Ce roman a connu un grand succès chez mes copines qui aiment la new romance et qui lisent en anglais. Du coup, je me suis dit « pourquoi pas ». Et oh my… quelle erreur! Ce roman, c’est le roman typique qui n’est pas pour moi et qui contient tout ce qui m’énerve. Je réagis de manière limite viscérale à tous ces excès de malheurs. Bref, j’ai eu du mal à finir, j’ai trouvé ça interminable et il n’y a que deux personnages que j’ai trouvé un tant soit peu intéressants. Malheureusement, ce n’était pas les personnages principaux.
Nous rencontrons donc Haven, née esclave d’une mère esclave. De la mafia. Elle n’a pas de réelle identité, ne connaît rien car elle a vécu au milieu du désert depuis sa naissance, isolée de tout et abusée de toute part. Après un drame (je ne sais plus lequel… il y en a à pochetée dans le roman), elle se retrouve chez les deMarco, autre famille de la mafia, au grand déplaisir de son ancien maître… mais bon, c’est compliqué. Et elle va y rencontrer Carmine DeMarco, le fils rebelle, jamais remis de la mort de sa mère, coureur et toujours dans le trouble.
Et là, pour une raison que je ne comprends absolument pas, mais alors pas du tout, il va tomber amoureux d’elle. Elle, on peut comprendre. C’est la première personne qui lui donne de l’attention. Mais bon. Elle le sert dans les dents (normal, c’est comme ça qu’elle a été élevée), se considère comme moins que rien, ignore les moindres choses de la vie réelle (sa naïveté est parfois déconcertante)… bref, elle se conduit comme une carpette.
Ok, c’est normal, étant donné le genre d’enfance qu’elle a eue. Mais ça aurait suffi, non? Déjà que c’est légèrement extrême comme situation? Eh non. Ça va s’enchaîner. Et s’enchaîner. Un horreur après l’autre. Vous pouvez vous imaginer que j’ai soupiré et levé les yeux au ciel.
Ceci dit, les personnages du père DeMarco et de l’oncle sont ceux qui me semblent les mieux construits et les seuls un peu dignes d’intérêt. Oups… j’entends quelqu’un me chuchoter à l’oreille que ce sont eux qui sont de mon âge… pas les héros! J’avoue, j’avoue!
Toutefois, le roman a plu à plusieurs qui ont pleuré, ri et vibré. Pas moi, certe… mais je n’étais pas le public cible, c’est le moins que l’on puisse dire! Je dois aussi avouer que la limite entre le bien et le mal est juste assez floue, ce qui est plutôt pas mal pour ce genre de roman.
J’arrêterai donc là la série… et me ferai spoiler la suite! Parce que curieuse je suis!
Parce que no way que je m’en tape un deuxième comme ça!