Quand j’étais une jeune ado, je dévorais les livres sur le ballet et le patinage artistique. J’avais lu un truc qui s’appelle « L’oiseau de feu » de Edward Stewart et j’achetais tout ce qui pouvait y ressembler. J’ai donc acheté ça à 13 ans. Et je ne l’avais pas encore lu. C’était « le plus vieux livre de ma pile » et j’ai lu dans le cadre de mes nombreux challenges. Je le repoussais depuis des années et bon… comment dire… je l’ai vlogué et j’aurais pu passer mon chemin.
De quoi ça parle
Katya Milenkaya a 47 ans. Elle est prima ballerina, elle en fin de carrière et tente de conjuguer sa vie de danseuse et sa vie familiale. Bon, ok. Elle ne fait pas taaaant d’efforts que ça. Nous la suivrons donc dans les moments menant à une première alors que sa vie personnelle vacille.
Mon avis
Au départ, ça n’allait pas si mal que ça. J’aime le monde du ballet, son côté poussiéreux, glamour ainsi que la compétition féroce qui y règne et les amitiés qui s’y nouent. Le roman a été écrit à la fin des années 50. C’est sincèrement bien écrit, même si c’est clairement ancré dans l’époque. J’ai au départ apprécié ma lecture qui alterne passé présent et qui explique un peu comment Katya est arrivée là, elle que rien ne destinait à la danse. La relation avec Grisha, son partenaire décédé, qui semble fusionnelle et malsaine, son ascension, la possibilité de parler de la fin de carrière d’une femme qui prend de l’âge dans un univers qui ne pardonne pas ça à une femme… je trouvais ça hyper intéressant. Et au départ, je pensais que ça s’en allait là.
Sauf que bon. 1958.
Impossible à manquer. Et la fin, la fin… OMG. Non mais, le discours du mari… et la décision de Katya. C’était presque puant à mes yeux. Triple red flag. Mais bon. Après m’être ennuyée pendant la 2e partie du roman, cette finale, c’est était trop pour moi, ça a gâché ma lecture.
Quand il n’y a pas de potentiel, on est moins déçu. Mais là, il y en avait. La relation avec Grisha et toutes les parties dans le passé étaient intéressantes, j’aurais préféré y passer plus de temps. L’aspect « transmission », à un moment, m’a plu et j’aurais tellement, tellement aimé parler davantage de la fin de carrière d’une grande danseuse, de ce que ça impliquait, des deuils et des déceptions. Mais l’autrice est allée ailleurs et ça n’a pas passé avec moi. Le personnage de Katya n’est pas agréable, loin de là. Elle est hautaine, elle prend toutes les mauvaises décisions, ses propos envers les autres femmes sont… oh my… ça fait presque mal de lire ça. C’est difficile de s’attacher à un tel personnage.
Habituellement, je n’ai pas de mal à replacer un roman dans son contexte mais là, je n’y suis pas arrivée. Donc non. J’ai une autre oeuvre de l’autrice dans ma pile et j’avoue que h’ésite, maintenant!
PS: Si je pouvais spoiler, me semble que je serais pas mal plus drôle!
4 Commentaires
Passer au formulaire de commentaire
Certains « vieux »romans sont parfois très « datés » …😬
Tu ne peux pas avoir que des coups de coeur non plus ! 😉😂
Auteur
En effet! Mais ça a été… drôle! On dirait que plus vieux, j’ai moins de mal à me remettre dans l’époque mais les années 60-70… arghhh!
Il me semble me souvenir que c’était le livre qui était dans ta PAL depuis le plus longtemps? Laisse-moi deviner : le mari dit à sa femme de revenir aux vraies choses : sa famille, sa maison qu’elle a trop négligée? Et puis qu’elle n’est plus toute jeune. Ou peut-être que c’est encore plus drôle que ça? 😂😂
Auteur
Tu es devin! Ça ressemble pas mal à ça!