Album Anne Hébert – Bernard Chassé / Nathalie Watteyne

album-anne-hebertAnne Hébert j’adore.  Je dirais même que ce doit être l’une de mes auteures préférées de tout les temps.  Je plonge toujours tête première dans ses univers poétiques et enivrants.   Du coup, je n’ai pas résisté à cet album, proposé pour le centième anniversaire de sa naissance.

Anne Hébert est née à Ste-Catherine de Fossambault, près de Québec, le même jour et la même année que ma grand-mère, née quelques kilomètres plus loin.  Cet album n’est pas une biographie en bonne et due forme et il s’adresse plutôt aux personnes qui connaissent déjà un peu et qui aiment, idéalement beaucoup.   C’est un collage de documents, de photos, d’extraits de lettres à son frère, qui nous permettent d’entrer un peu dans l’univers créateur d’Anne Hébert.

C’est un album beau, pudique et respectueux.  Les photos de famille nous permettent de comprendre un peu les relations entre les membres de cette famille sans pour autant tomber dans le voyeurisme.   C’est tout en douceur, plein d’amour pour la plume de l’auteur.  Les lettres d’Anne à son frère adoré et à sa mère nous ouvrent la porte sur sa façon de voir l’écriture, la poésie, ainsi que la vie entre le Québec et Paris, où elle a habité près de 40 ans.

Bref, c’est très beau et comme cadeau de Noël, pour tout amateur d’Anne Hébert, je vous jure, ça le fait!

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Amun – Collectif dirigé par Michel Jean

amunLes nouvelles et moi, ça passe ou ça casse.  J’aime particulièrement ces collectifs d’auteurs qui se retrouvent autour d’un thème.   Dans ce cas-ci, 10 auteurs autochtones se sont réunis autour de leurs cultures pour nous faire découvrir diverses facettes des premières nations.  Et c’est cette diversité qui m’a particulièrement impressionnée, la richesse de ces cultures.  Nous nous baladons du réel aux mythes de ces nations, du passé au présent, des réserves à la forêt, en passant par les villes.  Du beau au moins beau.  Bref, ça m’a beaucoup plu.

 

C’est avec Elle et nous de Michel Jean que s’est effectué un déclic face aux cultures des premières nations.  Je savais.  J’étais horrifiée par certaines des actions qui ont eu lieu dans le passé.  Mais on dirait qu’il m’avait manqué le petit truc qui ferait passé ces connaissances du rationnel à l’émotionnel.  Et c’est ce roman qui avait eu ce rôle.  Du coup, j’ai attaqué ces nouvelles l’esprit ouvert, avec un réel goût de la découverte.  C’est abordable, il y a divers tons, la complexité de l’écriture est aussi très variable dépendant des nouvelles… il y en a pour tous les goûts.

 

Ce recueil nous amène ailleurs, modèle notre pensée autrement. J’ai adoré pouvoir commencer à entrevoir les différences entre les différents peuples ainsi que les problèmes d’identité de plusieurs personnes qui ont grandi entre deux mondes.  J’ai particulièrement aimé trois nouvelles : celle de Michel Jean, qui prête sa voix à une jeune femme qui attend son mari qui est monté sur les plaines pour chasser, celle de Mélissa Mollen Dupuis, qui nous fait rencontrer un personnage traditionnel même s’il est ancré dans le présent ainsi que celle de Naomi Fontaine, qui parle de la mère, de la filiation.   Les mots de Joséphine Bacon m’ont également beaucoup touchée.    Aucune ne m’a vraiment déplu mais celles-ci me sont restées en tête après avoir fermé le livre.

 

À découvrir donc, pour aller ailleurs et entendre ces voix qui sont trop souvent noyées dans la masse.

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Nénuphar – Maryse Barbance

nenupharJ’ai mis deux semaines à lire ce roman.  Vous avez ici le parfait exemple d’un mauvais match entre un roman et son lecteur.   Ce thème-là et moi, ça ne peut pas fonctionner.  Et vu que je n’ai – encore une fois – pas lu la 4e, je ne l’ai réalisé qu’en commençant le livre.

