères

DSC_0804Tiens, c’est le 12 août (vous voyez l’ampleur de mon retard d’uploadage de photos!).  Je suis supposée acheter un livre québécois, aujourd’hui.  Ceci dit, je suis à Lucca, en Italie, avec un réseau non-sécurisé et aléatoire.  Du coup, c’est un peu manqué, je dis!  Je me reprendrai au retour!

 

Journée de changement de plans, aujourd’hui.  Au départ, on devait déposer Jean-François  Lucca pour qu’il puisse dessiner, les filles ne voulaient rien faire… et finalement, on a eu une journée pleine.   En fait, c’est compliqué de savoir combien ça va nous prendre de temps d’aller d’un point A à un point B.  Je pensais que j’étais habituée avec la France et l’Espagne mais non.  En Italie, les limites de vitesse restent et demeurent un mystère.  Genre, mais POURQUOI une zone de 30 sur une route droite et sans habitation, suffisamment large, et un limite de 60 dans les lacets?  Mais pourquoi?

 

On tente donc un départ pour aller visiter le village de Bagni di Lucca.  Une tante de Cécile, qui a beaucoup voyagé, nous le recommande chaudement.    Du coup, hop, go, on y va.     En oubliant le guide, sinon ce ne serait pas drôle, n’est-ce pas!  Ma faute, ma très grande faute!

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C’est donc le festival est routes en lacets et des Italiens qui conduisent comme sur une piste de course, en utilisant toute la route, si possible et en coupant les virages, sans ralentir ou vérifier une demi-seconde s’il vient des gens de l’autre côté.  Je pense qu’ils se sont lancé un défi : un point par touriste touché!  C’est fou, fou, fou!  Un « cédez le passage »?  Pourquoi je ferais ça!  « Priorité à celui qui est engagé au rond-point »?  Pfffff, pour les touristes.  Dépasser sur un rond point?  Signe de virilité, sans doute!  Bref, du jamais vu!

 

La route est vraiment super jolie et différente de ce qu’on a vu hier Jeff et moi.   On traverse le village de Borgo a Mozzano, avec son pont du diable si particulier datant du 12e (pas de photo… pas facile de guider et de photographier en même temps!) pour enfin arriver au fameux Bagni de Lucca, ville de thermes et de bains.  Elle a été très très fréquentée par les anglais au 19e.  Du coup, il y a une église anglicane et tout est bilingue.  La ville est encore très jolie mais a perdu de son prestige.  Plusieurs établissements sont en ruines et il y a un étrange mélange de nouveau et d’ancien pas toujours heureux.

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Toutefois, au bord de la rivière, c’est magnifique.  Le soleil se reflète dans l’eau, de petites chutes coulent un peu partout et les couleurs des établissements autour sont super jolis.   Et les routes sont… particulières.  Non, ce n’est pas une porte de maison que vous voyez en bas.  C’est une route.  Qui passe des deux côtés.

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Ceci dit, ce n’est pas, comme on nous l’avait promis, l’un des plus beaux villages du monde.  ON veut le nom de l’amant qui y habitait et qui a transformé la vision de la vénérable dame!

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Là-dedans, on rencontre.  Et certains ne prenne même pas le temps de freiner pour voir s’il y a quelqu’un de l’autre côté!DSC_0812 DSC_0816 DSC_0817 DSC_0819 DSC_0820

On poursuit ensuite la route vers Garfagnana, ou plutôt castelnuovo di Garfagnana.  Ce village, c’est le running gag depuis le début du voyage en Italie.  Un tel nom, c’est juste… surréaliste!  Du coup, il fallait y aller, non!

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En fait, la Garfagnana, c’est la région.  Et il y a plusieurs villages de ce nom.  Castelnuovo comprend la forteresse Ariostesca et, plus haut, la forteresse du mont Alfonso.  C’est un village avec quelques boutiques (aussi surréalistes que le nom… une barbie avec un bikini de chasse qui cohabite avec des couteaux… et des champignons en macramé) qui a jadis habité Ludovico Ariosto, auteur du Roland Furieux.  Il y a encore des conférences littéraires autour de l’œuvre dans la ville.

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On mange comme des italiens (primo plato, secundo plato et accompagnement) pour la modique somme de 10 euros.  Excellentes pâtes mais morue… étonnante pour moi!  On ne la fait pas comme ça dans mon Québec natal!

