The Chandler Legacies – Abdi Nazemian

J’avais tellement aimé Just like a love story du même auteur que j’avais mis ce roman dans ma wish list dès sa sortie. Et comme Mylène avait aussi beaucoup aimé le premier roman, elle me l’a offert pour mon anniversaire. Je l’ai donc lu presque tout de suite et voilà!

De quoi ça parle

Chandler Academy est une école préparatoire huppée où se côtoient les fils de gens riches et célèbres ainsi que des boursiers. Et dans cette académie, il y a le Cercle, un cours d’écriture dirigé par une enseignante charismatique, qui choisit ses élèves avec soin. En l’année 1999, 5 jeunes seront choisis : Freddy, jeune athlète bisexuel d’origine cubaine et mexicaine; Ramin, jeune homme gay qui a dû fuir l’Iran; Spence, fille d’une supermodel d’origine indienne et d’un producteur; Beth vient du village, elle est une townie et elle aime les filles; Brunson est son ancienne colocataire… et disons que ça n’a pas vraiment fonctionné.

Mon avis

Je suis un peu mitigée avec ce roman. Il avait tout pour me plaire mais j’en suis ressortie avec des sentiments partagés. Autant j’ai apprécié l’environnement, la diversité des personnages, les réflexions amenées et l’histoire, autant je suis restée sur un sentiment de trop peu. C’est le genre de roman où j’aurais eu besoin de 200 pages de plus afin de réellement avoir l’impression de bien connaître les personnages, de m’attacher à eux et d’être vraiment imprégnée de cette école. Par contre, je dois avouer que je n’avais pas super bien lu le résumé et que je croyais être dans une université. Du coup, mes attentes erronées ont peut-être influencé mon appréciation.

J’ai l’air hyper négative comme ça mais pas du tout, en fait. Il y a une vraie réflexion sur la littérature et la représentativité, sur le pouvoir des mots et sur le rôle de l’enseignant dans tout ça. Les personnages (surtout les personnages masculins, les filles se ressemblent un peu toutes) sont attachants, leurs questionnements sont bien amenés et on sent toute leur fragilité derrière leur façade. Toutefois, cinq points de vue, c’est beaucoup pour 300 quelques pages et c’est là où ça a pour moi manqué un peu. J’ai eu l’impression que l’auteur a voulu aborder beaucoup de thèmes liés aux discriminations sans pour autant creuser, ce qui m’a donné une impression d’énumértion plutôt que de réelle réflexion. L’un des thèmes principaux arrive aussi un peu tard dans le roman. Toutefois, certains des points de vue abordés m’ont parlé et je trouve hyper intéressant que ces thèmes soient abordés dans un roman jeunesse, surtout quand il se passe au tournant du siècle. Les « charmants » préfets et sportifs passaient beaucoup mieux à l’époque que maintenant, je pense. Quoique je ne suis plus à l’école depuis un bon petit moment hein!

Un auteur que je vais continuer à suivre, mais j’avoue avoir une nette préférence pour Like a love story, plus développé. On sent que l’auteur a des bons souvenirs de sa propre boarding school, le côté found family est cool mais ça va tellement vite que j’ai eu un peu de mal à y croire. J’ai hyper hâte d’avoir vos avis à ce sujet!

2 Commentaires

  1. Un jour je trouverai du temps pour le lire aussi 🤣🤣

    1. Bizarrement, je ne suis pas du tout inquiète pour ta capacité à le lire!

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