 

Pourquoi ne pas l’avoir arrêté, direz-vous?  Simplement parce que l’écriture vaut le détour.  Et que ne serait-ce que pour ça, pour me délecter des mots, j’ai eu envie de continuer.

 

C’est l’histoire de Florence.  Elle attend des nouvelles de son « nénuphar », qui semble être revenu.  Et c’est dans cette angoisse qu’elle se questionne sur la vie, sur le corps, la féminité, la médecine et le libre-arbitre qu’on n’a – ou pas – en tant qu’humain.  Elle va donc se plonger dans ses souvenirs, se rappeler de sa traversée de l’océan pour venir à Montréal, laissant mari et enfant derrière ainsi que B, son amour disparu.

 

C’est beau, ça soulève plein de questionnements et surtout, certaines images nous restent en tête.  Mais tout au long du récit plane la maladie.  Et moi, la maladie, j’ai du mal avec ça.  Du coup, on dirait que pour me protéger, je reste à distance, ce qui fait que la rencontre ne s’est faite que très tardivement dans ma lecture.  Je garderai en mémoire certaines phrases, certains flashes, une ambiance mais je dois avouer que ce n’était pas un match parfait… et que le texte n’était pas nécessairement en cause!

 

Je suis pas mal certaine que ce roman va trouver son lectorat et en séduire plusieurs.  Je suis juste un peu déçue d’être restée sur le carreau pendant une partie du livre!

Florence et Léon – Simon Boulerice / Delphie Côté-Lacroix

forence-et-leonMon passage d’aujourd’hui chez Québec-Amérique a été providentiel : je n’avais pas d’album québécois à vous présenter pour ce dimanche.  Florence et Léon, un très bel album de Simon Boulerice, illustré par Delphie Côté-Lacroix, remplit parfaitement ce rôle!

Ici, on parle de différences… et de pailles.  Florence est un prof de natation qui a des problèmes respiratoires.  Léon est un agent d’assurances qui ne voit presque rien. Ils vont entrer en collision.  Ils vont se parler de leurs particularités avant de se dire leurs prénoms.   Je ne vous dirai pas ce que les pailles ont à voir avec cette histoire mais c’est mignon comme tout, etc’est tendre à souhait… Pour une fois qu’on parle de handicaps dans un album et que c’est traité de façon positive… on ne va pas se plaindre.   J’ai beaucoup aimé le fait que la petite fille Florence et le petit garçon Léon soient présents au début de l’album…  On les reconnaît tellement dans les adultes qu’ils sont devenus.

Bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire d’amour avec des personnages colorés sur fond plus neutre.   Ce genre d’illustration me plaît toujours.  Pas un album que je vais utiliser pour travailler le langage avec les cocos… mais pour parler des différences et des forces qui peuvent en découler, définitivement!

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Mon salon du livre de Montréal… édition 2016

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Voilà!  Deux jours de salon.  Et c’est fini!  Bon, il reste encore demain… mais à part si j’étais certaine de voir ceux que j’ai manqués (et ils sont nombreux), je pense que je vais profiter d’autres aspects de Montréal.  C’est que c’est étourdissant (et tentant) tous ces livres!

 

Le salon du livre, c’est pour moi un rendez-vous annuel, que j’ai toujours partagé avec Abeille et Jules.  Julie n’est pas là cette année (et elle nous manque!) mais on a quand même fait notre tournée des kiosques pour voir toutes les nouveautés.  Quand on a été 6 mois hors Québec, disons qu’il y a pleeeeein de choses à découvrir, dans un salon du livre.  C’est dur de ne pas dépenser trois fois sa paye!