 

On revient donc en fin d’après-midi, dans des routes toujours aussi weird et on arrête à Lucca, pour faire dessiner Jeff… et pour acheter des souvenirs pour Fabienne.    On se donne RV à 18h à la voiture… et on décolle, direction rue Fillungo où se trouvent toutes les boutiques.  J’avoue, on la connaît par cœur.  Et eux encore plus que moi car ils l’ont écumée en plus alors que je visitais autre chose.    Il y a des choses dont on ne se lasse pas hein.  Genre… le shopping!

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(Très safe, hein!)

Et là, je dois avouer qu’on a fait TOUTES les boutiques.  TOUTES.  Et on a pas acheté de souvenirs.  Sauf à 2 minutes de la fin, of course.  J’ai trouvé un truc pour maman.  PERSONNE ne va jamais deviner ce que c’est.  Je lance l’ouverture d’un concours de devinette d’ailleurs, avec la gloire comme récompense (ouais, je sais, c’est pas populaire sur la blogo).

 

Par contre, bon.  Je reviens plus chargée de deux robes.  Fab en a pris une pareille à moi mais d’une autre couleur.  Photo coming soon.  Ou peut-être dans cet article… je ne sais pas quand est-ce qu’on va la prendre!  Vivent les soldes!

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(Boutique où on a acheté des trucs super jolis!)

Finalement, on est revenues à la voiture… à 19h.  JF était RAVI, comme vous pouvez vous l’imaginer.  Mais bon, entre les boutiques de bouffe, les épiceries italiennes et les boutiques, c’était pas facile!  On a fait notre possible.  Mais on était un peu piteux-pitoux!

(Et Jean-François fait dire que bon, Bratislava, il faut l’oublier, Un partout, la balle au centre!)

 

On a donc fini la journée en buvant du chianti sur le bord de la piscine et en tournant des story débiles sur Instagram.  On a donc décrété que le sens de la vie… c’était l’endroit.  Et l’avant.  Du moins, pour nous. Oui, on sait, on est over distinguées… et philosophes en plus de ça!  Je plains les pauvres copains qui ont eu à supporter nos délires à distance.  C’est que préparer de la sauce puttanesca, ça donne des jeux de mots stupides… et hilarant après quelques verres!

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(Oups… poor thing!)

Allez, à bientôt!

 

 

Ma vie parisienne – 113 – Maisons-tours et émerveillement

DSC_0575Journée marathon!  Mais quelle belle journée!  Et que de belles choses nous avons vues!  Nous sommes partis de bon matin Jean-François et moi, alors que Fabienne et Cécile préféraient se reposer au gite.   Et moi, je vais devoir conduire toute la journée en Italie.   Avec ce que j’ai vu de la conduite des italiens, ça fait un peu peur!

 

Jeff et moi avons un plan fou fou fou.  San Gimignano, Sienne et Volterra.   Yep, tout dans la même journée.  C’est que partir plusieurs jours, ça veut dire prendre la voiture plusieurs jours  Du coup, go, on fait tout… sans courir quand même!  C’est l’Italie et on est en vacances!

 

On choisit de prendre les petites routes parce que c’est aussi ça la Toscane.  Quitte à aller moins vite, quitte à prendre un peu plus de temps… mais avoir l’impression de bien profiter du truc.  La campagne toscane est superbement superbe.  Oui oui, tant que ça!    Paysage vallonné avec une superbe lumière, des vignes, des villes et villages accrochées aux flancs des collines et des tours au loin.   C’est hyyyper beau.  Mais comme je conduis, je ne peux pas prendre de photos.  Ce serait… problématique, mettons!

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Premier stop, San Gimignano, la ville des tours.  On y va tôt le matin car c’est hyper touristique (c’est Disneyland, selon JF) et si on veut avoir une chance de se stationner (ma hantise, il faut l’avouer… étant donné que faire un créneau relève du domaine de l’impossible, ça peut être touchy!).

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Je me suis inquiétée pour rien.  On est stationné bien comme il faut, dans un parking même pas trop cher…et près de la ville.   On arrive en plein marché par une rue escarpée… pleine de boutique de cuir.  Mais PLEINE!  Et comme Jeff est à la recherche du « sac idéal », on les fait.  Toutes.  Et on prend des photos avec les sacs pour voir quel est le plus seyant à sa morphologie et à sa palette.  On ne regarde par les émissions de Christina Cordula impunément.

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(Fabienne… les franges, ça te plaît??)

Et vous savez quoi?  Il a trouvé!  Alleluia!