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Cette année, j’ai pu comme souvent participer à plusieurs événements organisés par les maisons d’édition et interviewer Rob Scotton, l’auteur de Splat le chat, avec qui j’ai adoré discuter.  Je vous en parle plus en détails dans un billet dédié à ces albums.   J’ai assisté à des tables rondes et des conférences, notamment à propos d’Anne Hébert (superbe album, dont je vous parle d’ici la fin du mois), et je me suis baladée de stand en stand, finissant toujours par décourager tous mes accompagnateurs tellement je placote quand j’arrive quelque part.  On a tenté de me soudoyer, de me saouler, de me traîner dans un peu partout… mais je suis forte!   Sage is my middle name.   Bon, ok, j’ai aussi inondé la table d’un auteur en signature.  Typical me!

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Bien entendu, j’ai manqué des gens.  J’aurais adoré croiser Richard et Venise, ainsi que plusieurs attachés de presse qui étaient là… mais que je n’ai pas réussi à voir.  J’aurais voulu voir Florence Meney, Michel Jean, Marie Josée Turgeon… de même que les blogueurs/booktubers Kate, Tania, Sandrine, Evelyne… bref… on s’est manqués!  J’ai par contre fait de nouvelles rencontres, que j’espère bien revoir dans d’autres salons!

 

Ma récolte?

La voici!  Je vous avais dit que j’avais été over sage!!

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Chez Gallimard jeunesse…dsc_0196 dsc_0195 dsc_0194

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Pour les grands… chez XYZ et Héliotrope.  Merci Marie-Eve Sévigny pour la dédicace. dsc_0147Québec Amérique!

 

Et demain, il y a quoi?

Une heure du conte à 9h, le webzine Lire présenté sur écran, toujours à 9h,

Frisson et Clifford sont chez Scholastic à 10h alors que Téa et Geronimo Stilton vont se balader chez Albin Michel.

À 10h45, vous pourrez tester vos connaissances sur Harry Potter avec Gallimard.

A midi, « L’écriture de soi », avec plusieurs auteurs comme Maxime-Olivier Moutier, Douglas Kennedy et Gabriel Anctil.

Au même moment, Gilles Archambault va recevoir les confidences d’écrivain de Catherine Mavrikakis tandis qu’à 14h, un échange sur le roman graphique avec entre autres Guy Delisle, Jacques Goldstyn et Jean-Paul Eis.

 

Et ce n’est que le début!  Plus d’info sur le site du salon!

Tentés?

 

 

(Et bon… je ne résiste pas à un peu de Montréal pour finir!  Entre ancien et nouveau)

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Oscar De Profundis – Catherine Mavrikakis

oscar-de-profundisQuel roman étonnant.  Après mes précédentes lecture de Catherine Mavrikakis, je m’attendais à bien des choses, mais pas à un roman apocalyptique (ou pré/post apocalyptique) dans un Montréal en ruines, tentaculaire, aux mains des gueux, les pauvres, ceux dont personne ne veut.  Les pauvres en ville, les bourgeois en banlieue.

Dans cette tribu de désespéré, il y a Cate Bérubé, qui s’accroche à quelque chose sans trop y croire.  Leader charismatique, elle est chef de clan mais quand une peste apparaît dans la ville et qu’elle est mise en quarantaine, maladie étrange qui n’attaque que les gueux, elle va réagir.

En parallèle, Oscar De Profundis.  Superstar internationale né à Montréal mais ayant quitté la ville suite à un événement traumatisant, il a tout fait pour ne pas y revenir.   Il est la star de la fin du monde, vénéré par tous.  Oscar s’évade dans des paradis artificiels, il fait partie des riches, de ceux qui se ferment volontairement les yeux, mais d’un autre côté, il tente, par tous les moyens, de préserver la culture et les icônes du passé.  Car dans cette fin de XXIe siècle, on vide les cimetières pour faire de la place, les intellectuels sont perçus comme des fous sympathiques (ou pas) et le gouvernement est mondial, la langue un mélange de sino-anglais… et le passé disparaît petit à petit.