DSC_0463San Gimignano est une ville classée à l’UNESCO, qui a des origines au 10e siècle.  Elle est située en pleine mer d’oliviers et elle conserve plusieurs monuments du 13e et 14e siècle.   À l’époque, elle avait plus de 75 maisons tours mais comme plusieurs villes italiennes, deux camps se la disputaient : les Guelfes et les Gibelins.  Danté y aurait séjourné.  Elle s’est soumise en florence en raison d’une grande peste en 1348.   On y fabrique le vin Vernaccia di San Gimignano.

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C’est une ville close, avec un rempart et des tours nombreuses.  C’est impressionnant, à l’arrivée.   C’est une ville où il fait bon se balader dans les petites rues… si on a de bons mollets.  Il n’y a pas grand-chose sur le plat, disons!  Pour les geeks, c’est la ville médiévale du 15e dans  Assassin’s creed II!

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Nous visitons donc la collégiale de San Gimignano et l’église Sant’Agostino, sur la piazza del Duomo.    L’église date du 13e tandis que la collégiale est du 12e.  On y trouve plusieurs fresques de Bartolo et de Benozzo.

 

Nous nous promenons aussi à l’ombre des tours pour admirer la vue sur la campagne, sans oublier une mini-montée sur un rempart.  Bref, c’est joli et nous profitons amplement de la visite.

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C’est un musée.  Mais bon, on a juste visité l’extérieur. DSC_0515 DSC_0528 DSC_0530 DSC_0532 DSC_0535 DSC_0537 DSC_0543 DSC_0545 DSC_0546

À côté du musée du vin, on a failli prendre racine… en attendant pour aller aux toilettes.  Les plus longues de la terre.  Genre, celles que tu aimes tant, maman!  Mais personne n’est entré dedans avant le lavage, contrairement à toi!DSC_0553 DSC_0554 DSC_0556 DSC_0560 DSC_0552

(Dans une autre vie… Fabienne aurait acheté ça!)

Ensuite, directions Sienne.  Sienne, j’en avais entendu parler dans un livre jeunesse de Mary Hoffmann, le tome 2 de la série Stravaganza, où il était question de factions, d’une ville divisée en horloge ainsi que de courses de chevaux.  Quelle ne fut pas ma surprise de voir que c’était Sienne, et que j’y étais!  Nous réussissons à nous stationner dans un parking couvert et nous croyons que nous avons bien noté l’endroit.  Comment dire… l’avenir nous prouvera le contraire!

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Première priorité : mangeeeeer!  On a un peu traîné à San Gimignano et il est près de 14h… il faut trouver un resto qui sert encore, ce qui semble être complexe.  Pendant notre recherche, sans nous y attendre, nous débouchons sur la place principale, la piazza del campo, celle en coquillage.  Et là, pour moi, c’est l’éblouissement.  On mange ici.  Pas ailleurs.  Inutile de discuter.  Heureusement, il reste une pizzeria d’ouverte, avec une superbe vue, que Jean-François s’empresse de commencer à dessiner.  C’est animé et il y a une certaine grâce (voire même une grâce certaine) dans cet endroit et dans les contours des immeubles… c’est vraiment particulier.  Je mange donc le nez en l’air, en regardant la Torre del Mangia et le Palazzo Pubblico, ainsi que les commerces autour.  Le fait qu’elle soit inclinée lui donne une atmosphère très particulière et la magnifique fontaine y est pour quelque chose.  Devant le palazzo pubblico, des lignes en éventail, qui auraient déjà délimité les quartiers… mais peut-être est-ce aussi une légende.

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(Avaient-ils hâte qu’il termine, selon vous??)

Parlant de légende, celle de la ville veut qu’elle ait été construite par Senius et Aschuis, le fils de Rémus, qui y serait arrivés sur des chevaux donnés par Apollon pendant qu’ils fuyaient Romulus.  De là les couleurs de la ville, noir et blanc.   Maintenant, pour la vraie histoire, Sienne serait une ancienne colonie romaine sous Auguste.  Elle serait devenue siège épiscopal au 5e.  Puis tard, au 12e, la cité est rivale de Florence et très pro-gibelins (l’empereur, par opposition au pape).

 

Deux fois par année, le 2 juillet et le 16 août, se tient le célèbre Palio delle Contrade, course de chevaux où s’affrontent les différents quartiers.  Ily  a d’ailleurs des drapeaux et des lustres personnalisés partout  Elle se tiendra justement dans quelques jours et en après-midi, toutes les terrasses doivent se vider pour préparer le terrain pour les entraînements du lendemain matin.  Sauf que Jeff n’a pas fini son dessin… on est presque pas en train de se faire mettre dehors hein!