C’est sombre, c’est glauque et flippant à la fois.  Ici, pas de morale à 5 cennes.  Pas de grande explication non plus.  On va devoir accepter de ne pas tout savoir, on souffre avec les personnages, on est effarés, d’autant plus que ces endroits, je les connais bien.

Toujours est-il que j’en ai fait des cauchemars et que j’ai dû le poser un moment parce que moi et mon hypocondrie avions bien du mal avec la peste du roman!  Nous vivons avec les personnages ces quelques jours de confinement alors qu’une grande partie de la population sait qu’elle va mourir.   C’est angoissant, ça porte à réfléchir sur l’absurdité de l’existence… et parfois, avec moi, ça ne fait pas bon ménage.

Une plume que j’aime toujours autant, un autre texte bouleversant de Catherine Mavrikakis.

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La fabrication de l’aube – Jean-François Beauchemin

la-fabrication-de-laubeC’est ma première rencontre avec Jean-François Beauchemin et cette rencontre, je la fais à travers un récit.  Le récit, ce n’est pas ma forme préférée.  J’ai toujours l’impression de lire un journal intime, quelque chose qui ne m’est pas destiné.  Et malgré toute la poésie des mots de Beauchemin, malgré toute la tendresse et l’amour qui ressort de ce qui nous est raconté ici, malgré les questions qu’il pose, sans jamais offrir de réponse, c’est encore un peu ce qui est arrivé cette fois-ci.

En 2004, Jean-François Beauchemin a frôlé la mort.  Une grave maladie qui l’a plongé dans le coma.  Il a l’impression d’être mort un peu, et que la personne qui est revenue n’est plus tout à fait la même.  Il nous livre ici ses impressions, ses questionnements et ses doutes suite à ces moments passés entre deux mondes.

C’est magnifiquement écrit.  J’ai parfois fait rouler certaines images sur ma langue tellement c’était beau.  J’y ai pensé pendant une journée ou deux.  J’ai aussi été touchée par cet hommage aux gens qu’il aime et qui l’aiment.

Toutefois, je dois avouer m’être sentie intruse à plusieurs moments

Et m’être demandé où ça s’en allait, à partir du milieu du récit.

Ceci dit, il a gagné le prix de libraires il y a presque une décennie.  C’est poétique, c’est rempli de questionnements universels sur la vie, sur la mort, sur l’amour et la famille.  Si vous êtes amateurs de récits de vie… je suis pas mal certaine que ça va vous plaire!

S’enfuir – Guy Delisle

senfuirJe pense que j’ai tout aimé de ce que j’ai lu de Guy Delisle.  Certes, je n’ai pas tout lu.  Mais ses reportaages de Jérusalem, de Birmanie ou de Corée, j’ai toujours adhéré.  Je trouve qu’il a le chic pour nous faire voir certains aspects d’un pays ayant disons… des défis politiques, avec juste ce qu’il faut d’humour pour que ça passe.

 

Toutefois, ici, c’est fort différent, autant par le propos que par le ton.  Il nous raconte l’histoire de Christophe André, qui travaillait pour médecins sans frontières et qui a été kidnappé.  Il ne sait pas par qui, il ne sait pas pourquoi.  Il ne sait pas non plus où il est ni combien de temps ça va durer.  Il ne sait pas non plus s’il va survivre.   Il nous semble, à travers les cases, leur disposition les scènes répétitives avec parfois un changement d’angle, de point de vue, que l’otage revit encore et toujours la même journée, sans pouvoir rien y faire.   Et étrangement, malgré cette monotonie, l’angoisse monte graduellement… jusqu’à la fin!

 

J’ai beaucoup aimé cette bd, même si j’ai mis un moment à comprendre où Delisle voulait nous emmener.  Peu de mots, des plans qui nous donnent l’impression de voir Christophe André tel qu’il s’imaginait, de haut, du coin de la pièce… mais toujours pareil, accroché aux routines et à la possibilité de manger un légume ou de faire quelques pas.   Mais cet album, c’est aussi un hommage à l’imagination et à la vie intérieure, cette possibilité de s’enfuir vers le dedans quand on est menotté à un radiateur et que les voyages horizontaux sont impossibles.

 

Bref, très différent, mais j’ai beaucoup aimé!

Comme Guy Delisle est québécois d’origine, ça fonctionne pour Québec en novembre!

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C’est Noukette qui nous accueille cette semaine pour la BD de la semaine!

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Jeanne Moreau a le sourire à l’envers – Simon Boulerice

jeanne-moreauJe ne connaissais même pas l’existence de ce roman jeunesse de Simon Boulerice avant de le voir sur le site de Radio-Canada en audiobook.  Comme j’ai tout aimé ce que j’ai lui de lui à date, je n’ai pas hésité et j’ai bien fait car, encore une fois, j’ai bien aimé.

 

Il faut savoir qu’on entre dans un roman très jeunesse, avec un langage fait pour les jeunes et des héros fort imparfaits, fort adolescents, avec leurs préoccupations, leurs grands drames, mais aussi beaucoup d’intelligence, d’auto-dérision et d’humour.  C’est abordable, tout en nuances, et l’auteur réussit à s’éloigner des stéréotypes purs et durs.

 

Le « je » de l’histoire, c’est Léon, 15 ans.  Léon, c’est un bon gars.  Il est gaffeur, est le meilleur ami d’un mec qui ressemble à celui qui fait Jacob dans Twilight, trippe sur la graphologie et aime écrire des lettres – papier – à Léonie, sa correspondante de Québec.   Léonie est pétillante, mène une vie incroyable et Léon se sent… ordinaire.  Ordinaire dans sa famille où il y a son père, qui n’est pas allé au Cégep, sa mère, aimante, et son frère Antoine 18 ans, qui adore les films de « l’ancienne nouvelle vague » (et à cause de qui j’ai chanté « Le tourbillon de la vie » pendant 3 jours).

 

Ce n’est pas juste l’histoire de Léon et Léonie qui nous est racontée.  Certes, elle est présente mais c’est surtout l’histoire d’une famille normale qui va rentrer la tête première dans un mur.  Le lecteur le voit venir, bien sûr, le mur.  Parce qu’on est extérieur, on voit bien les choses venir.  Mais le récit est touchant, bien construit et surtout très adapté au jeune public auquel il s’adresse.

 

Ici, pas de miracle, pas de révélation ni de combustion spontanée.  Toutefois, de l’espoir et un très bon moment.

 

 

Frida, c’est moi – Sophie Faucher/Cara Carmina

frida-cest-moiJe profite de ce mois québécois pour vous parler d’un album écrit par Sophie Faucher, au sujet de l’artiste mexicaine Frida Kahlo.   Sophie Faucher, actrice en premier lieu, a d’ailleurs déjà rencontré Kahlo artistiquement, que ce soit sur la scène ou par écrit.  Cette version, c’est pour les touts petits, et cet album ne couvre que la période la petite enfance de cette grande artiste, très particulière, qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

 

Ici, pas d’oeuvre de Frida Kahlo, mais un regard sur la petite fille qu’elle a été, à la fois rêveuse, forte et fragile.  Le texte est simple et il y a un côté poétique qui m’a beaucoup plu malgré tout, avec la conclusion de chaque page.  Ça nous permet de discuter avec les petits du fait que chaque personne a différents côtés, tous aussi beaux et importants les uns que les autres.

 

Le dessin colle super bien à l’artiste que deviendra plus tard cette petite fille (la couverture est fort représentative).  Les symboles, les images, le côté particulier, le mélange des racines…  c’est très beau.   L’album nous permet de voir toute la résilience, la fantaisie et le courage de cette fillette.  J’ai adoré la « Frida-pinata », magnifique illustration, ainsi que la passion qui ressort de tout ça.

 

Ceux qui veulent connaître la Frida « grande », passez votre chemin, ce n’est pas du tout ça.  Mais pour ceux qui souhaitent la présenter aux petits ou avoir un autre regard… c’est parfait!

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