 

Qu’à cela ne tienne, pendant que j’explore la place, il s’installe par terre sur la place, où au moins une quinzaine de touristes le prennent en photo en train de dessiner.  Comme la préparation implique l’arrosage du sable, une chance que je me suis érigée en bouclier!  Je suis certes trempée, mais le dessin est sauf!

DSC_0616Dans les rues, on sent la course qui s’en vient, avec les lampadaires aux couleurs des quartiers et les drapeaux partout.  Un petit drame s’annonce, JF a vu un sac qu’il aime PRESQUE MIEUX que celui qu’il a acheté.  Va-t-on s’en sortir?  Ou acheter deux sacs?  OU encore acheter une autre paire de chaussures (il a craqué à San Gimignano)?  Mais non.  Juste une glace!  C’est qu’il est raisonnable!

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Petit stop ensuite à la cathédrale, le duomo de Siena.  On ne s’attendait à rien du tout, malgré la superbe façade très sculptée.  La cathédrale est tout en haut de la colline et il semblerait qu’il y ait eu quelque chose depuis le 9e siècle à cet endroit.  Toutefois, cette église particulière a plutôt ses origines au 13e.

 

À l’intérieur, par contre, c’est superbe.  Les marbres noirs et blancs donnent un aspect très particulier et le vitrail du choeur date du 13e.  C’est magnifique.

 

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On prend un petit couloir en croyant arriver nulle part et là, wow!  Une pièce toute (très) décorée avec des vieux livres dedans.  Nous venions de pénétrer dans la librairie Piccolimini.  Comment dire… j’étais en admiration devant les vieux livres!

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L’épreuve ultime aura été de retrouver la voiture.  On savait « à peu près » où c’était, mais JF a laissé son sens de l’orientation en France et il semblerait qu’il y ait plusieurs endroits sur Google Map qui aient le même nom que notre parking.   On a beau demander, ils nous envoient un peu n’importe où, jusqu’à ce qu’on suive notre instinct… et qu’on y arrive direct!  Ça nous apprendra à suivre des plans!  Ceci dit, j’ai eu peur pendant un petit moment, j’avoue!  Je nous imaginais appeler Fabienne « on a peeeeerdu la voiture », légèrement penauds!  Ça aurait été joli!

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(Oui, un voyage organisé de bonnes soeurs!  La séance a duré 15 minutes!)DSC_0687 DSC_0698 DSC_0699

(Ne lâchez pas… j’en ai photographié 15 différentes!)DSC_0700 DSC_0701 DSC_0702 DSC_0692 DSC_0703

On ressort de la ville (parce que oui, on avait trouvé le moyen de rentrer dans les fortifications sans trop s’en rendre compte) pour se rendre à Voltura, ville que Jeff a adorée.  Je me demande pourquoi je pense tout le temps aux vampires le temps que j’y suis… ce doit être à cause du « v »… jusqu’à ce que je réalise, une fois au gite… que c’est à cause de Twilight!  Volterra, la ville des Volturi!  Faut dire que j’ai lu ça à la sortie en anglais… ça date un peu!

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On arrive donc à Volterra avec le soleil couchant, et on peut voir celui-ci bien bas derrière les tours et les enceintes médiévales.  On commence par une glace (priorities first) et on remonte la rue principale en regardant les boutiques.  Étonnamment, on a presque réussi à se perdre alors qu’il y a trois rues!

 

Il y a un concert de prévu en soirée et les musiciens sont partout… et ça nous permet de visiter la cathédrale Santa Maria Assunta (une autre) ainsi que son baptistère… en nous couvrant.  Ce dernier date du 13e siècle.

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La ville a ses origines à l’âge de bronze et a été une cité étrusque.  Au moyen-âge, elle a été une cité indépendante associée à Florence, avant d’être conquise par les Médicis au 16e siècle et de faire partie du royaume de Toscane.  Nous y avons mangé… et n’avons vu aucun vampire scintillant.  Limite qu’on était déçus!  On a fini par attraper des pointes de pizza dans un bar local en regardant les JO.  Rien de trop glamour!

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La route du retour, rapidement dans le noir total, a été un peu plus fatiguant que l’aller.  On aurait presque pleuré quand on a réalisé qu’il n’y avait plus de place de parking dans le stationnement de l’hôtel et qu’on devait marcher!  Ça nous a semblé suuuuper loin.  Impression qui a été démentie dès le lendemain matin quand on l’a récupérée!  C’était juste à côté!

 

À bientôt!